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et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Manuel du Stagiaire
1ère Année
Filière :
Management
hôtelier
(Tronc comun)
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Version : 29/07/2022
Concevoir un réseau informatique
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ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE
Objectif : évaluer ses connaissances antérieures
Consigne : Avant d’entamer ce module, réaliser le quiz numéro 1 en cliquant sur ce lien qui mène à
la plateforme
QUIZ0
EXPLORATION
Objectif : Situer le module par rapport au programme de formation et explorer son contenu
Sources :
- Élément de compétence A ;
- Webographie.
Consigne : lecture du contenu des fichiers sur la plateforme et préparation de questions de
compréhension pour la séance du présentiel.
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APPRENTISSAGES DE BASE
Élément de compétence :
ELEMENTS DE CONTENU
Aujourd’hui, les déterminants de la conception et l’organisation d’une cuisine a connu des refontes
de profondeur, au point qu’il est devenu de règle de faire appel à un nouveau métier développé
suite aux réglementations et lois du secteur de l’alimentation : Le cuisiniste.
- cuisine chaude ;
- vestiaires ;
- sanitaires ;
- réfectoire ;
- infirmerie.
A1-2- Cuisson
Cette zone regroupe le four et la plaque de cuisson. Les dimensions des électroménagers et leur
nombre sont capitaux et permettent de déterminer son envergure. Leur emplacement est
également un élément-clé pour commencer les plans de la cuisine. En effet, une cuisinière au gaz ne
peut généralement pas être déplacée pour optimiser davantage la cuisine. C’est donc des points à
prendre en considération pour le cuisiniste.
A1-3- Réfrigération :
Généralement, trois zones en cuisine supposent la présence d’une réfrigération :
- Le local de la légumerie ;
- De la boucherie et de poissonnerie ;
- La chambre froide.
A1-4- Garde-manger
En cuisine professionnelle, le garde-manger désigne le local où l’on stocke, en chambres froides, les
aliments périssables (poisson, viande, charcuterie, légumes produits laitiers, etc.) et où l’on prépare
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toutes les marchandises crues (piéçage des viandes, préparation des poissons, confection des
terrines, etc.). C’est également le lieu de dressage des préparations froides (salades, hors-d’œuvre,
etc.).
Le dressage constitue l’étape ultime dans le processus de la production d’un mets. La mise en
assiette constitue le premier contact visuel du client avec la préparation. Au fil du temps, le dressage
a connu une évolution. Aujourd’hui, on parle de décoration d’assiette. Décorer une assiette signifie :
- Chaque composante du plat doit être en harmonie
avec les autres ingrédients (balance);
- Chaque assiette doit avoir un design différent du
reste des autres plats servis (unité) ;
- Veiller à trouver un équilibre entre les couleurs ;
- Créer un point focal dans l’assiette qui assurera le
captage de l’attention du client ;
- Donner du volume à la décoration de l’assiette en
plaçant les éléments de l’assiette à des hauteurs
différents ;
- Choisir le style et le type d’assiette qui se marie avec
le plat à dresser ;
- La vaisselle non traditionnelle innove dans la
conception des plats en intégrant diverses couleurs et
textures.
4. Dressage : Le dressage vertical exige un grand soin et un équilibre dans la disposition des
vertical éléments sur l’assiette. C’est-à-dire, empiler les éléments sur l’assiette jusqu’à ce qu’il
y ait plusieurs niveaux.
5. Dressage : Cette technique simple de dressage consiste à disposer les aliments en lignes, plus
linéaire ou précisément à l’horizontale. Idéal pour les plats avec sauces ou des garnitures légères.
horizontal
6. Dressage : Dans une assiette asymétrique, il n’y a pas d’ordre pour placer les aliments dans
asymétrique l’assiette.
Bien que cela puisse paraître désordonné, vous pouvez disposer les éléments sur
l’assiette de manière à guider l’œil du convive autour de l’assiette.
7. Dressage : Une présentation symétrique signifie que chaque élément qui compose le plat est
symétrique disposé de manière équitable. L’objectif de la symétrie est de faire en sorte que le
décor de l’assiette transmette tranquillité et équilibre aux convives
Guide de TP / TP1
QUIZ 2
POINTS À RETENIR
Webographie
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A1-7- Nettoyage :
Non seulement cette zone regroupe l’évier et le lave-vaisselle, mais aussi la poubelle et le local à
déchets.
A1-8- Rangement :
Une cuisine professionnelle nécessite un espace de rangement suffisant pour stocker toute une série
d’éléments indispensables. Le matériel de cuisine (ustensiles et autres équipements), les aliments
(produits alimentaires) et les couverts seront entreposés dans cet espace. Pour chaque type de
matériel, la cuisine devra disposer d’un espace de rangement distinct. Un réfrigérateur pour les
denrées, une armoire pour les produits secs et une autre pour couverts et ustensiles.
Avoir du rangement à profusion est très recherché, encore faut-il qu’il soit bien organisé. En effet, on
peut intégrer jusqu’à des armoires à poêles très lourdes pour les ménages qui possèdent des
Creusets, on opte pour du rangement facile d’accès pour les éléments du quotidien et on optimise
l’espace pour bénéficier du plus de rangement possible. Il est également nécessaire d’éviter que les
espaces de rangement entrent en conflit avec les autres zones.
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ELEMENTS DE CONTENU
Cette organisation avec des règles quasi militaires correspond à un travail qui existait autrefois dans
les grandes brigades classiques où chaque partie était bien distincte. Cette hiérarchisation à
tendance à disparaître, les cuisiniers sont moins nombreux dans les brigades et ils sont plus
polyvalents, l’évolution du matériel, des techniques et des normes d’hygiène a contribué à ce
changement.
A2-2- Sous-chef :
Il est chargé de seconder le chef et de le remplacer durant ses absences, cette tâche peut être
confiée à un chef de partie d’expérience en plus de son poste habituel.
- L’entremétier : est chargé de la réalisation des potages, de la cuisson des œufs, de la préparation
et de la cuisson des légumes frais et secs, de la confection de certaines entrées chaudes
(soufflés, gnocchis) et parfois des entremets de cuisine lorsque l’établissement n’a pas de
pâtissier (crêpes, crèmes caramel, riz au lait).
- Le rôtisseur : chargé de la cuisson des mets rôtis et grillés et des légumes d’accompagnement
tels que pommes frites et beignets, il confectionne les jus de rôti et les sauces émulsionnées
telles que les Béarnaises, il peut être assisté d’un grillardin et d’un friturier et assurer le repas du
personnel lorsqu’il n’existe pas de communard. Ce poste peut dans certains établissements être
assuré devant le client dans la salle de restaurant pour une question d’animation et création
d’évènement.
- Le pâtissier : chargé de la confection de toutes les pâtisseries (petites et grosses pièces) et
desserts à l’assiette, des entremets de cuisine, des glaces et sorbets, pâtisseries glacées, des
viennoiseries pour les petits déjeuners, des pains spéciaux ainsi que des pâtes de base salées
pour la cuisine.
- Le poissonnier : prend en charge la préparation et la cuisson de tous les produits de la mer et
eau douce, des fumées et sauces d’accompagnement, des petites garnitures d’appellation qui les
complètent ainsi que des pommes à l’anglaise.
A2-4- Aboyeur :
L’aboyeur est l’intermédiaire entre le restaurant et la cuisine, il se tient au passe au moment du
service et annonce les commandes, fait dresser ou fait marcher et réclame et contrôle l’envoi.
A2-5- Tournant :
Il remplace les autres chefs de parties pendant leurs congés ou vacances, il demande de la
polyvalence et permet à un jeune cuisinier de se perfectionner rapidement.
A2-6- Commis :
Le poste de commis de cuisine est le premier pas en cuisine. Il rassemble les ingrédients nécessaires
à la préparation des plats. Il prépare à l'avance tout ce qui peut l'être : il épluche et émince les
légumes. Il réalise des plats simples comme des hors-d’œuvre, potages, légumes, desserts
A2-7- Aide-cuisinier :
Est un professionnel qui aide le cuisinier, en contact étroit avec le chef et les cuisiniers.
Dans l'organisation de la cuisine, les tâches principales d'un aide-cuisinier consistent à effectuer ce
qui est nécessaire pour cuisiner selon les indications du chef, préparer les ingrédients et nettoyer les
légumes, préparer les plats simples, utiliser les instruments et machines de cuisine (casseroles,
poêles, planches, trancheuses, etc.). L'aide-cuisinier s'occupe parfois de remplir le garde-manger et
les cellules frigorifiques selon les indications du cuisinier, amener les ingrédients en cuisine, emballer
et conserver les aliments.
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A2-8- Plongeur.
Le plongeur effectue l'entretien et le nettoyage des ustensiles, des équipements et de la cuisine. En
marge, il réalise l'épluchage et le lavage des légumes et des fruits, et peut aussi les préparer selon les
indications du chef de cuisine ou de chef de partie.
Guide de TP / TP2
POINTS À RETENIR
Webographie
https://www.youtube.com/watch?v=ZcqIsBmVF_M
https://www.youtube.com/watch?v=EF_C_WgjtPU
https://www.youtube.com/watch?v=bG9QHIZ5qv0
https://www.youtube.com/watch?v=NL9PNddmGow
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ELEMENTS DE CONTENU
A3-1- Coutellerie :
A3-1-1- Présentation :
L’outil principal en cuisine est le couteau. Les couteaux en cuisine ont lames courtes,
épaisses, rigides, flexibles. Chaque type répond à une utilisation spécifique. Les différentes
utilisations des couteaux (épluchage, taillage, tournage, désossage). Le choix lors de
l’acquisition des éléments de la coutellerie doit être judicieux car le couteau a une
importance prépondérante dans la qualité, la rapidité, la précision et la sécurité d'un travail
donné.
Un couteau est composé d’une lame (en acier inoxydable ou en acier au carbone) et
d’un manche (en bois de hêtre, palissandre ou plastique noir Rislam, nylon inaltérable).
La lame se prolonge par une partie insérée dans le manche : la soie. Il existe deux façons
de monter la soie :
- Le montage à virole, la soie est emprisonnée et collée au ciment coutelier présent dans le
manche (ne pas les laisser tremper dans de l’eau chaude) ;
- Le montage à rivets, la soie est maintenue entre deux plaques rivées (les « côtes ») qui forment
le manche (modèles plus lourds mais plus résistants).
- Le manche, lui, doit être suffisamment long et épais pour permettre une prise en main sure et
ainsi permettre au cuisinier d’assurer une parfaite maîtrise de la découpe et du parcours
de la lame
A3-1-2- Classification et utilisation des couteaux :
Couteau d'office Couteau économe
Sert principalement à éplucher et tourner les Sert exclusivement à peler (éplucher) les
légumes légumes et certains fruits).
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Sert principalement à lever les filets de poisson et Sert principalement à tailler et à émincer les
occasionnellement à ciseler les oignons ou les échalotes légumes
Sert principalement à découper des tranches fines et Sert principalement à couper le pain, le pain de
minces (jambon, saumon fumé ou mariné) mie, les entremets, la génoise, les biscuits.
Sert à désosser les pièces de viandes crues (carré Sert à redonner« le fil» aux couteaux (le
d’agneau, de veau, etc.) tranchant)
Sert à historier (canneler) les légumes et les fruits évider et éliminer le centre (cœur, péricarpes, pépins) des
(carottes, concombres, citrons, oranges) ananas, des pommes ou des poires
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Sert à l’habillage des poissons (écailler) Sert principalement à ouvrir les huîtres.
Scie à os Mandoline
Sert à larder les grosses pièces de viande de Sert à l’aide de ficelle à fixer et maintenir les
boucherie. membres des volailles.
Le densimètre
Le réfractomètre
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Le thermomètre :
Un thermomètre est un instrument qui sert à
mesurer la température
Ce modèle, à mercure, sert à mesurer de
manière précise la température des sirops
de sucre. Il est protégé par une cage
métallique et gradué de 100 à 200 °C.
