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Discours d’ouverture

Bonjour et bienvenus
Je suis très heureux de procéder ce jour, à l’ouverture de ce …………
Je voudrais avant toute chose, remercier tout particulièrement les
personnalités qui nous accompagnent aujourd’hui.

En premier lieu les ……..

Je remercie également les ………

Mesdames et messieurs,

Chers condisciples, chers auditeurs

La tenue de cet événement répond à un souhait commun de toute la


communauté des disciples de cheikh moussa Cissé appelés les « Yalla-
Yalla ».
Ce souhait est de, tous ensemble adresser au monde entier, le message de ce
dernier qui est la réhabilitation de l’islam pure et authentique avec toute sa
spiritualité. Cet islam est donc marquée par un cheminement spirituel qui a
pour but d’amener le musulman au perfectionnement de son âme et à la
connaissance de Dieu.
L’autre objectif de cette nuit, est aussi, tous à l’unissons, chanter « l’hymne
national du royaume de Dieu », la Kalima « La ilaha Illa Allah »

Et avant toute chose, je voudrais saluer le travail remarquable qui a été abattu
pour la réussite de la première édition du Goudi Zikroulah au stade Marius
Ndiaye.

Qui était cheikh moussa Cissé dit Ndiamé Darou et quel était son message?

Cheikh Moussa Cissé Ndiamé Darou est un grand soufi, guide spirituel sénégalais qui a consacré sa
vie à la propagation de la lumière divine.

Il est né en 1900 à Louba dans le Saloum et quitta ce bas monde à Darou Cissé Keur Serigne Mor
Khorédia le lundi 18 juillet 1994 correspondant au 8e jour du mois lunaire de Safar. Il est parti après
avoir éduqué et élevé spirituellement beaucoup de disciples par la lumière de la kalima Laa ilaaha ila
Lah. Et cette lumière continue jusqu'aujourd'hui de rayonner et d'éclairer le cheminent spirituel de
bon nombre de musulmans à travers le monde entier.
Cheikh Moussa Cissé Ndiamé Darou, guide religieux des yàlla yàlla est le fils de Sokhna Diouka Fana
et de Serigne Mor Khorédia Cissé qui était un fervent disciple de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou
Rassoul qui accéda au rang de Cheikh.

Il a consacré toute son enfance à la quête de la connaissance et de l'agrément d'Allah tout en vouant
à son illustre père soumission en tant que disciple. Toute sa vie, Cheikh Moussa Cissé Ndiamé Darou
ne s'est jamais réclamé disciple de qui que ce soit si ce n'est de Cheikh Ahmadou Bamba qui lui a
transmis la Mahrifatu billah (connaissance de Dieu).

Ceci est attesté par une de ces incontournables paroles :

« Awma béneu serigne bou moy bamba, wayé yakarouma koudoul yalla »

Il était un éducateur, un agriculteur durant la saison des pluies ainsi qu'en saison sèche, un homme
très généreux de son patrimoine financier, matériel et spirituel.

Il était un véritable guide dans la voie soufie et a affirmé haut et fort que toute personne qui vient
vers lui sera guidé vers le divin sans aucune déviation.

A l’instar des Prophètes et des Saints hommes de Dieu, il a été très souvent confronté à des critiques
et des contrevérités à son encontre mais cela ne l'a jamais empêché de poursuivre sa mission.

Cheikh Moussa n'a jamais eu une autre intention envers tous ses disciples sans exception que de leur
aider à accéder à l'enceinte scellée d'Allah par le Zikr de la Kalima Laa ilaaha ila Laah, la Méditation et
le Tawhiid (unicité de Dieu).

Un jour, il remît une somme d'argent à un disciple qui lui annonçait son baptême en lui disant : "voici
ce dont je peux vous aider ici bas cependant dans l'au delà que personne parmi vous n'espère rien de
moi et de mes adorations envers Allah. Ce qui me lie avec vous c'est juste de vous indiquer le chemin
qui méne à Dieu et à son Agrément".

De toute sa vie, il a œuvré avec des efforts intenses pour l'éveil spirituel de tout disciple véridique; ce
qui lui garantira la félicité grâce à un coeur pur qui poussera son propriétaire à des actes et paroles
dignes d'un véritable musulman.

Aujourd'hui tous ceux qui se réclament disciples de ce Saint homme de Dieu sont communément
appelé "yalla yalla" car le mot Yàlla (Dieu en français) revient très souvent dans leurs discours.

