Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mai 2011
TABLE DES MATIERES
1
CHAPITRE 5: LES SERVICES EXTERIEURS SPECIALISES A COMPETENCE NATIONALE. ......................................... 37
A- LE CENTRE NATIONAL DES TRANSMISSIONS DES DOUANES - CNTD. .............................................................. 37
a- des études techniques et de la planification ................................................................................................ 38
b- de l'intervention et de la maintenance, ......................................................................................................... 38
c- des réseaux et de l'exploitation ...................................................................................................................... 38
B- LE CENTRE NATIONAL DE L'INFORMATIQUE ET DES STATISTIQUES DES DOUANES – CNIS. ........................... 40
a- de l'informatique ............................................................................................................................................. 40
b- des statistiques et des analyses, ................................................................................................................... 40
C- LE CENTRE NATIONAL DE FORMATION DOUANIERE (CNFD). ............................................................................. 40
a- Sous-direction des études : ............................................................................................................................ 42
b- Sous-direction de l'instruction et des stages : .............................................................................................. 42
c- Sous-direction de l'administration générale : ................................................................................................ 42
CHAPITRE 6: LES SERVICES EXTERIEURS DECONCENTRES TERRITORIAUX.......................................................... 44
A- ORGANISATION TERRITORIALE DES DIRECTIONS REGIONALES ET DES INSPECTIONS DIVISIONNAIRES DES
DOUANES.................................................................................................................................................................. 45
B- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION REGIONALE DES DOUANES. .................................. 47
C- LE DIVISIONNAIRE DES BRIGADES. ............................................................................................................................... 48
D- LE SERVICE REGIONAL DE LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE. ................................................................................................ 48
E- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L’INSPECTION DIVISIONNAIRE DES DOUANES.............................. 51
a- Les bureaux de douane. ................................................................................................................................. 52
b- Le service des brigades. ................................................................................................................................. 56
F- LA COLLABORATION INTERSERVICES EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CONTREBANDE. ... 58
CHAPITRE 7 : LES AUXILIAIRES DE L'ADMINISTRATION DES DOUANES................................................................. 60
A- LES CONSIGNATAIRES DE NAVIRES, LES CONSIGNATAIRES DE CARGAISONS ET LES ACCONIERS................ 60
a- Les consignataires de navires. ....................................................................................................................... 60
b- Les consignataires de cargaisons. ................................................................................................................. 63
c- Les acconiers ou exploitants des magasins et aires de dépôt temporaire et des « ports secs. » ............. 64
B- LES COMMISSIONNAIRES ET LES DECLARANTS EN DOUANE. .......................................................................... 66
2
CHAPITRE 1 : MISSIONS DE LA DOUANE
Le rôle et les missions de la douane sont généralement fixés dans la loi
douanière. Cette loi détermine également le champ de son application ainsi
que les prérogatives principales, les droits et les devoirs des agents des
douanes chargés de veiller à l'application de la législation et de la
réglementation douanières.
A- LA MISSION FISCALE :
La douane, en tant qu'administration fiscale des Etats, exerce des
missions classiques que l'on retrouve dans tous les pays:
recouvrer les droits de douane dont le rôle essentiel est d’encadrer les
importations.
recouvrer les redevances douanières (redevance pour prestation de
services et redevance d’utilisation du système SIGAD) spécifiques,
instituées par la loi de finance 2004 et ayant remplacé les redevances
douanières (RD et RFD de 2,4%).
percevoir, pour le compte de l’administration fiscale, les droits et taxes
intérieurs qui s’appliquent sur les biens importés (TVA, TIC, TAPT, TPP,
TSV, DCA, DSP, etc.).
suivre et à contrôler les avantages fiscaux: institués par les lois de
finances et des lois spécifiques, (secteur pétrolier, secteur minier, ANDI,
ANSEJ, ANP…) afin d’éviter le détournement des biens importés de leur
destination privilégiée ou prévus par les accords tarifaires préférentiels
(UMA, Jordanie, UE) pour s’assurer des conditions de leur bénéfice légal.
recouvrer les amendes douanières dues sur les infractions à la législation
et à la réglementation douanières et à tous textes dont l’application aux
frontières relève de la douane.
1
B- LA MISSION ÉCONOMIQUE :
Elle consiste en :
C- LA MISSION DE SÉCURITÉ :
Cette mission consiste à veiller au respect des dispositions législatives
régissant les prohibitions et les restrictions à caractère non économique et les
règlements obligatoires:
2
Protéger les droits d’auteur (lutte contre le piratage des créations
artistiques et littéraires).
Le rayon des douanes qui comprend, selon l'article 29 du code des douanes :
une zone maritime constituée des eaux intérieures, des eaux territoriales
(12 miles marins à l'intérieur de la mer - 1 mile marin = 1,609 km – cf.
décret n° 63-403 du 12 octobre 1963 – JORA n° 76 /1963) et de la
zone contiguë (50 km au-delà de la limite des eaux territoriales – cf.
décret présidentiel n° 04-344 du 6 novembre 2004 – JORA n° 70
/2004) ;
3
Cette distance terrestre peut être portée à 60 km au nord et à 400 km
dans les wilayas de Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi (cette dernière
circonscription a été intégrée par a loi de finances pour 2003 - article 73).
