Vous êtes sur la page 1sur 36

IV.

LES THEORIES ET ECOLES DU


MANAGEMENT

1. L’Ecole classique
a. TAYLOR et l’Organisation Scientifique du travail (OST)
b. FORD et le travail à la chaine
c. FAYOL et l’Organisation Administrative du travail (OAT)
d. WEBER et l’Organisation Bureaucratique du travail

2. L’Ecole des relations humaines


a. MAYO et la prise en compte des conditions du travail
b. MASLOW et sa pyramide
c. MC GREGOR et la théorie XY

3. Les écoles contemporaines


a. L’Ecole de la décision: la rationalité limitée
b. L’Ecole de la contingence
c. L’Ecole systémique
d. La théorie de l’agence
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

POSTULATS
Il existe un modèle idéal d’organisation…

1
2
…dont l’efficacité
repose sur une 3
division des tâches; … qu’il convient
d’organiser,
d’autant que … cette
l’individu au travail organisation verra
ne répond qu’à des son fonctionnement
tâches d’ exécution régulé et coordonné
et qu’il ne peut faire par la hiérarchie…
preuve d’initiative…;
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

a. Frederick Winslow TAYLOR (L’OST)

Contexte Contexte Contexte


économique social culturel
L’accélération du
processus
Concentration des
d’urbanisation et Développement des
moyens de demande de sciences exactes
production produits de 1ère
nécessité

Succession des
Augmentation de la L’exode rural
innovations
taille des procure une main
technologiques et
entreprises et des d’œuvre peu leur application
capitaux qualifiée
dans l’industrie
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

a. Frederick Winslow TAYLOR (L’OST)


L’OST
Système fermé

Rationnel

L’Homme Division verticale du travail (distinction des


Logique et raisonnable concepteurs et exécutants)

Division horizontale du travail: spécialisation


Naturellement paresseux et fraudeur des tâches (one best way)

Motivé seulement par le salaire Travail contrôlé

Recherche la sécurité et une définition Mécaniste (les phénomènes s’expliquent par la


claire de son travail seule loi automatique cause à effet)

Assimile bien les tâches simples et La productivité est la mesure de l’efficacité


faciles
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT
Le QUADRICYCLE (1896)

• Il a lancé son
HENRY FORD (1863-1947) premier véhicule en
1896: le
QUADRICYCLE
La FORD T (1908-1927)
• Créateur de la FORD
modèle T, première
voiture produite en
série et vendue à bas
prix

La FORD MOTOR COMPANY (1903)

• Fondateur de la
FORD MOTOR
COMPANY
établie en 1903
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

b. Henri FORD (Le travail à la chaine) FORDISME


=4 concepts
clés
La standardisation
du produit

Le travail à la chaîne
• Le Salarié n’est qu’un prolongement de la machine
• Le Salarié est un client potentiel

La division du travail

L’augmentation des salaires

Avènement de la consommation de masse


FORD

«Mes clients sont libres de choisir la


couleur de leur voiture à condition
qu'ils la veuillent noire. »
« Notre premier
progrès dans
l'assemblage
consista à
apporter le travail
à l'ouvrier, au
lieu d'amener
l'ouvrier au
travail »
« l'homme ne
doit pas être
contraint à la
précipitation : il
ne doit pas avoir
une seconde de
moins qu'il ne lui
faut, ni une
seconde de
plus. »
« La fixation du
salaire de la
journée de huit
heures à cinq
dollars fut une des
plus belles
économies que j'aie
jamais faite. »
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

b. Henri FORD (Le travail à la chaine)


TRAVAIL À LA AUG DES
FORDISME TAYLORISME CHAÎNE SALAIRES

FORDISME PRODUCTION CONSOMMATION


DE MASSE DE MASSE

Production de Gains de
masse productivité

Consommation Hausse des


de masse revenus
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

b. Henri FORD (Le travail à la chaine)


Apports:
• Hausse de la production et de la productivité
• Baisse du coût de production
• Baisse du prix de vente
• Meilleur contrôle par la direction du travail ouvrier

Limites
• Une productivité qui s’essouffle
• Remise en cause des conditions de travail
• Une demande qui change
• Lourdeur des stocks
• Montée de la concurrence
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE
b. Henri FORD (Le travail à la chaine)

