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COURS DE
ZOOTECHNIE GENERALE
Responsable
Pr A. E. KULO
PLAN GENERAL
Définitions : notion de zootechnie ; notions de santé et de maladie ;
Cette zootechnie est alors divisée en deux sections suivant les écoles :
en zootechnie générale qui donne les informations de base et en zootechnie
spéciale qui s’occupe de la technique spécifique pour la multiplication d’une
espèce animale donnée (Chèvres, volailles, bœufs) ou d’une spéculation
(production) donnée (viande, œufs, lait).
MUTATION.
Si cette variation permet seulement la survie dans des conditions différentes, on
parle d’ADAPTATION : c’est le phénomène d’EVOLUTION.
Notion de descendance : C’est l’ensemble des individus naissant les uns des
autres. La descendance donne la notion de Fécondation, Reproduction. C’est
donc le fruit d’une fécondation dans la même espèce.
En général, les individus issus de la même espèce sont interféconds.
AA x-----» AA, AA (fécondation intra-espèce)
x AB, AB (fécondation inter-espèces : hybride)
BB x-----» BB, BB (fécondation intra-espèce)
Les caractères sont transmissibles des parents aux produits (enfants). Ainsi on
peut sélectionner ces caractères et créer une nouvelle race (possibilités de
croisements).
La sélection tient compte surtout des caractères individuels pour améliorer une
race. Ces caractères peuvent être physiologiques (poule pondant plus d’œufs,
vache donnant plus de lait, femelle donnant plus de petits), ou morphologiques
(taille, couleur, …).
Dans tous les cas, le résultat visé est la productivité qui peut être numérique
(nombre), volumique (taille) ou économique (résistance, demandant peu de
moyens).
Notion de race : C’est l’ensemble des individus de la même espèce qui
possèdent des caractères communs transmissibles par hérédité. Une race peut
naître d’une variation spontanée ou progressive.
Notion de famille : C’est l’ensemble des individus descendant les uns des autres
ou ayant des parents communs.
Notion de couple : C’est une association d’un mâle et d’une femelle dans un but
de reproduction (Ne pas confondre au binôme).
ELEVAGE
Il y a deux types d’élevages en fonction de l’orientation des animaux :
Orientation économique = élevage des animaux de rente
Orientation affective = élevage des animaux de compagnie
* Les monogastriques
* L’aquaculture - poissons
grenouilles
crabes
écrevisses
Chapitre 2
LES LOIS DE VARIATION
N° Poids (kg)
1 15
2 15
3 15 - ni. Xi
4 17 N
5 18
6 16
7 18 (4 x15) + (2 x 17) + (2 x 18) + (2 x 16) - 162 - 16,2
8 17 4+2+2+2 10
9 15
10 16
Variance ( – x)² = ²
N
Expression génotypique
Gdesc = Gpère + Gmère + Hasard de ségrégation mendélienne.
M = Mpop + Mgr
P = G + M + I
P = Gp + Gm + H + Mpop + Mgr + Ig-m
Ceci explique :
- la diversité des phénotypes dans une population.
- qu’une variation soit plus sensible sur un génotype.
- qu’un changement de milieu amène des variations différentes selon les
génotypes.
Génotype du père génotype de la mère
Hasard
Les animaux
Il y a une très grande diversité d’animaux dans la nature mais l’on n’a à sa
maîtrise qu’une minorité d’animaux exploités.
Le technicien
Le technicien calcule surtout les intérêts. A ce sujet, il doit minimiser les coûts
en optimisant les niveaux de production. C’est ainsi qu’on détermine le temps de
travail et les coûts consacrés à une production.
Le temps de travail se définit en homme / jour (8 heures par jour).
V
E
G
E
T Croissance de la végétation
A
T
I
O
N
EAU
Animaux abandonnés en
saison sèche
Zone aride Zone semi aride Zone semi aride Zone humide
Les marquages au feu : les animaux sont marqués par un fer porté au rouge dans
le feu. Ces marques sont en général sur la face latérale du corps ou de la croupe.
Elles touchent surtout les bœufs. Ces marques sont très visibles, indélébiles mais
elles altèrent la qualité du cuir. Elles doivent être appliquées sans trop appuyer et
sans trop durer (ni trop fort ni trop longtemps) pour éviter des brûlures
profondes.
On peut les appliquer sur les oreilles, les cornes, les bas de la jambe ou cuisses,
près de la joue.
Au cas où il y a une brûlure profonde, il faut traiter la plaie et éviter les
infections.
Les tatouages : Ils sont faits par induction de plaies avec une encre spéciale.
Ces plaies sont faites avec une aiguille en dessinant la marque désirée. L’encre
est injectée dans la plaie par pression. Lors de la cicatrisation, les particules
contenues dans l’encre se fixent dans le derme. Ainsi, on voit sur le fond clair de
la peau, le dessin de la marque tatouée.
