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Procédé d’écriture
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Fiches de révision
MODULE PREMIER
PARTAGE
Le Partage n’est pas un simple contexte des faits, c’est une éducation une culture. Pour qu’il
y ait partage il faut qu’il ait d’abord la volonté d’aider et de s’entraider, la volonté de respecter
l’autre en tant que personne jouissant du même droit d’être et d’être différent. La notion du
partage unit les hommes au-delà de toute idée de partialité, de favoritisme ou de concurrence
stérile.
Le Partage se soumet lui aussi à la règle de la relativité en d’autres termes il oscille entre
l’obligatoire et l’interdit, le tolérable et l’intolérable : nous sommes en tant qu’êtres humains
conscients et consciencieux obligés de partager le vivre avec les besogneux, partager le droit de
vivre dans la paix, la liberté et la dignité. Nous sommes aussi contraints de sentir les douleurs de
nos semblables, d’être sensibles à leurs souffrances de contribuer à l’amélioration de leur niveau de
vie. Et au même titre et parce que nous sommes tel il nous serait inconcevable d’accepter des
actes et des notions hostiles à notre honneur à notre dignité tel que partager avec l’ennemi la
patrie, partager avec l’ignorant son fanatisme, avec le tyran son système injuste et absolutiste,
avec l’inculte sa barbarie …
Le Partage se présente sous des formes morales et matérielles. Nous pouvons assister autrui par
des mots de consolation et d’encouragement en lui manifestant notre compassion, en sentant sa
souffrance ou en le soutenant, en l’exhortant, en le conseillant, en le dirigeant (le sourire est dans
ce cas le premier signe de la solidarité humaine ainsi que les larmes). Quand la solidarité morale
n’est pas suffisante ou adéquate celle matérielle devient un devoir envers les nécessiteux. Pour
venir en aide à des personnes ou à des régions sinistrées on recourt à la fondation de fonds de
solidarité, d’organisations caritatives, à la création des ponts aériens ou maritimes d’aide ou de
sauvetage….Les exemples de ce type d’aide sont très fréquents, toutefois on peut en citer les
restaurants du cœur ( une chaîne de restaurants fondée par le comédien français COLUCHE ou les
personnes marginalisées démunies et les sans domicile fixe pouvaient se rassasier ) la mission de
lutte contre la famine et la sécheresse guidée par le chanteur français Marc Balavoine,
l’organisation de médecins sans frontières,le Téléthon….
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DES CITATIONS
- Jacques Deval » Une joie partagée est une double joie, un chagrin partagé est un demi-
chagrin »
- Philippe Geluck » La différence entre l’amour et l’argent est que si on partage son argent il
diminue, tandis que si on partage son amour il augmente. »
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DEUXIEME MODULE
L’ENGAGEMENT EN LITTERATURE
En effet, l’apparition d’une littérature purement engagée fut un peu tardive car il a fallu
attendre le siècle des lumières pour assister à l’installation d’une nouvelle gestion et vision de
l’action littéraire. A cette époque ce sont surtout les injustices dues au système fiscal pourri, à
l’inégalité sociale, à l’absence de liberté politique, le relâchement des mœurs, la multiplication des
atteintes commises au nom de la religion, la partialité, la tyrannie des privilégiés qui ont contribué
à l’émergence d’une écriture qui veut servir la vérité qui veut avoir l’audace de dénoncer de
s’élever sans aucune hésitation contre l’oppression et la persécution « L’homme est né libre et
partout il est dans le fer » écrit avec indignation Rousseau.
Donc ce sont les philosophes du XVIII siècle qui ont donné à la littérature sa mission d’instruction,
de reforme et de construction. Cette ambition qui voulait rendre utiles les intellects et les aider à
« agir en tout par la raison. » avait pour objectif l’instauration de l’égalité, de la liberté et de la
tolérance. Elle a trouvé ses précurseurs, ses avant-gardistes en Montesquieu, Voltaire, Rousseau,
Diderot, Beaumarchais…En raison de leur engagement et de leur dévouement en faveur de la
défense des opprimés et la réhabilitation des victimes des atteintes à la dignité et aux droits de
l’homme, ils se sont révoltés contre l’esclavage qu’ils ont considéré comme étant le crime le plus
monstrueux. Ils ont aussi dénoncé la partialité qui se fondait sur la notion du privilège qui favorisait
une classe sociale sur une autre (à l’époque les nobles étaient considérés comme étant une classe
et même une race supérieure, l’autre classe formée de paysans analphabètes, pauvres et soumis
était désignée péjorativement par les termes » populace, canaille, bourgeois et par conséquent
était durement exploitée et quasiment asservie…). En outre ils ont mis en cause le régime
absolutiste en soutenant le principe de la séparation des pouvoirs (législatif, juridique et exécutif)
pour que le pouvoir puisse arrêter le pouvoir. Cette action militante et humanitaire qui a plaidé la
cause de l’Homme sans distinction nulle a eu le mérite d’être à l’origine ou plutôt l’origine de la
convention universelle de la déclaration des droits de l’homme le 26 août 1789, aussi a-t-elle mené
à l’abolition de la monarchie et l’anéantissement des privilèges.
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Lors du XX la littérature est incontestablement marquée par les guerres mondiales une donnée qui
va façonner l’économie narrative et l’orienter vers un engagement indubitable surtout au cours de
la période de l’occupation allemande (1940 1944) où la littérature de résistance organisée par le
comité national des écrivains est considérée comme étant une « arme de combat » ou encore » un
acte de guerre contre l’occupant ». La dénonciation du fascisme et du nazisme est une entreprise
sacrée et farouche à laquelle participent tous les intellects résistants comme Louis Aragon, Paul
Eluard, Guillevic, Malraux, Sartre, Camus, Tardieu, Simone de Beauvoir…Certes l’engagement a été
marquée par l’expérience douloureuse de la guerre mais la dénonciation de cette machine infernale
n’était pas son unique souci. L’écrivain engagé, à l’encontre de celui neutre et irresponsable, se
mobilise pour soutenir et plaider la cause de la société. Il en ressort qu’il doit mettre sa plume et
son talent artistique au service de la célébration des valeurs nobles et de l’instauration d’une
société égalitaire où règnent la paix, la fraternité, la justice et la souveraineté de la loi. Une
mission qu’il ne peut accomplir qu’en dénonçant les abus: discrimination, fanatisme, intégrisme,
asservissement et exploitation, sexisme, colonialisme, oppression, abus de pouvoir…
Il est aussi à signaler que l’engagement, comme doctrine ou attitude, a usé de tous les moyens
pour s’exprimer et pour communiquer ses messages jugés parfois trop osés et même subversifs. Il
a su aussi mettre à son service la musique; de nos jours la chanson engagée est devenue un genre
ayant ses propres caractéristiques et son propre public. Loin d’être un simple moyen de
divertissement la chanson à texte affiche haut ses objectifs puisqu’elle veut être un moyen pour
éveiller les consciences. En effet, elle peut maintenir ce rôle du moment où elle peut émouvoir et
toucher, à la fois, un public assez large appartenant à toutes les souches sociales. Elle s’adresse
aux auditeurs en dépit de leur niveau social ou intellectuel. Son efficacité réside, d’ailleurs, dans la
facilité des textes chantés lesquels sont souvent en adéquation avec les préoccupations de la
société.
Ainsi, l’engagement se définit comme étant le contre courant du neutralisme qui prône le culte de
l’irresponsabilité et qui a pour dessein la pratique de l’art pour l’art comme le veut l’école
parnassienne qui considère l’activité artistique comme étant un idéal suprême à purifier de toute
allusion au réel qui le rabaisse et le souille. C’est pourquoi les auteurs neutralistes sont présentés
souvent dans des tours d’ivoire: un asile et un refuge où ils peuvent librement s’adonner à des
rêveries perpétuelles qui font plonger le lecteur dans un univers onirique, illusoire dans lequel rien
ne peut valoir les soucis personnels et les caprices de l’âme romantique. Cette vague à su entraîner
dans un délire narcissique des écrivains comme:
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Que ces lieux sacrés à la nuit,
- Sartre » L’écrivain est en situation dans son époque chaque parole a des
* » La fonction de l’écrivain de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul n’en
puisse dire innocent. Pour nous l’écrivain est dans le coup, quoiqu’il fasse, marqué, compromis
jusque dans sa plus lointaine retraite. »
- Camus » L’art n’est pas une réjouissance solitaire, il est un moyen d’émouvoir le plus
grand nombre d’hommes en leur offrant une image de privilégiée des souffrances et des joies
communes. »
* » Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère
commune, et que notre seule justification… est de parler…. Pour ceux qui ne peuvent le faire. »
* »Mais nous devons le faire pour tous ceux qui souffrent…quelles que soient les
grandeurs … des Etats et des partis qui les oppriment. »
- Albert Memmi » L’écrivain est irremplaçable dans son rôle spécifique: il est l’expression des
inquiétudes de la société, de ses doutes, et même de sa lutte contre elle-même. »
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TROISIEME
MODULE
L’APPEL DE LA MODERNITE
La libération des forces productives semble alors être le postulat et le mot d’ordre du
modernisme. Un principe qui sera accompagné par tout un cortège de nouvelles valeurs à l’image
du » chacun pour soi » « la fin justifie les moyens » » laisse le faire, laisse le passer » … d’un côté
et de l’autre l’appel à la tolérance, l’ouverture sur l’autre, dialogue, démocratie, liberté, égalité,
acculturation et récemment la mondialisation qui est considérée comme étant le grand portail de
l’engagement d’un véritable dialogue entre les cultures et les civilisations.