Le tracé du rayon des douanes terrestre est fixé par des arrêtés du ministre
des finances pour chaque wilaya. Ces arrêtés sont publiés au JO n° 71 du 14
novembre 2007. Ils sont notifiés aux walis et affichés dans les lieux publics,
notamment les communes et les services des douanes concernés.
4
CHAPITRE 2: LES MOYENS D’ACTION
JURIDIQUES DE LA DOUANE.
Ils sont constitués de l'ensemble des lois et règlements que la douane est
chargée d'appliquer. Outre les textes législatifs et réglementaires cités au
chapitre précédent, les principaux instruments juridiques de l'action
permanente de la douane sont :
Certaines dispositions du code des douanes sont mises en œuvre par des
textes d’application. On recense :
5
Outre leur publication au Journal officiel, les textes relatifs à la douane
sont également insérés au Bulletin officiel des douanes algériennes (Cf. Arrêté
interministériel du 18 mars 1998 – JORA n° 21 /1998).
b- Les droits des agents des douanes pour l'exercice de leur mission.
B- LE TARIF DOUANIER.
a- Le Système harmonisé.
6
compris des pays qui ne sont pas membres de cette Organisation. Ce qui
représente 97 % du commerce mondial en 2002.
Il est à rappeler que les droits et taxes sont, sauf exceptions, des droits
ad-valorem, c’est-à-dire assis sur la valeur déclarée des marchandises
importées. Les règles d’évaluation des marchandises ont fait l’objet de l’Accord
de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dit Accord de Marrakech de
1994 qui lui-même est issu de l’Accord du GATT de 1947(Article VII).
Bien que l’Algérie ne soit pas encore membre de l’OMC, elle applique les
principes de la valeur transactionnelle dont les principes d’évaluation ont été
repris dans l’article 16 du code des douanes.
7
Ce nouveau tarif, modifié par l’ordonnance n° 02-02 du 25 février 2002
(JORA n° 15/2002), approuvée par loi n° 02-05 du 25 février 2002 (JORA n°
28 /2002), a pris en compte les amendements apportés par l’OMD à la
nomenclature du Système harmonisé en 1992, 1996, 2002, 2007 et 2012.
Il faut signaler que l'adhésion à l'OMC (ex-GATT) met les pays membres
dans l'obligation de réduire et d’harmoniser les barrières tarifaires et de
supprimer les barrières non tarifaires (notamment les formalités
administratives particulières) entravant la libre circulation des marchandises.
Certains pays développés, comme les Etats-Unis, pour détourner cette
obligation, mettent en œuvre des normes nationales de fabrication complexes
et strictes pour freiner l'importation des produits étrangers concurrentiels.
8
On recense quatre (4) catégories de conventions internationales :
9
CHAPITRE 3 – LES MOYENS D’ACTION
HUMAINS, MATERIELS, FINANCIERS ET
ORGANISATIONNELS.
10
l’année 1966, à la formation de quelques dizaines d'inspecteurs ayant un
niveau d'instruction de base équivalent au baccalauréat.
De fait, les statuts particuliers des douanes de 1968 et de 1983 ainsi que
celui de 1989 ne permettaient pas de recrutements externes dans les corps
d'encadrement douaniers. La brèche ouverte par le statut particulier de 1983
pour la prise en charge des jeunes inspecteurs divisionnaires diplômés de
l'Institut d’économie douanière et fiscale (IEDF) a été vite fermée par celui de
1989. Cela a permis d’intégrer dans l’institution douanière une vingtaine de
cadres issus de cet institut.
Il faut noter également que les agents et cadres appartement aux corps
communs (administrateurs et agents administratifs des différents grades,
ingénieurs et techniciens tous profil) en fonction dans l’administration des
douanes au 31 décembre 1989, ont été intégrés dans les corps douaniers en
1991et 1992. De ce fait, ils sont recensés dans leurs grades d'intégration mais
leur utilisation selon leur profil de formation de base a été globalement
respectée.
11
Il faut signaler que le taux d'encadrement à fin 2010 était d’environ 10
%. Ce taux qui intègre également les cadres issus des promotions internes ne
comprend pas suffisamment d'universitaires.
12
En matière de moyens matériels, nous nous limiterons à ceux présentant
un intérêt particulier, à savoir l'informatique, les télécommunications, les
moyens de contrôle et les moyens de transport et de liaison.
13
le système des valeurs-fourchettes, à titre indicatif, élaboré selon les
valeurs déclarées des marchandises ;
le système de suivi des importations temporaires des véhicules par les
touristes ;
le système de gestion des risques de fraude commerciale ;
le système contentieux portant sur les déclarations en détail litigieuses ;
le système statistique du commerce extérieur. Les statistiques produites
sont élaborées et consolidées d'une façon automatique et sont
exploitables en temps réel. Elles couvrent :
Le SIGAD est appelé à connaître dans un avenir plus ou moins proche des
extensions géographiques.