Nous voudrions ici rappeler les propos de Seydina Aliyun ibn Abi Taalib rapportés par Cheikh
Ahmadou Bamba dans son ouvrage Majmahu Nuurayni : "si vous vous habituez à faire ou à
prononcer quelque chose, on finira par vous identifier à elle".

Néanmoins, nous qui avons répondu à son appel ne cessons d'en remercier Allah car ayant reçu de
Cheikh Moussa une éducation et une élévation spirituelles qui nous ont poussé à ne rechercher en
toute chose et à tout moment rien d'autre que l'agrément d'Allah. Et ceci constitue le but ultime de
tout compagnonnage guide-disciple dans une confrérie soufie.

Mawlana Cheikh Al Islam Ibrahima Niass disait : « Tu peux lire 1000 livres, tu n’atteindras jamais la
connaissance de Dieu sans un véritable guide spirituel »
Cheikh Moussa disait que rien ne lui lie avec son disciple si ce n'est de l'aider à connaître son
Seigneur et de lui faire savoir comment l'adorer. Il disait aussi que, qui que tu puisses adorer si ce
n'est Allah, tu n'en seras pas rétribué le jour du jugement dernier.

Tout ceci pour expliquer que le véritable lien entre le disciple et le guide spirituel authentique ne doit
pas se résumer à une relation de duperie mondaine où l'un exploite l'autre pour des fins purement
personnelles ou matérielles ici-bas.

C'est le manque d'éveil spirituel et d’une connaissance avec certitude envers Allah qui doit motiver le
musulman qui va à la quête d'un guide dans le soufisme. Et une fois l'avoir acquis il sentira qu'il est
dans la voie qui lui permettra d'étancher sa soif. Ainsi, nous les yàlla-yàlla, c'est ce désir ardent de
connaître notre Seigneur qui nous a mené vers Cheikh Moussa car Dieu a dit dans un hadith qudsi :
"Connaissez-moi avant de m'adorer, car si vous ne me connaissez pas, comment pourriez-vous
m'adorer ?"

Le paysage religieux du Sénégal est très encré dans le soufisme. Cependant, force est de remarquer
que la majorité de ceux qui se prétendent être souffis, ne connaissent pas le véritable sens de cette
voie. Le soufisme ne se limite pas à prendre un wird, ni à faire des actes rituels d’adoration ou encore
d’affirmer haut et fort son appartenance à une des tarikhas de la place.

Le mouride, le tidiane, le khadre, le layene doivent tous avoir un objectif commun qui est
l’acquisition de la connaissance de Dieu à travers un cheminement spirituel. Ce qui est important ce
n’est pas que la voie que nous avons empruntée soit meilleure ou moindre que celle des autres, mais
c’est qu’elle puisse nous permettre de gouter aux délices spirituels qui nous mèneront à la
connaissance d’Allah et à la connaissance de soi. Toute voie nous garantissant celà vaudra la peine
d’être suivie.

L’ésotériste bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) disait que : « le véritable disciple ne se
contente pas de vanter les qualités de son Guide spirituel et de citer ses paroles; il fait sien son
enseignement, il se confond avec lui au point qu’un jour, lorsqu’il parle, il ne sait plus si c’est sa
pensée ou celle de son Guide spirituel qu’il est en train d’exprimer. Voilà ce que doit être l’idéal du
véritable disciple. S’il ne travaille pas dans ce sens, il peut passer 20 ans, 30 ans auprès d’un Guide
spirituel, il ne lui en restera rien».

De ce fait le plus important dans ce cheminement c’est de trouver un véritable guide spirituel qui
n’est intéressé que par votre perfectionnement intérieur et c’est dans cette logique que s’inscrivent
les enseignements Cheikh Moussa Cissé Ndiamé Darou. Donc c’est à nous, disciples de vulgariser son
message dont l’humanité a besoin face aux inombrables crises qui la secouent aujourd’hui. Et c’est
cette noble mission que nous avons l’obligation d’accomplir.

Notre dévotion envers Allah fait que le nom yàlla-yàlla par lequel nous répondons volontiers
constitue une dose de plus qui ne cessera de nous pousser davantage à être très engagé dans notre
quête perpétuel de l'agrément de Dieu par des paroles, actes, comportements et vertus dignes de
pouvoir nous l'offrir le jour où notre âme quittera notre corps pour rejoindre sa véritable demeure.

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