Travaux Dirigés de MMC N°3

Exercice I
On considère le champ de déplacement donné par :
u1 = kX 2
M O M = u ( M o ) = u2 = 0
u3 = 0

1- Calculer le tenseur de la transformation gradU , le tenseur symétrique  et le tenseur antisymétrique  .

Définir le vecteur  associé au tenseur antisymétrique. Donner enfin le tenseur de déformations E .

2- On se place au point A0 (1,1, 0 ) . Soit a le vecteur représentant la trisectrice du trièdre : a = e1 + e2 + e3 .

1.1 Calculer la dilatation linéaire en A0 dans la direction e1 , e2 et dans la direction a .

1.2 Calculer les distorsions angulaires suivantes :  ( A0 ; e1 , e2 ) ;  ( A0 ; e1 , a ) .

3- On a k = 10 −3
1.1 Tracer le tricercle de Mohr des déformations en A0

1.2 Représenter sur ce tricercle les vecteurs déformations pures dans les directions e1 et a :
DP ( A0 ; e1 ); DP ( A0 ; a )

4- On considère l’état de déformation ci-après :

 0 120 90 
 ( M ) = 10 120 0
−6
0

 90 0  ( X )
 0
i

1.1 Calculer les déformations principales ainsi que les directions principales de déformations.
1.2 Représenter sur le tricercle de Mohr des déformations les vecteurs déformation pure en M dans les
directions X i( ) i =1,2,3
.

X 1 + 2X 2 + 2X 3
1.3 Calculer la dilatation linéaire en M dans la direction N =
5
1.4 Donner le tenseur déviateur des déformations. Que peut-on dire?
Exercice II
On considère la transformation définie dans un repère orthonormé direct  ( O, e1 , e2 , e3 ) par :

x1 = X 1 + 2 X 2 , x2 = X 2 , x3 = X 3 ,  +

On note B = ( e1 , e2 , e3 ) . Toute les matrices seront exprimées dans cette base.

1- Déterminer le tenseur gradient F de la transformation.

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 2- La transformation est-elle homogène ?

3- Déterminer les transportés f i ( ) i =1,2,3

des vecteurs ( ei )i =1,2,3 et les représentés dans la base B.

4- Déterminer le tenseur C de dilatations de Cauchy-Green.

5- Calculer les dilations dans les directions ( ei )i =1,2,3 .

6- Calculer le glissement des deux directions orthogonales définies par e1 et e2 .

7- Déterminer la matrice E du tenseur des déformations de Green-Lagrange.

8- Calculer les allongements unitaires dans les directions de ( ei )i =1,2,3 .

9- Déterminer les tenseurs H ,  ,  , respectivement gradient de déplacement et de ses parties symétrique et

antisymétrique.
10- Calculer les déformations principales et les dilatations principales.

11- Déterminer les vecteurs unitaires Bi ( ) i =1,2,3

définissant les directions principales de la déformation.

12- Calculer les transportés bi ( ) i =1,2,3

des vecteurs Bi ( ) i =1,2,3
et les représentés dans la base B.

13- Donner les composantes des vecteurs f i ( ) i =1,2,3

( )
, Bi
i =1,2,3
( )
, bi
i =1,2,3
dans la base B lorsque  = 0.25 .

Calculer, pour la même valeur de  , les valeurs de dilatations principales de la déformation.

On se place dans l’hypothèse de petites déformations ( 1) .

14- Vérifier que le tenseur  constitue une approximation du tenseur E .

15- Déterminer, dans le cadre de cette hypothèse, les déformations principales et les directions principales
de la déformation.

