L’article “ Le rôle de la communication familiale et de l’estime de soi dans la délinquance

adolescente » a été écrit par Teresa I. Jiménez, Henri Leballe, Sergio Murgui et Gonzalo Musitu
en 2007 dans la revue « Presses Universitaires de Grenoble ». Nous pouvons penser qu’il
appartient au secteur social. Il s’agit d’un article empirique puisque les auteurs testent une
hypothèse et font des expérimentations. Nous pouvons ajouter que cet article est constitué de 4
parties : l’introduction, la méthode, les résultats et la discussion. Il a pour objectif d’examiner entre
la communication de l’adolescent avec ses parents, l’estime de soi conçu d’un point de vue
pluridimensionnel et les conduites délinquantes.

Les auteurs visent à prouver que les relations parents – enfants impactent l’estime de soi de
l’enfant, ceci va à son tour influencer les conduites délinquantes. La communication des enfants
avec les parents influence directement les conduites délinquantes produites par adolescent
puisqu’il s’agit d’une relation importante pour la maintenance de l’estime de soi de l’enfant. Pour
démontrer cela, les sujets prisent en compte sont des adolescents de deux échantillons. Le
premier est séparé en 2 groupes, un groupe de 12 à 14 ans et un autre de 15 à 17 ans. Le second
échantillon est composé de trois groupes, les deux premiers sont comme le précédent échantillons
mais à cela s'ajoute le troisième groupe qui comporte des personnes de 18 à 20 ans.

Pour valider leur hypothèse, ces auteurs ont utilisé plusieurs méthode. Premièrement, pour la
communication familiale, ils ont utilisé l’adaptation espagnole de l’Échelle de Communication
Parents-Adolescents de Barnes et Olson qui évaluent, d’une part, la communication avec la mère
et, d’autre part, la communication avec le père. Deuxièmement, pour calculer l’estime de soi les
auteurs ont utilisé l’échelle AF5 de García et Musitu qui évalue de 1 à 5 les évaluations de soi des
adolescents dans les domaines suivant: familiale, scolaire, social et physique.Et troisiemement,
pour la conduite delinquente, ils ont utilisé un questionnaire de conduites délinquantes basé sur
celui de Rubini et Pombeni. Ce questionnaire évalue la conduite délinquante pour les délits
manifestes par exemple voler de l’argent ou des objets de valeur et pour la transgression des
normes sociales ou des règlements par exemple faire des graffitis sur les murs du lycée. Les
adolescents doivent évaluer 23 comportements différents susceptibles d’avoir été commis dans les
dernières années. La même procédure a été appliquée pour les deux échantillons pour avoir des
résultats et pouvoir tester leur hypothèse. Les résultats montrent que dans les cas où l’ambiance
au sein de la famille est négative, l’estime de soi de l’enfant baisse, ce qui conduit aux conduites
délinquantes. Les enfants sont nés avec une bonne estime de soi, nous l’avions tous à la
naissance, or lorsque les parents ne sont pas assez éduqués sur l’éducation de l’enfant, sur la
psychologie de l’enfant, l’estime de soi de l’enfant baisse car les conditions familiales ne sont pas
les bonnes pour le maintien de cette estime de soi. Suite à ceci les problèmes comme la mauvaise
confiance en soi surviennent dès le plus jeune âge et accompagne dans la majorité des cas
l’enfant dans sa vie d’adulte. L’individu s’évalue en fonction des réactions d’autrui significatifs pour
lui comme ses parents, donc lorsque l’enfant n’est pas accepté comme il est, son estime de soie
baisse. Or lorsque les relations familiales sont positives, ouvertes et affectives, l’estime de soi de
l’enfant est maintenu, pas endommagé. Dans les cas d’une estime de soi très élevés ; l’enfant a
des attentes peu réalistes des autres et de soi, ceci conduit parfois aux sentiments dépressifs et
aux conduites dépressifs, délinquantes. Pour finir, à la fin de l’article nous pouvons apercevoir la
bibliographie ou les références. Elle est établie généralement pour signaler un ensemble de sources
qui évoquent un sujet donné ou qui ont été utilisé comme supports pour écrire l’article.