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CHAPITRE I
1 GENERALITES
Les compresseurs à piston sont les plus anciens et les plus répandus. Ils sont
exclusivement employés pour les pressions dépassant 8 à 10 kg/cm2 et se partagent, avec
les compresseurs rotatifs volumétriques et les turbo compresseurs, le domaine des basses
pressions. Ils réalisent la compression du gaz par variation du volume compris entre un
cylindre et un piston. Ces compresseurs sont employés dans la marine, pour le lancement
à l’air comprimé moteurs Diesel.
Le piston est à simple effet (fig. 1) s' il ne travaille que sur une seule de ses faces.
C' est une solution simple; la bielle peut être articulée directement sur un axe de piston ; il
n’y a pas de presse-étoupe. Mais le volume engendré n’est égal qu' au produit de la course
par la section du cylindre ; le couple est irrégulier.
Le piston est à double effet (figure 2) s’il travaille sur ses deux faces. Le volume
engendré est sensiblement égal à 2 fois le produit de la course par la section du cylindre
(déduire d’un coté la section de la tige) ; le couple est régularisé. Mais le piston doit être
monté sur une tige coulissante dans un presse étoupe, et la bielle doit s’articuler sur une
crosse de piston.
Le piston est étagé (figure 3) s’il comporte des éléments superposés de diamètre
différent travaillant à simple effet dans un cylindre à plusieurs alésages concentriques.
Cette disposition utilisée dans les compresseurs poly-étagés, assure une bonne étanchéité,
mais elle est encombrante et le couple est irrégulier.
Le piston est différentiel (figure 4), s’il travaille à double effet avec deux diamètres
différents pour obtenir une compression by étagée, la chambre haute pression ayant une
section annulaire. Le couple est régulier et la construction est ramassée, car la bielle peut
s’articuler à l’intérieur du piston ; mais l’étanchéité est difficile à assurer, car les
segments ont un long développement par rapport à la section annulaire de la chambre HP.
Un compresseur est dit monocylindrique s’il est constitué par un seul cylindre,
pouvant présenter des alésages différents et former plusieurs chambres de compression.
Le piston peut être étagé ou différentiel, mais il n' y a qu' une seule bielle.
La disposition verticale est adoptée dans la marine. Elle réduit l’encombrement et
l' importance du carlingage et elle élimine l' influence du poids du piston, ce qui est un
avantage important pour les embiellages sans crosse de piston. En effet, la disposition
horizontales, bien que facilitant, pour les fortes unités, l' accessibilité aux divers organes,
et particulièrement aux clapets, présente le grave inconvénient d' amener une usure très
rapide de la chemise et surtout des segments, à cause du poids du piston. De plus, cette
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usure n'est pas répartie mais localisée autour de la génératrice inférieure du cylindre. On
arrive donc vite a avoir une mauvaise étanchéité de celui-ci.
Les dispositions adoptées sont très variées : la construction verticale à double effet,
avec 2 cylindres parallèles correspondant chacun à un étage de compression, est une
conception classique utilisée par de nombreux constructeurs. La construction à double
effet, en V, est la tendance moderne : l’augmentation de vitesse des pistons permise par la
neutralisation des forces d’inertie, l’articulation de deux ou trois bielles sur le même
maneton, permettent une réduction du poids et de l'encombrement, et par conséquent à
qualité de fabrication égale, une réduction sensible du prix de revient.
2) Les clapets disques se déplaçant parallèlement à eux mêmes entre le siège et la butée,
et rappelés par des ressorts à lame ou à boudin. Disques pleins (figure 6) : robustes
mais pour faibles sections de passage. Disques anneaux superposés (figure 7) :
permettent le refroidissement mais présentent un grand espace mort. Disques à
lumière concentriques (figure 8) : dont la correction du mouvement est assurée par
un guidage central. Ils sont utilisés sur les compresseurs de forte puissance.
3) Les clapets rigides, moins déformables que les clapet disques (figures 9 et 10).
Nous savons en effet qu’un compresseur a un rendement d’autant meilleur que l’on
se rapproche le plus possible de la compression iso thermique.
6 REFRIGERANTS (Planche 2)
Parmi les refroidissements à circulation d’eau utilisés entre chaque phase des
compresseurs poly étagés, on distingue :
1) Les refroidisseurs à tubes d’eau utilisés généralement pour les basses pressions
(figure 11) dans lesquels l’air comprimé circule entre des chicanes
perpendiculairement à un faisceau de tubes.
2) Les refroidisseurs à tubes d’air, utilisés pour les hautes pressions (figure 12 ),
constitués soit par un faisceau de tubes parallèles, soit, le plus souvent, par un tube
unique enroulé en serpentin.
Les tubes peuvent être en acier, en laiton, en cuivre. Les tubes en laiton et en cuivre
offrent l'avantage de résister à l'oxydation et leur grande conductibilité à la chaleur a
rendu leur emploi courant.
Le corps du réfrigérant se fait, en fonte.
Tout réfrigérant est muni d'une soupape de sûreté et de purges servant à évacuer,
d’une part les boues déposées par l’eau de condensation abandonnée par l'air pendant son
refroidissement.
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CHAPITRE II
Il est essentiel, pour que les différents organes rotatifs ou glissants d'un compresseur
fonctionnent bien, d'avoir un graissage correct. La fonction la plus importante du
lubrifiant est de réduire les frottements et usures. De plus, il doit former joint efficace aux
segments et aux presse étoupe pour assurer l'étanchéités. Enfin , il intervient comme
milieu conducteur dans l'évacuation de la chaleur.
Le graissage des clapets doit se f aire sans que leur action soit gênée par la formation
de dépôts charbonneux. Les paliers doivent être lubrifiés, protégés contre la corrosion
avec le minimum de frottement.
Le graissage des cylindres est à l’huile perdue, tandis que celui des mouvements est à
circulation continue.
L’huile de graissage des cylindres doit être fournie régulièrement et en très petite
quantité. On emploie des graisseurs mécaniques à débit visible. Dans les petits
compresseurs, le graissage des cylindres est assuré par barbotage.
Le graissage des mouvements peut être obtenu par barbotage, ou sous pression à
l’aide d’une pompe à engrenages.
Il est bon, avant de parler du choix des lubrifiants capables de remplir ces fonctions,
d’examiner un certain nombre de facteurs à considérer dans toute étude de graissage des
compresseurs.
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Planche 1
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Planche 2
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Planche 3
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Planche 4
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