Faits marquants de l’année 2005

▪ Indicateurs et perspective économiques favorables pour l’Afrique

▪ Le G8 adopte l’initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM)

▪ M. Donald Kaberuka devient le nouveau président du Groupe de la

Banque en septembre

▪ Constitution d’un groupe de travail sur les réformes institutionnelles

▪ Mise à jour des conditions financières et de l’offre des produits de la

Banque destinés à la clientèle pour mieux répondre aux besoins des
pays membres

▪ Dans le contexte de l’initiative d’emprunt en devises locales, lancement

de la première émission libellée en Pula du Botswana

2
 Table des matières

1 Conjoncture économique de l’Afrique

2 Activités du Groupe et perspectives

3 Profil financier de la Banque

4 Activités sur les marchés de capitaux

3
1 Conjoncture économique de l’Afrique
La combinaison d’une conjoncture économique
favorable et d’une attention plus soutenue de la
communauté internationale devraient permettre des
progrès vers la réalisation des objectifs de
développement du millénaire en Afrique

4
 L’Afrique enregistre pour la troisième année consécutive
une croissance du PIB réel supérieure à 4,5%

Taux de croissance du PIB réel

5,5%
5,2% 18 pays ont atteint un taux
de croissance du PIB
5,0% 4,9%
supérieur à 5 %
4,6%
Moyenne par région
4,5%
Afrique Centrale: 4,8%
4,0% Afrique du Nord: 4,8%
4,0% Afrique de l’Est: 5,6%
Afrique Australe: 5,0%
Afrique de l’Ouest: 4,4%
3,5%
3,5%
3,0%
2001 2002 2003 2004 2005

Facteurs déterminants
Stabilité macroéconomique - Allégement de la dette - Croissance mondiale soutenue

5
L’amélioration significative des termes de l’échange et la croissance soutenue des
exportations ont contribué à 2 années consécutives d’excédent du compte courant
(première fois en deux décennies)
13%

10%

Termes de l’échange
7%

4%

1%

2001 2002 2003 2004 2005

-2%

-5%

2,5%

2,0%

1,5%
Compte courant (milliards de $EU)
1,0%

0,5%

0,0%
2001 2002 2003 2004 2005
-0,5%

-1,0%

-1,5%

-2,0%

6
 La bonne tenue des exportations et les mesures d’allégement de la dette
ont permis de maintenir la tendance baissière du service de la dette

20%
60%

17,8% Ratio du service de la dette 53,3% Ratio de la dette au PIB

52,9%

50% 48,3%
14,9%
15%
13,8%
42,4%

12,0% 40%
35,7%

10,6%

10% 30%
2001 2002 2003 2004 2005 2001 2002 2003 2004 2005

7
 L’amélioration de la gestion macroéconomique porte ses fruits et permet la
poursuite de réformes de seconde génération telles que les privatisations et
la réforme du secteur public.

Solde budgétaire en % du PIB Inflation

3% 12%

2%
11%
1%
10%
0%
9%
-1%

-2% 8%

-3% 7%
2001 2002 2003 2004 2005
2001 2002 2003 2004 2005

8
 Le monde accorde une attention particulière au développement du
continent
Objectifs de développement
du millénaire LE SOMMET DU G8 SUR LA PAUVRETE

1. Eliminer l’extrème pauvreté Combat contre la maladie et la

et la faim faim: Bono, Clinton & Gates
2. Assurer l’éducation Initiative sur l’allégement de
primaire pour tous
la dette multilaterale
3. Promouvoir l’égalité et
l’autonomisation des femmes
4. Réduire la mortalité
infantile
5. Améliorer la santé maternelle Consortium pour
6. Combattre le VIH/Sida, le l’infrastructure en Afrique
paludisme et d’autres maladies
7. Assurer un environnement
durable Commission pour
8. Mettre en place un partenariat l’Afrique
mondial pour le
développement

Cependant, peu de pays africains atteindront les ODMs en 2015

même si tous les engagements actuels d’accroissement de l’aide
se réalisent
9
2 Activités du Groupe et perspectives
En 2005, la Banque a continué à renforcer ses acquis et
à se repositionner en vue d’atteindre une plus grande
efficacité et un impact accru dans la réalisation de ses
objectifs

