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4 LES VERINS

Le fruit mûr tombe de lui-même,


mais il ne tombe pas dans la bouche.
(Proverbe chinois)

Objectifs :
 Connaître le fonctionnement des différents types de vérins classiques ;
 Connaitre le dimensionnement des vérins.

1. Fonction
Les vérins sont des composantes actives qui transforment l’énergie du fluide en
énergie mécanique.
En général on associe le mot vérin à un mouvement linéaire de la tige. Ce
mouvement de translation pouvant ensuite être transformé en un mouvement de
rotation partielle. Mais bien souvent on a plutôt recours à des récepteurs appelés
vérins rotatifs ou moteurs oscillants pour obtenir des mouvements de rotation
partielle.

2. Utilisations
Les vérins peuvent être utilisés pour par exemple : le positionnement de pièces ;
le serrage ou le bridage de pièces, le déplacement et le maintien de charges ;
l’ouverture et la fermeture de porte ; etc. (Fig. 1).

Fig. 1 : Exemples d’utilisation des vérins


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3. Différents types de vérins
3.1. Vérins linéaires
Les vérins linéaires sont en général constitués d’un cylindre dans lequel se
déplace un piston solidaire d’une tige qui transmet l’effort utile ; ils sont alors dits
vérins à piston. Mais on rencontre aussi les vérins à membrane déformable et les
coussins pneumatiques qui sont des vérins qui sont des vérins sans piston pouvant
produire des mouvements linéaires.

Selon le mode de travail, on distingue les vérins à simple effet et les vérins à
double effet.

3.1.1 Vérins à simple effet


Ce sont les récepteurs linéaires les plus simples. Ils ne peuvent effectuer un
travail que dans un seul sens étant donné qu’une face du piston seulement est
soumise à la pression du fluide, l’autre étant soumise à la pression atmosphérique
(Fig.2).

a)

b) c) d)

Fig. 2 : Vérin à simple effet :


a) : Schémas de construction ; b) : Symbole du vérin a simple effet à pousser ; c) :
Symbole du vérin a simple effet à traction ; d) Vérin à simple effet à piston plongeur

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Le piston reprend sa position initiale sous l’action d’une force extérieure : action
d’un ressort de rappel, force de gravité, etc. Le travail utile peut se faire soit en sortie
de tige, soit en rentrée de tige ; on distingue ainsi les vérins à simple effet à pousser et
les vérins à simple effet à traction.
Le vérin à piston plongeur est une variante de vérin à simple effet (Fig.2 d) ; le
diamètre de tige est égal au diamètre intérieur du cylindre, aux jeux de montage près.
La tige joue le rôle de piston. Ce type de vérin est utilisé pour déplacer de lourdes
charges sur de grandes distances.

3.1.2 Vérins à double effet


Ce type de vérin est moteur dans les deux sens : la sortie et la rentrée de tige
sont assurées par la pression du fluide. Ils travaillent donc en poussant comme en
tirant. Un vérin à piston à double effet peut être à simple tige (Fig. 3) ou à double tige
traversante (Fig. 4). Dans certaines applications, on utilise les vérins à double effet à
piston fixe (Fig.5) ; l’alimentation se fait alors par la tige, le corps du vérin étant mobile.

Fig. 3 : Vérin à double effet à simple tige Fig. 4 : Vérin à double effet à double tige
traversante

Fig.5 : Vérin à double effet à piston fixe

3.1.3 Vérins télescopiques


Ils permettent d’avoir une course importante pour un encombrement relativement
réduit en position de repos. Ils sont constitués de plusieurs pistons se logeant les uns
dans les autres. Lorsque la commande est actionnée ; le piston le plus gros sort le
premier. En fin de course de ce dernier, le piston immédiatement au-dessus sort le
deuxième ; puis c’est au tour du troisième et ainsi de suite. La rentrée s’effectue dans
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l’ordre inverse. Les vérins télescopiques peuvent être à simple ou à double effet (Fig.
6)

Fig.6 : Vérin télescopique

2.1.4 Vérins à membrane


Une membrane solidaire du piston du vérin est serrée entre deux flasques (Fig.
7). Un vérin à membrane peut être à simple effet (Fig. 7 a) ou à double effet (Fig. 7 b)

a) b)

Fig. 7 : a) Vérin à membrane à simple effet : b) vérin à membrane à double effet.

