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III ASPECTS DU DÉVELOPPEMENT PSYCHOLOGIQUE DE

L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT

1. ENFANT D’ÂGE PRÉSCOLAIRE (2 À 6 ANS)

1.1 DÉVELOPPEMENT PSYSIQUE

Les habiletés locomotrices, posturales et de manipulation se mettent en place au


cours des années préscolaires. L’enfant se déplace avec confiance dans toutes les
directions, monte à vélo, utilise ses mains pour exécuter des mouvements
relativement précis. Il peut grimper sur une table. Le tronc s’allonge en même
temps que les bras et les jambes. Le système nerveux et musculaire ainsi que le
squelette sont en pleine maturation. Les enfants mal nourris accusent un retard
du développement osseux. La petite stature est liée à plusieurs facteurs
(tendances familiales, dysfonctionnement de l’hypophyse, privation affective
intense).

Du point de vue de l’expression graphique, l’enfant s’efforce de représenter des


objets réels mais les résultats qu’il obtient sont inférieurs à ses intentions :
absence d’éléments importants dans le dessin (un bonhomme sans bras), détail
en surnombre (multiplication des doigts de la main), disproportion entre certains
éléments constitutifs du dessin (la main est plus grande que la tête).

L’enfant de cet âge est exposé aux maladies chroniques liées au système
respiratoire : allergies, asthme, bronchite chronique, sinusite. Les accidents
représentent une source de danger : chutes, coupures, brûlures,
empoisonnements accidentels.

Il existe une relation entre le modèle répétitif de maladies infantiles et le taux


élevé de maladies à l’adolescence et de mauvaise santé à l’âge adulte.

1.2 DÉVELOPPEMENT COGNITIF

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Est cognitif ce qui a trait à la cognition et donc ce qui appartient ou est lié à la
connaissance, à l'apprentissage et à la pensée. Un être cognitif a la capacité
d'apprendre et d’organiser ses connaissances, il est doué de raison sans tenir
compte de l'affectif. Les enfants sont égocentriques, ne comprennent pas bien les
concepts de la conservation, de la réversibilité et de la sériation ou classification.
Ils arrivent à faire la relation entre les signifiants et les signifiés. La pensée
intellectuelle est à la fois pré-conceptuelle et intuitive.

1.3 DÉVELOPPEMENT DES RELATIONS SOCIALES ET DE LA


PERSONNALITÉ

La plupart des enfants de cet âge traversent une série d’étapes qui mènent à la
compréhension de la constance du genre : ils prennent conscience de leur
identité sexuelle, ils comprennent la stabilité et la constance du genre. Ils
élaborent des règles relativement rigides, lesquelles organisent ce que garçons et
filles sont censés faire et ne pas faire. Le jeu est le travail favori des enfants.
Grâce au jeu ils grandissent, ils apprennent à se servir de leurs muscles,
acquièrent la maitrise de leur corps et développent de nouveaux savoir-faire. On
distingue le jeu oisif, le jeu spectateur, le jeu solitaire indépendant, le jeu comme
activité parallèle, le jeu comme activité communicante, le jeu d’équipe ou de
collaboration, les compagnons de jeu imaginaire.

Les enfants de cet âge développent beaucoup de peur car ils sont susceptibles
d’avoir vécu certaines expériences effrayantes, d’avoir entendu parler d’histoires
terrifiantes. Beaucoup d’enfants à cet âge sont également agressifs ou passifs et
dépendants.

En principe au fur et à mesure que les enfants «vieillissent», ils perdent leur
sentiment d’impuissance, plusieurs de leurs peurs disparaissent.

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Du point de vue de l’agressivité, le fait de frapper souvent un enfant lui procure
une double raison de devenir violent : il ressent douleur et humiliation, il trouve
un exemple de comportement agressif chez l’adulte auquel il s’identifie.
L’enfant passif et dépendant devient souvent un adulte dépendant car il a été
l’objet de frustration, de rejet, de punition, de pratique de protection exagérée,
de contrôle excessif et de domination des parents.