10
 Contribution au développement de l’Afrique…

Vision du Groupe de la Banque

“Première institution financière

africaine de développement,
la Banque africaine de
développement se consacre à
la lutte contre la pauvreté,
à l’amélioration des conditions
d’existence des africains et à
la mobilisation de ressources pour
le progrès économique  Accès au guichet BAD
et social de ses pays membres  Accès au guichet FAD
régionaux”
 Accès aux guichets BAD et FAD

11
 Le Groupe de la Banque apporte son appui aux secteurs clés de toutes les
régions d’Afrique

Afrique du
Nord
Social
Transport 32,7% Afrique
11,7%
Agriculture & 16,5% Occidentale
Finance 24,2%
Rural
13,3%
Development Afrique
18.1% Centrale
11,9%
Industrie
5,3%
Autres
2,7%
Multiregion Afrique
Multisecteur Alimentation en
3,1% Orientale
15,2% Alimentation en eau Afrique
14,8%
énergie 7,7% Australe
13,3%
9,4%

Plus de 3 100 approbations cumulées d’un montant de 38,6 milliards d’UC (55,2 milliards
de $EU) au 31 décembre 2005

12
 Le Groupe de la Banque apporte une assistance ciblée

4,3 milliards
En millions de $EU
d’UC 3 000
3 milliards 3,3 milliards
de $EU 2,8 de $EU
2 500
milliards
de $EU 2,6 milliards
de $EU
2 000

1 500

1 000

500

0
2001 2002 2003 2004 2005

BAD FAD PPTE FSN

24 parmi les 33 pays africains éligibles bénéficient déjà

de l’allégement de l’initiative renforcée PPTE.

13
L’initiative de la Banque en faveur des pays à revenu intermédiaire améliore
la compétitivité du guichet BAD

Commission d’engagement supprimée pour les

CONDITIONS FINANCIERES nouveaux prêts garantis par l’Etat
COMPETITIVES Marge d’intérêt réduite de 0,5% à 0,4%
Prime de risque du marché supprimée pour les
nouveaux prêts à taux fixe

Montant du Fonds fiduciaire PRI porté de 1 million d’UC

ASSISTANCE TECHNIQUE (1,43 million de $EU) à 16 millions d’UC (22,87
millions de $EU)
Plafond par projet porté de 100 000 UC (142 927 $EU)
à 600 000 UC (857 562 $EU)

ETUDES D’IMPACT SUR

L’ENVIRONNEMENT Facilitation des procédures de traitement des dossiers

14
 Le développement d’un secteur privé compétitif en Afrique est
une priorité stratégique pour le Groupe de la Banque
Répartition sectorielle Répartition par produits
Garanties
Finance Fonds Lignes de
Prêts 0,7%
55,20% d'infrastructure crédit
Mines 8,70% 30,0% 53,6%
6,10%

Tourisme Industrie
2,00% manufacturière Fonds de
0,90% participation
Autres
s 9.3%
1,00% Titres
Infrastructure Projets
assimilés
12,20% d'enclave
aux actions
5,6%
Pétrole et gaz 0,8%
13,90%

La stratégie du secteur privé se concentre sur:

▪ La création d’un environnement favorable aux
affaires
▪ Le soutien au secteur financier
▪ Le développement du secteur de l’infrastructure
au moyen des activités de partenariat public-privé
▪ Le développement des petites et moyennes
entreprises

Approbations cumulées: 1,17 milliard d’UC (1,67 milliard de $EU)

15
 Le FAD répond aux besoins des pays à bas revenu

• 16,26 milliards d’UC (23,24 milliards de $EU) d’assistance à la fin 2005

après dix reconstitutions du FAD
Approbations
• Approbations sont passées de 1,26 milliard d’UC (1,96 milliard de $EU)
en 2004 à 1,42 milliard d’UC (2,03 milliard de $EU) en 2005

• Les prêts-projets ont mis l’accent sur l’agriculture et le développement

rural, le transport, le secteur social et les opérations multi-sectorielles
qui ont absorbé 84,2% des approbations du FAD en 2005
Activités 2005
• En 2005, les approbations de dons ont bénéficié à 18 pays et ont
presque doublé par rapport à 2004 en passant de 214 millions d’UC
Faits
(332 millions de $EU) à 415 millions d’UC (593 millions de $EU)
marquants
• En 2005, les opérations de dons ont essentiellement porté sur l’eau et
l’assainissement, l’agriculture et le développement rural, le secteur
social et le transport

