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110
RAPPORT DE TRAVAUX DE PROSPECTION
SUR LA PROPRIÉTÉ
DU
LAC-AUX-SABLES
POUR
Préparé par:
Christian Derosier, Géologue, M.Sc., D.Sc.
SEPTEMBRE 1999
1957 Chemin Harwood , Saint- Lazare, Québec; J7T 2N3; Tél et Fax: ( 514) 458 7865
MRN-GÉOINFORMATION 2001
GM 58724
or ~ Gti„e~,te 5/71-6.2.0
1.0 INTRODUCTION 1
10.0 BIBLIOGRAPHIE 23
ANNEXES
ANNEXES
La propriété du Lac-aux-Sables est détenue actuellement par Sylvie Matte (40%), Roch Chartré (40%)
et Jean Bernard (20%). Elle se localise près de la municipalité de Lac-aux-Sables, dans la région de
Portneuf au Québec.
Le gîte du Lac-aux-Sables a été dégagé sur 150 m de long par 20 m de large, son extension latérale
pourrait dépasser 1,5 km pour se rendre à l'indice du "Puits d'or".
La rainure 85C-3 de "St-Joe Canada Ltd" a retrourné une moyenne de plus de 10 g(t Au sur 4 m, le
sondage 16V de la "Dulac Chibougamau Mines" a retourné 20 g(t Au sur plus de 5 m. La présence
d'or visible a été observé dans la zone minéralisée par au moins deux différentes compagnies.
1.0 INTRODUCTION
Mme Sylvie Matte, MM. J. Bernard et R. Chartré ont acquis par jalonnement en 1999, une
propriété minière de 12 claims située dans le canton de Chavigny, région de Montauban les
Mines, Québec.
La propriété fut acquise pour son excellent potentiel en métaux usuels et précieux.
L'indice du Lac-aux-Sables a été découvert vers 1930 par un prospecteur local. Ce gîte est
décrit comme étant un prospect de forme lenticulaire contenant du fer, du cuivre, de l'argent
accompagné d'arsenic et d'or. Des travaux de prospection et d'exploration ont été entrepris au
cours de trois périodes à savoir de 1930 à 1932, puis de 1950 à 1958 et enfin de 1978 cI 1985
Ces différents travaux ont permis de mettre en évidence le potentiel aurife.re de cette propriété
et de nombreuses cibles demeurent vierges. Depuis plusieurs années, le camp minier de
Montauban est demeuré inactif, le dernier travail qui a eu lieu depuis la fermeture de la mine
d'or de Muscocho a été un levé géochimique (till de base) du MER. Ce dernier indique la
possibilité de multi-sources d'or autour du gisement de Montauban.
En septembre 1999, les prospecteurs ont retenu les services de Christian Derosicr Géologue-
conseil inc. (C.D.G.C. inc.) en vue d' effectuer la supervision des travaux de prospection sur
la propriété du Lac aux Sables ainsi que la rédaction du rapport de compilation des travaux.
Le présent rapport décrit brièvement les travaux antérieurs. les études récentes ainsi que les
travaux de prospection et d'exploration effectués par les prospecteurs.
L' auteur connaît la région de la propriété pour l'avoir visitée en 1991 et avoir préparé certains
rapports pour Amtec, Cous Creek, Exploration Cache Inc. et Serge Gélinas et Associés, des
individus ou sociétés qui ont oeuvré dans la région de Montauban depuis 1984. Il a participé
à la prospection et à la recherche des anciens travaux sur le terrain en 1974.
Le présent rapport est également basé sur l'expérience de l'auteur en exploration minière et sa
connaissance de la géologie de la sous-province du Grenville.
2
2.0 LOCALISATION ET ACCÈS
La région de Lac-aux-Sables est située à environ 120 kilomètres à l'ouest de la ville de Qué-
bec et à 50 kilomètres au nord-est de la ville de Trois-Rivières (Figure no 2).
La région d'intérêt est facilement accessible par automobile, à partir de Québec ou de Mon-
tréal. On y accède par les routes 138 et 363 qui se rattachent aux autoroutes 40 au sud et à la
55 a l'ouest.
Line route secondaire borne toute la partie est des claims le long du lac-aux-Sables, sinon des
sentiers et des chemins forestiers sillonnent les autres terrains.
Tous les claims sont dûment enregistrés auprès du M.R.N.Q. et sont valides pour deux an-
nées
mi Gouvernement du Québec
Ministère de l'Énergie et des Ressources
Direction générale de l'Exploration géologique et minérale
3 Cr p Amazonite An Anorthosite
Cu A Brucite Ca Calcaire
Cu,Ni (Pt,Pd) A Chrysotile (1) Gr Granitoïdes
Fe ,1 Dolomite
•
Quaqtaq /. Feldspath „w. Tourbe
• FeTi
A Graphite
• Li A. Halite (2)
ti Mo O Magnésite
Baie
d'Ungava
• Ni p Néphéline
• Ni,Cu (Pt,Pd) p Olivine
Au A Phlogopite 131
OU A Pyrite, Pyrrhotite
® Zn A Pyrochlore
A Pyrophyllite
A Quartz (4)
p Talc
Baie d'Hudson p Wollastonite
(1) Amiante
(2) Sel gemme
(3) Mira
(4) Silice
Schefferville
JEARgefliNAR R - . CHARTRÉ
Baie James
PROPRIÉTÉ LAC A SABLES
Île
d'Anticosti
Gotte du
Saint-Laurent
Îles de la
Madeleine
u
NOUVEAU- ® Roches sédimentaires
Trois-Riyièrè5 I BRUNSWICK
MM Intrusions felsiques et intermédiaires
Ca ~
L__J Roches maliques et ultramafiques
ryMontréa)'4'.:
ONTARIO ~•
St)c~b7otlke I I Intrusions et gneiss chamockitiques
n-~',• t r G i'
Complexe gneissique
ÉTATS-UNIS
I I Métasédiments
Roches volcaniques (laves, tufs)
* Sites météoritiques
100 200
Kilomètres Tir Capitale provinciale
Québec
Téléphone: (418) 643-4601
Télécopieur: (418) 644-3814
®®
Compilé par L. Avramtchev
PRO 93-06
Service d'information et de soutien à l'exploration minière PRO 87.01)
(Remplace le
6
4.0 GÉOLOGIE RÉGIONALE
La Province de Grenville, d'une largeur de 300 km, s'étend sur une longueur de 1 000 km
selon une direction NE. Elle couvre le sud de l'Ontario jusqu'à l'océan Atlantique au nord de
Terre-Neuve. Les roches de cette province peuvent are subdivisées en trois entités importan-
tes: le socle, les roches supracrustales et les intrusions. Notre région fait partie des roches
supracrustales qui sont présentes au sud du front du Grenville. Ces roches appartiennent au
Supergroupe de Grenville et se sont déposées sur le socle. Dans le bassin de Mont-Laurier, où
un milieu de plate-forme prédomine, on retrouve une grande proportion de carbonates, bien
que les gneiss, les quartzites et les amphibolites y soient aussi présentés (Gauthier,1983).