Ce nouveau concept » modernité » a suscité une grande polémique dont les antagonistes
sont d’un côté les conservateurs et de l’autre les innovateurs qui sont les adeptes du modernisme.
Ces derniers amplifient les avantages et les exploits du progrès. Ils adoptent une vision trop
optimiste puisque soit ils s’aveuglent sur les inconvénients de la vie à l’occidentale soit ils les
minimisent. Pour les ténors de l’autre tendance » les conservateurs » ils valorisent le passé et
parlent d’un attachement quasi-sacré aux racines par respect et révérence aux ancêtres. Pour eux
l’occidentalisation de la société est conçue comme une trahison ou une aliénation. Pour soutenir
leur opinion ils énumèrent les répercussions néfastes de la modernisation et du changement radical
et subite du mode de vie sur la destinée de la société. Ils citent surtout les difficultés auxquelles
l’homme moderne doit faire face pour s’assurer un statut social respectable et un niveau de vie
satisfaisant. Ils ressortent d’une façon quasiment répétitive des désavantages comme la pollution
sonore, le réchauffement de la planète, l’amincissement de la couche d’ozone, les perturbations du
cycle biologique, les déséquilibres climatiques, et tout ce qui ces désavantages ont comme
répercussions.
En effet, l’évocation de ces défauts liés à la modernisation ne doit pas nous faire oublier ce
que celle-ci a rapporté à l’homme de faveurs. Nous qui vivons cette ère nous devons être
reconnaissants à ce système qui nous a permis de jouir du confort, du développement des
transports: ferroviaires, aérien et maritime, de l’apparition de nouveaux matériaux: le béton, l’acier
et le verre, d’un système de vaccination qui a réduit le taux de mortalité et a amélioré l’espérance
de vie (la moyenne de longévité a dépassé 60 ans), d’une communication plus rapide et plus vive:
téléphone, portable, Internet…En outre la modernité a ses empreintes sur l’apparition de nouvelles
lois qui garantissent à l’homme une vie dans la dignité: 8 heures de travail par jour, un congé
annuel rémunéré, un congé de maternité( dans certains pays même le mari peut bénéficier de ce
droit) , interdiction du travail des enfants, des allocations familiales, une pension de retraite, une
assurance sociale, l’enseignement n’est plus un privilège mais un droit fondamental, une assistance
sanitaire, les recherches scientifiques multiplient les inventions sur le niveau médical et industriel…
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Avec cette nouvelle vague sont apparues de nouvelles conduites, de nouvelles valeurs, n’est-
il pas dit » autre temps, autres mœurs ». Selon des critiques, de nos jours, le matérialisme prime
sur n’importe quelle autre valeur. Ils expliquent ceci par l’apparition d’une autre pièce maîtresse
dans notre quotidien et c’est l’argent qui anoblit, qui ennoblit, qui embellit et agrandit. Ainsi,
l’accumulation des richesses est devenue une obsession sinon un rêve ou une rêverie pour les
frustrés; tout se focalise autour du désir de possession que seul l’argent peut contribuer à son
épanouissement. Cette nouvelle venue à l’arène du contemporain a stimulé l’inspiration des
écrivains et des maximes se sont affichées: » l’argent ne fait pas le bonheur » » l’argent est un
bon serviteur mais un mauvais maître » » si l’argent ne fait pas le bonheur rendez-le » … Donc le
modernisme va en parallèle avec le matérialisme qui s’exprime à travers la publicité, la
manipulation du public par les médias, la surexploitation de l’image…
Modernité et littérature: comme toute activité humaine la littérature s’est elle aussi inclinée
devant cette déesse redoutable et vénérée: la modernité. C’est ainsi que l’adjectif moderne
deviendra le qualificatif de différentes activités littéraires qui ont rompu avec les règles
traditionnelles. C’est avec la fin du XIX que cette tendance va manifester ses ambitions. Ses
adeptes pour se défendre avancent la thèse que la littérature n’est pas une activité figée,
immuable et fixe puisqu’elle s’inspire de faits sociaux en perpétuel changement et mouvement et
par conséquent elle doit ajuster son langage selon les exigences de la modernité si elle veut
répondre aux aspirations de son public. C’est au XX que va se développer ce courant qui donnera le
jour sur le plan poétique au vers libre, à la prose poétique, au refus de la ponctuation, des rimes,
des rythmes, de mètre, de formes fixes.. La poésie moderne veut être plus proche du lecteur c’est
pourquoi elle lui décrit le monde tel qu’il est habitué à le voir en employant des termes faciles et
des constructions moins recherchées: on pourrait citer l’exemple de Jacques Prévert, d’Apollinaire,
de Paul Eluard…Sur le niveau romanesque, le livre veut imiter l’éparpillement dans lequel vit la
société contemporaine, traduire ses doutes avec le nouveau roman.
En somme, que soit sur le plan social ou littéraire, la modernité balance entre l’approbation
des uns et le refus des autres car elle est l’otage de la tenaille des avantages et des inconvénients.
Toutefois, une existence tournée vers le futur doit d’abord être inaugurée par un passage doux
vers le monde moderne dont l’appel est persistant et urgent. Alors vivons notre époque si nous
voulons vivre heureux.
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MODULE QUATRE
A LA LUMIERE DE LA RAISON
Le rationnel et l’irrationnel ainsi que le vrai et l’inconcevable se croisent étant donné que ni
la critique, ni la science ne semblent avoir l’aptitude de se prononcer sur des pratiques qui sont de
l’ordre du surnaturel à l’instar de la magie, de la voyance, de l’occultisme, du dit sixième sens, de
la télépathie, du magnétisme…Il est de nos jours des phénomènes auxquels la science n’a pas
apporté les explications satisfaisantes. Cependant loin du surnaturel et du métaphysique l’esprit
rationnel de ce siècle retrouve sa vocation et ses aptitudes d’analyse et d’interprétation des faits
sociaux, psychologiques, physiques, économiques et même artistiques. Parmi les données et
manifestations qu’il a remis en question on trouve:
1/ La publicité:
pour ses adeptes et ses partisans elle est devenue le fondement de l’économie moderne et le
conseiller du public. Elle est pour eux l’ingrédient principal d’une nouvelle culture dite la culture de
la publicité qui concerne surtout les jeunes générations qui voient en elle un moyen d’information
et d’orientation. Parmi ses avantages, ils citent :
- Elle est une incitation à l’achat qui fait réanimer l’économie et qui rend la société plus
prospère
- Les séquences publicitaires ne sont pas banales, en revanche elles renferment beaucoup de
savoir et d’art puisqu’elle sont conçues avec minutie et soin: elles visent à convaincre son
destinataire en un laps de temps très court.
- La publicité évolue et profite du progrès technologique et scientifique: elle n’est pas conçue
arbitrairement car elle se fonde sur une étude sérieuse niveau socio psychologique du
consommateur.
- Elle tire profit de la science et met à sa disposition les moyens influents que celle-ci
invente.
- Elle utilise des outils et des supports différents: elle va d’un simple sigle jusqu’aux
séquences télévisées en passant par les banderoles, les images, les affiches…
- Elle n’est pas employée uniquement dans le domaine commercial puisque elle est utilisée
dans des campagnes de sensibilisation ou de lutte contre des phénomènes nuisible à la société:
lutte contre le tabagisme, l’alcool, la drogue, les MST; sensibilisation à l’utilité de la réintégration
des personnes âgées, à l’importance du dialogue entre les générations, respect de la nature….
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Les adversaires de la publicité la critique en énumérant ses inconvénients, selon eux:
- Les produits auxquels elle fait de la propagande sont le plus souvent médiocres est d’une
performance nulle.
- Elle précipite son public dans un monde illusoire, c’est une forme d’aliénation elle masque
la réalité.