Les tâches La La
La hiérarchie concentration
deviennent intermédiaire des démarcation
répétitives qualifications des tâches

Annulation Pas de Bloque les


Absentéisme des gains de réponses à la innovations
et Turnover productivité
variabilité de organisationnell
la demande es

Résultats contre-productifs
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE
b. Henri FORD (Le travail à la chaine)

Le taylorisme
n’est plus
Fin de la adapté avec
production de
l’arrivée de
masse
l’automatisation
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

c. Henri FAYOL (L’OAT)


FAYOL
PLANIFIER

ORGANISER

COMMANDER

COORDONNER

1841-1925
CONTROLER
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

d. Max WEBER (L’organisation bureaucratique)


Hypothèses
Division du travail : Le poste, les tâches et les responsabilités de de base
chacun doivent être clairement définies et distincts.

Structure hiérarchique : Les relations entre un dirigeant et ses


subalternes sont codifiées et l’autorité est précisément définie.

Sélection du personnel : Elle se base sur la formation et les


connaissances techniques qui auront été vérifiées au préalable.
Règles et règlements normalisés: L’uniformité du travail et la
normalisation des actes accomplis sont mis en pratique par le biais de
règles, de codes, de méthodes, de procédures précis.
Caractère impersonnel des relations : Les relations entre les
différents membres de l’organisation doivent être impersonnelles.

Avancement : Les employés reçoivent un salaire à un taux fixe et


peuvent obtenir de l’avancement selon leur compétence et ancienneté.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

1. L’ECOLE CLASSIQUE

d. Max WEBER (L’organisation bureaucratique)

Légitimité
du
pouvoir
Pouvoir traditionnel : Le pouvoir s’exerce selon la coutume de
l’organisation, selon les traditions.

Pouvoir charismatique : Le pouvoir s’appuie sur les qualités


personnelles du leader (il a tendance à s’affaiblir dans la durée).

Pouvoir rationnel légal (bureaucratie) : L’exercice du pouvoir est


fixé et encadré par des règles écrites.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

2. L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES

a. Elton MAYO (La prise en compte des conditions de travail)

Il s'est intéressé aux conditions


matérielles de travail (éclairage,
Il a étudié l ’attitude des hommes , leur
chauffage, bruit...Etc.) Et leur impact
psychologie et les groupes
sur la productivité à travers une
série d'expériences.

Ce ne sont pas les facteurs matériels


qui gouvernent principalement le
rendement mais des éléments de La quantité de travail accomplie par
nature psychosociale à savoir : un individu n'est pas déterminée par
•L'environnement social favorable sa capacité physique mais par sa
•L'acceptation du travail par le groupe capacité sociale, c'est-à-dire son
•Les bonnes relations avec l'encadrement intégration à un groupe.
•Les rémunérations non économiques.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

2. L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES

b. Abraham MASLOW (La pyramide de Maslow)


III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

2. L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES

c. Douglas MC GREGOR (LA THEORIE X Y)

THEORIE THEORIE
X Y
L'individu a les capacités
requises pour exercer sa
L’individu a une aversion créativité et assumer ses
innée pour le travail qu’il responsabilités
considère comme pénible professionnelles.
Le travail est une source de
motivation

Management autoritaire Management participatif


III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


a. L’Ecole de la décision: la rationalité limitée

Auteur
• Elle est l’œuvre de Herbert Simon, prix Nobel d’économie, 1978

Définition
• La rationalité: lorsque l’acteur rationnel en face de plusieurs branches d'alternatives
va choisir celle qu'il croit aboutir au meilleur résultat global.

Elle s'articule autour de 5 points :


• 1.Identification d'un problème nécessitant une solution.
• 2.Etablissement de la liste de toutes les solutions possibles.
• 3.Détermination de toutes les conséquences de toutes les solutions envisagées.
• 4.Evaluation comparative des solutions.
• 5.Choix de la solution la plus avantageuse qui maximise la satisfaction des objectifs.