14
Au plan applicatif, le SIGAD prendra en charge le contrôle douanier des
régimes économiques (entrepôts, magasins et aires de dépôt temporaire,
admissions et exportations temporaires, transit international), des mouvements
des conteneurs, le suivi des importations des véhicules par les particuliers, le
dispositif de la performance, la gestion des ressources humaines, etc.
b- en matière de télécommunications :
Il se compose actuellement :
15
Le coût élevé des scanners permettant le contrôle des moyens de
transport et de leurs chargements (conteneurs) limite l’acquisition et la
dotation de tous les ports et des postes frontaliers terrestres de scanners-
conteneurs.
16
e- En ce qui concerne les moyens financiers,
17
A défaut, des poursuites contentieuses, civiles ou pénales, sont entamées
à l’encontre des importateurs ou exportateurs pour fait de contrebande
(importation ou exportation sans déclaration).
Les services de l'assiette sont assistés d'un service des brigades dont les
agents qui le composent exercent leurs fonctions en uniforme et sont dotés
d'un armement collectif ou individuel.
Le service actif des douanes est organisé en brigades installées dans les
zones stratégiques d'activités du commerce extérieur (ports, aéroports,
entrepôts, magasins, aires de dépôt temporaire et ports secs) et dans les zones
privilégiées par la contrebande (frontières terrestres et maritimes, points de
passage obligé à l'intérieur du territoire douanier).
18
de la direction générale comprenant un cabinet, 11 directions
centrales organisées en sous-directions et en bureaux ;
d’une inspection générale.
19
respectivement de la législation, la réglementation et les échanges
commerciaux et des régimes douaniers ;
la scission de la direction de la lutte contre la fraude en deux sous
directions chargées respectivement des contrôles a posteriori et du
renseignement douanier ;
la création d’une nouvelle direction chargée des relations publique et de
l’information suite à la dissolution du centre national de l’information et
de la documentation (CNID) ;
la création de nouvelles structures (sous-directions) chargées :
20
Des services régionaux de lutte contre la fraude, actuellement rattachés à
la direction centrale des contrôles a posteriori, ont été créés par le même texte
pour une meilleure efficacité dans la prise en charge de cette fonction.
Afin de clarifier les rôles respectifs de chacun des organes des directions
régionales, des inspections divisionnaires et des services chargés de la lutte
contre la fraude, une circulaire du 4 mars 1996, réaménagée en 1997, et
actualisée en 2009 a été prise après de larges consultations avec tous les
services.
Une école nationale des douanes a été créée par décret exécutif n° 93-
336 du 27 décembre 1993. Erigée en établissement public à caractère
administratif, cette école est dotée de la personnalité morale et jouit de
l'autonomie financière.
CHAPITRE 4 : ORGANISATION DE
L'ADMINISTRATION CENTRALE DE LA
DIRECTION GENERALE DES DOUANES.
L'administration centrale de la direction générale des douanes est régie
par le décret exécutif n° 08-63 du 24 février 2008 (JORA n° 11/2008).
de la communication ;
21
des dossiers particuliers ;
de l'organisation et de la modernisation des services;
de la coopération et des relations internationales;
du la prévention et de la sécurité.
22
la rédaction des rapports de missions internes de travail et d’inspection
du directeur général des douanes ;
l'analyse et l’exploitation de la presse écrite ;
la diffusion des communiqués de presse ;
le développement et l’harmonisation des relations avec les médias ;
la veille communicationnelle ;
le développement des relations avec les partenaires de l’administration
des douanes ;
le traitement de tout autre dossier confié par le directeur général des
douanes.
23
c- Le directeur d'études chargé de la coopération et des relations internationales (DE. 3) a
pour missions :
24
la participation, sur instructions du directeur général des douanes, à des
conférences, colloques, journées d’études et séminaires scientifiques
traitant de thèmes d’actualité nationale et/ou internationale ;
le traitement de tout autre dossier confié par le directeur général des
douanes.
25
de veiller à la poursuite et à la consolidation du programme de réforme et
de modernisation de l'administration des douanes;
d'arrêter les programmes d'actions annuels et pluriannuels et d'en
examiner les bilans périodiques de réalisation;
d'étudier et d'enrichir les projets de textes à caractère législatif ou
réglementaire à soumettre aux pouvoirs publics.
26
de proposer des dispositions législatives et réglementaires en matière
douanière ;
d’élaborer les procédures relatives aux techniques douanières, aux
échanges commerciaux et au contrôle douanier des changes ;
de promouvoir les facilitations douanières;
de transposer les dispositions des conventions internationales au niveau
de la législation nationale.
27
La sous-direction des régimes douaniers économiques ;
La sous-direction des hydrocarbures.
d- La direction des contrôles a posteriori est chargée :
de faire assurer le contrôle a posteriori, sur la base d’un système
informatisé de gestion des risques et de sélection des contrôles, des
opérations de dédouanement des marchandises importées ou destinées
à l’exportation ;
d’orienter l'action des services des douanes en matière de modes
opératoires des fraudeurs et des techniques de lutte contre la fraude
sous toutes ses formes ;
d'aviser l'inspection générale des douanes des carences professionnelles
et des dysfonctionnements des services éventuellement constatés lors
des investigations et contrôles a posteriori effectués.
28
de veiller à l’exécution des décisions de justice définitives ;
de participer à l’élaboration des projets de textes d'application, les
procédures et les normes en matière de gestion du contentieux douanier
et du règlement transactionnel.