La figure 8 montre un autre type de vérin à membrane. Ce type de vérin à


membrane est utilisé pour le serrage de pièces, les opérations de compression,
lorsque l’espace disponible est réduit. Une membrane incorporée, en caoutchouc, en
plastic ou en métal joue le rôle de piston. La course (de quelques millimètres) est
obtenue par déformation de la membrane qui comporte en son milieu, une plaque de
pression.

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a) Vérin à membrane en coupe

b) Vérins à membrane ; vue extérieure

a) Modèle rond

Fig.8 : Vérins à membrane

2.2 Description des vérins linéaires


Un vérin linéaire (Fig.9) se compose d’un cylindre (ou fût) (2), fermé par deux
embouts (1 et 4), dans lequel coulisse un piston (3) solidaire d’une tige (9), d’un
certain nombre de joints pour assurer l’étanchéité. Les embouts supportent les orifices
d’admission et de refoulement du fluide. Ils peuvent être vissés, soudés, fixés par des
boulons sur le cylindre ou maintenus sur ce cylindre par de tirants.

L’étanchéité entre les différentes pièces composant le vérin est assurée par des
joints. Les joints statiques assurent l’étanchéité entre les pièces qui n’ont pas de
mouvement relatif, par exemple entre le cylindre et les embouts. Les joints de tige du
piston assurent l’étanchéité dynamique entre la tête (embout) et la partie glissante de
la tige du vérin. Ils sont en général réalisés en élastomère polyuréthane à grande
résistance à l’abrasion. Un joint racleur est prévu sur le côté extérieur de la tête du
cylindre pour racler les particules étrangères qui viennent se poser sur la tige du vérin
lorsqu’elle est sortie.

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1 Tête 7 Ecrou de piston 13 Jeu de joints :
2 Corps 8 Tirant Joint racleur
3 Piston 9 Tige de piston Joint de la tige
4 Fond 10 Vis de purge d’air Joint de piston
5 Chemise d’adaptation 11 Capuchon de sécurité Joint torique
6 Chemise d’amortissement 12 Ecrou de tirant Bague de guidage
Bague d’appui

Fig. 9 : Vérin à double effet à simple tige en coupe.

Les pistons des vérins standard comportent des segments métalliques ou des
joints à lèvres. Les vérins peuvent être dotés d’amortisseurs de fin de course situés
soit du côté tête, soit du côté fond, soit aux deux extrémités du vérin.

2.3 Vérins rotatifs


2.3.1 Vérins rotatifs à palettes
Les vérins rotatifs à palettes sont bidirectionnels. Ils sont à palette non équilibrée
ou à palette équilibrée. Les vérins rotatifs fréquemment utilisés sont illustrés sur les
figures 10 a et b. On y distingue essentiellement :

- un carter constitué d’un corps (1) et de deux couvercles latéraux ; le


carter est percé de deux orifices d’admission et de refoulement A et R ;

- une palette (2) solidaire de l’arbre de sortie ;

- une butée (3) qui divise l’intérieur du carter en deux chambres


étanches.

Dans le cas d’un vérin rotatif à palette non équilibrée (Fig.10 a), l’effort radial
(tournant) appliqué aux paliers de l’arbre peut considérablement diminuer la durée de
vie des organes de guidage.

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Le rotor porte palette d’un vérin rotatif à palette équilibrée dispose de deux
perçages radiaux non communiquant, permettant le passage du fluide d’une chambre
à l’autre (Fig. 10 b). Son avantage réside dans le fait que l’effort radial appliqué aux
paliers est nul ; le couple disponible est le double du précédent. En revanche la valeur
de l’amplitude de rotation est limitée, inférieure à 180°.

a) vérin rotatif à une seule palette b) vérin rotatif à double palettes c) vue extérieure

Fig. 10 : Vérins rotatifs à palette.

2.3.2 Vérins rotatifs à pignon et crémaillère


Ils sont constitués d’un pignon solidaire de l’arbre de sortie et d’une ou deux
crémaillères solidaires de deux pistons selon qu’ils sont à paliers non équilibrés ou à
paliers équilibrés (Fig. 11).

Fig. 11 : Vérin rotatif à pignon et crémaillères

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2.3.3 Vérin rotatif à vis
Le vérin rotatif à vis montré sur la figure 12 permet d’avoir une rotation de
plusieurs tours de la tige.

