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Plan

Introduction
I. Biographie et bibliographie de l’auteur
II. Explication du texte
 Apports des mouvements
 Limites des mouvements
Conclusion

Introduction
La culture urbaine a d’abord été définie de manière générale comme un art de vivre dans un
environnement dense et hétérogène et comme un ensemble de compétence permettant de s’ajuster à la
multitude et de circuler dans des systèmes relationnels complexes. Ainsi les cultures urbaines font
référence aux mouvement hiphop qui vu le jour aux Etats unies et s’est développé en France à partir des
années 80, mais leur reconnaissance a demandé une quinzaine d’année avant de s’affirmer notamment
au travers des politiques de la ville et de la volonté de réhabituions des quartiers. Cette culture se
propage un peu partout dans le monde comme le Sénégal avec les mouvements : Set Setal, Bul Faale,
Y’en a marre.

I. Biographie de l’auteur
Mamadou Ba maitre de conférence (CAMES) littérature africaine de langue française. Département de
lettre moderne UCAD, Sénégal.

Cursus universitaire :

2015 : doctorat d’Etat, mention très honorable avec les félicitations du jury.

Sujet : Césaire. Fondation et fondement d’une poétique.

-1991 : doctorat de troisième cycle de lettre moderne de l’Université de Nice Sophia

Antipolis, mention très bien avec félicitation du jury.

Sujet : Aimé Césaire, une emblématique de la requalification.

II. Explication du texte


Dans ce texte l’auteur développe trois types de mouvements, leurs fonctions et leurs finalités.

Le mouvement Y’en a marre

 Le mouvement y’en a marre


Comme l’auteur la si bien développer dans le mouvement y’en a marre est né dans une
situation de crise (cout de la vie, coupure d’électricité, scandales financiers, mal gouvernance,
etc.).Dans le contexte politique, le système de gouvernance installe et entretenu a la tête de
l’État, fonde sur le népotisme, clientélisme politique, la corruption de l’impunité avait fini de
saper le fondement de la république, pervertir les valeurs et la morale sociale et diviser la nation
sénégalaise : le mouvement Y en a marre est né. Initie à la base des journalistes, professionnels
et étudiants, se sont joints très vite d’autres couches socioprofessionnelles pour officiellement
lancer le mouvement le 18 janvier 2011. Avec le temps, Yen a marre est devenu très populaire
et regroupe aujourd’hui toutes les franges de la population sénégalaise avec une forte présence
des jeune. Il compte dans tout le pays et la diaspora des démembrements appelés « Esprit ».
Leurs outils de revendications sont multiples, des bandes rouges, des t-shirts, la
musique(hiphop), des marches, etc.
Cette partie du texte parle sur comment a pris force le mouvement lors des manifestations du
23 juin. Les méthodes que ces derniers ont utilisées pour éviter toute répressions venant de la
police ou de l’Etat. Pour ce faire entendre ils se rencontrent au point de l’obellice pour montrer
leur mécontentement, les présentes sur les réseaux sociaux a permis au mouvement de grandir
et de faire passer leur message. L’auteur nous a permis de comprendre que le peuple a été
déterminé à lutter pour la démocratie car à un moment donné la démocratie du pays est en
train de se bafoué d’où le mouvement y’en a marre sur la complicité de la jeunesse a pour
mission de maintenir la démocratie et de mettre fin aux injustices. Dans la dernière partie du
texte il parle de la rénovation du champ politique, d’avoir une autre vision de la politique, il va
permettre à la jeunesse de sentir concerné et favorisé la liberté de tout un chacun et de
construire un futur fort.
 Le mouvement Bul faale

Nous pouvons dire dans cette partie, en Afrique urbaine peut être plus qu’ailleurs, les cultures
Juvéniles sont d’abord des cultures de rue. En ce sens, le mouvement Bul faale au Sénégal est
exemplaire, car il est explicitement un mouvement juvénile et urbain à la fois culturel. Il repose
sur des modes d’expression artistiques (rap) et sportifs (la lutte sénégalaise) et social en ce qu’il
véhicule un système de valeur très marqué. Né dans les années 1990, un mouvement culturel,
le Bul faale, est devenu le vecteur privilégié de cette affirmation de la jeunesse, porteur d’un
ethos et de nouvelles figures de la réussite. Ainsi, le champion de lutte Mouhamed Ndao Tyson
a connu une ascension fulgurante à partir de 1992.
Le phénomène Bul faale à travers ses acteurs, les jeunes urbains reposent sur des processus
d’identification et s’articulent autour de modèle, que nous appellerons ici des figures
individualisées de la réussite. S’agissant du mouvement bul faale, ces figures individualisées
sont celles du lutteur Tyson et de certains rappeurs. Le mouvement Bul faale est avant tout un
mode de pensée et d’action célébrant la liberté et l’esprit d’entreprise dans une perspective
d’affirmation de soi et de réussite individuelle, mais aussi un appel au changement, donc
un symbole de la contestation de l’État et des traditions politico-religieuses.
Le mouvement Set Setal et le phénomène Bul Faale ont été des initiateurs de liberté, de
responsabilité et de citoyenneté comme tels, ils sont annonciateurs de l’alternance
démocratique de 2000.