Du point de vue psychosexuel, deux zones érogènes prédominent (pénis et


clitoris). L’enfant présente en outre des comportements typiques (masturbation,
exhibitionnisme, voyeurisme). Il s’intéresse aux différences anatomiques. Il se
développe un complexe d’œdipe dont la résolution est marquée par
l’intériorisation des images parentales, des exigences et des intérêts parentaux
qui constituent le surmoi.

2. ENFANT D’ÂGE SCOLAIRE (6 À 12 ANS)

2.1 DÉVELOPPEMENT PSYSIQUE

Le développement psychomoteur décrit la prise de contrôle progressive par


l'enfant de son système musculaire au fur et à mesure, de la disparition de la
motricité primaire (réflexes archaïques), de la maturation du système nerveux
central, de la progression de son éveil et de la répétition de ses expériences
motrices. Le processus de croissance établi dans les dernières années du
préscolaire se poursuit : l’enfant grandit de 5 à 7 centimètres et prend environ
2,5 kg par an.

La plupart des capacités motrices importantes sont acquises à cet âge:


augmentation de la vitesse d’exécution, amélioration graduelle de la
coordination des mouvements. Ils prennent un grand plaisir à expérimenter les
limites de leurs possibilités corporelles et à développer de nouvelles habiletés.
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La force s’accroît régulièrement. Le développement se poursuit dans le sens de
la précision et de l’endurance dont les jeux d’équipe et les compétitions
organisées constituent le terrain d’élection. Ils sautent à la corde, ils font du
vélo, ils font du sport, ils dansent, ils font des acrobaties, ils courent dans tous
les sens sortant de l’école et se poursuivent les uns les autres. Les filles
présentent un peu plus de tissu adipeux et un peu moins de masse musculaire
que les garçons. Les changements hormonaux pubertaires peuvent s’amorcer dès
l’âge de 8 ans chez les filles et vers 9 ou 10 ans chez les garçons.

Sur le plan de l’expression graphique, l’enfant est dans le réalisme intellectuel


qui se caractérise par la transparence, le doublement des organes pairs dans les
représentations de profils, l’usage de détails exemplaires (l’inscription de
légende)

Par exemple à travers la façade d’une maison, l’enfant dessine l’intérieur des
chambres; il dessine le bébé dans le ventre de sa mère, il dessine les 4 roues
d’un véhicule vu de face ou de profil ….

Les enfants contractent 4 à 6 fois par an une maladie aigue : rhume, grippe. Les
problèmes respiratoires sont importants de même que les brûlures, les blessures,
les chutes et les empoisonnements accidentels.

2.2 DEVELOPPEMENT COGNITIF

La pensée de l’enfant subit des changements importants lorsque certaines


habiletés cognitives comme la réversibilité, la conservation, la classification sont
acquises. L’enfant apprend également à utiliser la logique inductive : il constate
en s’amusant que s’il ajoute un jouet à un ensemble de jouets et qu’il fait ensuite
le compte, il y aura toujours un de plus. Mais cet enfant ne maitrise pas encore
très bien la logique déductive (émettre des hypothèses). Même si le
développement cognitif à ce stade est assez avancé, l’enfant reste encore lié aux

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faits concrets, à ses propres observations et à ses expériences personnelles.
Comme application pratique à l’école élémentaire, les enfants apprennent les
sciences et d’autres matières beaucoup plus facilement si la matière est
présentée d’une façon concrète avec beaucoup d’expériences pratiques
d’expérimentation inductive. Ces enfants apprennent moins facilement lorsque
la matière est présentée selon un mode déductif. Des enfants d’intelligence
normale éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire et à manipuler des
chiffres. Si le diagnostic de ces difficultés est établi assez tôt et si on porte une
attention particulière à ces enfants, l’on pourrait résoudre leur problème. Chez
quelques enfants, on observe une phobie de l’école à savoir une peur de la
fréquentation scolaire. En réalité, cette phobie est liée aux sentiments que
l’enfant porte à ses parents généralement à la mère qui effraie l’enfant et non pas
l’expérience scolaire elle-même.

