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@

ET

E 111 E LAT1
A T U EGLE
ESURES EGULATI
Q

SO~~A/RE

EFACE, PRESEN U CARNET 1

9
P ~ ~ S S I ~ ~ 43
T 59

ITS 75
111

NIVEAUX 131

ACCESSOIRES 147
161

165
179

195
207

ES )’ 233
b

T
J E

II TI

F
VE
LE CARNET DU RÉGLEUR
esures Régulation

Préface 1...
Prologue 3 ...
Présentation du carnet 4 ...
Préliminaires 9 ...
-.
Un peu de calcul 9
RBgle de trois 10 ...
...
.Fondion lindaire 13 ...
.Construction graphique 15 ...
les unités qu'il faut connaî'tre ... 17
--.Forces
Un peu de phydqu
et moments de forces ... 19
.L'atome et les rayonnements ...21
.Longueurs d'ondes ...22
- Un peu d l ~ l e ~ r i...~23i t ~
. O = R.J
- M ~ ~ fondam e $ mesurage ...27
-Stabilité et fiabilité des mesures 31 ...
- 1 n ~ ~ i...t 33
~e~

...
D ~ b ~ t s75
...
Niveaux 131
.Appareils utilisant des plongeurs
.Utilisaîion des capteurs de pression
.Autres tediniques de mesurage
Accessoires ... 147
. Accessoires d'installation pneumatique
.Convertisseur YP, PA ...153
. Enregistreurs
. Instruments de calculs ...157
ion des capteurs ...161
...
Vannes 165
..
Posidonneur 171 ...
Cavitation 173 ...
.
Autre onneurs ...175
Régulateur 179 ...
.Fonction Proportionnelle ...180
. Fonction DérivBe ...188
ProcédB ... 195
Régulation 207 ...
.Schémas fonctionnels
.Action discontinue
.Action P
.Action P + I
.Adon P.I.D.
.Mise en service d'une r
.R.Q.û

Annexes :table des - - - 239


bBtique des matièr :dernières pages
P

La fin du 20ème siècle restera sans doute caractérisée par la


naissance de disciplines scientifiques telles que l'électronique,
l'informatique, l'automatique et aussi par l'explosion des besoins
d'informations de toute nature exigés par notre sociét4 moderne. Ces
informations doivent a r e structurées, concises ;leur accérs doit 4tre rapide.
L'information est également une assistance à la décision, au métier que
l'on exerce; celui de "régleur en Instrumentation" pour lequel ccat ouvrage
est conçu, est certainement l'exemple de profession où l'assistance
permanente n'est plus seulement utile, mais nkessaire.
Passer de la conception d'un document, d'un ouvrage ou d'un outil à sa
lisation n'est pas évident. Celle-d implique au moins trois qualité de son
auteur : la cornpetence, l'expérience, la pédagogie, que l'on retrouvera
implicitement dans le CARNET DU REGLEUR.
J'ai eu pcarsonnellement I'opportunith d'apprécier ces qualités chez mon
collègue et ami Jean-Marie VALANCE qui, dans le domaine de
l'instrumentation et de la régulation industrielles, m'a aidé à bâtir
l'infrastructure de la formation continue, commende en ARLES en 1967.
Nombreux sont les régleurs qui ont suivi l'enseignement de J-M Valance et
je témoigne sans risque qu'il n'a jamais laissé indiffhrents ses auditeurs.
Ceux-d retrouveront aisément, dans le Carnet du Régleur l'essentiel des
cours animés par l'auteur, mais aussi son humour, qualité rarement
nornmhe, mais combien apprhciée en formation continue.

Daniel Dindeleux
Dcctsur &Universi
3

C'était dans les années 50 ; élève de renseignement technique, j'tstais ,pendant les
vacances scolaires , en stage dans 1' usine de produits chimiques où travaillait mon
pers . Nous nous sommes occupés de la puissance "a-t'il dit en parlant de sa
It

génération, " la vôtre fera le système nerveux de tout cela, elle s'occupera de
Vinformation ".
t)

Après le diplôme, COMSIP m'a permis de démarrer dans le rndtier comme je le


souhaitais : en déplacement, les outils à la main. En 1969, j'ai rencontré Daniel
Dindeleux dans une baraque de chantier en Arles, l'institut de Régulation démarrait.
D. Dindeleux m'a appris comment d'une théorie même compliquée, on peut tirer une
pratique simple et quotidienne. Lorsque nous l'avons quitté, 13 ans aprbs, 1'I.R.A. était
bien connu ; la formation continue était devenue une nécessité pour suivre l'évolution
technologique.
Et ça continue ! Vite, très vite ...
De nombreux capteurs sont dits "intelli~ents"car il$prennent en compte certaines
variations de leur environnement, la température par exemple (le terme est plutôt
...
surprenant :il n'est pas utilisé pour les plantes qui font cela depuis toujours ).
La multiplication des micro-ordinateurs permet de traiter, en grand nombre et quasi
instantanément, toutes sortes d'informations.

Ce traitement peut s'effectuer pratiquement n'importe où grâce aux réseaux ( y


compris à très grandes distances avec la télématique )
II fallait insister sur les techniques de base qui demeurent utiles,
Voilà l'esprit du "CARNET DU REGLEUR ".
J'espère qu'il rendra service h tous ceux qui dans leur métier côtoient l'appareillage
de mesure et de régulation.
A tous ceux-là : Bon courage. Cordialement

Jean-Marie Valance
ingénieur E N ~ C ~ E N S ~ M
Régleur, animateur de formation,
auteur, tlditeur, ...

3
CONTENU.

proCid4 : FOUR

C t iOnAsUr

consigne

Pour construire une boucle de rbgulation (ci-dessus, régulation de température d'un


produit à la sortie d'un four) il faut :
( pression , debit , température,
s appareils de la boude.
fQNS page43 ,TRANS ETïEURS 5 9 ,
t NlVEAUX 131 .
les signaux, toutes ces fonctions sont
le diapitre ACCESSOIRESpage 147 .
pour modifier son état, c'est le rôle des actionneurs :
page 165 VANNES.
rée à la valeur souhaitée par l'exploitant
fonction de I"6cart entre CBS deux valeurs,

4
5

. Pour modifier la grandeur mesurée, la façon dont elle évolue quand


on agit sur la grandeur de réglage, c'est l'étude du PROCÉD~ page 195.
. le (ou les ) régulateur(s), étudier les reglages permettant d'obtenir quelles que
soient les perturbations, une grandeur r6glée stable et proche de la consigne, c'est
l'art de la R~GULATIONpage 207.
. Les PR~LIMINAIRES page 9 paraîtront fastidieux, mais il est indispensable de les
connaître pour comprendre les explications des chapitres qui suivent.
. Des indications complémentaires et quelques chiffres, souvent utiles, sont donnés en
ANNEXES dû la page 243 A la page 292.
.Un INDEX en fin d'ouvrage donne le classement alphabétique des matières.

CO T UTILIS
1/ II est possible de lire le carnet comme un cours (de la page 1 à la page 236) dans
ce cas, prévoir plusieurs semaines : un texte technique n'est pas un roman !
21 L'accès à un sujet précis est facile en utilisant
- la table des matières
- ou l'index page 305
31 Vous pouvez aussi prodder comme bon vous semble ... après tout c'est vous qui
lisez I

e peut pas 4tre un catalogue de solutions immédiates aux


sures et Régulation, mais il peut aider le régleur en
instrumentation à chercher des solutions et il $oit servir d'outil, parmi d'autres, pour
l'acquisition de connaissances dans pratique de l'instrumentation, dans l'art du
mesurage et dans les techniques de r
Cette forme a été choisi pour qu'il puise êtr , crayonné, modifié,
complété... A cet effet, de pages blanches ont es et repèrées dans
i' INDEX pour y inscrir des notes personnelles ( ffbrents , techniques
particulibres, astuces de montage, etc ...)
Remarque : dans ce livre, cumme dans la pratique elle, il y a des choses
simples et des choses compliquées : il n'est pas nec d'avoir compris toutes
les choses ~ m p l i q u s pour tirsr profit des dioses si
e s la marge est bordde d'un trait noir contiennent des
Les p ~ a g r ~ h dont
uls ou des détails il n'est pas i n d ~ s p e n s ~de
l e lire
~ ~ ~ ~ Ils fseront
0 " . utiles quand il sera n61=sssairede
faire un calcul similaire.

5
6

L'&Mon traditionnelle du CARNET en aurait fait un outil coûteux. Pour 6tre


accessible h tous (et joliment iiîustr6) il est "sponsonj.8" paf quelques
entreprises de la profession.

AOIP ENCART 57/58

ENDRESS + HAUSER ENCART 146/147

GEORGI ENCART 57/58

1 PAGE 26

KEMTRON ENCART 146/147

ASONEILAN ENCART 74/75

ENCART I 781179

Y0 CART 74/75

6
7

UES

i Certaines tb calcul parajsssnt longues et fastidieuses, en fait a, sont les


explications très d6taillées qui sont longues ; les m&hoâes elles-in
simples, rapides et sOres, sinon elles ne seraient pas dans le CARNET... I

2 $ ~ ~:nous
i ~ reconnaissons
n tous l'importance de la normalisation dans notre
comme dans la vie quotidienne (si la visserie n'&ait pas
~r~fess~onnelie
normalisée 3 Quel cauchemar ! ).
Alors pourquoi ne pas participer à cet effort col1 ctif en modifiant (un peu) nos
habitudes pour cette nkessité ?
ettre au juste !) ne

. " é f d m q e "est en prindpe réservb à ceux qui disposent d'un "étalon"offidel.


. "@ustageffn'est pas fadie d'emploi pour ceux qui (comme l'auteur) en ont fait à la
lime, pourtant i'expresslon *mise au juste d'un instrument de mesure" ne manque
pas de charme.
i

:dans les appareils de mesurags, il y a généralement une


partie capteur et une partie transmetteur. II est important de distinguer ce8
deux parties. ~appe~lation de ces appareils d r-transmetteur"mais
il est utilisé un s ces termes, étant .entendu
rien, n'intéresse ne en régulation, pas plus
rien 1

4 technoiogie du matériel numérique appartient au


etrmique, mais la différence entre les instrumenta
s i n s ~ r u m ~ ~numérj~ues"
~ts
deux familles distinctes
le =us la forme d'un
e" 00 la transmissiOn est
rep6ssirtatnt des nombres.
PR&IMINAIRES 9

Un peu de calcul
Centretien des instrdments de mesure et rbgulation n'exige pas des connaissances
math6matiques importantes, par contre il faut savoir effectuer rapidement et sûrement de
nombreux p d t s calculs.
Compte tenu de l'état d'énervement, et, ou de fatigue durant une intervention, il est bon
...
d'acquérir pour ces calculs, un "automatisme infaillible"

Exemples de conversion :144kmh = combien de m/s ?


8 I / s = combien de m3/ h ?

IIy a un truc : écrire les unités composées SOUS leur forme réelle.
144 km à l'heure (ou par heure) = 144 km divisés par une heure.
puis changer les unités simples : 144 km = 144 000 m
1 h=36OOs

144km 144000m 144068m


l h = 3600s =i 3888s
etannoncer: 144km/h = 40m/s.
L'autre exemple :8 I / s = combien de m3/ h ?
I

O
81=- 1 O00 m3 notez Ilutilisation des tt;acticjns, beaucoup plus sûre que
I'kriture avec des O ( 8 I =O, 008 mSr 1 1 d=70001
1s=
II= 1 l 0
m 3

8
--
81 *mm3
impresslonnante fraction ds fractions, mais rappdez vous :
1 s- -
ON NE DIVISE PAS PAR UNE FRACTION, ON MULTIPLIE PAR
3 SOO L'INVERSE,

--
81
1s- x = 28,8 m W

nez vous avec :


25 n = ?tonne/h
60 = ?km/h
24 = ? kg/s

arque : o ~ n e b $ ~ u c o u p ~ o p d e cesh denière la virgule. II serait


s :le dernier chiffre r e ~ ~ 161~dixième ~ e ~ e

J-M VALANCE - LE CA ET DU REGLEUR - 9


10

Type de question :
un transmafteur de niveau donne un signal de sofiie variant de 4 à
20 mA quand le niveau varie de O à 10 m. Quel est le niveau si le
signal est de 14 mA ?
Ce genre de question se pose constamment pour toutes les grandeurs
signaux standards (4 à 20 mA, 3 à 15 PSI, 200 à 1000 mbar)
ignaux sont "dbcalrérs" :le zéro de la mesure ne correspond pas
à O mA, O PSI, ou O mbar I
Le truc consiste à utiliser une représentation graphique c'est-à-dire un papier, un
crayon et un croquis ! utiliser directement une calculette est une erreur : le
résultat sera certainement faux. 11 vaut mieux commencer par un croquis.
VOIRREMARQUE R 1 page 7

Dessiner : (avec l'habitude, on peut se contenter d'imaginer mais ça fatigue plus 1)

m
4 mA 20 mA

Cette représentation de l'information est reprise au chapitre TRANSMETTEURS mais


il faut d4jà remarquer les notions de : "dchells d' en et "4chelle de
ortie"
entrée:

Pour le signal de sortie les nombres à utiliser dans les calculs ne sont pas les
valeurs du signai :

O 4 mA 8 12 16 20 mA

Puisque le "zéro"est à 4 mA :20 mA sur l'échelle reprbsentent 16 mA dans les


die est à 12 mA (12 4 = 8 dans 1 - 1%) , le
4 dans les calarls),etc d'oii I' ....
e faire
un croquis I
Ecxire la rBgle de

la pleine &&elle en mètres (10 m)

in (14-4=1ûmA)
10
PRELIMINAIRES 11
En écrivant les unités, on vérifie, en "simplitiant" qu'il reste des m (c'est ce que l'on
cherche)
I o rn 'OmA
=6,25m
16 mA
Vbrification immédiate :en situant sur le croquis le résultat qui vient d'4tre trouvé.

14 mA
6,25 rn appardt en meilleure position que les 7 rn ou 8,75 rn qu'on aurait pu trouver en
oubliant le décalage d'échelle.
Autre exemple : mQmecapteur-transmetteur que ci-dessus. Le niveau est de 8 m,
ambien de mA doit-il y avoir en sortie ?
Om
O mA

16 mA x 8 m
10 m
2
1 On cherche des mA, on commence par I'4chelle en mA
2 On divise par l'autre échelle
la donnée
16 mA x 8 m
= 12,8 mA
10 m

V4rification :
8m
ni
mA
16,8 mA
Sur le croquis :à 8 rn correspond un signal entre 16 et 20 mA, les 12,8 mA ne collent
s,cbst 18 qu'on SG rapp Ife ds + 4 mA, à nouveau l'intérbt du croquis I
Ur de -
pression électronique (4 20 mA) a une
leur normale de ~ ~ ~ ~se s~irsitue naux environs
e ~ n t
utour de cette vaieur rend le ~ p ~ ~ u r - ~ a ~ $ ~ t t ~ u r
r une prasdon de 30
sîà16rnA?

-LE Eï DU R R- 11
12

20 29 30 31 32 bar
4 8 12 16 20 mA
l/ 12LnaA
21 31 bar ( sans calculerte !)

O Oc
a00 1 000mbar
1/ Quelle est la température si le signal est à 820 mbar ?
2i Quel est le signai pour 90°c ?
820 mbar
200 mbar (déc
l/ 100% x 620mbar
800 mbar
= 7 7 3 'C
127,5 Oc

90 *c
21 -
5ooc
800 mbarx 40 *C = 320 mbar
1 O0 O c + 200mbar dk
520 mbar

La r@ie de tr 11ses? évidemment plus simple si la sortie est exprimée en pourcentage


de variatic i .
Exernpd, :
Om 10m
IÙOX

C'est-Miis : quand la valeur d'entrée varie du mini au maxi, la sortie varie de O à


100010.
5m 15m
0% 100%

20 bar 32 bar
100%

Cela revient à dire 4 mA, 3 PSI ou ZûO mbar = oo/o


20 mA, 15 PSI OU f 000 mbar = 10001'

12
PAELIMINAiRES 13
Dans c8 cas, le decalage du signal disparait des calculs. L'instrumentiste devra
toutefois retenir que 0% correspond à 4 rnA, 3 PSI, ou 200 mbar. Autrement dit, à 0% le
dgnal de sortis n'est pas nul {le signal de sortie est nul seulement si l'alimentation du
~ ~ e u r - t ~ n s m e t tou
e usa
r liaison est coupée !).
Remarque : l'utilisation de % s'applique aussi bien aux variations de l'entrée du
~pteur-transmetteur(grandeur mesurée) qu'aux variations du signal de sortie (4 à 20
mA, 3 à 15 PSI, 200 à 1000 rnbar) de toutes façons, quand tout va bien, si la mesure
varie de O à 1 OO%, le signai de sortie varie lui aussi de O à 1O P ! I
Mais attention, on ut avoir deux cas :

O -10 2030 40 50 60 70 80 90 100


O 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

O 10 2030 40 50 60 70 80 90 100
O 30 50 70 90 100

Lorsqu'on a :
O 10 2030 40 50 60 70 80 90 100
O 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
On dit : la relatlon entre I'entrde et la sottie est linéaire ou la sortie est une fonction
linéaire de l'entrée "ou le signal de sortie est proportionnel t ) la grandeur mesurée ".
Pourquoi dit-on "Iin4aire" ? :parce que la représentation graphique de la relation entre
I'entrée et la sortie est une ligne droite.
K10

/
90
80
70
60

Si on a :
O 10 2030 40 50 60 70 80 90 100
O 30 50 70 90 100
La ssrtre est une fonction quadratiq au carré de
cas d8s d ~ b jmais
~,
14
La représentation graphique d'une fonction quadratique est une parabole :
U30
90
80
70
60
'10

La fonction linéaire est la fonction mathématique la plus utilisée en mesure et


ulation. IIconvient donc de bien en connaître les propri4tés.

:la représentation graphique d'une droite correspond à la relation :


=kx
00 k est une constante c'est-à-dire un nombre
quelconque mais connu (ou facile à connaître).

(km.2)
Trac4 du graphique : se donner des valeurs pour 8
et calculer
=2xo=o
sle=1 -52x1 = 2
sie=2 =2~2=4
=2~3=6
etc ...
Avec les couples (0,O) (1,2) (2,4) (3'6)etc... tracer
des points comme à la bataille navale

Remarque :tous les iques représentant une relation entre deux grandeurs sont
faciles trulre : prendre l'initiative d'inventer des valeurs pour une
et calculer les vaieurs de l'autre avec la relation. Quand il y

1
2 d t P=z(FXF)

se r e n ~ t r e en
r mesure d bit (F)par pression

14
PAELIMINAIREÇ 15

c
10;

15
16

lorsqu'il y a décalage du zéro, exemple :

Om 8m
4 mA 20 mA
La relation s'écrit sous la forme :
S=kXû+b

b est aussi une constante.


Ainsi la relation entre e en m et s en mA s'écrit :
s=2xe+4

k =2 ~ m )
( 2 = 1 6 m 18
b=4

Le point (0,O) n'est pas sur la droite


+4 indique le décalage
PRELlMlNAlRES 17

LE RAPPEL INDISPENSABLE DES UNITES

Le Systbme International d'unités ( SI ) est obligatoire en France depuis 1962,


l'emploi, précédemment courant du kilogramme-force et des unités dérivées
~ e , cheval vapeur, etc ...) est donc interdit.
( k i l ~ r a m m ~kg/&,
Le SI permet d'appréciables simplifications des calculs et surtout c'est un langage
international ; il est important de l'utiliser correctement, ainsi il faut apporter grand
soin à l'écriture des unités, l'écriture des symboles d'unités est d'ailleurs normalisée au
même titre que le système lui-même.
II faut penser qu'un coil&gue comprendra peut être "120 km.h" comme étant une
vitesse, un ordinateur (le vôtre ou celui de l'entreprise) ne le comprendra sûrement
pas, il lui faut I'kriture correcte : 120 kmh. De meme pour Kg et kg, m/m et mm, 7m,3
et 7,3 m, etc ...

r-
UNiTES USL LLES EN lNSl WMEI TATION

Anciens
-O (D

Grandeurs SI O Observations
Systèmes E
3
-
mm,m,m mètre m le "micron" (millibme de
2 2 2 2 mm) x = l jim
mm,cm,m 1 O00 O00
mètre carré m
cm3 ("cc") 1 m3 =1000 litres
mètre cube m3
d ,I ... i litre = 1000 cm3

f kilogramme
voir (1 ) a-dessous
" kg '' ( kgf ) newton

kgf / m2 pascal
;ilogramme pal
/ mètre cube (3)
D'autres unités sont indiquées t ins l'annexe UNITES, page 285
(1) le poids d'un corps est une FORCE dûe à "l'attraction universelle" ( loi de
Newton' 1
Le poids est égal au produit de la masse du corps (kilogrammes) par I'accl8lération
de la pesanteur à l'endroit où il se trouve.
L'acdlération de la pesanteur (symbole : g, unité: mlsfs)est variable avec l'altitude
et la latitude ( voir page 254 {'Annexe "g ")
Donc le poids d'un objet (p = m x g, en newtons) est variable, par contre sa masse
est une constante (exprimée en kilogrammes)
Dans la vie courante, on continue à utiliser un vocabulaire imprécis sous prétexte
qu'il n'y a pas de confusion possible, ainsi on parle de POIDS pour une balance
alors qu'il s'agit de ~a~~~~ :elles sont marquées en grammes et kilogrammes I

2-1727- Astronome, mathématicien, philosophe et


corps s'attirent en raison directe de leurs masses et en raison
se du carrd de la distance da leurs cmtres de gravités"
2 "Force= masse X accéldiration"
&MV 17
18

(2) Le bar (symbole : bar) n'est pas l'unité du SI. C'est un sous-multiple du pascal
(symbole :Pa) à titre transitoire cab sa valeur est proche de l'ancienne unit4
kgfimg ,dont 1 est absolument proscrit on France depuis 1962.

r = IO0 O00 Pa = IO0 kPa

(3 ) La MASSE VOLUMIQUE d'un corps, souvent dbsignhe par le symbole p (lettre


grecque rh6) est la masse en kilogramme d'un mètre cube de ce corps, On dit
aussl masse sp6cifique car c'est une caractbristique spédfique du corps. Pour les
liquides et les d i d e s :p =. 1000 x d :le nombre exprimant la masse volumique (en
kg/m3) est Ogal & 1000 fois la densitCb par rapport à l'eau. Pas d'unité pour la
densité, c'est un rapport de masses (massa d'un volume du corps divisée par la
me volume d'eau).
Tout le m n d e sait que "Peau, ça fait un kilogramme par litre ", pour 1 m3
@ 1000 kg ----> p eau 22 1O00 @/m3 et d-- 1
Si la densite est de 1,2 dors p s 1 200 kgim3

Pour les G A Z , la densité (qu'il vaut mieux ne pas utiliser) est donnée par rapport

POIDS VOLU

1est parfois utilid le poids volumiqueou poids spkifique des corps, c'est le poids
(en newton) d'un rndtre cube du corps, désigné par le symbole IiJ @I) ;IIest lié à la
masse volumique par la relation : uf zs p.g 00 l'on retrouve accélération de la
pesanteur (voir c ~ ~ e $ s u s ~

18
n aidée de quelques souvenirs scolaires fait que tout un chacun a une petite
8la notion de force, mais pour utiliser et calculer des forces (comme nous
à le faire, en mesure de niveaux par exemple), il convient de préciser cette

à au moins deux forces).

FI est le poids ( m x g)
F2 est ia force du ressort

t immédiatement penser à quelque chose de précaire, ce n'est


20

.
L'unité de moment de force est le newton-mètre (Nm) Lorsque les forces sont
appliquees par I'intermediaire de bras de levier, 1'9quilibre est obtenu par une égalit6
de moments.
ExempJe :

.
c7
<ci
r
c-,

.
Equilibre si f L = I . F
Dans la plupart des problèmes pratiques, il n'y a que deux catégories de forces, celles
qui feralent tourner l'objet dans un sens, et celles qui le feraient tourner dans l'autre
sens.
Pour l'équilibre, II suffit alors que l'addition des moments des unes, soit
l'addition des moments des autres.
Exemple :

Les moments pourront, pour le calcul, être exprimés en cm.N : lire la


remarque R5 page 7

20
PRELlMlNAlRES 21

La matière (bois, eau, air, acier, peau, etc ...) est constituée d'un grand nombre
d'atomes.
L'atome est un petit univers dont le centre ou noyau est composé de particules liées
entre elles par les forces d'attraction nucléaire.
Autour du noyau, gravitent les électrons (un peu comme les satellites mais avec des
trajectoires très variables). Les électrons sont maintenus dans le voisinage du noyau
par l'énergie des protons.
l'atome est donc composé de "grains de matière" et d'énergie. Tous ces composants
sont appelés particules. Si pour une raison quelconque, l'atome libère une de ses
particules, il y a rayonnement. Un rayonnement provient d'une particule en
mouvement.
Par exemple, le rayonnement p provient d'un électron en mouvement en dehors de
l'attraction du noyau.
Une particule d'énergie libérée de l'atome s'appeiie un photon Le rayonnement
associé à un photon est caractérisé par sa longueur d'onde h ( "iambda")
Parmi les rayonnements de photons, Ie plus connu est la lumière
- longueur d'onde h = 0,4 à 0,8 pm (pm = "micro - mètre" = "micron")
D'autres rayonnements (ondes ~ie~romagnétiques)
sont indiqués sur
*l'khelledes longueurs d'ondes" page suivante

Certains atomes lib nt ~ ~ n t des~ particules e ~ photons, etc ...). La


é ~ (&iwtrons,
matière qui ~ n t i e tds atomes est dite radio

J- 21
22
FCHFf 1 F-PESI ONGUFURS D'QîUES
bs ondes : se propagent par vibration de la matière (gaz, liquide ou
solide)
exemples : - ondes sonores : fréquences = 8 Hz à 30 kHz
( voir l'annexe bruit page 241 )
- ultra-sons : fréquences plus élevées
: tous les corps quel que soit leur état émettent de
l'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques. Ces ondes sont essentiellement
caractérisées par leur longueur d'onde Â, (lambda) exprimée généralement en
"micron"(1 pm = 1O* m ) quelquefois en angstroem ( 1 A" = 10.10 m )

Le terme onde #ectromgndtique est très général et couvre un domaine trds vaste :
-Rayons cosmiques :Â, plus petit que 104 A"
- Rayons gamma ( y ) :Â, de 0,005 à 0,25 A"
-Rayons X :jusqu'à 0,001 pm
-Les ultra~olets:0,02à 0,4 )un
-tes rayons visiMe :0,4 à 0,8 pm dans l'ordre de l'arc en ciel :violet, indigo,
bleu, vert, jaune, orange, rouge ("VIBUJOR")
-Les infrarouges :0,8 à 300 prn
-Les ondes radio-électriques :du mm à plusieurs dizaines de km.

C
La longueur d'onde ild'un rayonnement est lié à sa fréquence f par la relation :A = 7
c est la vitesse d8 la lumi re = 301) O00 km/s = 3.108 m/s

Exemple :si f = 1 kHz (164 000 @'cyclespar seamde'*)la longueur d'onde est de
300 O00 000
164 O00 resparcyde ondit " h = 1 8 2 9 m M

IERE ~ o ~ ~ ues ~ ~yonnementsvisible


e udes 3, =

Jaune ......... 0,589 prn


Clfange ....... 0,656 pm

22
PRELIMINAIRES 23

Tension ou différence de potenbiel en volt (V) 2


R4sis;tance en ohm (symbole :la lettre grecque ombga R )
Intensité du murant en ampère (A) 3

Un courant de 4 mA traverse une rbsistance de

4
l J a 6 2 5 x ï 0 ~ )ze:o2,5V

Rrrrnarque : si on retire le voltmètre, ça ne change pas le courant, d'où i'intérët de


mesurer les courants au voltmètre sur une resistance prévue pour cela sur la ligne
(paur une mesuva directe'du courant, il faudrait ouvrir la ligne).

t de 4 20 mA,

23
24
ia résistance à utiliser sera :

1 o x 1 O00
20 IJ 500r;l!

Les graduations du papier, généralement de O ci 100% ne correspondent pas avec le


courant (la tension varie de 2 V à 1O V, soit de 20 %à 1OO%, quand le courant varie de
4 mA à 20 mA).

:Décalage de zéro possible.


La variation de courant étant de 20 - 4 = 16 mA, la résistance à utiliser sera :
u 1ov 1 o x 1 O00
= 625R
16
1 O00

Avec ces 625 n la tension varie de 2,5 V à 12,5 V. C'est à dire de 10 V quand le
courant varie de 4 à 20 mA. Il suMt de décaler le zero Rour obtenir :

2,s V 1,s V 12,5 V


(4
0 % IO 20 30 40 50 60 70 ao 90 100%

24
PRELIMINAIRES 27

METHODE DE DEVIATION

L'aiguille indicatrice se d6plaCe sous l'action de deux


forces :
- le poids du corps (F = rng)
- la "r6acüon" du ressort (R = force de rappel du ressort
lorsqu'on cherche 8, l'allonger)

+ Le déplacement x est proportionnel ( k ) h la force F .


k est la "constante d'allongement" du ressort,
par exemple :20 mm pour 10 N, soit k =E 2 rnrn/N.
'allongement augmente de 2 mm pour chaque newton suppldmentaire.
x en mm = 2 x Fen N
n peut dire aussi que la force de rappel est de 1 newton pour 2 rnrn d'allongement :
1
R e n N = s X enmrn

1
Lorsque i'aiguille s'arrête, on a : R=g x et x=2xF
1
donc R=z x 2F
soit R=F
qui s'4nonce : i'aiguille s'arrête lorsque le déplacement (ia deviation) donne au
sort une force de rappel égale au poids.

pour mesuta ea d'~ntensît~


: ( schéma au verso )

nt à la torsion qui leur est ap~iiqu~e.


Le cadre et
e la ddviation donne aux fils de suspension une
28

Cornmentair
Cette méthode présente l'avantage de la simplicit6, mais il faut remarquer que
l'énergie nécessaire à la déviation est prise à la grandeur mesurée, ce qui, dans
certains cas, fausse sérieusement le résultat. De plus, toutes les forces parasites
introduisent une erreur (frottements, vibrations par exemple).
2 l METHODE ' OPPOSITIO
La méthode consiste à opposer une grandeur connue à celle que l'on veut
mesurer. On détecte le moment où les grandeurs sont égales. A t'égalité, on lit la
valeur de celle qui est connue. Par exemple, sur une balance, on met des poids
jusqu'à obtenir l'équilibre. Lorsqu'il y a égalité, le poids connu est égal au poids
mesuré.
Sur ce principe, il existe une mesure de tension (volt ou millivolt) très utilisée sur
les enregistreurs électroniques :"mesure potentiométnque"
Un potentiomhtre est une résistance électrique dont on peut faire varier la valeur.

4 :Alimentation continue, tension U


2 :Galvanomètre (mesure de courants faibles)

u
Le murant connu I ( i = R )* traversant (entre autres la portion de rdsistance r Cree
une tension conn V (V = r.1) Cette tension V est opposée à la tension à mesurer Vrn.
Le 0a)vano~~tre ecte le murant allant d8 la plus grande des tensions vers la plus
pstite.
Si 10s tensions V et Vrn sont égales, il n'y a plus de courant, le gaivanom4tre "est à
re "est à zéro" c'est que V =: V La valeur de
tension (la ~ ~ d ~ a test
i oen
n Y puisque f est
connu).
* S nécessaire voir la loi d'Ohm, page 23

2%
PRELIMIMIRES 29

ETHODE DE ZERO ASSERVI


dispositif peut 6tre automatis6 : le galvanomibtre est remplace par un
ateur du courant et 1s curseur du potentiomètre est animé par un moteur
8 commandé par le courant amplifie. A I'equilibre des tensions, il n'y a plus de
le curseur s'arrête, la plume aussi I

m : moteur à deux sens de marche


C : chariot porte curseur (et plume
éventuelle)
3 rail de guidage du chariot
4 entraînement du chariot

Les appareils numeriques (ou digitaux) outre leur facilité d'emploi (lecture facile)
t g4néralement des instruments de grande precision.
ntion : cette précision ne doit pas &re le fait de l'affichage (il est facile d'afficher
quatre chiffres derrière la virgule), elle doit provenir de la technologie
numérique employée.

c'est I'association :
- d'un ghérateur de "rampe" t ensian
sion croissant de façon (VORS)

temps (secondes)
8 ~énéra~ement' les rampes
es constituent une
sion en "dent de scie":

temps
'une " h Q r t o ~ :~ "en fait un
eur ~impulsions,toutes
isscondes par exemple.
s ~ ~ ~ u î $smt
~o~ n sm p t ~ ~ s .

GE - L E UR- 29
30
- d'un aomparateur : compare la
tension il mesurer kr. la tension de
la rampe.

- d'un moyen d'affichage du nombre d'impulsions (cristaux tiquides, diodes


..
é i e ~ o l u m i n e ~ e ~ e.)s ,
La rampe et les impulsions démarrent en mPme temps ;lorsque la tension de la rampe
est dgale & la tension il mesurer, Je comparateur arrête le comptage, le nombre
d'impulsions est affiché, il correspond & la tension atteinte par la rampe au moment de
la coupure, donc à la tension mesuree.
Exemple :si il y a 1 0 0 impulsions pendant que la rampe passe de O à 1 volt, I'arrGt à
l'impulsion 756 signifie que la tension est de 0,756 volt (it une impulsion si la coupure
est intervenue sntr deux impulsions.)

Cette methode de mesure de tension est très précise et ne puise pas son énergie à la
tension mesurée.

Toute les grandeurs électriques qui peuvent être transformées en une tension, peuvent
btre mesurées de cette fagon, mais aussi toutes les grandeurs que l'on peut mettre
sous forme d'une suite d'impulsions, par exemple les rotations.

Voir les avantages de cette technique au diapitre TRANSM€TT€URS, pagta 70

-4

30
PRELlMlNAlAES 31

Extrait d'une monographis de J. LELEU, Socidté Aquitaine Chimis


6 des mesures se réfère à la constance dans le temps des critères de qualité

6 ou pluîôt, l'instabilité à court terme qui est le problème du bruit' mérite une
particulih. C'est certainement à l'heure actuelle, le principal facteur ds
ons contre lequel il faut agir du fait de la proliftkation des ensembles de

ont &alement dûs soit aux appareils eux-mêmes, soit aux process :
it de constitution
t de la mesure elle-rn4me

sont les plus gQnants. Une bonne solution rdside dans


lution qui est coûteuses si la précision exigée est élevée.

sont très exceptionnels


sont Ilfiminbs par des instruments appropritjs ou par isolement

par contre sont toujours délicats ci réduire surtout f). il faut étudier

31
32
pendant, si la ~ ~ u r est b telle
~ que
~ ~la mesure
n
sé par exemple), la solution qui constitue modifi

En ce qui concerne les regles génhrales, II est


suivants :
- doter les organes d'alimentation d ' a n t i ~ a r a s i efficaces
t~ (le transfo d ~ i s o l n'est
~ ~ t

l'industrie. La notion de
tablir des bases de définition, de prévision

Les d ~ ~ n ~ de s telles que :


o nbase
- MTBF (mean time b fallure ou temps myen de ~ ~ o n ~ ~ e n t )
- MT'ïR (mean time
si les fournisseurs
em
les

32
PRELiMlNAlRES 33

ure", vue par un instrumentiste, est issue d'un appareillage plus ou moins
ajuster ("étalonner") dont l'implantation, toujours délicate, permet d'obtenir
r plus ou qoins représentative de l'état réel de la grandeur mesurée.
r l'exploitant, est correcte si elle indique la valeur souhaitée, elle
les autres cas ...
bcialiste, plus objectif, sait que la valeur indiquée représente ce qui est mesuré
e certaine précision (11% par exemple) mais il reste toujours une certaine
t15 pour que la valeur indiquée soit totalement différente de la valeur vraie (par
si l'appareil reste bloqué sur une indication, 11% ne signifie plus rien)
réclsiont0 et de la probabilité pour que cette précision soit
est une démarche souhaitable pour essayer de chiffrer un
la mesure que toute personne qncernée pourrait accepter.

utilisateurs tiennent à &re "sécurisés" par des chiffres absolus, même si ceux-ci

cul statistique dont les principes découlent de la théorie des probabilités,


ent aux séries, or industriellement, il s'agit plutôt de "mesures
'ont pas grand chose de commun avec la mesure répétitive du

dictionnaire & consulter quand on n'est pas s0r d'un mot est la norme NF X 07-001
termes les plus frhuemment utilisés sont :

SIB"'TE ' accroissement


accroissement de la variable observée
de la valeur mesurée
Exemple :enregistreur de 250 mm (largeur du papier)
pleine BcheIfe 125"
250 mm
sensibilité = 125 oc = 2 m m / " C

titude à réagir aux petites variations de la grandeur mesurée


Exemple :rnobifit4 1/1O de Oc
Ces deux termes sontsouvent confondus car la mobilité correspond à ce que les
~ n ~ ~ ~p ne ~s l 7a
~ sensibilit
e n ~

3.M 33
34
FIDELTTE :aptitude à donner des indications concordantes entre elles.
JUSTESSE :aptitude à donner des indications égales à la valeur vraie (après
ajustage).
Exemple : le matériel de laboratoire est juste mais trop fragile pour être
fidele, certains appareils anciens sont fidèles mais trop rustiques pour 6tre
justes.