- Elle a pour objectif unique de réaliser le plus de gain même en exploitant les enfants
- Une preuve que la publicité est un mensonge déguisé réside dans l’utilisation de la même
technique et stratégie pour louer le même produit sous prétexte qu’il vient d’être amélioré ou
perfectionné par contre c’est le même produit qui a les mêmes caractéristiques.
2/ L’informatique:
les ordinateurs ont envahi d’une façon prépondérante notre quotidien. Ils ont facilité la vie sociale
et professionnelle. On les trouve dans n’importe quel domaine, ils sont le premier compagnon de
l’homme devenu le centre de tout un réseau informatisé. Grâce à des cartes magnétiques on peut,
de nos jours, effectuer la majorité de nos activités financières, grâce à l’école virtuelle on peut
poursuivre des études, aussi peut-on communiquer, acheter et vendre…Toutefois cette technologie
est redoutée par certains à l’exemple des ouvriers qui voient en elle une concurrente qui les
menace de licenciement, par les citoyens qui la considèrent comme une violation de la vie privée(
nous sommes quasiment espionnés par le système d’informatique qui contrôle notre vie) par ses
propres adeptes qui craignent ses anomalies imprévisibles et incontrôlables à l’instar des virus …
4/ La mode:
elle ne représente pas vraiment une caractéristique typique de la vie contemporaine puisqu’elle a
existé même dans les siècles précédents mais lors de cette époque elle est devenue plus
marquante et plus insistante: elle touche surtout les jeunes qui veulent se montrer
« branchés »"chics et élégants ». Par la mode certains veulent se distinguer d’autres veulent
afficher leur raffinement et leur appartenance à la société dite mondaine…En somme c’est une
autre mise au devant de la scène du problème du paraître et de l’être.
5/ Le statut de la femme
(l’affranchissement de la femme): Cette polémique est traitée par des femmes écrivains qui
contestent la façon par laquelle la femme dite affranchie aborde sa vie sociale et professionnelle
qui en voulant s’imposer et prouver ses capacités tombe dans le piège de l’imitation de l’homme.
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En agissant tel elles se sont mutilées car elles ont renoncé à une part de leur humanité leur
identité « leur féminité ». Pour elles, la libération de la femme dans la société moderne est un
nouvel asservissement car celle-ci est traitée d’une manière avilissante et abaissante. L’image de la
femme est mal exploitée car elle néglige les aspects moraux et se focalise sur les caractéristiques
physiques.
-Patrice Raunet « La pensée des anciens nous est contemporaine: elle nous aide à débrouiller les
chaos modernes et nous restituer ce qui est éternel. »
- Philippe Bouvard » Quel plus bel exemple de l’incommunicabilité moderne le spectacle des
automobilistes dans leurs véhicules: ceux qui roulent deux par deux ne disent pas un mot et ceux
qui n’ont pas de passagers parlent tout seuls »
-Oscar Wilde » Rien n’est plus dangereux que d’être trop moderne; on risque devenir soudain ultra
démodé »
- Jules Renard » Aujourd’hui on ne sait plus parler, parce que on ne sait plus écouter »
- Duc de Lévis » En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé »
-Jean Dorst » L’homme a assez de raisons objectives pour s’attacher à la sauvegarde du monde
sauvage. Mais la nature ne sera en définitive sauvée que par notre cœur. Elle ne sera préservée
que si l’homme lui manifeste un peu d’amour. »
- Paul Léautaud » L’être qui prête un pouvoir magique, surnaturel, à un objet quelconque: croix,
statuette… est un aliéné partiel. Tout ce qui est croyance aveugle est un degré de folie. »
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CINQUIEME MODULE
Etymologiquement poésie est un mot d’origine grecque « poiein » qui veut dire créer
fabriquer et dont est dérivé le nom »poiêsis » ayant le sens de création. C’est un art du langage
visant à exprimer ou à suggérer une idée par le moyen des sonorités, du rythme et des figures.
Donc la poésie est avant tout un travail sur le langage, considéré comme producteur de son et de
musique avant même d’être producteur de sens. Ce jeu sur les sons sur lequel se fonde la poésie
est assuré par les rythmes, les mesures, les accents, les répétitions par la versification: rimes,
mètre, strophe, refrain… La recherche de l’harmonie sonore et musicale se trouve aussi, par la
même envergure, dans le poème irrégulier aux vers libres qui s’est émancipé sur plusieurs niveaux
de la poésie traditionnelle mais qui lui est resté attaché à ce niveau: la poésie contemporaine est
encore recherche de son. Le travail sur le coté sémantique doit jouer des ressources inattendues
du langage: images, figures de style, expansions du nom … qui contribuent à susciter chez le
lecteur une émotion dite poétique.
Parmi les caractéristiques fondamentales du genre poétique on cite la répétition qui possède
un pouvoir incantatoire et qui structure un espace sonore. Cette constante de la poésie se trouve
d’un vers à l’autre dans la rime, dans la reproduction du même nombre de syllabes (12
syllabes=alexandrin, 10=décasyllabe, 8= octosyllabes, 6= hexamètre: pour les vers pairs et pour
les vers impairs: 7=heptasyllabe, 9=ennéasyllabe ), dans le rythme. Elle se retrouve d’une strophe
à l’autre dans le même nombre de vers (2 vers =distique, 3 vers= tercet, 4 vers = quatrain, 5
vers= quintil, 6 vers= sizain, 10=dizain) et par la pratique éventuelle du refrain. On cite aussi les
procédés de style comme l’allitération,l’assonance, anaphore, reprise de termes en écho, le
parallélisme,jeu sur les tonalités…et les thèmes récurrents qui appartiennent au lyrisme universel:
amour, mort,nature, espoir, désespoir, gloire, bonheur, douleur, aspiration vers Dieu ou vers un
idéal…
La poésie a évolué à travers les siècles et a suivi les exigences des courants littéraires et
des tendances sociales. Alors qu’elle était dans ses débuts au XII siècle, elle n’a pas tardé à
réaliser des réussites formelles et thématiques grâce à ses chants lyriques et épiques où les poètes
du moyen âge célèbrent les prouesses, les exploits et les hauts-faits des rois et des chevaliers. A
cette époque, la poésie était interprétée oralement, le poète devait alors avoir une parfaite diction
et une bonne mise en relief du texte poétique. Au XVI elle est devenue l’espace privilégié où se
créent les richesses du français, où on favorise les inventions lexicales, syntaxiques et le
surgissement d’images. Les poètes majeurs de l’époque s’inspirent du modèle italien et en imitent
les formes. C’est alors que Ronsard et Du Bellay écrivent des nombreux sonnets (poème
comportant 14 vers divisés en deux quatrains et deux tercets). Au XVIII, l’art poétique était
considéré comme étant secondaire et peu important, on lui reprochait d’être un genre mondain qui
ne pouvait pas traduire l’essor de l’esprit critique, rationnel et philosophique de l’époque. Le seul
poète de cette époque était Voltaire car il pensait que les vers sont un moyen efficace dans la
transmission de sa pensée, pour lui la poésie « est un instrument de la raison » au service de
l’esprit philosophique.
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d’évasion de la laideur du vécu par les rêveries. C’est aussi ce que pense Leconte de Lisle qui a
fondé l’école parnassienne, ce que va pratiquer Baudelaire qui ouvre la voie au symbolisme qui
crée autour du poème un halo de signes, de codes et d’emblèmes. Dans son recueil »les fleurs du
mal » il inaugure le mythe du poète maudit, de la plongée dans le mal et le dérèglement des sens,
de l’hymne de la laideur. Aussi est-il paru dans ses poèmes de nouveaux concepts: « la laideur de
la beauté » et « la beauté de la laideur ».