Le traitement de la phobie de l’école exige qu’on amène l’enfant à l’école le


plus tôt possible en ignorant les larmes, les crises et les accusations ou en le
raccompagnant immédiatement.

Le développement cognitif et social de l’enfant est fortement influencé par la


qualité de l’école qu’il fréquente: la qualité des élèves (recherche de
l’excellence, grande exigence et grande attente), l’organisation des classes, la
régularité et correction des devoirs, l’application de la discipline, les expériences
des enseignants, l’aspect de l’établissement scolaire, la gestion de
l’établissement, la taille de l’établissement etc.

2.3 DEVELOPPEMENT DES RELATIONS SOCIALES ET DE LA


PERSONNALITE

Cette période est caractérisée par la diminution des activités sexuelles. La


pudeur, le dégoût, les aspirations morales et éthiques font leur apparition.

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L’enfant utilise ses pulsions sexuelles et les transforme en pulsion de savoir par
sublimation. Les relations verticales et horizontales sont très importantes : c’est
en jouant avec ses pairs que l’enfant se familiarise avec les relations réciproques
aussi bien coopératives que compétitives. Ils perçoivent leurs amitiés comme
des relations réciproques dans lesquelles la générosité et la confiance sont des
éléments importants. L’attachement aux parents demeure fort mais, les
comportements d’attachement sont moins visibles au fur et à mesure que
l’enfant grandit, sauf en cas de situations stressantes (cas de maladie, la perte
d’un parent, la naissance d’un nouveau-né).

Les relations entre les pairs occupent une place de plus en plus importante, de
même que la ségrégation sexuelle dans les activités de groupes entre pairs.
L’agressivité envers les pairs est plus physique que verbale.

Les enfants qui ont un tempérament difficile sont plus susceptibles de


développer plus tard des troubles de comportement. Les enfants rejetés
socialement sont caractérisés par des niveaux élevés d’agressivité et de brutalité
et ont tendance à interpréter le comportement des autres comme menaçant et
hostile. Le stress associé à cet environnement contribue à la faiblesse de
résultats scolaires.

3. ADOLESCENCE (12 A 18 ANS)

3.1 DEVELOPPEMENT PHYSIQUE

L’Adolescence est définie non seulement comme une période de changement


pubertaire mais aussi comme une période de « transition » entre l’enfance et
l’âge adulte. Dans certaines cultures, cette transition est marquée par des rites.
Les changements physiques sont provoqués par un ensemble complexe de
changements hormonaux.

À l’adolescence, le corps se développe de façon spectaculaire. À aucun moment


de la vie post-natale, la croissance n’a été aussi rapide. De nouvelles fonctions

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apparaissent. Les capacités physiques sont modifiées et ce processus est
irréversible.

On observe des changements dans la composition du corps, des changements


dans la capacité aérobique du corps (forces musculaires, résistance, capacité
cardiaque et respiratoire).

Le système nerveux et le système endocrinien jouent un rôle central dans le


déclenchement et l’évolution de la puberté. La puberté donne lieu à des
phénomènes physiques importants : l’accélération rapide de la croissance, le
développement des caractères sexuels primaires et secondaires. Chez les filles,
la maturation sexuelle se traduit par un ensemble de changements dès l’âge de 8
à 9 ans. Les menstruations apparaissent relativement tard dans cette séquence.

Le début de la poussée de croissance diffère pour les garçons et pour les filles.
Le rythme chez les filles est généralement plus rapide (vers 12- 13 ans) alors
qu’il atteint son maximum chez les garçons vers 14-15 ans.