29
d'élaborer et de veiller à la mise en œuvre des procédures relatives à
l’exécution des dépenses de fonctionnement et d'équipement de
l'administration des douanes.
Elle comprend trois (3) sous-directions :
La sous-direction de la comptabilité ;
La sous-direction des marchés ;
La sous-direction du suivi des programmes et de la prévision budgétaire.
30
La sous-direction de la documentation et des archives.
L'inspection générale des services des douanes a été instituée par décret
exécutif n° 91-195 bis du 1er juin 1991 (JORA n° 27/1991). Le décret
modificatif n° 08-64 du 24 février 2008 (JORA n° 11/2008) avait pour
objectifs :
31
Le travail de contrôle exercé par l'I.G.D., à l'image des autres inspections
générales du ministère des Finances ou des autres ministères, ne fait pas
obstacle aux missions légales et réglementaires de l'Inspection générale des
finances et de la Cour des comptes ainsi que de l'inspection des services
comptables compétentes à l'égard des comptables publics (cf. décret exécutif
n° 95-198 du 25 juillet 1995 - JORA n° 42/1995). En effet, le contrôle interne
et permanent des services de l'État nécessite la mise en place d'organes de
contrôle permanent exercés par des professionnels du secteur qui sont en
meilleure position pour apprécier la qualité et les défaillances des services
contrôlés et de faire les propositions de redressement les plus adéquates et les
plus efficaces.
32
L'article 8 quant à lui, fixe de larges prérogatives aux cadres chargés du
contrôle au cours duquel ils doivent être munis d'une commission d'emploi
attestant leur qualité et justifiant leurs interventions. Ils sont ainsi habilités :
33
travail nécessaires à l'accomplissement de leurs missions. Ils sont également
tenus :
de leur présenter les fonds, valeurs et titres qu'ils détiennent et leur
communiquer livres, pièces, documents ou justifications y afférentes ;
de répondre, sans retard, aux demandes de renseignements formulés
pour les besoins de contrôle ou d'enquête.
L'inspecteur général est assisté de cinq (5) inspecteurs spécialisés dans des
domaines d'intervention précis.
34
1997 complété par l’arrêté du 18 octobre 2009 (JORA n°s 36/1997 et
5/2010).
Elle comprend :
Les avis de cette commission, pris à l'unanimité des voix des membres,
par ailleurs, astreints à la présence, sont notifiés au directeur régional
territorialement compétent pour la prise de décision d'admission en non-valeur
des créances considérées qui seront déduites par le receveur concerné dans
ses écritures.
35
F- L'ORGANISATION MONDIALE DES DOUANES.
Depuis le début du 20° siècle, des efforts ont été déployés en vue de simplifier
et d'harmoniser les formalités douanières, qui du fait de leur complexité et de
leur manque d'uniformité, causent un grand gène au commerce international et
se présentent parfois sous la forme de mesures de protectionnisme indirect.
C'est sous l'égide du CCD/OMD, dont le siège est à Bruxelles, qu'un grand
nombre de conventions internationales ont été conclues et auxquelles a adhéré
l'Algérie qui est membre de cette organisation depuis 1966.
36
CHAPITRE 5: LES SERVICES EXTERIEURS
SPECIALISES A COMPETENCE NATIONALE.
La direction générale des douanes a, dès 1990, ressenti la nécessité de
redonner à l'administration centrale ses pouvoirs de conception, d'organisation,
de planification, d'animation et de contrôle. Cela n'était possible qu'avec une
déconcentration la plus poussée possible à la fois des missions et prérogatives
que des moyens humains, matériels et financiers nécessaires pour le soutien
des nouvelles structures à mettre en place.
Il s'agit:
37
L'organisation interne du CNTD est fixée par arrêté interministériel du 24
octobre 1995.
a- des études techniques et de la planification, assisté de trois (3) chefs de bureau, chargés :
des études techniques ;
de la planification ;
de la gestion des moyens.
38
- La station principale est dirigée par un chef de station relevant directement du
directeur du C.N.T.D. Opérant en régime de travail de classe A, cette station est
chargée :
d'acheminer le trafic ;
de diriger et de contrôler l'exploitation des installations radiophoniques,
télégraphiques et téléphoniques ;
de veiller à la conservation et à la sécurité des archives du service.
Placée sous l'autorité d'un chef de station relevant du chef de poste des
douanes, elle est chargée :
d'acheminer le trafic ;
d'assurer et de contrôler l'exploitation radio, télégraphique et
téléphonique.
39
B- LE CENTRE NATIONAL DE L'INFORMATIQUE ET DES
STATISTIQUES DES DOUANES – CNIS.
Placé sous l'autorité du directeur général des douanes, le CNIS st dirigé par
un directeur secondé par deux sous-directeurs chargés respectivement :
du système et de l'exploitation ;
du réseau de transmission de données et de la maintenance ;
des études et de développement ;
de la gestion des moyens.
b- des statistiques et des analyses, assisté de quatre (4) chefs de bureau, chargés :
Ainsi, l'END, de par son statut d'EPA autonome, échappait à cette volonté
d'introduire les grands changements attendus au moyen de programmes de
formation et de recyclage des personnels douaniers, aussi bien des agents que
des cadres moyens qui représentent l'administration des douanes directement
sur le terrain.