Ces tatouages peuvent se faire aux oreilles à l’encre rouge ou noire. Cette
méthode n’est pas conseillée chez les animaux à peau foncée car le dessin tatoué
ne sera pas visible.
Les marques par les caustiques : On plonge un fer dans une substance caustique
qu’on applique sur la peau. Cette substance brûle la peau et laisse la marque à la
cicatrisation.
Boucle Agrafe
Ces boucles sont souvent vendues numérotées. Elles sont métalliques, en
Aluminium ou en plastique. Chaque type est adapté à un type de pinces pour la
pause.
En plaçant la boucle, il faut éviter la partie charnue qui est vers la base de
l’oreille car elle est reliée au cœur (risque de syncope).
Les entailles
Elles se font sur les oreilles des animaux jeunes souvent en V. il est nécessaire
de soigner l’entaille pour éviter les infections. Chez les oiseaux, on fait des
entailles dans les membranes interdigitales ou on coupe la dernière phalange
d’un orteil.
Oreille
1/3 moyen
droite
Position proximale
Fiche de renseignement sur tous les animaux d’une ferme (fiches d’état civil de
l’animal).
Chez les ovins et caprins : on fait rarement les marques à chaud et lorsqu’elles
sont faites, on les fait sur le plat de la joue. On peut faire aussi des entailles aux
oreilles mais la technique la plus utilisée est celle de bouclage. Les boucles sont
métalliques ou plastiques.
Chez le porc : on utilise surtout les tatouages à l’oreille. On fait aussi des
entailles suivant un code qui permet de présenter tous les nombres à l’aide de
trous et d’entailles.
Chez les volailles : on peut mettre les bagues aux pattes, les agrafes aux ailes ou
faire des perforations aux membranes inter digitées (surtout chez le canard) ; un
ou plusieurs doigts peuvent être coupés à la même patte ou aux deux pattes au
niveau de la 3ème phalange.
Chapitre 5
STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT DES PRODUCTIONS
ANIMALES
Suivant le milieu, le pays ou la zone d’exploitation, le système agricole
(économie), les productions animales occupent une place très variable.
- L’élevage peut être la composante principale ou l’activité unique. C’est le cas
dans le système pastoral, des unités spécialisées agricoles porcines, piscicoles
marines ou d’eau douce.
- L’élevage peut être l’élément accessoire ou totalement absent de certains
systèmes agricoles. C’est le cas des exploitations spécialisées en productions
végétales.
Pour une production donnée, il y a lieu de bien définir les objectifs, de bien
déterminer les moyens pour concevoir une politique et stratégie bien à adopter.
Il y a lieu de mener des stratégies de productions animales en fonction des
contraintes du milieu.
Le choix des reproducteurs correspond sur le plan génétique à un tri des gènes
par le choix des animaux qui les portent.
Il faut alors :
considérer la valeur génétique de tous les candidats à la sélection
situer chaque individu
déterminer les performances individuelles et sélectionner les plus performants
afin de concentrer les caractères.
La situation génétique de chaque individu est faite en considérant les caractères
des frères et des cousins.
Pour cette évaluation, il y a lieu de faire d’abord une analyse fine du système :
- ressortir les points forts de la situation qu’on s’efforcera d’améliorer.
- déterminer les points faibles à combattre et décrire l’évolution historique du
système tout en décrivant l’évolution du système technique.
- Il faut noter les grandes étapes de l’évolution et les changements techniques ou
socio-économiques déterminants.
MILIEU EXTERIEUR
MILIEU INTERIEUR
Température corporelle
des animaux
Quelques exemples
Mais pour les poussins il y a réduction de 1°c / jour jusqu’à la zone de 15 - 21°C
en 14 - 20 jours.
➢ L’hygrométrie
Elle est définie comme la charge ou la teneur de l’air atmosphérique en eau.
Ainsi, pour une température donnée, l’hygrométrie est définie comme
C’est aussi
La pression partielle en rapport d’eau
La pression saturée en rapport d’eau
➢ Pureté de l’air
Elle est appréciée à travers la présence de poussière, de gaz tels que le gaz
carbonique (CO2), l’ammoniac (NH3), l’hydrosulfure (H2S). Ces différents
gaz proviennent des émanations de la litière, des déjections et urines, et de
l’expiration des animaux.
➢ La vitesse du vent
Les normes de la vitesse de l’air sont imprécises. On ne doit pas dépasser 0,5-
1m/s.
Une vitesse importante peut être bénéfique à haute température lorsque les
animaux ont du mal à éliminer les excès de calories. Les courants d’air sont
dangereux en atmosphère froide
➢ La luminosité
Elle est caractérisée par deux paramètres : la durée de l’éclairement et l’intensité
de la lumière. La variation de la durée d’éclairement est importante à considérer
en fonction des modifications de l’appareil reproducteur surtout femelle.