Thermomètre électronique
Les thermomètres électroniques permettent
les mesures de température de l’air, des
liquides, des matériaux, etc. Il existe aussi
des thermomètres infrarouges pour des
mesures à distance ou sans contact.
Les balances
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A3-3- Préparation :
Le fonctionnement d’une cuisine repose sur toute une catégorie d’ustensiles, appelée
communément : La batterie de cuisine. La batterie de cuisine regroupe le matériel et les ustensiles
mobiles indispensables au cuisinier pour la préparation et la cuisson des aliments. Nous associons à
ce chapitre les couteaux, le petit outillage et le matériel électromécanique qui sont les compléments
indispensables de la batterie de cuisine.
La batterie de cuisine regroupe l’ensemble du matériel ou des ustensiles mobiles nécessaires à la
préparation et à la cuisson des aliments.
La batterie de cuisine comprend trois sortes de matériel :
1. le matériel mobile de cuisson (russes, sauteuses, sautoirs, etc.) ;
2. le matériel de préparation et le matériel à débarrasser (plaques, calottes, bahuts, bains-
marie, bacs « gastronormes ») ;
3. le petit matériel ou ustensiles accessoires (louches, écumoires, fouets, chinois, etc.).
.
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Braisière Turbotière
Elle est fabriquée à partir de cuivre étamé. Elle est fabriquée à partir de cuivre étamé.
Elle permet de braisé de grosses pièces de Elle permet de pocher ou de braiser les poissons plats
viande
(turbots, barbues ...).
Poissonnière
Elle est fabriquée à partir de cuivre étamé et d’acier inoxydable.
Elle permet de pocher ou de braiser les poissons longs (saumons, brochets, tronçons de colin ...)
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Poêles
Elles peuvent être fabriquées en tôle d’acier noir de forte épaisseur, en revêtements antiadhésifs.
Il en existe différents types :
• à poisson ovale : permet de cuire les poissons meunière ;
• à omelettes : permet de réaliser les omelettes ou de sauter certains légumes (pommes de
terre, endives, courgettes, aubergines) ;
• à crêpes ; etc.
Le trancheur universel :
Cette machine permet de découper rapidement et
régulièrement la charcuterie, les viandes cuites sans
os (rôtis) le pain de mie pour les canapés, etc.
L’épaisseur des tranches est réglée grâce à un
sélectionneur de grande précision. Certains
appareils sont munis d’un affûteur automatique
efficace et amovible et d’un compteur de tranches.
Le fouet et le mixeur plongeant
Des appareils légers et maniables qui ont l’avantage
de travailler directement dans les récipients
de cuisson en limitant de ce fait les manipulations
ainsi que les transvasements.
Le mixeur sert à réduire les légumes en purée (les
pommes de terre, épinards) ainsi que tous les
potages.
Le fouet équipé d’un variateur électronique permet
de programmer sa vitesse en fonction de son
utilisation (mélanger des purées, des œufs pour les
omelettes, battre les blancs en neige, les génoises…
A3-5- Cuisson :
Le fourneau :
Pièce principale de la cuisine chaude, il était le
seul appareil dont disposait le cuisinier pour assurer
l’intégralité de ses cuissons (pocher, sauter, rissoler, frire,
rôtir, poêler, braiser, mijoter, suer). Il assure l’ensemble des
cuissons à l’aide de russes, marmites, rondeaux, sautoirs,
sauteuses et bassines à friture, par chauffage direct sur les
feux nus ou brûleurs et sur la plaque. Deux types de
fourneaux peuvent être envisagés :
§ Le simple service : fourneau composé de deux brûleurs
ou feux nus, d’une plaque de mijotage, placés sur un four
à chaleur statique ou à convection ;
§ Le double service : fourneau composé de quatre brûleurs,
d’une ou de deux plaques de mijotage et de deux fours.
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Le brûleur séquentiel :
Le brûleur séquentiel est un procédé que son système
possède de nombreux avantages, il :
§ permet d’économiser l’énergie : le brûleur fonctionne par
intermittence ;
§ procure une meilleure qualité de cuisson : la chaleur se
diffuse de façon homogène au fond des récipients, en
évitant les points de surchauffe et empêchant les
aliments de coller ;
§ permet de limiter les opérations de surveillance : même
lors d’une cuisson longue, la chaleur est mieux répartie,
les aliments risquent moins de brûler.
La plaque vitrocéramique :
Elle possède deux brûleurs radiants (de 8 kW), placés sous la
plaque vitrocéramique qui lui assurent une montée en
température très rapide. Par ailleurs, l’allumage et
le contrôle de flamme sont automatiques.
La plaque vitrocéramique est facile à nettoyer grâce à sa
surface de travail entièrement plane et étanche.
Polyvalente, elle peut être utilisée comme un feu vif grâce à
la forte puissance des brûleurs gaz ou comme plaque de
mijotage en n’utilisant qu’un brûleur sur deux et en laissant
ainsi la chaleur se diffuser sur toute la surface.
Marmites :
Les marmites sont des cuves calorifugées, profondes,
de forme ronde, carrée ou rectangulaire avec des
angles arrondis. Elles sont réalisées en aluminium
laminé de forte épaisseur ou en acier inoxydable. Les
marmites sont munies d’un couvercle et d’un robinet
de vidange.
On trouve des :
§ marmites fixes ou basculantes ;
§ marmites à chauffage direct ;
§ marmites à chauffage indirect ou marmites
à bain-marie ;
§ marmites à surpression ou autoclave à
vapeur.
Sauteuses :
Les sauteuses sont des cuves peu profondes (20 à 25
cm), de forme parallélépipédique, à fonds plats
parfaitement droits, et munies de couvercles
équilibrés.
Il y a types de sauteuses :
§ sauteuses fixes ;
§ sauteuses basculantes ;
§ sauteuses automatiques destinées
essentiellement aux collectivités
importantes.
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Friteuses :
Les friteuses sont des cuves remplies d’un « bain de
friture» (corps gras pour fritures profondes) dans
lequel sont immergés des paniers contenant des
aliments à frire.
Différents types de friteuses
§ friteuses à chauffage direct ;
§ friteuses à zone froide ;
§ friteuses à zone froide hautes
performances ;
§ friteuses de transfert ou de translation ;
§ friteuses en continu ;
§ friteuses à pression ;
§ friteuses sans huile à air chaud.
Grils ou grillades :
Les grils ou grillades sont des appareils permettant
d’effectuer rapidement la cuisson des aliments à l’air
libre, soit par contact avec l’élément chauffant, soit
par rayonnement auprès d’un foyer incandescent.
Il en existe de plusieurs sortes :
§ gril à plaques lisses : ce type d’appareil est
principalement utilisé en restauration
collective et en restauration rapide pour
la cuisson des hamburgers et des œufs ;
§ gril à plaques nervurées : il permet le
quadrillage des produits traités ;
§ gril à plaque rainurée en vitrocéramique ;
Salamandre :
La salamandre est formée d’une enceinte ouverte
comportant un plafond rayonnant.
Le dégagement des côtés convient pour l’utilisation
de plats de grandes dimensions, il facilite la
manipulation et permet la surveillance des
préparations.
Les plats sont disposés sur une grille à hauteur
réglable. Le positionnement à différents niveaux
permet de régler l’approche de la source de
rayonnement pour obtenir la coloration souhaitée.
A3-6- Distribution :
Le matériel de distribution se compose de chariots, les échelles, cuve roulante, desserte,…Sa
fonction principale est de faciliter la distribution et le déplacement de la matière d’œuvre, des plats
préparés entre les zones de cuisine. Comme il peut jouer le rôle de stockage des pré-préparations et
des préparations finis.
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A3-7- Conservation :
La chambre froide :
La chambre froide est un local de stockage
réfrigéré, très utilisé dans la restauration. Aussi, il
existe de très nombreux modèles, avec des tailles
et des fonctionnalités différentes.
§ La chambre froide positive permet de
conserver des aliments frais pendant une
période courte.
§ Elle affichera une plage de température allant
de 0°C à +10 °C. Ce type de chambre est idéal
pour la conservation des légumes, des fruits,
des produits laitiers…
§ La chambre froide négative vous servira à
conserver des produits congelés ou surgelés.
La plage de température s’étend
généralement entre -18 °C et -26 °C. En effet,
c’est un endroit idéal pour conserver les
viandes, poissons, volailles, produits
industriels surgelés…
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Armoire réfrigérée :
désigne un type de frigo (réfrigérateur ou
congélateur) professionnel. Il s’agit d’un frigo qui
est utilisé par les professionnels de la
restauration et de bar. C’est ainsi qu’on en
trouve généralement dans les cuisines
professionnelles pour :
Stocker et conserver les produits alimentaires et
les boissons ;
Mettre en valeur les aliments et les boissons.
Il faut noter que les chambres froides et les
armoires réfrigérées se déclinent toutes les deux
selon la température du froid produit par le
groupe frigorifique :
Les chambres froides et les armoires
réfrigérées à température positive ;
Les chambres froides et les armoires
réfrigérées à température négative
Cependant, Pour une armoire réfrigérée
négative la température minimale ne descend
pas aussi bas que celle d’une chambre froide ;
Pour une armoire réfrigérée positive, la
température peut s’élever plus rapidement que
celle d’une chambre froide. Cela se produit
notamment à la suite d’une mauvaise fermeture
de portes de l’appareil. Les autres points qui
distinguent une armoire réfrigérée
d’une chambre froide sont :
La taille et la capacité : une chambre froide est
plus volumineuse qu’une armoire réfrigérée,
cela va ainsi de pair avec la quantité d’aliments
prévue pour le stockage et la conservation ;
La facilité de nettoyage : cette étape de
maintenance se réalise rapidement dans le cas
d’une armoire réfrigérée.
Table réfrigérée :
La table de travail réfrigérée est certainement
un meuble frigorifique essentiel dans une cuisine
professionnelle. En effet, elle est utilisée par de
nombreux professionnels du secteur du fait de sa
qualité d'espace de travail et sa capacité de
conservation importante
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Machine à glaçon :
pour fabrication des glaçons
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APPRENTISSAGES DE BASE
Élément de compétence :
ELEMENTS DE CONTENU
B1-2- Le bar :
Le Bar permet aux clients de consomme avant ou
après le repas, des cocktails et des boissons simples,
alcoolisés ou non. Dans ce secteur sont également
préparés les apéritifs, digestifs, éventuellement les
cafés destinés à la clientèle du restaurant. Le bar est
un lieu d’attente qui permet aux clients de
consommer les boissons avant et après le repas. C’est
un lieu de détente, feutré et convivial
B1-3- Caisse :
Hier la méthode classique du bon de commande à l’établissement de la facture, aujourd’hui, la saisie
tactile pour plus d’efficacité. Ceci dit, la position de la caisse doit tenir compte des conditions de
travail du personnel : accessibilité et proximité.
L’encaissement rapide des règlements, possibilité de partage des notes , transfert sur la note d’hôtel,
partage de produits de vente, édition des justificatifs de paiement, gestion des remises et des
offerts, etc. La Prise de commande facilitée avec les articles présentés de façon dynamique sur
l’écran tactile, la saisie rapide et la gestion des relances cuisine.
B1-4- Office :
L’office est un local destiné aux services. Cette zone est située entre la salle à manger et la cuisine.
C'est une zone destinée aux productions du personnel de salle, de distribution (eau, pain, fromages)
et parfois de passage vers le passe de cuisine.
« De nombreux restaurants sont conçus pour encourager le client à prendre un verre au bar ou
pendant qu’il patiente dans l’espace dédié. Il est préférable que ce dernier soit aménagé dans un lieu
séparé de la salle à manger et équipé de ses propres sièges.