A : Il y a ceux qui l’ont considérée comme le domaine propice par excellence où s’affirment les
élans de l’âme et se peignent sans masque et sans fard les différentes émotions et expériences
personnelles. Aussi l’ont-ils conçue comme étant l’exaltation du moi et le moyen de l’expression
des tourments les plus profonds. Cette approche fut vivement adoptée par le mouvement
romantique. On considère généralement que la naissance du mouvement romantique français
correspond à la publication des Méditations, de Lamartine, en 1820. Le moyen d’expression
privilégié de cette génération était donc, d’emblée, la poésie, mais la poésie conçue non comme un
jeu formel et une virtuosité de la langue mais comme l’exaltation du moi. À la suite de Lamartine,
pour lequel « la poésie, c’est le chant intérieur », Alfred de Musset défendit l’idée de lyrisme
personnel et la conception du poète comme un être tourmenté, doté d’une sensibilité
exceptionnelle, au point qu’il établissait un lien de cause à effet entre le désespoir ressenti et la
beauté du poème : c’est cette idée qu’exprime sa célèbre formule « les plus désespérés sont les
chants les plus beaux ». Victor Hugo, en revanche, voyait surtout dans le poète un « mage », un
« prophète », qui se devait d’éclairer les autres hommes ; son œuvre véhicule pourtant, elle aussi,
l’image d’un poète tourmenté, rédigeant ses textes avec son sang. Cette thématique nouvelle
explique la conception romantique de l’inspiration : c’est précisément dans l’expression du moi,
dans l’épanchement de la souffrance et dans l’effusion lyrique que les romantiques puisaient la
matière de leurs poèmes. Pour cette génération, l’inspiration prévalait donc de nouveau, au
détriment de l’idée de travail poétique : la figure allégorique de la Muse inspiratrice émaillait
encore les poèmes de ce début de siècle. Dans les décennies suivante les parnassiens s’insurgèrent
contre le lyrisme romantique et le relâchement formel de cette poésie : des auteurs comme
Gautier, Banville ou Leconte de Lisle écrivaient avec le souci d’atteindre une perfection formelle
sans faille. Pour eux la créativité poétique résidait dans la perfection langagière et les innovations
stylistiques. La conception baudelairienne de la poésie fut inaugurée avec la publication des Fleurs
du mal (1857), texte fondateur d’une nouvelle esthétique. Tout en utilisant, comme le
recommandait le Parnasse, des formes fixes traditionnelles tel le sonnet, Baudelaire bouleversa les
anciennes conceptions du genre. Pour lui, le langage poétique (en particulier dans l’élaboration de
l’image poétique) pouvait opérer une transmutation du monde réel ; passé au philtre des mots, le
monde, dans ses réalités les plus abjectes et les plus viles devenait sublime : « Tu m’as donné ta
boue et j’en ai fait de l’or. ». Cette poésie n’avait plus d’autre visée que de constituer un langage
poétique qui soit « sorcellerie évocatoire ». À la suite de Baudelaire — pour qui le poète était celui
qui avait su garder les facultés d’émerveillement de l’enfance —, les poètes symbolistes, mais
surtout Rimbaud, Verlaine et Mallarmé, prirent conscience de leur pouvoir à transformer la réalité
par les mots et virent dans la poésie un moyen de connaissance, permettant d’accéder à une vérité
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cachée. Rimbaud désignait son travail de poète comme une « alchimie du Verbe » : pour lui, qui
poussa la quête poétique à l’extrême en exploitant toutes les ressources du langage, le poète
devait être « voyant », en d’autres termes doué de pouvoirs quasi surnaturels, par lesquels il
accédait à une autre réalité. Pour se faire voyant, il devait se soumettre à un « long, immense et
raisonné dérèglement de tous les sens », entendons vivre des expériences — drogue, alcool,
marginalité revendiquée — susceptibles de lui faire perdre ses repères habituels : une fois
désindividualisé par ce « dérèglement », le poète n’était plus que la voix exprimant la vérité du
monde. Quant à Mallarmé, poète en quête d’absolu, il fit du poète « l’homme chargé de voir
divinement », cherchant à « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et utilisant pour ce
faire un lexique rare et raffiné. En effet cette tendance se manifeste dans les écrits lyriques qui se
nourrissent de toute la gamme des sentiments et des émotions ressentis et en particulier celui de
l’amour. Le lyrisme traite aussi le thème de la relation entre le poète et le monde. La nature vient
occuper le centre en tant que l’inspiratrice présidente de tous les sentiments puisque ses
différentes manifestations (orage, canicule, intempéries, floraison, verdure…) peuvent être
comparées à celles de l’affectivité humaine.
B : Il y a ceux qui y voient le porte-parole de la collectivité qu’elle doit servir en défendant les
valeurs fondatrices de la société humaine : liberté, égalité, justice, paix et en dénonçant les
atteintes aux droits de l’homme et les abus du pouvoir. Dans ce camp se sont mobilisés les poètes
engagés qui ont adopté la lignée du militantisme ; une vocation qui s’est développée à travers
l’histoire pour donner le jour à toute une nouvelle approche de la littérature qui a voulu faire face
aux injustices commises et s’en prendre aux adeptes du neutralisme qui par leur irresponsabilité
participent à la propagation des ces crimes contre l’humanité. Le poète est alors un guide qui sait
donner forme aux préoccupations, aux soucis et aux espoirs des hommes. Ainsi se charge-t-il de
témoigner de leur vie mettant sa poésie au service de leur instruction et de leur réflexion. Au XVI
siècle, la violence des conflits qui coupent la France en deux camps : catholiques et protestants
conduit les poètes à prendre position à travers leurs œuvres pour dénoncer les horreurs de la
guerre civile, d’inciter au calme, de déplorer l’état de la France… cette tendance a trouvé le verbe
grâce à Ronsard « Discours sur les misères de ce temps » à d’Aubigné « Les tragiques ». Utilisée
comme arme la poésie trouve des formes et des expressions orientées vers le combat qui
remplacent le lyrisme et les idées intimistes. Avec de Bellay dans son recueil « Regrets » c’est la
critique de la cour et du comportement abusif des courtisans qui prévaut. Ce thème sera repris
dans les siècles suivants. En effet, au XVII les échos de la satire de la société vont résonner à
nouveau grâce à Boileau et La Fontaine qui transcrivent le réel dans leurs poèmes : Boileau dans
son recueil « Satire » parle des phénomènes en rapport avec le vécu de son époque en mêlant la
critique à humour. Il joint à la narration, la description et la critique son talent poétique pour
rappeler ses contemporains d’une manière injonctive et didactique qu’il faut se respecter pour
améliorer la qualité de la vie. Cet objectif semble avoir de grandes similitudes avec les fables de La
Fontaine qui sont écrites dans une perspective de critique morale et sociale. C’est l’image du roi «
lion » entouré par des courtisans et des hypocrites qui se répète. Cette mise en scène satirique
aboutit constamment à une morale qui rappelle d’une manière régulière la vocation éducative de
ces fables où La Fontaine par prosopopée donne le verbe à des animaux pour éviter la censure,
donner à ses textes une grande virtuosité et dégager les vices de sa société. Au XVIII, qui fut
prédominé par les théories et les doctrines rationnelles, la poésie, pendant la première moitié de ce
siècle, a su trouver en Voltaire un plaideur dévoué qui y voit « un instrument de la raison » au
service de l’esprit philosophique. Il a connu un succès réel avec son épopée La Henriade. Aussi a-t-
il écrit en vers Le Mondain ou le Poème sur le désastre de Lisbonne car il pense que la poésie est
un moyen efficace de transmettre sa pensée. A la fin de cette époque ce genre va retrouver sa
vivacité grâce à Chénier qui a écrit en pleine révolution pour plaider la cause de son peuple qui
s’est révolté contre l’oppression du régime tyrannique et monarchique de son époque. Chénier a
fait de sa plume une arme au service de son peuple « Dans l’encre et l’amertume une autre arme
trempée/ peut encor servir les humains ». Ainsi se confirme la mission de la poésie engagée qui est
pour exprimer des prises de position et dénoncer les atteintes. Le XIX, sur le niveau poétique, est
le siècle du romantisme, du symbolisme, du parnasse, certes, mais il est aussi celui d’une poésie
militante qui a donné aux marginalisés et aux opprimés de l’époque la parole, elle est devenue leur
porte-parole grâce à des poètes comme Victor Hugo qui a vécu l’expérience de l’exil sous le
régime dictatorial de Napoléon III car il a refusé de le servir. De son exil Hugo a plaidé la cause
de son peuple en appelant à la restauration de la république et au respect de droits fondamentaux
des citoyens et à la souveraineté de la loi,et, s’en prend à l’empereur dans son recueil «
Châtiments » . Aussi a-t-il dénoncé les travers de son époque dans « la légende des siècle» et
dans certains poèmes de son recueil « les contemplations ». Selon Victor Hugo le poète est un être
exceptionnel qui serait un mage ou un prophète qui doit guider son peuple et l’orienter. Avec
l’avènement de l’ère moderne la poésie, du XX, décrit cette mutation et fait l’éloge des mérites de
14
la société industrielle. Dans cette ligne on trouvera Apollinaire, Cendrars, Verhaeren qui vont
essayer de déceler les promesses de cette nouvelle époque. Lorsque les événements historiques se
chargent de violence et de haine il incombe aux poètes de parler de la guerre et de ses
répercussions. Ils doivent et au péril de leurs vies témoigner, rassembler, exhorter le peuple à la
révolte à la résistance en faisant de leurs plumes une arme et de leurs poèmes un message
unificateur et libertaire. Cette expérience qui sera reconnue comme étant une poésie de la
résistance sera guidée par Eluard, Aragon, Desnos, Cadou.