En général, une fille de 14 ans et un garçon de 16 ans ont déjà atteint 90% de
leur taille adulte. Les garçons connaissent une plus grande augmentation de la
masse musculaire dans tous les domaines. Les filles possèdent plus de tissus
adipeux. Bon nombre de transformations physiques subissent l’influence des
facteurs environnementaux par exemple les habitudes alimentaires (la nutrition).
Une carence alimentaire prolongée a pour conséquence le ralentissement du
rythme de croissance et le retard de la maturation sexuelle. Les adolescents ont
moins de maladies aiguës que les enfants, mais ils ont tendance à développer des
troubles majeures d’alimentation : la boulimie et l’anorexie. Le problème le plus
fréquent lié à l’alimentation est l’obésité, laquelle augmente le risque de
maladies. La boulimie et l’anorexie sont pour la plupart des désordres
réactionnels très liés aux critères de minceur véhiculés par la société.

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3.2 DEVELOPPEMENT COGNITIF

Le développement cognitif est caractérisé par la période des opérations


formelles. Cette période qui se caractérise par la capacité d’appliquer les
opérations de la période opératoire complète non seulement la capacité
d’appliquer les opérations aux objets mais aussi aux idées et aux hypothèses. La
logique déductive et la résolution systématique des problèmes font également
partie de la pensée formelle. Au total, l’analyse combinatoire, la règle de
simplification et le raisonnement hypothético-déductif caractérisent la pensée
formelle.

3.3 DEVELOPPEMENT DES RELATIONS SOCIALES ET DE LA


PERSONNALITE

L’estime de soi baisse vers le début de l’adolescence puis augmente


régulièrement. Les adolescents se définissent de plus en plus selon les traits
féminins et masculins. Le principal but psychosexuel correspond à l’ouverture
vers la sexualité adulte. Les amitiés sont perçues comme de plus en plus souples
et changeantes.

Les interactions parents-adolescents deviennent en général plus conflictuelles au


début de l’adolescence; l’augmentation de ces conflits fait partie des tâches de
l’adolescent dans ses rapports avec ses parents : acquérir son autonomie. Il s’agit
en général de conflits mineurs concernant les problèmes quotidiens : règles à
suivre à la maison, habillement, sorties, tâches ménagères, résultats scolaires...
Les adolescents et leurs parents s’interrompent mutuellement et font preuve de
moins de patience les uns envers les autres. Cette augmentation de tension loin
d’être un évènement négatif peut être saine et nécessaire au développement de
l’adolescent.

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L’adhésion au groupe de «pairs» s’identifie vers l’âge de 13 à 14 ans pour
s’estomper progressivement au fur et à mesure que l’adolescent se forge une
identité plus indépendante du groupe de «pairs». Ce groupe de «pairs» permet
de faire la transition des interactions sociales entre membre du même sexe aux
relations sociales hétérosexuelles.

Les adolescents consacrent moins de 5% de leur temps à chacun de leurs parents


et accordent 40% de leur temps aux loisirs. Les amitiés sont très stables. La
structure du groupe des «pairs» change également : De la clique on passe à la
bande. Le style d’éducation a des incidences sur les résultats scolaires. Le style
démocratique donne de meilleurs résultats que le style autocratique et permissif.

Selon Erikson pour parvenir à la maturité d’identité sexuelle et professionnelle,


les adolescents doivent traverser une crise d’identité marquée essentiellement
par des questionnements.

Dans la perspective d’Erikson, James MARCIA intègre deux (02) éléments dans
la formation de l’identité de l’adolescent : Un questionnement et un engagement.
En rassemblant ces deux (02) éléments, on obtient quatre (04) états d’identité ou
statuts identitaires à l’adolescence :

 IDENTITE DIFFUSE

L’adolescent n’a pas traversé de période de crise et n’a pas non plus pris
d’engagement. Cet état est fréquent chez les jeunes adolescents (Fin de l’école
primaire).

 IDENTITE FORCLOSE

L’adolescent a pris un engagement professionnel et idéologique sans pour autant


remis en question ses choix antérieurs. Il a tout simplement adopté les valeurs de

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ses parents. On retrouve cela chez les jeunes adolescents (Fin de l’école
primaire).

 IDENTITE EN MORATOIRE

L’individu se questionne sans prendre d’engagement. C’est un statut identitaire


qu’on retrouve dans le secondaire.