B1-6- Vestiaires
Une zone où on devrait trouver des penderies, accès à des W.C et des lave-mains à commande non
manuelle équipés de distributeurs de savon et de serviettes jetables à la sortie des toilettes sont
indispensables. Une zone à ne pas négliger et toute l’attention devra y être accordée. Les toilettes
constituent un élément indispensable dans l’agencement du restaurant, et il est primordial de
dissimuler leurs portes, à l’écart de l’espace réservé aux repas
B1-7- Rangement
Situées à proximité de la salle à manger, les réserves de matériel permettent d'entreposer le
matériel supplémentaire pour les réunions, banquets. Le mobilier du restaurant constitue aussi un
espace de rangement.
Chef sommelier
Le premier responsable du secteur "vins" au restaurant. En collaboration avec le directeur de
restaurant et le chef de cuisine, il élabore la carte des vins. C’est à lui qu’incombe la responsabilité
de composer la cave du restaurant. Il joue le rôle du conseiller auprès des clients et assiste le
sommelier dans la prise des commandes des convives.
Sommelier
– Il seconde le chef sommelier dans sa mission, il :
– s'occupe de la gestion de la cave (surtout cave du jour)
– gère les commandes et effectue le service des vins
– dirige les commis sommeliers
– prend en charge matériel de sommellerie (sceaux, stands, paniers, etc...)
Commis sommelier
Il effectue l'entretien du matériel de sommellerie, s'occupe de la ventilation des bons de
commandes des sommeliers et transporter les bouteilles à la table client. A la fin du service, il
procède au rangement de la cave.
Chef barman
Il est responsable de la gestion des produits et du matériel de bar. La gestion des minibars dans les
hôtels peut lui être confiée à défaut d'être prise en charge par les services d'étages.
Ses principales missions sont :
– élaborer la carte des boissons et des cocktails
– recruter, diriger et former son équipe de bar (barmans, commis de bar)
– organiser le travail de son équipe (plannings)
– gérer le stock des boissons
Barman (Barlady au féminin)
Ses tâches sont :
– effectuer la mise en place du bar et de la gestion du stock journalier ;
– participer à l'entretien des locaux et du petit matériel ;
– prépare les commandes clients avec le chef barman ;
– Assurer le rangement du comptoir et matériels de stockage au terme du service.
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La renommée d'un restaurant repose, certes, sur la qualité de sa cuisine mais aussi, et de plus de
plus sur la sensibilité de la clientèle au look, au confort et au dépaysement que dégage la salle du
restaurant. La salle de restaurant doit être soignée parfaitement vu que la première chose que le
client voit, c’est l’apparence de l’intérieur du restaurant. Le plan de chaque disposition dans la salle
représente un critère d’agencement crucial. Du plan, les clients peuvent, déjà, en faire une
interprétation d’originalité: l’apparence et l’originalité de la présentation. Le plan doit créer une
sensation d’une salle spacieuse et attirante, de bien-être et d’accès facile. A chaque espace de salle,
un plan. Ce dernier peut ne pas être statique mais dynamique en fonction des évènements par
exemple. On considère généralement que la salle à manger, le bar, les toilettes et l’espace d’attente
d’un restaurant doivent couvrir environ 60 % de sa surface totale, les 40 % restants devant être
réservés à la cuisine, aux lieux de rangement et aux espaces de préparation des plats.
– 35 % de tables rondes ;
– 10 % de tables ovales ou hexagonales.
La règle des 50% de tables carrées/rectangles et 50% rondes/ovales est aussi applicable.
S’agissant de la quantité et disposition du mobilier spécialisé, il est question d’un guéridon pour 2 à 3
tables et une console pour 20 à 30 couverts.
Pour ces deux mobiliers, le nombre de rang de la salle sont aussi déterminants quant à leur quantité
en salle.
B4. Associer le matériel réservé à la clientèle aux types de dressage des tables
Couverts
Grandes cuillers Inox Inox Argent
Grands couteaux Inox Inox Argent
Grandes fourchettes Inox Inox Argent
Couteaux à poisson Inox Inox Argent
Fourchettes à poisson Inox Inox Argent
Cuillers à entremets Inox Argent
Couteaux à entremets Inox Argent
Fourchettes à entremets Inox Argent
Cuillers à Sauce Argent
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Moyen
Bas de Haut de
Matériel de
gamme gamme
gamme
Vaisselle
Assiettes décor Porcelaine porcelaine fine
La voiture à flamber :
Cette voiture comprend un réchaud qui permet
d'effectuer les flambages au restaurant. D'un
coût relativement élevé, elles se font de plus en
plus rares au restaurant.
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Les buffets
Il existe des buffets froids et chauds sur lesquels
les mets sont présentés. Ce type de
présentation se rencontre de plus en plus
souvent car le client peut librement choisir ce
qu'il souhaite tout en l'incitant à consommer
plus que ce qu'il n'avait prévu. Leur coût
dépendra de leur dimension et de leur
implantation, ces buffets peuvent être fixes ou
mobiles
B4-5- Verrerie :
Pour mémoire :
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B5. Associer l’équipement et le matériel réservé au service aux types de dressage des
tables :
Chaque service est adapté à un type de restaurant, de clientèles, d’événements, de prestations...
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B6. Déterminer la place et l’ordre de disposition du matériel sur une table en fonction du
type de dressage :
Lorsque les travaux de nettoyage sont terminés, on procède à la mise place de la salle, qui consiste
de mettre chaque chose à la place qui lui convient. La salle à manger présentera ainsi l’aspect que lui
connaît le client lorsqu’il y prend ses repas. Cette opération comprend plusieurs phases : La
préparation des tables et des sièges, le nappage et enfin la mise en place.
Placer les verres, les ménages, les serviettes et Placer les vases à fleurs
les assiettes à pain
Guide de TP / TP3
QUIZ 3
POINTS À RETENIR
Webographie
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APPRENTISSAGES DE BASE
Élément de compétence :
C. Caractériser les préparations culinaires
Apprentissages de base :
C1. Caractériser les différentes tendances en restauration
C2 Caractériser les différents types de menus
C3. Caractériser les principales préparations alimentaires :
C4. Caractériser les modes de cuisson par expansion
C5. Caractériser les modes de cuisson par concentration
C6. Caractériser les modes de cuisson mixtes
C7. Caractériser les modes de la cuisson évolutive
C8. Distinguer les modes de cuisson traditionnels marocains
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ELEMENTS DE CONTENU
Les végétaliens ne consomment aucun produit d’origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni
miel,
Le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c’est un mode de vie qui exclut tout produit
issu de l’exploitation animale. Cela signifie qu’un végan n’achète pas de chaussures ou de canapé en
cuir, ne porte pas de fourrure, n’utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, il ne va pas non
plus au zoo ou au cirque voir des spectacles avec des animaux.
Différentes façons d’être végétarien
Il existe plusieurs variantes dans le végétarisme :
– les ovo-lacto-végétariens ne mangent pas de viande mais consomment des œufs, du lait, des
produits laitiers ; c’est la forme de végétarisme la plus courante en Europe,
– les ovo-végétariens mangent des œufs mais pas de produits laitiers,
– les lacto-végétariens consomment des produits laitiers mais pas d’œufs,
– les pesco-végétariens acceptent de manger du poisson.
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d'autres denrées comme le saucisson, les chips, les frites, les pizzas, les nuggets, les gaufres... Leur
point commun : une facilité tant dans la préparation que dans la prise en main, les hissant tout en
haut de l'affiche de nos en-cas préférés.
C1-7- Buffets :
Un buffet est un ensemble de plats froids ou chauds et
de boissons, disposés sur des tables en salle ou en plein
air, avec ou sans service de personnel présent derrière
ces tables. Un buffet peut proposer ou non la totalité
d’un repas et être mise en valeur par une décoration. Un
des principaux intérêts de service buffet est d’offrir une
variété de mets plus importante que lors d’un repas. Un
buffet peut être de de type buffet pause, brunch, buffet
cocktail, buffet déjeunatoire, buffet dinatoire…
C1-8- Banquets :
Le banquet est un repas organisé pour un nombre
important de personnes (de 10 à parfois plus de 1000).
Le menu, la forme, le nombre de participants et le tarif
sont déterminés et négociés à l’avance entre TOR et le
client. Le menu est identique pour tous les invités.
L’organisation d’un banquet est spécifique : la carcasse,
la mise en place et l’organisation du service varient
d’une manifestation à l’autre. Le banquet est organisé à
l’occasion d’un repas de travail, repas d’affaires, repas
de gala
Guide de TP / TP 4
QUIZ 4
POINTS À RETENIR
ELEMENTS DE CONTENU
La table d’hôtes est donc une prestation additionnelle proposée à la clientèle de la chambre d’hôtes.
Elle n’est pas considérée comme étant un restaurant. Puisqu’il s’agit d’une prestation additionnelle,
ce service ne peut être proposé qu’aux pensionnaires de la chambre d’hôtes.
Le concept de la table d’hôtes : Il s'agit de servir, dans une salle à manger de caractère familial, un
repas traditionnel à base de produits régionaux, issus autant que possible de produits soit
d'exploitations agricoles, soit du terroir. Il s’inscrit dans la continuité de la notion de la cuisine
régionale. Pour différencier l'activité de table d'hôtes de celle de restauration traditionnelle, quatre
remarques sont à relever :
– constituer un complément de l'activité d'hébergement ;
– proposer un seul menu (sans possibilité de choisir les entrées, plats ou desserts) et une cuisine
de qualité composée d'ingrédients du terroir ;
– servir le repas à la table familiale (il n'est donc pas possible de disposer plusieurs tables dans
une salle réservée à cet effet) ;
– offrir une capacité d'accueil limitée à celle de l'hébergement.
La formule table d’hôtes répond au besoin de certaines formules d’hébergement (les gîte, …).
La stratégie commerciale repose sur les pratiques suivantes :
– Table d’hôte à prix fixe
– Table d’hôte à choix multiples
– Tables d’hôte à plusieurs prix
– Tables d’hôte avec supplément
– Tables d’hôte sans supplément
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C2-2- À la carte :
La carte est un outil d’information au service de la clientèle. Et donc à élaborer avec les plus grands
soins. La carte décline une offre valable et stable sur une longue période. Les avantages peuvent
être : des coûts réduits par des approvisionnements simplifiés, des techniques de fabrication moins
onéreuses car bien maîtrisées par le personnel, investissement en matériel faible et bien amorti.
L’inconvénient majeur d’une carte est cette incapacité de jouer sur la diversification de l’offre, ce qui
peut engendrer la non fidélisation de la clientèle.
La carte présente une sélection de plats vendus pour un prix unitaire indiqué en face de chaque
appellation : le client compose lui-même son menu.
Une carte se compose de plusieurs gammes :
En plus de la carte, les restaurateurs proposent des menus. le menu est composé d’un ensemble de
mets représentatif des différentes gammes de plats proposés à la carte et constituant un repas
complet. C’est un acte de promotion des ventes et de recherche de fidélisation de la clientèle. Il
existe différents types de menus : Menu à prix fixe, Menue à prix fixe avec choix, menu à prix fixe
sans choix
C2-5- Petit-déjeuner
Petit déjeuner Composition Lieu de service
Boisson chaude ou froide uniquement En salle
Simple
La quantité proposée doit correspondre à environ 2 tasses En chambre
Petit déjeuner simple + un jus de fruit, viennoiserie, pain,
Continental ou à la En salle
produits d’accompagnement (beurre, confiture,
française En chambre
miel,…)
Petit déjeuner continental + sélection de céréales, salade
Américain ou En salle
de fruits frais(ou fruits frais), des œufs(au plat, à la coque,
anglais En chambre
brouillés, en omelette)
Petit déjeuner américain + charcuterie, fromages, yaourt,
Le buffet En salle
pâtisseries, pain d’épices, pain perdu.
Le client se compose lui-même son petit déjeuner et paye En salle
A la carte
les articles individuellement. En chambre
Le brunch Prestations buffet + entrées froides, poissons fumés, En salle de restaurant
Breakfast salades composées, viandes froides, plats chauds, en fin de matinée
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compote, etc,
canapés salés, chauds et froids, éventuellement du sucré. Les convives sont debout et se
servent eux-mêmes.
