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TD1
Selon Taylor, il est nécessaire de faire une étude scientifique des conditions de travail. Les
méthode et outils employés dans chaque opération ne peuvent être découverts qu’à la suite
d’une analyse scientifique basée sur une étude exacte et minutieuse des mouvements et des
temps c’est ainsi que la science peut remplacer l’empirisme dans les arts mécaniques.
Diviser plus également la responsabilité entre la direction et l’ouvrier.
o Développer pour chaque élément du travail de l’ouvrier, une science remplaçant les
anciennes méthodes empiriques.
o Spécialiser, former, et entraîner l’ouvrier.
o Suivre de près chaque homme, pour s’assurer que le travail est bien fait suivant les
principes posés.
o Partager la responsabilité et la tâche entre la direction et les ouvriers.
Dans les 3 mois qui ont suivi l’installation des chaînes de montage à l’usine FORD de
Highland Park en 1914, le temps nécessaire au montage d’un modèle T a été réduit à 1/10.
Conséquences :
o Aggravation des conditions de travail
o Les effectifs se sont effondrés
o Crise de l’offre du travail
Depuis près d’un siècle, l’organisation du travail repose de manière générale sur le même
principe fondamental : une organisation hiérarchisée du sommet à la base avec un haut
degré de spécialisation et des tâches simples, souvent répétitives…
Taylorisme : mode d’organisation, contrôlé par la direction de l’entreprise, qui vise à rendre
le travail des salariés plus efficace en maîtrisant tous les aspects quelle que soit la personne
qui effectue le travail. Le taylorisme s’oppose donc au travail artisanal, où la direction de
l’entreprise n’a pas codifié de tâches elle ne peut donc pas contrôler l’efficacité du travail
de ses employés, car ceux-ci peuvent définir leur tâche et la façon de l’accomplir selon leur
savoir-faire personnel, leur conscience professionnelle.
Le « néo taylorisme » : travail répétitif, rythme de travail imposé à l’employé
o La norme : définit un temps alloué à chaque tâche afin de contrôler le rythme de
travail des salariés.
o La surveillance hiérarchique : un chef surveille
o La dépendance d’un collègue : flux tiré (demande) / flux poussé (fournir), la relation
inter-collègues impose le rythme de travail
o La demande des clients : clients qui imposent le rythme de travail
o La chaîne : rythme d’avancement de la chaîne défini par l’entreprise
o La contrainte automatique : une machine impose le rythme de travail
Selon F. de Coninck, le « post-taylorisme » reposait sur des tendances multiples qui n’avaient
pas encore trouvé leur cohérence. 15 ans plus tard, les évolutions se sont généralisées à la
plupart des situations de travail : le souci de l’organisation du travail s’estompe devant
l’efficacité des actions à CT, et la réponse aux clients. La polyvalence, communication entre
les salariés sont perçues aujourd’hui comme des sources d’effritement et de fragilisation des
organisations.
o Polyvalence
o Communication
o Informatique : accélération des échanges de données + mise en relation de
personnes qui étaient éloignés
o Amélioration continue
o Autonomie, individualisation du travail