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Le processus de la GPEC
le résultat d’une
Finalisée reconnaissance
collective
constituée
de nature
d’une
contingente
combinaison
Compétences «
Compétences
savoir-
émotionnelles
résoudre »
Compétences « savoirs » : connaissances théoriques,
connaissances à posséder, savoirs déclaratifs. Elles sont
acquises dans la formation initiale, continue et par
appropriation de l’information. Elles comprennent les
diplômes, les titres et autres CQP (Certificat de
Qualification Professionnelle). Acquises à vie, elles
renvoient, la plupart du temps, aux savoirs essentiels
Exemple : connaissance des fonctionnalités d’un logiciel
de paie
Compétences « savoir-faire » : aptitudes pratiques,
capacités à maîtriser quelque chose. Elles permettent de
rendre opérationnel les connaissances, de comprendre
un processus et de l’enrichir afin d’agir et de créer.
Cette catégorie renvoie à des savoir-faire manuels ou
expérientiels.
Exemple : savoir faire fonctionner un logiciel de paie et
sortir des bulletins de salaires.
Compétences « savoir être » : aptitudes sociales,
comportements innés ou acquis, capacités d’intégration
dans des réseaux relationnels. Elles sont nommées
également, compétences comportementales ou
interpersonnelles. Cette catégorie reste très prisée dans
les métiers liés au service, au management et dans la
détection des profils des hauts potentiels.
Exemple : savoir établir une relation de confiance avec un
client et arriver à lui vendre un logiciel paie.
Compétences émotionnelles : conscience de soi,
maîtrise de soi, conscience sociale, gestion des
relations avec les autres.
Exemple : être à l’écoute de ses collaborateurs pour mieux
cerner leurs besoins de formation
Compétences « savoir-résoudre » : capacités
Le débutant
Le compétent
Le performant
L’expert
Le novice a des connaissances théoriques dans un domaine mais ne les a pas
encore réellement mises en pratique.
Ne pas percevoir la différence entre la théorie et la pratique peut alors
donner un sentiment de certitude : « Je suis capable de créer un nouveau
produit car j’ai suivi des enseignements de marketing »
Le passage au stade performant repose sur deux avancées. Tout d’abord, le performant a tellement
intégré ses connaissances et expériences passées qu’il peut agir de manière intuitive. La « bonne »
pratique semble d’ailleurs tellement innée qu’elle est du coup difficile à expliquer
D’autre part, le performant est capable d’évaluer les individus à des stades d’acquisition non
seulement inférieurs mais aussi supérieurs
DE LA COMPÉTENCE AU TALENT
Compétenc
Talent
e
La compétence est une unité d’analyse qui permet
d’évaluer tous les métiers de l’entreprise et de les
répertorier au sein d’un référentiel. Elle est le socle
d’une approche collective des RH alors que le talent
s’inscrit dans une individualisation des RH.
Avec la GPEC, le DRH va identifier l’évolution des
postes, les métiers critiques et la volumétrie à court et
moyen terme des entrées et des sorties.
et des Compétences.
1. Les motivations stratégiques de
l’entreprise
Inculquer une culture du résultat:
la gestion des compétences est le symbole d’un
la la la
génération génération génération
des des des
précurseurs bâtisseurs intégrateurs
La génération des précurseurs
(1980-1990)
À cette époque, deux types d’entreprises se
sont succédé :
Une gestion des
compétences
innovante
l’époque de
l’instrumentation
le management
des compétences
1990-1995 : l’instrumentation
Très vite, les entreprises s’aperçoivent que le succès repose sur l’appropriation
de la démarche par les managers de proximité. Ce sont eux qui font passer les
entretiens d’évaluation, qui proposent aux collaborateurs les formations, qui
peuvent imaginer les trajectoires professionnelles et qui valorisent le
développement des compétences.
La génération des intégrateurs
(depuis 2004)
Prospective
Stratégique
Transversale
Qualitative
Collective
démarche prospective : la GPEC est une démarche
prospective car il faut être capable d’appréhender les
situations futures à la fois sur le marché du travail, dans le
secteur d’activité de l’entreprise et au niveau de la
concurrence mondiale ;
démarche stratégique : la GPEC est une sorte de pari sur
l’avenir car nul ne peut prévoir le futur. Les choix faits dans
le cadre de la GPEC font partie des politiques stratégiques
de l’entreprise;
démarche transversale :l’organisation qui décide de recourir
Plan d’action
Mise en œuvre
Partie 1: Analyse de l’environnement
et de la stratégie
• Contexte de
1 l’entreprise
• Stratégie
2 d’entreprise
• Politique sociale
3
1. Le contexte de l’entreprise
Comment l’environnement externe peut-il influencer
les orientations stratégiques de l’entreprise au
travers des réalités politique, économique, sociale,
technologique, écologique et législative?
Comment, par ailleurs, l’environnement interne
et la fiabilité de la stratégie en
construction. Quels sont les emplois faits
des métiers de l’entreprise? Quels sont les
effectifs de l’entreprise et leur typologie?
L’essentiel
La question centrale: quelles sont nos priorités
et en quoi la stratégie influence-t-elle nos
organisations? C’est le point de départ de la
réflexion RH en la matière, et donc de la
politique sociale.
Selon le contexte et les orientations de
l’entreprise, une GPEC voulue entraînera souvent
une démarche de réorganisation avec les
instances représentatives du personnel. La
démarche imposée traduit soit une stratégie de
l’entreprise, soit une situation conjoncturelle et
sociale spécifique.
La démarche GPEC se construit autour
d’étapes clairement arrêtées: définition de la
stratégie par rapport à l’environnement
externe/environnement interne de
l’entreprise; impact de cette dernière sur les
métiers, emplois , effectifs ; traduction de la
stratégie en politique sociale incluant carrières
et compétences; opérationnalisation
quantitative par les mobilités et qualitative par
l’accompagnement, dont la formation;
communication et suivi de la démarche GPEC.
2. La stratégie de l’entreprise