Dans le bassin de Montauban cependant, les roches sédimentaires sont plutôt d'origine détri-
tiques.
Dans la Mauricie, les limites des roches de couverture sont moins bien définies. il ressort
cependant des travaux de Rondot (1978) que les roches métasédimentaires forment une bande
de direction SW-NE, de la région de Shawinigan jusqu'au sud du lac Saint-Jean. Ces unités
constituent, selon Rondot: les groupes de Saint-Félicien, de rvlékinac, de Grenville et de Mon-
tauban.
Le Groupe de Montauban a été distingué par Rondot (1978), comme étant formé
majoritairement de roches sédimentaires avec un litage bien développé et un gradient méta-
morphique plus faible.
L'hypothèse de l'ouverture d'un rift (Baer 1976) coïnciderait avec une période d'activité vol-
canique, aux bordures des horsts et des grabens. Selon Gauthier (1983), les sédiments de la
région de Montauban seraient liés génétiquement à une zone de rift. Gauthier a aussi émis
l'hypothèse que les roches mafiques se seraient mises en place dans des grands réseaux de
failles permettant leur montée.
Finalement, des roches intrusives allant des gabbros aux granites ont envahi les roches
supracrustales. Ces intrusions se retrouvent de chaque côté du bassin de Montauban et se-
raient en partie à l'origine des minéralisations aurifères de la région. Les minéralisations
polymétalliques (Zn-Pb-Cu) seraient aussi en relation avec des fluides minéralisateurs qui
proviendraient des différentes masses granitiques et qui auraient circulé le long de failles ou
le long des contacts avec les sills de gabbro aujourd'hui transformés en amphibolites.
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CLIENT : . 1\Jl r
_ —j‘ . ("11\ r‘ Tri_ FAIT / MADE : C. Derosier DATE: Septembre 1999
PROJET/PROJECT: PROJET LAC AUX SABLES APPRO. : ÉCHELLE / SCALE : 1. 20 000 ième
Les roches observées sur la propriété ont été méticuleusement décrites par G. Morin (1986).
5.1 LITLIOLOGIES
Gneiss à biotite:
Le gneiss à biotite est la roche la plus présente dans la région et sur la propriété_ Sa
couleur d'altération est généralement grise, mais elle devient rouille avec l'altération
de la pyrite disséminée (Photo No 1). La stratification est bien d:1veloppée et les
bandes varient de quelques millimètres à plus de 10 cm d'épaisseur. En cassure
fraîche, la roche prend une couleur blanchâtre due à la grande quantité de quartz. La
roche contient des proportions variables de quartz, de plagioclase et de biotite. Se-
lon Prabhu, la nature de ce gneiss à biotite serait d'origine sédimentaire et pour Sey-
mour, ces roches seraient d'origine volcanique et représenteraient des restes de ro-
ches volcaniques acides, des tufs silicifiés ou des sédiments clastiques interstratifiés.
Amphibolite:
Les amphibolites forment la plupart des crêtes allongées de la région sous étude. La
roche est généralement très homogène et sa couleur d'altération est gris très foncé.
En cassure fraîche, on remarque une grande quantité de hornblende. Souvent des
grenats sont formés à l'intérieur de cette roche et peuvent atteindre un demi centimè-
tre de diamètre. Selon différents auteurs, Pyke (1966), et Morin (1987), des laves
coussinées ont été observées à l'ouest du gisement de Montauban. Cependant, aucun
géologue des compagnies minières ayant travaillé dans le secteur n'ont observé des
bordures de refroidissement ou des structures de coulées sur le terrain. Toujours
selon ces auteurs, cette amphibolite serait à l'origine, un basalte tholéïtique.
Nous avons observé dans les différents journaux de sondages que la texture de l'am-
phibolite varie d'une texture micro-grenue à porphyroblastique. Lorsque l'amphi-
bolite est très altérée, elle porte le nom de gneiss à hornblende. Selon Morin (1986),
le gneiss à hornblende est moins mafique que l'amphibolite et contient 40% de pla-
gioclase, 15 à 20% de hornblende et 5 à 10% d'épidote et de biotite. L'origine de
cette roche serait une méta-rhyolite.
Quartzite:
Le quartzite, comme l'amphibolite forme des crêtes rocheuses qui ont résisté à l'éro-
sion glaciaire. Deux faciès sont reconnus sur le terrain, l'un contenant une forte
proportion de silice et l'autre moins pure, contient des micas et des grenats.
Le faciès siliceux peut atteindre plusieurs mètres d'épaisseur. Sur la route qui relie
9
5.0 GÉOLOGIE LOCALE (suite)
Une bande de quartzite suit aussi la minéralisation le long de la Zone Nord à Mon-
tauban. La minéralisation aurifère qui a été identifiée au lac Dussault (au nord de
notre région), se trouve à proximité d'un horizon de quartzite (Ressources Appala-
ches)_
Pegmatite:
Les pegmatites sont omniprésentes dans les sondages, elles recoupent toutes les autres
roches. Cette roche varie de blanchâtre à rosâtre, et est formée de 55% de plagio-
clase, de 25% de quartz et 20% de microcline. Elle contient dugrenat, de la tourma-
line, de la muscovite et de la biotite. Nous avons remarqué dans les différents
travaux statutaires que la pegmatite est souvent confondue avec le quartzite ou en-
core avec le granite.