Lorsque l’éclairage est long il y a fabrication d’hormones plus importante et le
comportement des animaux change. La consommation augmente et les animaux
produisent davantage.
Aire de stabulation
La stabulation est la manière de les maintenir. Alors, ils sont soit libres soit
attachés : on pale de tabulation libre ou entravée.
Elle est libre lorsque les animaux sont libres dans le local.
Elle est entravée lorsque les animaux sont à l’attache.
Elle ne doit pas être entravée toute l’année pour les animaux reproducteurs
Mais, il y a aussi une perte de chaleur avec le sol lisse ; alors que le sol doit être
une source de chaleur.On peut aussi utiliser un système mixte : un sol lisse pour
que l’animal se couche et une partie paillée pour les déjections.
Notion de maladie
La maladie est le résultat d’une lutte qui détermine le mal être
l’épidémiologie évaluative qui évalue les résultats de lutte : efficacité mais aussi
le coût de la maladie par rapport au bénéfice.
➢ Caractéristiques de l’épidémiologie descriptive:
Elles ressortent :
la population exposée au risque : c’est la population qui vit dans le milieu où
on étudie la maladie : (espèce affectée ; les différents groupes, classes d’âge -
sexe – circonstances associées à l’apparition de la maladie (Introduction
animale)).
nombre de morts
Mortalité = x 100 : gravité sur la population
Effectif de la population exposée
L’épidémiologie multifactorielle.
Agent(s) pathogène(s) --------- Animal --------- maladie multifactorielle
Facteurs (1) -------------------- Facteurs (n)
Elle permet de connaître et de comprendre les mécanismes qui sont
responsables de l’apparition, de l’évolution et de la disparition d’une maladie.
Source d’infection ou de la source de maladie :
Mode de transmission : voies de pénétration
Réceptivité de l’hôte :
➢ Epidémiologie synthétique
Définition : c’est l’étude des mécanismes essentiels d’un phénomène de santé
dans une population. Elle donne des explications sur la population atteinte, la
population exposée. Elle reconstitue le cycle de schéma évolutif de la maladie
dans la population.
Agent pathogène : Il intervient par son pouvoir pathogène qui peut se traduire
par un tropisme particulier.
Réceptivité. S’il y a un contact fréquent avec le germe, on peut établir une dose
« seuil infectieux ». si la dose est supérieure à ce seuil, il y a maladie.
Préférences trophiques
Influent sur le contact avec les différents hôtes: dispersion géographique du
vecteur
Cycles d'agressivité
Influent : le contact avec les différents hôtes
La compétence vectorielle
Agressivité des vecteurs => bonne transmission
Les gîtes de repos des vecteurs
Le choix des méthodes de protection
Il joue sur le cycle d'activité de l'hôte et du vecteur :
la Nuit => vecteur nocturne
le jour => vecteur diurne.
La sensibilité et résistance vis-à-vis des insecticides
Elle varie avec le milieu et avec la faune de l'hôte disponible
En phase de lutte
L'équipe peut avoir un effet de répression
Faire des visites irrégulières, inopinées.(éviter les comportements malicieux),
Convaincre les gens du danger que cela représente.
Utilisation d'insecticides
Dans certains pays qui peuvent se le permettre et surtout en situation de menace
d'épidémie, on peut avoir recourt à des insecticides.
On définit des systèmes de distribution d'insecticides.
Pulvérisation péri focale d'insecticides dans les zones à risque, au niveau des
gîtes. Pulvérisation d'insecticide à grande échelle.
Contrôle des vecteurs
Ceci permet d'arrêter la transmission de maladie. Mais très difficile. Dans les
pays en voie de développement,
La capacité vectorielle est la résultante de plusieurs paramètres. 1 – compétence
vectorielle, 2 – la densité du vecteur/hôte, 3- la probabilité d'infectivité. 4 – le
taux de zoophile.
La lutte antivectorielle sera efficace si elle réduit fortement un de ces 4 facteurs.
Difficultés logistiques : voie de communication
Manque de personnel qualifié, appui logistique fort, problème administratif,
problème budgétaire – problème politique.
Les phénomènes de résistance
Contrôle immunologique
C'est les vaccins anti vecteurs. Production de défenses d'immunités contre les
vecteurs (salive).
Mais domaine très peu connu. Aucune application actuelle.
Contrôle génétique
Modification du matériel génétique soit pour l'éliminer, soit pour diminuer sa
compétence vectorielle, soit sa capacité vectorielle (Stérilisation des mâles).
La plus part de ces méthodes doivent être combinées et se compléter par une
éducation. Il faut une bonne étude, et savoir que toutes les méthodes ont des
avantages et inconvénients. Donc voir les deux faces.
La lutte intégrée associe plusieurs méthodes de différentes manières mais la
mise en place et l'exécution sont difficiles.