LlNEARUE :

Valeur vraie

1 :linéarith basée sur le "zéro" et "l'échelle"


2 :linéarité indépendants (minimise les écarts)
HYSTERESIS :écart entre les valeurs à la "montée"et ii la "descente".

:d é ~ n ~ donnée
~ o n en page 35
CLASSE DE PRECISION :
ce terme est utilis4 pour des appareils de même fonction ayant été
testes dans les m mes conditions définies par l'usage ou par une
norme. La classe donne en % de la deviation maximale, l'erreur
m i m a l e que l'on risque d'obtenir en tous points de l'échelle.

solue :soit A l le résultat d'un mesurage et A, ta valeur vraie de fa mesure ou


nv~n~on~ellemen~ vraie (voir NF X 07) l'erreur absolue AA (delta A) est la

34
PRELIMINAtRES 35

que : dans "température à it2"c",f2"C est consideré comme étant l'erreur

ique :on parie de "precision relative" Si une température est de 50" c f2"c,

Remarque :toutes les erreurs sont


empérature est de 250"c32"c: précédées du signe 4: {plus ou
moins) car on ne connait pas leur
-
sens (+ ou ?)

Théorbrne : l'erreur absolue maximale sur une somme algébrique A f B f


C est la somme des erreurs absolues sur chaque terme :AA + AB + AC

Exemple : 82,4 m3 / h f O, 7 m3 / h
+41,9mVh f O12m3/h
124,3m3/h f O19m3îh
produit, quotient, racine
L'erreur relative maximale est ale & la somme des erreurs relatives.

A - 1 5 0 m e s u r ~ à l% prés (A=15Qi:l % )
B = 4 0 0 & 1 %prés

? :il faut utiliser :


==> (Il%) + (*l%)= 32%

ET DU RKjLaJR - 35
36

er T f 2,5%

Intuitivement on pense qu'il est peu probabie que les erreurs J: s'ajoutent, en effet une
vaieur plus probable de l'erreur possible est obtenue en utilisant une loi qui se rattache
à la thhrle des probabilités ;
:elle consiste à calculer la racine des carrés des "précisions
relatives".
Pour l'exemple ci-dessus ,

= J1 + 1 + 0 , 2 5

l'écart type ou écart moyen quadratique est un indice caractérisant la dispersion des
r6sultats obtenus dans une série de mesurages de la même valeur d'une grandeur.
II est utilisé pour définir la "précision" d'un appareil (constructeurs ou laboratoires
d'essais)
symbole: s
unité : pas d'unité, c'est un indice d'écart

Le calcul statistique indique qu'il y a 95 chances sur 100 pour que la valeur vraie soit
comprise dans un intervalle de f 2

Al-2s Al A1+2s A1 est la mesure


s est l'écart type

La valeur vraies est quelque part dans la zone hachurée et encore, pas toujours,
seulement dans 95% des cas.
De même, il y a :

d ~ ~ i ~w ~exemple, ~ ~ voir f NF
f sX 10102)
%, par aonvention cet écart type relatif est

36
PRELIMINAIRES 37
// -- - -
__..
+&une "précision relative" de f 1% correspond un kart type relatif de f 0,5% et

n pose le plus souvent au sujet d'un appareil de mesure est :quelle


:quelle est son aptitude à donner des valeurs proches de fa valeur
ondre par un seul chiffre si l'on veut tenir compte de toutes les

inséque : les essais de l'appareil au laboratoire ont donne pour une


urages de la mgme grandeur dite "étalon", un kart type relatif de
f 0,25%, on dira la précision intrinshque est de f 0,5 % I

es erreurs dûes aux grandeurs d'influences :Température, vibrations, variation de


la tension d'alimentation, pression statique, etc ... (voir les exercices)

récision" est une valeur relative qui s'applique (sauf indication


contraire) au m de I'échelie, elle sert à déterminer l'erreur absolue en
tous points de I
Erreur absolue = "précision" x maxi de l'échelle

II faut remarquer que cette erreur absolue, est la même en tous points de l'échelle.

Exemple :%0 transmeîteur d'échelle &IO00 mbar, a une prdcision de 0,5%


signifie que l'erreur absolue est de

100 x 1O00 mbar = 5 mbar, c'est-à-dire f 5 mbar


Ur une valeur de 1O0 mbar, la mesure est :

100 mbar f 5 mbar

ou en erreur relative :
erreur absolue - f5 mbar
valeur mesurée - 100 mbar = S%a

( c'est différerntdes 0,5% du début l)

J- E - LE 37
30

L'énumération des erreurs est en quelque sorte une énumération des causes. La liste
ci-après pourrait faire l'objet de plusieurs livres.
Ici, il sera laissé libre cours Ci l'imagination de l'instrumentiste pour minimiser les
influences, voire supprimer les causes.
Erreur de principe de méthode
Erreur de lecture
Erreur de mobilité
Erreur d'hystérésis
Erreur de justesse ou d'ajustage
Erreur dur, aux grandeurs d'influences
Température
Pression statique
Variation de l'alimentation
Vibration
Temps de fonctionnement (vielîlissement)
Humidité (pluie, neige)
Bruit :champ magnétique Blectrique, onde électromagnétique
Erreur sur le zéro
Erreur de précision

: une chaîne de mesurage est constituée d'un transmetteur de


température précision 1%, étendue d'échelle O - 2 5 0 " ~ et d'un enregistreur de la
meme dasse de précision. L'enregistreur marque 50°c, entre quelles limites se trouve
la température vrais 3

Capteur transmetteur Erregisbeur

Température vra

L'erreur relative maxi de la chaîne à pteincs BGheile (précision) est égale & la somme
urs relatives (précidons) de chaque composant.

et = 1%+1% = Ph (*Ph)

L'erreur absdue (calculée sur la pleine &elle puisqu'il s'agit de précision) est de :

2 5 0"~x (*Soho) E $ 5 " ~

La valeur vraie quelque sajit le point de mesure est comprise dans un intervalle de
f 5°C

38
PRELlMINAlRES 39
r relative au point de mesure :

ftat peut 4tre annoncé de deux façons :

température est de 5Oocf 5"c


température est de 50°c i 10%

sortie d'un procédé de

....... ..

Le capteur utilisé est réglable sur une plage de 1 200 à 7 O00 kPa : il est ajusté
- 2 000 kPa. Calculons, à l'aide de la notice de l'appareil, l'erreur globale
sion) dans ces conditions d'emploi.

PRÉCISION :

Pour le maximumde la pJ k 0-689 kPa (0-6,aS bar)


pour la gamme de 0-11 .17/6,89 bu),Bnwr du

emW0-117 kPa (O-l,17bar)


(0-1.17/6,89 bar), @murdu

39
40

INFLUENCEDES VlBRATIelNS
2 O,% % de !a limitesüpllrieurede la gamme par g jusqu'h 200 Ht
dan5 n'importe quel axe.
INFLUENCEDE L'AUMENTATION
Inférieureà 0.005% de l'&tenduedu signal de sortie par volt.

INFLUENCEDE LA CHARGE
Pas d'effet h pari la variation d'alimentation fournie au transmet-
teur.
INFLUENCEDE LA POSKION DE MONTAGE
Décalage du zéro allant juçqu'à 2.5 kPa (25 rnm d'eau) qui peul
ëtre élirninb par étalunnage. Pas d'effet ÇUI la plage. Pas d'effet
dans le plan de la membrane.

:le transmetteur réglé de O & 2 O00 kPa indique 1 500 kPa


*..i l "............
......
Pr&ision 1
0'25 X 2 O00 kPa
f0,25% de la plage "étalonnée" = i 1O0 =&5kPa

soit une erreur relative de kpa x 100 =0,33%


kPa
500

f 0'25% de la limite sup rieure de a gamme =


0,25 X 7 O00 kPa
f 1O0 = f 17.5 kPa

er = x 100 = 1'16%

f 1% pour le maximum de la plage ( 7 000 kPa)


f 3,5% pour le minimum ( 1 200 kPa)

Comme II est Indiqué ailleurs que l'appareil (partie capteur) supporte plus de
10Uoc,on peut fmaginer des conduites de liaison courtes, elles transmettront la chaleur
des conduits vapeur par condudon ; nous supposons une temperature du capteur de
l'ordre de 516%.
La plage ajustés est 2 O00 kPa, prenons un effet total de f 3,15% par 56"c.

40
PRELIMINAIRES 41

2 O00
- 1 200
2,5 x 800 = 0,34 (voir règle de trois page
5 800

3,5% - 0,34% E 3,16%


3,15 X 2 O00 - f 63 kPa
d'o0 f 3'15% de 2 O00 = f loo
soit une erreur relative de
Icslpa x 100 =&4,2%

a-:
La pression statique est de 12 MPa (120 bar)

4.1/ erreur de zéro :f 0,5% de 7 O00 kPa =


0,5 X 7 O00
1O0 = f 35 kPa

rreur de la gamme :considérons 120 bar peu différent de 2 x 70 bar


-
- 2% de 1 500 kPa = 30 kPa
0,5 X 1 500
&0,5 % d e 1 500 kPa - = k7,5 kPa
loo

Erreur relative - x100 = -2%


7 3 kPa
* l 500 kPa X l O O = fO,5

relative est comprise entre -1,5% et -2,5%. Le constructeur donne le signe de


il sait que l'indication sera un peu faible. Dans la racine de la somme des
nous allons calculer, ce signe va disparaître, ce n'est pas gentil pour le
r, mals nous pensons comme lui, que cette erreur ne devrait pas figurer ici
minBe & l'ajustage.
u'en retouchant le "zéro" en pression et en "by-pass" on ne corrige pas

intervenir pour f 0,15% dans le cas où les chambres sont montdes


sons qu'il en soit ainsi.

c e svibrations, de I'aiimentation et de la charge sont négligées


j ~ ~ u e ~ des
or g ~ o ~ a&i ela valeur de mesure est donc :

41
42

er = 14(0,33)2 + (7,16)2 + (4,2)2 + (2,33)2 + (2,5)2 + (0,15)2


1 2 3 4.1 43 5

= f ~ / O , 1 1 + 7,34 + 17,64 + 5,42 + 6,25 + 0,02


Precision = f 53%

b) ; II suffit d'informer le
constructeur que l'appareil doit fonctionner à 12 O00 kPa de pression statique, ou
l'appareil a été ajusté en pression atatique par le dient..

Prédsion -c f 4,4%

c) Our que la température de I'appareil


reste modérée :

Prédsion = f 1,2%

C'est une bonne précision pour une AP de 1 500 kPa à 12 O00 kPa de pression
statique. Encore faut-il constater que l'appareil travaille trBs en bas de sa gamme, si le
meme transmetteur mais de gamme 300 4 2 O00 kPa avait été choisi, la pr6cision
aurait été atteinte dans tes memes conditions i
:Vdrifier, en reprenant le 24me exemple depuis le debut, que les
performances de précision seraient effectivement meilleures avec une
gamme de 300 4 2 000 kPa.

42
PRESSION 43

on,: Une PRESSION = une FORCE divisée par une SURFACE


,

Kilog ramme force


nciennement : Pression = cm2 (br/cmz)
Pounds
* En anglais : square inch (ps 1)

donc la pression exercée par la brique sur le sable est plus grande.

En sortant de ce récipient caboss6 et percé, le jet


fait un angle droit avec la surface ; il est
perpendiculaire h la surface.

~ 8 n ~ o ~ n mainten
oir na^ s u p ~ ~n'augmente
m ~ ~ en rien la hauteur
h ( mais perturbe la veine fluide).
43
44

Zbme : SUR LA MEME HORIZONTALE, IL Y A LA MEME PRESSION


(dans un lIquidt3 qui ne circule pas)

Cela aussi c'est connu, mais l'inventeur du cric hyh,aulique


-
(PASCAL, F. 1623 1662) y a réfléchi un peu plus que les autres ,
et a obtenu des forces importantes avec des petites pressions.

i000 cm2

F 10 N (poidsdeiamasse 1kg)
La pression à gauche est de :g = cm2
La pression est la mQme à droite (meme horizontale) d'où une
force=PxSEl-x cm2 1 O00 cm* = 10 000 M
L'équilibre s'établit avec une masse de 1 O00 kg (dont le poids z
10 O00 N).

: Pour l'instrumentiste, la solution des problèmes de niveaux


liquides, commence souvent par l'écriture d'une égalité de
pression 8n d8UX points d'une horizontale.

(1 O00 fois la
les liquides)

La pression en un point d'un liquide ne dé end que de la hauteur du liquide au


dessus de ce point asse volumiqus).
La quant~t~ u ka
de ~ ~ q et d ~ du conteneur n'inte~~ennent
~ forme pas I
Tenir compte, ~ v e ~ u e l l ~de
r nla~pression
~, qu'il peut y avoir au-dessus de la surface
du liquide.
44
IIy a la m l h e pression au fond de ces deux récipients :

<

Donc, les forces exercées sur les fonds seront les mêmes (Force = pression x
surface). Pourtant si les volumes sont de 1O I et de 1 m3, if y aura seulement 1O kg
d'eau dans l'un, mais une tonne dans l'autre !
L'intuition s'y perd, c'est pourquoi il a fallu attendre Pasal pour trouver cela, mais
c'est aussi une raison de bien connaître :

P=h.p.g
pression .exercée par une hauteur de fluide (liquide ou gaz) est appeib pression

UL DE PRESSION HYDROSTATIQUE
elle est la pression dans 1' u 10 m de profondeur 7 ,I
m h . 9 . g avech=lOm
(1 000.6) en kgim3
=;
= 1 O00 kglm3
g = 9,80
t- 10 x 1 O 0 0 x 9,8û = 98 O00 Pa (presque 100 kPa, pour un bar il faut 10'2 m).
enir : 10 m da colonne d'eau exercent une pression d'environ 1O0 kPa
m CE = 1 bar soit 10200 mrn CE =z 100 O 0 0 Pa
1 rnmCEê:lOPa(l daPa:1 deCapaScai)

un autre liquide, seule la densite changerait ( p .c- 1 000.d en kglrrt3)

sente une pression

, est de 1 013 mbar


n f 25 mbar ;bien

45
46
Lorsqu'm parle de pression, il est indispensable d'indiquer si on a tenu compte ou non
de la pression atmosphérique ( Pamb)

pressiona m b i ou"pres 7 ~ ~ p h ~ q u e "


a n t e on

Le VIDE est une pression inférieure à la pression atmosphérique. Une pression


inférieure à zéro n'existe pas.
Quand c'est lei quantité de pression en pius ou en moins de la pression ambiante qui
est intéressante, la pression est comptée à partir de Pamb' Elle est dite relative,
quelquefois effective (exemple : pression de gonflage d'un pneu de voiture). Par
contre, la pression qui intervient dans les calculs sur les gaz par exemple, est la
pression réelle. Elle doit e comptée à partir de zéro, dans ce cas, on prdcise
"presslon absolue".
Zéro est le vide parfait qui, bien sûr, ne peut Ptre ni atteint, ni depassé ; quand on s'en
approche, on parle de vide poussé.
La pression relative est la plus fréquemment utilisb, car la plupart des capteurs de
pression, soumis à la pression ambiante, mesurent en relatif. Pour mesurer en absolu,
il leur faut un vide poussé dans une chambre dite de référence.
Souvent on peut ajouter 1 bar à la pression relative, pour en faire une pression
absolue, mais II convient de retenir que la quantité exacte à ajouter, est la pression
ambiante de l'endroit 00 est faite la mesure, au moment où en a besoin de la pression
absolue. Ce qui justifie ia présence d'un baromètre dans l'atelier d'instrumentatlen, en
particulier si la fabrication utilise des gaz.

Elies offrent des possibiiiths int ressantes, au besoin elles peuvent être réalisées par
~ n s ~ u m e ~ t i sLe ~ e une hauteur h et appliquer P = h.p.g
t e . ndpe est s i ~ :~m8surer
exemple :1 m d'eau t 1O kPa (exactement :10,13 )
Liquides cciuramment utilis
Huifs de vaseline colorbe m rouge
den 0,851 à2OOc
OQ1:-Xioc

T é ~ b , liquide épais, toxique)

46
Le mercure (Xg) toxique, est maintenant prohibé
densite :13,5458 à 20°c
-
congélation : 38"c
'eau" utilisent en fait de l'huile colorée qui ne
bit pratiquement pas d'évaporation (tension de

&ion des tubes n'a pas d'importance puisqu'on mesure h, un tube en vinyle
sparent Q 4 x 6 convient très bien dans la plupart des cas.

en U :en rapprochant les branches, la mesure de h est plus facile

2 e t 2 colonne : en ( 2' ) le volume de liquide est moins important mais


l'échelle de lecture sur la colonne doit être graduée spkialement pour tenir
compte de la baisse de niveau dans le réservoir (h' sur l'échelle doit
correspondre à la hauteur h réelle).
en ( 2 ), si le rapport des surfaces réservoir/tube est
supérieur à 1 000, on ne tient plus compte des variations de niveau dans le
servoir (précision de l'ordre de O,l%).

lecture est plus faale :


l=- h aveGa=3ûo (sln30°=q)
I : I=2xh
sjn a

3. R - 47
48

baromhtre h mercure : cet instrument de mesure de la pression


atmosphérique date du 17ème siècle1, il est le dernier instrument à utiliser du
mercure 2

9 tube de Bourdon (Bourdon Eugène 1808 - 1884) Fabriqué depuis plus


d'un siècle, on en trouve pour toutes les pressions et de formes très variées.
2 soufflet : extréirnement abondant dans toute l'instrumentation pneumatique, il
transforme une pression en une force F = P x Surface du soufflet. Opposé à un
ressort, il fournira un déplacement proportionnel à la pression.
8 capsule :fut très utilisée, l'est moins de nos jours.
membrane : telle qu'elle est dessinée, elle est assez peu utilisée (fragilité)
mais il en existe de trbs perfectionnées qui font merveille dans les mesures de
différence de pressions (page 40) et de pressions différentielles (page 91)

ici nous gntrons dans le domaine des "capteurs-transmetteurs" pneumatiques et


électroniques. Cette instrumentation dont la connaissance est fondamentale fait l'objet
d'un chapitre à part : T R A N S ME T T E U R S (page 59).
Les manombtres électroniques sont présentés page 54

L'unité de pression (il n'y a bien sûr qu'une seule unité de pression dans le Système
International) est le pascal, mais par habitude on utilise beaucoup d'autres
expressions , certaines sont tolèrées à titre provisoire ,la plupart sont illégales.

Les six grandeurs qui sont interdites en France sont indiquées id pour permettre la
compréhension éventuelle de vieilles notices .

Toutes ces conversions sont d'ailleurs faciles à retrouver avec P = h p g sauf


pour les expressions U S où il faut retenir : 1 PSI = 6 900 Pa

1 L'inventeur en est Evangelista Torricelli, Mie, 1608 - 1647.


2 Le mercure est e ~ r ~pratique ~ ~pour ~ îesemesures
~ t de pression, mais il s'en est
fait dans les pays industrialisbs, une telle consommation (qui partait dans les égouts,
donc dans les rivières) que l'alarme a été donnée : son usage est maintenant prohibé.

48
PRESSION 49

----r--
kp/cml
alm 1 Torr
mmHg
mm CE

t
I O5 10.5 1
1.010 716 0.986 923 O 750 062
'.IO>
1.019 716
.IO'
i N/niml
IMN/m7
,l MPa
1 bar
10fi 1
I
I-
I l0 1°'
10.197 16 9.869 23 0.750 062
.lot
1.019 716
10%

I
1 daWcm'

1 mbar - 1
10'

1
10 '

lot
'
I
1
l 10' 1.019 716 0.986 923 O 750062 1.019 716
' 101

1.019 716 0.986 923 0.750 062


10' 10-1
10'

10.197 16

1 kp/cni'
1 9RYf$5 1 98.066 5 0.980 665 0.980 665 1 104
-1-r
14.223 31 0.3937
10 10' 1O'
1 1
---A---
1.013 25
1 1.013 75
10'
1.O3322 7 10.332 2 7
1O'
4.695 950 0.4068

1 1 ~

1
O.' I
1.333 224 1.333 224 1.359 510 1.315789 1 13.595 10 1.933 678 0.5354
.1 10.' 10.3 10.7

1 mrn CE -1 9.80665 1 9.80665


10 1
0,980 665 0.980 665
10.4 10.1
10
10-4
1 1.422 331
10-1
1 0.3937
10.'
I 1

I-- I

1 ib/,"'
I
= I6.89,:(57
I
I I
6.894 757 6.894 757 68.947 57 7.030 696 6.804 596 51.714 97
10.' IO-' 10.7 10-7 l1 7.030 696
IO' l I 27*6801

l '' CE 1 ":"O>" 1
I I

2.4909
10
I
1
2.;" 2.4909 2.540
10.'
20;.!3 1.8676 25.4 0.36127
10' 1

49
50

Comme pour tous les instruments de mesurage qui sont présentés dans le CARNET,
l'opération d'ajustage (mise au juste, anaennement "étalonnage") consiste à :
11 : générer la grandeur que l'appareil aura à mesurer dans l'unité de
fabrication (de préférence avec un fluide pratique :de l'air, de l'eau, de
l'huile, ...).
21 M F S U W : la grandeur simulée avec un appareil précis (s'il est fragile, ce n'est
pas grave, ça se passe à l'atelier)
3/ U S T F R : l'instrument pour qu'il fournisse une information correspondant à celle
de l'appareil précis, c'est-à-dire un certain nombre de mbar ou de mA
qu'il aura fallu calculer au préalable.

Simuler avec l'air comprimé de l'atelier jusqu'à 7 bar, au-delà une presse, un groupe
compresseur ou une balance manométrique dite "à poids morts" (page 52)

Mesurer avec un manomètre de précision (on disait "étalon" ou "de vérification" mais
ces deux termes doivent être réservés aux services officiels), superbe appareil
mécanique dont la précision atteint f 0,06%. Les manomètres électroniques, moins
fragiles et de moins en moins chers sont encore plus précis. Un appareil de qualité doit
également litre utilisé pour mesurer la sortie du transmetteur électronique ou
pneumatique que l'on va ajuster.

Ajuster c'est une affaire de tournevis sur les réglages de "zéro", "d'échelle",
éventuellement de "linéarité". Des explications sont données dans les notices des
constructeurs, mêmes pour les manomètres, mais la pratique est indispensable, elle
peut dtre acquise par apprentissage à l'atelier. Quand au calcul des milliampères ou
des millibars à la sortie du transmetteur, le C A R N n DU REGLEUR est fait pour cela
(règle de trois, page 11)

* à l'attention des anciuns du métier : bien sûr, moi aussi j'ai pensé "étalonnage des
mesures de ~ ~ s s mais ~ n faisons
" un effort, le langage évolue ! voir R2 page 7

50
l

PILER : f a i r e p a r a î t r e comme r é e l l e u n e chose q u i n e l ' e s t point ; feindre


: s i m u l e r une m a l a d i e

ESURER : d é t e r m i n e r u n e q u a n t i t é p a r le moyen d ' u n e m e s u r e


AJUSTER : r e n d r e j u s t e , a d a p t e r exactenient
J- CE - LE REGLEUR
51
52

La balance manométrique ,dite à polds morts est à la fois un générateur de pression et


un appareil de mesure de précision ( f O,Ol%).
A piston :S = 0,5 m 2

aux recevant les masses :ne pas


oublier leur massa
F masses ; elles sont gradués directement
en bar ( Pression en bar J: "ç )
G surface active du piston
rument qu'il faut ajuster
K cabestan du compresseur à main
L piston du ghnérateur de pression, en fait,
DOC. BOURWN
la vis elle-m6me
O corps du compresseur
R & S pointeau et coupelle de remplissage
en liquide H

II existe de merveilleux appareils portatifs comportant le générateur de pression ou de


vide, le manomètre de précision, l'alimentation du transmetteur et l'affichage du signal
de sortie en pneumatique et en électronique ......
de quoi rêver ! mais c'est cher !

Dac. SCANDURA

sciencieux, veiiier à ce que personne


sous prétexte que l'indication fournie
nte de i'état du procédé. Le
: régleur doit d'abord être absolument certain que l'dtat du procédé est
effectivement différent de ce qu'indique l'instrument de mesure (ce
eontrôle n'sst pas toujours évident, il est quelquefois nécessaire
d'improviser des moyens de vérification).

52
PRESSMN 53

es appellations en "stat" (pressostat, manostat, thermostat, ...) désignent des


1s déclenchant un contact à une valeur préréglée de la grandeur mesurée. Ce
pas des instruments de mesurage mais des appareils de sécurité ,d'alarme ou
lation " Tout-Ou-Rien ".

Vis de réglage de gamme


Ressort de gamme
Index de gamme
Ressort d'écart ou de
décalage
Molette de réglage d'écart
ou de décalage
ElBrnent sensible
Bras mobile
f' H Z C Contact

voirpage 5%

ne de pression comprise entre O et la pression atmos~hériques'appelle le VIDE.


un domaine à part, les matériaux y ont des comportements particuliers, et bien
plus Je vide est pousstsl (proche de z&o) plus les comportements sont particuliers
entre autre, justifie I'inté,r&t que ies nations portent aux laboratoires de
, genre wS~~celabw).
I S ~ndu~neJlement,
~ en particulier dans ~agro-alimentaire,des vides de plus en
~ eunnappareiil~ge
vides se ~ e ~ ~avec t tr&sspécial. Pour les vides courants les
metteurs #~e~ro~iques
conviennent.

E - L E Du UR - 53
54

ia pression par î'intermédlaire d'une membrane déforme une p k e sur laquelle sont
w,des jauges-ds contraintes assodées en pont de Wheatstone
résistancstspour mesuw Pu
ée permet dbbtenir un 8

La menbrane soumise B la pression (par oontact direct ou par I'intermedidre d'une huile
de protection) est une des *pJllques" d'un condensateur (
Les w*atlonsde pressbn entrainent des variations de la du condensateur.

e une compression du CritJtal de q modifiant sa fréquence


de rdsonnmx don quartz a39 mesure facilement à en juger des

. Compact avec ou sans indication locale LCD


. Le transmetteur manomètre sans aiguille, ni bain d'huile.

aux surpressions et
pulsations.
... . .

mes ou les appareils qui ont pour tâche d'assurer le fonctionnement d'un
industriel doivent être informés du comportement de cm procédé. G'est-à-dire
mesurer, sinon toutes les grandeurs, au moins quelques grandeurs
tiques de ce procédb ; voir même se contenter de capter les variations de
s que l'on sait mesurer.
mes pourraient peut-être se contenter d'une indication sur place mais les
imposent que l'information soit transmise jusqu'à eux.
sformer une grandeur comme la température ou la pression, en une information
circuler dans des tuyaux, des câbles, des fibres optiques ou par ondes radio
re à réflexions :
$flexions sur les mesures industrielles : pour assurer l'asservissement d'une
grandeur, il faut commencer par la mesurer, elle ou ses effets.
- Réflexion sur "l'aspect théorique" de ces technofogies : comprendre qu'une grandeur
physiquement concrète puisse être traduite en une information quasi immatérielle,
ne relhve pas du simple bon sens, il faut forcer son esprit à effectuer une
.
gymnastique intellectuelle I C'est cela que nous appellerons t'aspect théorique
- Réfiexion sur le futur : l'évolution de la régulation, c'est-à-dire du fonctionnement
automatique des procédés de production industrielle est très li6e à l'évolution des
techniques de mesurage et da transmission.

-
Capfeurs fransmeffeurs :comme il est remarqué page 7 (R3) dans les appareils
esurage II y a généralement une partie capteur et une partie transmetteur. 11 est
vent important de distinguer ces deux parties. L'appellation de ces appareils
-
raient être capteur transmetteur, mais c'est un peu long ;en pratique il est utilisé
un seul de ces termes, étant entendu qu'un capteur qui ne transmet rien n'intéresse
rsonne, pas plus qu'un transmetteur qui ne capte rien I
A rentrée d'un capteur il y a la grandeur à mesurer. La mesure de cette grandeur varie
d'une valeur mini à une valeur maxi. Iî est usuel de parier en pourcentage de variation :
mini est O%, le maxi est 100%. La valeur de ce pourcentage est l'information à
nsmettre. Pour être comprise par les appareils récepteurs, cette information doit être
mise sous forme précise appelée signal et, en l'occurrence : signal de sortie du
transmetteur.

Le signal de sortie peut avoir des formes trhs différentes, entre autres :
11 une pression d'air modulée
mesure 0% I 50% I 100%
8 I

signal 200 mbar 600 mbar ' 1000mber


Standard U S = 36 15 PSI ( * 208 à 1 030 mbar)

3. M VAlANCE - LE CARNET DU R&LBJR - 59


60

21 un courant électrique
mesure OW
signai 4mA 12mA 20 mA

- -
d'autres standards ont 6té utilisés :1 5 mA, 10 50 rnA,
O - 5 mA, 0 - 2 0 mA, 0 - 50 mA.

31 des signaux en tension :utilisés avec des indicateurs numbriquss, par exemple
O B 2 V pour 2 O00 points.

4/ les signaux numbriques : (on dit aussi sorties digitales) ils sont relativement
nouveaux mais le fait qu'ils soient tres commodes d'emploi les destine ;lii supplanter
toutes les autres formes de transmission.

La transmission par pression d'air modulé (transmission pneumatique) a provoque le


développement d'înstruments rnbcaniques dont l'entretien demande un savoir-faire
particulier. Les appel6ation "régiwren instrumentation" ou "instrumentitrte régleur" ont
pour origine ce savoir-faire, c'est pourqud II est intéressant et souvent nécessaire, de
prendre d'abord connaissance de la technologie des instruments pneumatiques.

Cette technologie malsré tout f'attachernent que lui porte un grand nombre
d'instrumentistes et d'utilisateurs est en très nette perte de vitesse pour dlverses
raisons :
l/ les puissants moyens de l'informatique sont directement accessibles aux signaux
électriques, en pneumatiqus une conversion de signal est nécessaire.
t ~ orn~~ures
2/ La c e ~ ~ ~ l i $ ades n entraîne parfois des distances peu compatibles avec
la transmission par air eomprim
3/ D'une faGon génér 8, I'inatrume on pneumatique est forte consommatrice
d'énergie : à l ' u s ~ n a ~des
e pièces aniques constituant l'appareil comme 4
l'utilisation.

rins) étant pneumatiques,


ours possible. Dans ce cas il
u sensible par construction
trumentation électronique qui

eurs p@uventfournir :
capsule, soufflet I- ressort, etc ...
rdon, m ~ m ~ retc ...
~ e ,

60
-Rs 61

ns appareils pour îe
les) et dans d'autres
: la force à exercer
on augmente, est
placement qui est
s du ddplacement,
n'est plus proportionnel à la

très faibles déplacements en

moins obturé par la proximitb


Une restriction de diamètre
plus petit que celui de la buse
fait que l'alimentation ne peut
pas compenser la fuite, donc la
pression avant la buse (Pb)
varie avec l'importance de la
fuite, c'est-à-dire avec
l'écartement de la palette ( E :
rostrict,=0,2 à epsilon ).
Quand la palette ferme la buse
(E = O), la fuite est nulle, Pb
prend la valeur de I'alimen
tation :1.4 bar.
la fuite maximale est obtenue
avec un écartement faible ( E =
1/4 du diamgtre de la buse) ;au
rternsnt, la fuite
est limitée par la surface de
sorüe de la buse, la distance E
n'intervient plus.

plus de fuite I d'où le

n fonction de la

61
62

-
Le systhme buse palette ne peut pas re utilish seul :
a) parce qu'il n'est pas '*Iinbaire"
b) parce que la pression de buse dépend de la pression d'alimentation comme
t'indique la courbe en pointillés correspondant à une alimentation de 1,2 bar.
c) parce que les débits à travers la buse ou la restriction sont trop faibles pour que les
variations de pression se fassent rapidement dans l'enregistreur OU le r
pladi à distance.

: délivrer suffisamment d'air pour la transmission de la pression modulbe aux


appareils en aval

(ou à é ~ a n ~ l e m ~ n t )
consommation : 200 à 1O00 q / s (0,5 à 3 m3/h TPN )

la membrane ml et le ressort R travaillent


ensemble pour donner aux clapets un
déplacement proportionnel Q la pression buse.
La chambre 4 reçoit la pression d'alimentation.
La chambre 2 est à l'atmosphère. La pression
de sortie Ps, de la chambre 3 peut donc varier
de O à 1,4 bar.

Df CLAPET

CE I V 8 n la burer

RECLAGF DE
rewiran DU IRESSORT
' EH A I R

62
Consommath :50 mg/s ( -L 0,l m3/h TPN)

$ ce relais on ne mesure pas seuiement la pression de buse (membrane t t q )


asi la pression de sortis (membrane m2).

& l'atmosphère se referme.

e m i s plus forte en transitoire.

J- - LE n- 63
64

Ce schéma est également utilisé pour des appareils hydrauliques. IIa permis (ilpermat
toujours) fa construction des instruments particulihment robustes et fiables qui
marquèrent la Mesure et la RBgulation industrielle pendant une grande partie du
vingtjeme s28cle.
a! s- 42
1

Théorie (explication du & h a ) :


+ Prn
Ca balance est en équi x Il = R x 12 avec R Pm (psession mdulrge) x surface du
=I

SouMet d'O0 Pm = F x soit Pm=kXF Pm est propartionnel à F

La pression modulée Pm est une fonction linéaire (k est une constante quand Il et 12
ont été fixées) de la force fournie par I'élément capteur.
La presslon buse n'étant pas nulle lorsque est dégagée, ce dispositif ne peut
pas délivrer un signal à vrai zéro. Un resw d'amener le décalage à 200 mbar.