Fig. 12 : Vérin rotatif à vis

3 Rendement
- Rendement volumétrique (v): il prend en compte les fuites internes et les
fuites externes du vérin. En admettant que les fuites sont négligeables pour la plupart
des vérins, on retient généralement un rendement volumétrique moyen de l’ordre de 1.

- Rendement mécanique (m): le rendement mécanique moyen d’un vérin de


construction courante est de l’ordre de 0,9. Il cherche à quantifier les pertes par
frottement mécanique dans le vérin.

- Rendement global (): η = ηV. ηm.

4 Amortissement
Lorsque les masses à déplacer sont importantes (c’est généralement le cas en
hydraulique) ou lorsque les vitesses de déplacement sont supérieures à 2 m/s,
l’énergie emmagasinée par la translation de l’équipage mobile peut être à l’origine de
chocs importants en fin de course. Ces derniers sont souvent préjudiciables au bon
fonctionnement et à la durée de vie du vérin ; ils doivent donc être limités ou
supprimés par des amortisseurs de fin de couse.

En pneumatique il faut prévoir un amortissement dès que le diamètre du vérin


atteint 40 mm et que la vitesse du piston dépasse 0,1 m/s.

La manière la plus simple pour amortir l’ensemble mobile est de disposer des
butées en caoutchouc en fin de course dans le cylindre. En général, on retient de faire
décroître progressivement la vitesse linéaire de l’ensemble mobile en fin de course en
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augmentant de manière contrôlée ou non (amortissement réglable ou non réglable) la
pression régnant dans la chambre non active du vérin. Pour se faire, on limite
progressivement la section de passage du fluide chassé de la chambre non active.

4.1 Amortissement non réglable


- par obturation de trous radiaux : Fig. 13 et 14

piston

Fig. : 13

tige

a) b) c)
piston

Fig. : 14

tige

- par obturation de trous axiaux : Fig. 15 et 16


piston

tige

Fig. 15

piston

tige

Fig. 16
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4.2 Amortissement réglable

Le réglage est obtenu par obturation de trous axiaux et la mise en œuvre d’un
clapet à bille et d’une vis pointeau, figure 17. Le réglage du débit de fuite par la vis
pointeau permet d’obtenir un amortissement variable.

Fig. 17 : amortisseur réglable.

5 Vérins particuliers
Ils existent des vérins de conception particulière utilisés dans de nombreux
secteurs d’activités. Nous citerons entre autres :

 les vérins différentiels,


 les vérins à rubans,
 les vérins à différentes vitesses de sortie,
 les vérins à position multiple,
 les vérins à soufflet

Fig. 18 : Vérins à soufflet

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 Les muscles pneumatiques

symbole

Fig. 19 : Muscle pneumatique

 les vérins à deux pistons,


 les vérins bitige,
 les vérins duplex,
 les vérins oléopneumatiques,
 etc.

6 Dimensionnement des vérins


Un vérin est déterminé du point de vue dimensionnelle par :

- sa course (C); elle est imposée par la longueur du déplacement à obtenir ;

- le diamètre du piston (D), déterminé par les charges à vaincre ;

- le diamètre de la tige (d); la tige doit résister à la flexion et/ou au flambage.

Pour la détermination dimensionnelle d’un vérin, il faut considérer trois cas de


figure :

a) le diamètre du vérin est déterminé par le rapport de la charge à vaincre et


la pression du réseau ;

b) le diamètre du vérin est déterminé par sa capacité d’amortissement : par


exemple dans le cas de déplacement horizontal d’une masse
importante ; l’effort à vaincre n’est pas important, mais il faut amortir
l’énergie cinétique en fin de course ;

c) le vérin est déterminé par la résistance de sa tige : calcul de la tige à la


flexion ou au flambage.

Les dimensions des vérins sont prévues entres autres, par les normes CNOMO
(NF) : Comité de Normalisation de la Machine-Outil. Les courses étant plus difficiles à
normaliser, on recommande une gamme de courses à utiliser : (25) ; 30 ; 50 ; 75 ;
100 ; 125 ; 150 ; 200 ; 250 ; 300 ; 400 ; 500 ; 600 ; 800 ; 1000 (mm). On notera

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toutefois, qu’il est relativement aisé d’adapter des vérins standards à des courses
quelconques et qu’il existe de nombreux vérins disponibles chez les constructeurs
dont les dimensions diffèrent de celles des vérins normalisés. Il faut alors consulter les
catalogues des fournisseurs.