Pouvoir pathogène des parasites
C’est l’aptitude du parasite à nuire à son hôte. Cette aptitude détermine l’état
d’équilibre entre le parasite et son hôte.
L’action spoliatrice
Action mécanique
Action toxique
Action antigénique
Un antigène est une protéine qui, introduite dans un organisme, provoque une
réaction immunitaire.
.
Rôle vecteur
Un vecteur est un organisme hôte qui assure la fixation, le développement d’un
agent infectieux. Il est en général insensible à l’agent. Le vecteur recherche
l’hôte définitif et lui inocule l’agent infectieux.
Action favorisante des infections
Les parasites jouent deux rôles dans les infections :
d’une part en créant des ouvertures, des brèches, des voies d’entrées, plaies
d’autre part en réduisant l’immunité de l’organisme hôte, ce qui facilite la
fixation des agents infectieux.
Les Diarrhées
Ce sont des selles très liquides. Le mécanisme de la diarrhée consiste en trois
phénomènes :
Conséquences des diarrhées
Défaut de digestion des aliments à cause du transit trop rapide du bol
Perte importante de l’eau (déshydratation)
Absorption des toxines et des germes, parce qu’il y a beaucoup d’ouverture
Perte de minéraux à cause de la sueur (= eau + sels minéraux)
Abattement important au bout du compte.
La Dysenterie
C’est le phénomène inverse de la diarrhée : absence de selles, Il y a des efforts
d’émettre des matières fécales mais qui ne sortent pas (Ténesme). Il s’ensuit
souvent d’émissions de sang et parfois de prolapsus rectal (hémorroïde).
Anémie
C’est une chute du taux d’hémoglobine dans le sang. Il se détermine par le taux
de globules rouges. Ce taux de globules rouges est variable avec les espèces
animales mais en général il est supérieur à 37 %. Il y a plusieurs causes
d’anémie ;
Les muqueuses sont décolorées et deviennent pâles ou blanches.
Il y a une baisse générale de la résistance et une fragilisation des vaisseaux.
L’animal s’épuise très rapidement par manque d’apport d’oxygène et la
respiration est beaucoup plus rapide pour mieux oxygéner l’organisme.
Au niveau des muqueuses, on a une pâleur, une décoloration et éventuellement
des micro-hémorragies sous forme de purpura et pétéchies
Mesures de luttes
Le traitement
Comment faire une ordonnance !
Adresse Date
Médecin
Ordonnance
Produits vétérinaires
Pour un chien / cheval / porc……
1 Nom du produit A………………….quantité
Posologie
2 Nom du produit B……………..……quantité
Posologie
A ne pas renouveler
Le traitement consiste à administrer au malade un produit efficace sur l’agent
Signe sous la surcharge
infectieux. Dans l’administration d’un produit il y a :
- la posologie médicale qui
Conserver l’ordonnance compte :
jusqu’à
l’abattage
. Dose efficace de l’animal
Signature
. Rythme d’administration
. La voie d’administration : «pour on» ou «Per cutanée», Orale, occulaire,
nasale, sous-cutanée (S.C), intra-musculaire (I.M), intra-veineuse (I.V.), intra-
péritoniale…
Prophylaxie
Prophylaxie medicale
Elle est constituée de deux volets dont un volet sanitaire et un volet
médical.
La prophylaxie médicale consiste à donner des médicaments pour
prévenir une maladie.
Le volet sanitaire est l’ensemble des mesures non médicales menées
dans le milieu extérieur ou sur les animaux pour empêcher la survenue
d’une maladie.
Chapitre 8
DEFINITION D’IMMUNOLOGIE –
Immunité locale
C’est l’état de protection des surfaces cutanées et des muqueuses. Ces surfaces
étant exposées aux agresseurs du milieu extérieur, différents moyens de défense
non spécifique et spécifique doivent agir conjointement.
Moyens chimiques :
Il existe des substances dans l’organisme qui sont capables d’inhiber ou de tuer
les agents pathogènes.
- enzymes buccaux actifs sur les parois bactériennes.
- Acides gras ; acides gastriques
Les moyens biologiques.
Ils jouent un grand rôle comme les facteurs physiques et chimiques.
- cellules phagocytaires : phagocytose
- Flore microbienne locale qui entre en compétition avec
les germes pathogènes et les empêche d’envahir
l’organisme. La compétition est physique et
alimentaire.
- La sueur contient des acides gras. Les sels baissent
aussi le PH.
- Tube digestif
- dans la bouche : la salive est le principal moyen de protection. On a le
flux salivaire ; les enzymes
- Dans l’estomac : c’est l’action du pH très faible (→ 2)
- Dans les intestins : la flore locale assure surtout la digestion des aliments
et la protection. Chez le nouveau né la flore est constituée de lactobacilles
qui produisent de l’acide lactique.
- Appareil uro-génital : il est très protégé par les urines. Mais l’appareil
génital femelle lui est protégé par la desquamation des cellules
épithéliales locales riches en glycogène. infections.