• Approbation en 2005 de la politique visant à offrir aux

Mise à jour emprunteurs le choix de déterminer la devise de décaissement
des politiques

16
Le Groupe de la Banque renforce les ressources et l’expertise mobilisées pour
l’Afrique grâce au cofinancement et au partenariat

Répartition sectorielle en 2005

0,6% 9,5% 1,2% • De 1967 à 2005, la Banque a

18,6% 15,7% participé à 852 opérations de
cofinancement, d’un montant
total de 84,2 milliards d’UC
(120,4 milliards de $EU).

6,7%
• En 2005, 19 opérations à
hauteur de 3,2 milliards d’UC
(4,6 milliards de $EU) ont
47,7% bénéficié de cofinancements
contre 31 opérations d’un
Multisectoriel Energie Environnement montant de 2,9 milliards d’UC
Finance Transport Agriculture (4,4 milliards de $EU) en
Secteur social 2004.

17
 L’initiative d’allégement de la dette multilatérale lancée en 2005 a pour
objectif d’accompagner le processus d’allégement de la dette des PPTE

Initiative pays • L’allégement de la dette des PPTE conduira à une baisse importante de
pauvres très l’encours et des ratios de dette de la plupart des PPTE qui en bénéficient
endettés • 14 pays ont atteint le point d’achèvement à la fin 2005, 11 en sont au point
de décision et 7 au pré-point de décision

• En juillet 2005, le sommet du G8 a proposé l’annulation irrévocable de la

totalité du stock de la dette que les PPTE parvenus ou qui parviendront au
Initiative point d’achèvement doivent au FAD, à l’AID et au FMI
d’allégement de • 33 des 42 pays éligibles sont en Afrique.
la dette
multilatérale • Principe sous-jacent: allégement irrévocable et additionnel de la dette tout en
préservant l’intégrité financière du FAD et de l’AID
• Basé sur l’encours de la dette au 31 décembre 2004 comme date butoir, et le
1er janvier 2006 comme date de mise en oeuvre, le coût de l’annulation de la
dette envers le FAD des 33 bénéficiaires potentiels, après l’allégement dans
le cadre de l’initiative PPTE, est estimé à 5,84 milliards d’UC (9,06 milliards
de $EU) en valeur nominale.
• Les donateurs apporteront une contribution additionnelle afin de compenser
“dollar pour dollar” le manque à gagner en terme de remboursement de
principal et des intérêts sur la base d’un mécanisme convenu de partage des
coûts
18
 Le Groupe de la Banque soutient les initiatives clés du continent
La Banque, désignée chef de file par le NEPAD dans le domaine de l’infrastructure, a été choisie
pour abriter le Secrétariat du Consortium pour l’infrastructure en Afrique (AIC)
A pris une part active aux missions d’appui conduites en 2004 et 2005 pour lancer les
autoévaluations nationales dans neuf pays. A aussi participé à trois missions d’évaluation MAEP au
Mécanisme Africain Ghana, au Rwanda et au Kenya
d’Evaluation par les Pairs

Initiée par la Banque afin d’aider les pays sortants de conflits à apurer leurs arriérés, reprendre le
Mécanisme en dialogue avec les partenaires au développement et réintégrer la communauté internationale. A la fin
faveur des pays
sortant d’un conflit 2005, les arriérés du Burundi et de la république démocratique du Congo avaient été apurés grâce à
ce mécanisme

Initiative statistique globale ayant pour objectif une réponse aux besoins exprimés pour des données
régulières et fiables, et par là même le renforcement de l’expertise statistique sur le continent ce qui
devrait conduire à une confiance accrue des investisseurs et à une augmentation des investissements
du secteur privé. En 2005, sous la supervision de la Banque, 48 PMR ont engagé la collecte mensuelle
Programme de
Comparaison de données, fournissant à la Banque des données sur les prix mensuels des biens et services
Internationale disponibles pour 853 produits.

Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural: (IAEAR) a été lancée par la
Initiatives Banque en 2004 avec pour objectif la fourniture d’eau potable et de services d’assainissement de base à
sur l’eau 80% des populations rurales en Afrique d’ici 2015. Cette initiative, d’un montant estimé à 14,2 milliards
de $EU est financée par le FAD, des donateurs, des gouvernements et les bénéficiaires. A la fin 2005,
la Banque a approuvé 8 programmes et 2 études IAEAR.
Facilité africaine de l’eau: Cette initiative, d’un montant supérieur à 600 millions de $EU a pour objectif
de mobiliser des ressources pour le développement des infrastructures en eau en Afrique. A la fin de
2005, les pays donateurs ont annoncé une contribution financière de 9,6 millions d’euros. La Banque
s’est engagée à hauteur de 1,8 million d’euros sur 3 ans.

19
La Banque renforce les acquis des réformes antérieures afin de servir
plus efficacement ses pays membres régionaux

Investir dans le capital

humain de la Banque et
améliorer les processus

Renforcer les
opérations de la GROUPE DE
Banque au moyen Adapter la structure de
TRAVAIL SUR
d’une plus grande la Banque pour la rendre
LES REFORMES
concentration pays et plus apte à remplir ses
INSTITUTIONNE
une délégation aux objectifs
LLES
bureaux extérieurs plus
élargie

Développer la capacité
de recherche de la
Banque

20
 La stratégie de décentralisation de la Banque suit son cours

Bureaux Bureaux
opérationnels planifiés/en voie
de réalisation
▪ Le programme de décentralisation repose sur
l’ouverture de 25 bureaux extérieurs avant fin 2006 Egypte Algérie
▪ Pour une couverture pays représentant environ Ethiopie Angola
89% du portefeuille actuel de la Banque Gabon Burkina Faso
Nigéria Cameroun
▪ A pour objectif la mise en oeuvre d’initiatives Tchad
Madagascar
multiples et complémentaires: accroître les
Mali RDC
capacités institutionnelles, améliorer l’impact de
Mozambique Ghana
l’action de la Banque sur le développement et sa
Sénégal Kenya
capacité d’écoute vis-à-vis de ses clients
Tanzanie Malawi
▪ Les bureaux extérieurs permettront de renforcer le Ouganda Maroc
dialogue avec les pays, la gestion du portefeuille et Rwanda
la mise en oeuvre des projets Sierra Leone
Soudan
Zambie

21
3 Profil financier de la Banque

L’excellente situation financière de la Banque

renforce sa capacité à remplir sa mission de
développement

22
 Les pays membres de la Banque lui apportent le soutien
nécessaire à la réalisation de sa mission
Afrique
60% Europe
21%
Afrique du Sud Ghana Rép. Dem
Algérie Guinée Congo Autriche Pays-Bas
Angola Guinée Bissau Rwanda Belgique Norvège
Bernin Guinée S. Tome & Danemark Portugal
Botswana Équatoriale Principe Finlande Espagne
Burkina Faso Kenya Sénégal France Suède
Burundi Lesotho Seychelles Allemagne Suisse
Cameroun Libye Sierra Leone Amérique Italie Royaume Uni
Cap Vert Madagascar Somalie 11%
Comores Malawi Soudan
Argentine Canada
Congo Mali Swaziland
Brésil E.U. Asie
Côte d’Ivoire Mauritanie Tanzanie
R. D. Congo Maurice Tchad 7,3%
Djibouti Maroc Togo
Chine Inde
Égypte Mozambique Tunisie
Namibie Ouganda
Moyen-Orient Corée Japon
Eritrée
Éthiopie Niger Zambie 0,7%
Gabon Nigeria Zimbabwe
Koweit Arabie Saoudite
Gambie Rép. Centrafricaine

23
Les détenteurs d’obligations de la Banque bénéficient de son excellente
situation financière

100%
Endettement

61,6% 60,3%
57,6%
51,2%
47,9%
50%

0%
2001* 2002* 2003* 2004 2005

Emprunts / Capital utilisable** Limite réglementaire

* Non révisé
**La Banque définit le “capital utilisable” comme étant la somme du capital libéré, des réserves et du capital
appelable des pays membres notés AA et AAA
24
 L’accroissement des réserves et la stabilité des revenus renforcent
la capacité de la Banque à assumer les risques…

Revenu net Montant total des réserves

2 266
2 187
2005: Revenu net
en millions de UC de 316 millions de
1 465 1 508 $EU et montant
1 266 total des réserves
de 3 239 millions
de $EU

189 221
125 178 144

2001* 2002* 2003* 2004** 2005

* Ces chiffres n’ont pas été révisés. Le revenu net n’inclut pas l’ajustement IAS 39.
** Le montant total transféré aux réserves le 1er janvier 2005 suite à la mise en oeuvre des changements
de la norme comptable internationale (IFRS) s’est élevé à 700,18 millions d’UC.