I I
uilibre :F x 11 = Pm x S x 12 - Fressortx 12

age choisi :200 m

d'o0 J'équation lin Pm = G.F + 200 mbar

64
TRANSMRTRIRS 436

mécanique simple est une excellente base pour comprendre ce qu'est un


tème asservi".est appliquée à presque tous les
ation quelque soit leur technologie ( pneumatique,
en tous cas à l'ensemble de la boude.
ion : Lorsqu'un système est astreint à délivrer une "sortie" qui est une
prkise de I"'entrtbe", et seulement cette fonction, on dit que ce système est

: un transmetteur à balance de forces est conçu pour délivrer un signai


que proportionnel à la force qu'il recpit. C'est un système asservi.
ignai à J'entrée du système est la force (F) produite dans le soufflet ou sur la
né,de mesure, par la pression mesurée,
ignal de sortie est la pression modulée (Pm)
rtie est une fonction de l'entrée Pm= kF. C'est la fonction proportionnelle
ON DE TRANSFERT
l'entrée d'un système asservi est appelé fonction de

exemple : Pm= kF
iricrrtie
entres= =k
Dans cet exemple, la fonction de transfert est une oonstante.
LE DE .REACTION
positif amplificateur dont on réinjecte

18s d8ux. Par e x e m p ~:la


~ pression de soaie est convertie
ine en Ocrivant 1'6quation de la chaine d'action et

65
66

EXEMPLE D'UN SYSTEME DELIVRANT UNE SORTIE PROPORTIONNELLE A


CENTREE :

1. Chaîne d'action :

1 ère équation s = A(e - s')


2. Boucle de rdaction :

1 1
2bme 6qUatiOn s' = 8s ( ~ c o m m "inverse
s du Gain" la suite montre pourquoi,)

en remplaçant s' par sa valeur ia lère équation devient


s = A ( e -1p )

As
d'où s = A e - - G
AS
-g-+s=Ae
As + Gs
G =Ae
AG
S\A+G) =A@
AG
"A +G e

Dans les systhrnes asseMs, le gain A de l'amplificateur est grand. Par exemple : 1 O00

si G=5
'
'-1 005
*Oo
e od l'on voit que A + G est p w diffhnt de A

AG
s = r e

66
1/ pour obtenir une fonction de transfert égaie à G, il faut placer une réaction
égale à l / G
2/ si G est une constante (par exemple 2), 1/G est aussi une constante ( 0 5 ) .
Donc pour obtenir "s" proportionnel à "enil faut que la réaction s' soit elle-
même proportionnelle à s mais de grandeur inverse.

La fonction FR de la chaîne de réaction pourra ëtre une fonction mathématique


quelconque ; par exemple, une dérivée ou une intégrale ; il y a toujours le théorème
suivant :
%

il *&- --A
8

rarns OC 13.4 d p Crll T r a n ~ r n i t l ~

* Po'otiçe d e l'tpoquc des premiers 13A ! (Z1950) - Collection de l'auteur.

E - LE ET W RÊcrEUX - 67
68

112

t t t t

Les non - linéarités possibles ne peuvent provenir que de l'élément capteur


(conversion pression à mesurer en une force).
Ces appareils ne comportent pas de rég6age de linéarité.
Le changement d'échelle de mesure est obtenu par déplacement du pivot O (rapport Ilr>2
Pour faciliter cette opération et obtenir une plage étendue de réglages, les
transmetteurs sont généralement à double leviers.

L'échelle peut être modifiée de 1 à 10. Ainsi un transmetteur pouvant mesurer de O à


20 bar pourra être utilise pour mesurer de O à 2 bar. On dit la "Rangeabilité" est de
1011.

IF] ..-...-...-.........
"...mesure
signai $00
29 bar
1 O00 mbar

1-1 "*iTmesure
gK.#. .-*..-..
200
2 bar
1 ObOmbar

Cette plage de réglage est parfois mentionnée sur la plaque signalétique de l'appareil
par la notation équivoque : échelle 2 20 bar-
Un décalage de l'origine de l'échelle peut être obtenue par adjonction d'un ressort
agissant en précontrainte de l'élément capteur.
Le décalage est utilisé pour les mesures de niveau par AP.
II peut également permettre une régulation precise autour d'un point de
fonctionnement donne.

: Rbgulation pression au voisinage de 27 bar. Capteur de pression


- 30 bar max. sur 5 bar pleine échelle, décalé de 25 bar.

25 30 bar
1 a00

age est limité par la charge maximale admissible de l'élément capteur.

68
Régioge micrométrlqu~ MjcanismoPivat du f l i o u d*iquilibrogo
de I'itondur d'ichollr F l i a u d'iquiltbmgo

fflets do rboctlon

Tiges d'attelage
des mrrnbranas

Fluida arnortlisour
Vanne à membrane

Réglage do
I*amortisseme~t

Il s'est construit aussi des transmetteurs à déplacement (ou à "équilibre de


mouvements" ), dans ces appareils il y avait asservissement entre le déplacement de
la palette et la pression de, sortie. Dans ce cas, l'élément capteur fourni un
déplacement et la réadion (soufflet + ressort) oppose un autre déplacement. Les non -
linéarités provenant de l'amplification mécanique ne sont pas prises en compte par
l'asservisSement, des "r6giages de linéarités" 6taient prévus.

69
70

Comme il a été remarqué 4 R 4 page 7, la technologie du matériel numérique


appartient au domaine tr4s générai de I'éiectronique mais la différence entre les
instruments "analogique " (mA, mV) et les instruments "numériques" (chiffres) est
tellement importante qu'il sera considéré plusieures familles & distincte8 :l a régulation
électronique analogique" dans laquelle l'information circule sous la forme d'un courant
-
standard (4 20 mA) , 4a r6gulation numérique" où 1a.transmission est faite par des
impulsions représentant des nombres et , bien sur, le mélange des deux qui est le cas
le plus général .

En mesurage, la transmission pneu décrite dans les pages précédentes


s'appllque presque exclusivement & des urs délivrant un lacement ou une
force représentatifs de la grandeur mesurale. Ces capteurs étant, vent, déjà utilisés
dans des indicateurs, le probleme a &é de transformer ce déplacement ou cette force
en une pression d'air, modulée, pouvant 8tre transmise aux autres éléments de la
"boude de régulation". Avec l'instrumentation électronique, les possibilités se sont
cunsidérablement m m e s , les objectifs aussi :
- augrnmter la diversité des appareils mesurant les grandeurs ~ n d u s t ~ ~ l ~ $
- augmenter leurs performances,
- obtenir des signaux compatibles avec les puissants moyens de I'informatique,
- et même de la t
A ce niveau, il n'est plus question d'avoir une connaissance complète de
...
f ~ ~ o n n e m e n t c'est fon~tionqu'il faut m m l t r e .

1 3

70

L
Rs 71

He'*ou "mise à I'4chelle"se fait wmme il est indiqué page 51.


ments sont deux filas. Le transmetteur est dimenté par la
rnie par un sou8 ensérnble extérieur d'alimentation continue,
le signal (4 & 20 mA).
orte quelle tension d'alimentation peut être choisie entre 12 et
I'irfstrumsnt) mais la *charge"(rbsistance totde de la ligne, en
le transmetteur dépend du niveau d'afimentatlon en vol& : par
55 V et seulement 500 n avec 20 V. Ceci est indiqué dans la

~l mesure de courant, on pense natureflemen2:B un amp&rem&re, ce n'est pas


lleure golution :si ce n'eM pas un appareil numérique, sa précision
nt insuffisante. Mesurer avec un voltmètre eat moins évident, mais
. ( Volr U = RI dans les ~ r é l j ~ ~ n ~ r e s ~ .
sOr une résistance de pr $ion (0,1%) dont la valeur ra vérifiée de temps

I
I I
4mv
n

71
72

ontrole de fonctiqlllliement 1
i'ajustage des transmetteurs électroniques est de plus en plus simple, par contre, il
sera souvent demandé un contrôle du fonctionnement pour confirmer une valeur
indiquée (contr6fe sur site).
Ce contrtlle peut prendre des formes très différentes suivant l'importance de la mesure,
l'implantation de I%nstrument,1'8quipment de contrôle dont on dispose, la qualification
du personnel qui va l'effectuer, la proximité de I'atelier d'instrumentation et bien
d'autres paramètres qui apparaVtront â l'étude de chaque cas.
II serait souhaitable que soit joint à la fiche de l'instrument (lorsqu'elle existe et qu'elle
est utilisée, ce qui n'est pas le cas général) un petit descriptif de la méthode prévue
pour le contr6le de son fonctionnement ;mntr&Ie p riodique ou rendu immaiat par un
doute sur la validite de l'information.
Cette remarque est bien gsir, valable pour tous les instruments de mesurage.
Exemple : pour un contrôle rapide, il serait indiqué les appareils qui, dans le même
secteur, mesurent â peu près la mQme chose, l'emplacement (éventuel) d'un
branchement possible pour un appareil de contrBIe et, dans le cas du remplacement
de l'appareil douteux, la façon de procéder (passage en manuel de tel automatisme,
couper la ligne à tel endroit, ...)

La recherche du sous-ensemble en défaut se fait par substitution (remplacement par


un autre dont on tast sûr du fonctionnement). Il faut être prudent dans l'utilisation de
cette méthode, par exemple : vérifier ia ligne d'alimentation avant de "griller" tous les
sous-ensembiss disponibles i

es sous la forme
le transmetteur, cette opération et des simulations de signaux (pour régler les
alarmes ou w~r~fier is f ~ n c ~ o n n ede~ l'assennssemsnt)
~n~ peuvent être fdtes
depuis le anfort de la &le de commande f

72
nurn4riques ou digitales (de l'anglais digit :chiffre) sont récentes, il a
e le dhmloppernent de technologies électroniques fiables et peu
es techniques présentent l'avantage de la "'numérisation du signaIl',c'est-
issdon de l'information ne se fait plus par un signal analogue à la
rCire, mais par une suite d'impulsions qui représente la valeur chiffrée de

ne brève suite d'impulsions ne dépend pas de la


même si elles parviennent affaiblies au récepteur, le
e affiché à un autre nombre se fait en envoyant un inwémmt (par
ent n'est pas reçu, le nombre reste à sa valeur
signal n'est pas reçu, le récepteur comprend "zéro" ,

Une liaison numérique des transmetteurs au systéme


permet la configuration, la modification de l'échelle
ou le réétalonnage à distance. Une tubulure de
raccordement en option, commandée à distance, et un
nouveau mécanisme incorporé de référence de
pression, mis au point par Foxboro, permettent en
outre l'étalonnage à distance des transmetteurs avec
un niveau de précision encore accru. Ces opérations -
parmi beaucoup d'autres - peuvent être exécutées à
paxtir de n'importe quel poste de conduite du systéme,
ou à l'aide d'un terminal de poche facile à utiliser. Le
microprocesseur du capteur mémorise toutes les
données essentielles, dont le repère d'identification,
les unités physiques et la date du dernier étalonnage.
Ces informations sont disponibles pour tout
utilisateur autorisé, en n'importe quel poste de
conduite du système.
Foxboro

8 ~ j ~ ~ p f ~ ~de s la e u rUt&SS ie même


s @ne
~ p r e ~ et
n eparle le langage des autres).

a- 73
sauvent nécessaire.
L'entretien de l'appareillage ne pose pas trop de problème, puisqu'il s'agit soit de
transmetteurs classiques (voir page 59), soit d'instruments particuliers qui sont alors
fournis avec des notices détaiiihes. Une présentation du matériel est faite pour la
"culture générale", mais ce chapitre traite surtout de l'aspect théorique, afin que
!'instrumentiste prenne connaissance des probtèmes, et sache que leur trouver une
solution est rarement évident.

3. M V M C E - LE CARNET ûü R&UUR - 75
76

Le déplacement des mol cules de fluide (liquide ou gaz) dans un conduit ou une
conduite peut se faire de façon agitée, turbulente (tourbillons) ou de façon plus calme
& se poser en mesurage de débit est :Quel est le régime
S a donné le moyen de définir 1' ulement par un nombre
(c'est moins poétique que "agite", "plus agité, "plus calme", mais c'est plus pratique &
l'usage !).

Rs= -
VxD
V
V :vitesse du flulde (ds)
D :diamètre de la conduite (m)
v (nu) :viscosité anetmatique (m%) voir page 78
La formule avec la débit Q en m3/s est souvent plus pratique :

Remarquer que le nombre de REYNOLDS (Re) n'a pas d'unité (m3is divisé
st un nombre "sans dimension" mmme la densi

(Vincent

76
En thCaoriel si Re est plus grand que 2 300,ils'agit :
- d'8coulement turbulent : le plus fréquent dans la pratique. L'énergie
dépensée par le fluide pour se déplacer dans la conduite, est proportionnelle
au carré du dçibit.
Si Re est plus petit que 2 300,il s'agit :
- d'écoulement laminaire : se rencontre avec les fluides très visqueux
(goudrons chads, fuels lourds). L'énergie dépensée est proportionnelle au
débit. Certaines méthodes de mesurage ne peuvent pas être utilisées.
En pratique, les repères :Re plus petit que 1 000 = laminaire et Re plus grand
que 10 O00 = turbulent, sont génBraîernent suffisants. Entre ces deux valeurs,
l'koulernent sera instable : ii passera d'un rbgime à l'autre en fonction du
dçibit, de la secîion.de passage ou de la température (qui modifie la viscosité).

D h s une conduite de 4", le débit est de 35 r n 3 h Le fluide (un hydrocarbure) a


une viscodté de 176.1 04 &/S.
Quel est le nombre de Reynolds de cet &mulement 7

Re = 1,273 -Q
D.v

D = O, 102 m (voir Annexes page 264 )

'= 17*
t 000000 m2/s

Re = 1,273 x

Re d'environ 70 mplol d'un diaph


m quart de cercle a

J- M CE - LE CARNET ûU-R&EUR -
7a

Grandeur qui caractérise la force à exercer pour déplacer les particules de fluide les unes
par rapport aux autres, la vimsitb intervient dans l'écoulement. On distingue la viscosité
i
dynamique dite aussi 'absdue") et la viscosité cinematique.

C'est une grandeur propre à chaque fluide (comme la masse volumique).


Utiiisbe surtout pour les gaz, est pratiquement indépendante de la
pression, mais augmente si la te ure augmente ( pour les gaz :pour les
liquides, elle diminue )
Symbole utilisé :q (êta)
-
Unités : le pascal seconde (Pas) anciennement le Pas s'appelait le
POJSFUILLE~ (PI)
le poise est I'unlté du système C.G.S. :1 Po = 0'1 Pa.s
L'Ar à 2Ooca une viscosité dynamique de 17'3 pPa.s ( p " micro " 104) ou
-E

poise. La viscosité ique de l'eau est d'environ


=
q 600 pPa.~(prononcer &a

C'est la wiscoaité dynamique divisée par la masse volumique {suivant Norme


NFT60-100)
Symbde :v (nu)
Unités :le mètre carré par seconde ( d i s )
*
le STOKES (Si) e l'unit& du système C.G.S. : 1 m2is = 1O 6 centistokes

L'air à 20% et 1 013 mbar a une vi que d'environ 13 x 10s t#/s


(ou 13 cSt). Pour l'eau à la m re : v = 1 x 104 &is ( l a ) .

7%
1/ Cette "perte 'de charge'' représente l'énergie nécessaire pour faire passer le
fluide du point 1 au point 2 (ii n'y a gaspillage que si les obstacles sont
inutiles).
2/ Si il n'yavait pas de "perte de charge", c'est-àdire si P2 était @ale B P i , on
peut se .demander pourquoi le fluide irait de 1 vers 2 ?
3/On peut dire "une bouteiiiG 4 moitié pielne" et "une bouteiiie à moitié vidd', ce
sont deux façons diffbrentes de dire la m4me chose ;de m4me, on peut dire
"un ibcouiement e une perte de charg& (puisqu'il y a toujours perte
d'énergie) ou 'une perte de charge Cree un écouiemenf' (puisque le fluide se
déplace de la pr~ssionforte vers la pression faible).
Pour une bouteille, la façon dont on le dit ne change pas grand chose, par
contre pour les dObjts c'est important :

: le débit existant crée une différenc~de pression (c'est la AP,


dle sert à mesurer le débit)
: la différence de pression existante crée un debit (on le régle en
modifiant la surface de
80

Formuledebclse: F = sX v
Quand un fluide (liquide ou gaz) circule dans une conduite, le volurne par unit4 de
temps (m3/s) est égal à la surface de passage (m2) multlpli4e par la vitesse de
circulation (mis)

(m3/s) il y a donc trois possibllit4s :

- ...................Es1
1 me$urw le volume et le temps (compteu v o ~ u m ~ t ~ q u e ~ )

ssage quand la vitesse est connue ou


.......................................*......
~.~...*.........*~....~~**.~
94

(kgJs) il y a le

80
Les 'compteurs à roues ovales sont utilisés pour tous liquides y compris les gaz
liquéfiés. Ces instruments précis et chers, se trouvent à tous les points de
distribution de carburant, super carburant, GPL, etc...
à pistons rotatifs, le compteur DELTA est utilisé uniquement

1 -Corps
---
2 Hélice
3 Déflecteur et Porte-palier
4 Palier
-
5 Aimant non visible
-
6 Bobine captrice
--
7 Support de bobine
8 Cable de raccordement Blectrique
9 - Taille 6 pans pour montage

m3 I m 3/s

ndre 0,2% avec faible Wscositt3

81
a2

p e ~ e ~ i ~ i aà il'4coulement
re ,des élec-
sées captent une tension induite propor-
tionnelle la Vitesse de déplacement du fluide.

Electrodes en Inox, hastelloy, etc ...


Isolant en téflon, rilsan, penton, néoprène, polyuréthane, etc ...
Convient pour les l~qu~des chargés, pollués, agressifs, corrosifs et visqueux de
amductibllité éktriquo mini 5pS.cm-1
-n
'1
(S :sismens = unit4 S I de conductfon

Problèmes : - nettoyage des é ~ e ~ ~ e s


- tenue de l'isolant in

r...l'6coulernent de votre lavabo )


icutibres du Vortex ,entre
d ~ r ~unj ~ corps
~ eperturb-
sage -effet Karman-) peut

az et les liquides de faible vlscosité dans de larges


rirtures
si

02
84

L'entraînement des ondes ultrasonores par le


mouvement du liquide a pour effet de modifier les
temps de propagation entre sondes. Le
déphasage entre les signaux reçus représente la
vitesse moyenne du liquide dans la veine. Les
signaux sont traités pour délivrer des informations
de débit volumique instantané et de volume
totalisé.

Mesure de V dans les deux sens d'écoulement.


DiamBtre de canalisation de quelques mm à quelques mètres.
Compatible avec tout liquide.
-
Pas d'influence de la température Influence négligaable de la pression.

Mesure la vitesse moyenne et les fluctuations de vitesse des gaz, des liquides
turbulents, de produit en vrac (le détecteur de passage GRANUFLOW de E+H est
un radar à micro-ondes (A,Z5.1OQ pm) utilisant l'effet Doppler .
Pratiquement indépendant de la pression et de la température.
Mesure de vitesse de 1 mm/s à 100 m/s

Lorsqu'une voiture rouie à bonne allure, les passagers entendent un bruit de


moteur rbgutier, par contre le son entendu à l'extérieur est différent quand la
voiture s'approche, passe devant le spectateur, ou s'éloigne (d'abord aigu, il
devient de plus en plus rave : ambiance sonore caractéristique des courses
7
automobiles). Cette variat on de hauteur du son lorsque la source se deplace a
été étudié par le physlden autrichien C. DOPPLER (1803-1853) (bien du merite :tes
Mjtures de COU~SBI à

DétecteurdepassageGRANlJnOW
Ce radar à micro-ondes est base sur le prin-
cipe de I'effet Doppler. IItrouve son applica-
tion dans la surveillance de l'écoulement
des produits en vrac y compris en transport
pneumatique. Complément indispensable
aux systèmes d'automatisation modernes.

84
P statique P statjqw
+ P dynam. P statiqutt -PclyWll.

La pression dynamique est liée à la masse volumique du fluide et au


carre de la vitesse par la reiation :

P dYf~~niqU8 en paml
p masse spédfique du fluide kglm3 (pour les
liquides p 1ooO fois kt densite voir page 18 )
SD

Vitesse m/s
Cette formule peut s'&ire :

On peut connaître la vitesse 851 mesurant la pression dynamique (si la


n'est pas constante, II faut aussi la mesurer).
3.2
3.2.1 Tube de PiTûT de PRANQTL

- P

que les tubes de PRANDTL que t'on appelle

E -LE R- 85
86

3.2.2 Tube de BURTON ( "ANNUBAR", "FLOBAR", ..)

Donne une AP plus grande que la pression


dynamique (il y a une légère dépression à l'arrière
du tube).
$talonne " par essais du constructeur.

d'utiisation du tube de "Pitot" (Prandtl) :


Gaine de ventilation :la AP donnée par le tube de "Pitot" est de 1 rnrnCE,
quelle est la vitesse de l'air dans cette gaine ?
massa spkifique de l'air :1,29 kg/m3 (dans les conditions de mesure)
1
Pdyn=zpV2 d'où V =
Pdyn=AP -IT 1 mm CE EJ 10 Pa

On trouverait le debit (en m3/s) en multipliant par la section de la gaine


(en f+)
Remarquer la n4cessité d'indicateurs de précision (dans ce cas :
colonnes indinees).
res & dble (en anglais :target)

3.3

dolt r a ~ ~ equ'il
l e ~&ag
re est exprimée, après

86
Deux mesures de pression (P1 et P2) sont effectuées de part et d'autre de
I'oriflce.
- (AP :deka P)
-La différence P1 P2 est appelh pression difMrenfie//e

- n'importe quelles unités de débit et de pression peuvent être utilisées à


conditions que k soit calculé avec ces unités.
Pour les calculs courants et pour l'entretien de l'instrumentation, il n'est pas
indispensable de comprendre comment deux mesures de pression, faites sur la
c ~ r ~ n f é r e ndu
~ tuyau,
e c'est-à-dire ;1l'extérieur de la veine principale de fluide,
s connaftre le débit, mais c'est une question intéres-
tre u t i l i ~ ~ epour
s mesures par diaphragmes ont été tellement utilishes qu'il est bon
d'en avoir une i ( dans les installations récentes d'autres méthodes sont
utilisées car plus ises et surtout plus économiques I )
II est possible de faire le raisonnement suivant :

La vitesse en amont de l'orifice a pour valeur :debit en m3/s divis4 par surface en
m? La surface de passage diminua, donc la vitesse augmente, puis le fluide
reprend toute la section de la conduite, et la vitesse reprend la valeur qu'elle avait
On peu?imaginer la schéma da variation
(le wuvenir d'un torrent en montagne permet drn insr la forme de la veine de fluide).

varie comme le cafre de la vitesse donc on peut


iner le schéma :

a7
88

t
La pression dynamique pourrait Otre mesurée en plaçant une sonde dans la
veine fluide, mais I'intérét des organes déprimogènes est de remplacer la mesure
de pression dynamique (pas commode) par deux mesures de pressions
statiques qui peuvent 4tre faites sur la circonférence de la conduite. II faut donc
se demander :

Supposons que l'énergie d'une particule de fluide est la.mçlme en aval et en


amont (ce n'est s vrai, il"y a des pertes; mais ça simplifie 1). Cette énergie est
dûe :
- à la pression statique (pression de la pompe)
( énergie en réserve dite "dnergie potentlelllle").
- à la vitesse, c'est 'énergie dnétiqus: représentde par la pression dynamique.
L'égalité des énergies en amont et en avai peut s'écrire :
(P stat. .t P dyn.) en amont = {P stat .t P dyn ) en aval
Donc on peut imaginer pour la pression 8tatique, un schéma exactement opposé
la premkm dynamiqu :quand I'une augmente, l'autre diminue de la
pl celui de
même quantité pour qu.8 la somme des deux reste la même.
t

de fa ~ e s s j o nstatique de
permis dlmginer les vi du

SI le dbüi dlminu ~ t ~ t u ddee la oourbe di mi nu^ :*

A
Si le débit augmente, la vitesse aogmen l'amplitude de la courbe augmente :

Ces variations de la pression statique sont mesurées en Pî et P2 et, bien sûr,


-
c'est la différence P1 P2 = AP qui est intéressante :

$8 par le8 Normes (en France NF X .I0-102) Un orifice de diametre connu


calculer le débit correspondant chaque AP mesurés si l'installation est
la Norme. Si i'installation n'est pas conforme, il y a quand mQmeune AP,
quel débit donne cette AP 2

J- CE LE
90

résiduelle

Pression s t a t .
ava 1

la différence de pression dite "perte de charge résiduelle" représente l'énergie


dépensée pour la mesure du débit. Elle n'est pas négligeable (l'évaluation de cette
perte de charge en % de la AP mesurée est donnée page }. C'est un inconvbnient
des diaphra mes. En utilisant des orifices qui facilitent le pa'ssage du fluide (tuybre,
il
Venturi) la d pense permanente est plus faible, mais le coft d'achat est plus élevé. Au
moment du choix d'un appareillage de mesure de débit, ces considérations doivent
entrer en ligne de campte, dans le cadre des économies d'énergie, mais aussi pour
4viter une perte de charge gQnants, dans le "tirage" d'une cheminée par exemple.

Attention :
Le développement th4orique ci-dessus ne doit pas cacher la relation fondamentale
des organes d é p ~ ~ g ~ :n e s
F=k*

LE DEBiT EST PROPORTIONNELA LA RACINE DE i A AP

Sur une instaiîation existante, le debit maxi et la AP correspondante sont indiqubs. le


calcul de ces valeurs es! fait avant le montage I
c'est uniquement pour ce cilcul que la théorie compî6te intervient.

implantation des organes dbprimogènes


On mesure la diff rence de pression statique entre l'amont et l'aval par diverses
es :
sur brides
--
prises dans les angles
prises "D.D/2"
sur perte de pression rés~dueile
L~ngueursdroites :les normes p sent tes longueurs droites à respecter en fonction
d
du rapport l e t des divers accessoires en amont ou en aval de l'organe
~ r ~ Ces~Io ueufs~ ~v ~ ~ ~ene~amont
~ et de .10 4.80 D et en aval de 4 B 10 O.
Les prises de prsssicrsl sw chambres annulaires permettent de rhduire ces longueurs.
Si les l o ~ ~ u ~droites
u r s sont insuffis~tes,or^ peut utiliser des tranquifiseurs, mais ce
n'est pas ~ r m a l i s ~ .

' O:
d:

90
Tuyéra :

-.-
-
Venturi :

VENTURI COURT

VENTURI LONG

Le tube DALL donne pour la m6me AP, une perte de charge residuelle trbs
faible et II est beaucoup plus court qu'un Venturi.

ru3e O A U

e AP dans un coude est d'im

uits tr6s visqueux ( Re faiWe ), on peut utiliser des diaphragmes


Ad ~ j ~~~ i ~ ~ou se odes
n tuydres
s en quart de cercle. Ces dispositifs ne
smt Pa8 ~ ~ ~ i s ~ s .
:Les calculs relatifs aux organes déprimogènes normalisits ne s'appliquent
pas si Réa est i n f ~ ~ àe 1uO~O00

3- CE - L E 91
92

4i débitmetre a section variable


Lorsqu'il y a debit, le ludion (dit "flotteur",
"plongeur", etc ...) est en équilibre sous l'action
de son poids, de la poussée d'Archimède et de
la force exercée par la pression dynamique
(Pdynmultipliée par la section du ludion).
Le poids du ludion est constant. Pour un fluide
donné, la poussée d'Archimède est constante.
'
La pression dynamique = z p V * est donc
constante
Donc les
variations de debit entraînent des variations de
surface de passage ; comme le tube est
conique, les variations de surface entraînent
des variations de hauteur.
Sensible aux variations de viscosit6, aussi bien
pour gaz que pour liquides.
Mais convient aux liquides visqueux : supporte
le chauffage. Transmission possible par ac-
6 couplement magnétique.
Carlaucho amovible
Rofmdtfe est une marque déposée par la
Socl6t6 ROTA.
5/ ddbitmètres massiau_es IJiesurw des *'d4bt s-
Qebltmetres t h e r - :
Tous fiuides
:maintenir un écart de température constant entre un bobinage de
référence et un bobinage de mesure. Pour cela il faut fournir d'autant plus de
calories que le débit-masse est important., donc le courant de chauffage
augmente quand le débit augmente.
La cellule ne mesure que de petits débits mais des dbbits importants sont
possibles par dhrivation.
k.. :
*apeu p d s tout produit pouvant être débité dans un tube" (pour ta plupart des gaz il
est prudent d'en parler , avant, aux constructeurs )

le fluide circulant dans un tube vibrant est soumis & des forces du type F =
loi de Newton voir page 17 ) otr y sst 1 'accdl6ration angulaire :
puisqu'~îy a vlbration il y a mouvement, angulaire en l'occurrence, donc
vitesse ~ g u ~ i (r"/se ) et adldraf/on angulaire ( " 4 s ).
~ ~ p ~ i c de a ~ Fo =n m.y aux mouvements angulaires a été faite par
Gaspard Coriolis (1792-1843 ing~njeur m a ~ 6 ~ a t i cfranpisi e ~ ).

92
Tube de mesure vibrant

4
-
A 6 :forces réactives exercées par fe fluide.

Rrslon &suttante.

J-M E -LE 93
DÉBITS 95

1/ calcul du diamètre @uneconduite


2/dculs usuels sur les débits mesurbs par organes déprimogènes
3/calcul des organes deprimagènes

que la perte de charge est proportionnelle au cané de la vitesse (AP42p V2)


on cholsira une vitesse petite si on dispose de peu d'énergie, et grande si
1'9nergie (et le bruit) n'entre pas en ligne de compte.

S= '
1-= brn 10
~ = d0,00277 m2

=
27,7
ooO m2 = 27,7 a n 2

:calculer ie diamètre à donner i3 une conduits d'air devant débiter 4 m3


normaux / s pour l'air :vitesse de 100 m/s
.... .........:D = 3,7 mrn (prendre un tube aS 416)
RBgQnse
H

: ceci East du calcul rapide et trbs approximatif, le calcul soigné fait


intervenir les pertes de charges !

8 -els sur les dé& mesurés m


- rr o
..
2.1 formules à utiliser :
1
avec un organe déprimogène, la vitesse est donnée par AP =p p V2

la formule de base F = S .V devient donc :


F = S d F

la section de la conduite est constante, on peut donc écrire :

F=k*

J-M VAlANCE - LE CARNET OU RÉGLEUR - 95


96

Dans la plupart des applications, la masse spécifique du fluide est constante. On


peut simplifier encore en faisant passer p dans la constante k :

Le débit est proportionnel 8 la RAClNE D€ LA AP donnée par I'organo


d~primo~~n~.

2.2

Un diaphragme donne une AP de 1 600 mm de Ce pour un débit de 120


m3/h. Quel est le debit si la AP est de 400 mm CE ?

I .*..
â9jytj~n.:appliquer une première fois la formule pour trouver la constante k
120
120=k k == =3 puis appliquer une deuxième fois
la formule avec la constante trouvée :F =: 3 d p =3 m = 60 m3/h

:Les débits et les AP peuvent être exprimés dans n'importent quelles


unités car les opérations effectuées sont finalement des rapports :

Si f a et APa sont les valeurs connues ("actuelles") , Fn et APn le débit


("nouveaut') correspondant à la nouvelle AP, on a en appliquant une première
fois la formule :
km- Fa
.IEG-
puis une seconde fois :

d'où la formule des anciens du métier :


"Ddbit nouveau sur d&b/tandm &ale racine de AP nouvelle sur dP ancienne"

m:
une tuyère donne une AP de CE00 mm CE pour un débit de 75 tonneslh
1/ quelle est la AP pour 20 tonnes/h ?
21 quel est le débit lorsque la AP est de 4 mm CE 7
nses : 1/ 64 mm CE
21 5Th.
~ ~ ~ afesrerreurs
~ u ~ ~m ~r ~ ~ aqui
n t peuvent
ffs être commises en bas d'échelle :
pour Is tran~me~eur,4 mm CE représente 0,4% de l'échelle, mais 5 T/h
s de 6% du debit I

96
D&nS 97

:Graduation de "I'eCheile"d'un enregistreur associé à un transmetteur


de AP
La AP varie de O à 100% de façon lineaire, le débit de O à 100% mais en racine

F = k d F
lOO=k.B0i)
c

k = 1 0 d'oO F = l O w

Puisque nous devons extraire la radne de AP, prenons des carrés parfaits :
AP = 1,4,9,16, 100. ...
On trouve les débits correspondants :q = 1O, 20,30,40, etc ...
\

q[gj,m.,a : Etalonnage d'un extracteur analogique de racines carrées


-
Entrée :4 20 mA provenant d'un transmetteur de AP.
-
Sortie :4 20 rnA vers un enregistreur de débit gradue de façon linéaire.

0%

12 16 2ûmA

F= klr;l?)
: F et AP ne sont pas ici les valeurs réelles, mais les signaux reprdsentant
ces grandeurs.

1/ pleine raChalle :16 = k W (attention au talon de 4 mA) k = 4

signal de A13 4 8 12 16 20
1
I 1 1 I
signai F 4 12 153 1735 20

CE'- LE ET DU R R- 97
98

Calcul des orgiàries &prirnc?génes


Le calcul complet est indiqué par des NORMES françaises (NF X 1O 102) , européennes
voire même INTERNATîONALES.
i
Les entreprises spécialisées disposent de programmes élaborés pour effectuer ce typa
de calcul sur tous les types d'ordinateurs (de poche, micro-,....etc... )
il est possible égaiement de calculer très approximativement un diaphragme, une hiyère
ou un ventun en utilisant des méthodes graphiques.
Un exemple est donné en ANNEXES page 293.
débits de gaz posent actuellement de drieux problhmes aux instrumentistes :
éfinition de débit "quantité écoulée par unité de temps" est évidemment la même
les liquides et pour les gaz, le probigme est : comment exprimer une quantité de
8

prendre oz1 est le problème, II suffit d'avoir à l'esprit les trois petits dessins ci-

9 2 3

:supposons qu'il a et6 fabriqué un cube en tdle de un mètre de côté


avec un toit coulissant qui puisse se dbplacer en restant étanche.

le cube vient d'être fermé : à l'intérieur, il y a un mbtre-cube d'air. L'air


atmosphérique a une masse volumique (p) de 1,3 kgJm3, c'est-à-dire que
l'ensemble des molécules d'air enfermées dans le réservoir a une masse de

on pose une charge sur le couverds, l'air se comprime :la pression augmente et
le volume diminue. II y a maintenant un volume de 0,5 m3. I ni enlevé, ni
ajouté, de moléwles d'air, donc la quantite d'air est restée la a masse est
toujours de 1,3 kg.
:Aiors 1 m3 et 0,5 m3 designent la meme quantile d'air ?
:Oui, mais les pressions sont différentes I

on chauffe le tout : I'air se dila?e, I lume augment la pression et la


nombre de m 8s ne change s, donc la masse

: Dans ces trois schbjmas, la quan-ite de gaz est la m


a pression et la temp rature aussi, seule la messe ne change pas
dans les mis cas).
utiliser te volume en rn
r lamasss en
jnd~quésen dbjbit-volume

J- ET DU RlÉf"dBJR - 1O1
102

pression et de la température est beaucoup plus commode à utiliser mais


un grand nombre de debitmètres mesurent des débits-volumes, il faudra
donc passer de l'un à l'autre â tous les moments, c'est le problQme !