- La mamelle : le lait a une action antiseptique par son débit qui
réduit la charge microbienne.
- Appareil respiratoire : il est protégé par le mucus qui retient les particules
de diamètre supérieur à 5µm. ce mucus est véhiculé jusqu’au laryngo-
pharynx pour être éliminé par voie digestive.
En plus de ces moyens de défense locale, il y a des anticorps produits
localement qui protègent contre les infections des cellules épithéliales.
Le transfert colostral.
Composition du colostrum : c’est l’accumulation de toutes les secrétions
immunitaire pendant la dernière période de gestation. Il contient toutes les
catégories d’anticorps Le colostrum s’épuise en 2 jours et il est remplacé par
le lait.
Absorption du colostrum
Chez le nouveau né, il y a deux facteurs favorables à l’absorption du colostrum.
• La présence de peu d’enzymes protéolytiques.
• La perméabilité très importante et due au fait que les cellules du TD sont
encore fœtales à la naissance.
Conséquences pratiques
Les AC maternels peuvent empêcher la vaccination efficace des jeunes nés
pendant la période dite réfractaire. Ces périodes peuvent durer plusieurs mois si
la mère a été vaccinée contre cet Antigène.
- CN et CT # 8 – 12 semaines
- BV et CV # 6 mois
- Poulet # 10 – 20 jours après éclosion.
Ce temps où l’immunité maternelle disparaît est très critique car le nouveau né
est plus fragile.
Pour ces jeunes, on utilise un protocole de vaccination comportant 2 injections à
1 mois d’intervalle.
Conséquences pathologiques
- Anémie hémolytique du nouveau né. Immunisation maternelle contre les
GR du fœtus et transfert de ces AC – anti GR du fœtus au fœtus =>
hémolyse mortelle.
- Transfert d’infections virales au fœtus avec le colostrum
IMMUNOPROPHYLAXIE
C’est l’ensemble des moyens immunologiques permettant de prévenir
spécifiquement une infection ou le développement d’une maladie infectieuse.
Dans la pratique, il existe trois procédés :
- Immunisation passive qui utilise les immuns sérums contenant d’AC
spécifiques.
- Immunisation active qui correspond à la vaccination.
- Immunisation adoptive qui consiste à transférer à un animal des
lymphocytes sensibilisés d’un autre animal.
Immunisation passive.
❖ principe : elle consiste à transférer à un animal non immun des anticorps
spécifiques à un agent pathogène. Ces anticorps rendent le receveur
résistant spécifiquement.
Il existe deux modalités :
• Naturelle : l’immunisation passive naturelle consiste au transfert des
anticorps maternels au nouveau né.
• Artificielle : elle consiste à l’administration volontaire des anticorps
spécifiques à un animal. Ces anticorps étant contenus dans le sérum d’un
animal donneur, on parle de séroprophylaxie.
Avantages et inconvénients.
- avantages
• l’immunoprophylaxie passive est adaptée à certains
traitements d’urgence : cas où l’animal est déjà contaminé
et on veut prévenir l’apparition de la maladie.
• La séroprophylaxie est virtuellement envisageable dans
tous les cas où les AC jouent un rôle protecteurs important :
maladies virales à localisation surtout digestive chez le
chien : carré
✓ rougeole chez l’homme
✓ hépatite B chez l’homme
✓ rage chez l’homme
❖ Inconvénients :
- l’action de l’immun – sérum est très brève car les Ac sont
rapidement catabolisés.
- Il y a des risques d’hypersensibilités qui peuvent être mortelles
(proscrire la voie IV). En cas de nécessité d’un second traitement
avec un immun sérum, il y a hypersensibilité.
- Il y a interférence avec la réponse immunitaire propre de l’hôte à
l’agression de l’Ag
- De la même façon que les AC maternels empêchent le nouveau né
de s’immuniser spécifiquement contre un Ag donné, le receveur sera
aussi spécifiquement immunodéprimé.
- Il y a très souvent incompatibilité entre séroprophylaxie et
vaccination.
Le choix est dicté par l’urgence et les avantages respectifs entre vaccination et
séropraphylaxie.
Immunisation active :
Principes et modalités
Principes : un animal s’immunise activement lorsqu’il développe lui-même,
après contact avec un Ag, des moyens spécifiques pour éliminer cet Ag.
❖ Modalités : on reconnaît deux types d’immunisations actives :
- immunisation active naturelle qui est post-infectieuse.
- Immunisation active artificielle qui est post-vaccinale.
Il y a deux objectifs : vaccination : rendre le receveur résistant ;
Hyperimmuniser le receveur pour préparer les immuns sérums.
Les Vaccins
Définitions : un vaccin est une suspension d’Ag qui permet de protéger
spécifiquement contre un agent ou contre des toxines porteuses de ces Ag
vaccinaux.