25
… et d’affecter des montants importants de son revenu à des
initiatives de développement
Affectation du revenu
En millions

250
224
199
200
170
144 139
150
115

100
77
57
50
22 28

0
2001 2002 2003 2004 2005*
Affectation du revenu (UC) Affectation du revenu ($EU)

* Sujet à l’approbation du Conseil des Gouverneurs

26
… à des initiatives de développement

Affectations du revenu
en millions d’UC

27
 L’excellente capacité d’absorption des risques de la Banque lui permet
d’assumer sa mission dans un environnement difficile

Fonds propres à la fin

2005
Fonds propres Capital libéré: 3 018 Utilisation des fonds propres
millions de $EU
Réserves: 3 239
en millions de UC
millions de $EU

Portefeuiile non-
5 000
souverain Trésorerie
4% 2%
4 000
491 469
494 2 266
3 000 2 187
1 465 1 507
1 266 Portefeuille Fonds propres
2 000
souverain non-utilisés
45% 49%
1 000 1 948 1 983 2 023 2 066 2 112
au 31 décembre 2005
0
2001 2002 2003 2004 2005
Capital libéré Réserves Provisions sur prêts

En vertu de la révision de la norme comptable IFRS, en vigueur au 1er janvier 2005, la nature des provisions pour prêts a été
modifiée de “générale” à “spécifique”; depuis lors, les provisions pour prêts représentent une diminution de l’exposition à chaque
pays concerné et non pas des fonds propres. Ainsi, depuis le 1er janvier 2005, les composantes principales des fonds propres
totaux sont le capital libéré et les réserves.
28
 La Banque est capitalisée de façon exceptionnelle

Ratio
d’adéquation du
capital

Capital utilisable / Actifs à risque

Source: Moody’s. Moody’s definit le capital utilisable comme suit: “Capital utilisable = capital payé plus réserves et revenu net non
alloué.” Actifs à risque = prêts aux pays notés en dessous de la catégorie “investissements” par Moody’s
Données au 31 décembre 2004, sauf pour la BIRD, au 30 juin 2004.

29
 … et son risque de concentration est le plus bas

Ratio de
concentration

Somme des 5 plus grandes expositions divisée

par les fonds propres
Source: Fitch
Données au 31 décembre 2004, sauf pour la BIRD, au 30 juin 2004.
30
 Les ratios
financiers de la AfDB ADB EBRD IBRD IADB
BAD sont Aaa/AAA Aaa/AAA Aaa/AAA AAA/Aaa Aaa/AAA
comparables à
ceux des autres
BMDs

Dette / Fonds propres

ajustés (%) 166 186 216 281 260

Revenu net d’exploitation/

2,2 0,8 1,3 0,6 1,3
Moyenne des actifs (%)

Provisions pour pertes + fonds

propres ajustés + capital AAA
sujet à appel / Prêts décaissés, 173 128 147 112 118
prises de participations
& garanties (%)

Actifs liquides / Actifs totaux(%) 45 27 38 13 20

Source: Standard & Poor’s

Données au 31 décembre 2004, sauf pour la BIRD, au 30 juin 2004.

31
4 Activités sur les marchés de capitaux

La banque est un émetteur flexible qui répond aux besoins

de ses investisseurs.