La rationalité ne peut être absolue, elle est limitée par trois séries de facteurs :
• 1.L'information disponible : indisponible et trop coûteuse
• 2.Les capacités du décideur : physiques et intellectuels des individus.
• 3.Les motivations du décideur : ses valeurs et ses buts personnels influencent la prise
de décisions et le comportement.
ETUDES DE CAS

TD 8: Processus de prise de décision


III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence
WOODWARD
John

BURNS LAWRENCE
ET ET
Principaux
STALKER auteurs LORCH

CHANDLER MINTZBERG
Alfred Henry

 La notion de contingence réfute l’hypothèse classique qu’il existe une structure idéale
(the one best way).
 L’efficacité d’une structure dépend de son environnement et des caractéristiques
(ex : stratégie, culture, taille, technologie…) de l’organisation.
 L’organisation est assimilée à un système organique évoluant dans son écosystème.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence

Facteurs de Facteurs de
contingence internes contingence externes
• La technologie • Changements de
• La taille l’environnement
• L’âge • Contraintes
• La culture écologiques
• Mutations
économiques
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence
Facteurs internes

 La technologie
Organisation de la

Technologie à production Hiérarchie longue, peu de


continue, automatisation personnel productif
production

Technologie de production en Contrôle mécanique et


masse formalisé, personnel productif

Technologie à production Structure souple, contrôle


unitaire peu standardisé direct, organisation par projet
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence
Facteurs internes

 La taille
 Taille +++ Structure complexe

-Nombre de niveaux
hiérarchiques,
Mode de contrôle et de
coordination,
-Degré
de spécialisation des tâches..
.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence
Facteurs internes

 L’âge
 Age +++ Structure complexe

 Culture +++ Structure complexe


III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


b. L’Ecole de la contingence
Facteurs externes

L’environnement influence les structures organisationnelles

Structure

Mécaniste Organique

Environnement stable: technologie et marché Environnement instable: moins prédictible

Les décisions sont centralisées et des Les décisions sont décentralisées et le travail
procédures décisionnelles sont mises en place n’est pas spécialisé, standardisé.
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES

c. L’Ecole systémique
i. Définitions

Un ensemble d’unités en interrelations mutuelles (Von Bertalanffy)


Un système

Un ensemble d’éléments liés par un ensemble de relations (J. Lesourne)

Ensemble d’éléments en interactions dynamique, organisés en fonction d’un but (J. de


Rosnay)

Objet complexe, formé de composants distincts reliés entre eux par un certain nombre de
relations (J.Ladrière)

Unité globale organisée d’interrelations entre éléments, actions ou individus (E.Morin)


III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES

c. L’Ecole systémique
ii. Concepts fondamentaux

L’interaction La globalité L’organisation La complexité


La relation Un système Cette La complexité
entre deux n’est pas organisation est partout, elle
éléments n’est composé c’est d’abord un forme le
pas une simple uniquement de agencement de système
relation causale ses parties, relations entre
de A sur B, il c’est un tout. composants ou
s’agit d’une individus qui
double action produit une
de A sur B et de nouvelle unité
B sur A possédant des
qualités que
n’ont pas ses
composants
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES

c. L’Ecole systémique
ii. Les outils de la systémique

Les techniques
Le d’aide à la La
raisonnement décision: la représentation
analogique recherche graphique
Raisonnement opérationnelle Les
par analogie à Le combinatoire
une situation diagrammes
donnée

On lui reproche L’aléatoire Les cartes


son manque de
rigueur
scientifique
La concurrence Les réseaux
III. LES THEORIES ET ECOLES DU MANAGEMENT

3. LES ECOLES CONTEMPORRAINES


d. La théorie de l’agence

 Le postulat de la théorie de l'agence est que toute relation contractuelle est une
relation d'agence : ‘"Nous définissons une relation d'agence comme un contrat
par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre
personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui
implique une délégation d'un certain pouvoir de décision à l'agent"’ (M. C.
JENSEN, W. H. MECKLING 1976, p. 312).

 Pour qu’il y’ait relation d’agence, il faut trois conditions:


 Asymétrie de l’information
 Incertitude sur l’attribution des résultats
 Disparité des rôles
La théorie de l’agence
Merci pour votre
attention

Vous aimerez peut-être aussi