– Buffet Lunch : Le buffet Lunch ressemble au buffet cocktail mais il offre en plus la possibilité de
déjeuner ou de dîner.
– Buffet froid : Le buffet froid constitue un repas à part entière : on y propose un ensemble de
plats froids tels que salades composées, charcuteries, viandes et poissons froids, des fromages
et des desserts, des boissons alcoolisées ou non. Les clients peuvent se servir ou être servis. Ils
peuvent être debout ou assis.
– Buffet dînatoire : Ce buffet est identique au buffet froid mis à part qu'il propose en plus des
plats chauds.
Idée de base de l’organisation de banquet :
– Idée à caractère privé
Fêtes à caractère religieux (mariage, communions, baptêmes) Anniversaires.
– Idée à caractère professionnel
Séminaire : c'est une réunion de travail pour un petit groupe de personnes.
Réunion : c'est un rassemblement de personnes qui peut avoir lieu dans un but de formation
interne d'une entreprise ou de démonstrations de produits.
Congrès : c'est une manifestation à but informatif qui peut regrouper des milliers de personnes.
Colloque : réunion de travail animée par des experts sur un sujet précis..
Symposium : cette manifestation regroupe un ensemble d'experts qui débattent entre eux sur
un sujet précis.
Convention : c'est la traduction anglaise du congrès
Conférence : une personne traite d'un sujet précis face à un public passif.
C2-7- Cocktails
L'origine du mot cocktail vient de l'anglais queue de coq. De nombreuses légendes y sont liées. Parmi
elle, on cite celle-ci : vers 1776, aux États Unis, un tenancier d'une auberge était grand amateur de
combats de coqs. Un jour, son coq disparaît. Volé ou tué ? il offre la main de sa fille, Besty, en
récompense à qui lui apportera son coq mort ou vif. Quelques temps plus tard, un cavalier de
l'armée de l'indépendance ramène le coq à l'auberge. Fou de joie, le tenancier offre une tournée
générale ! Sous le charme ou sous l'émotion, la belle Besty se trompe de bouteille et réalise un
mélange fort apprécié qui sera baptisé cocktail. Aujourd'hui il existe de nombreuses familles de
cocktails qui se regroupent dans trois principales catégories :
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ELEMENTS DE CONTENU
C3-1-Hors d’œuvre :
Servis au début du repas (chauds ou froids) et figurent parmi les entrées sur les cartes de restaurant.
On distingue les hors d’œuvre froids (charcuteries, crudités, salades composées, foie gras…) et les
hors-d’œuvre chauds (quiches, œufs, escargots..).
• A base de légumes crus : crudités ;
• A base de légumes cuits : asperges
vinaigrettes ;
• A base de légumes confits : tomates confites ;
• A base de légumes farcis : feuilles de vigne
farcies ;
• A base de légumes à la grecque : champignons
à la grecque ;
• A base de terrines de légumes ;
• A base de céréales : taboulé — A base de
fruits : melon au Porto ;
• A base de la charcuterie ;
• A base de coquillages crus et cuits, de
crustacés, de poissons crus et cuits, de viande,
de volaille.
• Entrées :
De nos jours, est considéré comme entrée, le premier plats servi dans le cadre d’un menu. Alors que
dans l'ordonnance classique, c'est un mets qui vient en troisième position, après le hors-d’œuvre (ou
le potage et ou le poisson). De fait de son rang, l'entrée est donc le plat qui précède le rôti. L'entrée
est soit un apprêt en sauce, soit un plat froid. On appelle entrées "mixtes" les croustades, timbales,
et petits pâtés.
L'ordonnance des repas évolue vers la simplification et la réduction du nombre des plats et le menu
s'articule le plus souvent, aujourd'hui, autour d'un plat central, précédé d'un hors-d’œuvre ou d'un
potage, parfois d'une entrée, et suivi classiquement de la salade, du fromage et du dessert.
• Salades :
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• Canapés :
• Un canapé est une tranche de pain de mie
écroûtée (de forme et d'épaisseur très
variables, fraîche ou grillée garnie d'un
appareil ou d'une préparation. Ils sont
présentées sous divers formes diverses
(cœur, chiffres,…) et formats divers (ronds,
carrés, triangulaires, en losange). Les
canapés sont généralement prélevés dans du
pain de mie, de compagne ou de seigle, du
pain d’épice. Les canapés sont réalisés sur
des légumes crus ou cuit...
• Entremets
• Se dit de l'ensemble des mets sucrés que l'on sert après les fromages et avant le dessert. Il peut s'agir de
beignets, de crêpes, de flans, de glaces, de poudings, de sorbets, de soufflés, etc.
• Mets servis après le rôti pendant un repas formel. Ils peuvent être salés ou sucrés, à base d`œufs ou de
fruits. Certains cuisiniers considèrent que les granités, sorbets et autres trous font partie des entremets. A
noter que, depuis le XIVe siècle, les troubadours, les trouvères, les bouffons et autres jongleurs, dresseurs
et ménestrel...
• L`entremets est un mets servi entre deux autres, d`où son nom. Au fil du temps, il est devenu de plus en
plus sucré au point de remplacer parfois le dessert au . - Entremets est composé des mots « entre » et «
mets » ; il s`est écrit entremès, entremez et entremetz.
Pour découvrir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Entremets
http://www2.agroparistech.fr/Glossaire-Lettre-E.html
http://www.dictionnaire-cuisine.com/e.html
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C3-2- Viandes
La viande correspond à tous les corps d'animaux comestibles. La viande est donc une chair des
mammifères et des oiseaux dont l'homme peut se nourrit.
Il existe différents types de viandes qu’il convient de distinguer :
– La viande de boucherie qui correspond à toutes les parties de la carcasse des animaux
domestiques propres à la consommation humaine tels que les bovins, les ovins, les caprins, les
équidés et les porcins (pour la communauté non musulmane). Traditionnellement, ces viandes
sont classées par rapport à la couleur de leur chair : • viandes blanches (veau, agneau de lait,
chevreau) ;
• viandes roses (porc),
• viandes rouges (bœuf, mouton),
• viandes dites noires (cheval),
C3-3- Volaille
Une volaille est un oiseau domestique, appartenant généralement aux gallinacés ou aux palmipèdes,
élevé pour sa chair ou ses œufs, soit en basse-cour traditionnelle, soit en élevage industriel.
La volaille est un terme collectif englobant l’ensemble ldes oiseaux de basse-cour, qui font l’objet de
l'aviculture Les volailles les plus courantes sont, par ordre de masse/taille décroissante :
• l'oie (le mâle est le jars, le petit, l'oison) ;
• la dinde (le mâle est le dindon, le jeune mâle le
dindonneau) ;
• la poule, le coq, les coquelets ;
• le canard, la cane, le caneton ;
• la pintade.
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La viande de volaille qui regroupe toutes les parties comestibles des volailles et du lapin. La
couleur de la chair permet de les classer :
– volailles à chair blanche (poulet, dindes,…),
– volailles à chair brune (canards, oies, pintades, pigeons, cailles),
– volailles à chair rose (lapins d’élevage),
C3-4- Gibier
Par la dénomination « gibier » on désigne l’ensemble des animaux reconnus comestibles, qui vivent
à l’état totalement sauvage et qui sont chassés durant une période délimité par la règlementation
nationale. De nos jours, la cuisine fait appel aux gibiers nés et élevés en captivité ou en semi-liberté.
On distingue deux types de gibier :
– Grand gibier à poil : mammifères de l’ordre des ongulés appelés également venaison
Mammifères de la famille des léporidés ;
– Gibier à petit poil : lièvre, lapin de garenne, ragondin,…
– Gibier à plume : Canard colvert, faisan commun, perdrix grise et rouge, pigeon ramier
(palombe), étourneau et sansonnet,
– Le gibier se cuisine de plus d’une manière différente. Les plus classiques sont :
• En ragoût (en salmis)
Les mollusques et crustacés sont des produits que leur préparation et cuisson demande peu de
temps. Le tableau ci-dessous apporte quelques exemples de leur d’utilisation.
C3-6- Desserts :
Le terme « dessert » désigne un ensemble de préparations variées : Les entremets froids : bavarois,
charlottes, entremets… Les entremets chauds : beignets, soufflés, crêpes, tartes chaudes… Les
pâtisseries et petits fours secs : tartes, tartelettes, biscuits, choux, tuiles… Les glaces, sorbets et
entremets glacés : parfais, soufflés, glace vanille… Les fruits frais, pochés, les compotes et
marmelades : pêche melba, salade de fruits
Les pâtes de base :
Classification Spécificités Utilisation culinaire
Pâtes sèches : Pâte Tartes et tartelettes aux fruits,
brisée, feuilletée, sablée, La plupart d’entre elles sont friables millefeuilles, pithiviers, tarte au
sucrée citron, jalousie
Choux, éclairs, Paris – Brest, Saint –
Pâtes molles : Pâte à De consistance souple, elles sont
Honoré, religieuses, crêpes
choux, à crêpes, à frire liquides ou semi – liquides.
fourrées, beignets d’ananas
Ces pâtes se développent par : - l’air
Génoises, moka, bûches de Noël,
Pâtes montées : Pâte à introduit par foisonnement, - l’air
biscuit à la cuillère, base pour
génoise, à biscuit emprisonné par des blancs montés en
entremets
neige.
C’est la levure biologique par
Pâtes levées : Pâte à Brioches, savarins, babas au rhum,
fermentation et production de gaz
brioche, à savarin, à croissants, pains au chocolat,
carbonique qui permet le
brioche, à kouglof, à pain kouglof
développement de la pâte
Sous l’action de la chaleur, la levure
Pâtes poussées : Pâte à Cakes, quatre – quarts, marbrés,
chimique se transforme en gaz
cake, à madeleine madeleines
carbonique d’où le développement
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C3-7- Potages :
CLASSIFICATION COMPOSITION-REALISATION POTAGES DERIVES
Les potages de Beurre, poireaux, carotte, céleri, pommes de terre. Parmentier (poireaux et
légumes frais Suer une partie des légumes. Mouiller puis ajouter pommes de terre), julienne
passés le reste des légumes. Cuire. Mixer. Additionner Darblay.
d’une garniture (julienne de légumes, croûtons,
etc.)
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liaison Les potages Beurre, poireaux, carotte, céleri, pommes de terre. Parisien (poireaux, pommes de
de légumes frais Suer une partie des légumes. Mouiller puis ajouter terre), potage cultivateur.
taillés le reste des légumes, en tenant compte des temps
de cuisson respectifs. Servir parfois avec des
rondelles de flûtes.
Les potages de Carottes, oignons, légumes secs, lard, Bouquet Saint germain aux croûtons
légumes secs garni, etc. Suer une partie des légumes taillés. (pois cassés), Esaü (lentilles),
Mouiller, ajouter les légumes secs et le reste des Dartois (haricots blancs)
éléments. Cuire. Mixer et passer au chinois. Servir
avec une garniture.
Les crèmes et Poireaux, farine, beurre, légumes de base, fond Velouté Dubarry (chou-fleur,
veloutés blanc ou fumet de poisson ou crustacés. Suer les crème Choisy (laitues),
poireaux. Singer. Mouiller puis ajouter les légumes. cardinal (Homard)
Cuire. Passer. Ajouter la liaison finale composée
selon le cas de crème et de jaunes d’œufs pour les
veloutés ou de crème seule pour les crèmes
Les soupes Les ingrédients et les techniques varient selon les Soupe à l’oignon, soupe de
régions. La soupe à l’oignon ne se réalise pas poisson (cotriade,
comme la soupe de poisson. bourride, chaudrée)
Les potages Les bisques : la technique est sensiblement la Bisque de homard ou de
spéciaux même que la sauce américaine. Lier à la fin avec le crustacés. Le Germiny est servi
riz cuit dans le mouillement. Le Germiny est un avec des royales
consommé lié aux jaunes d’œuf et à la crème
comme une crème anglaise. Ne pas faire bouillir.
