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RAPPORT DU TP DE PROCEDES
DE FABRICATION
01/06/2015
REMERCIEMENT
Il apparaît opportun de commencer ce rapport de TP en remerciant Monsieur EL
MESSAOUDI pour l’opportunité qu’il nous a accordée et qui consiste à réaliser le
procédé de tournage au sein de l’atelier mécanique.
Nous tenons à remercier enfin tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
rénovation de l’atelier.
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SOMMAIRE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
I. PARTIE THEORIQUE
1- Usinage par enlèvement de matière
2- Procédés d’usinage
3- Isostatisme
4- Machines-outils
5- Outils de tournage
6- Porte-pièces en tournage
7- Porte-outils en tournage
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Introduction
Créer des pièces mécaniques fonctionnelles, est un besoin qui a accompagné l’être
humain depuis toujours. D’ailleurs , le domaine de la construction mécanique a
connu une évolution énorme depuis l’apparition de l’industrie . Encore de nos jours,
la production automatisée est un nouveau pas dans cette évolution.
Notre travail se focalise sur le procédé de tournage, qui met en jeu L’opérateur
appelé tourneur utilisant la machine tour, qui grâce à des outils spécifiés et à une
pièce mise en rotation autour d’un axe, permet d’obtenir la forme voulue, par
enlèvement de copeaux(partie de la matière qui se détache lors de la coupe)
Partie théorique
d’usinage vu durant les travaux pratique à l’atelier, Ainsi que les différentes
machines et outils fréquentés (précisément le Tour)
Partie pratique : qui traitera le contrat de phases que nous avons proposé,
ainsi que les outillages utilisés durant les différents étapes du tournage.
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I. Partie théorique
Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement de matière est réalisé par la combinaison
de deux mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement de coupe
(vitesse de coupe) et le mouvement d'avance (vitesse d'avance). La vitesse de coupe
est la vitesse de déplacement de l'arête tranchante de l'outil par rapport à la pièce.
Elle est définie en m/min. Étant donnée la forte puissance requise pour la coupe,
l'avance qui définit la quantité de matière enlevée est limitée. Par conséquent,
l'usinage nécessite des coupes successives.
2-Procédés d’usinage
Les différents procédés d'usinage sont (les symboles sont ceux de la norme NFE 05-
019) :
le fraisage : fraisage en bout (frb), fraisage en roulant (frr)
le découpage par : tronçonnage
la rectification (re) : rectification plane (rcp), rectification cylindrique (rcc)
le tournage (to) : dressage (dr), chariotage
le meulage (me)
le sciage
L'usinage peut être fait soit avec une machine traditionnelle (conventionnelle) ou
bien avec la machine à commande numérique (CN).
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2.1 Tournage :
Tournage extérieur :
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1- Écroûtage du brut : on enlève la couche extérieure, qui a un mauvais état de
surface et contient de nombreux défauts (calamine, corrosion, fissures, inclusions,
écrouissage important, …) ; il s'agit d'une passe d'environ 0,5 à 1 mm.
2- Contrôle du diamètre obtenu (au pied à coulisse voire au micromètre), ce qui
permet de déterminer combien il faut enlever de matière pour arriver à la cote
visée.
3- Passes d'ébauche d'une profondeur de plusieurs mm, pour enlever la matière.
4- Contrôle du diamètre avant finition.
5- Passe de finition, d'une profondeur inférieure à 0,5 mm mais supérieure au
copeau minimum, afin d'avoir une bonne tolérance dimensionnelle et un bon état
de surface.
Tournage intérieur :
Alésage,
Dressage,
Tournage intérieur par contournage ;
Tournage de dégagement, gorges ;
Taraudage, réalisation d'un filetage intérieur ;
Chambrage.
Caractéristiques :
Le mouvement de coupe anime la pièce (pièce tournante). On en déduit la vitesse de
coupe Vc.
Le mouvement d'avance est un mouvement de translation de l'outil par rapport à la
pièce, On en déduit Vf
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Vitesse de coupe :
Vitesse d’avance :
La relation entre la vitesse d’avance et le taux de rotation :
Vf =fz * N
Vf en mm/min, fz en mm/(tr.dent) et N en tr/min, fz correspond à la capacité de
coupe de l’arête de coupe (la dent) pour une rotation de 1 tour de la pièce. En
d’autre terme, fz correspond à la distance que l’arête de coupe va parcourir à chaque
tour de la pièce.