41
a- Sous-direction des études :
bureau de l'instruction ;
bureau des stages ;
bureau de la sécurité et de la discipline.
42
de participer à l'organisation matérielle des examens, concours et tests
professionnels programmés par l'administration des douanes ;
de participer à l'organisation matérielle des séminaires, colloques et
journées d'études organisés par l'administration des douanes ;
d'entreprendre, sous l'autorité du directeur du centre, toutes études et
recherches intéressant la formation spécialisée en douane.
43
CHAPITRE 6: LES SERVICES EXTERIEURS
DECONCENTRES TERRITORIAUX.
44
A- ORGANISATION TERRITORIALE DES DIRECTIONS
REGIONALES ET DES INSPECTIONS DIVISIONNAIRES DES
DOUANES.
L'arrêté du 3 novembre 2010 (JORA n° 74 /2010) a porté le nombre des
directions régionales des douanes de 12 à 15 et le nombre des inspections
divisionnaires de 49 à 52.
Implantation
Code Directions Inspections Compétence territoriale
régionales divisionnaires
Aéroport Houari
Aéroport Houari Boumediène (*).
Boumediène- Fret
Aéroport Houari
Aéroport Houari Boumediène.
Boumediène-Voyageurs
Boumerdès Wilaya de Boumerdès.
01 Alger-Extérieur
Tizi-Ouzou Wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira.
Circonscriptions ci-après de la wilaya
d’Alger : Rouiba et Dar El Beida (sauf
Ain Taya
aéroport d’Alger-Houari Boumediène et
arrondissement d’El Mohammadia).
Annaba Wilayas de Annaba et Guelma.
02 Annaba El Tarf Wilaya d’El Tarf.
Souk Ahras Wilaya de Souk Ahras.
Béchar Wilaya de Béchar.
Tindouf Wilaya de Tindouf .
03 Béchar
Naama Wilayas de Naâma et El Bayadh.
Adrar Wilaya d’Adrar.
Sétif Wilayas de Sétif.
Béjaia Wilaya de Béjaïa.
04 Sétif Jijel Wilaya de Jijel.
Wilayas de Bordj Bou Arréridj et de
Bordj Bou Arréridj
M’Sila.
Wilaya de Tamenghasset, sauf les
Tamanghasset daïras de In Guezzam, In Salah et Tin
05 Tamanghasset Zaouatine.
In Guezzam Daïras de In Guezzam et Tin Zaouatine.
In Salah Daïra de In Salah.
Wilaya de Tébessa, sauf les daïras de
Tébessa
Bir El Ater, Negrine et Oum Ali.
06 Tébessa Bir El Ater Daïras de Bir El Ater, Négrine et Oum Ali
Wilayas de Oum El Bouaghi et
Oum El Bouaghi
Khenchela.
Wilaya de Tlemcen, sauf les daïras ci-
07 Tlemcen Tlemcen
dessous.
45
Implantation
Code Directions Inspections Compétence territoriale
régionales divisionnaires
Maghnia Daïras de Maghnia et Béni Boussaïd
Daïras de Ghazaouet, Bab El Assa,
Ghazaouet Nedroma, Marsa Ben M’Hidi et
Fellaoucène.
Sidi Bel Abbès Wilaya de Sidi Bel Abbès.
Saida Wilaya de Saida.
Oran-Port Port d’Oran.
Wilaya d’Oran (sauf les daïras d’Arzew,
Oran-Extérieur Béthioua et le port d’Oran) et wilaya de
08 Oran
Mascara.
Arzew Daïras d’Arzew et Béthioua.
Ain Témouchent Wilaya de Aïn Témouchent.
Wilaya de Ouargla, sauf les daïras de
Ouargla
Hassi Messaoud et El Borma.
09 Ouargla Hassi Messaoud Daïras de Hassi Messaoud et El Borma.
Biskra Wilaya de Biskra.
El Oued Wilaya d’El Oued.
Alger-Commerce Port d’Alger.
10 Alger-Port Alger-Régimes
Port d’Alger.
Particuliers
Constantine Wilayas de Constantine et Mila.
11 Constantine Skikda Wilaya de Skikda.
Batna Wilaya de Batna.
Illizi Daïra d’Illizi.
12 Illizi In Aménas Daïra d’In Aménas
Djanet Daïra de Djanet.
Wilayas de Blida, Médéa et la
Blida circonscription de Birtouta (wilaya
d’Alger)
Wilaya de Tipaza et circonscription de
Tipaza
Zéralda (wilaya d’Alger).
Circonscriptions ci-après de la wilaya
13 Blida
d’Alger :
Chéraga - Draria - Bir Mourad Raïs -
Alger-Pins maritimes Bouzaréah - Bab El Oued - Hussein-Dey
(sauf port) – El Harrach - Baraki et
arrondissement D’El Mohammadia
(circonscription de Dar El Beida).
Chlef Wilayas de Chlef et de Ain Defla.
14 Chlef Tiaret Wilayas de Tiaret et de Tissemsilt.
Mostaganem Wilayas de Mostaganem et de Relizane .
Laghouat Wilaya de Laghouat.
15 Laghouat Ghardaïa Wilaya de Ghardaïa.
Djelfa Wilaya de Djelfa.