(1) :
Une quantite de gaz qui occupe un volume VI à la pression P1 et à la temperature Ti
peut aussi occuper un volume V2 à la pression P2 et à la tmpbrature T2, ou un volume
V3 à P3 et T3, etc ... il y aura toujours la relation :
P i .vl P2 .Va P3 .v3
= ... etc
T =T =T

1/ Dans cette relation, P et 1" sont en valeur oiues (bars absolus et


degrés kelvin)
2i Cette relation est rigoureusement vraie pour les gaz parferi
des gaz ne sont pas loin de l'litre, mais chacun sait que rien n'est parfait ).
Pour comparer deux volumes de gaz (quel est le plus grand 7 quel est le plus petit ?) il
faut que ces volumes soient à la m&me pression et à la même température qui seront
dites "de référem$". .
Ces "références" peuvent e les valeurs moyennes de fonctionnement du procédé
(exemple :30 bar et 350°C u des valeurs "conventionnelles" (exemple : 1,013 bar et
15°C) ou les valeurs normaiis6es :1013 mbar, OOC.
Les volumes ramenés aux conditions normalisées ( 1O13 mbar, 0%) s'expriment en
"normaux-mètres cube" ou "m6tres cubes normaux".
II n'y a pas de symbole pou signer cette unit& : Nm3 signifie newton mètre
cube et nm3 signifie nano e cube (10-9 m3) Suivant les goûts, diverses
notations sont utilis
m3T.P.N. m3(i,oi3~0)stc ....

"Exprimer en normux-mètres cubes" un volume V I mesuré à la pression P l et à la


temperature T1, signifie qu'il faut calculer quel serait le volume à PN (1,013 bar) et TN
(273 K).

Vi (P1,Tî ) = ?

PN.VN Pi .v1
La relation P.V / T 3 T=T
P i .VI.TN
d'où VN = Ti pN
P i 273
soitVN = fiTpT3
I

aux mètres Cube$ par seconde of^ par heure, un débit O1


Nice PI et T1, utiliser cettet formule en remplaçant les
les débits en m3/s ou m3/h.

.mtenu@dans un réservoir de 6QI 7


n indiquée par le manomètre est de quatre bars, la température
ambiante est de 20°C.
V1 = 0,W ma P1 --4.tlE5barabsoIu~
Tlm293K

VN 5 269,33X
60
-
5
x 293 = 0,275 mrmauxm3

est en normaux mètre cubes par h ,la valeur dun débit de 420 m3h
mesuré sous la pre lus) et la t e ~ ~ ~ a tde
u r70°C
e 7
12
,33 x 420 x = 3 957 normaux m3/h

, la masse volumique des varie avec la pression et


e il aura à P2 et T2 ,
~ J u ~ Pl~à~P1uet Ti,
it-volume :
volume m3 masse
Debit-masse : temps
&

Pour passer du volume g, la masse, il faut utiliser la masse volumique, mai$


attention il faut que le volume et la masse volumique soient pris à la même pression
8t à lamême temp4ralure I

m = V x p
kg rn3 kglm3

Fm=p x Fv
:Quel est en kg/s le débit d'air d'un compresseur fournissant
200 m3îh sous 7 bar à 20°C ?

Pn air (1,013 bar, 0%) =ç 1,3 kglm3

p air ((7 + 1) bar, (273 + 20)K) =


= I I 3 12,0f133 m
8 9,69 kg/rn3

m3
x 2 0 0 ~= 1938 ks/h = 0 , s kg/S
~i

(Wg/s)
:Exprimer en d $ b ~ - ~ un ~ d'azote de 100 d / h sou8
s ed6bi
abs, à la temp~r~urer
der 20°C, PN = 1 ,û& kg/m3 .

100 rn3
xm

e des d&& de ~ i l z
DÉSITS 105

1, masse effective par unité de


ar unité de temps) donnera la
surer P I et TI, pression et
temperature momentanhes dans la conduite, ce qui permet de trouver pl
en appliquant la formule :
z
+
Pi =Po IPoi kx P

où To et Po sont les "conditionsde r4f4rence"(cellesoù i'on connait

servée d'exprimer les mesures en débit-volume ( m3h ) le


momentanées de service (Pl et TI) doit alors être ramené
dire ,au goût de l'exploitant, les conditions
( PNEt 1,013 bar abs, TN= 273 K) ou les mnditions unominaJes' ( Po ,To
uelles de fonctionnement ). Pour cela, on utilise la relation P.ViT qui en débit

alors nécessaire de connaître P1 et Ti, donc de les mesurer. On peut aussi


rçàr la masse volumique et remplacer

ts de gaz , s'il n'est pas utilisé un débitmètre


re de connaître soit la masse volumique , la pression et la
du mesurage. Ces grandeurs seront utiii s pour corriger
iquement ou non, l'information brute donnée par le débitmètre.

pour passer d'un "debit-volume mrr&é" QN ou Qo, à un debit-masse(Qm),


par la masse volumique PN ou PO
il suffit de mul~pl~er

sont des constantes. Donc lwsqu'un signal


au "débit-corrFgdP ilest aussi p ~ ~ ~ i ~aun n e J
ux débis çont e x ~ e ~les
~ mn t

1O5
1O 6

Pression diffhrentielle (AP) corrigée en pression et température

INDICATION PROP. AU DEBIT Y

Le coefficient K est calculé par le bureau d'btude avec les données de calcul du
diap~ra~me.
itiians de r ~ ~ ~ r sont
~ n les
~ econditions
s nominales
sslon Po et la ternp6raaire To utilisées
callcol du d ~ ~ ~ ~ r a gler n e ,

1Cl6
la valeur n u ~ ~ de ~ ce
u e
s fi employer ne sont pas pr
es d'unités peuvent iftre utzli
en changer mûe le calai
21 de prendre les presdons et les ?emp

ssédant la fond
danscscas:I
~ ~la~pression
r n u l ~ p ~ par on
t si l'une de ces grandeurs ou les deux sont peu variables, il n'es? pas
de leas faire intervenir ! Les dJspo ues, pneumatiques ou
nt les opbrations, doiv té &chelles des
6 mA représentant par exemple 4 bar, n'o le "poids"que 16

~ ~ e: u
~de pression
~ r
TEMPGRATURES 111

sait mesurer une température :on prend un thermomètre, ou mieux un


ique & affichage numérique, on le place & l'endroit dont on veut
pbratùre et il n'y a qu'à lire. Comme la plupart des appareils sont
a température 4 1/1O*m@de degré prbs (ou même 1/l O OOObme de degré

ayez ....vous verrez bien I


ME dans le mesurage des
, il y en a beaucoup !

rÇaconisés par les


vaise qualité des mesures

rature de Ilobjet ou du fluide avec


t à l'utilisateur à faire en

il est bien connu qu'un


r4chauffe (ou refroidit) ce qui
qui s'échange de façun
orps soient à la même

est permis d'espiérer que la temp


de à celle de l'objet ou du fluide
:avec tous ces Ursera aussi un peu
Ete, de l'air ambiant,

111
112

Liée à la précédente, mais du &té expioitation/fabrication :dans le grand nombre de


températures en pr6senw, Iaquelle faut-il mesurer ? Quelle est la plus representative
de la bonne marche du procédé 7 Quelle est cefie dont délpend la qualit6 du produit ?
La premihre rbponse de l'exploitant sera toujours rapide et catbgorique, mais il faut
souvent des jours et des mois, pour qu'une rCaponse satisfaisante soit donnée à cette
question.

- I'unitb S.I. est le degré Kelvin (K) 1


- le degré Celsius ("C) 2 est égal au degré Kelvin
mais le zéro de l'échelle Celsius correspond au
repère 273,15 de l'échelle Kelvfn :0°C = 273,15 K
Temp. en K T Temp. en OC + 273
- l'unité anglo-saxons "degres Fahrenheit" ("F ou F)
est plus petite que l'unité OC et son zéro est
à - 17,?7"c

Ternp. OC
5
=g (Temp. OF - 32)
10û°C = 212°F

: L'expression "degrb centigrade" est incorrecte : le grade est une unité


d'angle, le centième de grade aussi !

Echelle Jntwnationaîe Pratique de Temperature :


La tempéra~reest un rep9re. La précision du repérage s'améliorant, les instances
internationales se nissent périodiquement pour fixer 1'E.I.P.T.
Ainsi I'E.I.P.T. 19 a fixe le point de fusion de l'or à 1 063°C et 1'E.I.P.T. 1368
1 064OC.
nes tables qui devraient indiquer les rn nombres sont diff&entes, c'est
parce qu'dles se référent à des E.I.P.T.

référence pour l'$€~onnage des capteurs sont les temperatures


n atmospb~riquenormale (1O 1 3 mbar).
8 de Mtat sdide (glace) à t'état liquide, )a
an2 toute la dur& de /a transformation
me p h ~ n o ~ $ nsee produit si I'eat; passe
e d'$b~ili~o Quelques
~~. rephres (à 1013 m
~

kwd Kelvin ( 1824 - 1907)


) asmmms et physimn s
112
TEMPCRATURES 113

Ebullilion de I'oxygbne :- 183°C


Fusion de fa glace :0°C
Ebullition de l'eau :100°C
Fusion de l'argent :960°C
Fusion de Ibr :1 064°C
Fusion du platine : 1 755°C
e

arquez que le phénomène "température constante pendant le changement d'état"


uis longtemps dans la cuisson au "bain-marie" qui permet quelque soit la
pas dépasser 100°C pour des prbparations qui ne le supporteraient pas.
ement qu'en ce qui concerne l'argent, l'or ou le platine, i f n'est pas
'en remplir un récipient :un fil du métal est suffisant pour couper un circuit
que quand la température de fusion est atteinte.

.
la température à contrôler, on utilise un étalon primaire bon marché (glace
8, eau bouillante), un bain d'étalonnage ou un four. Dans les bains
onnage, on utilise un mélange de neige carbonique et d'acétone entre 80°C et
de I%uile entre 0°C et 3OOOC.
-

variation de longueur des solides, de volume des liquides et de pression

Effets électriques :
- couples thermo-électriques ("thermocouples7
- sondes à résistances
- thermistances
Y Energie rayonnée :
mesure sans contact :pyrométrie optique

tas appareils à dilatation de solides, de liquides ou de gaz sont des appareils


mécaniques fabriqués depuis longtemps par des constructeurs spécialistes de la
température. Mame si l'appareil paraît très commun, lire la notice est presque toujours
riche d'enseignements, ne manquez pas l'occasion d'en profiter !
Les mesures électriques sont les plus abondantes (et de,'loin !). Les appareils
dlectroniques qui leur sont associés sont de plus en plus performants et faciles à
utiiiser, toutefois, l'ajustage initial ou le contrôle du fonctionnement nécessitent souvent
f'utilisation de techniques mal expliquées dans les notices, car le régleur est suppos6
les connaître, d'où la place accordée dans ce chapitre au calcul des millivolts fournis
par un couple.
Quant aux lunettes pyrométriques, il s'agit quoiqu'en disent certains fabriquants, d'un
Wjet îrbs délicat dont ce chapitre ne fera qu'aborder les difficultés.

3- M VALANCE - LE CARNET DU RÉGLEUR - 113


114

(Thermuples")

pour qu'il y ait COU le,c'est-à-dire pour qu'Ill se produise un effet thermo-
bledrique, II faut et suffit que deux conducteurs de natures différentes (en
liaison 4Wtrique en eux) soient soumis à deux températures dlfférentes.

-b$ante AC
y acovpfe car il y a :
--IIdeux oondut%my :cuivre et constantan
:AOC
deux t e ~ p é r a ~ r e s tempbrature ambiante (à une extrémité ducouple)
TOC température A mesurer (à i'autre extrémité du couple).
Seule8 comptent les t e m ~ ~ r ~ uaux r e sextrémités :les couples sont indifférents aux
r e sexistent sur la longueur entre l'extrémité soudée et I'e
~ e m p ~ r ~ t uqui
raccordée aux r b ~ p t e u r Ces
~ , extremités sont souvent désignées par les exp
anciennes de chaude" pour T (température à mesurer) et "soudure
pour A (temp ambiante) qui en fait, est la température du born
raccordement.

Si A et T sont différentes, te couple se composte comme un génhrateur de tension. Lsi


tension produits dépend de la différence entre A et T et de la nature des deux
matériaux.
Des tables indiquent la relation "temp4raturs -nombre de millivolts produits" pour un
certain nombre de couples normalisés (donc Interchangeables) tel que cuivre st
constantan * ,fer et wnstanran *, nickel chrome et nickel allié, platine rhodié et platina
...
pur, etc (le premier nomme est normalement le +du générateur que constitue le
couple).
-
ia relation t ~ m p ~ t ~mlllivolts
r e n'est
A = T, la tension est de O mV pui
de couple I les tables ont été
avec A # O°C, il faut prendre certaines pr&autions qui n e sont pas
bvrdentes, mais il existe une méthode rapide et sdre qui consiste h t
rm un
graphique simple (voir remarque R1 page 6)
e supposé graduQqn température, tracer t r b a p ~ r o x ~ m a d v :e ~ e ~
'orîglne 0°C
at e ~ p ~ ~ t U
ambiante
r8 A
- la température mesurée T

b
e

A
. .
i-
-

cas le plus courant, si T est en dessous de OOC, tracer :

~ u r e qui est inférieure A zero, on tracera :


la t ~ p ~ ~ a ambiante

A
. I

axe, figurer les millivolts par des flèches,

mV fournis par
à i'anibiante le couple

u'ii faut trouver

115
116

: couple "cuivre-constantan" (ou "Cuiwe/Cuivre nickel" 7 )


-A=18"C
- le milIlvoitmètre indique 4,232 mV

Pour trouver4a longueur de la flèche 07 (nombre de millivolts de O à 7) il suffit d'ajouter


0,707 + 4,232 = 4,939 mV
4,939
> - 4 table *-p 114OC

C'est le cas le plus générai mais quelquefois, il faut retrancher. Dans le cas d'une
temperature T inférieure à zéro, le graphique donnerait ceci :

n sQr la partie négative de la table, puisque le


en dessous de 0°C :
-
1,818 0,707 = 1,111 Table - 30°C
Autre exemple : le couple cuivre-constanta fourni 1,593 mV, fa température ambiante
-
est dû 5°C

T
La longueur OT s'obti'ent par :1,593 - 0,191 = 1,402 et dans la table ,on lit : 35°C
*

7/ Si la f k h e de A & T est tt contre-sens, cela signifie que le couple délivre une


tension négative (chaque fois que T est pfus petit que A). Le rnilI~voltm~~$
-
affichera le signe sinon II faudra inverser les polarités :par exemple cuivre sur
- et constantm sur +

Ilivofts à convertir en rés n'est pas indique sur la


"c'est à dire lBcrire la dif ce entre les deux valeurs

ut à fait illusoire

116
TEMPCRATURES 117

î / Un couple cuivre-constantan donne 9,350 mV. La température ambiante est


de 20°C. Quelle est la température T ?
2/ Mesure de la température d'une chambre froide. Le couple cuivre-
constantan est inversé, ii donne 1,429 mV. Température de l'appareil de
mesure :20°C. Quelle
4
est la température de la chambre froide ?
3/ Contrôle d'un couple fsr-constantan dans de l'eau en ébullition.
Température ambiante 22°C. Combien de millivolts doit fournir le couple ?
Les réponses sont indiquées page 125.

ais, ces câbles ont la même


s sont associés, mais dans une zone

sante pour que le raccordement avec


e arnbianee inférieure à 200°C.
es conditions, le couple prolong4 par le câble de compensation forme un seul
thermo-électrique dont la soudure froide est reportée à l'extrémité du câble.

extrait de la documentation de GE^^^^


PYRO - CONTROLE

11'9
118

Les couples chemish répondent aux Normes NFC 42321 42322 42323 et plus par- - -
-ticulièrement à la
Avantages : Limites :
- Isolation des fils de couple vis-à-vis de - Le protecteur possède un rayon de cintrage
l'environnement qui est souvent la cause de leur minimal égal 2 fois son diamètre.
rapide détérioration. - La durée de vie des &les de couples chemisés
de diamhtre inférieur ou égal à 0,8 mm, est limité
- Excellente isolation des fils de couple à haute en raison de la croissance des grains de la gaine.
temperature : 1 oO°C m a . (métaux communs) - Réalisation délicate dans le cas de 2 fils dans un
- Quel que soit le diamètre des fils, ils peuvent être diamètre inférieur ou égal à 1.6 mm ;ces modèles
exposés à haute température, en service continu, ne peuvent pas ëtre utilisés dans un
sans risque de détérioration dans la limite environnement industriel.
d'utilisation. - L'isolant minéral compacté est hygroscopique (avi
de û'humiditcd) ,ce qui entraine en cas de @né- -
- Grande souplesse d'utilisation : -tration d'humidité, une diminution sensible de
Le protecteur se met en forme facilement tout en l'isolement du couple thermdlectrique ('1 .
restant rigide. - IIfaut éviter les courbageq et dhurbages répétés
Le protecteur peut être soudé sans perte de en un même endroit (rupture de la gaine et perte
l'isolement électrique. des caractéristiques thermoélectriques du
Les câbles peuvent être réalisés dans un grand couple).
nombre de diamètres et de natures de gaines. - Pour les faibles diamètres. les couples présentent
Ils peuvent être utilisés à hautes temp4ratures ou à une résistance électrique élevb .
hautes pressions, ou bien les deux conjointement. - Pour les métaux communs, la résistance
d'isolement limite leur utilisation à 2 1ooO"c.

? l 1 I I I
I I I l f
I I I 1 l I
O 500 1O00 1500 c
1
i- suivant nature de la gaine

(1) LM).~ dizaines da cm ou passer tout

118
TEMPÊ RATURES 119
MEC1
COUPLE CUIVRE-CONSTANTAN
Force alectrornotrice en millivolts Jonction de référence à O "C
T-

"C 1 -90* 1 -80* 1 -70* -


-
-60* -5O* 1 -40* 1 -30* 1 -20* 1 -1O* 1 - O * 1
1 1 I 1
1
O 3,062 2,764 2,455 2,135 1,804 1,463 1,112 O, 751 O, 380 c),ooo
1 3,091 2,794 2,486 2,167 1,838 1,498 1,148 O, 788 O, 41 7 O, 038
2 3,120 2,824 2,518 2,200 1,871 1 ,532 1,183 O, 824 O, 455 O, 077
3 3,149 2,854 2,549 2,232 1,905 1,567 1,218 O, 860 O, 492 O, 115
4 3,178 2,084 2,580 2,264 1,938 1,601 1,254 O, &7 O, 530 O, 153
5 3,207 2,914 2,61 1 2,296 1,971 1,635 1,289 O, 933 O, 567 O, 191
6 3,235 2,944 2, a42 2,328 2,004 1,669 1,324 O, 969 O, 604 O, 229
7 3,264 2,974 2,672 2,360 2,037 1,703 1,359 1,005 O, 641 O, 267
8 3,292 3 ,003 2,703 3,392 2,070 1,737 1,394 1,041 O, 678 O, 305
9 3,320 3,033 2,733 2,423 2,103 1,771 1 ,429 1,076 O, 71 4 O, 343
10 3,349 3,062 2,764 2,455 2,135 1,804 1,463 1,112 O, 751 O, 380
___I

-32,O

-- -
+ O 10 20 70
.__
O O, O00 O, 389 O, 787 1,194 1,610 2,035 2,467 2,908
1 O, 038 O, 429 O, 827 1,235 1,652 2,078 2,511 2,953
2 O, 077 O, 468 O, 868 1,277 1,694 2,121 2,555 2,997
3 O, II6 O, 508 O, 908 1,318 b, 737 2,164 2,599 3,042
4 O, 154 O, 547 O, 949 1,360 1,779 2,207 2,643 3,087
5 O, 193 O, 587 O, 990 1,401 1,821 2,250 2,687 3,132
6 O, 232 O, 627 1,030 1.443 1 ,864 2,293 2,731 3,177
7 O, 271 O, 667 1,071 1,435 1,907 2,336 2,775 3,222
8 0,311 O, 707 1,112 1 ,526 1,949 2,380 i 2,820 3,267
9 O, 350 O, 747 1 ,153 1,568 1,992 2,423 2,864 3,312

-- -
-
10 O, 389 CI, 787 1,194 1,610 2,035 2,467 j 2,908 3,357
_I _I_.
I

-- -
par
V IC 38,9
111
39,8 40,7
I__
-
44,9

-- - -
OC

O
100

4,277
110

4,749 5,227
120

5,712 6,204 6,703 7,208


-170

7,719
1 4,324 4,796 5,275 5,761 6,254 6,753 7,258 7,770
-2 4,371 4,843 5,323 5,81 O 6,303 6,803 7,309 7,822
3 4,418 4,891 5,372 5,859 6,353 6,853 7,360 7,874
4 4,465 4,939 5,420 5,908 6,403 6,904 7,411 7,926
5 4,512 4,987 5,469 5,957 6,453 6,954 7,462 7,978
6 4,559 5,035 5,518 6,007 6,503 7,004 7,513 8,
7 4,606 5,083 5,566 6,056 6,553 7,055 7,565 8,0410
8 4,654 5,131 5,615 6,105 6,603 7, IO6 7,616 8,132
9 4,701 5,179 5,663 6,155 6,653 7,157 7,667 8,184

-- - -
IO 4,749 5,227 5,712 6,204
I
6,703 , 7,2

1 50,s 1 51,l
I
7,719
-
8,236

-- - -
1'vo C 47,2
par 47,8 4a,5 9,2 I49,9
-
51,7

* tes f.é.m. contenues dons ces colonnes sont négatives.

J- N E -LE 119
120

U88

un milfivoltmr3tre numérique est, bien $Or, l'appareil idéal pour mesurer ia tension
fournie par un couple, mais cette tension n'est pas la température J II faut, en plus, un
thermomètre pour A, une table de converdon et un calcul.
Les indicateurs numériques de tableau, ou portables, sont bquipés d'un ou plusieurs
dispositifs dit de "compensation dre soudure froide" (mesure *de A) et d'un
microprocesseur dculant la ou les conversions mVnemp. lis affichent directement ta
température en OC. Leur emploi est donc îrds simple :il suffit de lire. Cependant, tout ce
qui a hi6 dit sur le calcul des millivolts devra quand r n h e 6tre utilisé quand 11 s'agira
de eontr8ler le fonctionnement de ces appareils.
.
Ils sont intéressants pour les boudes de régulation, mais aussi en mesure seule, car la
transmission en mA est moins sensible aux parasites que la transmission en mV. lis
disposent d'une "compensation de soudure froide"', et sont linéarisés (voir plus bas).
~éné~alement montés en t te de canne, ils sont à deux fils carnme les transmetteurs

Des appareils de conception plus ancienne, peuvent encore atre rencontrés, soit parce
que leurs constructeurs en poursuivent la commercialisation â. côté d'appareils plus
modernes (parce qu'ils sont encore demand rce que de construction très
n ~ ~pas encore
robuste, leur r e m p t a ~ r n'est
C'est le cas des "ponts potentiorndrrlque@.L a la mesure potentiométrique
est ~ x p l i q u ~page
e 26. Les enregistreurs & pont potentiornétriqus sont
~ a $ ~ ~ ~ n n e ~livrés
l e ~ avec
e n t une notice détaillé5e, voir cette notice.

ambiante dans la mesure des


e rbsistance variant avec la
a courbe mVîTemp. du CO
de couple, doit dtre située
~ . ~ ~ ~ K~ * ~ ~ ~ ~

s d'un czcrnverîisseur mVirnA :


ou cuivre . ~ u i ~ ~ . n ~ ~ $ l ~

120
TEMPERATURES 121

12 MA ? 20 mA

Ils de temp6rature (50°C) ne correspond pas à 12 mA, car la


p. du couple n'est pas lineaire.

.-.-.-.