CITATIONS
- Sartre « Les poètes sont des hommes qui refusent d’utiliser le langage »
- Voltaire « Un mérite de la poésie dont bien des gens ne se doutent pas, c’est qu’elle dit
plus que la prose, et en moins de paroles que la prose »
- René Descartes « On pourrait s’étonner que les pensées profondes se trouvent dans les
écrits des poètes plutôt que des philosophes »
- André Breton « La poésie n’aurait pour moi aucun intérêt si je ne m’attendait pas à ce
qu’elle suggère …..une solution particulière du problème de notre vie »
- Eluard « Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré »
- Chénier « L’art ne fait que des vers, le cœur seul est poète »
- Lamartine « La poésie n’était pas mon métier, c’était un accident, une aventure
heureuse »
- Baudelaire « La poésie n’a pas d’autre but qu’elle-même ; elle ne peut pas en avoir
d’autre, et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que
celui qui aura été écrit pour le plaisir d’écrire un poème »
15
Essais
Lycée Sidi El Devoir de contrôle 2 Enseignant :
Heni Matière : Français M.Nejmeddine Mansour
Année Durée : 2 heures.
scolaire :
2016-2017
4ième lettres
Pensez-vous comme lui que le rôle d’un écrivain se limite à la seule expression
de sa douleur ?
Répondez à cette question en appuyant votre point de vue par des arguments
et des exemples puisés dans vos lectures.
Corrigé
À ce propos, Emil Michel Cioran affirme : ‘’Quand nous sommes à mille lieues de la
poésie, nous y participons encore par ce besoin subi de pleurer’’
Peut-on alors dire que la mission d’un écrivain se limite à la seule expression de sa
douleur ?
Il est indéniable que l’écriture épouse un charme particulier quand ‘’les artisans des
mots’’ font part de leurs désillusions les plus amères aux lecteurs, quand ils leur
communiquent sur un ton lyrique à la fois séduisant et apitoyant la souffrance qu’ils
endurent face à la fuite infernale du temps , à la vue de l’ingratitude des amis proches
16
ou encore à cause des histoires d’amour malheureuses. En effet, si l’on se fie à
l’expression d’Alfred De Musset ‘’ les plus désespérés sont les chants les plus beaux’’.
Néanmoins, il convient de rappeler que les écrivains ne sont pas isolés de leur
entourage. C’est pourquoi ils doivent créer des passerelles vers les hommes et réagir à
leurs soucis et attentes.
Précisons en premier lieu que beaucoup d’écrivains se sont inscrits dans la lutte
contre l’injustice et le totalitarisme depuis le siècle des lumières. Ils mettent ainsi leur
talent artistique au service de ceux qui subissent l’histoire en défendant les droits des
peuples à l’égalité et à la démocratie, en critiquant les guerres impérialistes et
l’appauvrissement du tiers monde et en appelant surtout à la révolution contre les
tyrans. L’exemple le plus probant en est l’œuvre de Sartre qui assimile la littérature à
une bataille pour la liberté.
Par ailleurs, certains auteurs célèbres prennent leur plume pour une épée et
s’attaquent sans pitié à la corruption au sein de la société. Ainsi ils profitent de leur
notoriété pour dénoncer la mauvaise gouvernance l’avidité et l’inégalité des chances
dans leurs pays.
En réalité, ils sont partisans d’un art engagé qui n’abdique pas devant les menaces et les
obstacles et brise la sphère ‘’des silences complices’’ selon l’expression de Sami Tchak.
Enfin je demeure convaincu que l’écrivain a un rôle pédagogique qu’il peut jouer
auprès de la communauté humaine. En effet, c’est lui qui tire les leçons de l’histoire et
les enseigne aux lecteurs sous forme de pamphlets. À cet égard, Albert Camus affirme en
parlant du docteur Rieux, le personnage principal de ‘’la peste’’ : ‘’ il décide de rédiger la
chronique de la peste pour dire ce qu’on apprend au milieu des fléaux’’.
Somme toute, on peut conclure que l’écriture est chargée d’une mission illustre
qu’elle doit accomplir dans toutes les circonstances. Toutefois, une question restera
toujours posée : le chemin d’un écrivain engagé est-il jonché d’ébranchoirs et de pétales
de roses ?
17
Sujet 5
Dans son roman ‘’ la civilisation ma mère’’, Driss Chraïbi semble vouloir nous dire
qu’accéder à la modernité signifie disposer des commodités de la vie et vivre au goût
du jour.
Rédaction
En abordant ce thème dans son roman ‘’la civilisation, ma mère’’, Driss Chraïbi
semble vouloir nous dire qu’être moderne signifie simplement s’entourer d’objets à
la mode.
Une question s’impose alors : peut-on résumer la modernité au simple fait de profiter
des commodités de la vie ?
Cela étant, j’estime qu’il serait injuste de restreindre une notion aussi riche et
complexe que la modernité aux simples apparences superficielles ca r’’ l’habit ne fait
pas le moine’’.
18
D’une part, la modernité doit impérativement être synonyme de civisme, de savoir
vivre et de respect car c’est un état d’esprit et une éducation avant d’être une image
de marque. Autrement dit, un individu moderne doit prouver cela par un
comportement exemplaire et respectueux envers autrui et envers les règles de la vie
Ajoutons à cela qu’un individu ne peut pas être moderne s’il bâtit son progrès et sa
prospérité sur la ruine de l’entourage écologique. En clair, nous devons faire preuve
de conscience, de lucidité et de responsabilité pour mériter ce qualificatif. L’homme
moderne est donc celui qui se tourne vers les énergies renouvelables et non
polluantes et évite le gaspillage des ressources naturelles pas celui qui jette ses
emballages en plastique dans la nature ou qui pollue l’air et l’océan.
De surcroit il va sans dire que la personne qui assimile bien les effets des percées
scientifiques et technologiques ne peut qu’être ouverte d’esprit et tolérante car la
science a prouvé que tous les hommes sont égaux .Pour cette raison, il est
inadmissible qu’un homme moderne ait un comportement raciste, soutienne une
dictature ou défende la violence à l’égard des autres qu’elle soit verbale ou physique.
Rappelons ici la fameuse affirmation d’Einstein : ‘’ étrange époque où il est plus facile
de désintégrer l’atome que de vaincre un préjugé’’. Il en ressort que la philosophie de
la haine et du rejet est incompatible avec les vraies valeurs de la modernité.
A la lumière de ce qui précède, il devient clair que l’homme contemporain doit vivre
son époque et être en accord avec son temps tout en faisant preuve de civisme
d’ouverture et de tolérance.
19
Procédés d’écriture
1
Il faut avant tout connaître les grandes classes de procédés d'écriture, qui sont au nombre
de 6 :
• Les procédés d'énonciation
• Les procédés lexicaux
• Les procédés syntaxiques et grammaticaux
• Les procédés stylistiques
• Les procédés musicaux
• Les tonalités
Nous allons nous concentrer seulement sur les procédés lexicaux, les procédés syntaxiques
et grammaticaux, les procédés stylistiques et les procédés musicaux.
Il faut être prudent dans l’interprétation du vocabulaire, il faut tenir compte de l’époque, du
contexte culturel et du courant littéraire. Ici, le choix des termes fait du personnage un être
sauvage, presque bestial.
Le champ lexical Série de mots (au moins 3) liés par le sens, dont l’association exprime l’idée
dominante ou un thème important du texte. ‘’Le soleil vif et brillant du matin illuminait la
pièce d’une clarté éblouissante’’.Le champ lexical de la lumière exprime bien l’atmosphère
qui règne dans la pièce.
N.B. Il est nécessaire de nommer le champ lexical lorsqu’on utilise cette notion.
Figures d’analogie
La comparaison rapproche deux termes ayant un point commun, à l’aide d’un mot
comparatif. ‘La terre est bleue comme une orange» (Paul Éluard, L’amour, la poésie, 1929).
L’interprétation doit se faire en fonction du contexte. Ici, il s’agit d’une comparaison
surréaliste qui produit un effet d’étrangeté.
20
‘’Et le jour pour moi sera comme la nuit’’ (Hugo, les contemplations) Ici l’analogie entre le
jour et la nuit (l’obscurité) met en relief la douleur et le désespoir. NB : la comparaison peut
se réaliser à l’aide d’autres expressions : tel, tel que, pareil à, ressemble à, semblable à
…etc..
La métaphore rapproche des termes sans expliciter leur lien de ressemblance ou ’analogie,
et sans mot comparatif.
‘’ Ma femme à la chevelure de feu de bois ‘’ (André Breton, « L’union libre », 1931)
‘’ Le monde entier est une scène ‘’ (Shakespeare, Comme il vous plaira, 1599)
Dans le 2e exemple, le parallèle entre le monde entier et la scène rappelle qu’il n y a pas de
différence entre le monde réel et le théâtre (masques).