2.2 Fraisage
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Le fraisage est un procédé de fabrication. Il se caractérise par le recours à une
machine-outil : la fraiseuse. L'outil classiquement utilisé est la fraise.
En fraisage, l'enlèvement de matière sous forme de copeaux résulte de la
combinaison de deux mouvements : rotation de l'outil de coupe d'une part, et avance
de la pièce à usiner d'autre part.
La fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage de pièces prismatiques et
permet également, si la machine est équipée de commande numérique, de réaliser
tout type de formes mêmes complexes.
Les fraiseuses actuelles sont fréquemment automatisées (fraiseuses à commande
numérique et centres d'usinage).
Opérations de fraisage :
La liste des opérations, ou phases, dépend bien sûr de la pièce à fabriquer, mais on
retrouve globalement les opérations suivantes :
Débit du brut : découpage de la pièce brute, en général dans de la barre à
profil carré ou rectangulaire ;
Vérification du brut : au réglet ou au pied à coulisse, on vérifie que le brut est
suffisamment grand (cotes extérieures de la pièce finie + épaisseur à enlever)
;
Ebavurage d'une grande face : avec une lime ou un ébavureur (sorte de petit
couteau à lame courbe), on enlève les bavures dues au découpage, pour la
face qui se retrouvera en bas lors de la première opération ;
Cubage : on usine successivement les différentes faces afin d'avoir un
parallélépipède rectangle « parfait », c'est-à-dire dans les tolérances en
termes de dimensions (cotes extérieures de la pièces finie) et géométriques
(perpendicularité des faces, la planéité et l'état de surface étant assurés par le
réglage de la machine et l'état de la pièce) ;
Réalisation des différentes opérations donnant la forme finale de la pièce.
Mode de fraisage :
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En concordance, dit « en avalant » : l'effort de coupe tangentiel accompagne la
pièce à fraiser dans son déplacement : c'est la méthode utilisée sur les machines à
commande numérique, qui n'ont pas de jeu à compenser grâce au vis à billes.
Caractéristiques :
Le mouvement de coupe anime l’outil (fraise tournante). Le mouvement d'avance est
un mouvement de translation de l'outil.
Vitesse de coupe :
On cherche à déterminer la relation entre la vitesse de coupe, Vc, et le taux de
rotation, ω, de la fraise. C’est une formule qu’on connais bien.
Relation entre ω et Vc en utilisant les unités internationales :
Vc =R * ω ; Vc en m/s, R en m et ω en rd/s
Cependant, en usinage, on utilise les unités suivantes :
- Vc en m/min, D en m et N en tr/min
- On utilise le diamètre au lieu du rayon
- On utilise un taux de rotation, N, exprimé en tour par minute au lieu de, ω , en
rd/s
La Formule devient : N=1000Vc /πD
D correspond au diamètre de la fraise.
Vitesse d’avance :
Vf =z *fz *N
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Sur une fraise il peut y avoir plusieurs dents, donc plusieurs arêtes de coupe. On
prend donc en compte ce nombre : z. (avec z=1 en tournage puisqu’il n’y a qu’une
seule arête de coupe (1 seule dent).
2.3 Rectification
3-Isostatisme :
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Donc on cherchera à réaliser une liaison pivot entre la pièce et le porte pièce
(attention, il s’agit de mise en position).
Pièces de révolution :
Pièces prismatiques :
Comme la pièce est composée de plans. On choisit de supprimer un maximum de
degré de liberté sur une surface plane. On utilise la liaison appui plan qui supprime 3
degrés de liberté. Il reste donc 6-3=3 degré de liberté : 2 translations et une
rotation.
Sur une autre surface perpendiculaire à l’appui plan précédent, on peut enlever 2
degrés de liberté supplémentaire (1 translation et 1 rotation) : donc liaison linéaire
rectiligne. Il reste donc 3-2=1 degré de liberté (1 translation). Attention, la ‘ligne’ de
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la liaison rectiligne est parallèle à la surface de la liaison appui plan. Sur une surface
perpendiculaire aux 2 précédentes, on place une liaison ponctuelle.
4-Machines-outils
La scie motorisé :
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Le tour :
Cette machine sert principalement à usiner des pièces de révolution. La pièce est
fixée dans le mandrin. Celui-ci est mis en rotation par le moteur de broche. L’outil
suit une trajectoire qui interfère avec la pièce. L’outil est muni d’une arête coupante,
il en résulte un enlèvement de matière: les copeaux. Ces petits éléments de matière
sont appelés les copeaux.