-------

ET DU REGLEUR - 121
122

.
diverses méthodes existent pour contrder les rbcepteurs associés aux couples,
Attention :les habitudes acquises ( avec les tr8s classiques ponts potenriométriques portatifs, par
exernfle ), ne sont pas toujours transposabfes d‘un contrôleur à l’autre mbme s’ils sont ,
par ailleurs, d‘un emploi de plus en plus agrhable. En fait quelque soit l’instrument &
contrôle Nage dont on dispose, l’opération consiste remplacer le couple
par une des millivolts qu’il fournlrait dans les conditions de mesure.
:vérification d’un enregistreur 0°C - 300°C couple fer-constantan
I
~~~~~~~

0°C ? 300°C

1 II faut envoyer les millivolts de A à T pour obtenir l’indication 300°C et les


millivolts de A à O p u r obtenir l’indication 0°C.
Pour calculer le nombre de millivotts que fournirait le couple, il faudra :
-- un thermombtre pour mesurer la température du bomier d’entrée du rdcepteur (A)
la table de conversion mV/To du couple considérd.
Ensuite, il faudra remplacer le couple à l’entrée du récepteur par les deux fils
(ordinalres bien sur) venant du ghérateur de millivolts sur lequel on affichera les
tensions calculées pour le “16ro” et “l’é&eltenii régler.
:le t ~ e r m o m place
~ ~ r ~entre les bornes de raccordement

Undication 300°C sera obtenue qn généirant les millivolts de A à T, c’est-&


-
dire :16,33 1,12 = 15,21 mV et le point 6°C en générant 1,12 rnV, le -
-
signe sst obtenu par Pinverdon des polaritbs f .

122
124

+
va e sista

-
-200 - 1 0 0 O 4 100 + 500
-
O C
- - -
O 18.53 60,20 1M),OO 138.50 175.84 280.93
- 5 16.43 58.17 101.95 140.39 177.68 282.60
- 10 14.36 56,13 103.90 142.26 179.51 284,26
- 15 12.35 59.09 105.85 144,18 181.34 205.91
- 20 107.79 146.06 183.17 287.57
- 25 109.73 147, 185.w) 289.22
- 30 111.67 149.82 290.87
- 35 113,61 151.70 292.51
- 40 115.54 153.57
- 45 1 17.47 155.45 192.27 295.80
-50 1 19,40 157.32 297.43
- 55 121.32 159.16 195.89 299.07 331,15 362,07
- 60 123.24 161.04 197,70 300.70 332.72 363.59
-65 125.16 162.90 199.50 30233 334.29 365,lO
- 70 127.07 164.76 201 30 303.95
- 75 128.98 166.62 203.09 305.58 337.43 368.12
- 80 130, 168.47 204.88 307.20 338.99 369.62
- 85 132.80 170.32 206.88 308.81 340,55 371,12
-90 134.70 172.16 208.46 310.43 342,lO 372,62
- 95 136.60 174, 210.25 31 2.04 343.66 374,12
-1Qo 138.50 175, 21 2.03 31 3.65 35.21 375.61
2:'c O38 0.37 0,36 0.33 0.32 0.30 TS

Of: générateur de mV - simulateur


de t ~ e r ~ Q ~ Q U ~ ~ ~ S

~ j troues
descente sans ~ i s ~ Q n t j ~par é

12
TEMP~RATURES125

ndes à résistances
-:
tous les conducteurs présentent une variation de résistance électrique en présence de
variations de la température. Le platine est pratiquement le seul conducteur utilisé car
il peut être obtenue avec une grande pureté, sous forme de fils très fins, et ses
variations de résistancgs sont bien connues sur une plage de température étendue.
Le cuivre et le nickel ont été utilisés pour leurs lois de variations pratiquement
linéaires.

résistance dont on mesure les variations pour connaître la température ne peut pas
avoir une valeur de O SL à 0°C. Pour être conforme aux normes (c'est-à-dire
' interchangeable) une sonde platine doit avoir une résistance de 100 Cl à 0°C. La

variation de la résistance en fonction de la température n'est pas linéaire, elle est


indiquée dans le tableau ci-contre.
Pour rendre négligeable, la résistance des fils de liaison au récepteur, les sondes
platines sont montées à trois fils (et même à quatre fils pour les montages de
précision).
Les récepteurs sont traditionnellement des ponts de Wheatstone. Les récepteurs
Qlectroniques actuels, comportent un dispositif de linéarisation par segments,
l'affichage est en degrés, la table n'est plus nécessaire.
La variation de résistance est transformée en variation de tension grâce à une
alimentation à courant constant. Ce courant bien sGr, doit être très faible, pour ne pas
échauffer la sonde par effet Joule.
Les convertisseurs SUmA en tête de canne permettent une liaison deux fils. Le contrôle
des récepteurs s'effectue très simplement en remplaçant la sonde par la résistance
("boîtes à décades") qu'elle aura au "zéro"et à "i'é&elle"du récepteur. Ne pas oublier
IB troisième fil !
Les sondes platines offrent la possibilité de mesurer avec une grande précision et un
faible CO&, des températures allant de -100 à +6OO0C. Cette plage peut être étendue
en exécution spéciale.

Ce terme est utilisé aussi bien pour des résistances à coefficient thermique négatif
(C.T.N.) en oxydes métalliques agglomérés, que pour des éléments semi-conducteurs
diffusés. Très utilisées dans les montages Blectrmiques , et dans les appareils "grand
public" (machines à laver, automobiles) elles ne sont pas très prisées industriellement
car leur "interchangeabilité" est loin d'être aussi sûre que celle des sondes platines
normalisées.

2/- 17% 31 4,15 mV

-lE Er Du RfXxeJR - 125


TEMP~RATURES127

optique (ou à distance) de fa température d'un objet est en fait un


l'énergie émise par cet objet.
se dépend de la température du pouvoir émissifde 1'
gie émise permet de cOnn la température seuleme
r que i'énergie est transmise. par rayonnement, les longueurs d'ondes
(page 22). II est nécessaire de connaître l'émissiviré du corps pour la
â'onde de travail du capteur d'énergie (appelé trop souvent "capteur de
,une partle de l'énergie est absorbée par le milieu traversé (entre le corps et la
des difficultés qu'il importe de bien connaître pour comprendre les problèmes
ptique des températures. Nous ne donnerons ici qu'un petit aperçu de
Le mesurage des températures par "lunettes" est un domaine
mais complexe, réservé aux spécialistes de cette technique ou aux
es' pouvant recevoir la formation indispensable pour 16 devenir ; par
ceux des entreprises qui ont quasiment l'obligation de mesurage de
res & distance (sidérurgie, verrerie, entre autres).

tel un radio-élément) ne peut émettre

:i'énergie reçues est divisée en :


A -
énergie absorbée (qui augmente la
température)
-
R énergie réfléchie (les rayons réfléchis
par l'objet sont repartis dans
l'environnement)
T -
énergie transmise (celle qui est
ressortie après avoir traversé l'objet)

ta somme de ces trois énergies est égale à l'énergie


reçus, d'oh :
A+R+T=l
n A, R et T sont considérés comme étant les
rptlon ,de rbfiexion et de transmission.

bsorprion ont à peu pr&s la mQme

127
128

D'autres lunettes pyrorn4triques sont dites ; leur capteur tient


ampte des rayonnements allant par exemple '2v*
tes travaillent sur une bande encore plus étroire,
pmt-iquernent une seule iongueur d'onde. Par exemple h -- 0,65 prn pour tes lunettes
disparition de filament. Le rayonnement h 0,65 pm n'est pas absorbé par les gaz t
r ; ~

C02,par conûe on est gêné par ce qui est visible à l'oeil nu {furnees, poussibres).
Les lunettes ont en grand nombre sur te marche, car les 6lbrnents
sensibies aUX ) ne sont pas rares chez les fabricants de composants
électroniques.
Les lunettes bichromatiques (à deux couleurs, c'est-à-dire à deux h) permettent
d'6liminer le coefficientd'émissivité, mais seulement si il est le mdme pour les deux
longueurs d'onde.
De nouvelles tschniques sont actuellement en développement. Elles cherchent
abtenir le calcul (microprocesseur) du coefficient d'émissivité sur la longueur d'ond
...
de travail du capteur. A suivre
De toutes façons, quelque soit la longueur d'onde vaii d'une luneîta,
connaissance de 1'~rniss~vit~ du corps est nécessaire, il faut aussi conna
l'absorption de la zone entre le corps &metteuret le réc ne serait-ce que
choidr une longueur d'onde qui n'est pas absorbée dans cette zone.
n'est pas aussi simple
. Far contre, sulv
(attention de ne
e intéressant pour !
te quand même un

128
NIVEAUX 131

:des mesures trhs simples faites avec de l'instrumentation très simple


les, flotteurs, ...) Pas de calcul, les problèmes seront du genre

des diffhrentes

131
132

La position de la surface de séparation peut


être donnée par la mesure de d ou de h.
d :distance (du haut du réservoir à la surface .....
.......
de séparation} ...: :':
...........
;.*:*
...........
-..
......... . . . .-
.. .:..........e
: :
.. . .;:
h :hauteur (de la surface à partir du fond} .........
. . .. .. .. . . .
Si on attend le passage de la surface à un endroit précis, ou dans
une "fourchette" donnée :c'est de la détection de niveay.
:on trouve les techniques les plus anciennes, mais aussi les plus
modernes :
connu depuis la plus haute antiquité ;les progrès technologiques ont
l'enrouler sur un treuil électrique télécommandé, et de placer un
comptage sur la n du treuil, on parle de "palpage automatique" ou de
"systbmes éilectro ues asservis"'.

es........................................
h.... flotteyrs dont sujt la &ign. par câble ou par transmission magnétique.

dont on observe la longueur mouillée


soumis h la poussée d'Archimède les plus connus sont les "niveaux t3
tube de torsion" page 133
t e
mesurage direct page 137
ou par insufflation page 1

on trouve outre J'utiljsa~ionde quelques uns des princip


dispositifs allant des systbmes vibrants &nt le produit ar
s dont Je produit change ia ternpFlrature, en passant par les
à'éviter le contact du produit avec I'agpareilîage.
Les catalogues des constr sont gén6ralern
su#jsa~tspour se faire une idée du prin~ipeet des ons d ' e m ~ ~de
o~
d4t 8. Les r
est de m m

132
NIVEAUX 133

La poussée &Arehimède { définition page 242 dans les Annexes ) donne au


eur un poids apparent plus faible que son poids réel.
c

ée d'Archimbde est

mesure le niveau a une densite de 0,8. Le plongeur est


être = 50,8 mm et de longueur H = 815 mm. Son "'poids"
) est de 1 899 grammes.
Nota : si ces dlrnensions ne sont pas sur la fidie technique, on peut les
mesurer en decrochant le plongeur, il faut un pied à coulisse, un mètre et
une balance.
.
.I ..
~ .* in.... ~ : quel sera
~ le "poids
s ~
apparent" i (en grammes,
~ ~
c'est-à-dire : la masse
appar8nte) du plongeur à niveau &as et à niveau haut ?

R.s_lEcrnse : IIfaut imaginsr l e e ~ v ~ r ~ n n edu


m eplongeur
n~ dans le réservoir

~ m ~ e r donc
g ~ , pas dei ,a masse
ale à la masse du plongeur

133
134

.-.-.-.-.-.---.-.-
Le volume immergé est le volume du plongeur. Si le volume du plongeur
n'est pas indique, le calculer :

v- n;d2 x H
4 d = diamètre du plongeur
H = longueur du plongeur (ou hauteur maximale
immergée)
L'unité cm est commode pour ce calcul (ni trop grande, ni trop petite, et
1 O00 cm3 = 1 I )
Avec d = 5.08 cm et H = 81,5 an,le volume est de :

La masse du liquide déplacé par ce volume est de :


1,651 I X 0,8 kgll = 1,321 kg =
( Rappel :pour Iieau d = 1 -> 1 kgll p w r d = 0,8 --> 0,8 kgii )
La masse apparente du plongeur Sera donc égaJe à :
mawe du plongeur : 1 899 g - masse liquide déplacé : 1 321 g = 578 Q

tre sirnul4 en remplaçant le plongeur


par 1 899 g (utiliser les "poids"de la balance, ou d'autres objets pesés au
préalable, et un sachet en plastique).
Le niveau haut pourra être simulé en remplaçant le plongeur par 578 g.
Pour des points intermediaires, calculer par une rêgle de trois :

1899 g

200 mbar 1000 mbar


-
Echelle en grammes :1 899 578 = 1 321 g
elle est à : 1899 --
1321 = 1 238g
2
-
Le quart d'échelle est à : 1899 - 1321
4
= 1 568 g

Finalement, la hauteur du liquide est repérée le long du plongeur, c'est-à-dire à partir


de la base du plongeur. Cid serait que cette base ne se deplace pas. Pour mesurer
des variations de poids (de forces) sans dép~ace~ent, la balance de forces semble
toute indiquée (voir page 62) et il en existe pour cette f o ~ ~ ' o nmais
, on rencontre
surtout des appareils à déplacement. Le en fait, un tube de
torsion donnant une grande force antagoai
134
NMUX 135

1-
2-
3-

i
4-
6-
6-
t-
(1-
9-
10
11
--
11 *

cfffîar /

Tub. de torsion
îronimission

Mecanrsma

Bror dm 4
tomlon

135
136

Ihl
Le schéma de principe de la balance de forces page 64 permet d'imaginer le
principe de cet appareil.

Les instruments électroniques récents comportent un mécanisme d'ajustage


extrêmement pratique ; pour les autres il faudra procéder à une simulation de niveau
avec un liquide ou avec des masses.
Aiustaae sur dace avec u n t u i d e :
Cette façon de prodder élégante et rapide n'est
pas toujours possible. On peut utiliser le liquide
dont on mesure le niveau, sinon utiliser de l'eau.
Dans le cas des réservoirs sous pression, il faut
une grande expérience pour utiliser cette
méthode. Le niveau bas se fait en purgeant la
bouteille, le niveau haut en la remplissant
jusqu'à hauteur du piquage supérieur par
exemple (quand le plongeur est totalement
immergé, la poussée d'Archimède ne change
plus).
II est commode de disposer d'un Té venant s'adapter à la vanne de purge. Sur ce Té,
on monte un tuyau vinyl transparent qui permet de voir le niveau à l'intérieur de la
bouteille, et de faire le remplissage si un bouchon supérieur n'a pas été prévu.
Les réglages obtenus avec de l'eau peuvent être adapteis au liquide réel grâce à
l'index de densité prévu pour cela, mais on peut halement calculer les hauteurs d'eau
donnant les mêmes poussées d'Archimède que les niveaux réels.

Calculer les masses (les "poids à suspendre en copiant l'exemple donné


précédemment. Ajuster alternativement le "zéro" et "/'échelle" en accrochant les
paquets de poids calculés (les sachets piastiques et leurs fils d'accrochage auront été
pesés).

- Pour que le niveau soit connu avec préasion, il faut que la densite soit celle prévue.
- L'appareil d mesure est cher mais très utilisé, il bénéficie de la confiance de
nombreux exploitants grâce à sa fiabilité. Parmi les mesures anciennes faites par ce
moyen, beaucoup pourraient être remplacées par une mesure de pression
hydrostatique (voir a-après).

136
NIVEAUX 137

Utilisant des capteurs-transmetteursde pression 'nombreux, fiables ,relati


et d'installation souvent simple ces mesurage sont basés sur le
(Page 44) -
P =: h . p . g
P = pression (Pa)
h = hauteur du liquide (m)
p = masse volumique du liquide (kg/m3)
( Rappel :le nombre de kglm3 est égal à 1 O00 fois la 'densité)
g = 9,806 sauf cas particulier (annexe g page 2 I r j
Si la densité du liquide ne varie pas, l'indication de pression est directement une
indication de niveau.
Si la densité varie, il faut la mesurer et la faire intervenir de façon numérique,
analogique ou manuelle pour en déduire la hauteur h du liquide.
1/

...* ...*. .......*............de


1 1 Captqypfrgmgrflepeur
...La....... *...*..........*..
*...pressiQn rq.I.g?jv.$

I D 1

kPa)

la hauteur sera :
P = 16 O00
p = 800
16 O00
= 2,Wm
= 800 x 9'81

Si le capteur est monté en dessous, il faut tenir compte d'un d h l a g e permanent :


adessus avec )I= 1,5 m
miment sera de :

P = 1,5 x 8 0 0 9'81
~

= I l 772Pa 2: 118mbcv
e n'intervient qu'à l'ajustage
eur, il n'est pas visible pour
I
137
138

1.2
différente de la pression atmosphérique, existe au dessus de la
un capteur de pression différentielle.

Pour obtenir un signal de sortie qui augmente


quand le niveau augments, le niveau doit venir
dans la chambre HP ". Dans tous les
transmetteurs de pressiondiff4rentielIe, la
7 - - chambre marqués HP, H ou + est celle qui
donne signaiPquand pressionp.

t e GBt6 BP est rare (ilse remplit par condensat ou par débordement) donc
es pressions. H' n'a pas d'importance si (et
s & à la même température, des deux côtés.
Pour obtenir l'échelle de pression (AP)du t r ~ s m e ~ eil~faut
r, :
- faireunschéma
- calculer ta pression Côté HP en additionnant toutes les pressions &té HP
- dculsr la pression &té 8P en additionnant toutes les pressions côté 8P
. calculer AP = HP - BP
ma Bt calculs sont à , une première foie: pour le niveau bas (niveau
teur du piquage HP m8 fois pour le niveau haut (niveau à hauteur
du piquage BP)
-
G~néralementla AP (HP BP) est négative dans les deux cas, &est pourquoi le
transmetteur devra avoir de larges possibilitbs de d W a g e de zéro.
:Niveau d'un balton de chaudière
Le pot de condensation permst & Ia
colonne côte BP de se rernplird'eau.

se fera avm une


d o n n e d'eau, il est

138
NIVEAUX 139

mm

---- -----#A
I

H BP
ul de pression oet4 ii P :
80 bar
+ 500 mm de vapeur, d :0,043 = 213 mm CE
+ H'mmCE
ul de pression cet4 B P :
80 bar
+ 500 mm d'eau, d :1 = 500 rnm CE
+ H'mmCE

H P - B P = 21,5 - 500 = - 478,5mmCE


la BP est plus forte que la H P,la simulation se fera en appliquavit 478 mm
ambre 8 P, la chambre IiP étant ouverte à l'atmosphère.
4 mA

t iti

b 2/ Niveau haut --
. Schéma :

i de ia pression c6tB WP : HPI


m de liquide ;11û,hO = 385 mm CE
+ W'mmCE

*LE A- 139
140
.Calcuf de la pression &té 8P :
80 bar
+ 500 mm CE
+ H'mmCE
.Calcul de la AP :
HP-BP-385mmCE - 500mrnCE = -115mmCE
.montage :même montage que d-avant, mais 115 mm à la CE
2i Mesuraae Dar iinsufflation
l'insufflation est souvent une solution él4gante et sûre pour mesurer la hauteur d' un
liqulde. Elle présente IWonvénient de nécessiter l'entretien d'une ou plusieurs lignes
de "bullage", mais s'impose souvent dans le cas des cuves entenhes, des liquides
agressifs pour le transmetteur (acides, ... ), et plus encore lorsqu'un environnement
dangereux rend difficiles les interventions, m;Pmes les plus simples (industrie
...
nudéaire, ).

II

r- -
-ci
'-0-
P
-a--
- -
-
-_
L
0-
-
-
2 - - La "canne" est alimentée en air (ou un autre
0
c--- - gaz) par un dispositif régulateùr de débit
- 1- -1 0- (appel;&aussi "purge continue"). L'échap-
pement des bulles, visible ou non, indique
que la pression dans la canne est égale à
h.p .g (si elle était infbrieure, l'air ne
s'bchapperait pas et elle ne peut être
superieurs, car à partir de h.p.g, l'air
s'échappe).

Si le d4bi de bullage est faible ("on dûdt pouvoir compter les bulles"), la pression est la mérne
dans toute la canne, on peut donc la mesurer à n'importe quel endroit de la ligne.
Tàutçafols pour des distances importantes, il est preiférables de mesurer en haut de
canne : comme il n'y a pas de débit dans la liaison au ~ansme~eur, il n'y a pas de
e de pression

140
NIVEAUX 141

peut être effectué entre deux cannes disposant

La pression dans un réservoir.fermé ne doit


pas 4tre suphrieure aux possibilités de la
"purge continue" (capadté de résistance à la
pression) : par ailleurs, il faut prévoir c8 qui
driverait par manque d'air d'alimentation.

les "niveaux interfaces", il faut un niveau total constamment supérieur à l'orifice


canne la plus courts, la mesure du niveau total peut être faite par un capteur de

~ ~ ~ ~ ~ ~ .: "purge
(appelé , ~ continue") ~ ~d' obtenir
. ~ . .permet ~ ] ~ un bullage
quelque soit le niveau, c'est un dispositif simple : pour obtenir un débit
-
à travers un orifice il suffit que la différence P I P2 soit constante,

P2 (3h.p.g) varie avec le niveau. Si à tous moments PI 3: P2 + constante,


-
rence P1 P2 sera cette constante. Ceci est obtenu avec une membrane et un

mesuré par le
100 kPa). La

J- M x -LE EUR - 141


142

. La densité du liquide doit être m n u e


. Eviter les raccords sur la ligne d'insufflation est un bon moyen d'éviter les fuites
. Dans l'industrie nucléaire, I*insufflatùxlest Utilisée pour mesurer toutes sortes de
pressions, y compris les pressions amont et aval de certains organes
déprimogènos.

Soit & mesurer le niveau interface entre de l'eau et un liquide de densité 0,8.
1 4m
Les caiculs sont fait en mm CE
puisque le transmetteur sera
avec une colonne d'eau.

AP=Ip2
= 800 mrn CE
.
HP = 1 . ~ 1+ h'pz
BP = h'p;!

AP=Ipl
=1mCE

sslble sur tous les ~ ~ ~ e t t 0 ~ ~ ) .


142
NIVEAUX 143

nombreuses "astuces" pewent être utilisées pour obtenir des résultats satisfaisants
c la technique d'insufflation. Par exempie, l'insufflation peut se faire dans un liquide
rmediaire (casdes produits cristdlisants).

même horizontale, m4me pressiw (page 45)


H m m C E = l j ! h mmCE
La connaissance de H remplace exactement celle
de h, la mesure de H ne pose pas de problème.

hnfque d'insufflation peut 6tre utilisde avec profit pour le mesurage de masse
ue d'un liquide : P = h.p.g indique les variations de p si h est constant :

u P = h mrn CE
Dans des l~~ujdesde densité 0,8 ou 1,2

, il suffit de
rnm de CE,

-LE 4
3 51- 143
144

nstituh de deux plaques


Tous les produits, qu'ils soient isolants ou conducteurs, ont un "pouvoir diélectrique",
caractérisé par le coefficîent dihlectrique appelé aussi constante diélectrique OU
permittivité relative :E (îettre grecque "epsibn*). Ce coefficient est d'autant plus grand que
le produit est plus conducteur.
Er duvide4 Er dr z l Er 8au =80

Pour la mesure d'un niveau de produit, la premiers


plaque est un câble ou une tige rigide dite électrode
ou sonde, la deuxième plaque est la paroi du
réservoir (s'il est métallique) ou un treillis métallique,
ie dieteetrique est Je produit dont on mesure le
niveau.
Dans les liquides trés conducteurs, la deuxième
plaque est le produit, le diélaietrique est constitué par
un gainage de la sonde.
.............
.............
.............

Les constructeurs indiquent le type de sonde le mieux adapte aux dimensions du


reservolr et aux caracrt8risdques du produit.
8 capacitive n'est possible que si le
Dans le cas contraire, II faudra fdre un
e E r ,C8 n'est pas ?r&ssimple.

144
NIVEAUX 145

sources radioactives est intéressante dans


-
basse température, obligation d'un moyen de
x
I

du produit entre la source


et le récepteur, modifie
rayonnement reçu.
/ doc. E + H
\\LI-
ue la puissance des sources radioactives soit tr6s faible, et les risques souvent
ta, l'aversion des.utilisateurs est quasi générale et l'administration impose, à
des réglss de sécurité sévères. Le personnel chargé de i'exploitation ou de
n de ces appareils de mesure, doit avoir reçu l.es instructions générales
à l'utilisation des radio-isotopes (c'est obligatoire, en France du moins).
b

: rayonnements issus des coips


radioactifs. Les rayons y traversent à peu près tous les matériaux, ce qui
permet de faire des mesures h travers les parois.
:se dit des corps naturels ou artificiels $mettant spontanément des
rayonnements x a y
.....
~ - j ~ :~dans
~ Rune. famille
~ d'4iéments chimiques, diff 4rant seulement
re de constituants du noyau de leur atome membres
radioactifs ; ce sont ies radio-isotopes. :dans la
famille Uranium, U 235 et U 240 sont des radio-isotopes, ils entrent pour
O,?% dans la composi~o~ de l'uranium naturel, ie reste est l'isotope U 238
qui n'est pas radioactif.
137) : Radio isotopes du cssium et du cobalt utilisés en
1: mesure i ~ d u s t r ~ e ~ i ~
n matériau & travers laquelle le rayonn8rnent
mrn Pb 13mm
Cs 137 ~~~n52 mm Pb 6,5 rnm

J- E -LE ETW R- 145


< <
.>'
...>:.:..,:...'
... .
i .:
f: '. :
ACCESSOIRES 147

n véhicule peut commencer à se déplacer avec un chassis, des roues et un


n pourrait dire de la même façon qu'une boucle de régulation peut
er à "tourner" avec un capteur, un régulateur et un actionneur.Nous savons
c'est tr4s très schématique :par exemple, il manque I'aîimentation (carburant
rernier cas, &r comprimé ou alim. électrique dans l'autre), et bien d'autres

, est du type "2 temps" ou "clapet anti-retour", plutôt que du type


à cames en tête".
e membrane sépare le piston de la chambre d'admission-échappement,
4 est exempt d'huile de lubrification.

se d'un ma d'ajr TPN est de 1,3kg (1)

147
148

Transmetteur :20 à 50 mg/s


Régulateur :30 à 150 mus
=
vanne avec positionneur 1 O00 mg/s
1 m 3 h TPN = 360 mg/s ; 1 Vmn TPN = 22 mgis
1mgh = 2,7771WmVh =: 2,7f/mn

-
1 Filtre daspiration
2- compresseur
-
3 réfrigérant (avec purgeur automatique ou manuel)
n
4-résmuir ( Il W
" 1
5-&prateur( '' n (1 11
)
N n
6-sMeur ( " W
1
-
1 Filtre d'asplration
II est préférable de placer l'aspiration à un endroit 00 l'atmosphère est la moins
polluée, la moins humide et la moins chaude, cependant, il est nécessaire de
prévoir un filtre dont les caractéristiques seront sélectionnées en fonction de
l'ambiance.
-
2 Compresseur
Pour certains compresseurs, le foncüonnement normal est la marche en continu, le
réservoir (4) pourra tre moins important.
-
3 Réf~gér~t
La vapeur d'eau contmue dans l'air ambiant se retrouve inteSralement dans l'air
comprimé. La temp&ature élevée de l'air à la sortie du compresseur, la maintient à
Mat gazeux. II est nécessaire de se débarrasser de cette vapeur avant qu'elle
ndenser dans les circuits et instruments de mesurage, d'oh l'utilisation
ants (condensation) et plus loin, des séparateurs et sécheurs. La
n est assurée par échangeur (refroidissement par m u ou par air) ou par

C'est un acewoire lndis nsable de l'&y ment d'air comprimé. II équilibre les
la production, nt ainsi" les chutes de pression. En
isseur de pulsations et assure la réserve de marche en
-
5 Séparateur
Dans le circuit, pour affiner encore la qualis de Pair comprime avant son utilisation,
séparateurs, des de s, des filtres d'air. Chacun de ces
Ils sont destinés, quetque soit leur
mique, éliminer les condensations
~ u ~eteà) retenir les particules solides.
6-
un groupe f n g ~ i ~ q dans
~ e , ce cas,il joue le rôle de (3).

148
ACCESSOIRES 149

rimé est distribué à la pression de 7 bar, plus précisément à une pression


entre 3 et 7 bar. La pression nécessaire au fonctionnement de
tation pneumatique étant de 1,4 bar, chaque instrument est précédé d'un
dont le r6le est de maintenir à 1,4 bar la pression d'alimentation quelque
it et la pression à l'entrée du détendeur (ou presque, il y a quand même des
nionnement est identique à celui des relais amplificateurs de débit présentés
.
62 La pression de sortie n'est pas commandée par la pression buse mais, par
e (réglable) exercée par un ressort.

modèle trbs simple, c'est entre autre, le détendeur des bouteilles de gaz
domestique. Noter que la fuite n4csssaire à l'équilibrage est faite par la
consommation de l'appareil aliment&
mocièis de détendeur d'alimentation 1,4 bar
Je de précision : peut 6tre utilisé en alimentation mais les instnim.
n'en demandent pas tant I
arquer que ces appareils sont des systèmes asservis : la pression de sortie , en
sant sur une membrane ,effectue une réaction qui s'oppose 3 l'action.
Iectrique
alement fiable, le câblage des instruments électroniques pose parfois des
ures d'alimentation, rares heureusement, sont très dangereuses pour le
mais relativement faciles à détecter ; par contre, les défauts plus ou moins
masse, I'origine de certains parasitages, la présence insolite de potentiels
nt trcès d i ~ c i l B~ focaliser
s et à éfiminer.
défauts, le d ~ p a n n ~ gretiave
e du savoir-faire des électriciens et
. Le régieur devra acquérir au moins une petite partie de ce
iliser les schlirnas de câblage, connaître les précautions sf
out- les i ~ t e ~ e n t i o nets autrGs connaissances qui déborden
150
Les transmissions par câble sont soumises à des interférences ayant pour origine des
champs Blectriques (couplages capacltifs) et des champs rnagn6tiques (couplages
laledromagn4tiques). Voir "Bruits dans tes mesures" page 31
Ces interférences et les différences de potentiels entre tes diff6rents points de terre
("potentielsde mode commun") perturbent les mesures si le dblage n'est pas étudié,
içb et entretenu avec soins.
Les blindages (tresses métalliques) atténuent les "bruits" d'0dgin8 éiectrostatique.
Les fils torsades (au pas de 2 à 3 crn) atténuent les "bruits" d'origine
61ectromagnl5tiques.
Les dispositifs d'isolement utilisés avec les relais "reed" (contacts SOUS ampoules de
verre scell4es), les commutateurs statiques {CMOS) ou tes systhmes opto-électroniques
laliminent pratiquement les "courants de circulation" indésirables. Cependant, pour que
ce8 dispositifs conservent leur efficacit8, î ' i n s t r u ~ 8 n ~ t idoit
o ~ çitre câblés suivant des
règles préases et eomptexes qui ne seront plus respsct6es dès la première modification
improvisée ou plus souvent, aprhs démontage et remontage , dès l'apparition d'un
mauvais contact.

( document GEûRGlN )

En atmosphdre explosible l'emploi de matéfiel électrique peut 9tre à /'origine de deux


types dhadents :
- Allumage du mélange explosif par étinceiles ou arcs,
- inflammation de ce mélange au contact d'une surface portée une température
suffisante dits température d'auto-infhmmation ou iniïmmmation spontanée.
Contre ce deuxieme risque, il n y a pas &autre so/u?ion que d'emplkher le matériel
en question d'lstre porte une temperature supdrieure à la temp8rature d'auto-
ingamma&n.
Contre le premier risque, plusieurs solutions sont possibles :

défaut électrique soit considerth

par remplissage
:~ u r p r e ~ ~ i o n

- Prendre /es mesures pour que ~~~~~~~ ne parisse se transmettre à l'extMeur


ne cherchant pas B évfter Pen

dans les pires conditions ne puisse provoquer une


suftisante pour provoquer l'inflammaüun du mélange :

s ce de pro on ~ ~ s f i deux
n~u~

150
ACCESSOIRES 151

"Sécurité Intrinsèque" destinés à Btre placés dans la zone


dangereuse (capteurs, indicateurs de boucles 4-20 mA, voyants ...)
Les matdriels dits "Associés" dont seuls certains circuits sont de Sécurité
Intrinsèque et raccordés en zone explosible, ce matdriel étant installé en zone
sOre (alimsntations, conditionneurs de signaux ...)
wrcuit de Sécurité lntthsdque peut se concwolr de deux façons :
tre entièrement isolé de la terre, il est alors dit :à isolement galvanique,
tre rdfdrencé ii la terre (barrière Zener).
OCIATIONS DE SYSTEMES DE S€CURIT€ INTRINSEQUE
se souvenir que i'association de plusieurs matériels reconnus
curité Intrinsèque ne constitue pas ndcessairement un

sons d'une alimentation qui délivre 20 V 21 vide, qui


court-circuit de 100 mA et que nous réalisions le court-
ne, nous ne pourrons pas obtenir l'explosion. Une telle
rs faire l'objet d'uns homologation de Sécurfté Intrinsèque.
maintenant, nous disposons 10 alimsntations de c0 type en parallèle, nous
uterons dans l'hydrogène un courant de 1 A sous 20 V qui provoquera

ux d'énergie mis en jeu font de la Sécurité Intrinsdque un mode de


~ a ~ i ~ ~ è r e bien
m s adapté
nt à I'instrumentaiton et aux courants faibles.
Intrinsdque conservent un encombrement et un poids
classiques et ne posent pas de problèmes particuliars
implantation, que ce soit au niveau du site ou d8s salles de conttOl8.

voir page 58

151
ACCESSOIRES 153

(Pression / Intensité et Intensité / Pression)

les convertisseur P / I sont utilisés pour convertir en 4-20 mA les signaux


pneumatiques (provenant par exemple d'un procédé en atmosphère explosible) dans
le but de les transmettre à grande distance ou de les utiliser en régulation électronique
(surtout numérique).
Les convertisseurs I / P sont utilisés dans toutes les boucles de régulation électronique
dont I'actionneur est pneumatique. l e convertisseur I / P est souvent inclus dans le
positionneuf de vanne (lesquelles peuvent d'ailleurs 4tre fournies avec des
motorisations électriques).
Pour utiliser avec de l'instrumentation pneumatique, les puissants moyens de calcul et
de rhgulation des processeurs numériques, les constructeurs livrent des convertisseurs
P/I et VP montés en "rack" de 12 à 24 appareils "

.~~~ma.ci.e..Rrir~..~~~.~..~~.~~~i~~.~~~.~.~.J
200 - mA 200 mbar 1 000 mbar
k
4mA 2 0 mA
II s'agit en fait d'un transmetteur électronique dont "/'échelle" est fixes (800.mbar
ajustable éventueltement à 12 PSI). Toutes les technologies vues au Chapitre 4 sont
utilisables (et utilisées).
:balance de forces

200 -

4-20mA
Sortie

"SA exm
CE - LE ET DU R- 153
154

Entrée 4 mA 20 mc\.
Sortie 200 mbar 1 O00 mbar

Alim. 1,4 bar


Le schéma est celui d'une balance de forces. Comme pour les transmetteurs
pneumatiques, une alimentation 1,4 bar est nécessaire. La force d'entrée est produite
comme la force de rrbaction du PA, par îe passage du courant 4 -20 mA dans un
bobinage SB déplaçant dans un champ magnetique permanent.
E

4
bar

200 - 1 O00 abor

Remarque pour les deux schbmas :


.
Le "ressortds réro"a un râle limite, puisque I'entree et la sortie sont toutes les
deux "d&d&es.
. Les lettres N et S indiquent un aimant permanent. Les polarités réellesde
l'aimant sont peut- tre inversdes.

En ce qui concerne tes principes de fonctionnement, ces deux appareils sont


identiques :en remplaçant l'aiguille d'un indicateur par une plume reliç5e à un encrier
et le cadran par un ier-diagramme motorisér, on passe de l'un à l'autre sans
problème. Enifin pres car les problèmes d'enregistreurs sont ~ s s e ~ t i e l ~ edes
~ent
probfèmss d'encrage, c(4 n'est pas Je cas des Indicateurs I
Les enregistreurs pneumatiques les plus simples ne sont pas des systèmes asservis.
Les ~ n r e g ~ s t r ~éu r s~ e ~ r o n i ~
non-asservis
ue~ ont totalement disparu du marché au
d nombre de d~sposi~s, inthessants certes, mais aussi en "perte de
Mon des technologies numériques permettant de visualiser
n, et de tracer ou d'i~primer,& la d de les seules
conserver.

154
ACCESSOIRES 155

on d'entrée est transformée en une iorce par un soufflet. Un ressort oppose


e proportionnelle au déplacement. L'ensemble fourni un déplacement
ne1 & la pression d'entrée. Un' dispositif genre p a r ~ l ~ ~ r a ~ m e ,à la
permet
de rester en contact avec le papier, plutôt que de déaire un arc de cercle.
réglage *d'FJchel/e" (amplitude du déplacement) se fait en approchant ou en
éloignant le mécanisme de mesure du point d'adculation de la plume :
e

iage "de z8ro" est gén4ralernent une vis qui' permet de décaler la &urne, ou la
tringlerie portant la plume, par rapport au mécéanime soufflet + ressort

B réglage "de linSaritS" :à la pression de 600 le système présente à l'oeil des


angles droits ou et, des droites les. Le "r6glage de linéarité" est
une vis ou une tige fileté d'etablir (ou de modifier) ces
angles droit8 ou ces parall

.-
r comprendre comment app un "defaut de linéarit n appareil à
acement, i f suffit de tracer un &me s~uffte?+ pun angle
droit avec la tringlene portant la plume.

155
156

1.4 br
n

Il
lj
Une balance de force (A,B) compare l'action de la force F ( F = pression x surface du
soufflet ) ort ]la réaction R exerde par le restsort.
La rbaction est proportionnelle au déplacement de la plume, donc le système est
asservi et assure une relation proportionnelle entre la pression reçue et le
dbplacement de la plume, quelles que soient les perturbations dventuelles
(frottements, variations du 1,4 bar d'alimentation, etc ...) ; et bien $Or, il ne peut pas y
avoir de "defautde linéaritc5" .

(4-20mA)

1I l
sont pratiquement abandonnés.
21
on les'trouve en enregistreurs de tableau, mais aussi en "fable fraçanfe"
(diagramme de 250 mm), le principe est présenté page 28. La panne la plus
8 de (38 type d'enregistreurs est un "pompage"autour du pdnt d'bquilibre,
raiement à un mauvais contact entre curseur et fil calibré, Un nettoyage à
era suffisant si le mauvais contact est causé par la présence d'huile
(lubrification du guide du curseur).
Dss pihes dq contact usées ou déformées produisent le m me défaut, mais
...
on sera plus d ~ l ~ ~ t e
3 /~
Nitinol, ruban capadtif, ...
, les t ~ ~ ~ n i q ulese splus diverses ont &te (et sont
encore) utilisées par les ~ n s t r u ~ ~d'enre0~streurs
urs ~ i e ~ o n i q u e sII .n'est pas
nécessaire de connaitre toutes ces techniques pour dépanner le mod
'étude de la notice s s utile fdans le dbpa
ce rendant ~ ~ ~ la lecture $ s de~ ~

156
ACCESSOIRES 157

analogiques ou numériques)
iviser, extraire une racine, sont des opérations
uls sur les signaux standards de l'instrumentation
xiste des appareils pneumatiques, 6lectroniques et
onnement doit iiitre vérifié de temps en temps.
la technologie ( exception faite pour les transmetteurs à sortie numérique
commence à sb répandre ), la difficulté réside dans l'utilisation de signaux
entatifs des grandeurs mesurées : ces signaux ne sont pas des
t des pressions ou des courants proportionnels â la valeur de la

intervient : la m6me variation de 4 à 20 mA peut


n transmetteur et 15 m3ih pour un autre, ou même 4OoC,
,ou autre chose I
g.&g.&g intervient également :4 mA, représente généralement la valeur
s O + O = O alors que 4 mA + 4 mA = 8 mA I ( l'intérêt du décalage du
tous les calculs effectués sur les signaux, il va apparaître des "cosfficients
.). De plus les décalages de z6ro introduisent des
,c, ...).Ces coefficients et ces polarisations doivent
LES sur les instruments.
Le réglage en est généralement simple. Reste au
es opérations mathématiques à effectuer.
alcul des réalaaes
faut de la méthode. La méthode la plus facile à utiliser est
nstructeur FOXBORO, Elle consiste à écrire l~ts"échelles"des
e "d'8Ch8hS normalis4es: Les signaux &rit8 en "'tkheiies
euvent être utilises dans les calculs mrnrne des nombres.
.....
s//p.... ...............:pour un transmetteur d'échelle A, par exemple O à 120 bar,
rtgrpalisée
.
a

iture conventionnelle est : échelle A = O à 120 bar 0 bu 120 bar


lture en "é&ei/8 normalisée" sera :A = O + 120 A' b
4 mA 20 mA

au minimum d'iSchelle ( ex :O)


me terme comprend un coefficfent égal à l'étendue d'khelle et la lettre
désignant la grandeur suivie du dgns "prime"('1 (ex : 120 A' )
iture en "'échelle normalisée":
elllûB:O&5Ob~==> B = 0 + 5 0 8 ' ( O U B = 508')
e f l û C : 2 0 à 3 0 b ~==> C = 2 0 + 1 0 C '

elleû: - 1 5 à + l 5 m m C E ===>D = - 1 5 + 3 0 D '


elle E :200 à 300°C => E=200+100E'
-
F = 100 80 F"
~=i>

E -LE 157

.e
150

Le slgnal de sortie de l'opérateur doit, lui aussi, &re écrit en "rckihelle normalisée.

xemple choisi, d'autres methodes permettraient d'arriver plus simplement au


,mais celle-ci prbsente l'avantage d'être très générale.

L'opérateur utilisé est un sommareur de signaux 4 - 20 mA (symbole :X )

+
(ou C)

Les signaux venant des debitmlttres sont :


d é b i t O1 O m3/h 50 m3/h
signal E l 4mA 20 mA

m3 /h
s i g n a l E2 4mA 20 mA

Le d é b i t ' t o t a l , Q1 + 42, est : 50


. + 70
débit t o t a l O m3/h m m 3 /h
signai S 4rnA 2Q mA

Cophtion à uer est :

Nous venons.de voir que, les signaux dl~n~umentation


ne permettent pas une écriture
S = K1 El c K2 E2 00 K I et 6<2
K2 pour que l'addition des
et Q2, donne le signal S
erire en signaux (El,E2, S)
des Catculs, il n'y a

L'bntrée El s' nt El=O+5QE'1 OIJ El=50E'1


158
ACCESSOIRES 159
L'entre8 E2 s'éicrlt E2 = O + 70 E'2 ou €2 = 70 E 2
La sortie S s'écrit S =: O + 120 S' ou S = 120 S'
€aire avec les "éche//esm r d i s é e s ~I'opÉEratiQn à effectuer :
Qtotal= Q1 + Q2 ou S = El + €2 devient,
120s' =50E'1 +70E'2
Sortir les c0eftic;mts de pruportionnalfé et les polarisafions :dans 1'8quation ci-
dessus, il y a trois coefficients (120,50 et 70)dont un sur la sortie 00 il n'est prévu
aumn réglage ;par ailleurs, les coefficients doivent avoir, en règle générale, des
valeurs plus petites que 1. If faut donc "anangcar "l'équation :
120 S' = 50 E'1 + 70 EL1
12 s" = 5 El + 7 El2

S' = ~5 € + 7z7E ' 2

d'oh :

Cette équation montre que pour obtenir la sortie S souhaitée, il faut multiplier la
mière entrée par K1 = 0,416 et la deuxièmes par K2 = 0,584 avant d'en faire

II n'y a pas de constante à ajouter, donc (si elles sont préivues sur
l'appareil, les mettre à la valeur zéro)

pérateurs anafogiques-électroniques, le réglage des coeffiaents se fait par


QU par vis (voir les notices) .

nt en amenant la sortie à

ET DU REGLEUR - 159
Q1 -
:addition ds débits,

-
O
4 ntA

O
25
12

35
50 m3/h
20 mA

70 m3/h

Q? 4 12 20 mA

Q total = Q1 + Q2

O 3,O 60 90 iS0 m3/h


4 8 12 16 20 mA

Q i = O m3/h
Q2 5 O m3/h
c

Q1 = 50 m3/h
c
Q2 = 70 m3/h

Vérifier égaiement un point quelconqae, par exemple Q total =


90 m3/h venant de Q 1 = 50 m3/h et 42 = 40 m3/h
Q1 = 50 m3/h 3. 20
16 x 40
Q2 = 40 m3/h 3. 7o zc 9,14
+ 4
13,14 mA

La simulation doit être :

QI = 50 m3/h m3 /h

42 .= 40 m3/h

Q total : /h, l'échelle indique 1

160
161

l'information délivrée par un transmetteur, le leur débutant


ur l'instrument ; le régleur chevronné s'info sur l'état du
ra-rdement de l'appareil, manipule les vannes d'isolement ,
lantation, c'est-àdire & a liaison entre le capteur et le proddé.
que la grandeur que reçoit le capteur soit.fidèlement celle que î'on souhaite
gles générales existent (elles pourraient faire l'objet
ont destinées aux bureaux d'études chargés de
rs mais le régleur int
cette implantation, son
permettent pas un fonctionnement
mesurage. Là, il n'y a plus de rhgle générale, seulement des
t observer et analyser avec soin.

: voici un conseil concernant l'implantation des capteurs de

Depuis plus d'un siècle, les fabricants de manomètres indiquent à leurs client's
comment utiliser les robinets d'isolement, les siphons, les liquides tampons, les
..
sdparateurs, les amortiss~urs,etc pour obtenir des résultats satisfaisants. Le fait
que ces capteurs de pression soient devenus transmetteurs ne modifie pas grand-
chose à ces conseils. Les catalogu c o ~ ~ t r u c constituent
t ~ u ~ ~ donc une
excellente documentation sur ce sujet. Ils sont larg-ementdiffusés (fodrnent, depuis le
temps 1). L'instrumentiste pourra acquérir un précieux savoir-faire par une lecture
attentive de ces .catalogues.

~TABLISSEMENTSBOURDON.

traitant de l'art e la mesure industrielle. Le plus célèbre,


de J,P, BU

i,votre savoir-faire m'a sou

161
s vannes sont des organes comportant un orifice de dimension variable, elles
ettent le r6glage des débits de fluides,
sont I'actionneur de la plupart des régulations, ce qui leur confère une
rtance Gonsid ble. C'est pourquoi les catalogues des constructeurs de vannes
fort bien faits constituent la meilleure documentation que l'on puisse consulter
C

chapitre est une préparation 2i la lecture des catalogues de constructeurs.


x d'une vanne de rbgulation est fait par les ingénieurs des bureaux d'études ou
responsables des services "mesures-régulation", le rdle de l'instrumentiste se
souvent fr J'entretien des vannes installées; évidemment cet entretien ne
site aucun calcul i
ndant on constate parfois, en observant le fonctionnement de rhgulations peu
rmanteS, que la vanne travaille de façon anormale : presque toujours très près de
ture ou, au contraire, trop souvent ouverte en grand. Pour qu'une décision de
tion ou de remplacement puisse iltre prise en connaissance de cause, il
nt au régleur de fournir les résuîtats d'observations précises. Des relevés de
istiques "signal de commande / débit rhel" pourront lui gtre demandés. C'est à
moment qu'il fautavoir des notions s u r la façon dont une vanne rdgle un débit.
mme dans un diaphragme , le débit à travers un corps de vanne est proportionnel à
ine carrée de la AP entre l'amont et l'aval :

r-4
Pl P2

-
AP = P I P2 Prs sion différentislis "

régulatjon (nous) utiiisent le mot VANNE ii la place du mot


s: ;en fait une vanne (en anglais :gale 1 est un obturateur dont
~~~~~~

diCuiair8 & i'dcoule~entdu fluide , ce type d'obturateur


' i ~ g a ~ oau
n ,bord des étangs et dans certains robinets
s types Cr o b ~ u ~ e usont
r s aussi utilislss I
-LE ETW UR - 165
7 8

1.
1.1
2
3
4
4 .l
4.2
5.
5.1
5.2
5.3
6.1
6.2
7

8
8.1
8.2

Question :Quelle sera la "dimension"d'une vanne capable de régler à une pression


d e 2 bar, un débit maximum d e 50 m3/h d'eau froide ? La pression
d'arrivée peut variep entre 6 et 9 bar.
La AP dans le cas le plus défavorable est :AP = P ammt - P taml = 6 - 2 = 4 bar. Il faut

166
Vannes 167

L'orifice que nous cherchons doit laisser passer 50 m3/h sous la AP de 4


bar. Quel ddt être son Kv ? autrement dit :combien laisserait-il passer si la
AP n'&ait que de 1 bar ?
On peut faire le cafcul comme pour les diaphragmes : calcul de k avec les
dOnn68S. Q = k % devient 50 = k fid'où :
50
k = 2 E 25
Puis calcul du débit avec la AP de 1 bar
Q=25+-> Q=25* -=> Q = 25 m3/h
Cet orifice laisserait passer 25 m3/h d'eau si la AP était de 1 bar. On dît que
son Kv est de 25.
tlldée d'indiquer les possibilités de débit d'une vanne dans des conditions précises
gtant d'origine américaine(1) , certains constructeurs indiquent le débit d'eau en
allons par minute avec une AP de 1 PSI (vanne grande ouverte, comme pour le Kv).