Smith (RG #65) n'a pas observé de failles majeures ou de linéaments lors de son
travail de terrain, il est en de même pour Morin (MM86-02). La géologie structurale
porte surtout sur des éléments plissants tels la schistosité (S i, S2) et les plis (PI, P2
et P3). Ces différents auteurs ont interprété au lac Sainte-Anne, la présence d' un pli
synclinal déversé vers l'ouest. À partir de ce modèle, ils ont effectué une corrélation
entre les plis isoclinaux et les sulfures massifs.
Les auteurs croient que les zones de sulfures massifs ont servi de points d'inflexion
aux plis très serrés. Selon leur hypothèse, ils semblent trouver normal de rencontrer
des indices importants dans les charnières de plis isoclinaux de première phase. En
observant les pendages des lithologies, nous remarquons qu'ils sont à près tous loca-
lisés vers l'est et localement vers le nord, y compris les intrusifs dioritiques et grani-
tiques. Au lac Sainte-Anne, les pendages qui donnent l'effet d'être en présence d'un
pli synclinal seraient plutôt reliés à une importante faille NE qui a fait basculé le
coin d'un immense bloc vers le nord.
Le niveau de quartzite interprété par Morin (1987) est souvent recouvert par d'im-
portants dépôts meubles. Cependant, la position qu'il lui donne s'accorde difficile-
ment avec la carte aéromagnétique de la région.
Le modèle de pli isoclinal minéralisé dans sa charnière a été conservé et renforcé par
les derniers travaux de Morin et il fut retenu par les derniers étudiants aux grades de
maîtrise et doctorat qui lui ont succédé. Ce modèle pourrait à la limite s'appliquer
10
5.0 GÉOLOGIE LOCALE (suite)
pour la zone des sulfures massifs de la Zone Nord, mais devient tout à fait inadéquat
quand vient l'explication de la mise en place des minéralisations aurifères sous ou
sur les sulfures massifs. Il ressort qu'il faut utiliser un autre modèle pour la région
comme pour une bonne partie des autres minéralisations disséminées à travers la
Province de Grenville.
Dans les anciennes mines de Montauban, les pendages varient très rapidement et
donnent l' impression de correspondre avec une charnière de pli synclinal. Des méga-
plis parasites ou des jeux structuraux importants peuvent aussi provoquer de tels
changements rapides des pendages.
Nous privilégions également une géologie cassante. Celle-ci explique beaucoup mieux
les très <grandes zones d'altération rencontrées dans la région et même ailleurs dans
la Province de Grenville (Ontario, Calumet). Notre interprétation structurale débute
au niveau du gisement de Montauban et s'étend aux environs avec en plus des obser-
vations à partir des journaux de sondages. L'analyse structurale faite à partir des
levés aéromagnétiques et des cartes topographiques montre la présence de nombreu-
ses failles locales et régionales encadrant des grabens et des horsts ou les recoupant.
Finalement, les zones aurifères ne sont pas contrôlées par les lithologies, mais recou-
pent à près toutes les lithologies qui forment l'enveloppe du gisement de Montauban,
qu'il s'agisse de gneiss à sillimanite-cordiérite-anthophyllite-wilsonite-trémolite ou
des amphibolites et pegmatites. Les zones aurifères se retrouvent plus souvent en-
dessous ou en-dessus de ces roches mafiques. Par endroits, les pegmatites semblent
recouper les zones minéralisées de la même façon que les autres lithologies.
L'historique des travaux miniers dans la région de Montauban et du Lac-aux-Sables est retra-
cée à partir des documents publics et des travaux statutaires déposés par les sociétés minières.
Nous avons revu et compilé toutes les informations qui sont disponibles pour les sondages au
diamant, par contre un très ,grand nombre de levés géophysiques n'ont pas été regardés en
détail.
L'INDICE LAC-AUX-SABLES
Entre 1929 et 1932, la compagnie Adana: Mines Exploration Ltd. a complété un programme
de tranchées (GM-7705). Un total de 9 tranchées a recoupé perpendiculairement une zone de
sulfures contenant principalement de la pyrrhotine et chalcopyrite associées avec de la ma-
gnétite et des grenats. Cette zone minéralisée est en contact avec un calcaire cristallin et un
gneiss. La distribution de la chalcopyrite est erratique. En 1929, la compagnie a effectué un
programme de 12 sondages totalisant 1 100 pieds (GM-7706). Une section de 3 pieds de
pyrrhotine massive a été intersectée dans le trou No 3 entre 64 et 67 pieds. Les résultats
d'analyses ne sont pas disponibles.
En 1950, la Batiscan Mines Ltd. coupe une grille sur une grande étendue et effectue des levés
géologique et de résistivité (GM-7971). Ces levés ont couvert la zone minéralisée du Lac-
aux-Sables. Malheureusement, la compagnie a seulement remis un rapport géologique sans
carte sur la propriété du Lac-aux-Sables. La Batiscan Mines Ltd. a identifié une intéressante
association de chalcopyrite-pyrrhotine directement au-dessus d'une zone de gneiss-carbo-
nate. Des échantillons ont retourné des teneurs de plus de 3,78% en cuivre et de 1,9 ozlt
d'argent. De l'or visible a été récupéré lors du lavage des débris de cette zone minéralisée.
Un nez de pli est noté à l'est du gîte. Cependant, la zone se prolongerait semble t-il sous le
lac-aux-Sables? À l'ouest, la zone minéralisée se pince et se termine abruptement. Ce phéno-
mène est confirmé par le levé magnétométrique au sol.
Selon certaines sources, un programme de 2 000 pieds de sondage fut recommandé à l'est de
la zone, c'est à dire sous le lac-aux-Sables. On ne sait pas s'il fut exécuté.
En 1957, la Ghislau Mining Corp. détient une propriété de 600 acres incluant celle du Lac-
aux-Sables. Un rapport de qualification est déposé par Raymond Leblanc et celui-ci recom-
mande un programme de levés géologique et magnétométrique au sol (GM-4942A).