32
La stratégie de financement de la Banque lui permet de procurer aux pays
africains des ressources à des niveaux compétitifs
Catégories d’emprunts Stratégie de financement
et programmes d’émission de dettes
Emissions obligataires publiques sur les Emprunter à coût réduit et en faire bénéficier les
marchés globaux, euro et domestiques clients
Placements privés (y compris structurés) Développer une base d’investisseurs bien diversifiée
Prêts S’adapter aux tendances de marché
Facilité globale d’emprunt à enveloppe Satisfaire les souhaits des investisseurs
illimitée Maintenir une présence régulière sur les marchés
Programme de papier commercial d’un publics internationaux
montant de 1 milliard d’euro
Répartition du portefeuille d’emprunts par devise et catégorie

ZA R 1, 6% USD 44, 2%
CHF 2, 6% Prêts
Uridashi 2%
22%
B WP 0, 6%
JP Y 30, 9% Emprunts
CA D 11, 0% publics
HK D 0% 52%
GB P 1, 0% Placements
A UD 2, 9% E UR 5, 0% privés
SE K 0, 0% 24%

5 940 millions d’UC (8 490 millions de $EU) au 31 décembre 2005

33
 La Banque maintient une présence permanente sur le marché de la
dette globale

2003 – 1 milliard de $EU – 3,25% due 2008

2004 – 500 millions de $EU – 3,75% due 2010
2005 – 500 millions de $EU – 4,50% due 2009

Investisseurs – par catégorie Investisseurs – répartition géographique

Gestio nnaires Moyen-Orient &

de fo nds B anques Fo nds de Afrique
27% 11% pensio n 2%
5%
Asie Amérique
Co mpagnies 40% 43%
d'
Entreprises assurances
1% 8%
Europe
B anques
15%
centrales
48%

34
 La stratégie de financement en 2006 vise à renforcer
les succès obtenus en 2005
En 2005,
545 millions d’UC
(779 millions de $EU)
ont été empruntés
Le programme d’emprunt 2006
bénéficie d’une autorisation
maximale de
850 millions d’UC
($EU 1,2 billion)
▪ Une émission obligataire de référence
libellée en $EU
▪ Une émission Uridashi (ciblée vers les
investisseurs japonais)
▪ Une émission en Pula du Botswana
▪ Placements privés
▪ Développement de la base
d’investisseurs en émissions de
référence
▪ Adaptation aux besoins des investisseurs
▪ Emissions de référence sur les marchés
internationaux et domestiques
▪ Placements privés
▪ Emissions obligataires libellées en
devises africaines
35
 Bâtir sur les premiers succès obtenus en émettant dans
les devises africaines
EMISSION EN PULA DU
BOTSWANA
300 millions de BWP 10%
échue le 12 janvier 2007
Commentaires d’IFR
▪ “ … la transaction … représente la première
véritable émission euro-obligataire dans la
devise….”
▪ “… bonne demande des institutionnels européens, le
papier s’est vendu rapidement et dans sa totalité,
grâce, notamment, au coupon élevé (10%) et au bon
environnement économique existant au Botswana
depuis son indépendance en 1966.”
Commentaires d’Euroweek
▪ “La BAD défie les pessimistes et lance une euro-
obligation compensable en Pula”
▪ “La Banque africaine de développement … émet la
première euro-obligation en Botswana Pula qui sera
entièrement compensable dans cette devise.”
La Banque envisage la possibilité d’émettre dans d’autres devises africaines
EMISSION EN SHILLING
TANZANIEN
10 million de $EU liée au TZS
11,8% échue le 20 février 2007
Commentaires d’IFR
▪ “La semaine dernière, la Banque africaine de
développement (BAD) a ouvert la porte du marché
du shilling tanzanien avec une émission liée à
cette devise d’un montant de 10 millions de $EU et
d’une maturité d’un an…”
Commentaires d’Euroweek
▪ “La BAD présente un nouveau marché avec une
émission synthétique en shilling tanzanien”
▪ “La Banque africaine de développement est
devenue le premier émetteur supranational à
émettre une obligation liée au shilling tanzanien”
36
 La Banque jouit de la meilleure notation de crédit

Soutien solide des pays

Valeur de l’assistance
membres apportée
Excellente capitalisation
Direction compétente

Liquidité adéquate
Statut de créancier privilégié
Politique de gestion financière prudente