Il y a plusieurs vaccins. On dispose de plus de vaccins antiviraux que de vaccins
antibactériens du fait de l’existence des antibiotiques.
Limites : il faut que l’agent de la maladie contre lequel on veut vacciner soit
bien connu et isolé.
- Il faut que la vaccination soit capable d’induire une réponse immunitaire
spécifique protectrice
- La vaccination ne doit pas induire une maladie soit par son agent soit par la
réponse immunitaire qu’elle provoque.
Qualités d’un vaccin Idéal.
- efficacité : pouvoir immunogène
- Innocuité : ne doit pas causer de maladie.
- Stabilité : les Ag doivent rester stables longtemps.
- L’administration du vaccin doit être adaptable à la vaccination de
masse.
- Les vaccins doivent être économiques
- La vaccination ne doit pas interférer avec les méthodes de dépistage
des infections.
- Dans la majorité des cas, on se contente de produire le vaccin le
moins mauvais possible.
Production de vaccins :
L’agent vaccinal est produit en grande quantité.
- bactéries sont produites en suspension optimale
- virus sont produits sur système cellulaire vivant :
• animal réceptif à ce virus
• oeuf embryonné
• culture cellulaire pure
La vaccination
C’est l’administration du vaccin à un animal.
Voie : elle dépend du type de vaccin et du but poursuivi.
Voies muqueuses :
Les deux voies muqueuses les plus courantes sont la voie respiratoire et aussi la
voie orale. La voie orale est utilisée dans 3 conditions.
- protection locale du TD (colibacillose du PC, veau)
- vaccination de la mère pour protéger le nouveau né
- vaccination de masse (surtout volaille) New Castle.
La voie respiratoire est utilisée pour protéger contre les agents pathogènes de
l’appareil respiratoire. L’administration par voie respiratoire se fait par
aérosolisation ou par nébulisation dans les vaccinations de masse.
L’inconvénient c’est qu’on ne sait pas la quantité de vaccin que chaque animal
reçoit.
Dose
Pour chaque vaccin, il y a une dose optimale précise et une dose minimale
efficace en fonction de l’espèce animale et de la voie d’administration.
Rythme
C’est la nécessité ou non de répéter les administrations de vaccins ainsi que les
intervalles entre vaccinations successives.
Ce rythme dépend de plusieurs facteurs :
- animal : le rythme dépend de l’espèce animale
- état physiologique : femelle en gestation – jeune animal
- maladie contre laquelle on veut vacciner. Il existe des maladies qui
ont une périodicité.
- vaccin lui même. Il y a plusieurs critères dont la nature de l’agent
vaccinal utilisé.
- Le traitement fait a l’agent (inactivé ou atténué)
- Le fait que le vaccin à agent inactivé possède ou pas un adjuvant.
Selon la loi de Charles Nicole pour protéger une population contre une maladie
contagieuse, il faut vacciner au moins 70% des animaux pour être sûr que la
collectivité sera protégée.
- causes extrinsèques : certaines circonstances peuvent provoquer des
états d’immudépression
- facteurs physiologiques et métaboliques comme la fin de gestation ;
fatigue et tous les états de stress. Le nouveau né avec la présence
d’AC maternels. Etat de santé de l’animal. On ne vaccine pas un
animal malade ou en incubation.
- Causes techniques : vaccin mal fabriqué, mal stocké surtout pour la
chaîne de froid.
- Acte vaccinal : injection mal faite ; non respect de la dose ou
dilution volontaire.
- Destruction chimique du vaccin après rinçage des seringues (à usage
multiple).
Avantages et inconvénients :
Avantages : la vaccination confère une protection spécifique, intense et durable.
Préparation de vaccins synthétiques et semi synthétique qui sont très purifiés
avec seulement des fractions d’Ag.
Inconvénients : il existe une phase de latence pour avoir une immunisation.
Donc la vaccination n’est pas adaptée aux cas d’extrême urgence (Menace
imminente par une maladie).
Prophylaxie sanitaire
La désinfection : c’est l’ensemble des mesures et opérations visant à la
destruction complète des germes pathogènes partout où ils se trouvent.
A la ferme, elle porte sur les animaux sensibles et insensibles, les vecteurs
animés ou inanimés.
Les procédés.
Ils sont nombreux et associables.
- procédé mécanique : Eau – brosse – détergeant - décapage -
nettoyage.
- Procédés physiques : naturel : lumière – ultraviolet – air. Ils
améliorent et soutiennent les moyens artificiels.
- Procédé artificiel : chaleur – fermentation du fumier.
Désinfection Désinfection
Désinfection terminale après une maladie infectieuse.
Désinfection saisonnière
Modalité pratique.
Matériel immobilier
Sortir les animaux
Sortir tout le matériel possible.
Nettoyage – décapage - grattage
Lavage à eau chaude avec détergeant
Rinçage à eau pure.
Désinfection de tout le matériel, des locaux et autour des locaux.