Entre 1956 et 1958, la Dulac Chibougamau Mines entreprend un vaste programme d'explora-
tion qui sera le plus important exécuté depuis la découverte de ce gîte. Deux rapports prélimi
12
6.0 TRAVAUX ANTÉRIEURS (suite)
haires sont faits par Raymond Leblanc (GM -51 16-B) et J. Speidel (GM-5116-A) en novem-
bre 1956. Leblanc a examiné et échantillonné la tranchée No 4. Une zone de chalcopyrite-
bornite de 15 pouces de large a,été retrouvé sous une «formation de fer». Le meilleur résultat
d'un échantillonnage par rainure à retourné 0.15 oz d'or, 0.25 oz d'argent et 0.31`%, de cuivre
sur 4 pouces. Un échantillonnage en vrac a donne 4,57`;x, de cuivre. Des tranchées addition-
nelles sont recommandées.
Speidel a visité la plupart des vieilles tranchées et a noté des minéralisations significatives
dans les tranchées No 4, 5 et 9. Un programme additionnel de lithogéochimie et un levé
magnétométrique est recommandé. Des nouvelles tranchées et un programme de sondage
seront effectués. Avec les résultats de ces nouvelles données. un échantillonnage en vrac est
proposé (quantité ?).
Au début de 1957, les levés magnétométrique au sol et EM sont conduits par Paul Dumont
pour la Dulac Chibougamau Mines (GM-5685-A). Sans surprise, le levé MAG confirme une
forte anomalie magnétique au-dessus de la zone. Plusieurs autres anomalies magnétiques
ponctuelles sont alignées avec des axes EM. Celles-ci se retrouvent près de la principale zone.
Des tranchées et un programme de forage sont réalisés au-dessus de la zone minéralisée (GM-
5116-C). lin décapage expose la zone minéralisée sur une distance de 200m.
Une campagne de 26 trous totalisant 4 426 pieds est effectuée immédiatement au nord de la
zone minéralisée (voir plan en annexe). Les meilleurs résultats sont les suivants (GM-5116-
C, GM-6419):
Des levés magnétométrique et EM-17 au sol sont menés par Explorations Muscocho Limited
(1975-1979) et confirment les mêmes anomalies retrouvées précédemment par les autres com-
pagnies (GM-32929).
Des rapports d'évaluation de la géologie économique sont produits par Raymond Pitre pour
Roland Buisson (1983) et par Amtec Inc. pour le compte de F.N Charlebois (1984).
13
6.0 TRAVAUX ANTÉRIEURS (suite)
Amtec Inc. propose un programme en trois phases, la première consistant en une compilation
géologique, une coupe dc lieues et des levés MAG-TI3F. Une deuxième phase comprendrait
la cartographie dc détail et un échantillonnage de l'humus. Finalement un programme de
forages de 300 m est recommandé.
En 1985, M.P.H. Consulting Limited est mandaté par la Saint -Joe Canada Inc_ (GM -42 754)
pour réaliser différents levés. Une cartographie détaillée (1: 1 000) est entreprise sur la zone
minéralisée. Trois ramures par éclats (chip sampling) sont faites a travers la zone minérali-
sée. La carte de détail (partie ouest) pour la rainure 85 C-3 n'est pas déposée dans ic rapport
de 1985. Nous avons annexé la description des échantillons prélevés sur la zone ainsi que les
résultats (Annexe 1). Les échantillons prélevés dans les trois rainures sont approximative-
ment d'un mètre de longueur. Nous présentons les meilleurs résultats au Tableau no 3.
Une deuxième analyse sur les meilleurs résultats confirme la présence à travers la zone, d'or
fin et homogène , mais démontre bien aussi qu'une partie de la zone contient de l'or grossier.
En effet, la zone contenant plus de 10 000 ppb Au a retourné 1,2 oz /tonne et un deuxième
essai a retourné une valeur supérieure à 0.29 oz/tonne. Selon la description des échantillons
prélevés par M.P.H. Consulting, la zone aurifère correspond à une zone qui passe d'une dolo-
mie (cale-silicate) à un gneiss à biotite, qui est associée à des filonnets de chalcopyrite (or
visibles?).
14
En 1984, Amtec lnc. rapporte la présence d'un vieux puits localisé à la limite des lots 23 et 24
dans le rang 1V-SO, juste au sud d'un petit étang (Figure no 4). Les valeurs aurifères attei-
gnent plus de 0.5 oz/tonne. Ces teneurs n'ont jamais été confirmées ultérieurement. L'indice
porte le nom de « Puits d'or» et se retrouve à plus de 1,5 km au nord-ouest de l'indice du Lac-
aux-Sables. Une rampe inclinée à -45° a été foncée sur 30 m de profondeur entre un quartzite
et un gneiss à muscovite-biotite. D'après les locaux, les premiers prospecteurs qui ont tra-
vaillé dans ce secteur ont été attirés au départ par la présence de sulfures dans ces formations.
Entre les années 1986 et 1996, le MERQ a publié les résultats de plusieurs levés géophysique
et géochimique qu'il a effectué dans la région de Montauban. Une de ces premières études
traite de la gîtologie de la région (MM86-02), une autre consiste en un levé magnétométrique
héliporté (DV$6-01) et une dernière présente les résultats d'un levé de géochimie du till de
base (MB90-20). De ce dernier levé, les échantillons sont traités pour en extraire les miné-
raux lourds y compris les grains d'or visibles.
Sur les 106 échantillons prélevés dans la région de Montauban, 15 ont présentés des pépites
d'or (Figure no 6). Certains sites contiennent plusieurs pépites dont deux qui ont rapporté
respectivement 6 et 9 grains d'or. Pour un même site d'échantillonnage, on remarque une très
forte irrégularité de la forme de certains grains alors que d'autres sont très arrondis. Hormis
le gisement de Montauban, Beaumier ( communication personnelle, 1999), propose trois dif-
férentes sources pour expliquer la présence de ces grains d'or dans le till de base et qui sont
parfois très argentifère. L'une de ces sources serait située tout près du lac Sainte-Anne (indi-
ces Grawmont et lac Sainte-Anne?). La deuxième région d'intérêt serait localisée près de
l'indice Saint-Thomas. Finalement une troisième source serait localisée au nord-ouest du
gisement de Montauban qui pourrait correspondre avec le secteur de l'indice du Lac-aux-
Sables.