 IDENTITE ACHEVEE OU EN PHASE DE REALISATION

Nous avons ici une exploration active et un engagement sérieux


(questionnement et engagement). L’individu a résolu ses problèmes. Cela se
retrouve chez les adolescents les plus âgés c’est-à-dire au secondaire.

3.4 PROBLEMES PSYCHOSOCIAUX

Pour l’adolescent, l’école n’est pas seulement un ensemble de salles de classe,


c’est une communauté extra-familiale. La famille exerce une influence sur le
cheminement scolaire à l’adolescence. L’intensité de la transition adolescente
fait de cette période une période à risque, c’est-à-dire une période où les
probabilités de vivre des accidents de parcours augmentent : Conduites
déviantes, alcoolisation, consommation de drogues, délinquance. Les
comportements déviants semblent communs chez les adolescents qui ont déjà
d’autres problèmes : la délinquance, les rapports sexuels précoces et la
consommation de drogues et d’alcool se conjuguent et forment un amalgame de
comportements déviants. On peut noter que les adolescents qui consomment
régulièrement des stupéfiants et de l’alcool, ont pour la plupart manifesté des
problèmes de comportement en étant plus jeunes, ont eu de mauvais résultats
scolaires, ont été rejetés par leurs «pairs», ont été négligé à la maison ou une

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combinaison de ces problèmes. Par défaut, ils sont attirés par des « pairs » qui
ont les mêmes problèmes et qui partagent les mêmes modèles internes sur le
monde qui les entoure.

Les mauvaises fréquentations et l’activité sexuelle précoce surviennent chez les


adolescents dont les conditions de vie sont précaires et dont la puberté est
précoce. La maternité adolescente apparaît comme un facteur de précocité
sexuelle. Les conséquences à long terme de la maternité adolescente sont :
davantage d’enfants dans un espace restreint, la scolarité moins élevée pendant
la vie adulte, le niveau moins élevé de réussite professionnelle.

3.5 PUBERTE PRECOCE ET PUBERTE TARDIVE

On parle de puberté précoce lorsque les signes physiques de la puberté


apparaissent très en avance (par exemple le développement de la poitrine avant 8
ans chez une fille ou des testicules avant 9 ans et demi chez un garçon). Quand
les mêmes signes physiques apparaissent tardivement, on parle de puberté
tardive (par exemple chez les filles, si à 13 ans les seins n’ont pas commencé par
se développer ou si à 15 ans, les premières règles ne sont toujours pas survenues
et chez les garçons si à 14 ans les testicules n’ont pas commencé par se
développer). La puberté précoce comme la puberté tardive peuvent avoir des
conséquences sur la santé de l’enfant. Il est alors indispensable de consulter un
médecin ou un spécialiste.

CONCLUSION

L'enfance est le plus bel âge de la vie. C’est une période où l’enfant retient toute
l'attention de ses parents et de son entourage. Cette période de la vie se situe
entre la naissance et la puberté. Elle se termine à la puberté, qui inaugure
l'adolescence. L’adolescence s’inscrit dans un mouvement de rupture par rapport
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à l’enfance. L'adolescence n'est pas seulement un changement dans la
maturation sexuelle. De nombreux autres changements prennent place, à la suite
des changements hormonaux, physiologiques, psychologiques et sociaux. Elle
est marquée par une vulnérabilité liée aux effets psychiques et physiques de la
puberté. Si tous les sujets normaux parviennent au stade des opérations
formelles, ils atteignent ce stade à des moments différents et dans des domaines
différents.

BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages à consulter :

1. KOUDOU Opadou & SEKA Yapi Arsène Thierry (2021). La psychologie


de l’éducation dans la formation des enseignants. Abidjan : PUA, LEPPE.

2. KOUDOU Opadou & SEKA Yapi Arsène Thierry (2021). Encadrement


de l’enfant et de l’adolescent en scolarisation. Abidjan : PUA, LEPPE.

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