Les potages On les trouve sous différentes formes : déshydratés,
industriels pasteurisés, stérilises, lyophilisés, surgelés, etc. Il
faut respecter les modes d’emploi et les modes de
conservations.
Les potages sont le plus souvent servis chauds (sauf le Gaspacho ou parfois le consommé). Ils sont
dressés dans des tasses pour les consommés, des bols pour la gratinée à l’oignon, ou des soupières
le plus souvent. Ils sont fréquemment décorés de pluches de cerfeuil. Tous les potages se servent
avec des garnitures diverses.
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ELEMENTS DE CONTENU
Cuire un aliment, c’est exposer à une source de chaleur dans le but de le chauffer ou de le
transformer sur le plan physico-chimique. C’est soumettre l’aliment à l’action d’une chaleur vive
pour coaguler les protéines de surface de la pièce à traiter, les éléments nutritifs aromatiques
restent à l’intérieur de l’aliment.
èProcessus : Il arrive qu’au préalable on fasse tremper, dégorger et/ou blanchir un aliment pour le
débarrasser des impuretés ou de son goût âcre ou amer ;
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ELEMENTS DE CONTENU
• Assaisonner et enforner ;
• Arroser fréquemment, retourner la pièce ;
• A mi-cuisson, réduire la chaleur de 30 à 50°.
èAliments traités par la technique :
• Bœuf : Filet, contre filet ; rosbeef, etc.
• Veau : Carré, noix, longe, etc.
• Agneau : Gigot, selle anglaise, épaule, carré, etc.
• Porc : Carré, longe, etc.
• Volailles : Poulet, pigeon, canard, oie ; pintade ; dinde, etc.
• Gibier : Gigue de chevreuil, cuissot de sangleir, caille, bécasse, perdereau, etc.
• Poissons : Bar, turbot, saumon, etc.
èMatériel utilisé :
• Plaque à rôtir comportant de préférence une grille perforée.
• Fours à convection naturelle ou forcée, broches et rôtissoires.
• Fours à convection forcée et injection de vapeur pour les viandes blanches et les viandes
conditionnées sous vide.
• Cuiseurs à vapeur pour les pièces rissolées et conditionnées sous vide en sachets
thermorésistants.
C5-1-2- Griller :
Griller, C’est soumettre un aliment à l’action directe de la chaleur rayonnante ou à la chaleur par
contact d’un gril ou d’une salamandre. Cette technique de cuisson rapide s’applique à de petites
pièces.
èUtilité de la technique : De coaguler rapidement des protéines superficielles, de caraméliser
l’amidon, afin de maintenir à l’intérieur de la pièce à traiter le maximum de substances sapides et
nutritives.
èProcessus :
• Saler la surface crus et retourner la pièce sur elle-même, cruire un troisième quart temps, saler
la face cuite.
èAliments traités par la technique :
• Bœuf : Steaks, tournedos, entrecôtes, rumsteck, contre filet, côtes, etc.
• Veau : Côtes, escalopes, mignons, noisettes, etc.
• Agneau : Côtelettes, noisettes, mutton-chop, lamb-chop, brochette, etc.
• Abats : Foie, rognons, brochettes, etc.
• Volailles : Poulet, coquelet, pigeon, etc.
• Poissons : Sole, loup, rouget, sardines, etc.
• Charcuterie : Boudin, andouillette, saucisse, etc.
• Légumes : Tomates, poivrons, champignons, etc.
• Crustacés : Homard, langouste, gambas, langoustines, etc.
• Mollusques Coquilles St. Jacques, calamars, moules, huîtres, etc.
èMatériel utilisé :
• Assaisonner ;
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• A l’utilisation,mettre au four à vapeur ou par immersion à plus de 63°C en moins d’une heure.
C5-1-6- Rissoler :
Rissoler, c’est faire faire colorer un aliment dans de la matière grasse (ex. : un peu de beurre)
habituellement à feu vif.
èUtilité : Donner une coloration à un aliment comme première étape de sa cuisson. En revanche,
pour les pommes de terre, il est question de l’ensemble des étapes de cuisson.
èProcessus :
Idem que frire.
C5-1-7- Papillote :
En papillotes, c’ est un mode de cuisson simple et sain car il ne nécessite pas d’ajout de matières
grasses. Il suffit de placer les aliments à cuire sur une feuille d’aluminium, de papier sulfurisé.
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èUtilité : Ce type de cuisson permet de conserver la saveur des aliments et en plus, le résultat n’est
jmais sec mais toujours onctueux et juteux.
èProcessus : L’aliment préparé est à mettre dans une papillotte, bein la refermer de la manière la
plus hermétique possible, enfin la placer sur une plaque et enfourner dans un four micro-onde. De
cette manière, l’aliment sera cuit dans sa propre eau.
èAliments traités par la technique :
Les poissons, les coquillages, les viandes et les légumes.
C5-1-8- En croûte
Cuire en croûte, c’est envelopper l’aliment de sel et de blanc d’oeufde manière à créer autour de lui
une coque hermétique.
èUtilité : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les aliments cuits en croûte de sel ne sont
pas trop salés. Le sel, plutôt que de diffuser dans la chair, piège l'humidité excessive dégagée lors de
la cuisson tout en empêchant le dessèchement du produit. Cette cuisson permet également de se
passer de matière grasse. En effet, la coque hermétique permet à la fois de conserver une texture
très tendre et de concentrer les arômes.
èProcessus : Constituer un mélange de sel et de balnc d’œuf, envellopper la pièce à traiter,
enfourner.
èAliments à traiter par la technique :
Poissons et viande grosse pièce.
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ELEMENTS DE CONTENU
C6-1-Cuisson mixte :
On provoque d’abord une concentration pour corser le goût et donner une coloration plus ou moins
accentuée puis ensuite on ajoute le mouillement froid et l’on fait cuire doucement. Pendant cette
cuisson lente, le mouillement dévale les sucs qui ont été caramélisés ce qui modifie le parfum et le
goût.
C6-1-1-Braisage :
Braiser, c’est cuire à couvert, lentement et régulièrement, dans un liquide lié et sur une garniture
aromatique, des pièces entières préalablement rissolées. Braiser s’applique principalement à de
grosses pièces de viande fermes, nécessitant une durée de cuisson longue.
1° Braiser à brun :
èProcessus :
ELEMENTS DE CONTENU
C7-1-Cuisson douce :
La notion de la cuisine douce signifie l’adoption de la cuisson à basse température. Désignée par les
chefs de cuisine par la technique de « cuisson à juste température ». Une cuisson au four à une
température comprise entre 65 et 80°C après avoir sais l’aliment quelques minutes.
La méthode de cuisson douce est pratiquée pour les viandes. Cette méthode de cuisson lente
présente des bénéfices pour la santé du consommateur. Avec la cuisson basse température, la
saveur, le goût, la couleur, le moelleux ainsi que le volume des aliments demeure intacts
Les pertes en micronutriments (vitamines et minéraux) sont infimes, pour ne pas dire inexistantes (à
l’exception de la vitamine C détruite à la cuisson). C'est pourquoi il est aussi intéressant de cuire les
légumes au four à basse température.
Il est établi que cette méthode évite la formation de substances cancérogènes.
C7-2- Cuisson de nuit :
Ce procédé mise sur la durée et la douceur des températures de la cuisson. Il permet en effet de
maîtriser l'appoint de la cuisson et la tendreté avec régularité. De plus, il supprime les chocs
thermiques ou le mijotage qui concourent au raffermissement des chairs.
èProcessus : suppose un matériel de cuisson et spécifique. Les aliments cuisent à partir de 23
heures à 69 °C jusqu'au lendemain matin. Une fois la cuisson achevée, les appareils apportent de
l'eau froide par brassages à 6 °C pendant 45 minutes, puis maintiennent le liquide à température
constante. Nul besoin d'un refroidissement rapide en cellule. Dans ce cas, les produits sont
préprogrammés en mode chaleur humide, à 69 °C, et cuits à la sonde jusqu'à 7 heures, le lendemain.
Pour le reste, le four s'occupe de tout : les paramétrages sont automatiquement déterminés et
s'ajustent en permanence.
èUtilité : La cuisson de nuit est un mode de fonctionnement qui paraît être indispensable aux
restaurants qui travaille en flux tendus, comme les banquets,…Il permet :
Pratiquement l’ensemble.
C7-3- Cuisson à haute température :
La cuisson dite « basse température » ou « juste température » qui consiste à cuire les produits au
plus près de la température de transformation des aliments.
èProcessus :
Les mêmes types de cuisson sont utilisés. La nouveauté est dans le réglage de la température à
utiliser.
èUtilité :
• Une fois les principes techniques acquis et les contraintes liées à la sécurité alimentaire
comprises, la mise en œuvre est simple ;
• Une moindre perte des volumes ;
• Des cuissons justes avec tendreté, saveurs ;
ELEMENTS DE CONTENU
La cuisine Marocaine est une cuisine de famille. Un langage qui lui est propre et en fonction des
différentes régions du pays. Pour la comprendre, il n’a pas mieux que de citer des exemples pour
chaque procédé.
C8-1- Le procédé Mhamar :
Exemple n° 1 : Volaille.
Poulet Mhamar.
Ingrédients pour 6 personnes : Préparation :
1 poulet fermier d’1,5 Kg Commencez par bien laver le poulet en le frottant avec du sel et du
2 oignons émincés citron frais, de l’intérieur et de l’extérieur, rincez-le et laissez-le
2 gousses d’ail émincées égoutter.
abats de poulet ( foie ) Dans un récipient, mettez les épices (en laissez une petite partie pour
2 c. à soupe de coriandre et de persil la sauce), sel, l’ail, le persil et la coriandre ciselée, le jus de citron,
émincés ajoutez un peu d’eau et mélangez.
80 ml d’huile Enduisez le poulet de cette marinade de l’intérieur et de l’extérieur et
2 c.s de jus de citron laissez mariner un demi-heure.
1 c. à café de beurre rance Dans une cocotte, mettez l’huile, le beurre rance, l’oignon bien
1 c. à café bombée de curcuma émincé, les abat de poulet coupé en petit morceaux, ajoutez le reste
1 c. à café de piment doux des épices, safran, le sel, mettez le poulet et faites revenir sur feu
1/2 c. à café de gingembre moyen pendant quelques minutes en retournant le poulet sur tous les
1/4 c. à café de cumin côtés.
Sel, eau Ajoutez le reste de la marinade et deux grand verres d’eau, deux
quelques filaments de safran tanches de citron confit, couvrez et laissez cuire jusqu’à ce que la chair
1 citron confit de poulet se détache facilement.
olives vertes ou violettes Au cours de la cuisson, retournez le poulet de temps à autre pour que
ça soit cuit de tous les côtés, si le poulet n’est pas encore cuit et vous
trouvez qu’il n’y a pas assez de sauce, n’hésitez pas à ajouter de l’eau
et laisser cuire.
Retirez le poulet cuit et mettez-le dans un plat allant au four, avant de
le badigeonner d’un peu de beurre et le faire dorer au four durant 15 à
20 minutes.
Ajoutez une poignée d’olives à la sauce et laissez –la réduire jusqu’à
obtention d’une sauce onctueuse et bien épaisse.
Dressez le poulet dans le plat de service accompagné de sa sauce et
décoré avec des olives et du citron confit.
Exemple n° 1 : Viande
Epaule d’agneau Mhamar au citron.
Ingrédients pour 6 personnes : Préparation :
Pour la marinade de la viande : Mettez la viande dans un récipient et ajoutez-y les
600g de viande d’agneau épices (gingembre, curcuma, paprika, cumin et sel), les
1 cc de gingembre gousses d’ail râpées et un fond d’eau.
1 cc de curcuma Mélangez et laissez mariner 1 heure jusqu’à une nuit.
1/2 cc de paprika Dans une cocotte, versez l’huile d’olive.
1 pincée de cumin Ajoutez-y la viande marinée.