Exercice III
On considère le champ de déplacement plan défini dans le repère orthonormé direct  ( O, e1 , e2 , e3 ) par :

U ( X 1 , X 2 ) = X 1 X 2 ( a e1 + b e2 ) a, b  *
+

X 1 et X 2 étant les coordonnées de Lagrange. On note B = ( e1 , e2 , e3 ) . L’instant t est fixé et sera exclu des

notations.
1- Déterminer la transformation permettant de passer des coordonnées de Lagrange à celles d’Euler.
2- Cette transformation est-elle homogène ?
3- Déterminer dans la base B les composantes :

3.1 du tenseur des dilatations de Cauchy-Green C

3.2 du tenseur des déformations de Green-Lagrange E

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 3.3 des tenseurs H ,  ,  , respectivement gradient de déplacement et de ses parties symétrique et
antisymétrique.

4- Montrer que si a et b sont petits devant 1, on a bien : E   .

5- On prend a = b = 1 et on se place au voisinage du point DO (1, −1, 0 ) dans  . Soit CO (1,1, 0 ) .

5.1 Déterminer les dilatations en DO dans les directions définies par les vecteurs DO CO et DO O

5.2 Déterminer l’angle  que forment les vecteurs transportés de deux fibres élémentaires dX et dX 

d’origine DO et donc les directions respectives sont celles de DO CO et DO O .

5.3 déterminer les transformés respectifs des segments OCO , DO CO et ODO

6- On pend a = b = 0,05. On se place dans l’hypothèse des petites transformations.

6.1 Déterminer la matrice du tenseur des dilatations C en DO

6.2 Déterminer les dilatations en DO dans les directions définies par les vecteurs DO CO et DO O

6.3 Comparer les matrices des tenseurs E et  en DO dans la base B.

7- Comparer les résultats de la question 6- avec ceux obtenus en utilisant l’hypothèse des petites
transformations.
8- Tracer la courbe transformée du triangle DO OCO

Exercice IV
On considère le champ de déplacement défini dans le repère orthonormé direct ( O, e1 , e2 , e3 ) par :

u1 = x2 x3 , u2 = x1 x3 , u3 = x1 x2 .

1. Déterminer le tenseur des déformations au point M ( x1 , x2 , x3 ) .

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 2. On considère les points D0 (1, −1, 0 ) et C0 (1,1, 0 ) Déterminer la dilatation en D0 dans la direction définie
par le vecteur D0C0 .

3. Déterminer les déformations et les directions principales des déformations au point D0 .

Exercice V
On considère en petites déformations le champ de déplacement suivant :
u1 =  x1 , u2 = −  x2 , u3 = −  x3 .

2. Déterminer le tenseur de gradient de déplacement, le tenseur des déformations, le tenseur rotation et la

variation relative du volume.
3. Donner l’expression de l’allongement unitaire dans la direction n ( n est un vecteur unitaire faisant un
angle  avec l’axe ( Ox ) ).

4. Déterminer la partie sphérique et déviatrice du tenseur des déformations. Commentaire

Exercice VI :
Soit une tige cylindrique repérée dans un trièdre orthonormé direct ( O, e1 , e2 , e3 ) . Pour un point M de coordonnées
( x1 , x2 , x3 ) , le vecteur déplacement est :
u ( M ) = ( 2ax1 x2 ) e1 + ( 7ax12 − 3ax22 ) e2 (a est un nombre infiniment petit)

1. Déterminer le tenseur symétrique  et le tenseur antisymétrique  de la transformation.

2. Déterminer les valeurs des déformations principales, ainsi que la base principale des déformations au point
M ( 4, 6,3) .

3. Tracer le tricercle de Mohr de l’état de déformations au point M ( 4, 6,3) .

4. Écrire les équations d’équilibre. Quelle est la valeur du coefficient de Poisson qui permet de les satisfaire en
l’absence de force de volume?
Exercice VII :
On considère l’état de déformation ci-après :

 1 −2 3 −3 3 
 
 ( M ) = 10−4  −2 3 4 2 
 
 −3 3 2 −5 
 ( Ei )

1- Calculer le vecteur de déformations pure dans la direction a =

1
2
( )
E1 + 3 E 3 . Conclusion?