US Gallon (1,78 1)

(1 baril = 42 US gal)
minutes

La vanne de I'exernple doit donc avoir un Cv de 1,16 x 25 = 29


LQS manuels des constructeurs indiquent des methodes de caicul du Kv ou du Cv,
les conditions les plus diverses. Ces méthodes et
djmensjonnem~nt des vannes de réglage sont

ut varier de différentes

167
168

sont établies dans les conditions d'essais dhites ddessus pour les définitions du Kv
et du Cv, c'est-à-dire à (lbarou 1 PSI)

1O0
90
80
70
60
50
40
30
20
10
O 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

te debit est de 10 % à lû??de la course, de 50 % à 5û%ds la course, etc ...par


contre cet aspect sympathique qui d'aiiieurs n'existe qu'à AP constante, c8s trè5 rare,
cache un piège redoutable : la même variation de course (par exempie IO % en plus
OU en moins) entraîne une variation de débit très importante en début de course
(100% de 10 a 20) mals très faible en fin de murse (10% de 90 PI 100 ).

3 03
O
30
?O
u0
50
40
30
20
10
O 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
i
a cou
VasiCition de E du débit est, rn tous points de
i (apeuFdS)*

700 X 1,5
= ~ ~ d ~ 3
3
et 9ûohle dajbi passe de 39 à 59
La variation es?de 28 ce qui représente :
Vannes 169

39 =51%de39 'Oo
C'est à dire presque le même pourcentage dans les deux cas. La loi linéaire aurait
donné pour les mêmes variations de courses 5WiG et 12,5% de variations des débits.
D'autres caractdristiques intrinsdques existent. On trouvera dans les catalogues
diverses formes de ctqets et les caractéristiques correspondantes.
.............
"Çgiraçferi$ique
.U. S
)........... ........ipstallée
de 19...*.
vgtprp ..
M...........

La caractéristique intrinsèque est établie par le constructeur dans les conditions


iquées. Ces conditions sont rarement celles de l'installation 1 Les lois de vdriations
débit en fonction de l'ouverture seront donc très différentes, on parlera de
"caractéristique installée
Ln caractéristique installée peut 6tre prévue par le calcul si tous les éléments
écessaires à ce calcul sont connus avant le montage. Après montage, elle peut btre
relevée par diverses mesures. En principe, il suffit de relever le débit correspondant à
diverses valeurs du signal de commande.

w
Débit

: cea est le cas d@une


vanne qui ferme par manque d'air (F.M.A). Une
vanne ouvrant par manque d'air (0.M.A) présenterait une courbe inverse :
débit = O pour un signal de 100%
ratique, sur un procédé en cours de production, ce relevé n'est pas toujours
mande pneumatique, électronique, vanne
ou non d'un positionneur, est facile (sur le rbgulateur par exemple).
na pose pas de problhme non plus, mais ce
trouver des "astuces" :par exemple, mesurer
réservoir en arrtont ou en aval.
e de grandeurs concernant le proc
s proviennent uniquement des dif

es observations peuvent ëtre faites pour divers points


Dans les installations importantes, ces relevés sont
s" au demarrage du proc6dé.
caractéristique installb la plus linéaire possible est
s satisfa~s~tes. En régulation numérique, la
CB, mais si eE!e est connue, on peut
en seront encore améliorées.

+M E -LE 169
1?O

Les opérations d'entretien sont généralement simples :


- le rodage s'effectue en démontant le chapeau presse-étoupe et. en montant un volant
de manoeuvre sur la tige du clapet
- le r e m ~ a ~ des m egarnltures
motorisation s'il s'agit
~ de presse-étoupe peut n
neaux non fendus.
- le presse-étoupedoi serré la main
-l'état de surface de la tige de clapet est primordial pour une bonne étanchéité
(polissage ou remplacement).
*

Les vannes ne comportent que deux r


1/ tension initiale du ressort
2î la longueur de la tige du clapet
:-
l/ II est conseillé de commencer par faire le croquis (a, b, c, ou d) de la vanne à
régler
2/ Dégager largement le clapet de son & N e m vissant ou dévissant la tige (dans
les cas b et c, cetta, op4ratIon sera facilitée en appliquant une pression sur la
membrane).
3/ Rbgler le à 200 mbar (réglage de tension du ressort).
4i Rhglerla quant la pression de fermeture.

170
Vannes 171

171
.Positionneur
............. à çame
.........
Pest oimm

La came permet d'obtenir des caractéristiques linéair$s ou égal pourcentage ainsi que
la commande linéaire des vannes en cascade (split-range).
Elle peut aussi être taillée par l'utilisateur pour répondre Ci des applications
particulières : linéarisation de la caractéristique installée.

11 .R~~!ane*.de.!l_a~~~
:
réglage de la géométrie du système pour que la relation : Deplacernent du
clapetrrension ressort, soit linéaire

RB!a!age, .de..:!:4c!?e!!e:
faire correspondre les valeurs extrljmes du signal de commande avec la
longueur de course du clapet.

31 .R$sl!age.du..:zPo:
faire correspondre la position "vanne fermée" avec la valeur du signal de
commande correspondant.
En général ces réglages dépendent fortement les uns des autres. Un examen attentif
de l'appareil et de la notice du constructeur, permettront de degager dans chaque cas,
le mode opératoire te plus efficace.

Les positionneurs n u m ~ r j q pren~ent


~~s en compte un grand nombre d'informations du
procédé, telles que pression, débit, temwratures, ce qui améliore grandement le
fonctionnement de la vanne.
-
Les interventions peu probables - sur ces systèmes extrêmement fiables requièrent
des connaissances qui sortent du cadre du C , et aux~ueîiesvous aurez a&s'
soit aupr4s des ~ n e D ~ ~um e n~t a t ~SAMS
~ (voir ~par exemple,
~ on
Escture d'ouvrages, te! a A ~ C ~ I T € C TDES U~~
3) paru chez le m4me Bditeur que ce livre.
Vannes 173

ATENTION :Toutes les pressions


sont exprimétes en valeurs absolues.

de la vanne, il se produit le mirne genre de variation de pression qu'au


diaphragme. Or si la pression diminue brutalement, les liquides ne
nt qu'à vaporiser :si la pression passe par une valeur inf4rieure à la presslon
sation du liquide, le phenornene de eavitation (bruits + vibrations) se produit.

4 pression de v a p o r i s a t i o n
ulles [OU tension de vapeur)
u i dîvpareisaent

8 250 les pressions de vaporisation de l'eau à diverses temp6raturss.


i e:

itions de pression pour lesquelles une vanne sera soumise à la cadtation


le ~6~~~~ CI.

ideré à la temperature de

173
174

(notice Masoneilan)
Conditions de service :Fluide :eau chaude 170°C
P1 :pression amont 20 bar absolus
P2 :pression aval 10 bar absdus
M :débit 60 tonnesh
(3 :densite de l'eau à la Tode I'hulement 0,Q
Pression de saturadon à 170°C Pv = 8 bar absolus
utilise une CAMFLEX avec fluide tendant à fermer, Cf = 0'7
me dimension que la tuyauterie 0 = 80 rnm
Chercher les conditions d'bcoulement :

-
AP réslie e: Pl P2 5- -
20 10 = 10 bar

DOM: pas de vaporisation à la sortie de la vanne. Mais dans la vanne ?


AP Witique = Cf 2 (Pi - PV)
ri: 0,49 (20 . 8 )
= 6bar

La AP vanne (10 bar) est plus grande que hP critique :ily aura cavitation.

Lorsqu'elle est vraiment inacceptable, la cavitation peut atre évitée en utilisant


plusieurs vannes ou un

PU
Vannes 175

t souvent pneumatique, mals ce peut


à motorisation électrique, commande de
se d'un moteur.
peuvent développer des forces de 5 ;cZ 40 kN.

nith de puissance à thyristors sont utilis4es en monophas6 ou en triphasé pour


es résistives (chauffage Blectrique), Bventuellernent inductive

in d'ondes et en angle de phase, les deux


CI comporte des explications très daires sur
nces des électriciens que de celles dras

es sont commandés par des motorisations identiques à celles


s moteurs à courant continu ou des moteurs
ences d'un Blectricien bien que le signal de
1 COrRS
Vanne de réglage
1.1 Boîtier
1.2 Plaque signalétique
---- .._-.- . _ _ " 1.3 Plaquette d'obturation pour
rhglage des fins d=,course
2 Moteur
3 Réducteur
3.1 Embout d'arbre du réducteur
4 Vilebrequin en 2 parties.
5 Bielle (sans ressort)
(pour type 5821)
5.1 Ressort d'accouplement
5.2 Pièce de verrouillage du
ressort d'accouplement
6 Bielle avec ressort
(pour type 5822)
6.1 Ressort d'accouplement
6.2 Piéce de verrouiltage du
ressort d'accouplement
6.3 Ressort avec
ergot denftaînernent
6.4 Ressort de retour en
position extrgme
6.5 Guide-ressort
7 Repere de course
8 Volant
9 Poussoir
1O Manchon de raccordement

J- E -LE 175
R~GULATEUR 179

A l'origine ( au début de Père industrielle et avant ), régulateur etait le nom donné B tout
appareil devant assurer la marche -c'est à dire le mouvement r uiirr, régi4 d'un
mécanisme.
-
Les progrès de fa technologie ont fait qu'il est maintenant exigé une marche non
seulment régulière mais à la valeur exacte souhait& par l'exploitant ( comaïgns ).
II est dors difficile de ne pas confondre f ~ u ~ 8etf r'g&fiOn ~ ~ f mais, s'il ne s'agit
pas d'une rdgulation numérique, il est important de bien faire la différence :
iursqu'if est relié Q un transmetteur et à une vanne, te régulateur est en régulation, son
fonctionnement ne peut pas être observé indépendamment du fondonnement de
l'ensemble, pourtant il faut vérifier qu'il fonctionne correctement; pour cela, il est
nkessaire (oornme pour les autres instruments) de I'isoler,d'utiliser un générateur de
valeurs d'entrée, at de vérifier que les valeurs de sortie sont bien celles prévues :

Le comportement normal d'un REGULATEUR monté comme indiqué ci-dessus est l'objet
de ce chapitre i explication des foncüons P, il et D (propordonnelle, int4grals et derivée).
Ces fonctions sont, bien siIr les mêmes quelle que soit la technologie employée pour les
mettre en oeuvre ; c'est pourquoi il est important de les connaître tant qu'elles sont
utifisées I

L'action en REGULATION de ces fonctions (leur utiiite) est étudiée au chapitre

J - M VALANCE - LE CARNET DU REGLEUR - 179


-
ia0

: cette fonction (dont l'action sera très importante en r4gulation) est


e n tsimple :c'est une multiplication.
m a t b ~ ~ ~ q u e mtrès

La sortie (y) est &ale à i'entrbe (x) multipliée par un nombre connu (K)
"y est prapurtiwnel il x"

lire : x=3 k=Z y=3~2=6

x=4 k=2 y=4~2=8

X=4 k=1/2 y=4~1/2=2


...

L'entrée d'un ~ e ) fa valeur de la rn


iatsur est f'écart ~ d i ~ é r e entre

X est un signai sta -


O 1 00.0mbar 20 mA) venant d'un g6nbrateur ;
en r ~ ~ u f a t ~ce
on, sûr un signal ve un ~ p t e ~ r - ~ s m ~ e ~ r ,
peut venir &un moire indus dans le boltier du r uiateur (consigne interne)
ou de ~'extér~eu~
(consigne externe).

sont
1 Ces lettres s y ~ ~ o i e s r ~ I '~O r ~ a n ~~~ lnterrktionale
t~on ~ de d
~or~alisatio~.

iao
R~GULATEUR181

coirçiane W

un8 81, de 25%, correspond 41 un gain de 4 (Xp = 25 <----> Kp =

on de j~nve~§eu~

J- E -LE 181
:Quelle valeur va prendre la sortie Y ?

:La valeur Y0 mojns (Inverse) la partie proportionnelle Kp ( X


- -
X W = 12 12 = O donc Y ~5 Y0 c'est-&-dire une valeur généralement quelconque
comprise entre 4 et 20 ma, voire mgme entre O et 50 mA.
NB : II faut retenir : mesu ne donc Y 2: Y0 quelque soit la valeur du
gain
(Kp ~ 0 - 5 0 )
Supposons Y0 = 10,8 mA (valeur quelconque) et augmentons la mesure de 1,6 mA,
que devient Y ?
ulateur sur inverse : X ===>Y
-21

:la sortie diminue de 1,6 mA


Sur îa position Direct, la sottie aurait augmenté de 1,6 mA Avec une Bp
de 50% (Kp 2) la variation de sortie serait de 2 x 1,6 = 3,2 mA en plus
2=

(direct) ou en moins (inverse).


Remarques :
1/ La valeur exacte de la sortie n'a pas d'importance, c sont ses variations qui nous
interessent. û'ailleurs, 68 ne sont pas tes grandeurs X et Y qui sont proportionnelles
entre elles, ce sont leurs variations.
2/ Si au lieu de supposer cet exemple, on peut faire le branchement à l'atelier, c'est
:.nieux I Mais les rbgulateurs "P seule" sont rares, la plupart sont au moins P + 1 , dans
ce cas il est pr~fér~ble d'avoir lu la suite avant de manipuJer.
3J La fonction P est la m me sur tous les rbgulateurs. La seule différence entre ies
divers regulateurs pneumatiques, électroniques ou numériques, réside dans le
matériel à utiliser pour simuler X et mesurer Y.
4/ De mQmeque pour les transme~eurs,il n'est pas indispensable de connaître la
ie des r ~ ~ ~é t~~ ~~ r ~t ne(~ a~u ~u ~el s~ ou ~ u ~ s pour les installer,
~ ~~~~~~~~~~)
r et les entretenir, par contre sur une installation ~neumatiquela con-
naissance des schQarnast e c ~ n o l o ~ ~ est
~ue souvent
s très utile. Le schbma du principe
ulateur pneumati~ueà balance de forces est donné dans

sur un r ~ ~ u ~ isolé
~ e u r
i olanfonction P sont
compte tenu de la remarque 2 d-dessus ies tests de v é ~ ~ ~ tde
urs P + 1 .

182
enir compte du temps, on dit
u temps ..
d'ailleurs, tes
es analogues à celierci-

Pour faciliter l'explication, x est exprirnd en %, 08 qui dispense de


...
mA, d'un niveau, d'une température, de plus le talon di
s, on pourra revenir à J'unitb réelle de la variable si cela s

ri à t 2 d e x d t " ) dsla du x, a pour


S =;. Surface du rectangle = 1 mn x 10% = 1O%.mn @où:

L'unit6 %.mn peut surprendre, mais quand on multiplie des % par des mn, on n'obtient
pas des m& ou des cm* I
De meme, il est facile de calculer (plus exactement de mesurer)

L'x dt = 10 %.mn j c i t = 20 %.mn

et n'importe queIl$ autre valeur de l'intégrale de la fonction x. C'est pour cela que nous
choisirons "1i8ch@/onn pour tester les régulateurs. Quand x prend une valeur négative,
la surface prend le signe -

La fonction intégrale s'ajoute à la fonction proportionnelle : la sortie ( Y ) du régulateur


est augmentée (ou diminuée) de la cart entre X et W multipliée par le
gain Kp et divishe par un coefficient
f
Y = Y0 & K p ( X - W ) f (X-W) d t

Le coefficient 11permet d'augmenter ou de diminuer I'influence de la surface sur la


sortie, c'est le "coefiSCent de dosage de I'infdgfah'!

TI est logiquement gradue en mn, de e façon% (X-W) dt represente des %.mn


(la surface) divisés par des mn ri), il reste des ?4qui s'ajoutent au % de Y0 et au YO
ropo~ionn~~fe pour constituer la valeur de Y.
gulateurs, le dosage de I'i est indiqué en rép6üfims par mn ;la
mn est finverse du chiffre en Rép./mn :
1
p. / mn ---> Ti 57: 2 mn
0,5 R4p. / mn --> Ti -i2 rnn
...
La notion de ré ion par minute est pratique pour ulateur isole, mais
en r ~ g u l ~ il~ est , commode d'utiliser te coeffi
~ nplus passage de Fun à
Fa~treétant simple, nous n'~i~s8rons que Ti en ga que le nombre de
p./mn est ~ î n du v ~
temps
~ en mn.

Le p n ~ u m ~ i est
~ udonne
e p.235

184
R~GULATEUR185

.Effectuer le branchement indiqué page 179 .


. Les regulateurs pneuma~q~es
et $ ~ ~ t r o n ~ q usant
e $ généralement
montés dans un boîtier comportant : les générateurs de commande
manuelle et de consigne, les commutateurs D / I et MANU / AUTO, des
indicateurs (X,'W, Y, X-MI) et d'autres accessoires utiles à la régulation
(aiarmes par exemple). Avant de commencer les tests, il mvient :
a) de repérer sur le "bornler" les entrées (ah.,mesure) et la Sortie qui
mus inthressent, et de "neutraliser" les autres.
le fonctionnement des g ~ n d ~ t e uertsdes indicateurs qui vont
ellement utilisés. (IIserait oltupide de croire que le rdgulateur
pas la sortie prhvue si c'est l'indicateur de Y qui est ddcalé !)
urs sont mn8trults sur hnstrument de mesurage, dans yj cas, la
mesure doit faire comme indiqué pour les capteurs-
ressbn ou,pou les sondes Pl, avec un générateur
de mV w d'a ;la suite des opérations

qui vient du pneumatique : volr ANNEXE :PNEUMATIQUE


"A/@'?em8nt"est Un t@u"3
page 238
Ce terme a été conservé pour indiquer que sur 88 régutateurs, quand
Mesure = Consigne, la sortie ne doit pas varier si O
e X = W , (X . W) = O et Yo f p ( X - W ) = Y o f O = Y0
C'est m ~ ~ é m a t i q u:Si
quelque sdt Kp affiche.
Autrement dit :la sortie peut avoir une valeur quelconque, mais le fait de changer fe
gafn (la Bp) ne doit pas modifi r cette vaieur.
nt pas, afficher un Ti us peîit que 0,5 mn (ou
et une Mesu fa Consigne, faire varier le
er que la Sortie ne varie

E -LE 185
186

igne, la sortie varie quand on change le gain, une


En pneu~atique~ les vis d'alignement sont faciles à trouver ;procéder par petites
retouches successives alternativement w8c un gain faible et avec un gain fort
jusqu'b obtention de Variations de sortie les plus faibles possible.
En Blectronique, il y a un ou plusieurs potenîiornértres à retoucher, la notice du
constructeur dit lesquels.
Quand au numbrlque, s'il ne s'agit pas d'une simple confusion entre les entrées, les
sorties ou les diverses fonctions possibles, mieux vaut faire appel à un
informaticien I
3 -fi l
r io Il
Consiste à vérifier que les variations de la sortie sont identiques aux variations de la
mesure si le gain est de 1, deux fois plus grande si le gain est de 2, deux fois plus
...
petite si le gain est de 1/2, etc
Bien sGr la position de départ est Mesure = Consigne et l'intégrale qui ne doit pas
intervenir, est éliminée en faisant Ti plus grand que 50 mn (ou plus petit que
0,02Rep/mn). Attention cette "suppression" de l'intégrale doit se faire à un moment
où la sortie est stabilisée à une valeur moyenne (environ 12 mA ou environ 600
mbar).
Les variations de fa mesure, consigne constante, peuvent aitre rempiacbes par des
-
variations de la consigne, mesure constante :ce qui compte, c'est I'eCart (X W). La
sortie Bvotue en sens opposé avec W et avec X, mais de la m me quantité ! De
même seul le sens de variation, distingue la position DIRECTE de la position
INVERSE.
:Gain affiché :1 ( 1ûO70), INVERSE. Une augmentation
A, 160 mbar ) de I esure doit donner -20% sur la sortie.
Si ce n'est pas le cas, modifier le gain affiché jusqu'4 obtenir -20% et noter
la valeur qui d e ce gain réel de 1.
Sur certains ulateurs, la graduation du gain peut être déplach :
l'amener à la iüon correcte. Sur les autres, on ne pourra que noter les
k a r t s 6tl prévoir une r4vision d trop importants
(par exemple Kp = 2 avec g&n du gain seront
ainsi essayees autour de diverses valeurs de fa sortie ( 50%, 259'0, 75% ).
fts K p =c 5 (Bp 2 0 4 = 10 (Bp 1070) ont autant
inon plus, qua le gajn et1K
O 0 de ( pi 1OûoI).
-
4 V&ificaüon de la fonction Intécarale
II est oommde

~: re = Consigne,
ou inversa au c
Kp q u e f ~ q u e ,
Ti sur la valeur à VB
186
R~GULATEUR187

la valeur de Y, ( c'est Y0 )
une variation sur X ou sur W ;la sortie aura une variation immediate due à
e Y, ( Y1 ), la varfation se parsuit de façon obntinue (si
usqu'au mini ou jusqu'au maxi de l'indicateur ou de
il suffit de faire X = W ( ou W = X)
. ce qu'il faut mesurer, c'est le temps nkesaire pour "répéter" fa variation
immédiate dbe à la #roportionnelle.

:Yo=48oJo,Yp55% ==> :55 48 7% 0 -E

que met la sortie en murs d'évolution pour varier de Ph.


dgalau Ti affiche.

187
MANU / AUTO :avm X = W, la cornmmtim MANU --a AUTO ne do&pas produire
de variation de la sortie. Si c'est le cas, Iw remise en 4tat est
indispensable.
AUTO/MANU : la sortie doit prendre jmm~d~atement
la valeur affich6e par la
commande manuelle.

urs cncrnportent des dispositifs sp aux permettant les transferts


sans-à-coups.
Le passage MANU -O-> AUTO avec Mesure # Consigne est alors possible sans
variation brutale de la sortie mals seulement al le régulateur est boudé sur lui-même
(ou en rbgulation).
avec une suppres
sous l'action de 17

ups, il suffit que la sortie de


ateur en AUTO. Cs qui est
obtenu en obligeant la de Y (seulement sur AUTO,
~ ~ ~ d 0 m !)~ 8 n t

:la fonction du temps, est la vitesse de variation


de ..

dbrivée de la fondon du temps x

et ,en r ~ $ u s'exprime
~ ~ ~en ,%

188
RÊGULATEUR i89

.traccar ia tanbente en c8 point

60 .mesurer la pente de cette droite.: -


Ax
At

: tangente au point A ,
fa droite va ds 19% à 41% en 2 mn
& = 4 1 -19=22?40
At=2mn

dx
X=ll%/mn

:Calculer les d rivées au point A , B et C de la fonction du temps d-


desmus :

O
A %=O 7" O.
0 divis4 par quelque chose eest encore 0

B x-:"
dx 9%
a= 00 cornme 0,00001
donne un nombre
trbs grand.
{ 00 est le syrnb~~e
de infini)
c -=

E - LE CARNET DU Rf%LEUR -
190

La dbrivée &un Welon ( O , , O ) est une fonction mathhatique compliquée connue


sous .I'appellation "fondon de DIRAC".
dx dx dx dx
enA: p 0 , enB:at=",enG:dt=O,enD:cgt"-00

d'où le graphique :

Dans la pratique, l'infini ( 00 ) ne


dépasse pas 1,4 bar ou quelques
dizaines de mA

X
(0%

ar
30

190
RÉGULATEUR 191

fonction D s'ajoute aux deux autres

Td :coefficient de dosage de la dérivée, il s'exprime en mn (quelque fois noté Tv)


KpaTd dx:
dt @.-.-$-
Remarque :dans l'équation d'un régulateur P + l + D apparait souvent un coefficient a
P

Y=Yo+aKpx2 X d t ? KpnTd dx
dt

u indique que !a dérivée modifie le gain.


en théorie: a mals ce n'est pas toujours 18 cas.

:-
La dérivée d'une rampe étant une constants, il est commode de génerer une rampe
sur l'entrée mesure

ta fonction int rate est éliminée par Ti plus grand que 50 mn (ou O Rep/mn)
quelconque. Direct au Inverse change seulement le sens de la variation.
rer une rampe, la mç)thode la plus simple consiste à utiliser un
P + 1 int
re$ula~e~r

te, ni trop rapide)

.le gain K p
.Ti

E -LE 191
192

- afficher le Td à vérifier,
du régulateur Pt-l
-faireTâ=O
- mesurer le .temps que met la sortie pour retrouver la valeur qu'elle
u moment oû on a fait Td = O. Ce temps doit Qtre 4gal au Td
quel que sojt la pente de la rampe, quel que soit le gdn et en
me en Inverse.

192
amalement le terme procédd désigne la mbthads & suivre pour obtenir un résultat
da de fabrtation d'un pralui), mis par andogis avec le terme mgfais procsss"
ens de r@uiation désignent par procMd, la partie d'installation que le r@ulateur a
mission de crrnduke automatiquement, d'oifi notre définition :
$8 trouve e et la
mesurant la

:circulation des fluides Schéma- f :circulation d e ti

Pour ie choix de I'actionneur et son implantation, pour le choix du transmetteur et son


implantation, il est indispensable de connaître le procédé dans les moindres détails (les
propriétés physiques et chimiques du produit , les caractéristiques d e la tuyauterie,...)
mais "1'81ude du procedé en vue de la régulation" consiste à étudier comment
information modifie :comment le signal de commande à l'entrée de
I'donneur (Y) modifie le signal d e sortie du capteur-transmetteur de mesure (X).
196

-
ma fonctionnel du four

FOUR

procedé "niveau"

:I'ENTREE

2.
V de

196
198

l'opérateur' qui aura la responqabilité de


commande de I'actionneur (variation sur la
leur est d'observer la réponse (noter et

proc,Nat.Stable

T. /
roc.Nat.Instable

5. étude des ponocds des procBdés naturellement

gulatian parfaite et celle que,

, la r4psnse du premier

el il faut ~ ~ l t i p ~lai e r
r la ~ a ?de ~sortie u ~

, ... . sa

198
: le Rroc&dé est " ilis4". La mesu
(valeurs relevbs sur les indicateurs en
On fait une variation sur la commande manuelle, par exemple, + 5% en
~8SEurtdû 47% & 5Ph. AY = 5%
ta mesure augmente et stabilise après "un certain temps" à la valeur 6Ph.
AX=64% - 58% = 6Vo

constante de temps 8 ('Wi6ta") est le temps mis pour que la variation de X atteigne
63% de sa valeur finale. (explication math. page 253)
pie d-avant, la variation totaie de X est de 6%.
0 sera le temps mis pour que X varie de
63
X 6% 3,6%
I Enclencher le chronomètre au moment de I'bchelon sur Y et le déclencher
quand X passe B la valeur (58% + 3,6%) = 61,6%. Le temps compté est égal
& e.

pelé constante de temps car sur un procedd d


ueiie que soit I'ampli~dedes variations :si 1
portants, les variations de X seront plus ou

.
e est le t e ~ p snécs re gt la mesure X pour "stabiliser" à
le temps mis pour dre la valeur finale est infini, mais en
s i qu'après un temps T, la mesure a csss4 d'O
e.."Unû valeur ~ ~ o x i m de ~ 8v sera
e obtenu

iatsment au
200

mblent plus ou moins à la rbponse ci-avant, mark sont en fait

Sur ponses, 05) fait une tion",c'est-à-dire que I'm di rche des valeurs
de z et de 8 qui donneraient une courbe du premier ordre av c temps mort assez
de ia boslrbe fée~l~.
: z ~ S t ~ ~ S ~lefmarnent
é de i' et le moment OUk~
varier. Ensuite sure du temps c8 que la variation
T
nne je temps de r4 Cwl4par $=g
ion d'une réponse de p , il ne doit pas y avoir
n que ~~~~1~~ AY ( la r 6 AY + Atruc+
Amachin, ne permet pas de calculer ! ). C'est pourquoi la

200
201
PROCÉieÉ
nt conduire le proc 6 en manuel est

naissent K~ ,e et z sou8 la f m e wivmte :si c ~ fair


7
"pu de plus sur la mesure dans ...minutes et il faudra
lai meswe dédie. Le

eurs conduisent par petite


es à la fois, ce qui peut donner une idée

remmt de la mesure, on peut

atteindre 2W0 et 40% de la


courbe Ver ordre -ttmps

O = 5,5 ( t z - t l ) St 2 =2,8 t1 - l,8 t2


deux approximations, le gain statique se calcule
202

. a=
A X (%)
At (mn)

exemple :la mesure augmente de 1û% par mn, a = 1O


a

Le coefficient
"av
d'intbgration tient compte de I'ampiitude de i"é&elon car, bien
sGr, la pente eBt plus ou m ' n s forte si I'bchelon est k important.
entre le moment de l

7.
Chercher B ob
fonctionnement les
blir un "maléle"du procMé, c'est-
e f e p r ~ $ e n t ~ t ressemble
iv~ & la

d
In

202
203
consigne u %
istrer ou relever sur l'indicateur

r: E = X -W après stabilisation

'pompage "et recherche du gain critique (KPc)


faire de petites variations sur ha consigne en augmentant Kp entre chaque
nouvel M e l o n (les bchelon sant en +, et en - pour rester autour dg la
consigne d'e&ploitation).
Le gain critique KPC est la valeur de KP quand la mesure entre en oscillations.
204

8.2
nt.

U. ou en AUTO., exposhes dans CB


Urneuf proCed4s sur dix. Reste le
instable dans ce cas ne pas
O...

res l II y a des problhmes


Rés du régleur est de savoir

10 .
P r d 6 :t ~ ~sur un
~ petiî~four r e
gufateur en podtlon MANU.
-- lala vanne est à 47"
mesure est de 52%
.Avec la ~~~~e manuelle, on fait un edielon sur la vanne.
Nouvelle valeur : 53%
.La plume de mesure commence à se déplacer 4 s aprb l'échelon.
Elle &ibliise à nouv 2 mn 30 s.
d'O9 : AY 53% -47% 6%
-E ZJ

-
AX = 5WA 52Oh r~ FA

U
c'

J- E - LE ET' DU R&LEUR - 207


208

:corrige rapidement l'effet de la perturbation mesurée


Sur le schéma :si le debit de produit à chauffer augmente, le débit
de combustible augmente an mQmetemps, il n'y a pas à attendre
que la température commence à varier.
m:
ne corrige pas les autres perturbations.
Sur le schhma : si la pression d'alimentation en combustible
augmente, la température augmente ; il faudrait fermer un peu la
vanne, mais le debit de produit n'ayant pas changé, la vanne restera
2,la mcâme ouverture.

Z est un sommate lisant Y = kl.El + k2.E~


X l est souvent inutile (dom supprimé)
1.4 ( "Woudefermée"+ "bouclefermée")

temp~ratureRr2. La
ur obtenir un effet &anticipation :

208
R&M.ATI.ON 209

La température T2 est la grandeur à régler (c'est à l'utilisation que la température


doit avoir une valeur constante). Tl, la température à la sortie du four, est
représentative de T;! d'O0 une première boucle sur TI. La consigne de cette boude
est donnCbe par le régulateur 2 qui compare 72 à la consigne demandée.
La boucle 1 est plus rapide puisque 8 et z du conduit en sont retirés. D'ailleurs on
voit bien sur le sch a fonctionnel que les perturbations du four sont corrigées plus
rapidement en passant par Rr1 qu'en passant par Rr:,
Observer sur les divers schémas de ce chapitre que les différences
issent surtout sur les gc&gfigfofl&agg,,g D'où l'intérêt de les dessiner !

Le signal de réglage Y n'a que deux valeurs : Y = 1 TOUT


Y O RIEN
-L

utdon très "robustewpeut remplace


ue p r ~ ~ o ~ n dans
elfe le cas où un
2.2 (disc~ntinue)

E - LE CAEENET DU REG4EUR - 209


21O
2.3

4nn

21O
RÊGULATW 211

: cette valeur e gain est calculée pour une réponse du l @ r


ordre + ttarnp mort ,c'est une ~ p p r o x i ~ ~de
~ ïla
o réponse
n
réelle Le ain calculeb risque de mettre la régulation en
i!
pompage. n pratique, on es
gain calculé (pour terminer peu
ra prudemment la moitid du
au double ...cp arrive).
. :avant d'afficher sur un régulateur, une valeur calculée, il faut
tsitrd sûr que le repérage des valeurs sur le régulateur est
correct.
exemple : un ulateur peut donner un gain de 20 sur la
position Bp lû?! 'PD

2.4 (continue)

wtion d'un regulateur P + I : Y = Y0 2 Kp (X-W) k


"/
Tf (X-W) dt

l/ que la fonction int6grale donne au rbguiateur la possibilitb d'avoir Y # Y0 avec


montre :

x- w
2/que la fonction intégrale fait varier Y tant que X est diffdrsnte de W
(page 183 :la sortie cesse d'évoluer seulement si X = W).
Donc une régulation P + i stabiliser avec X 2: W : l'action de
l'intégrale est d'obliger la m nsigne.
fait que la sortie du régulateur évolue dans le temps. La vitesse
peut Qtre dosée par le coefficient Ti (en mn), elle doit 6tre
adapthe à la vitesse d'holution du procedé.
Pour un procedé "1er ordre + temps mort" on affichera :

IIfaut diminuer un peu le gain, la valeur limite devient :

Les pr nature~lerne~t
instables sont eux-rn mes integrateurs. On
poum

2.5
variation de la mesure. EIte
contre elle donne de fortes

211
212

. ~ ..- - -. . . . ----

action dérivbe faible


(les variations sont petites (variation importante mais
mais brusques) lente )
L'action derivée est intéressante sur les procedés présentant un temps mort
important. On peut introduire la dérivée progressivement, thboriquement, il
faudrait afficher

sur procéû4s naturellement stables et instables, mais en pratique, la dérivée des


parasites de la mesure devient ghante ("à-coups* sur la vanne) bien avant que
cette vaiwr soit atteinte.
3 - PASSAGES
MANU. / AUTO. ET AUTO. / MANU.
Pour que ces opérations courantes n'apportent pas de perturbations
supplémentaires dans la r gulation, il est bon de se rappeler :
1/ Pour passer de manu. à auto., il faut consigne IL mesure ( W =: X)
2i Pour passer de auto. à manu., ilfaut que la commande mmu. soit à la valeur
de la sortie auto. du régulateur.