16
7.0 RÉSULTATS DES TRAVAUX DE L'ÉTÉ 1999
Le réseau de lignes a été établi de façon a recouper la stratigraphie selon un angle droit. La
ligne de base longue de 2 200 nz a été tracée à 200'. Elle a subit un décalage de lo() in vers le
nord entre le lac à Matte et le lac de la Mine de façon à éviter ce dernier et passer au nord. Le
décalage a été entrepris à 13+ 50W.
Les lignes transversales furent établies aux 100 in et mesurent 500 in dans leur plus grande
longueur vers le sud ou le nord. Entre L 12+00W et L 16+00W, aucune ligne n'a été ouverte
du côté sud.
Le chemin longeant le lac aux-Sables fut également chaîné et rubanné sur une distance de
plus de 1 000 in.
Elle a permis de localiser un grand nombre cl' affleurements sur le projet et de retracer les
anciens travaux. Par chance, certains tubages de forage sont encore en place. Les affleure-
ments de la partie est de la propriété ont été visités en compagnie de C. Derosier, géologue,
principalement les zones d'échantillonnage de St-Joe Canada et les forages. Des essais de
lavage de minéraux lourds ont été faits à partir des zones d'altération de l'indice. Les échan-
tillons de minéraux lourds contenaient énormément de magnétite et de micas, peu de sulfures
et aucune paillette d'or,
Quelques échantillons contenant plus ou moins de pyrite ont été prélevés et envoyés pour
analyses au laboratoire de Norchem Inc. à Val d'Or. Les échantillons ont été analysés pour
l'or ainsi que l'argent par la méthode P30+ SAA Les résultats sont fournis en annexe. Un
total de 38 échantillons de roche a été soumis. Quatre échantillons furent également analysées
pour le nickel et le palladium
Un échantillon prélevé dans la partie sud-ouest des claims, au sud-ouest du lac de la mine a
rapporté 490 ppb Au (RC-50) dans une zone de cisaillement formant l'extension vers le sud-
ouest de l'indice du lac de la Mine où une teneur de 17 g/T Au fur rapportée dans le passé.
17
7.0 RÉSULTATS DES TRAVAUX DE L'ÉTÉ 1999 (suite)
Un total de 202 échantillons a été prélevé sur la propriété entre les lignes LO et L22+00W et
le long de la route du Lac-aux-Sables. L'intervalle entre chaque échantillons est de 50 ou 100m.
Les échantillons furent séchés puis envoyés au laboratoire de Norchein Inc. a Val d'Or pour une
analyse sur l'or et l'argent. Les résultats d'analyse sont fournis en annexe. Les résultats et
l'emplacement des échantillons sont reportés sur la carte fournie en annexe.
Le levé a fait ressortir plusieurs anomalies en argent et en or. Les valeurs en argent sont faibles
et ne dépassent que très rarement les 2 gif ou 2ppm. Les données sont brutes et ne furent pas
traitées par informatique pour évaluer l'écart-type et la moyenne. Les teneurs en or varient de
traces a 350 ppb.
Or
Les valeurs en or varient de<5 ppb à 350 ppb. La moyenne des 202 échantillons se situe à 5 ppb.
Nous n'avons considéré que les valeurs supérieures à 15 ppb soit environ trois fois la valeur
du fond.
Le levé a fait ressortir trois aires anomaliques dont deux qui semblent avoir une extension
restreinte. La plus importante des anomalies en or trouvée sur le terrain couvre le secteur de
l'indice du Lac-aux-Sables qui fut échantillonné par Saint-Joe Canada et foré pal' Dulac-
Chibougamau. Les valeurs anomaliques sont trouvées immédiatement sous les affleurements
et le long de la pente. Deux axes anomaliques ayant des valeurs plus fortes, sont déterminés
selon une direction E-W, à un intervalle de 125 m. Leurs extensions ne semblent pas dépasser
cependant 300 m. Une seconde aire anomalique satellite de l'indice est trouvée le long de la
ligne de base et au début de la ligne L3+00W vers le sud. Une teneur de 3Oppb Au fut obtenue
sur la ligne. Cette aire anomalique faible mesure 200 m de longueur.
La seconde aire anomale d'importance se situe au sud-ouest du lac de la mine, et couvre la zone
de cisaillement qui a donné des valeurs anomales en affleurement. Cette anomalie est elle aussi
orientée E-W et se trouve sur l'extension de la zone minéralisée de la Mine. La plus forte valeur
obtenue fut de 170 ppb.
La troisième aire anomalique montre, à la différence des deux autres, une forte coïncidence
avec l'argent. La meilleure teneur en or obtenue est 90 ppb et celle d'argent est 9,6 g/T Ag. Son
extension vers l'ouest est cependant bloquée par un très gros affleurement de quartzite et
d'amphibolite qui n'a pas révélé de teneur en or en dépit de la présence de 10 à 15% de sulfures
(Py, Po). Les teneurs en or et argent correspondent à des niveaux de gneiss à hornblende et
tourmaline.
Argent
De très faibles valeurs en argent ont été obtenues (0,3 ppm) sur plusieurs sites qui semblent
suivre la lithologie. Les anomalies semblent associées avec bandes de gneiss à hornblende sur
une épaisseur d'environ 20 à 50 m.
18
8.0 POTENTIEL AURIFÈRE
L'indice du Lac-aux-Sables est exposé sur une distance d'environ 160 m de long par 15 à 20
m de large. La zone est orientée grossièrement est-ouest. Les collets de certains des anciens
trous de forage ( Dulac Chibougamau) sont demeurés sur place.
Les unités présentes aux environs immédiats de l'indice du Lac-aux-Sables sont ; le gneiss à
biotit~c, le gneiss à hornblende et l'amphibolite. Le gneiss à hornblende s'étend au nord de
l'indice, tandis que le gneiss à biotite forme le contact sud de la zone minéralisée.
Le calcaire cristallin ou le marbre calcitique est de couleur gris clair et bien rubanné. Celui-
ci forme une crête allongée ou un mur qui est exposé sur 20 m de hauteur. Cette formation est
visible sur l'ensemble de la zone décapée et se retrouve au-dessus de la zone minéralisée.