(*) Sont rattachés à l’inspection divisionnaire des douanes de l’aéroport Houari Boumediène-Fret (bureau de douane de Dar El
Beida-fret), l’ensemble des magasins et aires de dépôt temporaire et les entrepôts de douane de la wilaya d’Alger et dont
l’activité est directement liée au fonctionnement de l’aéroport d’Alger et à l’exploitation des compagnies de transport aérien.
46
B- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION
REGIONALE DES DOUANES.
le bureau du contentieux ;
le bureau de la réglementation et des régimes douaniers ;
le bureau de la fiscalité et de la valeur ;
le bureau des recours.
Ces deux derniers bureaux n'ont pas été prévus par le décret n° 93-331
du 27 décembre 1993.
le bureau du personnel ;
le bureau de la formation ;
le bureau du budget et de la comptabilité ;
le bureau des moyens.
47
Le décret du 27 décembre 1993 prévoit un seul bureau pour la gestion du
personnel et de la formation.
48
divisionnaire supportent mal que ces services échappent à leur contrôle. Ils
estiment, en effet, que la lutte contre la fraude dans l'administration des
douanes est intimement liée au contrôle interne puisque la fraude douanière,
contrairement à la contrebande, passe nécessairement par les bureaux de
douane dont ils assurent la tutelle directe ou indirecte.
49
La délimitation des responsabilités en matière de lutte contre la fraude
permet de mieux asseoir l'organisation et le fonctionnement de cette activité. A
ce titre, elle doit obéir au processus décisionnel qui distingue trois niveaux
hiérarchiques :
Au plan opérationnel, la lutte contre la fraude sera assurée par des cadres
supérieurs et moyens placés sous l’autorité hiérarchique et fonctionnelle
directe du chef régional de lutte contre la fraude.
50
de rendre compte au chef du service régional de lutte contre la fraude
de l'utilisation des moyens qui leur sont affectés ;
d'informer les chefs d'inspection divisionnaire et les inspecteurs
principaux aux brigades sur les défaillances ayant favorisé les courants
de fraude et de proposer les mesures préventives nécessaires.
Elle est dirigée par un chef d'inspection divisionnaire placé sous l'autorité
hiérarchique directe du directeur régional.
51
Pour un meilleur fonctionnement des services de l'inspection
divisionnaire, le chef de l'inspection divisionnaire peut, sous sa responsabilité,
déléguer ses pouvoirs de gestion courante, outre son adjoint, aux chefs de
bureau administratifs. La décision de délégation de pouvoirs précise les actes
de gestion courante pour lesquels elle est donnée.
52
à compétence limitée : compétent uniquement pour les marchandises, y
compris les moyens de transport, accompagnées des voyageurs entrant
ou sortant par des postes frontaliers terrestres ;
à compétence spécialisée, soit en matière de marchandises destinées à
des secteurs d'activités industrielles importants, soit en matière de
gestion des actes du contentieux douanier d’une inspection
divisionnaire.
53
Lorsque la faiblesse de l'activité en matière de contrôle douanier des
voyageurs le justifie, les attributions de l'inspection principale de visite-
voyageurs sont dévolues à l'inspection principale au contrôle des opérations
commerciales.
Les décisions de création fixent les limites des penthières des inspections
principales et/ou des inspections à compétence territoriale limitée et les
attributions des bureaux de douane ou des inspections principales et/ou des
inspections à compétence fonctionnelle spécialisée. Leur siège est situé au
poste de douane connaissant le maximum d'activités contrôlées.
54
font l’objet d’une codification statistique fixée par décision du directeur général
des douanes. Cette codification a été élaborée pour la première fois par
décision n° 43/DGD/CAB/ DE.400 du 11 novembre 2002.
55
La décision du 19 janvier 2000 fixe le nombre des recettes des douanes
qui s'élève à 76 et prévoit leur classement, par un nouveau texte particulier non
encore pris, en en 4 catégories : hors catégorie et 1ère, 2° et 3° catégories.
56
Pour la réalisation des missions de la brigade, le chef de poste ou chef de
brigade peut constituer des escouades ou groupes dirigées par des chefs
d'escouades ou chefs de groupes.
la surveillance maritime ;
la visite des marchandises ;
l'escorte des marchandises ;
la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants.
Outre les brigades, anciennes ou nouvelles codifiées par la décision n°
33, d’autres décisions du directeur général des douanes ont créé de nouvelles
brigades spécialisées dont l’utilité est apparue avec l’évolution des besoins de
l’administration ou des usagers. Il s’agit :
57
des brigades-scanners, chargées de l’exploitation et de la
maintenance des équipements de contrôle radioscopique des
marchandises (décision n° 32//DGD/ CAB/DE.400 du 15
décembre 2001, complétée par les décisions n° 03 du 28 janvier
2002 et n° 15 du 11 juin 2003) ;
des brigades navigantes, chargées d’exercer, à bord des navires
algériens ou affrétés, de l’information des voyageurs, de la
délivrance des titres de passage en douane des véhicules
importés et de recevoir les déclarations de devises importées
(décision n° 10 /DGD/CAB/DE.400 du 6 avril 2002) ;
des brigades de protection du patrimoine naturel, artistique,
pariétal, archéologique, géologique, paysager, faunique et floral
des parcs nationaux du Tassili et de l’Ahaggar (décision n°
09/DGD/CAB/DE.400 du 4 avril 2005).
