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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

DEVOIR SUR TABLE

Problématique : Comment décrire le peuplement d’Amazonie brésilienne et les enjeux


rencontrés par les populations qui y vivent ?

Vous vous appuierez sur les documents du corpus et sur vos connaissances. Votre travail
rédigé prendra la forme d’une introduction, d’un développement en plusieurs parties et d’une
conclusion. Une annexe est disponible en page 2 du dossier avec les États brésiliens et leur
nom pour spatialiser votre réflexion.

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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

Annexe : Hervé Théry, « Principales divisions administratives du Brésil »,


Espace populations sociétés, 2014/2-3 | 2014.

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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

Document 1 : Hervé Théry, « Les populations du Brésil, disparités et


dynamiques », Espace populations sociétés, 2014/2-3 | 2014.

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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

Document 2 : « Les territoires amérindiens au Brésil », François-


Michel Le Tourneau, « En marge ou à la marge ? », Espace populations
sociétés, 2014/2-3 | 2014

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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

Document 3 : « Les territoires amérindiens en Amazonie brésilienne en 2014 »,


François-Michel LE TOURNEAU, « Quelle durabilité pour les territoires
amérindiens d’Amazonie brésilienne ? », Journal de la Société des
américanistes [En ligne], 102-1 | 2016

Document 4 : « Population rurale des secteurs de recensement en fonction de


leur taux de déforestation », Le Tourneau François-Michel, « La distribution du
peuplement en Amazonie brésilienne : l'apport des données par secteur de
recensement », L’Espace géographique, 2009/4 (Vol. 38), p. 359-375.

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POPULATIONS DU MONDE : ESPACES, DYNAMIQUES ET MIGRATIONS

Document 5 : Article, Le Monde, 10 août 2021 (Le Monde avec AFP)


« Les tribus indigènes du Brésil lancent une contre-attaque contre la « politique anti-
indigène » du président brésilien, Jair Bolsonaro. L’Articulation des peuples indigènes
du Brésil (APIB) a demandé, lundi 9 août, à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir
une enquête sur les actions du chef d’Etat.
Représentant 0,5 % des 212 millions de Brésiliens, les tribus indigènes du pays ont
déjà saisi la CPI contre M. Bolsonaro, mais c’est la première fois qu’ils le font avec des
avocats autochtones, a expliqué dans un communiqué l’APIB, qui rassemble diverses
organisations régionales de lutte pour la défense des droits indigènes.
« Nous pensons qu’au Brésil se produisent actuellement des actions qui constituent
des crimes contre l’humanité, [des crimes de] génocide et [d’]écocide », écrit l’APIB. «
Au vu de l’incapacité dans laquelle se trouve le système actuel de justice au Brésil
d’enquêter, d’emprisonner et de juger [les responsables de] ces agissements, nous
dénonçons ces actions devant la communauté internationale et saisissons la CPI », a
déclaré Eloy Terena, coordinateur juridique de l’APIB.
L’APIB se fonde sur des rapports de chefs et organisations indigènes, des documents
officiels, des recherches universitaires et des rapports techniques qui, selon
l’association, « prouvent qu’une politique clairement anti-indigène et systématique (…)
a été planifiée et mise en œuvre sous la direction de Bolsonaro » depuis l’arrivée au
pouvoir, en janvier 2019, du dirigeant d’extrême droite, et particulièrement pendant la
pandémie due au coronavirus.
M. Bolsonaro a prôné l’ouverture des terres indigènes et zones protégées d’Amazonie
– déjà touchées gravement par la déforestation et la prospection minière illégale – à
l’exploitation des ressources naturelles, s’attirant une avalanche de critiques au Brésil
et à l’étranger.
Les incursions d’orpailleurs et de bûcherons sont l’un des premiers facteurs de
contamination des communautés autochtones par le SARS-CoV-2, qui a fait 1 166
morts et plus de 57 000 infections parmi les quelque 900 000 indigènes, selon l’APIB.
Ces derniers mois, grâce au poids du lobby de l’agronégoce au Parlement, divers
projets de loi jugés très menaçants par les indigènes ont été présentés. L’un de ces
projets de loi, déjà approuvé par la Chambre des députés et qui doit être soumis au
Sénat, modifie les règles existantes de démarcation des terres indigènes.
En janvier, le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt
amazonienne, avait déjà demandé à la CPI d’enquêter pour « crimes contre l’humanité
» contre M. Bolsonaro, accusé de « persécuter » les peuples autochtones en détruisant
leur habitat et bafouant leurs droits fondamentaux. »

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