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https://manualpost.com/download/still-electric-reach-truck-fm-x-circuit-diagrams/
**Still Electric Reach Truck FM-X Circuit Diagrams** Size: 1.88 MB Format: PDF
Language: English Brand: Still Type of Machine: Electric Reach Truck Type of
document: Schematic Diagrams Model: Still FM-X Electric Reach Truck Contents:
Still Electric Reach Truck FM-X Circuit Diagrams.pdf (03/2010) Still Electric Reach
Truck FM-X NG (1900 1922) Circuit Diagrams.pdf (08/2015)
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Elle passa pour avoir été en mariage réglé, pendant huit jours,
avec M. Bertin, que les nymphes de l'Opéra appelaient Bertinus. Un
jour deux hommes se trouvant sur le théâtre de l'Opéra derrière
Sophie, sans le savoir, plaignaient beaucoup M. Bertin des infidélités
et des mauvais procédés qu'il avait essuyés de la part de ces
demoiselles, ajoutant qu'il ne le méritait pas, qu'il était généreux,
aimable, facile, etc., etc. Sophie se retourne et dit: «On voit bien que
ces messieurs ne l'ont pas eu.»
Mlle Levasseur, en entrant à l'Opéra, changea de nom comme
toutes ses compagnes, et prit celui de Rosalie; mais la comédie
intitulée les Courtisanes la dégoûta de son choix. L'une des héroïnes
de cette pièce s'appelle Rosalie, et Rosalie actrice ne voulant pas
être confondue avec Rosalie courtisane, reprit son premier nom.
Sophie disait de Mlle Levasseur qui était passablement laide: «Cette
Rosalie, au lieu de changer de nom, aurait bien dû changer de
visage.»
Le goût des noms supposés a produit parfois les scènes les plus
plaisantes, et il n'était pas rare de voir se présenter à la porte de
l'Opéra une pauvre journalière couverte de haillons, pour réclamer
sa fille ou sa nièce que le jour précédent elle avait vue dans un
brillant équipage. Mlle Dorival éprouva cette humiliation. Un soir
qu'elle avait dansé dans Ernelinde, la mère ayant pénétré jusqu'au
foyer, se jeta dans les bras de sa fille qui la reçut avec dignité en
l'appelant madame. A ce titre la tendresse maternelle se changea en
fureur, et cette comédie eût fini par un drame, si le marquis de
Chabrillant, amant de la danseuse, n'eût pas entraîné la mère dans
un cabinet où on lui fit boire force rasades pour appaiser son
ressentiment. Mlle Arnould, présente à cette scène bachique, et
voyant cette bonne mère vider tous les flacons que l'on apportait, dit
au marquis: «En vérité, c'est une MÈRE A BOIRE que cette femme-là.»
Mlle Cr. après avoir fait par précaution trois quarantaines de suite,
entra au couvent des Carmélites où elle devint enceinte à force de
travailler à oublier le monde avec le directeur de cette maison.
«Cette vieille fille, disait Sophie, s'est retirée du monde par dépit,
s'est mise au couvent par ennui, et s'y est fait faire un enfant par
habitude.»
Mlle Arnould avait l'art dangereux de saisir les ridicules et d'en
faire le sujet de ses plaisanteries; aussi recevait-elle parfois des
épigrammes dont elle ne se vantait pas. On lui faisait un jour des
complimens sur son esprit. Quelqu'un crut la mortifier en disant:—
Bah! maintenant l'esprit court les rues.—Elle répartit aussitôt:—
Monsieur, c'est un bruit que les sots font courir.
On lui faisait remarquer les armoiries d'un certain duc connu par
le déréglement de ses mœurs et la nullité de ses moyens. «Voilà,
dit-elle, une affiche bien pompeuse pour une pièce bien médiocre.»