Cependant, d'autres zones sulfurées surplombent ce calcaire. Le calcaire est caractérisé par
la présence de gros blocs résistants de couleur vert sombre et de fragments irréguliers de
silicates. Cette formation se pince probablement à l'est ou plonge sous les autres formations.
Une faille de direction nord-sud stoppe les roches calcareuses à l'est.
Une roche calco-silicatée verte foncée et souvent altérée en chapeau de fer se retrouve au-
dessus et au-dessous du calcaire. Cette roche est l'hôte des minéralisations, la texture de la
roche est très fine et contient en quantité variable de diopside, de grenat, d'épidote, de calcite
et de quartz ou de plagioclase. On observe fréquemment des lits très fins formés de grenat et
de magnétite dans cette roche.
Les roches calco-silicatées au-dessus du calcaire sont semblables aux autres sauf qu'elles
contiennent moins de sulfures et de magnétite. Cet unité est aussi interdigité avec le gneiss à -
hornblende dans la partie ouest de la zone. L'actinolite et l'épidote sont communément asso-
ciés à ces roches.
Une formation de fer à facies oxydé ou une magnétite semi-massive à massive à grain fin est
intimement associée aux roches calco-silicatées, elle se dresse au-dessus des calcaires. Laté-
ralement, les lits de magnétite s'interdigitent avec les calcaires.
Une faille nord-sud est injectée par une pegmatite à grain fin à moyen. Elle montre un dépla-
cement latéral d'environ 15 m.
19
8.0 POTENTIEL AURIFÈRE (suite)
La minéralisation est représentée par des sulfures massifs à semi-massifs et se localise à l'in-
térieur d'une roche calco-silicatée riche en grenat et en magnétite surplombant une couche de
magnétite massive (formation .de fer) et le calcaire. La pyrrhotine est le principal minéral
sulfuré qui est associé à la pyrite, à la chalcopyrite et à la bornite.
La magnétite est aussi l'hôte de minéralisations cuprifères représentées par dse filonnets de
chalcopyrite-bornite-pyrite.
Des zones à chalcopyrite massive avec de la pyrrhotine se trouvent dans la magnétite massive
et des zones de chalcopyrite-pyrrhotine se voient dans les roches calco-silicatées, ces minéra-
lisations sont distribuées erratiquement.
Les résultats des trois rainures faites par St-Joe sont présentés en annexe 1. Les échantillons
ont été prélevés à un intervalle d'environ 1 m. La description des échantillons est aussi pré-
sente en annexe 1.
En général, les métaux précieux ne sont pas associés aux métaux de base, particulièrement le
cuivre ou la plus forte teneur en or contient moins de 200 ppm en cuivre. Selon M.P.H
Consulting, les zones aurifères seraient pourtant associées aux zones les plus riches en chal-
copyrite-pyrrhotine.
L'auteur du présent a visité récemment la zone minéralisée et a constaté que le gneiss à horn-
blende à biotite qui se trouve au-dessus de la zone minéralisée contient plus de 20% de
tourmaline et plus de 10% de séricite. Les cristaux de hornblende ont peut être été confondus
avec ceux de la tourmaline qui forment de petits cristaux. Cependant, la hornblende se pré-
sente en aiguilles de teinte sombre, verdâtre (vert épinard-vert jaunâtre) mais parfois elle est
brune, tandis que la tourmaline forme de prismes trapus trigonaux cannelés, à tendance acicu-
laire, de couleur noire. La couleur de la biotite a peut être aussi caché la présence de la
tourmaline. Deux échantillons ont été prélevés récemment dans le gneiss à hornblende-bio-
tite et à tourmaline, les deux échantillons ont retourné entre 300 et 500 ppb en or (annexe 3).
Les échantillons qui ont été prélevés dans le marbre calcaire par Morin (MM86-02) ont re-
tourné jusqu'à 0,13% d'arsenic. Les métaux de base ne sont pas associés aux fortes teneurs
en or, cette caractéristique se retrouve aussi dans les zones aurifères à Montauban (zone sud).
De plus, la zone sud à Montauban est enrichie en arsenic et en antimoine, MPH Consulting a
d'ailleurs observé de la boulangérite (Pb4,Sb5,S) au lac aux-Sables.
20
8.0 POTENTIEL AURIFÈRE (suite)
La zone aurifère se dirige grossièrement en direction est-ouest, sa continuité latérale est con-
firmée par les sondages de la Dulac Chibougamau Mines et par les trois rainures de la St-Joe
Canada. L'extension latérale de la zone aurifère pourrait possiblement passer par l'indice du
«Puits d'or». Un échantillon prélevé à mi-distance entre ces deux indices dans un gneiss à
muscovite a révélé qu'il est légèrement anomalique en or (63 ppb Au , LS 599-08, annexe 3).
La zone sud à Montauban est caractérisée par la présence d'un gneiss à quartz-muscovite-
séricite contenant de la trémolite et qui est pauvre en sulfures (<10°L, de pyrrhotine). Dans les
journaux de sondage de la Dulac Chibougamau Mines, les zones les plus riches en or ne sont
pas celles qui contiennent nécessairement de fortes quantités de sulfures. Il en va de même
pour les zones aurifères à Montauban.
La rainure 85C-3 a retourné une moyenne de plus de 10 g/t Au sur 4 in, le sondage 16V a
retourne 20 g/t sur plus de 5 m. La présence d'or visible peut fausser en partie ces hautes
teneurs, mais il semble bien qu'avec les résultats de St-Joe Canada et ceux des récents échan-
tillonnages que la distribution de l'or soit assez homogène dans la zone. Les teneurs en or qui
sont au-dessous de 5g/t, ne subissent pas l'effet pépitique. Quoi qu'il en soit, d'autres échan-
tillons devront être prélevés et vérifiés par la méthode analytique de l'or grossier.