NB : La métaphore peut être sans comparant (métaphore in absentia) ‘’ j’adore cet océan
profond’’ (pour caractériser les yeux d’une femme).
La métaphore est dite filée quand elle se développe sur une partie du texte et parfois sur
l’intégralité du texte. On l’identifie à travers les termes et expressions qui renvoient à
l’image.‘’ « Adolphe essaie de cacher l'ennui que lui donne ce torrent de paroles, qui
commence à moitié chemin de son domicile et qui ne trouve pas de mer où se jeter »—
Honoré de Balzac, (Petites misères de la vie conjugale).
Les paroles sont comparées à un torrent (tempête), la métaphores est filée et s’étend sur
toute la phrase (torrent, chemin mer).
Le fait d’attribuer aux fleurs un sentiment de jalousie montre à quel point le sourire du
personnage est beau, puisque la nature même y est sensible.
Figures d’opposition
L’antithèse (rapprochement d’éléments opposés) rapproche, au sein d’une phrase ou d’un
ensemble de phrase, deux réalités opposées..’’ Iseut l’aimait. Elle voulait le haïr ‘’ (Tristan et
Iseut) Effet de contraste marqué entre deux émotions ou deux situations contradictoires.
L’antithèse peut être implicite (sans terme logique d’opposition) ou explicite (à l’aide d’un
terme d’opposition : mais, alors que, tandis que…)
21
(Montaigne) ;« Obscure clarté » (Corneille)Effet choc, crée un contraste saisissant entre deux
mots. L’assemblage des termes redéfinit chacun d’eux de façon subjective.
L’antiphrase : dire le contraire de ce que l’on pense créant généralement un effet ironique
(parfois tragique, absurde) ‘’madame est d’une beauté incomparable’’ pour décrire une
femme laide.
Figures de substitution
La métonymie remplace un mot par un autre qui entretient avec lui un rapport logique (le
contenant pour le contenu, la partie pour le tout, la cause pour l’effet).’’ Moi, mes souliers
ont beaucoup voyagé ‘’ (Félix Leclerc, « Moi, mes souliers », 1950)- Boire un verre.- Voir le
dernier (Clint Eastwood).
Cette métonymie (partie/tout) met l’accent sur le mouvement, comme si le voyage des
souliers symbolisait l’expérience de vie et la sagesse du locuteur.
La périphrase consiste à remplacer un terme par une expression qui le décrit ou l’évoque.
‘’La ville lumière’’ pour Paris. ‘Le prince des poètes’’ pour Ronsard.
Selon le cas, une périphrase peut-être ironique, critique, humoristique, etc.
L’euphémisme consiste à atténuer une réalité de façon à la rendre plus douce pour
l’énonciataire. ‘’Ce n’est qu’un petit sommeil’’ pour décrire la mort.
‘’Allez ! C’est juste un léger retard’’ pour décrire une absence de 18 ans
Figures d’amplification
L’hyperbole Consiste à exagérer fortement une réalité pour lui donner plus d’impact, plus de
force.- ‘’Avoir le diable au corps’’.- ‘’Être amoureux fou’’.-‘’ Verser des lacs de larmes’’
Témoigne d’une volonté de faire réagir, de critiquer, de convaincre, d’impressionner, de
faire rire, etc.
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La gradation accumulation dans laquelle les mots ou groupes de mots sont disposés dans un
ordre de progression croissante ou décroissante. Elle ressentit d’abord le choc, puis pleura,
cria, hurla, tant sa douleur était forte.(De mon cru !)
La progression croissante fait ressentir la force de l’émotion et son effet violent.
La répétition Mot ou groupe de mots répétés plusieurs fois. « Ô triste, triste était mon âme /
À cause, à cause d’une femme » (Verlaine, « Ariettes oubliées », 1862) La répétition crée un
effet d’insistance en soulignant la douleur du poète et en accentuant la cause de cette
souffrance.
L’anaphore crée un effet rythmique, il peut s’agir d’un rythme lent, doux ou d’un attèlement
persuasif, obsessionnel.4 (Corneille, Horace, 1640)
Le type impératif : ordre, prière, conseil, mettre en relief un certain pouvoir, une
autorité...Etc.
Forme négative
Forme passive
Exemples :
23
L’indicatif imparfait : insister sur la durée d’une action ou situation au passé, une expérience
qui se prolonge dans le temps.
Les rimes : schéma des rimes (plates aa bb), (embrasseés abba), (croisées abab)
Les allitérations : dans une phrase ou un vers, une allitération est la répétition d'un même son
consonne. Exemple ‘’ Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? ‘’
Les assonances : une assonance est la répétition d'un même son voyelle.
24
Le discours rapporté
Transformez au discours indirect les énoncés suivants :
* « nous avons passé nos plus beaux jours dans cette ville où nous étions en contact avec
des hommes très aimables » ont déclaré les promeneurs.
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* « Demain, je partirai loin d’ici à la recherche du bonheur que j’ai perdu » a affirme le poète
désespéré.
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* «vous serez en Europe la semaine prochaine, vos parents passeront des moments très
difficiles » a expliqué le guide aux jeunes clandestins.
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* « Qui aura la chance de discuter avec cette ravissante créature ? » se demandait Jean .
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* « Avez-vous vu le livre que j’ai publié le mois dernier ? » a demandé le critique à ses
jeunes lecteurs.
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* « Existe-il un homme qui mérite un tel sacrifice madame ? » a demandé Alfred à Aline.
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* Le professeur à ses élèves : «commencez pas par la question facile»
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Exemple : l’enfant à son frère :’’ aimes-tu le voyage ?’’ ==== L’enfant a demandé à son
frère s’il aimait le voyage.
26
Le conditionnel
A) _ Remplacez le futur par le conditionnel dans cet extrait et dites quel changement de
sens cela introduit :
Dans un conflit nucléaire, ce sera (……………………….) le sort de tous les hommes que de subir
sans comprendre. Ils n’auront (…………………………..) à être ni courageux, ni héroïques ni
intelligents. Des ordinateurs fermeront (……………………………….) des contacts, des fusées
s’élanceront (……………………..), des charges exploseront (………………………..), et tous les
hommes disparaîtront (……………………..), sans qu’aucun ne sache même la cause de ce
suicide définitif. Le temps des vertus guerrières est révolu. Il est urgent d’en célébrer
d’autres.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
B)- Conjuguez au conditionnel présent ou passé les verbes mis entre parenthèses :
*Les avions américains (larguer)………………………….. 6000 tonnes de bombes sur Bagdad.
27
Comment choisir entre le conditionnel présent et le conditionnel passé ?
Si l’action ‘l’évènement ou la situation sur laquelle porte le verbe est finie, on utilise le
conditionnel passé.
exemple :
voyant l’élève sorti de la classe en riant, amine pense qu’il a eu une bonne note mais il
n’est pas sûr alors il dit : Cet élève aurait obtenu une bonne note. (l’évènement est déjà
fini puisque l’élève est sorti mais on est incertain : donc on utilise le conditionnel passé).
Si l’action, l’évènement ou la situation n’est pas encore finie( c'est-à-dire en cours ou pas
encore arrivée) , on utilise le conditionnel présent.
Exemples :
*Plus tard, tu irais en Turquie. (incertitude portant sur un évènement futur donc
cond.présent).
*Pensant à son frère qui est toujours en l’air en route vers La France Sami dit : il devrait
être maintenant entre la Tunisie et la France.
(incertitude portant sur une situation qui a déjà commencé mais qui n’est pas encore
finie donc cond.présent).
*La mère imaginant un bel avenir pour son enfant : « tu (être)…………………. Peut-être un
célèbre chirurgien ».
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
*Si les animaux faisaient la loi, les chiens (tenir)…………………………………leurs maitres en laisse.
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
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Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : …………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire ……………………………………………………………………………………………………………………
Mon mari me prendrait au bout du monde, dit la jeune fille.(la fille est encore jeune donc
elle évoque un évènement qu’elle imagine, dont elle rêve).
Si vous étiez sortis à 11heures, vous seriez arrivés à 13 heures. (si +plus-que-
parfait=conditionnel présent : c’est l’irréel du passé).
On utilise le conditionnel présent dans une interrogation véhiculant une demande avec
politesse : exp : pourriez-vous répéter la phrase ?
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Le subjonctif
Comment conjuguer un verbe au subjonctif ?
Le subjonctif présent :
Cette technique est applicable à tous les verbes du français sauf les verbes suivants :
Avoir : que j’aie, que tu aies, qu’il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’ils aient.
Être : que je sois, que tu sois, qu’il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu’ils soient.