6.1 Détermination des vérins par rapport à l’effort à vaincre


La poussée théorique Ft développée par un vérin de section S sous une pression
p est

Ft = p x S

Pour vaincre les frottements et surtout éviter le phénomène de ‘’broutement’’ du


vérin, la poussée théorique doit être nettement supérieure à l’effort F à vaincre. Le
rapport entre l’effort F et la poussée théorique est appelé taux de charge du vérin :

F F
 
Ft pxS

Un taux de charge de 0,5 est recommandé. La section du piston et son


diamètre D peuvent être alors déterminés, dans le cas d’un vérin travaillant en
poussant, par :

D 2 F 4.F
S  D
4 p.  . p.

Dans le cas d’un vérin travaillant en tirant, on aura :

4.F
D2  d 2 
 . p.

Pour les vérins pneumatiques standards, le tableau de la figure 20 permet de


déterminer directement le diamètre du vérin en fonction de l’effort F à vaincre, de la
pression de service avec un taux de charge de 0,5.

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Fig. 20 Détermination dimensionnelle
d’un vérin par rapport à la charge.

6.2 Détermination des vérins


par rapport à leur capacité d’amortissement
L’amortissement des vérins se pratique généralement sur une longueur de 20 à
35 mm. Ainsi, pour chaque diamètre de piston, la longueur d’amortissement conduit à
une énergie cinétique E maximale absorbable.

On notera que suivant leur fabrication, les vérins comportent des différences
internes (longueur d’amortissement, chambre morte). Il est donc recommandé de
prendre en compte les possibilités d’amortissement données par le fournisseur ou
d’utiliser les abaques constructeur. Les courbes de la figure 21 permettent de
déterminer le diamètre d’un vérin pneumatique connaissant la masse en mouvement
et la vitesse du vérin: on définit le point de rencontre entre la vitesse de déplacement
et la masse à déplacer. Pour amortir cette charge, il faudra utiliser le vérin dont la
courbe passe par ce point, ou le vérin dont la capacité d’amortissement est
immédiatement supérieure à celle nécessaire.

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Fig. 21 Détermination dimensionnelle des vérins standard par rapport à la
capacité d’amortissement. (d’après Schneider Télémécanique)

6.3 Détermination des vérins par rapport à la résistance de sa tige

La tige d’un vérin à longue course se comporte comme une poutre sollicitée au
flambage sous l’effort axial F = p.S. Le risque de rupture dépend essentiellement :

- du diamètre de la tige ;

- de l’importance des jeux internes (tige/embout de cylindre ; piston/cylindre) ;

- de la nature de la fixation du vérin et de la liaison entre la tige et la charge.

La théorie d’Euler permet de dimensionner le diamètre de la tige, même si elle


s’avère en général insuffisante. Les valeurs fournies par la théorie d’Euler constituent

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une première approximation qu’il convient de corriger en tenant compte de la mise en
œuvre du vérin dans son environnement.

La charge critique d’Euler correspond à la valeur de l’effort axial maximal F c au-


delà de laquelle il a risque de flambage entraînant une déformation irréversible de la
tige du vérin. Un calcul de résistance des matériaux conduit à :

 2 E.I
Fc 
L2c

Avec :

E : le module d’élasticité longitudinale (ou module de Young) du matériau de la


tige ; pour l’acier, E = 2.102 MPa

I : moment quadratique dépendant de la géométrie de la section droite de la tige ;


 .d 4
pour une section circulaire pleine de diamètre d, I  ; pour une section tubulaire
64

de diamètres extérieur de et intérieur di, I 
64
d 4
e  d i4 
Le : la longueur de flambage telle que : Le = k.L, où k est un coefficient (ou facteur
de course) fonction du mode de fixation (voir tableau figure 22).

La condition de tenue au flambage, si la sollicitation axiale appliquée au vérin est F =


p.S, s’écrit :

Fc  2 .E.I
F 
  .L2c

 : Coefficient de sécurité ; on adopte en général pour l’acier  = 3.

Pour une tige de section circulaire pleine on obtient pour le diamètre de la tige :

64. .F .L2c
d4
 3 .E

L’abaque montré sur la figure 23 permet de déterminer graphiquement le


diamètre de la tige connaissant l’intensité de l’effort axial F et la longueur de flambage

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Fig. 22. Détermination du facteur de course en fonction du mode de fixation.
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Fig. 23 : Abaque de détermination du diamètre de la tige

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