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Ford met l’accent sur la parcellisation des tâches. Pour lui, chaque ouvrier ne doit effectuer
qu’une seule tâche. Cette tâche est préalablement optimisée par le bureau des méthodes et
tous les ouvriers sont alignés devant une chaîne
Mobile sur laquelle se déplacent les automobiles en cours d’assemblage.
À partir des années 1970, les entreprises des pays développés ont introduit davantage de
flexibilité dans leurs systèmes de production. Ce modèle productif flexible est né dans les
années 1950 au Japon, dans les usines Toyota. Le toyotisme est un mode de production
qualifié de « juste à temps » ou encore de « gestion à flux tendus ».
1) Le principe du « juste à temps »
Zéro papier consiste respecter la règle du zéro papier permet non seulement de
générer des économies sur l’achat de consommables, mais aussi, cette pratique est
écologique, car elle permet de sauvegarder des milliers d’arbres en supprimant la
consommation de tonnes de papier.
Zéro délai Une fois la commande émise par le client, les processus de préparation, de
conditionnement et d’expédition doivent être réalises le plus rapidement possible et
sans temps mort afin que le client reçoive la commande dans un délai minimum.
Zéro panne La meilleure façon d’assurer une production fiable et continue et d’éviter
un arrêt de travail couteux en temps et en argent est d’assurer le bon fonctionnement
de l’outil de production.
Zéro défaut Limiter les défauts et les retours, réduire les rebuts et les opérations de
retouches, bref essayer le plus possible de faire bien la première fois. L'effort peut être
particulièrement conséquent.
Fayol estime que toutes les activités dans l'entreprise se répartissent en six catégories :
1. La fonction technique : production, fabrication, transformation
a. La prévoyance
b. L’organisation
c. Le commandement
Le but du commandement est de tirer le meilleur parti des agents qui composent son unité
d. La coordination
Coordonner, c’est mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en
faciliter le fonctionnement et le succès.
e. Le contrôle
Le contrôle consiste à vérifier si tout se passe conformément au programme adopté, aux
ordres donnés et aux principes admis.
1. Division du travail : le poste, les taches et les responsabilités de chacun doivent être
clairement définis.
2. Structure hiérarchique : la relation entre un patron et ses subordonnés doit être définie d'une
manière explicite et les limites de l'autorité de chacun établies avec précision.
3. Sélection du personnel : le choix d'un nouvel employé doit être fondé sur sa formation et
ses connaissances techniques, que l'on aura vérifiées à l'aide de tests.
4. Règles et règlements normalisés : des règles et des règlements précis doivent être appliqués
pour garantir l'uniformité du travail et la normalisation des actes accomplis.
5. Caractère impersonnel des relations : les relations entre les différents membres de
l'organisation doivent être impersonnelles. L'application de règles et de règlements est de
nature à éviter tout conflit de personnalités.
Le leader autoritaire quant à lui dirigeait les travaux du groupe, sous forme d'ordres et devait
se tenir à distance.
Selon le style de commandement utilisé, on a noté des différences de comportement du
groupe.
LIKERT s'est préoccupé à développer des interactions entre les membres du groupe. Grâce
aux enquêtes qu'il a menées, LIKERT a distingué quatre styles de management :
Le style autoritaire qui se définit par une communication allant du haut vers le bas, des
décisions émanant du sommet sans consultation, une forte centralisation, l'utilisation de la
crainte et de la sanction comme moyen d'incitation entraînant un faible esprit d'équipe-
Le style paternaliste où le dirigeant utilise menaces et récompenses comme moyen de
motivation ; il y a peu de décentralisation sauf pour des décisions d'importance mineure,
chacun défend ses intérêts personnels au détriment d'un véritable esprit d'équipe recherchant
plutôt à se faire apprécier de la hiérarchie-
Le style consultatif qui se traduit par un faux semblant de participation à la décision ; les
subordonnés bien que consultés n'ont pas d'influence réelle, cependant le travail en équipe est
encouragé, les communications sont à double sens, les employés semblent davantage motivés-
Enfin, le style participatif où le groupe contribue à la prise de décision, à la définition des
objectifs, au règlement des conflits ; le système de communication joue dans les deux sens, la
coopération est forte et l'esprit d'équipe développé.
Il a consacré sa carrière à General Motors dont il a fait la première société mondiale grâce à la
décentralisation et en appliquant quatre principes simples :
Les divisions doit être autonomes et jugées d'après la rentabilité du capital investi
Certaines fonctions et certains contrôles doivent être centralisés (finances, publicité,
etc.).
La direction générale ne doit pas s'occuper d'exploitation mais de la politique générale.
L'organigramme doit prévoir des passerelles afin que chaque division soit représentée
consultativement dans les autres divisions.
Drucker a vulgarisé le concept de la DPO (La direction par objectifs) présentant le dirigeant
comme un chef d’orchestre qui doit « faire faire » en fixant des objectifs à chacun. Pour
Drucker les tâches majeures de l'équipe directoriale sont :
Fixer la mission spécifique de l'organisation ce qui permet de déterminer des objectifs
clairs et réalistes.
Mettre en place une organisation de travail efficace, productive est satisfaisante pour
le personnel.
Prendre en compte des impacts sociaux de l'entreprise sur son environnement et des
influences de celui-ci sur les orientations de l'organisation.
Pour Drucker, la recherche du profit n'est pas une fin en soi. Pour lui seul deux services
dans l'entreprise sont des centres de profit (les autres étant des centres de coût) :
La R § D : la Recherche et Développement,
Le Marketing : un bon marketing est, selon Peter Drucker , la clef absolue de la
réussite, (IBM, TOYOTA ....) car il permet de connaître et de comprendre si
parfaitement le client que le produit se vend lui-même.
Ces objectifs définis, ils sont complétés par des programmes d'application et des budgets.
Enfin, selon O. Gélinier, les conditions indispensables à la compétitivité d'une entreprise
Le développement incessant de l'innovation.
La présence d'une forte concurrence (ce qui permet l'imagination, la motivation, d’où
l'innovation).
La finalité humaine directe : " aujourd'hui une entreprise ne peut être en accord avec
son environnement que si elle poursuit explicitement des objectifs d'utilité sociale.
L’existence d’une relation, dite d’agence qui est un contrat par lequel une (ou plusieurs)
personne(s), le principal, engage une autre personne, l’agent, pour effectuer une mission à son
profit et pour laquelle il est nécessaire de déléguer une partie de l’autorité à l’agent. Cette
théorie repose sur le conflit d’intérêts qui existerait entre l’actionnaire (le principal),
propriétaire de la firme et les managers (les agents) qui en assurent la gestion. Ces acteurs
n’ont pas nécessairement les mêmes attentes.
Les conflits d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants trouvent leur origine aussi dans
l’asymétrie d’information. L’asymétrie de l’information se définit par une répartition inégale
de l’information entre les agents économiques mieux informés et les agents économiques
moins bien informés qui savent plus sur les conditions d’échange (la qualité des produits, le
travail fourni…). On peut illustrer l’exemple d’asymétrie d’information par :
• Les emprunteurs qui savent plus que les prêteurs sur la capacité de
remboursement
• Les vendeurs de voitures d’occasion qui savent plus sur la qualité de leurs
véhicules
• les clients en savent plus que les compagnies d’assurances sur leur risque
d’accidents.