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Introduction
I. Biographie et bibliographie de l’auteur
II. Explication du texte
Apports des mouvements
Limites des mouvements
Conclusion
Introduction
La culture urbaine a d’abord été définie de manière générale comme un art de vivre dans un
environnement dense et hétérogène et comme un ensemble de compétence permettant de s’ajuster à la
multitude et de circuler dans des systèmes relationnels complexes. Ainsi les cultures urbaines font
référence aux mouvement hiphop qui vu le jour aux Etats unies et s’est développé en France à partir des
années 80, mais leur reconnaissance a demandé une quinzaine d’année avant de s’affirmer notamment
au travers des politiques de la ville et de la volonté de réhabituions des quartiers. Cette culture se
propage un peu partout dans le monde comme le Sénégal avec les mouvements : Set Setal, Bul Faale,
Y’en a marre.
I. Biographie de l’auteur
Mamadou Ba maitre de conférence (CAMES) littérature africaine de langue française. Département de
lettre moderne UCAD, Sénégal.
Cursus universitaire :
2015 : doctorat d’Etat, mention très honorable avec les félicitations du jury.
Nous pouvons dire dans cette partie, en Afrique urbaine peut être plus qu’ailleurs, les cultures
Juvéniles sont d’abord des cultures de rue. En ce sens, le mouvement Bul faale au Sénégal est
exemplaire, car il est explicitement un mouvement juvénile et urbain à la fois culturel. Il repose
sur des modes d’expression artistiques (rap) et sportifs (la lutte sénégalaise) et social en ce qu’il
véhicule un système de valeur très marqué. Né dans les années 1990, un mouvement culturel,
le Bul faale, est devenu le vecteur privilégié de cette affirmation de la jeunesse, porteur d’un
ethos et de nouvelles figures de la réussite. Ainsi, le champion de lutte Mouhamed Ndao Tyson
a connu une ascension fulgurante à partir de 1992.
Le phénomène Bul faale à travers ses acteurs, les jeunes urbains reposent sur des processus
d’identification et s’articulent autour de modèle, que nous appellerons ici des figures
individualisées de la réussite. S’agissant du mouvement bul faale, ces figures individualisées
sont celles du lutteur Tyson et de certains rappeurs. Le mouvement Bul faale est avant tout un
mode de pensée et d’action célébrant la liberté et l’esprit d’entreprise dans une perspective
d’affirmation de soi et de réussite individuelle, mais aussi un appel au changement, donc
un symbole de la contestation de l’État et des traditions politico-religieuses.
Le mouvement Set Setal et le phénomène Bul Faale ont été des initiateurs de liberté, de
responsabilité et de citoyenneté comme tels, ils sont annonciateurs de l’alternance
démocratique de 2000.
Ce texte nous a enseigné comme leçon que le mouvement Set Tal, bul faale et y’en a marre
marquent des expériences vivent au cœur de vivre ensemble : elles donnent à lire l’affirmation
des jeunes générations dans l’espaces publique. Ces éruptions, à travers lesquelles s’expriment
la vitalité et le besoin d’engagement, témoigne de la capacité créatrice de ces jeunes en
mouvement ou de ce mouvement de jeunesse, et de leur don d’invention de mode d’action
inédits pour peser sur la vie commune. L’action émancipatrice, individuel ou collectif, constitue
le centre de gravité de ces phénomènes au cour desquels les jeunes animés par des mobiles
différents, engagent, dans l’urgence et la faveur, des actions, des estimations, des combats,
mettant en œuvre une myriade d’intervention dans les interstices et les intervalles offerts par le
tissu urbain. Ce phénomène distinct, porté à titre divers et selon des modalités variées par la
jeunesse urbaine dakaroise, sur fond d’orientation commune, diffèrent cependant dans leur
nature leur démarche, leur finalité. Il s’agirait d’exposer la singularité de chacun de ces
phénomènes qui s’inscrivent dans des séquences historiques et distinctes.
Limites des mouvements
Le mouvement que ce soit Y en a marre, Set Setal ou Bul faale présentent des limites. Leurs buts
étaient d’instaurer la paix, l’égalité et l’équité dans le Sénégal. Malgré les efforts certains
problèmes restent encore à résoudre car jusque-là les tensions politique persistent par exemple
le cas de de Ousmane Sonko et Macky Sall depuis 2021 qui engendre aujourd’hui des crises
partout dans le territoire national, la fermeture de certains universités (Université Cheikh Anta
Diop de Dakar, Université de Bambey). Aujourd’hui le droit à la manifestation est violé au
Sénégal car il est très fréquent de nos jours de voir des jeunes qui perdent la vie lors des
manifestations. La cherté de la vie est aussi une des limites, jusque-là cette question n’a
toujours pas été régler, le sac d’union, de riz, de ciment ne cesse de s’augmenter du jour au
lendemain.
Conclusion
Les mouvements sociaux ont toujours existé dans les sociétés pour la défense contre les
injustices politiques, économique et sociaux. Au Sénégal la naissance des mouvements y en a
marre, set Setal et bul faal ont permis la lutte contre la mauvaise gouvernance, la corruption,
l’inégalité, l’éveil des consciences de la jeunesse... Ils ont eu des réalisations dans leur combat
au niveau national. Malgré tout ils restent encore des équations à résoudre.