2- Calculer les déformations principales et les directions principales de déformations

3- Représenter sur le cercle de Mohr des déformations, les vecteurs déformation pure en M dans les directions
( )
Ei .
i =1,2,3

4- Donner le tenseur déviateur des déformations. Que peut-on dire?

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Exercice VIII
5 0 1
Soit le tenseur des contraintes défini par  ( M ) =  0 1 0  MPa dans la base ( e1 , e2 , e3 ) .
1 0 5
 
1. Déterminer la composante normale et la composante tangentielle du vecteur contrainte en M suivant le
plan de normale e1 , puis suivant la normale n (1,1,1) .
2. Quelles sont les contraintes principales et les directions principales des contraintes?
Exercice IX
L’état des contraintes d’un milieu continu est défini dans la base ( e1 , e2 , e3 ) par :
 11 =  22 =  33 =  13 =  23 = 0;  12 = 
2. Calculer la contrainte normale et la contrainte tangentielle par rapport aux directions suivantes :
1 1
e1 = ( e1 + e2 ) ; e2 = ( −e1 + e2 ) ; e3 = e3 .
2 2
3. Retrouver ces résultats en calculant les contraintes principales et les directions principales des contraintes.
Exercice X
L’état des contraintes dans un cylindre de hauteur h et de rayon R est de la forme suivante  M :

 0 0  13 
  avec  13 = − 2 ( 7 x12 + x22 − k1a 2 ) ,  23 = − 2 x1 x2 ,  33 = − 2 2 ( h − x3 ) x1
P 6P kP
 (M ) =  0 0 0 
  a a a
 13  23  33  ( e1 ,e2 ,e3 )

Dans ces expressions, P représente une constante positive connue, k1 et k2 sont deux constantes à déterminer.

Le cylindre est en équilibre statique, sa surface latérale n’est soumise à aucune force extérieure et les forces de
volume sont négligeables.
1. A partir des conditions aux limites et des conditions d’équilibre, déterminer
les valeurs de k1 et k2 .

2. Donner l’expression du tenseur de contraintes dans la base principale pour

A ( a, 0, h ) et B ( 0, 0, h ) . Ensuite déterminer les directions principales.

3. Tracer le tricercle de Mohr en B et déduire les contraintes normale et

tangentielle maximale.
4. Calculer les forces exercées sur les surfaces x3 = h et x3 = 0 .

Exercice XI
On considère une poutre droite d’axe ( O, e1 ) de section rectangulaire (hauteur 2h et d’épaisseur 2b). Cette poutre
est encastrée dans un massif à l’abscisse x1 = 0 . L’extrémité libre est la seule supportant un chargement. D’autre
part on suppose que l’épaisseur est très faible devant les autres dimensions de la poutre et qu’en conséquence, on
peut faire l’hypothèse d’un état plan de contrainte :

( l − x1 ) x2 ,  22 = 0,  12 = − ( h2 − x22 ) avec I = bh3

P P 4
 11 =
I 2I 3

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 1. Déterminer les forces de volume vérifiant l’équilibre de la poutre.
2. Déterminer les forces sur les faces x2 = h, x2 = −h, et x1 = l .

3. Représenter le chargement.
Exercice XII :
Un barrage est constitué par un mur vertical à la loi de comportement
élastique linéaire, de largeur 2h et de hauteur L. Il est défini dans le
( ) (
repère O, X 1 , X 2 , X 3 selon la figure ci-contre. L’axe O, X 1 est )
vertical descendant. La face supérieure est notée S s , la face
inférieure en appui sur le sol S i et les deux parois verticales Sh et
S− h . Sur toute la hauteur de la paroi Sh s’exerce la poussée d’un

( )
fluide de poids volumique  =  g selon l’axe O, X 2 . Les forces
de volume dans le corps sont négligées.