Personnels physiques – véhicules – vêtements
Utilisation du pédiluve.
Route Route
Solution antiseptique
Après la mise bas on peut isoler les mères qui ont perdu leurs produits.
L’équipement sanitaire doit être également préparé en vu du traitement des
petits à la naissance et aussi des mères.
Il faut avoir : - Les gants pour éviter les contaminations (Brucellose)
- Matériel de lavage et hygiène des mains
- Matériel pour la désinfection
- Matériel de marquage
Pharmacie : Antiseptique ; glycérine iodée ; Antibiotique Compresse, Coton,
Seringues – aiguilles
Naissances :
Si elles sont normales, la femelle expulse toute seule son petit et le débarrasse de
ses enveloppes fœtales. Ensuite elle lèche le petit qui se lève pour chercher à
téter. C’est le début de la prise colostrale. Il faut ensuite s’assurer de la
perméabilité des trayons et de la prise colostrale par le nouveau né.
* Liées au fœtus :
• Excès de volume fœtus. C’est souvent lié à l’alimentation de la mère en fin
de gestation soit à la génétique du père.
• Emphysème fœtal : c’est lorsque le fœtus est mort et prend du volume.
• Gémellité : Lorsqu’il y a plus d’un fœtus qui se présent à la sortie du col
• Présentation du fœtus.
* Aide à la parturition
S’il est possible de réduire la dystocie, on le fait toujours avec des mains
gantées.
S’il n’est pas possible de réduire la dystocie, on procède à une césarienne ou on
appelle le vétérinaire.
A l’extraction du fœtus, On le libère vite des eaux fœtales pour éviter une
asphyxie.
Il y a lieu de vite libérer les voies respiratoires et buccales
Ensuite, on présente le nouveau -né à sa mère. On la laisse le lécher pour le
reconnaître.
Il faut ensuite s’assurer de la perméabilité des trayons et de la prise colostrale.
ELEVAGE DE VOLAILLES
Matériel d’élevage
La création d’une ferme avicole implique plusieurs préalables. Après le choix du
site, la construction des différents locaux et avant de penser aux matières
premières, l’on doit faire une prévision du matériel d’exploitation. On fait alors
face à un investissement à moyen terme pour l’acquisition de ce matériel.
Généralement, la planification d’un tel projet prévoit trois ans pour
l’amortissement du matériel d’élevage. Le moulin, le broyeur et le mélangeur
peuvent être amortis en cinq ans ou plus. Suivant l’importance des élevages, on
distingue au niveau des fermes une gamme diversifiée de matériel utilisé.
Voici donc une liste de l’équipement utile dans la gestion d’une ferme avicole et
leurs rôles.
• Le moulin ou broyeur pour les matières premières
• Le mélangeur qui a pour rôle le mélange homogène de tous les ingrédients
concassés par le moulin ou le broyeur.
• La bascule et balance pour la pesée des ingrédients et aliments pour la
préparation des aliments et leur distribution.
• Les mangeoires. L’aliment est servi dans les mangeoires pour les poules.
• Abreuvoirs ou seaux dans lesquels on leur donne à boire
• Lampes d’éclairage (tempête ou ampoules)
• Eleveuse ou source de chaleur (pour le chauffage des poussins)
• Nids ou pondoirs (lieu de ponte des œufs)
• Perchoirs permettent aux poules de se percher et d’avoir dans le poulailler
une densité un peu forte.
• Sécateur ou débecqueuses (épointage en vue de la limitation du picage et le
gaspillage des aliments par les poules).
• Alvéoles ou plateaux pour le conditionnement des œufs.
• Thermomètre (min. et max.) pour régler la température dans le poulailler
• Hygromètre : (pour connaître l’état ou taux d’humidité des matières
premières et apporter une solution)
• Brouette : (pour le transport des aliments et autres)
• Houes, râteaux, balais (pour le nettoyage et sarclage dans le site).
Démarrage de poussins
Réglage de la température
- Surveiller la garde circulaire : elle empêche les poussins de s’éloigner de la
source de chaleur.
• La température doit être de 32-35°C dans la garde
• Si les poussins forment autour de la source de chaleur une couronne
régulière, l’ambiance leur convient.
• Si la couronne s’entasse autour de la source de chaleur, il y fait trop froid.
• Si les poussins s’éloignent de la source de chaleur, il y fait trop chaud.
Alors on règle la chaleur dans la poussinière.
Conduite de la bande
Gestion de l’aliment
L’alimentation dans un élevage est un des points essentiels. Elle constitue près
de 65% des charges de l’exploitation. L’aliment est donc le résultat d’un
mélange de diverses matières. Ces ingrédients entrent dans la composition de
l’aliment appelé provende qui sera servi aux animaux. Il existe une diversité de
matières premières.