 Le mouvement set Setal


Les mouvements set Setal, Bul Fatale, et Y'en a marre sont des expériences vive au cœur du
vivre ensemble elles donnent à lire l'affirmation dans jeunes dans l'espace public. Ces éruptions
à travers lesquelles s'exprime la vitalité et le besoin d'engagement témoignent de la capacité
créatrice de ces jeunes en mouvement ou de ces mouvements de jeunesse et de leur don
d'invention de mode d'action inédit pour peser sur la vie commune. Il s'agira d'exposer la
singularité de chacun de ces phénomènes qui s'inscrivent dans des séquences historiques
distinctes tout en saisissant les liens qui unissent, opposent ou traverse ces distinctions
phénomène qui ensemble procèdent à la fabulation de la ville où dit autrement à la réécriture
du récit de l'en commun. Le mouvement dénommé set Setal a été appréhendé au de la des
aspects d'assainissement et d'aménagement comme une expérience de réappropriation et de
partage par la jeunesse d'un espace de proximité pour l'embellir certes, mais surtout pour la
renommer et y réinscrire l'histoire. Mais cette dynamique de contestation générationnelle et
d'affirmation citoyenne qui se tisse à partir de l'expérience et sans laquelle la première
alternative n'aurait pas été possible annonce et prépare le mouvement Y'en a marre qui est un
mouvement de révolte qui dénonce la discrimination sociale nettement et ouvertement
politique figure d’une citoyenneté insurgée au avant-poste du combat pour la second
alternance politique en 2012. Les jeunes sénégalais fait le choix d'une fabulation pleine plus
ouverte plus collective et publique tant par sa production, sa consommation, et ses
manifestations que par les supports de sa dissémination : le corps, les murs d'enceinte la
cassette, le seul ou la piste de danse. Cependant la présente étude s'inscrit dans le sillage des
travaux mentionnés mais s'éloigne d'une perspective purement descriptive pour tenter de
comprendre et d'interpréter ces phénomènes et ces forme d'expression comme appropriation
spatiale et générationnelle du lien social.
 Apports des mouvements

Ce texte nous a enseigné comme leçon que le mouvement Set Tal, bul faale et y’en a marre
marquent des expériences vivent au cœur de vivre ensemble : elles donnent à lire l’affirmation
des jeunes générations dans l’espaces publique. Ces éruptions, à travers lesquelles s’expriment
la vitalité et le besoin d’engagement, témoigne de la capacité créatrice de ces jeunes en
mouvement ou de ce mouvement de jeunesse, et de leur don d’invention de mode d’action
inédits pour peser sur la vie commune. L’action émancipatrice, individuel ou collectif, constitue
le centre de gravité de ces phénomènes au cour desquels les jeunes animés par des mobiles
différents, engagent, dans l’urgence et la faveur, des actions, des estimations, des combats,
mettant en œuvre une myriade d’intervention dans les interstices et les intervalles offerts par le
tissu urbain. Ce phénomène distinct, porté à titre divers et selon des modalités variées par la
jeunesse urbaine dakaroise, sur fond d’orientation commune, diffèrent cependant dans leur
nature leur démarche, leur finalité. Il s’agirait d’exposer la singularité de chacun de ces
phénomènes qui s’inscrivent dans des séquences historiques et distinctes.
 Limites des mouvements

Le mouvement que ce soit Y en a marre, Set Setal ou Bul faale présentent des limites. Leurs buts
étaient d’instaurer la paix, l’égalité et l’équité dans le Sénégal. Malgré les efforts certains
problèmes restent encore à résoudre car jusque-là les tensions politique persistent par exemple
le cas de de Ousmane Sonko et Macky Sall depuis 2021 qui engendre aujourd’hui des crises
partout dans le territoire national, la fermeture de certains universités (Université Cheikh Anta
Diop de Dakar, Université de Bambey). Aujourd’hui le droit à la manifestation est violé au
Sénégal car il est très fréquent de nos jours de voir des jeunes qui perdent la vie lors des
manifestations. La cherté de la vie est aussi une des limites, jusque-là cette question n’a
toujours pas été régler, le sac d’union, de riz, de ciment ne cesse de s’augmenter du jour au
lendemain.
Conclusion

Les mouvements sociaux ont toujours existé dans les sociétés pour la défense contre les
injustices politiques, économique et sociaux. Au Sénégal la naissance des mouvements y en a
marre, set Setal et bul faal ont permis la lutte contre la mauvaise gouvernance, la corruption,
l’inégalité, l’éveil des consciences de la jeunesse... Ils ont eu des réalisations dans leur combat
au niveau national. Malgré tout ils restent encore des équations à résoudre.

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