_Commsnzairss : dans le cas 1/ il est évidsnt que, s'il voit un écart,te régulateur
agira immédiatement.
Quand à U,de nombreux régulateurs actuels sont 4quipés d'un
dispositif qui oblige la commande manuelle à suivre la valeur de la
sortie automatique, ce qui permet un transfert Sans à-coups.

1/ faire un schéma fonctionnel


t . Un croquis est souvent indispensable pour retrouver
un endroit en ville ou en rase campagne, pour ne pas
se perdre dans un ddd 'automatismes, faire un
est let premiers on. Dans les deux cas,
partir avant de savoir aù il faut aller !

Observation :-
, il faudra la modifier

t de la vanne (en ~ o m m de manu. avec


l'aide d'un
V le fcr du Ur (2
C/ la
212
ü/ m m e r la mesure aux environs de la consigne ch Sie, en conduite
udle avec bide d'un opérateur
~ ~ i ~ deo fonctionnement
n s :charge, température, etc
SI c8)s conditions changent par la suite, les r4glages devront être
d i f i é r:s page 217).
IF/ la mesure est ettabilisée, faire un "échelon"sur la vanne en
mmande MANU.
ChronornBtter z et T de la mesure
G/ Mer le sens d'action du régulateur
L'actionneur a été dioisi Ferme Manque d'Air, ou Ouvre par
Manque d'Air pour des raisons d curité (l'absence du signal de
commande ne doit pas provoquer une catastrophe).
. Pour choislr Isr sens d'action du r é ~ u ~ a til~faut
r , se poser la
question : Si la mesure ? pour la retenir, faut4 que le signal de
e (Y) Tou & ?
rité, il y a 9.9 chances sur 100 pour

ure (X), passw


AUTO. :
Faire une petite variation sur la consigne et observer cMnrnent la mesure
r e ~ ~la~consigne
nt :
ns dépassement, Kp est
ement avant de rejoindre la

en plus et en m i n $ autour de la valsur

R du ed

E - LE CAWET DU Rt%LB)R - 213


214

4.21

Les schhas (réel et fonctionnel) sont ceux de la page 208

nté, la vanne ferme par manque d'air ( F M A ) :


Y 2op 1000 mbar
valm: f e d o ouinr9e

.Sens d'action du r ulateur de température :quand la température ?' il faut fermer


(un peu) la vanne, donc diminuer le signai ds commande Y,

. Le sommateur ne Mit pas modifier ce sens,ni la valeur de gatn affiché. Centrée €2


sera donc d a t é e du signe + k-2 swa réglé égal à 1.
1
Dans cette phase et tant que kl n'est pas calculé, le débit de produit est seulement
indiqué, il n'intervient pas dans la régulation (l'entrée E l est neutralisée ou le
sommateur est by-passé). La mise en service est donc celle d'une simple boude.

Le r61e de cet automatisme est de faire varier le débit de combustible en proportion


du débit de produit à chauffer.
Le débit de combustible est commandé par la sortie Y du régulateur de
de praduit est indique par XI.
Pour comprendre le rde de î ' ~ t o m ~ imaginons
~ e , que la temperature soit bien
&billSée. Un relevé mus donne Y = 50% et XI = 60%. Il apparaft une perturbation :
rnpérature va diminuer, pour la ramener à la consigne, la
et stabilise à nouveau 59%.
XI, II a fallu 9% de Y.
sur 1s dbbit, il pwaîssait 9% de plus sur Y, la
pas ?I

lés varie quand rn

214
RÉGULATION 215

4.3
Les deux montages de la page 208 sont sous l'aspect théorique, assez
semblables : ils sont constitués d'une boucle à évolution "rapide" pilotée (consigne
externe) par une boude Qvoluantplus lentement.
La boucle interne (la plus"rapide") sera mise en service et testes la première (sur
consigne interne).

Après commutation sur consigne externe, elle sera vue par fa boucle principale
comme faisant partie du procgdé. La boude principale devient une boucle simple.

X
--v

Une reprise en MANU. partielle peut re faRe sur R2


Remarquer qu'une reprise en MANU. sur R1 élimine les deux rdgulateurs, par
contre si elle est faite sur R2, le régulateur R1 reste en servke (si la boucle R i
"tourne"bien, ce serait dommage de s'en priver !)

V z mettre en service ne
il ir :

bureau d'éebudéis,

Dans ces trois sitez pas & faire appel & d s cornpetences
~ u p ~ ~ ~(vok
u r pag
es

215
216

-
6 Réaulation numérigya

3 1 I i

I - -\

I.E.S. = Interface Entrées Sorties


Dans un premier temps, les technologies et systèmes numériques permettent de réaliser
des régulatlms P,I et D très S. Certains ensemble$ identifient eux-mêmes
le pracéd4, calculent les coeff ...
et 'id les mieux adaptés et s'en servent I *

Ces amélioraîions technologiques sont très appréciables, mais ce ne sont que des
recopies d'appareils basés sur les te s, il y a encore mieux ! ...
comme le montrent ces extraits d'une DINDELEUX :
. .
O. :R&ulat ion Qu&tatrve Ootlq&
*Le développement des technologies et systèmes numériques implique une remise en
cause des cuncepts classiques de régulation liés à l'utilisation des technologies et de
l'instrumentation analogiques.
Depuis que les élecîroniàens, puis automatiaens s'intéressent à l'asservissementou à
la régulation des systèmes, les algorithmes flonctions) de type proportionnel (P),
proportionnel el intégral (P.l), proportionnel + intégrale + dérivée (P.1.D) furent et
demeurent encote les plus utilisés.

SOS1 i ... au
nsid ,ce qui

216
RGGULATION 217
La simplicité et la compréhension physique de ces algorithmes en sont les
avantages principaux, ce qui explique en grahde partie leur succès.
Mais l'avdnement des technoIosies nouvelles (systèmes de conduite à micro-
processeurs et calculateurs rbmériques) nous permet aujourd'hui d'ouvrir
sensiblement le champ des possibilités et nous a m h s ii repenser certains concepts
de la régulation, qui proposent des sulutions plus vastes aux problèmes posés par
la conduite des proddds industriss. Faut-il en ddduire que les algorithmes PI et PID
seront n6s 3 certhemmt pas ... "
s

Ici sont mentionnes les inconvbnients et les limites de la régulation classique,


essentiellement le fait que les coefficients btTI, Td sont calculés dans toutes les
méthodes, d'après K., 8 et 2, ou k et 2,or ces grandeurs changent avec les
variations de charge ou de consigne.
"L'effet le plus néfaste de CGS variations est sans doute celui qui modifie le gain
statique du prwess.
Le calcul thdorique montre que la régulation entre 8n "pompage'" si le gain statique
double. Ce phénomène est bien connu par les techniciens responsables de la
conduite de proMés à d È q e variable.
II est alors admis en pratique qu'un ajustement des actions de régulation n'est
valable qu'olutour d'un point de fonctionnement (en consigne et dtarge) puisque
I'identifimtion et les es d'actions sont effectués dans l'hypothèse de lindarité".
une régulation est ~~~~~~~~, si elle permet
à la réponse de I
permet d'imposer
de la réponse (on impose à X une trajectoire pour rejoindre W et une seule) ...
,..que le lecteur me pardonne : les techniques numeriques de
régulation wnt trés simples à utiliser mais les expliquer swt largement
re actud de cet ouvragel
ésmtation "vi " en est faite ici car les ordinateurs qui les
S U ~ ~ e(du n micro-,
t 8, aux grands e ~ ~ ~ b lmeublant
e $ , toute une salle)
font et feront de plus en plus partie de l'environnement du regleur mais
les " détdller " pciklrra faire l'objet d'un autre ouvrage...
Monsieur DINDELEUX a démontré que les inconvénients et les limites de la
ulation PîD sont estompes par la R.Q.0

angemsnt du point de

se d'un système de rdgulation 4


de la R.Q.0 adlx syst~mes
multi
l ~ n ~ n v réside~dans lan nécessitd
i de
~ disposer de
systèmes z l micro-processeurs ou de calculateurs numdriques. II semble
d car une R.Q.0 par le psox revient, si I'on ne
dispose que ~ i n s ~ m e n ~ tet
i otechnologie
n analogiques dassiques.

-LE 217
218

La RQO éIst de mise en oeuvre fadle si l'on dispose d'ensernJlles teahnologiques


numdriques. Les performances de la R.Q.0 sont sensiblement meilleures que
celles obtenuas par les r&ulatians classiques.
La R.Q.0 valorise sans aucun doute les technologies numériques, il serait
dommage que celles-ci soient uniquement utilisées en recopie de concepts
tradîtimnels issus de la technologie malagique.

Auteurs cités :
- O. DINLKLEUX :"Technlques de la Régulation Industrielle" - Editions Eyrolles
-- P.P. DE
NASLIN :Technologie et calcul pratique des
LA FUENllE : cours professés B I.A.A.
es asservis" - Ed. Dunod

218
*I 1.4 bar

balance de forces pneumatiques est pr4sentée p


force d'entrée provient de la différence entre la n de mesure et la pression

0 : valeur de la sure X = consi


est souvent remplacé par un soufflet identique au trois autres ;
Ur est h m service, mais ce souffiet reçdt ia pression générée par le
e manuelle ;en position AUTO le soufflet e ,Y0 est alors ti
la commande manuelie. Ceci explique la ce d'une entrée
-
F ' Feed-back " = Réaction en ais -) permettant de relier la réaction la
du relds 051 à la commande manu

e ferme et Y J, : action üir


s'obtient par inversion de X et W :

Direct Inv

-LE 233
234

fonctionnement, par contre il faut avoir une idée claire de ce que l'on cherche B verifier.
Ce schéma (qui sera repris pour les fonctions P+l, PeD, P.I.D.) peut aider le
raisonnement. Ainsi en pneumatique l'exemple traité page 181 pourrait se dessiner :
( 5.43 mbar est la valsur que!ccrnque de Y0 , 80 mbfv = 1O % du signai de mesure )

1"O y0 1543

t
puis X de 80 mbar ,la buse s'ouvre , Y
se rétabli : c la réaction aussi et i'huilibre

ou en direct :

:un s y a m e ~M c a m~ e la ~ 08 ~ fwces ne peut Stre qu'en


de

234
PNEUMATiûUE 235

-
La fonction intégrale, c'est-à-dire la prise en compte de la surface de l'écart X W est
à un soufflet de oontre-réaction (il Qxerce une force opposée à ta rêactlon)
la sortie à travers un robinet pointeau. Ce robinet conditionne le temps de
soufflet C.R. c'est aussi une ralson de graduer sa position en mn. En
fonction P seule, le soufflet C.R est utilise pour Yo. En position MANU, ce soufflet est
raccordé à la commande manuelle.

11 est important de remarqu que cette balance ne peut 6tre en &@libre qu'avec
des pressions contre actions = réaction et X W. Nous verrons en rbgulation
E

est extr6mement intéressante.

Remarques :
1) observer que dans les r~g~iateur$ P + 1, Yo est une valeur variable qui
correspond à î'addition ( k ) de, toutes les surfaces qui se sont d6Vebpp68s
ramen~eà une valeur connue en
UTO. Comme il a ét6 dit plus haut :
valeur de la commande manuelle.
X = W sinon Kp(X-W) s'ajoutera

ceux prévus pour la régulation des


ssm) sont équipés de dispositifs
W est i ~ ~ o ~Pour ~ nces
t .
qu'avec des écarts limites

J- -LE 235
236

Le changement de position du point O (changement de gain) n'affectera pas l'équilibre


si le suppcrrt inférieur est "a/igné"avec le fl u de la balance ;
ce qui est obtenu par les deux vis "d'dignement".

236
PNEUMATEWE 237

:certains constructeurs appliquent la fonction dérivés seulement B la mesure .


est remplad par dx
Schéma :

237
Annexes 239

Alphabet grec
Archimaide ( poussée ô'.. )
Bruit
Composants Blectroniques (quelques ...)
( di3 ) ddcibel
Désignation des tubes
Dilatation des metaux
Eau
Eau (suite)
Equation du 2ème degré page 262
Fibre optique
Fonction de transfert du 1er ordre
bl
HumiditQ de Pair "point de ros
Humidité (Mesure d')
log et Io63
Notes personnelles
Masses volumiques et caracthristiques de quelques corps :solides
Ilquides
9=
Moyennes wriihmdtr?ques,géomçitriques, quadratiques .
Notations du calcul opérationnel
Pertia de charge
PH
4WE ( technologie des rdgulateurs pneumatiques ) 239
266 Poussée d'Archimède
267 Pouvoirs calorifiques
268 "Pt 100" table
269 Puissanm st énergie
270 ~ e ~ r ~ s e n t a tconventionnelle
ion
271 Teintes conventionnelles
272 Table de conversion couple N
273 Table de conversion couple N (suite)
274 Tahle de conversion couple C
275 Table de conversion couple K
276 Je de conversion couple J
277 le de conversion couple S
278 Ie de conversion couple X
279 Je de eonversion couple X (suite)
280 le de conversion couple
281
282
283

291
293 hragrnes, tuyhres...) calcul rapide

239
Annexes 241

( iittérdement :AArIHABET I’TEiX en majuscules


ou ahqapcic Y ~ E Xenminusailes)

<:

a alpha angle, rayonnement

P bêta angle, rayonnement

Y gamma aoc4l6ration , rayonnement

A delta diffierence , pression différentielle

& epsilon une petite quantite ( en

rl ta viscosité absolue

0 thêta constante de temps

;t lambda longueur d’onde

CL mu 10-6 (111 ooooa,) micro

V nu visoositb cinématique

n Pi 3,1416
fi3 Pi Ne/ m3 , (symbole ch, physique ,CB n’est pas une
poids ~ I u r n j ~ u
Eettre grecque)

rh masse volumique kg / m3

z tau temps mort

khi ~ ~ e S /~m i ~ u ~

oh

241
242

Archimède

Archimède (sicilien ,287 & 212 av. J.C. ) ayant remarqué (comme tout Ee monde) que Certains
objets fkittalent ,s'est demandé (ià ifn'est pius comme tout ie monde) quelle pouvait bien être
la force qui les maintenait à la surface du liquide 7
II a trouvk, ( 'euréka !" ) qu'un corps envkonnk, d'un fluide (liquide ou gaz) était soumis 4
(une pousde) dgals au poids du fluide ddplac6.

c'est la quantité de fluide dont la place est occupée par


l'objet ,c'est donc le volume de i'objet plongé dans ie fluide : V m3 ,
du fluide déplacé est obtenu en multipliant V par le
(p.g e n W f l ) ,
Le nombre obtenu (en newtons) est la poussée d'Archiméde .

d'Archimède = V x p. g

V :volume de l'objet en m3 (hpanl'e h


p :( h b ) masse vcrlumique du fluide en kgim3 ( io00 x densité )
:9,81 m/# (m4# : ~ ~1 $ ~ f

cette force est la


I

P*

242
Annexes 243
.
Un objet de volume 1 litre ( 1/1O00 m3 ) plongé dans l'eau ( densité 1 ,
p = 1O00 kglm3 ) reçoit une poussée de :

-' X 1000 X 9,81 = 9,81 N


1000
SI son poids 8d plus grand que 9,81 N (c'est le poids d'une masse de lkg )
.
il coule , si il est plus léger il flotte

Un objet de vol Ilon &air chaud ) plongé dans un fluide de


p 2 1,3 k 9 / d ( I ssée de 39 O00 hl ; ( c'est Bnorrne mais les
3 O00 m3 d'air chaud à I'intcérieur ont presque le mQmspoids , la difference - la
.
charge uo'ie . reste faible

243
Annexes 245

est-ce que le bruit ?


st un ensemble de sons sans harmonie, manifestement désagréable.
.
son est la perceptPon auditive d'une vibration qui se propage dans un milieu
tériei et élastique tel que l'air. 11 y a alternativement concentration et
réfaction des molécules du milieu élastique. Un son est caractérisé principale
nt par sa fréquence, son spectre, son amplitude et sa durée.

Après la pollution de l'air et de l'eau, le bruit est en


rain de devenir l a troisième grande menace pour notre environnement. Or, le
ruit est un sous-produit de la transformation de l'énergie ; son niveau, si
'on n'y prend garde, ne cessera d'augmenter dans tous les domaines de l'in-
ustrie en même temps que la demande d'énergie sans cesse croissante. Ce
roblème, de la plus haute importance, a déjà retenu l'attention de nombreux
ouvernements, notamment en ce qui concerne la protection de la santé des
ersonnes. Par exemple, aux Etats Unis l"'0ccupational Safety and Health Act"
imite la dur4e du travail en fonction du niveau de bruit suivant le tableau

Durée de travail (heures) Niveau de bruit (dB)


I
8 90
4 95
2 1O0
1 105
1 /2 110
1 / 4 ou moins 115
NIVEAU DE QUELQUES BRUITS COURANTS

130 Seuil de douleur


120 ~~~~~u piqueur rréilr puimnt
110 Train circulant sur une voie
~ ~ r i ~ n n ~
100 Voitura sur route
circulation
Cris
Intehieur d'une voiture rovfant
70

60

50

40 tions sont extraites du document


30 de l a saciété ~ S O ~ E ~ L ~
"Calcul du bruit des vannes de réglage''

245
246

RE§ ISTANCE : voir U = R.I.


CONDENSAT€UR : Les condensaterus sont utilisés pour des stockages
temporaires, de m me que i'on pale de la v a t é d'un
*
bi&n (en litre), on parle de fa capacité d'un condensateur
(en farad)
WBINAGE : utilisés dans les motorisations électriques (électro-aimants)
...
(es dhtcnstsurs de déplacements, etc les bobinages sont
caractérisés,entre autre, par leur "sew"(en Henry)
DIODE :
+
joue en électronique un rble analogue à celui d'un clapet
antl-retour en hydraulique.
THYRISTOR : diode oomrnandée, son rôle est malogus à celui d'une
électrovanne.

TFWNSISTOOR : r8le analogue & celui d'une vanne automatique.

CIRCUIT IMEGRE : de nombreux

elle 1 d'un drcuit inté comportant 54 321


ethnologie dans
ce domaine, expli M o n "puce" est
souvent e r n ~ l o y ~;sla puce est ~ n f e ~ m ~ e un bltier dont
dans
rtt l ' a p ~ e l ~ t ~"mil1
on
rfoirs par le

DDDES EECT rnmt ~ ~ m ~ n ~ u x

FIB E : voir page 252


: se dit d'BI ts "it ~ i ~ o den s
pression.
246
Annexes 247

i.

écibel est une unité sans dimension qui exprime le quotient de deux
ura numériques en prenant une échelle logarithmique.
isé pour exprimer un niyeau de puissance électrique ou d'intensité
stique par rapport à des niveaux choisis comme référence, le nombre
écibels est défini par La formule :
'O log
ri?
Puissance mesurée
Puissance de référence

intensité acoustique étant proportionnelle au carré de la pression acoustique,


peut également obtenir la'valeur de n par la formule :

n = 20 log Pression acoustique


Pression de référence
5
pression acoustique de référence est de 2. 10- pascals.
reille humaine est capable de déceler une augmentation de niveau sonore de
B
248

Tubes gaz série légère, moyenne et forte : (Epaisseur suivant série)

La nonne recommande de désigner les t u b s


par te diamètre et l'épaisseur.
Annexes 249

La dilatation des métaux n'est pas une fonction linéaire


la température.
Le chiffre approximatif de 1 mm par m et par 100°C e s t
lable pour de nombreux métaux au voisinage de 100°C.
L'acier Invar (36% Nickel) e s t bien sûr moins sensible
1 est étudié pour !) 0 , 3 mm/m/100"C
Tungstène (W) L 0,4 mm/m/l0O0C
Aluminium ( A l ) , plomb (Pb) et zinc (Zn) : 3 à 4 m / m / 1 0 O 0 C
Cuivre 2 m/m/100"C
Le platine est dans la gamme des mStaux qui se dilatent
'environ 1 mm/m/10O0C ; son coefficient de dilatation est assez
eu variable jusqu'à des températures élevées.
250

Eau
la pression atmosphèrique :

Masse s ~ ~ c i ~ q u e Viscositd cinématique


v (nu) d /s
999,a7 1,79 . 10-6
999,73 1,31 . 10-6
99a,23 1,Ol * 10-6
995,67 0,804. 10-6
992.24 0,661 . 10-6
988,07 0,556 . 10-6
983,24 .
0,477 lO"6
977,81 0,415.10-6
971,83 0,387.10-6
965,34 0,328.10-6
958,38 0,2236 . 10-6

rature de v
La temp~~ture
d" ébullition de 1' eau (a menla 100 OC ) varie avec la pression.

La formule de ûuperray permet de calculer rapidement des valeurs approchees :

P :pression en bar,
1 : t e ~ ~ ~ ~en~ OtCu, r e

e formule convient entre 1 et 40 bar Les vaieurs précises


, (ci-contra, : quelques valsurs ; le catalogue-

t d'estimer la masse v o l u ~ ~ qp uen~


Annexes 251

T
O C OC
5
' 10
50
70
1O0
130
150
170

le titre hydrotimét~que(TH) exprime la teneur en sels de calcium


et de magnésium.
: correspond à la teneur en composh susceptibles d'être
neutralisés par un acide fort. On distingue le titre alcalin (TA) et le
titre alcalimétrique (TAC) qui correspondent à des neutralisations f
poussées. Le titre d'alcalinité caustîque TAOH (eau de chaudière)
correspond à la concentration en soude caustique libre.
TH, TA, TAC, TAOH sont indiqués en unites de concentration
ionique : degré français ou équivalent gramme par litre : 1 éA = 5
O00 degrés frangais.

: point de congélation :

Teneur en glycol
En verre, en silice fondue ou en matières plastiques, les fibres
optiques, d'un diamètre inférieur à 150 pm, sont utilisées en
transmission sous forme de cables optiques (fibres cablées).

La transformation des signaux électriques (analogiques ou numériques)


en faisceaux lumineux, se fait par diode électroluminescente
(A = 0,8 à 0,9 pm) ou par diode laser ( 2 h e génération, X = 1,3
1,6 Nm).

Cette "opto -liaison" est insensible à presque tous les parasites


industriels, l'exception est constituée par les rayonnements ionisants
qui pertubent la transmission et dégradent l e s matériaux composant
le cable optique.

d'après photo H. oblecourt in Inter - ~ E C ~ R O ~ ~ Q U ~

252
Annexes 253

-t
, Equation : x = . 1 - e
IT 0 : "thêta"
e : 2,71828

t
. avec
Le temps 0 correspond B
la ligne 100%.
l'intersection de la tangente à l'origine

8 est appelé "constante de temps'' et suffit à définir complètement


une fonction de transfert du ler ordre.

. 11
Temps de montée" :

En notation opérationnelle, la fonction de transfert du ler ordre


s'écrit :
1
254

g e s t , sur tcrre, l'occélérûtion de chute d'un corps


quelconque tombant dans le vide. Sa valeur dépend de l'altitude,
elle est de 9,806 mètres par seconde2au niveau de la mer à 45"
de latitude Nord.
g diminue de 0,001 m/s2 chaque fois que l'altitude
croit de 300 mètres et varie de 9,78 à 9,88 quand la latitude passe
' à 64' (au niveau de la mer). Le poids d'un corps qui est la
de 0
force exercée sur lui par l'attraction terrestre au lieu où il
se trouve ( f = masse x g) est donc essentiellement variable et
ne constitue pas l'une de ses caractéristiques intrinsèques.
Annexes 255

es 19 g sont la quantité maximale d'eau vapeur que peut contenir un mètre


ube d'air h 20°C, on dit : "100fb d'humidité relative". 11 y aurait 50%
'humidité relative (&,20°C) avec
-
50 x 19 g = 9,5 g d'eau
,oo
e maxi d'eau vapeur que peut contenir 1 m3 d'air varic avec la tempdrature.
O°C ce maxi est égal A 5 g (l'exédent tombe sur la route, géle et fait du
erglas !) : pour de l'air à O°C, lOOX d'humidité relative correspond h 5 g/ni3.
elque s o i t la température ambiante, la sensation d'air trop sec apparait
and l'humidité relative est inférieure à 50% et la sensation "trop humide"
and l'humidité relative est supérieure à 70X-

On désigne souvent par "point de rosée", la température en dessous de


laquelle l'humidité se dépose.

C) 1-20 1-10 1 O 1 +10 1 +20 1 +30 1 i-40

L a hygromètres e t psychromètres ont pour objet la mesure de l'humidité relativo


indispensable au confort des habitati.ons et aux contrôle d e nombreuses
fabrications industrielles.

I
Annexes 257

es logarithmes apparaissent dans quelques formules de la profession.


tion, les calculettes ou les micro ordinateurs peuvent fournir deux
s de logarithmes :
# L e logarithme décimal : log
Le logarithme népérien :Log
savoir si votre calculette fournit les log ou les Log, il-suffit de lui
der le logarithme de 10 :
log 10 = 1
Log 10 = 2,30259
passer de log à Log, diviser par 2,30259 : log a = a
2,302
10 a
passer de Log à log, diviser par 0,4342945: Log a = o,4!42945
342945 e s t le logarithme de e).

257
Annexes 259

Masses volumiques et caractéristiques diverses


*
solides

métaux kg/m3 divers masse kg/rn3


Acier doux 7 850 Ardoise 2 640 à 2 900
Aluminium 2 700 Bitume 830 & 1 160
Argent 10 500 Bois Lourd (Acajou ...) 650 2t 1 O00
Bronze 8 700 Bois Ldger (Peuplier ...) 350 & 700
C (graphite) 2 227 BOton 2 200 & 2 500
Chrome 7 188 Calcaire mi-lourd 2 O00 Zii 2 200
Cobalt 8 900 Glace (à 0°C) 920
Fonte grise 6 900 Liage (écorce) 240
Laiton 8 600 Nylon 1090 & 1150
Or 19 300 Paille 60 & 100
Platine 21 450 Papier 700 Zii 1 160
Silicium 2 326 Plexiglas 1170 il 1200
Titane 4 500 Polyéthylène 910 à 970
Uranium 18 970 Polypropyiène 900 a 910
Zinc 7 140 Polystyrène choc 980 à 1 100
Sable argileux 1 7 1 0 à 1800
Terra végétale 1 200 à 1 400
Verre à vitr 2 530

259
260

Alcool à 90"
Alcool éthylique Huile minérale
Alcool méthylique Pétrole brut
Essence auto

Nasse volumique : p kg/m3 et Viscosité dynamique : q centipoises -3


(1 centipoise = 10 Pa.s)

Désignation toc p kg/m3 rl

Eau 3 pr. atm. 20 998 1,004


90 964 0,315
Eau 5 ébullition 1 O0 9 58 O, 283
200 866 O, 136

.
Fuel-oiis (moyennes)
F.O. domestique 20
50
8 40
Il
6

. F.O. léger 20
50
910
lt
29
10
. F.O. lourd n"1 20
50
940
Il
21 5
60
. F.O. lourd n"2 20
50
955
Pl
2 50
Me rc u re O 13 600 1,685
2O0 13 100 1 ,O1
Sodium 200 904 0,45
600 809 0,21
Annexes 261

P absolu : 1,013 bar


Température : 0°C
Formule Masse Températures de
Chimique Volumique Liquéfaction
O C

1,29 - 195
1,78 - 185,7
1,026 - 195,8
2,68 - 0,5
3,21 - 34,6
1,26 - 103,8
1,70 - 187
O, 18 - 268,9
O, O9 - 252,8
3,71 - 152,9
0,90 - 245,9
de de Carbone 1,25 - 190
1,43 - 183
2,14 - 112
2,02 - 44,5

L'air idéal contient :

en masse en volume
Azote 75,8% 78%
Oxygène 23,23 21%
Gaz divers 1% 1
(Argon + gaz carbonique + un grand nombre de
gaz rares en quantité infime)

ns l'air ambiant, il y a aussi de l'eau (voir page 2 5 5 ), de la poussière,


la suie, et une multitude de particules de toutes sortes (certaines, les
lfens, ne proviennent pas de la pollution industrielle !)
262

Moyennes arithmétiques, geométriques, quadratiques .


a1 + a2 + cl3 + ..... + ri,
Ptoyr*nnr* iir i L timC1: i quc :
n

Moyenne géométrique : n,/m~.m2.m~. ....... mn

Moyenne quadratique : (a2)2+ (a3)*+ ... +(an) 2

ax2 + bx f c = O

racines x =
-b f Y b 2 -4 ac
2a

. confondues et égales 2i --
2a
sib2-4ac=0

. imaginaires si b2 - 4 ac < O

2
Annexes 263

c t i o n s du temps se prêtent difficilement à pn traiteaient par les


s de calcul habituelles, aussi est on amené à effectuer un changement
raable par une r e l a t i o n de t r a n s f o m a t i o n bien définie,
l c u l opdrationnel utilise la t r a n s f o m a t i o n de WSON-LAPLACE :
permet de transformer les fonctions de la variable temps en fonction
e nouvelle v a r i e b l e ( p ) beaucoup plus commode d'emploi, par exemple :
t&rale d'une fonction de p s'obtient par une division et la d d r i v é e
une multiplication I
nction de p est appelée "image" ou "transfonnQe"de la foncgion du temps.
tables indiquent les transformées des fonctions du temps les plus usuelles.
notation en p est souvent utilisée pour désigner la fonction d'un opérateur
gique ou n d r i q u e :

système intégrateur (Ti : coefficient réglable)

action dérivée (Td : coefficient réglable)

fonction de transfert du ler ordre (9 : constante de


-
temps voir p. 249
retard pur (T : temps mort ; e : symbole de la
fonction exponentielle)
système du premier ordre + temps mort

l+ap+a2pz +. .anpn
système de n
ea
ordre (a, a2,. .., an : constanfes)

Régulateur à action P + I
K : gain réglable
Td, Ti : coefficientsréglables

etc ....
Attention :

Cette présentation rapide ne doit pas cacher que le calcul opérationnel,


souvent facile d'emploi, est en fait, de la mathé atique de haut niveau.
A ceux qui souhaitent disposer de cet outil puissant d'étude de l'AUTOMATIQUE,
nous conseillons le livre de D. DINDELEUX "Pratique de la Régulation Industriel-
le" Mitions Eyrolles.

263
264

Exemple d'abaque donnant la perte de charge d'une tuyauterie en fonction de la


vitesse du liquide et du diamhtre de la conduite :

DBnorni Diamètre exterieur


nation x apaisseur (mm)

1/4 13,5 x 2,35


3/8 17,2 X 2,35
112 21,3 x 2,65
314 26,9 x 2.65
1 33,7 x 3,25
1 1/4 42,4 x 3,25
1 112 48,3 x 3.25
2 60,3 x 3,65
2 114 70 x 3,65
2 1/2 76,l x 3,65
3 88,9 x 4,05
3 1/2 101,8 x 4,05
4 114,3 x 4,50
5 139.7 x 4,85
6 165,l x 4,85
264
Un corps est acide lorsqu'il est capable, en se dissociant,
libérer des ions hydrogène H+ en solution aqueuse ; basique lorsqu'il
t capable, de même, de libérer des ions hydroxyle O
H' dans une telle
lution.
Le pH sert à mesurer Z'acidiké, ou la basicité libres
'une solution aqueuse. Celles-ci ne doivent pas être confondues avec
'acidité, ou la basicité potentielles, qui sont mesurées par titrage.
pH est fonction de la quantité d'acide, ou de base présente dans la
lution et du degré de dissociation de l'acide, ou de la base, facteurs
traduisant tous deux par la concentration en ions H+ ou OH-, tandis
e l'acidité, ou la basicité potentielles ne sont fonction que du
emier de ces facteurs.
Le pH de l'eau chimiquement pure 5 25OC e s t de 7,
celui d'une solution acide varie de O à 7,
celui d'une solution basique varie de 7 à 14.

Le pH dépend à la fois de la concentration de la Solution


t de la force de l'acide ou de la base dissoute : à une température
onnée, il est fonction
décroissante de la concentration en acide et de
la force de celui-ci
croissante de la concentration en base et de la
la force de celle-Gi.

2
266

cette force est la


poussée d' Archim

Pou = v x p .

V volums en m3
p (rh8) massa volumique en kg / m 3
9,81 m / s 2

Voir ARCHIMEDE paqe 242

266
Annexes 267

r rapport à la masse
(J/kg) e t (mth/kg)
es u n i t é s T
oyrilusnc e s t é g a l e 2a l a oiillitherbie p a r
E

1 mth/kg 4 185,5 J/kg = 1,163 %/kg

s inférieurs à l'état ordinaire)

Désignation aith/kg
Rois 2 700 (eau 20%)
Charbon de bois 7 200 (eau 7
ifouille grasse 7 400 (cendres 14%, eau 4%)
Anthracite 7 800 (cendres 8%, eau 2%)
Coke d t a l l u r g i q u e 7 100 (cendre9 lOX, eau 1,5%)
OHBUST I BLES LIQUIDES

Désignation mth/kg
__
Alcool érhy l i q u e (dthanol) 6 400 (p.c inférieur)
Alcool métliyl ique 5 300 (p.e inférieur)
Carburant a u t o 1 1 200 (p.c inférieur)
Fuel o i l domestique 10 800 environ
Fuel o i l l é g e r 10 600 environ
Fuel o i l lourd 10 300 environ
Ga8 o i l i l ûcN) environ
Pbtrole brut 9 800 11 450

iuvoirs c a l o r i f i q u e s s u p é r i e u r e
Désignation mth/kg
Hydrogène 33 890
Butane 11 831
Propane 12 033

PAUVRES ET DECHETS VEGETAUX


~~USTX~I.ES

bgose;e (canne b rucre) hu P.S.C : 2 200 mth/kg


kîoût de r a i s i n II
lt
Noyaux d ' o l i v e e
II
Pail Ic sèche de b l é
1: 11
Yai 1 le skciie d'orge 1 l,S%
Gadoue skche (1
252 II

Liqueur n o i r e $1
40% 11

267
111 - -- -- - -..---

-OC

O
O
__I

l M)*oo
- *C
I
O
--
+ 100

O 100,w l3S,sO 175.84


- -
+ 700 +

345.2 1 375.61
- 5 98.04 + 5 101$5 140.39 177, 346.76 377.10
- 10 96.07 + 10 103,gQ 142.28 179. 348.30 378.58
- 15 94.10 + 15 10585 144.18 181.34 349.84 330.01
-20
- 25
-30
92.13
90.15
88.1 7
+20

+ 30
-
25
107.79 146.W 1m.11
109.73
111.67
147
14932
351.38 381.55
352.92 3133.03
354'45
- 35 *19 + 35 113.81 151JO 355.198 308.194
-40 84.21 +40 115.54 193.57 190.46 397.51 387.45
- 45 82.23 * 45 11 7,47 165.45
-50 80.25 + 50 1 19.40 157.32 380.55 .38
-55 78.27 7 55 12132 1W.18 195.89 382.07
-60 76.28 + 60 123.24 197.74 383,459
- 65 74.29 -+ 65 i25.16 199,so 36EBs.10
- 70 72,29 -i 70 127,07 m1,m
- 75 70.29 $- 75 12898 l$$.tO2
- 80 68.28 + 8 0 130.89 168.47
- 85 66.27 + 85 I32,80 17032 371.12
-90 2 5 - 9 0 134.70 172.16 372.82
- 95 62.23 + 9 5 174,oo 21035 374.12
-10 60.20 7 100 I38,W 175.84 21 2.03 376.61

-
9PC
- ---
0.80 W C 038 O37 036
_I_. .
1
030
111 -029

ure et s j ~ u l ~ t ~deo sonde


n

* Simulation de - 50 à + 750"C.
* Commutateur a 12 positions calibrées de - 50 à +
700" C.
* Toutes t e m ~ ~ r a t u intermédiaires
r~s par deux
~ o t e n ~ i o m ~1ttour.
r~s
* Chiffres lisibles d'une ha

* Chargeur inclus dans la f o u ~ ~ r e .


q u e 95 x 175 x 40 mm.
oîtier en ~ ~ a ~ îantichoc
Annexes 269

e deux appareils (ou deux individus) capables de fournir ou d'absorbeil


3me quantité d'énergïe, le plus "puissant" est celiii qui va le plus vite :
alcule la puissance en divisant l'énergie par le temps.