Densité d’occupation
C’est le nombre de poussins ou de poules qu’on peut admettre par m2. Ce
nombre diminue progressivement suivant l’âge et l’espace de volaille. A un
mois d’âge et plus mettre 10/m2. Pour les pondeuses, le nombre ne devait pas
dépasser 6/m2. Toute fois, ce nombre peut être porté jusqu’à 9 si le poulailler
dispose suffisamment de perchoirs ou un caillebotis large.
Œufs de table
La poule peut pondre en moyenne 280 œufs / an. Les clients ont souvent des
préférences pour la qualité ou la présentation des œufs (grosseur – couleur et
goût, propreté de la coquille etc.) jaune de l’œuf assorti. Il serait bon de
s’assurer de la clientèle avant intensifier l’opération pour ne pas avoir la
production sous les bras. Il est également bon d’éviter une rupture temporaire
dans la livraison des œufs. On peut perdre alors ses clients. Il faudrait donc
planifier la fourniture des œufs au cours de toute l’année. Il est souhaitable de
traiter les œufs dans les meilleurs délais avant de les livrer car les œufs sont une
denrée périssable.
Quant aux petits œufs et œufs cassés, l’éleveur réduira les prix afin de ne pas
perdre totalement. Les œufs seront propres avant la livraison, le nettoyage se
fera à l’aide d’un morceau de mousse mouillé.
Viande
Pour la production de viande l’éleveur doit connaître les besoins du milieu en
viande. C’est alors qu’il commandera les poussins de chair. La livraison de
poussins peut se faire suivie de fiche technique. Les chairs sortent au bout de
trois (3) mois d’âge.
La ration alimentaire est fonction de l’âge et de la production :
- Chair : démarrage, croissance, finition
- Pondeuses : démarrage, croissance / poulettes, ponte.
La consommation de l’aliment par la poule est souvent conditionnée par celle de
l’eau. L’eau constitue d’ailleurs le véhicule de l’aliment. Il est reconnu que la
volaille consomme deux (2) fois plus l’eau que la nourriture. Les statistiques
montrent qu’en temps de forte chaleur, cette consommation est parfois
multipliée par 4. C’est pour cette raison que la poule doit disposer d’eau en
quantité et en qualité. Une mauvaise alimentation en eau peut provoquer des
retards de croissance. On servira chaque matin, de l’eau dans des abreuvoirs
bien lavés et rincés, ceci pour éviter les microbes et leur prolifération.
La fermentation en surface
C’est donc l’œuvre des germes aérobies. Il y a augmentation de la température
et décomposition des composés matières azotées. Il se produit du gaz carbonique
(CO2) et de l’ammoniac (NH3). Cette fermentation est limitée par un
écoulement rapide des urines (contenant l’urée et l’azote). La fermentation
consomme beaucoup d’azote.
Pour éviter la perte d’azote il faut faire une légère pente dans l’étable pour
permettre l’écoulement des urines. Il y a nécessité d’avoir une rigole à purin.
Dans certains cas, il n’y a pas de pente, alors il faut pailler et faire le fumier sur
place.
On peut ajouter du superphosphate à raisons de 500g par bovin et par jour. Ceci
a deux intérêts :
- Le superphosphate est ovicides des œufs de parasites des strongles gastro-
intestinaux
- Le superphosphate améliore la qualité fertilisante du fumier.
On peut ajouter aussi sur la litière des antibiotiques pour limiter la prolifération
des germes.
La fermentation en profondeur
Dans ce cas, elle est due aux germes anaérobies. En profondeur ce sont les
matières organiques qui sont détruites. Dans cette maturation du fumier il y a
nécessité de chaleur et d’humidité en profondeur.
Décomposition
C’est l’effet des enzymes, des micro-organismes et des scarabées. Il y a alors
dégradation des matières organiques mais cette décomposition reste secondaire
et différente à l’effet de la fermentation.
Conservation du fumier
Le stockage du fumier
Il y a deux types d’installation pour le stockage du fumier :
- En fosse ou en plate-forme
Le volume à prévoir pour une fosse à purin dépend de la quantité du fumier et le
volume de la fosse à fumier, dépend aussi du nombre d’animaux. Un tas de
fumier ne doit pas dépasser deux mètres de hauteur et il faut l’enlever au moins
deux fois dans l’année.
Une fosse à fumier doit être éloignée des points d’eau surtout destinée à l’usage
humain.
Stockage du lisier
Il se fait en fosse
Les parties liquides et solides restent ensemble jusqu’à leur reprise pour
épandage.
L’éleveur produit du lisier complet ou du lisier liquide.
Lisier complet dans les systèmes à écoulement continu sans adjonction
d’eau
Lisier liquide dans les systèmes à écoulement discontinu avec adjonction
d’eau
Lisier dilué : il y a plus de trois fois le volume du lisier en apport d’eau.
Stockage
dans la
Fosse
Fosse de
Fosse hors sol Pré-stockage
3-4 jours