Aller : que j’aille, que tu ailles, qu’il aille, que nous allions, que vous alliez, qu’ils aillent.
Vouloir : que je veuille, que tu veuilles, qu’il veuille, que nous voulions, que vous vouliez,
qu’ils veuillent.
Savoir : que je sache, que tu saches, qu’il sache, que nous sachions, que vous sachiez, qu’ils
sachent.
Faire : que je fasse, que tu fasses, qu’il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu’ils
fassent.
Pouvoir : que je puisse, que tu puisses, qu’il puisse, que nous puissions, que vous puissiez,
qu’ils puissent.
Que je sois sorti(e), que tu sois sorti(e), qu’il (elle) soit sorti(e), que nous soyons sorti(e)s,
que vous soyez sorti(e)s, qu’ils (elles) soient sorti(e)s.
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Conjugue les verbes mis entre parenthèses au subjonctif (présent ou passé) puis justifie
l’emploi de ce mode :
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
*Voyant qu’il est absent depuis le matin, la femme craint que son fils
(aller)…………………………………………….au stade.
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
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Dans la phrase complexe, le choix du subjonctif dans la subordonnée dépend du sens du
verbe de la principale : (s’il exprime la volonté, le souhait, l’obligation, un sentiment, le
doute, la suggestion ) .
On peut également utiliser le subjonctif dans la subordonnée :
*suite à une tournure impersonnelle (il faut que, il vaut mieux que, il est souhaitable que,
il est obligatoire que, il est impossible que……, ça m’agace que, ça me plait que, ça
m’attriste que, ça m’énerve que….)
*Ou suite à la tournure : je trouve…que…….
exemples :
Je trouve bizarre que…, je trouve normal que…, je trouve extraordinaire que ….
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La concordance des temps
Conjuguez les verbes mis entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent dans le
paragraphe suivant :
_Oh ! Si tu étais avec moi, disait-il, tu (voir)………………………………………..les beaux pays que j’ai
visités.
33
la forme passive:
Intention de communication
Dans les énoncés suivants, expliquez l’intention de communication véhiculée par la forme
passive :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Remarque :
La passivation est une technique d’emphase (mise en relief) qui permet de mettre en relief
une partie de l’énoncé : généralement elle met en exergue l’achèvement de l’action, elle
peut également mettre l’accent le sujet quand le verbe est suivi des prépositions ‘’de’’ ou
‘’par’’.
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Comment passer de la forme active à la forme passive ?
La majorité des verbes sont suivis de PAR : La souris est mangée par le chat.
• Certains verbes sont suivis de DE :
accompagné de..., admiré de..., adoré de..., aimé de..., apprécié de..., bordé de...,
connu de..., couvert de..., décoré de..., détesté de..., entouré de..., équipé de..., estimé
de...,
fatigué de..., haï de..., lassé de..., précédé de..., respecté de..., suivi de... etc.
Le pré est entouré d'arbres.
La route est bordée de peupliers.
Les murs sont décorés de tableaux
Voici maintenant d’autres exemples :
Phrase active : Les gens ont quitté le lieu.
Phrase passive : Le lieu a été quitté par les gens.
vous avez certainement remarqué que l’auxiliaire ‘’être’’ est cette fois conjugué au
passé composé : pourquoi ?
Parce que le verbe de l’actif est conjugué au passé composé ‘’a quitté’’. Donc n’oubliez
pas que le choix du temps de l’auxiliaire ‘’être’’ dépend du temps du verbe de l’actif.
Exemple :
Phrase active : la roche cassera le vase. (Le verbe du principal est conjugué au futur)
Phrase passive : le vase sera cassé par la roche.
Voici d’autres exemples :
Phrase active : Les voisins admirent la beauté de cette femme.
Phrase passive : la beauté de cette femme est admirée des voisins.
Le participe passé ‘’admirée’’ prend ‘’eé’’ à la fin. Il s’accorde au sujet ‘’la beauté de
cette femme’’.
C’est une règle qu’il faut alors appliquer : le participe de la phrase passive s’accorde au
sujet de cette phrase en genre et en nombre.
Exemple;
Actif : le héro attire les filles / Passif : les filles sont attirées par le héro.
35
Exercice d’application
Transformez à la forme passive les énoncés suivants :
……………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
36
La forme emphatique
(mise en relief)
Classez les phrases suivantes dans le tableau ci-dessous.
…………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………
…………………………………………………………………….. …………………………………………………………………..
………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
Un énoncé est dit emphatique quand l’énonciateur met en relief une de ses parties ‘ sujet,
cod, complément circonstanciel…etc.) . Il existe plusieurs procédés de mise en relief. On
en cite :
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Transformez les énoncés neutres en énoncés emphatiques en mettant en relief la partie soulignée.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
*Jean et son ami ont fait des efforts pour sauver leur chat.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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38
Types de phrases et intention de communication
Types de phrases
Tu exprimes des faits. Tu poses des questions. Tu veux inciter à agir. Tu exprimes avec
force des émotions ou des jugements. Cela t'amène à utiliser différents types de phrases
selon l'intention que tu as.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
*Sortez maintenant.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Dans la langue française, il y a quatre types de phrases :
La phrase déclarative : elle sert à annoncer quelque chose, un fait, une opinion…etc.
Exemple :
Elle n’a pas de sujet et peut se terminer par un point ou par un point d’exclamation.
Exemples :
Quittons le lieu.
La phrase interrogative : elle sert à poser une question et se termine toujours par un point
d’interrogation.
Exemples :
Quel malheur !
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Intention de communication
Identifiez le type de la phrase soulignée, étudiez en vous référant au contexte l’intention
de communication puis réécrivez la phrase en utilisant le type approprié à cette intention.
2) l’ouvrier viré par ses employeurs :’’ je me demande pour quelle raison ils m’ont viré.’’
4) La vielle femme incapable de déplacer les valises au jeune homme :’’veux-tu m’aider à
porter ces valises jusqu’à la gare ?’’
5) Déclarant son amour à son mari, Christine :’’je t’aime, oui je t’aime, N’es-tu pas l’homme
de ma vie ?’’
6) Passant devant une boutique de vêtements, Aline s’arrête devant la vitrine et, montrant
du doigt une robe blanche, elle dit à son fiancé : ‘’tu trouves qu’elle est belle ?’’
41
L’intention de communication est la performance linguistique (acte de langage) que
l’énonciateur cherche à réaliser à travers le type de phrase choisi.
Cette performance n’est pas toujours conforme au type de la phrase énoncée : c'est-à-dire
qu’un énoncé déclaratif peut exprimer une interrogation, un ordre et vice versa.
42
La subordination : aperçu général
On parle de la subordination quand la phrase est complexe (une phrase complexe contient
au moins deux propositions, chaque préposition doit comprendre un verbe conjugué).
Exemples :
il croit que tout le monde est présent. (la subordonnée complétive complète le verbe
‘croire’ : croit que)
Il est intéressant que vous soyez venus. (la subordonnée complétive complète l’adjectif
‘intéressant : il est intéressant que)
Remarque : Quand la subordonnée est complétive elle joue le rôle d’un complément
d’objet direct (COD) ou complément d’adjectif : nature = complétive, fonction =
complément d’objet direct, ou complément d’adjectif .
Exemples :
Je connais un garçon qui chante bien. (adjectif qui caractérise le nom ‘’un garçon’’)
Elle met la robe que son fiancé lui a achetée. (adjectif qui caractérise le nom ‘’la robe’’)
Je veux te présenter l’amie avec laquelle j’ai passé mon enfance. (adjectif qui caractérise
le nom’’ l’amie’’)
Qui va à la chasse perd sa place. (relative jouant le rôle d’un sujet ; elle est substantivée)
43
J’aime qui m’aime. (relative jouant le rôle d’un cod ; elle est substantivée)
Exemples :
Le vent souffle toute la nuit de façon qu’il déracine tous les arbres. === subordonnée
circonstancielle de conséquence.
On ne l’aime pas bien qu’il soit gentil. ==== subordonnée circonstancielle de concession.
Votre père travaille pour que vous meniez une vie aisée. ==== subordonnée
circonstancielle de but.
les complétives
Conjuguez correctement les verbes de la subordonnée :
*Les cosmonautes affirment que leur prochaine mission (ne pas être)……………………….facile.
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
44
*Le docteur pense que le malade (avoir)…………………………………toutes les chances de guérir.
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………………………………
45
*Personne ne doute que ce problème (être)………………………………………… Le père voudrait que
son fils (aller)……………………………………………….terminer ses études à l’étranger.
les relatives
À partir de chaque deux proposition formez une seule phrase en utilisant le terme relatif
convenable :
Le village……………………………………………………………………………………………………………………….