1 cc de sel Epluchez les oignons et coupez-les en morceaux.
P a g e | 86
Guide de TP / TP 5
POINTS À RETENIR
https://www.youtube.com/watch?v=_OhtFtahIy4
https://www.youtube.com/watch?v=1eDWMwco910
https://www.youtube.com/watch?v=KthghjNvgiM
https://www.youtube.com/watch?v=pNO9NnY97Gk
P a g e | 90
APPRENTISSAGES DE BASE
Elément de compétence :
ELEMENTS DE CONTENU
L’apparence, l’attitude et le style communication sont des éléments essentiels qui véhiculent et
reflètent les valeurs du restaurant.
D1-1- Tenue vestimentaire :
Le port d’une tenue professionnelle fait partie intégrante de la tradition de restauration. Elle Le
respect des mesures d’hygiène corporelle et vestimentaire engage la responsabilité de l’employeur.
La tenue professionnelle de base comprend :
– une veste ;
– Un pantalon ;
– Des chaussures de sécurité, couvrantes et confortables.
Les dames seront placées par ordre de préférence à droite puis à gauche du maître de maison.
Les hommes leurs places d'honneur seront également à droite puis à gauche de la maîtresse de
maison. Les dames les plus âgées se trouvent aux côtés du maître de maison, exception faite lorsqu'il
sera en présence d'une dame d'un rang social très élevé ou que la dame soit reçue pour la première
fois. Il en sera de mêmes pour les hommes
2° Une personne seule est l'invitante :
Elle occupe la place d'honneur, les hôtes se placent à sa droite et à sa gauche comme il a été décrit
précédemment. Une personne peut partager la présidence avec elle.
Dans certaine occasion, on pourra tenir compte de ce qui est susceptible de plaire aux invités (Vue
sur un paysage ou sur la salle ainsi que la banquette réservée pour les dames).
Cas : Le repas d’affaires :
Le repas d’affaires a connu une évolution
importante de nos jours. Le repas est en
général gastronomique et mérite une
attention toute particulière. L’invitant placera
ses invités en fonction du rang et du mérite
de chacun.
- Une personne seule est l'invitante.
Elle occupe la place d'honneur, les hôtes se
placent à sa droite et à sa gauche comme il a
été décrit précédemment. Une personne peut
partager la présidence avec elle.
Dans certaine occasion on pourra tenir
compte de ce qui est susceptible de plaire aux
invités (Vue sur un paysage ou sur la salle
ainsi que la banquette réservée pour les
dames).
Cas Le repas de banquet
Un banquet peut être à l’occasion de noces, communion, mariage…évènement d’association,
sociétés, parti politique, diplomatie, administration.
Le placement :
Une table d'honneur regroupe toujours les responsables de l'organisme qui invite et les personnes à
qui on désire offrir une place privilégiée.
La présidence est assurée par le principal responsable ou la personne mise à l'honneur.
– Communiante ou jeunes mariés
– Présidant d'une association
– P.D.G.
– Ambassadeur
– Ministre
Les hôtes de même rang doivent être placés à égale distance du président de table.
P a g e | 93
Lors d'un service de restaurant, les clients nous regardent, et si un personnel faisant preuve
de savoir vivre et de prestance ne se remarque pas, on remarque le personnel qui n'observe
pas ces règles élémentaires de savoir vivre. Pourtant, offrir une prestation de haut niveau ne
demande que quelques efforts et de simples habitudes.
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D1-4- Sourire
L’expression d’émotions positives fait partie intégrante du service client.
Le vrai et le faux sourire :
Avec le rire, le sourire est le signal émotionnel le plus contagieux. Lorsque l’on est de bonne humeur
et que l’on sourit de façon spontanée, il se produit deux mouvements faciaux : un premier muscle
soulève les coins des lèvres, un autre forme des pattes d’oie dans le coin extérieur des yeux et relève
les pommettes. Ce sourire-là, naturel, est impossible à reproduire de façon délibérée.
Le sourire «de courtoisie» que l’on affiche la plupart du temps en société, par bienséance, est en fait
une contrefaçon: le bas du visage sourit, mais pas les yeux. Ce sourire obligé n’a pas le même effet
contagieux sur le client qui, intuitivement, sait distinguer le vrai du faux
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À faire :
Le client doit toujours avoir l'impression d'être le
bienvenu, même s'il arrive en fin de service. Lui
souhaiter la bienvenue à l'arrivée ne suffit pas.
Cette impression doit perdurer tout au long de sa
présence dans l'établissement, y compris au
moment du départ. Le sourire est un des
éléments essentiels de la sensation de bien-être.
Même au moment du coup de feu, même si vous
avez des soucis personnels ou professionnels,
gardez le sourire.
À ne pas faire :
Un sourire est un geste qui ne coûte rien. Quelle déception, lorsqu'en arrivant dans un établissement
ou au cours du service, on est en contact avec du personnel au visage peu avenant, voire renfrogné
comme c'est le cas ici.
P a g e | 96
ELEMENTS DE CONTENU
Guide de TP / TP6
QUIZ 5
POINTS À RETENIR
ELEMENTS DE CONTENU
Définir les caractéristiques de la clientèle revient à dresser une typologie de celle-ci. La typologie de
la clientèle, c’est catégoriser et classifier des clients selon leur manière de se comporter et de
consommer au restaurant.
D3-1- Clientèle d’affaires :
Ce type de client fait partie de la branche du « Tourisme d’Affaire ». Il concerne l’ensemble des
déplacements liés à une activité professionnelle spécifique.
Lorsque l’on sait qu’en règle générale, un voyageur d’affaires ne souhaite pas passer, en dehors des
repas d’affaires, plus d’une heure à table, on comprend mieux le besoin manifesté par les nouvelles
générations de disposer d’un service proposant une nourriture bio, locale parfois, soignée en tous
cas. Le monde de la clientèle d’affaire a changé et a évolué Désormais, il faut faire avec les produits
du terroir et un accès à la restauration qui dépasse le simple cadre du déjeuner ou du dîner. Le Room
Service se doit de s’adapter ces nouvelles attentes en assurant une carte à l’image de la restauration
rapide restauration, mais autour d’une idée simple « manger frais à n'importe quelle heure » : les
en-cas comme déjeuner ou diner peuvent constituer une alternative sérieuse. Mieux, une offre du
genre "sans gluten" ou le "sans sucre". Des cartes dédiées pour les diabétiques ou construites autour
des allergies les plus fréquentes fleurissent dans les réceptions. Mais au-delà, la restauration passe
aussi par des menus totalement repensés qui font la part belle aux poissons, évitent trop de viandes
rouges et de sauces, et font une place importante aux salades et autres fraîcheurs très attendues par
les jeunes femmes, y compris pendant un déjeuner d'affaires. Cette volonté de séduire des
générations nouvellement habituées à manger sain et léger, se poursuit jusque dans les chambres
où l'on voit désormais apparaître des corbeilles de fruits frais, accompagnée de jus de fruits bio.
Oubliés les chocolats gras et les cookies pâteux. Le restaurateur doit être attentif à l’évolution de
certains standards.
La personnalisation des prestations est au cœur des
attentes de cette catégorie de clientèle et l’amabilité
toujours à la base des attentes. Pour la clientèle
d’affaire, les attentes au moment de la fréquentation
du restaurant sont d’ordre « attentions attractives » :
c’est-à-dire non attendues par lui mais qui
correspondent à des besoins non clairement
exprimés, latents ou émergents. La réponse à ce genre
d’attentions renforce la séduction de la clientèle
d’affaire : possibilité de changer la position de la table,
assurance de service avec célérité mais avec
professionnalisme, etc.
Les compétences d’écoute et d’adaptation à la demande spécifique du client d’affaires sont d’autant
plus nécessaires que coexistent de plus en plus souvent des attentes avec des temporalités
différentes. Dans le même service au restaurant et au même moment à l’hôtel se côtoient par
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exemple des clients venus pour motif de loisirs et des clients professionnels. Leur priorité sont
différentes, leur demande d’attention n’est pas la même et surtout la gestion du temps n’est pas la
même. Cela nécessite une vraie capacité de la part du personnel d’écoute et d’adaptation au rythme
de chacun.
D3-2- Clientèle individuelle :
La clientèle « individuels loisirs » est composée non seulement de personnes qui voyagent pour un
motif privé, d’agrément ou personnel : visites de villes, vacances, week-ends, visites d’amis/famille,
tourisme culturel, tourisme religieux… (les touristes) mais aussi des résidents du lieu d’implantation
du restaurant (les habitués et les passants). On y rencontre toutes typologies de public, selon le
niveau et les prix d’hôtels. Comment bien la cerner ? Attribuer les tables d’un restaurant, demande
une réflexion réfléchie dès le départ pour que tout soit optimisé. Lorsqu’il s’agit de mettre les
bouchées doubles parce que l’heure du déjeuner ou du dîner se profile, il est important que les
serveurs se tiennent à la disposition, pour organiser correctement l’arrivée des clients dans le
restaurant et qu’ils puissent les asseoir directement à la table la plus appropriée, sans qu’une
certaine attente ne se fasse ressentir. C’est déjà un élément essentiel sur lequel il faut insister,
l’accueil des clients avec convivialité et avec le sourire, traduisant un état d’esprit beaucoup plus
favorable.
D3-3- Clientèle Groupe :
Généralement, la réception d’un groupe est connue à l’avance. Il est établi qu’au moment de la
conclusion de la commande entre le donneur d’ordre (agence de voyage, association,
administration…) et le responsable de restauration, les termes suivants sont établis :
- Nombre de clients ;
- Composantes du menu à servir ;
- Heure d’arrivée ;
- Préférences particulières ;
La gestion des groupes ne pose pas de sérieux problèmes car les données sont connues au préalable,
et le personnel du restaurant s’organise donc en conséquence.
D3-4- Les habitudes alimentaires :
Selon une étude effectuée en France, en voici ce qui ressort en matière des habitudes de certaines
nationalités :
Les habitudes de prise de repas pour certaines nationalités :
P a g e | 99
ELEMENTS DE CONTENU
aliments dans les restaurants sont sains pour leur clientèle. Pour garantir la salubrité et l’innocuité
des denrées alimentaires dans un restaurant, et donc, la sécurité des consommateurs, le matériel
dont on se sert pour la préparation et le service doit être soigneusement entretenu et conservé.
D4-3- Salubrité de l’équipement :
Fatigue physique
ELEMENTS DE CONTENU
ELEMENTS DE CONTENU
Le couteau à fromage
Un autre incontournable de la gastronomie française : le
fromage ! On agrémente toujours son plateau à fromage
d'un couteau fait pour, ainsi, les invités se servent en
toute simplicité
Le couteau à poisson
Le poisson demande d'être coupé finement et en
douceur pour pouvoir l'apprécier sans en faire une
bouillie. Pour cela, on s'équipe d'un couteau à poisson
avec une lame douce et on savoure ces saveurs iodées.
Le couteau à viande
L'indispensable couteau à viande ! Pour découper un
généreux morceau de viande, rien de mieux qu'un
couteau spécial. Equipé de petites dents, le couteau à
viande vous aide à découper votre morceau comme dans
du beurre.
Les fourchettes
La fourchette classique
P a g e | 105
La fourchette à poisson
De la même façon qu'avec le couteau, le poisson se mange
avec une fourchette plus ronde qu'une fourchette classique
La fourchette à dessert
Pour le dessert, on place une fourchette à 3 dents en haut de
l'assiette. Ainsi, les convives savent qu'elle ne doit pas être
utilisée avant la douceur de fin de repas.
La fourchette à huîtres
Amateurs de crustacés, cette fourchette est pour vous ! Les
huîtres sont des crustacés pas très élégants à déguster, bien
que succulents. Pour éviter d'en mettre partout, on choisit la
fourchette à huîtres dédiée.