' 1 W , si un
joule est produit ou absorbé en dix secondes
on dit que la puissance e s t de - = O , l W
10 s

seconde, l'énergie produite (ou absorbée) est de


1 Wxl s =- x l s e l J,
1 s
Si le meme appareil travaille pendant une heure :
1 W X 600
~ s =
1 J X 3 600 s =s 3 600 J

(Dire "un watt multiplié par une heure égale un wattheure" n'est
pas faux, mais ne simplifie rien).

Une énergie (joule) divisée par un temps est une puissance (watt)
Une puissance (watt2 multipliée par un temps est une énergie (joule)

Cette page est dédiée aux chauffagistesqui ne faisant aucune différence entre
le W et le Wh, confondent constamment puissance et énergie !

2
270

Représentation conventionnelle

CODE ALPHABETIOUE
Instrument mont4 local enient A analyse, alarme

C conductivité, régulé
Instrument monté sur tableau
principal D masse volumique, différence

E f .e.m
Instrument monté sur tableau
secondaire F débit, fraction, fermé

H manuel, haut
Instrument monté à l'arrière
du tableau 1 intensité du courant,
indiqué

Liaison au procédé J puissance, scrutation

L --
niveau, -
bas
Transmission électrique
M humidité

Transmission pneumatique P pre s s ion

Q quantité, intégrateur ou
Vannes automatiques totalisateur
motorisation :
R radioactivité, enregistré
membrane , ou imprimante

piston T temoérature
V viscosité, vanne
électrique W masse, poids ou force

270
Annexes 271

conventionnelles
hu.. ............................................................. vert.
v.pew: dccu.. ..................................................... otr qcnt.
Huilrr mtiéràler. v&ét.ltS et &les, combumtibler liquides.. .......... Bnm.
Ct ............................................................... Ocre hune. -
Acider
_ _ - ~
et .....................................................
~ _ ~ _ _ -
Violet.
Air ................................................................ Bleu &r.
Autres liquides .................................................... Noir.

Teinte d'identification
Nature du fluide (aanuu ou bande)

Eau distillée, épurée au dCminCrrlisL ........................... Rose.


b u potable ................................................... cir ciair.

H y d r d u m liquides (y compris lub~ftints):


10 De point d'&r < 551, C; de point d'khir 556 C, N i o dont Li
est &de m~sup&ieura h iour point cïr5diir.. ........
Vert clrir.
20 5ffa C, d r dont k tcmpGnhva es2 i n f ~ o u n o
Lu&&t8..
......................................... Bieu f o n d
..................................................
urltnrqu5ccux
ti- (2) :
AdtylçPO. .................................................... Marron clair.
Ammonhc.. ................................................... vert clair.
ydride urboaique.......................................... hC&
n.......................................................~
..................................................... l
purc,.................................................
.....................................................
......................................................
l

Vert f o d
Hdium. ...................................................... BNn.
....................................................
.....................................................
dizote .............................................. ad.
Acide8 et bilaCr ...............................................
Teunte d'
c%aud ...........................................
0ql
..
Froid au rehx&...............................................

..................................................
.. ..............................................
- -
~ vrckc..
~ o $ ou u ~
ion .................................................
271
272 MECI
COUPLE NICKEL CHROME-NICKEL ALLfE
Force dlectromotrice en mil fivolh Jonction de r4fCrence b O "C
- lOO+
3.49 0,m 12,21 16,40
-500

20,65
3,s 12,29 16,M 20,73
3,61 O, 16 12,38 16,57 20,82
3,M 0,23 12,445 16,65 20,90
3,72 0,31 12,54 16,74 20,w
3,78 0,39 12,63 16,82 21 ,O7
3,84 O,& 12,n 16,91 21,1b
3,139 0,54 12,79 16,W 21,24
3,95 0,62 12,88 1 7,07 21,32
4,w 0,69 12,96 17,16 21,41
17,24
7
21,50
17,33 21,%
4,16 17,41 21,67
4,22 17,s 21 ,75
4,27 17,58 21,a4
4,32 21,92
4,37 22,01
1,28 17184 22,09
1.36 17,92 22,18
18,Ol 22,26
9,75 1 13,88 1 18,W 22,35
9,83 I 13,96 I 18.17 2243
22,52
22,61
22,459
22,78
22,86
22,95
23,a
23,13
23 ,20
23,29
23,38
23,4
23,5
23,a
23,72
23,80
23,89
23,97
24,M
241.4
24,23
24,31
24,40'
24,49
2457
24,65
24,74
24,83
3,49 1 4,lO 8,13 1 12,21 1 16,80 1 20,65
-
24,91

*Les f.4.m. cmtrinua dom cas colonnes sont n


-
42.6

272
Annexes 273
MEC1
COUPLE ~ 1 C K E L . C H U O M E - ICKEL ALLIE
F Jonction de réf6rence à 0 O C

1000 1 ï1,1200 1 1300

41.31 45.16 4a,a9 52.4


41.39 45.24 48,96 52,s
41,417 45,31 49,03 52.60
41 3 5 45.39 49,li 52.67
41.63 646 49,18 52.74
41,70 , 455154 49,25 52,81
41-,78 45.62 49,32 52.88
41,86 45.69 49.40 52,95
41.94
42,02
&,O9 1
1 45.77
45.84
45.92
1 49,47
49,s
1 49,62 1
1 53,02
53.09
53,16
42.17 I 45.99 I 49.69 1 53,23

273.
274 MECI
COUPLE NICKEL C
Force électromotrice en millivolts Jonction de r4férence à O "C

600 1 700 800 1 900

45,lO 53,14 61 ,O8 68,85


45,26 53,30 61823 69,01
45,42 53,446 61,39 69,16
45,58 53,62 61,5 69,31
45,75 53,78 61.70 69,47

62,17
62,33
62.49 70.23
46,72 I %,74 62;65 70;39
46,88 %,90 62,81 70,54
47,044 55,M 62,96 70,69
47,s 55,22 70, as
47# 37 55,38 63,27 71,00
47,s 55,s 63;43 71,15
47,69 55,69 63,5 71,31
63,74

1
47,85 55,85 71,446
4,Ol 56,Ol 71.61
43,17 56,17 64.05 71.76
48,33 S833 64;21 1 71,92
48,49 56,49 64.36 72,07
48,65 56,65 64;52 ;
72 22
48,81 U,81 64,68 72,37
48.97 56197 64,83 72,53

49;45
49,61 57,450
49,n 57J6
49193 I W892
50.09 58.08
50; 25 58124
50,41
50.57
50; 73 I M871 66,5 1 74,20
50i90 58.87 66.69 74,35
51;06
51,22
51,38
51,54
51.70
I
t
59;03
$9818
59,34
59,50
59166
51 ;86 59;81
52,02 59,97
52,18 60,13
52,34 I 60,29
52'50 60,45
52;66 60; 60
96 877 52,82 6(1,76
t 94 52,98 60,92
1 4,lO 53,14 6i80a

274
f-7
C
C Annexes 275
QT
u
m
r: I
O
a
2
w
gf t
000000000
O 0
wrr
0 0 0 0 O 8 Q0O
HNmt-WhmmOHwm
000
O O SO0 00
275
/
(0
O 10 20 30 1 40 50 60 70 80

-- 200
" - 4,632
7,890 8,096
- 5,426 -- 5,801 - 6,159 -- 3,344 - 4,215
+
100
0
O
0,000
0,000
0

b
5,036
0,501
0,507
0 0,995
1,019
1,481
1,536
1,960
2,058
0
0 6,4913
2,431
2,585
- 6,821
-0

2,892
3,115
7,122
3,649
0 7,402
3,785
4,186
0
7,659
4,725
100 5,268 5,812 6,359 6,907 7,457 8,008 8,5W 9,113 9,667 10,222
200 10,777 11,332 11,887 12,442 12,998 13,553 14,108 14,663 15,217 15,771
300 16,325 16,879 17,432 17,984 18,537 19,089 19,640 20,192 29,74? 21,295
400 21,846 22,397 22,949 23,501 24,054 24,607 25,161 25,716 26,272 26,829
500 27,388 27,949 28,511 29,075 29,642 30,210 30,782 31,356 31 '93:' 32.5 î3
600 33 ,096 33,683 34,273 34,867 35,464 36,066 368 671 37 280 37,393 38,510
700 39,130 39,754 40,382 41,013 41,647 42,283 42,922 43,563 44,207 44,852
aoo 45,498 46 ,144 46,790 47,434 48,076 48,716 49,354 49,989 50,621 51,249
900 51,875 52,496 53,115 53,729 54,341 54,948 55,553 56,155 56.753 57,349
1000 57,942 58,533 59,121 59,708 60,293 60,876 61,459 62,039 62,619 63.199
F1 O0 63,?7? 64,355 64,933 65,510 66,037 66,064 67,240 67 815 68,390 68,964
12GO 69,536
F
t I
P 0x8s 277
1
I
I/ 1
I
O
W
c
(fl
277
278
COUPLE PLATINE RHO IE 3 0 % - P L A T I N f RHODjE 6 %
force électromotrice en millivolts Jonction de r6férence à O "C

O -0 '0,033
2 -0,ooo 0,035
4 -0,001 O, 037
6 -0,001 O, O39
8 -0,002 0,041

18 J-0,002~0,051

44
4
48 I 0,-O01 0;ow
0,001 0,086
0,002 0,w
50 ~0,ocn10,092
52 1 O,MB10,095

278
Cette t a b l e a 6té modifiée par 1'E.I.P.T. 68. Annexes 279
La nouvelle t a b l e porte le repère B
COUPLE PLATINE RHODIL 30Iir,-PLATINE RHODIE 6%
Force dlectromotrice en millivolts Jonction d e rhf6rence b O OC
_- - ___
1 1000 Il100 1 1200 1 140P 1 1500 1 1800
~~~~~

*c 1300 1600 11700

O
4,844 5,e3 6,8OC 7,866 8,979 10,124 11,284 12,453 13,61C
2 4,862 5,813 6,821 7,888 9,002 10,147 11,309 12,476 13,635
4 4,881 5,832 6,842 7,910 9,025 10,170 11,333 12,500 13,662
6 4,899 5,852 6,863 7,932 9,047 10,193 11,356 12,523 13,68t
8 4,918 5,872 6,883 7,954 9,070 10,217 11,379 12,546 13,70E
10 1 4,936 1 5,891 1 6,904 71976 9;093 10;240 11;403 12;570 13;731
12 I 4,954 I 5,911 I 6.925 7,998 9,115 10,263 '11,420 12,593 13,754
8,020
8,042
8,064
8,086 1
8.108 I
I I I I I-
9,138 10,286 11,449 12,616 13,777
9,161 10,309 11,473 12,640 13,801
9,184 10,332 11,496 12,663 13,824
9,206 110,356 111,519 112,686 1 13,847
9.229 110,379 I11,W112.709 I

---

'
24 5,0645 6;030 7;051 ail30 9;252 loi402 11;566 12;733
26 5,085 6,OsO 7,072 8,152 9,275 10,425 11,589 12,756
28 5,103 6,070 7,093
7;114
8,174
8;196 1
9,297 10,448 11,613 12,779
9;320 1 101471 111,636 1 12;803 1 -
7,135 8,218 I 9,343 110,495 I 11.659 I 12,826 I -
-
6,170
-
6,190
6,210
66j1500 7,156
7,177
7,199
7,220
7,241
8;24
8,262
8,285
8,307 1
8,329 I
I
9;366 l0;518 11;683 12;849
9,389 10,541 11,706 12,872
9,412 10,564 11,729 12,896
9,434 1 10,587 111,753 1 12,919 1
9,457 I 10,611 I 11,776 I 12,942 I
-
-
--
6,230 7,262 81351 9,480 10,634 11,799 12;966 -
5,273 6,250 7,284 8,373 9,503 10,657 11,823 12,989 -
5,292 6,270 7,305 8,396 9,526 10,600 11,846 13,012 --
9,549 1 O, 704 11,869 1 13,û35 1
8,418
8,440 9,572 10,727 1~893I 13.0~9i
9,595 1 O, 750 111;916 13;082
--
54 5;349 6;330 7;369 8,463
-
56
58
5,368
5,387
6,351
6,371
7,390
7,412
*
8,485
8,507
9,618 10,773 11,940 13,105
9,640 1 O, 797 11,963 13,128
9,663 1 O,820
9,686 10,843
-
-
64
66
68
5;
5,463
5,483
6;432
6,452
6,472 I 7;474
7,498
7,519
8,574
8,597
8,619
9,709 10,w 12;033 13;198
9,732 10,890 12,056 13,221
9,755 10,913 12,080 13,245 I- .
jlt:
78
15,540 16,533
5,550 6,554
5 3 9 6,574
1 7,584
7,605
7,627
8,709
8,731 I 9,847
9,870 l 11,006
I
12,173
ll,Q29 12,196 l 13,337
13,341 l ---
8,754 9,893 11,053 12,220 13,384 f
8,776 9,916 11,076 12,243 13,407 f -
' 7,692
7,714
~ 7,735
7,757
n
7,801
7,822
7,844
- 7,866
280
COUPLE NICKEL-CHROI%/ CUIVRE-NICKEL (E)
Document MEC1
Annexes 281
I I I I I
I
Document MECI
282

en OC sous la pression atmosphérique normale

Formule Chimique tf
Aluminium Al ' 658
Argent
Ag 96 1
Argon A - 190
Azote N2 - 270
Chlorure de Sodium Na C1 804
Cobalt Co 1 495
Eau H2O O
Etain Sn 232
Hé 1 ium He - 271
Magnésium .Mg 65 1
Mercure Hg - 39
Nickel Ni 1 435
(Ir Au 1 064
Platine Pt 1 755
Plomb Pb 327
Zinc Zn 419
Annexes 283

ICIENT DE CONDUCTIVITE THERMIQUE : ("lambda")


xprime la quantité de chaleur traversant en une heure, un matériau d'un
e d'épaisseur pour un degré ( l ' C I de'différence de température entre ses
faces : <
W / m.h.*C

ple : filetaux, X = 10,5 5 420


Matkiaux de construction, h = 0,14 à 3,5
Isolants, h 0,OZ 5 à 0,56

EFFICIENT DE TRANSMISSION THERMIQUE DE PAROI : K


Le coefficient h caractérise un matériau,
Le coefficient K caractérise une paroi.
exprime la quantité de chaleur traversant en une heure, un mètre carré de
aroi pour un degré de différence de température entre ses deux faces :
W/m2.h."C
K *s
A _.

e e : épaisseur de la paroi (rn)


---
cempi,: : Murs et cloisons, K = 1,s 2i 4
Toit, K 2,s à 5,s
si

Fenêtres, K = 3,s à 6
et K varient non seulement avec la différence de température, mais aussi
'ec la température ambiante.

2
284

DEFINITION : Dans un cercle de rayon 1 (OA = 1)


OC est égai à cosinus a
AC est égal. à sinus a
TA' est égal à l a tangente U

sin2a + cos2 a = 1

RELATIONS : tga.5-
sin a
cos a

I
U

O0
30"
sin a

O
COS

1
a
- tg

O
0,5 0,8'66 0,577
45 " O , 707 O, 707 1
60" 0,866 O, 5 1,732
90" 1 O 00
LONGUEUR
mètre rn
angstrorn A" = î 0 - ' ~ p 1
m i l l e nautique * 1,852 m
année l u m i è r e 3 10 m ( d i s t a n c e parcourue par l a lumière en une année)

AZRE OU SUPERFICIE
d t r e carré m*
hectare ha = 10000 rnz
ate a = 100 rn*
centiare ca = 1 rnz

VOLUME
SI mcàltre cube m*
litre = 1 / 1 O00 de m)

ANGLE PLAN

SI radian rd ou rad. Le. r a d i a n est l ' a n g l e q u i , ayant son somrnet au c e n t r e


d'un c e r c l e , i n t e r c e p t e sur l a c i r c o n f é r e n c e de c e
cercle, un a r c d'une longueur dgale A c e l l e du rayon d u
cercle.
tour tr = 2 Ord
angle d r o i t = i r d

grade = 0,9O

degr& In- rd
180
minute ' I -
1
60
seconde

AlGLE SOLIDE
Sï stéradian sr Le atérediaint e r t l'angli, solide q u i , ayant son s
u c e n t r e d'une sph&re, dkco s u r f a c e do c e t t e
phore une a i r e é q u i v a l e n t e un c a r t é dont l e
u rayon de la

2
.UNIT&S DE MASSE

MASSE V O Z W Q U E
kilogranmie p a r mJ kg/m3 = g/l
tonne p a r m k t r e cube t/m3 = k g / l

UNITES O& TEMPS

TEMPS
_I_

SI seconde 9

minute ma-
1 1
j=--h=POs
1440 60
heure h = 60 mn = 3600 s
j Our j ou d = 24 h = 1440 mn = 86 400 s

UNITES ~ ~ C A N ~ a U E ~
VITESSE
e cohérente avec celles du système SI :
tre p a r seconde m/s = 3,6 km/h
kilomètre p a r heure km/h SJ -' m/s
396
1
mètre par minuce m/m = m/s

noeud = 1 m i l l e / h = 1,852 km/h 5 0,514444 m / s

ACCELERATZON
Unité non déno e cohérente avec celles du système SI :
mètre par seconde par seconde
ou
mètre par seconde carrée ml sa

Unir6 non dbnom4e cohérente avec celles du système SI :


r a d i a n p a r seconde r d / s ou r a d f s
t o u r par seconde trls = 2 r d / s ou 6,28319 r d / s = 60 tr/mn
t o u r par minute r d l s ou 0,104720 r d / s = '
60 cr/s
FREQOWCE
SI hertz Hz .FriSquence d'un p h ~ n o ~ ~périodique
ne dont la période e s t f seconde
-
FORCE
newton PI
MOMENT D'UNE FORCE OU D'UN COUPLE
Unit6 non dénommée cohérente avec celles du système SI :
mètre-newton m.N,
ENERGIE (TRAVAIL, QUANTITE DE CHALEUR)
joule J
wattheure Wh = 3,6 kJ
kilowattheure kWh = 3 6 0 0 kJ
k iloca1orie kcal
ou si 4 185,5 J = 1,163 Wh
milldthermie mth
thermie th = IO6 cal S 4 185,s kJ = 1,163 kwh
f rigorie fg = - 1 kcal

POUVOIR CALORIPIQUE
Unité non dénommée cohérente avec celles du système SI :
joule par kilogramme Jlkg
rnillithermie par kilogramme mthjkg 3 4 185,5 J/kg = 1,163 Wii/kg
rnillithermie par mètre cube rnth/m3 4 185,5 J/m3 = 1,163 Wh/d
PU1sSAPSCO
watt W = 1 J/s
kilwatt kW = IO3 W
Unités employées par les électriciens pour l u mesure des puisarinccu uppürcntcs :
kilovoltampère kVa
pour la mesure des puissances rdactivcs :
kilovar kva1:
cheval-vapeur = 735 W (l'emploi de cette unité ancienne est interdit depuis l e
let Janvier 1962)
VOIR ENERGIE ET PUISSANCE PAGE 267

C ~ ~ T ~ I ~PRESSION
T E ,
SI pascal Pa
QISCOSITE DYN
SI pascal seconde Pa.s
poiseuille PR (ancienne appelation du pasca1,seconde)
poise Po = 0,l Pa.s
VISCOSITE CINEMATIQUE
Unité non dénommée cohérente avec celles du système SI :
mètre carré par seconde mz/s
4
s tokeç S t = 10- m z / s
287
288

rn UWITEb CALORIPlQUES

SI degré Kel3in K
degré Celsius (l'exprea$ion''degré ctmti8rade'' est incorrecte, le cenréi
& t a n t m e u n i t é d'angle (cents8

CONDUCTIBILITE TEERMIQUE
Unit& non déo e cohdrente avec celles du $Iyrst&me SI :
watt par métre et degré Kelvin W/mK

COEFFICIENT GLOBAL DE TRANSMIS$IOrJ TWRHIQUE DE PAROI


Unité non dénommée cohérente avec celles du syetème SI :
watt par d t r e corrd e t degré Kelvin W/mr.oK a 0,860 mth/a?h."C
m i l l i t h e r h i i e p a r mètre c a r r é , heure
e t degré C e l s i u s mth/dh.'C 9 1,163 U / d . " R

UdiTE8 CLLûlRlQUL8
INTENSITE DE COURANT ELECTRIQUE
SI ampère A
QVANTITE D'GLECTRICITE
$1 couîoaib C (quankité d' lectricite transportée en 1 aeconda p a r un courant
d e 1 eimp&re)
arnfire-heure A h 3 600 C
DIFFHRENCE DE POTENTIEL (OU TENSION) , FORCE &SCTROHOTRïCE
SI volt V
RESISTANCE ELECTRIQUE
SI ohm n
mdgohm Hn " 106 Q

CONDUCTANCE ELECTRIQUE
SI aiemene S (conductance é l e c t r i q u e d'un f i l conducteur ayant une r é s i a t y c e
é l e c t r i q u e de 1 ohm).

CAPACITE EtECTRIQUB
SI farad F (capacité d'un condensateur é l e c t r i q u e e n t r e les armature8 duquel
a p p a r a i t une d i f f é r e n c e de p o t e n t i e l d e 1 v o l t l o r a q u ' i l t a t

micro farad UP -
chargé d'une q u a n t i t é d ' é l e c t r i c i t é de 1 c o u l d ) .
lO-' P
Annexes 289
.UNITES OPTIQUEb

INTENSITE LUMINEUSE
candela cd

FLUX LUHLNEUX
lumen lm ( F l u x lumineux émis d a n s un s t d r n d i a n par utic soiirrc p a n c t u e l l c
u n i f o r m e s i t u é e a u sonanet d e l ' a n g l e s o l i d r e t n y a n t une
intefisité de î candela).

ECLAXRENENT
lux lx ( é c l a i r e m e n t d ' u n e sirrface q u i r e c o i t n o r m a l r m m t , d'une
m a n i è r e uniformément r é p a r t i e , un f l u x It~minrtrx dc 1 liimcn
p a r m2tre c a r r é ) .

(pouce) (in.) 0 25,4 mm


( f t = 12 i n ) = 304,8 m

(yd = 3 f t ) 0 0,914 m

SUPERFICIE
square inch (pouce carré) ( i d ) 6,4516 cmz

VOLUME
cubic inch (pouce c u b e ) (in') = 16,3871 cm'
cubic foot (pied cube) ( f t ' ) = 28,3108 dm'

CAPACITE
US g a l l o n USgal = 231 in' 5 3,78541 1
US b a r r e 1 ricaln) bbl 5 42 USgaI * 0,159 m>

f E M PS
L e s u n i t é s e t l e u r s a b r C v i n t i o n s s o n t les mêmes qtir Ics u n i t C s c i n h r h i o t i o n s
f r a n c a i s e s , mais l ' a b r é v i a t i o n d e l'minute" est min c t non mn : on c m p l o i e
q u e l q u e f o i s les a b r é v i a t i o n s sec p o u r "seconde**, irr pour "iIcurc*'*

VITESS€ OE ~ Q T A T ~ ~ ~
r c v o i u t i o i i plcr m i n u t e
ou ( t o u r p a r minute) r c v / m i n ou rpm i- 1 tr/mn
t u r n p e r minute

FRE~~€~CE
l ' u n i t 4 h e r t z e t s o n a b d v i a t i o n 11z, i d e n t i r p i e s ;i c v i I c * s PII itsarc. cn F r a n r r ,
s o n t les p l u s correctes, m a i s on trr>tivc* sativcnt I'tsnitC c y d c pi'r s r r o n d rt Ics
a b r d v i a t i o n s c / s e t eps

2
290

OEblT
US g a l l o n p c r miiiutc ( g a i i o n a d r i c a i n p a r minute) üSgciï/min ou USgpm
3,78541 i/m
US b a r r e 1 ycr Iiour (baril américain par heure) bbl/h = 0,158987 m3/h

UABSE
ounce (or~c) oz = 28,3495 g
pound (livre) lb = 16 oz = 0,453592 kg
sîior t ton
VU tonne a m é r i c a i n e S t tn = 2 0 0 0 l b = 907 kg
net t o n

FORCE
pounddl ( f o r c e q u i communique à un c o r p s a y a n t une masse d e 1 pound, une
,,tcçGitirdLion de 1 foot p e r second p e r second)
( p i e d l i v r e par seconde c a r r d e ) pdl = 0,0138255 daN
pouad f o r c e ( i i v r ç force) i b f = 32,1740 pdl = 0 , 4 4 4 8 2 2 daN
US tuii-furcc (tonne force américaine) 2 OQO Ibf = 8 8 9 , 6 4 4 daN

PRESSIûN COHTRAINTE

-
po und t o r c c pc r
s q u a r e iiicti ( I i v r e - f o r c e p a r pouce carré) l b f l i n 2 ou p s i * 6 8 9 4 , 7 6 Pa
p s i a : absolu
psi g : r e l a t i f
inch of w t c r ( p u u c c d ' e a u ) infi20 = 2,49089 mbar
f o u t ut uüicr (picri d'eüu) fti12O = 29,8907 mbar
iiicli uf uicrciity (puiiçc 'Je mercure) inHg = 33,8639 mbar

pn(eA O ~ E
iiorsupuwer Iiuur (clicval-heure) hp h ou hp-hr = 2,68452 x 106J = 0,745700 kWh

TEMPERAT~RE
F ou F
Ilegrce fattrenlicit (dcgrd F a h r e n h e i t ) ' tc g5 (tp - 32)
Annexes 291

Les techniqueset les technolo sont internationales, le vocabulaire qui


s'y rattache tend devenir c n à toutes les langues. Les langages
évoluent : ainsi les appareil rdgulation et âe mesure étalonnés p a r 'des
*leurs sont intenant des i n s t r u m n t s de contdle-mesure a j u s t é s p a r
des: instrumentistes.

~ O U Ç S E:

Contrôle : (ancien franCais : contre-rôle -


registre tenu en double)
vérification (le contrôie d'un produit fabriqué)
surveillance (être chargé du contrôle de quelqu'un)
itrise (perdre le contrôle de soi-même)

ContrÔleur,euse : personne char ée d'exercer un contrôle


appareil de controle
ïnstrummt : (lat. instrumentuni) *

appareil servant B executer quelque chose (instrument da mesure)


appareil propre h produire des sons musicaux
figurd : ce qui est employé pour atteindre un résultat : servir
d'instrument a la vengeance de quelqu'un
Instrumentation : choix des Lnstnrments correspondant à chaque partie d'une oeuvre
musicale
Instrumentiste : IW icien qui joue d'un instrument

Réglage : action de régulariser la marche d'une machine


gler : rendre exact un instrument de mesure (régler une pendule)
mettre LU point le kmctionnement d'une machine (régler un
tour)
-
(assujétir à certaines regles -
décider de facon définitive :
régler une affaire mettre en ordre : régler ses affaires)
leur,euse : spdcialiste chargé du rdglage des machines

Régulariser : rendre confo aux rkglements, à La loi


rendre régulier : régulariser ta marche d'une montre
Régulation : ansenable de permettant le intien de t a constance d'une
fonction :
Etalonner :' vérifier p araison 5 un Ctalon, l'exactitude des indications
d'un instrument
Ajuster : rendre juste
adapter
arranger, disposer avec soin (ajuster sa cravate)
tracer et faconner des taux 5 ta main d'apres un pldn et en se
servant d'un certain nombre d'outils
Ajusteur : ouvrier capable de réaliser, 5 partir de l n =fière brute ou usinGe,
ti
Annexes 293

Gomme I'indique la page 98, la d c u i complet est indiqué par les NORMES mais il est
possible d'effectuer un calcul rapide (par exempte pour vérifier qu'il n'y a pas eu d'erreur
dans les données fournies à l'ordinateur...)
On peut calculer approximativment un diaph me, une tuyère ou un Venturi en utilisant
le graphique d-dessous: '

(Origine : "Techniques d e 1! Ingénieur")


:e c a l c u l permet d e t r o u v e r AP s i on c o n n a i t d ou de c a l c u l e r
1 pour o b t e n i r l a AP c h o i s i e ,
méthode c o n s i s t e à c a l c u l e r un nombre X q u i permet d ' u t i l i s e r
. e graphique :

!/ Calcul d e X : X = -

PI d é b i t masse en kg/h
D diamhtre i n t é r i e u r de la conduite en m
p masse s p é c i f i q u e du f l u i d e en kg/m3
AF en m de CE
2/ en p o r t a n t X sur l e graphique, on trouve le r a p p o r t &
n -qui
permet de c a l c u l e r d.

-
Exenigle : c a l c u l d'un d i a p h r a e s u r de l ' e a u de chaudière.
--c-

Débit masse : 87 065 kg/h


t To d e service : 0,92i

D : d i m k t r e i n t é r i e u r 154 nnn
Calculer le diamètre d.

=
87 065
* O 2
$x--
921 2 500
87 103
2,36 x 10'
fi
921
1
50
S Z87
2,36
I $
- 1
9,21 x
1
3
x- 1
103
r
87
2,36 x 3,02 x 5
= 2,44 IO-~

Sur graphique X = 2,44 +-


d = 0,55
D
d = 154 x 0,55 = 85,7 mm

Remarque : 11 est inutile d'agrandir le graphique, la méthode


- ----------
est aEproximative.

NOTA : La partie supérieure du graphique donne la perte de charge résidue3le


__I

en % de la AP pour les diaphragmes seulement.


301

classe de précision 32
colonne (de liquide) 48
compensation (câble de) 117
compresseur 147
composants électroniques 246
alimentation électrique 150 confiance (limite de) 31
n
(niveaude) 31
conductibilite 81
constante diélectrique 144
conventionnelle (représentation) 270
n (teinte) 271
approximation 200 constante de temps (z) 200,253
Archimède 132,266 conversion (tables ... couples) 272 à 281
armature .144 conversion d'unités de pression 49
asservi (système) 65 convertisseurs P/l et VP 153
couplage électrique 31
~ m o s p h ~explosible
re 150 couples, tables de conversion 272 à 281
Dall (tube ...) 91
balance de forces 64 75
balance manométrique 51 débitdegaz 99
décibel dB 247
bichromatiques (lunettes) 127 degréC, F, K 113
bOuclû 207 AP (delta P) 88
BOURDON 48,61 densité 18
bras de levier 19 déprimogènes (organes) 91,95,142
BROIDA 201 dérivbe 188
bruit 254 désignation des tubes 248
détendeurs 149
deuxième degré (équation) 262
diaphragmes 91,93
différence de potentiel 23
digital (voir numérique)
dilatation des métaux 249
DINDELEUX (ouvrage de D.) 218
Direct/inverse 181
Doppler 03
dynamique (pression) 85
EAU 250
échelon 182
écoulement 76
~ i e ~ r o $ 144
e
électronique (composant) 246
émissif (pouvoir) 127
émission 127
érnissivité 127
EMDRESS + HAUSER 146
énerg~ecinétique 87
ENERGIE ET PUISSANCE 269
énergie potentielle 87
enregistreur 155

301
302
Log et log 257
epsilon E 62,241 longueurs d'ondes 22
6quation du 2ème degr4 262 ludion 94
lunettes pyrornétriques 127
manomètm 48
masse spécifique et
masse volumique i8, et ANNEXES
ASONEILAN 74
fibre optique 252 membrane 48
fidetité 31 mesurage 25
flottante (I'egulation) 209 mesure optique des temp. 127
fondion de transfert 65 métaux {dilatation des) 249
fonction de transfert du 1er ordre 253 methodes de mesurage 25
fonctionnel (schéma) 195 mercure Hg 48
force 19 mètrecubes normaux 1O1
fraction 9 micro p 21,241
"France Inter 22 micron pm 21
fusion (température de) 282
mobilit4 31
g 254 modecommun 29
gain (ré3gulateur) 180
gain (statique) 198 moment de force 19
monochromatique (lunette) 127
gamma (y) rayons 145 moyennes arlth. géom. quadrat. 262
gaz(d4bit de) 99 M B F 30
GEORGIN 58 i"TR 30
glycol 251 multivariables (proddés) 204
graphique (représ~ntation) 13 Newton 17
humidite de Fair 255
humidité (mesure d') 256 131
normaux mètre-cubes 1O1
notations du calcul opérationnel 263
notes personnelles (vos) .......................
numenque 27,59,74,216
161
indicateur 147 241
nalogiques 157
oNrationnel (calcul) 263
instrument de calcul 157 opposition (méthode d") 26
insufflatjon 140 organes déprimogènes 91,95,142
rale (d'une f. du temps) 183 particules 21
&té de courant 23 PASCAL 44
permittivité 1
personnelles (vos notes) ...........................
perte de charge 79,264
w m
résidueIl8 90, 97
pH 265
photon 21
piges 132
Pitot 85
platine 100 42 124,268
plongeurs 133
poids a p p ~ e n t 134
poids sp4cifique ou
~ ~ 18~ m ~ q

302
303
point de rosée 255 "rotam&re", ROTA 92
poise, poiseuille 78, 287 SAMSON 178
potentiel (différence de) 23 schéma fonctionnel 195
potentielle (énergie) 87 sensibilit4 31
potentiomhtre 26 siemens 81
poussée d'ArchimCSde 133,242 signal &entrée 10
pouvoirs calorifiques 267 signal de sortie 10,59
pouvoi~sémissifs 127 simuler 51
Prandtl (tubsde) 85 sonde 125
précision 35 < stabilité des mesures 29
stabilitb des procédés 197
stable (procédé) 197
statique (pression) 85
Système asservi 65
" atmosphérique 45 Tables des "couples" 272 281
" dynamique 85 z (tau) 200,241
" hydrostatique 43 teintes conventionnelles 271
" relative 45 111
" sfatique 85 température de fusion 282
" vaporisation (de I'eau) 250 temps mort (2) 200
195 temps de réponse (T) 199
proportionnel 14 tension (en volt) 23
proportionnel (rdgulateur) 180 tétrabromure d'acétylhne 46
psychromètre 255 thermistances 125
Pt 100 (table) 268 thermocouples 114
PUISSANCE ENERGIE 269 thyristor 246
purge continue 140 titres (de l'eau) 251
pyromètre 111 127 Torricelli 48
pyrometriques (lunettes) 127 torsion (tube de) 133
quadratique 96, 262 Tout ou Rien (régulation) 209
quantité de gaz 99 traitement de I'air comprimé 148
radiation 127, 145 transfert (fonction de ) 65
radio-activité 145 transistor 246
rampe 27,189 59
rangeabilitd 67
rayonnement 21 145 transmission de chaleur 283
rayonnements ionisants 145 trigonométrie 284
trois (règle de) 9
tubes (dbsignation) 248, 264
tubeenU 48
tube de torsion (niveau à) 133
tur~ulent(~c~ulement)76
tuybre 91
ultra-sons (niveaux a...) 146
Unités 17,285 à 290
unités composées (calcul) 9
A 289
165
vaporisation de I'eau 250
Venturi 91
vi
vî 78, et Annexes
vocabulaire 291
volt 23

303
304

voitrn4tre numMque 27
volumique voJr masse
vortex 82
W condgne 180
X mesure 180
Y sortie 180
YOKOGAWA CONTROLE BAIEY 74

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