Elle a trouvé……………………………………………………………………………………………………………………
L’objet…………………………………………………………………………………………………………………………………
Le film……………………………………………………………………………………………………………………………………
Le rêve nocturne……………………………………………………………………………………………………………………
L’écrivain a dédié son nouveau roman aux étudiants. Ils ne le méritent pas.
Les étudiants…………………………………………………………………………………………………………………………..
Le nouveau lieu……………………………………………………………………………………………………………………….
Tu as passé ton enfance dans les écoles de Rome. Ces écoles sont très accueillantes.
46
Les termes relatifs :
Exemples : Je connais un lieu qui attire les touristes. : le lieu attire les touristes (sujet).
Voilà une leçon que jean comprend bien. (jean comprend la leçon, donc c’est un cod)
b) Quand le nom caractérisé par la relative (antécédent) est introduit par des
prépositions :
* D’autres prépositions : avec === avec lequel, avec laquelle, avec lesquels, avec
lesquelles
Pour ==== pour lequel, pour laquelle, pour lesquels, pour lesquelles s
47
Les circonstancielles (de cause, de conséquence et de concession)
*Les américains ont ruiné le monde arabe, ils avancent l’argument suivant : nous défendons
notre sûreté nationale.
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Commentaire………………………………………………………………………………………………………………………
*Ils ont contraint leur très jeune fille au mariage : ils disent qu’ils veulent la sauver de la
délinquance.
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Commentaire………………………………………………………………………………………………………………………
Quand l’énonciateur trouve que la cause présentée ne justifie pas le résultat (c'est-à-dire
qu’elle n’est pas suffisante pour qu’on admette la conséquence) on utilise la tournure
‘’sous prétexte que’’
Exemple :
il a cassé le bras de son fils sous prétexte qu’il veut le punir.
Donc l’énonciateur ne croit pas que la punition soit une justification convaincante pour
casser le bras de l’enfant (résultat).
*Je me sens vraiment attaché à cette merveilleuse créature : ce n’est pas pour sa beauté
mais c’est plutôt parce qu’elle est généreuse.
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Commentaire………………………………………………………………………………………………………………………
48
*Il a affronté le danger sans avoir eu peur : ce n’est pas parce qu’il avait eu un grand
courage mais c’est parce qu’il ‘était un brave homme.
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Commentaire………………………………………………………………………………………………………………………
*Un sourire étrange se dessine sur ses lèvres : il n’a pas vu le paradis mais il ressentait l’émoi
de l’amour.
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Commentaire………………………………………………………………………………………………………………………
Chaque fois que l’énonciateur propose une cause rejetée et une cause admise en même
temps, on utilise la tournure’’ ……..non que…..mais parce que……. ( On appelle cela
l’expression de la cause nuancée)
Attention : ‘’non que’’ + subjonctif, ‘’mais parce que’’ + indicatif
Exemple :
Il adore ces instants de repos que lui offrait la patron non qu’il soit paresseux mais parce
que le travail est fatiguant.
Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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*Il n’a pas été recruté puisque son expérience est faible.
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Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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49
*Jean et Christine détestent les programmes de télé parce qu’ils sont médiocres.
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…………………
Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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*Ils ont gagné le respect de habitants de la cité parce qu’ils sont très riches.
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Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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50
les circonstancielles de conséquence
La conséquence simple
Soulignez dans chaque phrase la subordonnée circonstancielle de conséquence.
*Le vent a soufflé durant la nuit de telle façon que tous les arbres étaient déracinés le matin.
*Elle a décoré sa maison de telle sorte qu’elle est devenue agréable à voir.
Remarque : dans une subordonnée qui exprime la conséquence, le verbe est conjugué à
l’indicatif à l’xception de « trop pour que’’ et ‘’assez pour que’’ (voir exercice suivant)
Exemple : il prépare ses leçons de telle sorte qu’il a toujours la meilleure note.
Exemple
*Il va très vite, il est comparé à un lièvre.
Il va tellement vite qu’il est comparé à un lièvre.
Il va si vite qu’il est comparé à un lièvre.
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51
*Le danger qui les guette est très grand, ils ont décidé d’annuler leur voyage.
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Attention : On n’utilise pas des adverbes qui finissent en ‘’ment’’ avec ‘’tellement’’
(doucement, lentement…..etc.)
Exemple 1
*Sa voix est très faible, on ne l’entend pas (conséquence négative ; on n’entend pas à cause de la
faiblesse de sa voix, la conséquence est négative)
Sa voix est trop baisse pour qu’on l’entende.
Exemple 2
*Il a beaucoup de chance, il ne fait jamais d’accidents. (Conséquence négative puisqu’il n y a pas
d’accidents grâce à sa grande chance, mais conséquence estimée positive par l’énonciateur)
Il a assez de chance pour qu’il fasse des accidents.
*Son raisonnement est très naïf : il ne peut pas donner la bonne réponse.
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*Elle est tellement gourmande : elle ne peut respecter le régime imposé par son médecin.
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*Sa condition est très misérable : il n’a plus le désir de vivre.
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*La vérité est très claire : elle n’est pas facile à cacher.
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53
Les circonstancielles de concession
La concession simple
Soulignez dans chaque phrase la subordonnée circonstancielle de concession.
*Je n’ai pas oublié mes amis quoiqu’ils soient partis depuis longtemps.
Transformez les phrases complexes en phrases simples en utilisant ‘’malgré ‘’ ou ‘’en dépit
de’’.
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*les enfants font leurs devoirs à la maison quoiqu’il n y ait pas de courant électrique.
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54
La concession liée à un degré d’intensité
Dans les énoncés suivants établissez un rapport de concession lié au degré d’intensité
exprimé dans la principale.
Exemple
Il va très lentement, pourtant personne n’arrive à le devancer.
Tout lentement qu’il va, personne n’arrive à le devancer.
Quelque lentement qu’il aille, personne n’arrive à le devancer.
*Les dictateurs de la terre sont très puissants mais ils n’ont aucun pouvoir face à la volonté
des peuples.
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*Il fait très noir sur la mer, cependant, je vois mon chemin guidé par la lumière de mon
âme.
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*Sami a été très fidèle à ses amis, pourtant, il a été abandonné à sa détresse.
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La concession hypothétique liée à un degré d’intensité
*Même si tu me donnes tous les trésors du monde, je n’accepterai jamais ton amitié.
*Même si vous venez à l’heure, votre directeur sera toujours fâché.
Commentaire…………………………………………………………………………………………………………………………
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Réécrivez les deux énoncés en remplaçant ‘’même si’’ par ‘’quand bien même’’
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On peut envisager un fait dans la principale à base d’une concession hypothétique. Dans
ce cas on utilise :
Même si + indicatif=== futur.
Exemple : Même si sa vie est un paradis, elle sera toujours triste.
Quand bien même + conditionnel =====conditionnel
Exemple : Quand bien même sa vie serait un paradis, elle serait toujours triste.
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Vocabulaire
La polysémie
Dites si le mot souligné est utilisé au sens propre ou au sens figuré.
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57
*Le professeur a prononcé des paroles dures pour le réprimander.
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Un mot a un sens initial (le sens premier) dit sens propre et d’autres sens appelés sens
figurés qui varient suivant le contexte de l’énonciation.
En vous référant au contexte, remplacez les expressions soulignées par d’autres ayant le
même sens.
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* se jetant comme un fou dans l’eau d’une fraiche fontaine, jean crie :’’J’étouffe à cause de
la chaleur.’’
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*Caressant avec inquiétude le bras de sa fille, la maman dit ‘tu as la peau sèche’’.
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*’’La quantité de pluie est insuffisante : la forêt est déjà sèche.’’, constate l’agriculteur
désespéré.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
* ‘’Je ne comprends pas pourquoi tu me traites avec sècheresse ces derniers jours ?’’
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
58
La nominalisation
A) réécrivez les énoncés ci-dessous en remplaçant les parties soulignées par un nom ou un
groupe nominal :
*Jean a rendu visite à sa famille hier soir, cela réconforte ses parents.
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
*Alice vient de lire un merveilleux roman, cela lui procure un immense plaisir.
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B) réécrivez les énoncés ci-dessous en ex primant la cause avec ‘’à cause de’’, ‘’grâce à’’ ou
‘’pour’’.
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*On pense qu’il a perdu les élections parce qu’il est raciste.
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59
*l’école romantique glorifie la souffrance parce qu’elle est féconde.
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Adjectivation
Réécrivez les énoncés ci-dessous en remplaçant les noms soulignés par des adjectifs :
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*Ce tyran a été victime d’un coup d’état à cause de son injustice.
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*Mohamed Amine Chermiti aura un bel avenir en Europe grâce à sa rapidité, son
intelligence et sa persévérance.
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