Les cuillères
La cuillère à café
Un petit morceau de sucre dans le café, on touille avec la cuillère et on
savoure ! Et oui, il existe une cuillère spécialement conçue pour le café. Plus
petite que la cuillère à dessert, elle se pose sur le bord de la soucoupe
P a g e | 106
ELEMENTS DE CONTENU
Au moment du service sont ajoutés : thermos à café ou thé et/ou pot à lait, viennoiseries, toasts ou
pain.
Dans certains cas, des compléments de formules de petits déjeuners : céréales ou œufs brouillés
préparés en cuisine, journal du jour, peuvent être ajoutés au plateau.
Service en chambre
Une fois préparé, le plateau est livré au client, à l’horaire choisi.
Le service peut se faire à l’épaule ou à l’aide d’une table roulante. Le salarié emprunte le monte-
charge ou l’ascenseur de service.
Le serveur doit respecter des procédures établies pour s’annoncer, entrer dans la chambre et servir
le client.
Les plateaux repas
Les petits déjeuners représentent la principale activité du room service. D’autres préparations
peuvent lui être demandées. Les commandes s’effectuent par téléphone d’après une carte « room
service ». Il fait préparer les plats en cuisine, dresse les plateaux par rapport aux plats et boissons
commandés en respectant les procédures écrites ou les photographies. Le service s’effectue sur
table roulante et la présentation au client est réalisée de la même façon que pour les petits
déjeuners.
En fonction des hôtels, d’autres types de plateaux peuvent être préparés par le room service :
Plateau de courtoisie :
Installé dans les chambres, il comprend par exemple : une bouilloire électrique, deux tasses avec
leurs sous-tasses, thé, café, sucres, gâteaux.
Les tasses sales sont débarrassées par les femmes de chambre, évacuées et nettoyées par le
personnel du room service.
Plateau de courtoisie « VIP »
Il s’agit d’un plateau d’accueil pour des clients particuliers et habitués de l’hôtel. Il peut
comprendre : eau plate, eau gazeuse, pâtisseries, mignardises.
« Early Breakfast »
Sacs de petit déjeuner comprenant viennoiserie, fruit, jus de fruits, gâteaux à commander plusieurs
jours à l’avance pour les groupes de voyageurs qui le demandent (Tour Opérator prévoyant un
départ avant 5h30).
Formule « Nomade » pour client pressé
Il s’agit d’un sac à emporter comprenant : deux viennoiseries, une boisson chaude, jus de fruit, fruit.
Crew Loundge
Service pour équipage de compagnie aérienne dans une pièce indépendante de la salle du petit
déjeuner avec un choix moindre et du matériel jetable.
P a g e | 108
Progression A noter
– Faire bouillir de l’eau
– Plonger délicatement l’œuf à l’aide d’une cuillère ou
fourchette
L’œuf dur – Compter environ 10 mn de cuisson avant la sortie de Le blanc et le jaune sont
l’eau coagulés.
– Déposer l’œuf dans de l’eau froide pour le refroidir
– Écaler les œufs dans de l’eau froide (plus facile)
– Utiliser l’œuf dans votre recette
Le blanc est coagulé et le jaune
L’œuf reste crémeux
– Faire fondre un peu de beurre dans une poêle
sauté à la On peut également séparer le
– Casser l’œuf dans un ramequin
poêle blanc du jaune, cuire d’abord le
– Glisser l’œuf dans la poêle et cuire à feu doux
blanc seul et déposer le jaune en
fin de cuisson
Casser un œuf dans un ramequin
– Glisser l’œuf dans un saladier
L’œuf en L’omelette reste moelleuse et
– Faire de même pour les autres
omelette légèrement baveuse
– Battre les œufs, saler, poivrer
– Cuire l’omelette dans une poêle beurrée
– Rouler l’omelette sur elle-même
– Faire chauffer un bain d’huile
– Casser l’œuf dans un ramequin
– Glisser délicatement l’œuf dans l’huile chaude
– Reformer immédiatement l’œuf en ramenant le blanc Le blanc est coagulé, doré et le
L’œuf frit
vers le jaune à l’aide d’une cuillère en bois jaune reste crémeux.
– Rouler l’œuf pour obtenir une belle coloration uniforme
– Compter environ 1 mn de cuisson
– Sortir l’œuf sur du papier absorbant
ELEMENTS DE CONTENU
D8-1- Technique :
D8-1-1-Comment porter un plateau à une main ?
L’utilisation du plateau, communément appelé « torpille » comme outil de débarrassage ou de port
des plats à servir présente des risques et des difficultés. Il peut constituer une source de gêne, et
donc d’accident de type glissade par exemple. Toutefois, il existe une série de techniques à retenir
pour éviter les désagréments pendant le service. Par exemple :
Lorsqu’on utilise le plateau comme outil de débarrassage, il est posé au préalable sur le
guéridon de côté. Donc, on fait appel à la technique classique en premier, puis on y dépose
les assiettes débarrassées de la table.
1ère méthode
Déposer la deuxième assiette à la fois sur le
pouce, l’auriculaire et le poignet protégé par un
liteau.
Vérifier l’équilibre de l’ensemble
2ième méthode
Caler la deuxième assiette sous la première en la
maintenant avec l’index, le majeur, l’annulaire et
l’auriculaire.
Vérifier l’équilibre de l’ensemble
3ième méthode
Déposer la deuxième assiette sur le pouce,
l’annulaire, l’auriculaire et le poignet protégé par
un liteau.
Vérifier l’équilibre de l’ensemble
À faire
Il faut prendre les verres par le pied puis les poser sur un
plateau. Il faut charger ce dernier en commençant vers
soi pour éviter de le déséquilibrer.
Rappel : Évitez de laisser trop de verres sur la table. En
règle générale, les verres à vin blanc sont débarrassés
après le service du vin rouge. Les verres à vin rouge au
moment du café
Les serveurs doivent faire preuve d’agilité et montrer de bons gestes pendant le débarrassage, afin
de sauvegarder l’image du restaurant. Ainsi, pour débarrasser les verres tels que les verres de vins, il
ne faut pas mettre les doigts dans les verres. En effet, le fait de faire attention avec le petit geste
présente des effets positifs aux yeux des clients.
Au cas où les invités ont fini de manger et s’apprêtent à partir, ou même prendre leur dessert, la
table de la salle doit être débarrassée au plus vite. En ce qui concerne le débarrassage des verres, il
faut les prendre par le pied et les poser sur un plateau. Il est déconseillé de laisser trop de verres sur
la table. Les verres à vin blanc sont débarrassés après le service du vin rouge. En effet, les verres à
vin rouge doivent être débarrassés au moment du café et du dessert.
D8-2- Posture :
La tâche d’utilisation des plateaux de service est une action de manutention manuelle. Les étapes du
travail entourant son utilisation sont comme suit :
1. Le plateau vide est disposé sur une surface de travail en cuisine (comptoir) lors de son chargement
2. Le serveur saisit le plateau à deux mains à hauteur du coude pour le rapprocher vers lui;
3. Deux techniques possibles de manutention s’offre à lui :
A) Le plateau est saisi à deux mains et transporté à la hauteur du coude jusqu’à la salle à manger ou ;
B) il s’accroupit pour mettre son épaule au niveau du comptoir afin de glisser le plateau de service
sur son épaule; le serveur se relève en supportant le plateau sur son épaule et avec sa main
dominante placée sous la surface du plateau; le serveur utilise l’autre main pour ouvrir les portes, se
protéger des impacts possibles lors du transport et pour préparer la surface de réception du plateau.
4. Selon la technique adoptée :
P a g e | 114
A- Opter pour la forme ovale lorsque le diamètre de la torpille dépasse 40 cm. Ne pas dépasser 75
cm de largeur. Tenir la torpille le plus près du corps possible. Conserver une vision optimale de
l’environnement.
Lorsque les dimensions de l’objet sont très importantes, elles peuvent : éloigner le centre de
gravité de l’objet par rapport au corps, ce qui accroît la pression sur les disques intervertébraux ;
réduire le champ de vision, ce qui accroît le risque de chute ou de heurt; imposer un écartement
latéral des bras, ce qui augmente à la fois les contraintes musculaires et le risque de heurt avec
d’autres objets ou des personnes.
B- Opter pour une torpille à surface antidérapante, fabriquée à partir de matériaux résistants et
légers et à rebord arrondi permettant une bonne prise avec les doigts (rayon du rebord entre
0.95 et 1.9 cm).
En l’absence de poignées ou d’encoches dans l’objet, la saisie de la charge doit être possible en
serrant les doigts à 90° sans déviation excessive du poignet, sans exiger une force de préhension
excessive. La forme de l’objet influe sur la façon dont il peut être tenu.
C- Lors du chargement de la torpille, garder le centre de gravité au centre de la torpille.
D- Choisir de la vaisselle légère afin de réduire au minimum le poids de la torpille.
E- Réduire la fréquence de manutention autant que possible.
F- Réduire les distances de transport avec le plateau de service
D8-6- Technique de manutention sur l’épaule revue et corrigée :
G- Protéger l’épaule avec une serviette repliée sur elle-même pour y déposer la torpille.
H- Saisir le rebord du plateau avec les doigts afin d’utiliser les muscles de l’avant-bras au lieu des
muscles du poignet pour supporter le plateau.
S’accroupir ou s’agenouiller pour mettre l’épaule à niveau pour le chargement ou le
déchargement de la torpille impose des contraintes articulaires plus importantes, notamment au
niveau des genoux. L’abaissement du centre de gravité du corps entraîne aussi une grande
dépense d’énergie. Toute instabilité du corps accroît le risque de perdre l’équilibre ou de laisser
tomber l’objet. Cette instabilité provoque un risque accru de lésions musculo-squelettiques et un
surcroit d’activité musculaire en vue de maintenir son équilibre.
I- Adopter la position debout lors du chargement ou déchargement de la torpille : penser faire cette
étape à deux personnes ; explorer la possibilité de varier la hauteur des surfaces de travail avec
des tables et supports ajustables en hauteur.
J- Favoriser la technique de manutention de la torpille au niveau du coude
P a g e | 116
ELEMENTS DE CONTENU
Les figures ci-dessous traiteront de l’ensemble des points : position des doigts,
températures.
Débarrassage simple des assiettes plates :
A- Prendre la première assiette :
Bien caler la première assiette,
Bloquer la première fourchette avec le pouce,
Elle servira à maintenir les couteaux à
débarrasser par la suite.
D- Fin de débarrassage :
Regrouper la pile, se diriger vers la plonge
B- Monter la cuillère
Se souvenir de la règle : c’est le léger qui
monte…
P a g e | 118
F- Fin de débarrassage
B- Porter la pile :
Poser la pile sur la main gauche (pour les
droitiers), l’index, le majeur et l’annuaire doivent
rester libres.
D- Caler la saucière
Caler le dessous de saucière sous le pouce et
l’auriculaire en le maintenant avec l’index, la
majeur et l’annuaire
ELEMENTS DE CONTENU
Règle d’or : Passer par la droite du client, ne pas mettre le pouce dans l'assiette
D10-2- Service à l'assiette clochée :
L'assiette est dressée en cuisine puis clochée avec
une cloche en argent (ou inox). Le transport des
assiettes se fait soit à la main, soit sur un plateau
en argent. Les assiettes sont posées par la droite
puis toutes découvertes simultanément.
Avantages :
Service élégant et luxueux.
Inconvénients :
Les mêmes que le service à l'assiette.
Nécessite une personne pour deux convives au
moment de découvrir. Il est impossible de clocher
certains plats (feuilletage par exemple).
Les vins doivent être servis à bonne température, dans des verres adéquats et avec un
minimum de précautions.
À qui doit-on présenter la carte des vins ?
Lorsqu’un couple se trouve au restaurant, il est surprenant, voire choquant, qu’en règle générale, la
carte des vins soit remise à l’homme. Pourquoi ne pas poser la question de savoir qui va effectuer le
choix ? L’effet de surprise passé, les femmes y sont très sensibles, et la plupart des hommes
apprécient.