Les décisions de création fixent les limites des penthières des brigades à
compétence territoriale limitée et les attributions des brigades à compétence
fonctionnelle spécialisée.
- La collaboration douane-garde-côtes :
Code des douanes: articles 53, 56, 241, 246, 247, 248, 249 et 250 ;
58
Ordonnance n° 73-12 du 3 avril 1973 portant création du Service
national des gardes côtes (JORA n° 28 /1973), modifiée par le décret
présidentiel n° 95-164 du 14 juin 1995 (JORA n° 33 /1995) ;
Arrêté du ministre de la Défense du 17 mai 1974 portant organisation
du service national des garde-côtes ;
Circulaire n° 4984/DND/SD1/CX du 6 août 1974 relatives aux saisies
opérées par le service national des garde-côtes ;
Circulaire n° 400/DND/SD3/LR du 11 juin 1976 relative à la
collaboration SNGC/douane ;
Circulaire interministérielle du 21 octobre 1986 relative à la
coordination entre les douanes nationales et le SNGC en matière
d'exercice de la police douanière ;
Instruction interministérielle du 1er décembre 1997relative à la
collaboration entre le SNGC et les services des douanes.
- La collaboration douane-police :
59
CHAPITRE 7 : LES AUXILIAIRES DE
L'ADMINISTRATION DES DOUANES.
Les auxiliaires de l'administration des douanes sont les personnes
physiques ou morales, de droit public ou privé, qui concourent directement ou
indirectement à la réalisation des actes liés au dédouanement des
marchandises et qui agissent pour le compte de leurs mandants clients.
60
Il appartient, en conséquence, au consignataire du navire de présenter à
l'administration des douanes le manifeste des passagers, de l'équipage et des
marchandises transportées et de répondre à toute obligation mise à la charge
du capitaine, notamment dans le cas d'infractions douanières, en vertu des
dispositions de l'article 617 du code maritime : « Le consignataire du navire est
responsable des fautes qu'il commet dans l'exercice de ses fonctions du droit
commun », à savoir les dispositions de l'article 571 du Code civil relatives au
mandat.
Les articles 53, 54, 56, 57 et 58 du code des douanes en ce qui concerne
les navires et 62, 63, 64 et 65 pour ce qui est des aéronefs, précisent les
obligations du capitaine du navire et du commandant de bord ou de leurs
mandataires envers l'administration des douanes ou les agents du service
national des garde-côtes
habilités par le code des douanes (articles 44 à 46) à effectuer le contrôle
douanier et sécuritaire des navires en rade et dans la zone maritime du rayon
des douanes.
Dans ce dernier cas, le bureau de douane le plus proche doit être avisé
par le capitaine du navire ou son consignataire et par l'autorité administrative
ayant visé le livre de bord et où sont consignées les causes de l'accostage (chef
de la station des garde-côtes, chef de brigade de la gendarmerie nationale,
commissaire de police ou président de l'assemblée populaire communale)
comme prescrit par l'article 56 du code des douanes.
61
(article 64 du code des douanes). Aucun texte ne précise la nature des
opérations pouvant être autorisées ni les autorités habilitées à accorder ces
autorisations.
Le code des douanes dans ses articles 57 pour les navires et 63 pour les
aéronefs disposent que le capitaine ou son représentant légal et le
commandant de bord doivent présenter aux agents des douanes la déclaration
de la cargaison visée par les garde-côtes ou le manifeste des marchandises
ainsi que tous documents exigibles pour le contrôle des marchandises
transportées.
62
25 juin 1998 modifiant et complétant l'ordonnance de 1976 renvoie quant à lui
à la réglementation pour la fixation des conditions d'exercice des activités
auxiliaires au transport maritime.
Il faut préciser qu’en ce qui concerne les activités liées aux transports
maritimes ou terrestres, les conditions de leur exercice sont fixées
respectivement par le décret exécutif n° 2000-81 du 9 avril 2000 pris en
application de l’article 571 du code maritime (JORA n° 21 /2000) et les
décrets exécutifs n° 91-195 du 1er juin 1991 (JORA n° /1991) et n° 94-231
du 27 juillet 1994 (JORA n° 50 /1994) pris en application de la loi n° 88-17
portant orientation et organisation des transports terrestres.
63
En cas d'absence de réserves écrites présentées au représentant du
capitaine du navire, lequel représente à son tour l'expéditeur, le consignataire
de la cargaison est réputé avoir reçu les marchandises conformément aux
indications portées dans le connaissement ou de toute autre document de
transport.
Enfin, les activités d'avitaillement des navires et aéronefs qui ont été
ouvertes au secteur privé par le décret exécutif n° 92-96 du 3 mars 1992
(JORA n° 18/1992) après avoir été longtemps le monopole des entreprises
publiques consignataires des navires, notamment la CNAN depuis 1964.
Le code des douanes (article 66) dispose que dès leur débarquement, à
l'arrivée des navires (ou des aéronefs), les marchandises ne faisant pas l'objet
d'une déclaration en détail sont dirigées sur les magasins ou aires de dépôt
temporaire existants à l'intérieur des ports, des aéroports (ou des postes
frontaliers terrestres disposant d'un bureau de douane). La loi de finances pour
2003 dans son article 74 qui a modifié les articles du code qui régissent les
aires de dédouanement a rajouté le « port sec ».