21
9.0 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les minéralisations aurifères sont connues dans la région de Montauban et aux environs du
lac aux-Sables depuis plus de 80 ans. Cc sont seulement les travaux plus récents de St-Joe
Canada Ltée qui ont permis de préciser l'étendue, la forme et la métallogénie de ces minéra-
lisations. les travaux de Muscocho plus au sud permettent aujourd'hui d'envisager un autre
modèle metallogénique que celui qui était retenu dans les années 80. La minéralisation auri-
fère du Lac-aux-Sables accompagnée de formations de fer n'a pas été jugée par St-Joe suffi-
samment continue et riche pour poursuivre des travaux. Il est vrai que la société, à cette
époque, semblait plus intéressée par les métaux de base. Des zones zincifères assez riches
mais discontinues et de faibles puissances furent recoupées dans les sondages. La rupture du
corps sulfuré de même que la disparition des formations de fer à l'ouest de l'indice du Lac-
aux-Sables, n'ont pas incite St-Joe Canada à poursuivre les travaux dans cette région.
L'indice du Lac-aux-Sables serait situé loin du centre d'exhalation et se serait mis en place
dans une dépression bathymétrique. Cette hypothèse est retenue à cause la présence du fer,
très mobile et qui peut être transporté sur de grandes distances. Le manque d'évidences d'une
minéralisation aurifère de type épigénitique à l'indice du Lac-aux-Sables, comme celle la
zone nord à Montauban (zone à cordiérite-anthophyllite), n'a sûrement pas incité la compa-
gnie à continuer ses recherches sur cette propriété en dépit des bonnes intersections aurifères
obtenues en forages par Dulac-Chibougamau en 1958: 12,6 g/T Au, 25 g/T Ag sur 2,43 m;
21,3g /T Au, 26 g/T Ag et 3,22% Cu sur 2,43 m; 24,2 g/T Au, 16,6 g/T Ag et 1,25% Cu sur
0,90 m. Les faibles teneurs en zinc et plomb n'ont pas incité la société à poursuivre les tra-
vaux.
La pyrrhotine est le principal minéral sulfuré qui est associé à la pyrite, à la chalcopyrite et à
la bornite. Cependant, d'après les sondages de Dulac, ce ne sont pas les zones les plus sulfu-
rées qui sont le mieux minéralisées. en conséquence, il ne faut pas investiguer uniquement les
anomalies EM ou P.P. mais surtout des cibles structurales et lithologiques.
22
9.0 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS (suite)
La région du lac-aux-Sables contient un très fort potentiel aurifère, notamment dans un envi-
ronnement comparable à la zone sud de Montauban. Il faudrait alors poursuivre les recher-
ches dans l'optique de trouver des zones aurifères en relation avec les différentes altérations
de la roche et les structures. Les altérations sont nombreuses et mais les plus notables sont: la
tourmaline, la muscovite, la calcite, le quartz, la séricite, la pyrite, la pyrrhotine, I'arsénopy-
rite, la boulangérite, et la chalcopyrite.
Les méthodes géophysiques ne sont pas très utiles dans ce genre d'environnement à l'excep-
tion d'une zone minéralisée intimement associée à un quartzite ou à une amphibolite (magné-
tisme). Comme à Montauban, l'or semble être très fin et bien distribué dans la roche, et
occasionnellement formé de grains assez grossiers et visibles. Le meilleur outil de prospec-
tion que nous préconisons est celui de la pédogéochimie.
La propriété possède maintenant une couverture géologie et géochimique adéquate. Les an-
ciens levés géophysiques de St-Joe semblent fiables et peuvent être utilisés pour fins de com-
pilation. Au cours de prochains travaux, on devra mettre l'accent sur la structure et les altéra-
tions qui lui sont liées. Nous recommandons que des tranchées ou du décapage soient entre-
pris sur les aires d'anomalies géochimiques et que du forage soit entrepris pour vérifier les
cibles de St-Joe ainsi que les cibles géochimiques et structurales. Les trous devront être ana-
lysés pour l'or et l'argent sur leur longueur. Tout phénomène structural devra être noté.
Un budget pour un programme de travaux en deux phases pourra être préparé sur demande.
Respectueusement vôtre,
Christian Derosier
Géologue, M.Sc., D.Sc.
23
10.0 BIBLIOGRAPHIE
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GM 07707. RAPPORT D'INSPECTION. (1928)
;M 13032. RAPPORT D'INSPECTION. (1911)
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Analyses: Au, zIg 14 14 0.? <5
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Échantillons: Sols 10 1G .
17 17 ç' 5
Méthode: P15+SAA 13 11 1.3
19 19 55 .:5
Réception: 30)08199 . 20 20 <5
1 Checiv::
Sortie: 02 - 09- 99 10 10 -- 5
20 20
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AVIS SRÉClAL:
iWanalysos
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e-mail: norchernellno.corn
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Client: M. Roch Chartré k 2 22
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Adresse: i 4 24
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Téléphone: G 2i,i (J.,.•
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Fax: 7 27 0.
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é-mail: 8 28 1., 1, •
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Projet: Lac Aux Sables 10 30 0.0
11 31 1.9 -:5
Responsable: M. Roch Chartré 12 32 <0.2
1 13 33 0.5
Analyses: Au, Ag _t 14 34 0.0 (3
t 15 35 0.3
Échantillons: Sols 16 35 i
17 37 C.7
Méthode: P15+SAA 1 38 <0,2 !•.•, , ••
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Réception: 30/08/99 r 20 40 0.0 /.1
Checs
Sortie: 02-09-99 1 10 311 •••5
20 40 (.., .2.)
AVIS SPECIAL: 1
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Réaaalyses
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NORCHEM inc.
1906, 3e avenue Élérrlent
Val d'Or (Qui-bec) JSP 181 Unit6 11)
é-mail: G 4~
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AVIS SPÈCIAL:
t?IStin::lyses
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m sinon en entier, sarn raLTorisation crrie dr
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v+8oaarouIe 404,1C1-6e1a INC
NORCHEM inc.
1905, 3e avenue
Val d'Or (Québec) J9P 7131
Tél: (919) 874-472 Fax: (819) 874-01;25
No Ecilallllllon5
61 L' '! .-5
5 65 0.2
Téléphone: I- 6 66 1'?
Fax: 7 67 l.' `.+
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é-mail: 8 63 () 'i
9 69 0':
Projet: Lac Aux Sables 10 70
° 11 71
Responsable: M. Roch Chactre 12. 72
t 13 73
Analyses: Au, Ag i'l 14 74 ..
~ 15 75
Échantillons: Sols 76 ... 7.5
I 15
17 77 G <5 i
20 80
AVIS SPECIAL:
i1 analyses
LABORATOIRE NORCFiEMIMC
NORCHEi',';L.