Le tenseur de contraintes dans le barrage peut être représenté par les fonctions :

  x13 x2   6 2 

 11 = + 3  h x1 x2 − 2 x1 x23 
 4h 3
4h  5 
  x1  x 3
3x 
 22 = − +  x1  23 − 2 
 2  4h 4h 
 3 x12 2  3
3 (
  12 = h − x22 ) − 3 ( h 4 − x24 ) + ( h2 − x22 )
 8h 8h 20h

1. Démontrer que ce tenseur vérifie les équations d’équilibre.

2. Vérifier que les conditions aux limites sur les deux parois verticales Sh et S − h sont bien respectées.

3. Si la face supérieure S s est libre, montrer que ce tenseur rend exactement compte des conditions aux
limites sur cette face mais que l’effort tranchant résultant des contraintes est non nul.

Le liquide est de l’eau de poids volumique  = 9810 N  m −3 . Les dimensions du barrage sont h = 0,5 m et
L = 5 m . Le coefficient de Poisson est  = 0, 25 .

4. Tracer le tri-cercle de Mohr de l’état de contrainte pour les points M 1 ( L, 0 ) et M 2 ( L, h ) .

5. En quel point est située la contrainte de cisaillement maximale et quelle est sa valeur?
Exercice XIII
( )
Le milieu continu étudié est un cylindre plein de révolution, d’axe de symétrie de révolution O; Ez , de rayon

extérieur R et de longueur 2h. Un point quelconque de ce milieu est repéré par ses coordonnées cylindriques
r ,  et z : 0  r  R; 0    2 ; − h  z  h . Ce milieu est en équilibre par rapport à un repère galiléen et ne

supporte pas d’actions à distance (ou de force de volume). Le matériau est supposé homogène, isotrope à

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comportement élastique linéaire, de module de Young E et de coefficient de Poisson v. L’état de contrainte en un
point quelconque de ce milieu est défini, dans la base cylindro-polaire par :

  2 + z 3 9 + 3 r 2 z 3 z   2 + z 3 3 z  27 + 9 2

 rr = p  3
− −
32 h3 8 h 
 ;   = p 3
− ;  rz = p
64h3
( z − h2 ) r
  8 h  8 h 8 h
 avec P  *
+
 = p  − 9 + 3 z + 27 + 9 z − 1 + 18 + 6 
3

 zz  ;  r =   z = 0
  32 h3 32 h 32 

1- Les équations d’équilibres sont-elles vérifiées?

2- Donner le chargement sur les bases et la surface latérale du cylindre. Vérifier l’équilibre global du milieu.
3- Au point de coordonnées r = R / 2 et z = 0 , déterminer numériquement le cisaillement maximal

Application numérique : R = 50cm, h = 5cm, E = 210GPa,  = 0.29, P = 4daN / mm 2

Exercice XIV

( )
Dans un repère orthonormé direct O; Ex , E y , Ez le milieu continu étudié est défini par :

0  x  L; − h / 2  y  h / 2; − e / 2  z  e / 2

La section definie par x = L est encastrée dans un milieu galiléen indeformable. En absence de forces de volume,
l’etat de contrainte en tout point M(x,y,z) est défini par :

  xx  xy 0
3F  y 2 
 ( M ) =   xy 0  P Fxy
0 avec  xx = − 12 3 ,  xy =  4 h 2 − 1
 0 0  ( E , E , E )
eh eh 2eh  
 0
x y z

Dans ces expressions P et F représentent des constantes. Le matériau est supposé homogène, isotrope, à
comportement élastique linéaire.

1- Les équations d’équilibre sont-elles vérifiées?

2- Quel est le chargement sur les faces ABBA ( y = h / 2 ) et CDDC  ( y = −h / 2 ) ?

3- Quel est le chargement s’exerçant sur la face ADDA ( x = 0 ) ?

4- Préciser en particulier la résultante et le moment résultant en O (0,0,0). Commentaire.