64
Ces magasins, aires de dépôt temporaire et « ports secs » peuvent
également recevoir des marchandises déclarées en détail et vérifiées par le
service des douanes et destinées à l'exportation ou à la réexportation.
Ainsi, leur création, par toute personne physique ou morale, ainsi que leur
emplacement, leur construction et leur aménagement sont soumis à l'agrément
préalable de l'administration des douanes.
Toutefois, les « ports secs » ne peuvent être créés que par l’autorité
portuaire ou les consignataires de cargaisons » (article 67 modifié du code des
douanes.)
Il y a lieu de préciser que la décision n° 50/DGD/CAB/DE.400 du 31 décembre
2002 qui a créé le premier « port sec » à Rouiba (JORA n° 7/2003) n’autorise le
dédouanement des marchandises, importées ou destinées à l’exportation, qu’à
celles présentées par les consignataires de navires ou de cargaisons.
65
Les exploitants ou acconiers (ce terme n'est pas utilisé par le code des
douanes) sont soumis à des obligations et des responsabilités vis-à-vis de
l'administration des douanes dans le cadre d'un engagement cautionné, c'est-à-
dire soumis au versement auprès du receveur des douanes d'une caution
financière ou à une garantie bancaire.
66
Ainsi les actes douaniers qui lient le commissionnaire en douane à
l'administration des douanes sont l'ensemble des formalités douanières liées à
la déclaration en détail des marchandises importées, exportées, destinées à
être placées sous l'un des régimes douaniers économiques suspensifs de tous
droits et taxes et prévus par les articles 115 bis et suivants du code des
douanes (transit, entrepôts de douane, admissions temporaires,
réapprovisionnement en franchise, usine exercée, exportation temporaire).
L'agrément est accordé pour les personnes qui le demandent, mais elles
peuvent désigner d'autres personnes habilitées à accomplir les formalités en
douane, en qualité de déclarants.
67
L'article 23 du décret du 14 novembre 2010 précise les cas qui
entraînent la suspension de l'agrément
68
ANNEXE I : Liste des conventions internationales ratifiées par l’Algérie.
- la simplification et l'harmonisation des régimes douaniers ainsi que ses annexes E3,
E4 et E5 (Convention de Kyoto du 18 mai 1973 - JORA n° 31 /1976 - JORA n° 20 /1988
pour l’annexe 1 et JORA n° 21 /1988 pour l’annexe 8). Cette convention a fait l’objet d’une
révision par Protocole du 26 juin 1999 auquel l’Algérie a adhéré (avec réserves) par décret
présidentiel n° 2000-447 du 23 décembre 2000 (JORA n° 2 /2001) ;
- l’importation temporaire des véhicules routiers privés (Convention douanière de New York
du 4 juin 1954 – JORA n° 66 /1963) ;
- l’importation temporaire des véhicules routiers commerciaux (Convention de Genève du 18
mai 1956 – JORA n° 66 /1963) ;
- l’importation temporaire pour usage privé des embarcations de plaisance et des aéronefs
(Convention de Genève du 18 mai 1956 – JORA n° 66 /1963) ;
- les facilités douanières pour l'importation de marchandises destinées aux foires et
expositions, aux congrès et aux manifestations scientifiques et culturelles (convention de
Bruxelles du 8 juin 1961 - JORA n° 43 /1987) ;
- l'importation de matériel professionnel (Convention de Bruxelles du 8 juin 1961 - JORA n°
84 /1969). Seules les annexes A, B, et C ont été acceptées ;
- l'importation temporaire des emballages (Convention de Bruxelles du 6 octobre 1960 - JORA
n° 8 /1988) ;
- l’importation de matériel de bien-être destinés aux gens de mer (Convention de Bruxelles du
1er décembre 1964 - JORA n° 85 /1966) ;
- l'importation temporaire de matériel scientifique (Convention de Bruxelles du 11 juin 1968) -
JORA n° 63 /1969) ;
- l'importation de matériel pédagogique (Convention de Bruxelles du 8 juin 1970 - texte non
publié au JORA) ;
69
- le carnet ATA pour l'admission temporaire des marchandises (Convention de Bruxelles du 6
décembre 1961) - JORA n° 90/1972) ;
- le transit international des marchandises (Convention ITI de Vienne du 7 juin 1971 – JORA
n° 24 /1973) ;
- Convention internationale de Nairobi du 9 juin 1977 (JORA n° 16 /1988 –Annexes I, II, III et
X ) - Amendée par Protocole de Bruxelles du 22 juin 1988 – JORA n° 17/ 1988) ;
70
- de facilités douanières en faveur du tourisme (Convention de New York du 14 juin
1954 – JORA n° 66 /1963) ;
- de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (Voir Chapitre I – Les missions de la
douane) ;
- de colis postaux (Actes signés à Vienne le 10 juillet 1964 et relatifs à l’Union postale
universelle (UPU) ratifiés par ordonnance n° 66-217du 22 juillet 1966 – JORA n° 63 /1966);
71