190S, 3e avenue O
Val d'Or (Quebec) 41' 7 (.1 I 1J
Tel: (819) 874-4723 Fax: 15) ..."; 7 4
e-tnad: norchernglino.coen
Ec11:?.:11i110 .- 13
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I 131 <5 0.6 _Z. Lc 1 /,
4 ,-) 0:9 S
Client: ffi È TALL URGI N 0 R,V2 DA 2 132 <5 0.2 uJ
.3 133 0.5 ,L 7rjiJJ 31 ;1-5
Adresse: Roch Ch,trisc ,1 0,3 t( 2 f-
133 <5 1 .5 /f 0._ 11 t,? YS
Téléphone: 1056 Foul. Jcs Pins 135 < 1.2 J 11 1 r:20 -71 je 71-S
Fax: Val d'Or, (1c. J9P 5E7 1;i7 1.1 ' _ J2J u
4-mail: 0.6 f
150 1.4 7-1-Ç
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Projet: 1(;) 0.3 t. 0
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1'01 (0.2
Responsable: Lac n 11X 0.2
<0.2 .27') 374 fS
<5 0.6
Analyses: Roch IL' 4
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115 <0.2 P. 12.'2 'N.4) S
tchantillons: Au, An iso CD 0.8 ,c),1
y ir 0.3 1?.? U.) f-oe
Méthode: Sols 3.8 11 S t (CO
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AVIS SPECIAL.:
12 n
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611,, r
(-7)
Le prisenioertificat no pe
tri
sinoci ea eniiet, sans '•! Lvrn 173.i et
LABORATOOF NORCIA.}.1 ;NC
'512005
A moins d'ariscontrarre.
NORCHEM inc.
1905, 3e avenue ?I
e mail: nordiorr>eâxw.co+-n
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<~ 2.5
Client: f;IFTI',Lt.t.1P.c3IC 2-02 <i> <c7.2 c!D t110
Projet:
Analyses: Roch
Échantillons: Au, Ag
Méthode: Sols
Réception: 10-8-9E?
Sortie: 20-09-t ~i
AVM SI-ÊCIAL:
sinon en entier, sans l'au4 visa' ion t•c;,:e c•: Lyne Dizier l:
92-005 r
LABORATOIRE NORCHEM!NC
À':
EsE ~P
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A moins d'a»s Contreli5, cu> Ci h iri r 'n,t
mount éNmmés dans 90 jo JrS. - ti
Laboratoire CERTIFICAT D'ANALYSES: 48- 248
NORCHEM inc.
1905. 3e avenue Élément Au Ag
Val d'Or (Québec) J94) 7B1 Unité ppb ppm
TéA: (i19) t74J723 Fax: 1819) 874-0626 Ld. <6 <0.2
norr>,emr@iino.corn
No Échantillons
1 LS-99-2 10 <0.2
Client: M. ROCK CHARTRÉ 2 LS-99-3 5 1.1
Analyses: Au, Ag
Échantillons: Roches
Méthode: P30+SAA
Réception: 10108/99
ecks
Sortie: 17-08-99 7 LS-99.3 10 1.4
AVIS SPECIAL:
Réanalyses
.
Ga pièce certificat ne peut étre roprodu rl,
sinon en entier, sans l'autorisation éenle de
Analyses: Au,Ag
Échantillons: Roches
Méthode: P30+SAA
Réception: 30/08/99
CHECK
Sortie: 03-09-99
9 RC-99-6 0.1 10
AVIS SPÉCIAL:
18198744953
Réanalyses
Projet:
ROCHCHARTRE
Analyses: Au,Ag
Échantillons: Sols
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Sortie: 03-09-99
9 148 0.6 <5
AVIS SPÉCIAL:
18198744953
Réanalyses
Réanatyses
No ÉchantiVons
1 101 1.2 30 1
Client: Roch Chartré 2 102 0.8 170 ~~
105 Ave Champlain 3 103 0.9 40
7 \--S
Adresse: Val d'Or 4 104 6.4 65 Y7 2 -1-q
J9P 2A7 5 105 9.6 90 ~ ,Cl o/
Téléphone: 819 874-6288 6 106 2.6 20
<5
J04 C)4 -C.%
Fax: 7 107 1.4 ~ 7,"-,ZJ Al
é-mail: 8 108 <0.2 <5
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9 109 0.7 <5
Projet: 10 110 0.6 <5 !({/X^.J A)
11 111 0.5 <5 4/;✓
ROCH CHA RTRE
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Responsable: Roch Chartré 12 112 0.4 20 Se "-x-J it)
13 113 0.4 <5
Analyses: Au,Ag 14 114 1.0 <5
15 115 0.3 <5
14, {
Echantillons: Sols 16 116 0.7 <5
17 117 0.7 <5 /74 .2 Sit)
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18198744953
Reanalyses
NORCHEM inc.
1905, 3e avenue Élément Ag Au
Val d'Or (Québec) J9P 781 Unité ppm ppb
Tél: (819) 874-4723 Fats (819) 874-0625 Id <0,2 <5
e-mail: norchem@lino.com
No Échantillons
1 81 0.4 <5 1A1
Client: Roch Chartré 2 82 0.5 <5 r• r. ~~ QQ
105 Ave Champlain 3 83 0.5 <5 1a
1PiqP74a4S7
Adresse: Val d'Or 4 84 <0.2 <5 ,StQ o S
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Téléphone: 819 874-6288 6 86 0.7 <5 t~at 7,7A/
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9 89 <0.2 <5 t,VS-A)
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ROCH CHA RTRE
11 91 0.9
Responsable: Roch Chartré 12 92 0.6 <5 ~f~sïtl
13 93 0.6 <5 yf~sti
Analyses: Au,Ay 14 94 0.4 <5 47' 3-.71..J
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17 97 0.7 <5 / -r ? ,' S
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CHECK
Sortie: 03.09-99
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Réanalyses
05FFP'PP 1c1:04
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LABORATOIRE NORCHEM InC
09/07/1999
Réanalyses
Réanalyses
Réanatyses
Réa na lyses
Réalzaiyses
Réanalyses
Réanatyses
Réanalyses