- Les vins blancs et certains rosés sont apportés à la table dans un seau contenant de l’eau et de la
glace. Ce seau doit être déposé dans un stand ou sur une assiette, à cause de la condensation.
- Les vins rouges sont apportés à la main ou en panier. Seuls les vieux vins rouges devraient être
servis en panier, car ils sont censés avoir un dépôt. Cette pratique est généralement la cause de
nombreuses taches sur la nappe, car le service d’un vin en panier est plus difficile à effectuer qu’à
la main.
- Le vin, surtout lorsqu’il a vieilli, est un produit fragile : il faut donc éviter les secousses et les
mouvements brusques. La bouteille doit être apportée délicatement à la table et présentée à la
personne qui l’a commandée. L’étiquette doit être bien visible sans que le client ait besoin de se
retourner. Il faut alors annoncer clairement : le nom du vin, le millésime et le nom du producteur.
- Pour les millésimes anciens, il y a souvent de la poussière. Il ne faut pas l’enlever.
Choix du couteau-sommelier
Ce choix ne doit pas être négligé. Parfois, les bouteilles sont débouchées avec des tire-bouchons tout
à fait inadaptés : crochet à l’extrémité du levier pour ouvrir les boîtes métalliques, gros
décapsuleurs, mèche trop courte... De nos jours, il est pourtant facile de se procurer des couteaux-
sommeliers qui donnent entière satisfaction. Certains (type meilleurs sommeliers du monde)
peuvent paraître chers à l’achat, mais il s’agit de véritable matériel professionnel.
D’autre part, il existe actuellement sur le marché des systèmes à double levier qui facilitent
grandement le débouchage, surtout pour les bouchons longs et difficiles à extraire.
P a g e | 121
Débouchage
Après la présentation de la bouteille, la capsule de façon très nette juste au-dessous de la bague,
pour éviter tout contact du vin avec la capsule qui est souvent oxydée. Durant cette opération c’est
le poignet qui doit tourner, pas la bouteille.
- Vin blanc en seau : sortir la bouteille du seau, la poser délicatement sur la serviette (ou liteau)
prévue à cet effet pour éliminer les gouttes d’eau.
- Vin en panier : ne pas relever la bouteille.
Lorsque le bouchon est bien dégagé, terminer l’opération à la main, en inclinant légèrement le
bouchon au dernier moment. Sans cette précaution, il peut se produire un bruit désagréable et, plus
grave encore, une projection de liquide (pour les vins rouges en panier). Le goulot de la bouteille ne
doit jamais être placé face au client pendant le débouchage.
Il faut ensuite sentir le bouchon, afin de déceler les vins ‘bouchonnés’. Ils sont rares, mais cela se
produit quelquefois. Avec un peu d’habitude, une odeur anormale est décelée sans difficulté. Cette
précaution présente également l’avantage de diminuer les retours dus aux clients qui confondent
‘goût de bouchon’ et ‘goût de terroir’ ou à ceux qui pensent avoir décelé une odeur anormale...
Enfin, lors du débouchage d’un vin blanc, ne jamais jeter capsule et bouchon dans le seau, ce dernier
ne devant en aucun cas être considéré comme une poubelle.
Le sommelier doit-il goûter le vin ?
C’est à la personne qui a commandé le vin qu’il faut le faire goûter (à moins d’avoir reçu d’autres
consignes).
S’il n’y a pas d’objection de la part du client qui a goûté, servir les autres personnes en respectant la
préséance.
Il faut bannir les verres trop petits mais ne pas tomber dans l’excès contraire. Si un verre ne
doit jamais être vide, il ne doit jamais être plein : les 2/3 constituent un maximum. Par la suite, il ne
faut pas oublier de repasser le vin à chaque fois que cela est nécessaire.
Lorsqu’une bouteille est terminée, il est de mauvais goût de la retourner dans le seau. Comme il est
inadmissible de faire en sorte de ne plus avoir assez de vin au moment de servir la dernière personne
de la table, et de regarder celui qui invite d’un œil interrogateur.
À quel moment faut-il débarrasser les verres ?
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une règle intangible, les verres à vin blanc doivent être retirés aussitôt
après le service du vin rouge. Quant aux verres à vin rouge, ils sont généralement débarrassés dès le
service du café car, à ce moment-là, seul le verre à eau doit rester sur la table. Si le verre n’est pas
vide, il faut alors poser la question au client : "Puis-je me permettre de vous débarrasser ?"
Toutefois, ces règles peuvent varier d’un établissement à l’autre. En revanche, il faut éviter de laisser
la table encombrée de verres inutiles.
D10-3-1- La température des vins :
La règle du terroir
Un plat régional s'accorde en priorité avec un vin de la région, par exemple une bouillabaisse avec un
vin blanc de Cassis
La règle de non concurrence des arômes :
P a g e | 124
- L'intérêt de l'entreprise : tenir compte des stocks et orienter au mieux les ventes.
L’eau en tant que boisson fait partie de la famille des boissons rafraîchissantes sans alcool
L'eau plate se sert en carafe ; Bon à savoir :
L’eau commercialisée en bouteille est Les marques marocaines d’eaux minérales
transvasée en carafe ; Aïn Atlas
L’eau est servie dans un verre à eau (le plus Aïn Atlas, dernière née dans le paysage des Eaux
grand, et le plus à gauche) se remplit Minérales d’Oulmès, aspire à la même notoriété
que ses autres consœurs. Elle puise toute sa
entièrement (avant le début du repas).
force à partir de la source Hammou Guemguem,
non loin d’Oulmès.
Aïn Ifrane
L’eau minérale naturelle Aïn Ifrane, naît dans les
montagnes de la région d’Ifran, dans le Moyen
Atlas, à 1713 mètres d’altitude.
Aïn Soltane
Aïn Soltane est une eau minérale marocaine
produite par la société des eaux Al Karama.
Bahia
Bahia est une eau de table marocaine produite
par les Eaux Minérales d’Oulmès. Bahia occupe
le premier rang sur le segment des eaux de
table.
Oulmes
L’eau minérale Oulmès est une eau minérale
naturellement gazeuse à la source, un cas
unique au Maroc.
Sidi Ali
L’eau de la source Sidi Ali est née dans les
profondeurs des montagnes du Moyen Atlas au
Maroc. Créée en 1978
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devra accorder plus d’attention à ses termes de communication paraverbal qu’aux seuls termes de
ses réponses. Les questions à formuler doivent apporter des réponses au vécu de son expérience au
sein du restaurant.
D10-10- Contrôle visuel constant de la section des assiettes pour desservir
Pour desservir, le responsable du carré ou du rang se place derrière chaque convive et retire
l’assiette souillée de la main gauche, par la gauche. Elle la remplacera de la main droite par la droite.
Ne desservez pas en empilant sur la table les assiettes sales sous le nez des convives, encore moins
en faisant glisser devant eux les reliefs contenus dans chaque assiette dans celle qui se trouve en
haut de la pile. Ces opérations sont parfaitement désagréables.
Chaque convive aura à cœur de faciliter la desserte en plaçant dans son assiette les couverts utilisés,
en les rangeant parallèlement, l’extrémité des manches dépassant assez pour qu’il soit possible de
les saisir proprement. C’est là qu’intervient le rôle du contrôle visuel.
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ELEMENTS DE CONTENU
La planification de déroulement du service est un processus critique à maîtrise pour assurer avec
aisance et au moindre effort, ses tâches.an La planification efficace repose sur une bonne
compréhension des activités-clés. UN plan de service fournit, en principe, une base en vue de
l’ordonnancement quotidien de l’activité des étapes de service des clients.
La planification est une affaire de maitrise des contraintes liées non seulement aux pics d’activité du
restaurant mais aussi à la cartographie de la circulation dans l’espace du restaurant.
La planification du service revient à mettre en place, de manière mentale, une modélisation de
l’activité et un séquençage du temps, en vue d’améliorer le bien-être, la qualité du service, le bon
fonctionnement et enfin la rentabilité de son activité.
D11-1- Déroulement d’un repas servi à l’assiette :
Le déroulement du service à l’assiette débute déjà au niveau de la prise de l’assiette de la cuisine.
Pour enlever des assiettes au passe de la cuisine, le liteau est obligatoire (assiette chaude). En
enlevant les assiettes, il faut prendre soin d’avoir vers soi l’élément principal du mets afin de
minimiser les gestes au moment de servir le client.
Le petit trou, situé sur la cloche et par lequel s’échappe la vapeur, doit être utilisé comme repère
permettant de situer sur l’assiette le positionnement de l’élément principale du mets (volaille,
viande, etc.
Un commis, ayant atteint une excellente dextérité, peut enlever jusqu’à quatre assiettes en même
temps.
Pour effectuer un service cloché, il est important que le diamètre des cloches corresponde à celui
des assiettes (le bord de la cloche doit surmonter la bordure de l’assiette).
Les assiettes doivent être déclochées toutes en même temps devant les clients ;
Après avoir décloché une assiette, maintenir la cloche à l’envers. Cette précaution évite au serveur
de faire tomber les gouttes d’eau provoquées par la condensation.
Le port d’une assiette clochée peut se faire sur un plateau ou à la main.
D11-2- Synchronisation :
Deux acceptions de la notion de la synchronisation sont connues dans le domaine du service en
restauration :
1° Synchronisation individuelle :
- Concerne la gestion des mouvements et des déplacements :
- La gestion des va et vient entre la table du client et le passe en cuisine ;
- Réalisations des opérations de même nature pour un ensemble de tables de clients.
2°- Synchronisation collective :
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- Création d’une séquence d’animation au sein du restaurant lors des banquets par
exemple.
D11-3- La règle de toujours se déplacer en servant et en desservant :
À faire :
Le client doit toujours avoir l'impression d'être
le bienvenu, même s'il arrive en fin de service.
Lui souhaiter la bienvenue à l'arrivée ne suffit
pas. Cette impression doit perdurer tout au long
de sa présence dans l'établissement, y compris
au moment du départ. Le sourire est un des
éléments essentiels de la sensation de bien-
être. Même au moment du coup de feu, même
si vous avez des soucis personnels ou
professionnels, gardez le sourire.
À ne pas faire :
Un sourire est un geste qui ne coûte rien. Quelle déception, lorsqu'en arrivant dans un établissement
ou au cours du service, on est en contact avec du personnel au visage peu avenant, voire renfrogné
comme c'est le cas ici.
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ELEMENTS DE CONTENU
ELEMENTS DE CONTENU
ELEMENTS DE CONTENU
- Les entrepôts de produits non périssables doivent être des lieux frais, secs, exempts
d’odeurs agressives et qui empêchent l’exposition directe des aliments à la lumière du
soleil.
- Les étagères doivent être fabriquées avec des matériaux lisses, résistants à la corrosion,
sans danger, imperméables et faciles à nettoyer et désinfecter.
- Disposer les produits de manière ordonnée et identifier correctement les matières
premières de manière à ce qu’il soit difficile de les confondre.
- Eviter le contact entre les différents produits.
- Les produits ne doivent en aucun cas être en contact avec le sol.
- Les ménages, les huiliers, les vinaigriers doivent être rangés dans les consoles.
D14-2- Réduction des risques de contamination :
Le respect des règles d’hygiène assure la réduction des risques de contamination.
D14-3- Règles de salubrité :
Guide de TP / TP7
QUIZ 6
POINTS À RETENIR
https://youtu.be/VheaLOfgiFM
https://www.youtube.com/watch?v=Y3oNWe3gR0s
https://www.dailymotion.com/video/xz3lc7
https://www.youtube.com/watch?v=jzNlPW9jN0s
https://www.youtube.com/watch?v=LTvDW2AZLzw
https://www.youtube.com/watch?v=LTvDW2AZLzw
https://www.youtube.com/watch?v=w0JXx2lbCwY
https://www.youtube.com/watch?v=REW_7wRR8JU
https://www.youtube.com/watch?v=h4Kv0Wr5hlA
https://www.youtube.com/watch?v=yXyTk-88MaA
https://www.dailymotion.com/video/xchbt5
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
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