La fraiseuse :
Cette machine sert principalement à usiner des pièces prismatiques. La pièce est
fixée dans l’étau. L’outil est mis en rotation par le moteur de broche, il suit une
trajectoire qui interfère avec la pièce. L’outil est muni d’une arête coupante, il en
résulte un enlèvement de matière : les copeaux.
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La rectifieuse :
Rectifieuse des pièces prismatiques :
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Rectifieuse des pièces cylindriques :
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La machine à oxycoupage :
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La boite à vitesse :
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4-Outils de tournage
Voici un tableau récapitulatif des outils que l’on retrouve à l’atelier. Vous trouverez la
forme générale de l’outil, un schéma définissant succinctement les formes réalisables
par l’outil et des flèches correspondant aux mouvements d’usinage possibles.
Finition :
La finition est le dernier
usinage d’une surface, à
travers laquelle on cherche
une bonne qualité de surface ;
dimensions, formes et
rugosité de tolérances de
fabrication
Les efforts sont plus faible
par rapport à l’ébauche.
Perçage :
Cette opération défini
l’obtention d’un trou
quelconque dans une pièce,
on y associe des outils de
perçage
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Tronçonnage :
Cet outil permet de couper
une pièce en 2 parties (lame à
tronçonner)
Alésage :
Cette opération définit
l’obtention d’un trou de
qualité dans une pièce (outils
à aléser ou dresser)
Le mandrin
On l’utilise pour les pièces de révolution.
La pièce est placée entre les mors du mandrin. Un serrage concentrique des 3 mors
permet de maintenir la pièce. Il est possible d’intérchanger les mors en fonction de la
morphologie de la pièce. De même, il existe un « trou de passage de broche » qui
permet de mettre en place des pièces longues qui traversent le mandrin.
Le mandrin est installé sur la machine, il est entraîné en rotation par le moteur de
broche. Pendant l’usinage de la pièce, l’axe des surfaces générées est confondu avec
l’axe de broche (et donc avec l’axe de rotation du mandrin)
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Les portes outils en tournage :
Il existe différent système pour placer les outils sur la machine, à voir sur ce
tableau :
Nom/Utilisation Photos
Poupée mobile :(Tournage conventionnel)
Elle sert à mettre en place les forêts et les
alésoirs pour le perçage. L’axe défini par la
poupée mobile est confondu avec l’axe de
broche.
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II. Partie Pratique
1- Objectif :
Ce travail est effectué affin d’appliquer les notions acquises dans le cours et voir de
plus près les différentes opérations d’usinage. Ainsi pour pouvoir rédiger des contrats
de phase qui répondent au besoin du cahier de charges.
1- Phases d’usinage :
Pour réaliser les opérations décrites dans le contrat de phase proposé si dessus (voir
annexes page 22-23-24), on aura besoin d’une pièce brute. Pour cela, le choix a été
porté sur une pièce cylindrique obtenue par sciage (voir annexes, figure 2, page 21).
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Le matériau de la pièce brute est de type : EN-GJL-250, c’est La fonte,
en métallurgie, est un alliage de fer riche de 2,1 à 6,67 % de carbone (6,67 % étant
le maximum)
Dressage :
Chariotage
On garde le même positionnement de la pièce, mais on change la vitesse de rotation
compatible avec l’opération du chariotage. Pour commencer l’usinage on positionne
l’outil tangentiellement à la pièce, on réalise deux passes de l’outil (selon les deux
axes (OX) et (OY)), on déplace l’outil horizontalement selon l’axe (OZ), on continue
l’opération jusqu’à avoir la longueur et le diamètre désirés.
Chanfreinage/Perçage :
On garde toujours le même positionnement précédent, on incline le porte outil à 45°
afin de chanfreiner l’arête de la pièce. Lorsqu’on termine, on éloigne le porte-outil
pour passer à l’opération suivante.
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III. Conclusion
La rédaction de ce travail nous a permis d’assimiler les connaissances sur les
différentes opérations à effectuer lors de la réalisation d’une pièce obtenue à travers
une pièce brute cylindrique, ainsi que la réalisation d’un contrat de phase à travers
des données dictées par le bureau d’étude.
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