Application numérique : L = 120mm, h = 20mm, e = 5mm, F = 100 N , P = 500 N , E = 200GPa,  = 0.29

Exercice XV:

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 ( )
Un massif occupe, dans le repère O; Ei l’espace délimité par x1  0 et − h  x3  h . Il est entaillé d’une gouttière

( )
semi-cylindrique dont la section droite est le demi-cercle de centre O et de rayon R. l’axe O; E1 est vertical
descendant. On suppose qu’en tout point M du massif le tenseur des contraintes est de la forme suivante:

 x13 x12 x2 0 
K 
 = 4  x12 x2 x1 x22 0 
r 
 0 0  r 2 x1  E
( i)

K et v sont deux constantes positives et r = x12 + x22 .

1- Les équations d’équilibre peuvent-elles être satisfaites?

2- Déterminer les contraintes principales et les directions principales de contrainte en tout point du massif.
3- Rechercher les efforts extérieurs appliqués sur la face x1 = 0 , sur la gouttière de rayon R et sur les faces
x3 =  h . Comment peut-on réaliser la répartition des efforts extérieurs sur la gouttière?

Exercice XVI:
Dans un milieu continu, le tenseur des contraintes est défini par la matrice :

 0 Cx3 0 
 ( M ) =  Cx3 0

−Cx1  avec C une constante
 0 −Cx1 0 ( e ,e ,e )
 1 2 3

1- A quelle condition les équations d’équilibre seront-elles satisfaites si le milieu est en équilibre statique?
2- Déterminer les contraintes principales et le repère principal.
3- Calculer la contrainte tangentielle maximale
4- Tracer le tri-cercle de Mohr de l’état de contrainte au point P ( 4, −4, 7 ) .

5- Représenter sur ce tricercle le vecteur contrainte en P dans la direction n = 2e1 + e2 − e3

Exercice XVII
On considère une poutre triangulaire constituée d’une plaque d’épaisseur constante b et de hauteur variable h(x).
Cette poutre est encastrée à une extrémité et chargée à l’autre extrémité (point A de coordonnées L,0,0) par une
 
charge ponctuelle P = P E y . Cet effort est le seul pris en compte (on néglige la pesanteur).
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L’épaisseur étant très faible et le chargement étant dans le plan du triangle médian, on peut admettre que l’on a
un état plan de contrainte, c’est à dire que le tenseur des contraintes en un point M est de la forme :
  xx  xy 0
  Ky 12 PL3
 ( M ) =   xy  yy 0 avec  xx = − et K = ; h0 = h(0)
 0     ( L − x) 2 bh0
3

 0 0  (E x , E y , E z )

Dans cette étude on ne s’intéresse qu’aux points du plan médian (z = 0).

B
O
A

x
L

1- Montrer que l’on a :

K y2 K y3 df
 xy = + f ( x) et  yy = − − y + g ( x)
( L − x)3 ( L − x) 4
dx
2- Écrire les conditions aux limites en un point M de coordonnées (x, h(x)/2, 0). En déduire que f(x) et g(x) sont
des constantes que l’on déterminera. Donner alors l’expression du tenseur des contraintes en tout point de la
poutre. Que pensez-vous du tenseur des contraintes proposé pour le point A ?
3- Déterminer les contraintes principales et les directions principales de contraintes en un point M(x,y). Montrer
que pour l’ensemble des points constituant la droite AB, cette droite est une direction principale de contrainte.
4- Donner alors l’expression du tenseur des contraintes dans la base cylindro-polaire ayant le point A comme
origine.
Exercice XVIII
La théorie de l’écoulement d’un fluide entre deux cylindres coaxiaux sert de base à la schématisation de certains
viscosimètres (appareils destinés à évaluer la viscosité d’un fluide). Ce type d’écoulement peut être régi par un
champ de vitesses. On considère le domaine D* fixe compris entre deux cylindres C1 et C2 de révolution, de

même axe Oz, de rayons respectifs R1 et R2 ( R1 R2 ) et de longueur commune très grande devant R1 et R2 . On

s’intéresse plus particulièrement à une partie D de D*, de longueur l, située loin des extrémités de chacun des
deux cylindres. Le cylindre extérieur C 2 restant fixe, on fait tourner le cylindre intérieur C1 avec une vitesse

angulaire constante 1 . On suppose que D* est occupé par un fluide visqueux dont le mouvement dans D peut

être représenté en description eulérienne par le champ des vitesses :

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 1 r  1R12 R22
V = A  − 2  e avec A =
 r R2  R22 − R12

Les seules actions à distance sont celles de la pesanteur d’intensité constante g. La relation entre le tenseur de

taux de déformation D et le tenseur des contraintes de Cauchy est donnée par :

 = − pI +  ,  =  ( divV ) I + 2 D

Où  et  (  0 ) sont des coefficients de viscosité supposés constants, p ( p 0 ) est le champ de pression, 

est le tenseur des contraintes de viscosité. La contrainte T = − p n +  avec  =  n = contrainte de viscosité.

Nous supposerons en outre que la pression P ne dépend pas de  et désignons par  la masse volumique du
fluide supposée constante.
1- Déterminer la contrainte Tpi exercée par le fluide sur Ci en un point de Ci , i =1,2.

2- Montrer que la puissance Pe des efforts extérieurs s’exerçant sur D est donnée par : Pe = 4 l1 A

3- Déterminer la puissance Pi des efforts intérieurs à D.

4- L’application du théorème de l’énergie cinétique nous aurait-elle permis d’économiser nos efforts
(intérieurs et extérieurs)?
5- Déterminer la résultante des efforts de contact exercés par le fluide sur Ci , i =1,2

6- Montrer que le moment M1 par rapport à l’axe OZ des efforts de contact exercés par le fluide sur C1 est

donné par M1 = −4 lA .

7- Établir une relation entre Pe et la rotation instantanée 1 z du cylindre C1 .

8- Transposer les résultats précédents au cas où le cylindre C 2 a disparu ( R2 →  ) .

Exercice XIX

On considère deux états de déformation représentés par les deux champs de tenseurs 1 et  2 . Ces deux champs

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ont pour composantes en un point M dans un référentiel cartésien ( O, e1 , e2 , e3 ) :

 ax12 0 0 0 0 0
 
1 ( M ) =  0 0 0 ;  2 ( M ) =  0 ax12 0

 0 0 0  0 0 0 ( e ,e ,e )
 ( e1 ,e2 ,e3 )  1 2 3

1- Rappeler les équations de compatibilité.

2- Le champ de déformation  1 vérifie -t-il les équations de compatibilité? Si oui, calculer le champ de

déplacement u1 ( M ) associé.

3- Le champ de déformation  2 vérifie -t-il les équations de compatibilité? Si oui, calculer le champ de

déplacement u2 ( M ) associé.

Exercice XX

On considère le champ de tenseurs symétriques  de composantes :

 1 K
11 =  22 =  ( x3 ) ,  33 = −  ( x3 ) +  x1 x2  , 12 =  x12 + x32  ,  23 =  31 = 0
R R 2R
Où  et R sont des constantes données,  ( x3 ) une fonction régulière de x3 , K et  les paramètres à déterminer.

1- Écrire les conditions sur , K ,  pour que le tenseur  soit un tenseur des déformations dans le cadre de
la théorie de petites perturbations.
2- On choisit  ( x3 ) = x3 , K =  = 0 . Déterminer alors le champ de déplacement.

Exercice XXI
Considérons l’état plan de contraintes au point M représenté par la figure ci-dessous. Les contraintes sont en MPa.
1- Ecrire la matrice de contraintes en M dans le repère
(x, y, z).
2- Déterminer les contraintes et directions principales
au point M
3- Calculer la contrainte de cisaillement maximal.
4- En se plaçant dans le plan des contraintes (x, y),
calculer les composantes du vecteur s’exerçant sur
un plan de coupe dont la normale (h) fait un angle
de 30° avec l’axe (Ox).

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