37
ANNEXE

38
 BAD: Principales informations financières

En millions d’UC 2001 2002 2003 2004 2005

Approbations 987 1,068 746 1,520 869

Actif 8 873 8 197 10 034 10 792 11 601

Capital souscrit 21 491 21 510 21 564 21 597 21 636

Capital libéré*** 1 770 1 803 1 866 1 920 1,967

net du DCCS

Réserves 1 266 1 465 1 508 2 187** 2 266

Revenu net 125* 189* 178* 144 221

* Ces chiffres n’ont pas été révisés. Ils excluent l’ajustement IAS 39.
**Le montant total transféré aux réserves le 1er janvier 2005 suite à l’application de la nouvelle norme IFRS était
700.18 millions d’UC.
***Le capital libéré est comptabilisé hors devises non convertibles et bons non négociables
39
 BAD: Etat des revenus et dépenses (millions d’UC)
EXERCICES CLOS LE 31 DECEMBRE 2005 2004 2003 2002 2001

REVENUS ET DEPENSES
DES OPERATIONS
Revenu des prêts 324.23 323.11 325.46 414.82 447.82
Revenu des placements 155.37 123.57 99.77 74.01 121.32
Montant total du revenu des opérations 479.60 446.68 425.23 488.83 569.14
Intérêts et amortissement des frais d'émission (217.12) (197.08) (219.59) (258.69) (349.45)
Pertes/(gains) non réalisés sur les emprunts et les dérivés
y afférents évalués à la juste valeur (30.77) (7.70) (81.65) 37.20 82.30
Gains/(pertes) non réalisés sur les emprunts et les dérivés
y afférents non évalués à la juste valeur 7.22 (10.35) - - -

Provision pour pertes sur les prêts 13.85 (53.86) (3.49) (53.80) (7.00)
Revenu net des opérations 252.78 177.69 145.51 263.86 248.20

AUTRES DEPENSES NETTES

Dépenses administratives 155.69 142.20 109.32 81.82 73.99
Frais de gestion (114.02) (104.59) (77.55) (59.50) (52.19)
Dépenses administratives - nettes (41.67) (37.61) (45.14) (32.27) (30.35)

Autres revenus 15.72 7.40 2.61 1.25 1.40

Amortissement (7.10) (6.42) (5.57) (5.51) (5.88)
Provision pour dépréciation des titres de placement 0.75 3.31 (1.68) (0.06) (5.62)
Pertes/(gains) de change (0.74) (0.84) 0.98 (1.20) (0.09)
Écart de conversion 1.58 - - - -
Montant total des autres dépenses nettes (31.46) (34.16) (48.80) (37.79) (40.54)

Revenu net 221.32 143.53 96.71 226.07 207.66

Les chiffres de 2004 ont été révisés

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 BAD: Principaux éléments du bilan (millions d’UC)
BILAN AU 31 DECEMBRE 2005 2004 2003 2002 2001
ACTIF
Disponibilités 70,34 43,80 66,54 89,18 92,97
Obligations à vue 3,80 3,91 3,80 6,83 27,94
Placements 5 155,05 4 435,42 4 135,88 1 972,62 2 071,26
Actifs dérivés 285,93 274,79 253,90 149,11 135,77
Billets à ordre non négociables 25,90 31,18 41,81 57,48 62,78
Montants à recevoir 556,38 397,48 203,91 265,18 333,24
Prêts en cours 5 512,44 5 640,43 5 612,24 5 967,66 6 465,81
Provision cumulée pour pertes sur les prêts (194,61) (213,59) (469,09) (491,66) (494,17)
Montant net des titres de participation 168,70 160,60 164,22 163,84 159,56
Autres actifs 16,98 18,14 21,34 16,69 18,38
11 600,91 10 792,16 10 034,55 8 196,93 8 873,54

PASSIF ET CAPITAUX PROPRES

Montants à payer 498,22 377,17 194,77 232,34 382,98
Titres cédés dans le cadre d'accords de rachat
et espèces reçues en garantie à rembourser 466,96 9,30 113,91 0,00 0,00
Passifs dérivés 317,25 513,89 396,09 61,83 64,81
Emprunts et produits dérivés intégrés 5 940,40 5 638,89 5 799,11 4 455,04 5 211,28
Capital 2 263,45 2 213,51 2 168,50 2 125,07 2 077,80

Différence de conversion cumulée des souscriptions (151,76) (147,20) (145,33) (141,99) (129,61)
Réserves 2 266,39 2 186,61 1 959,21 1 919,47 1 715,41
Différence de conversion cumulée des devises
- - (451,71) (454,83) (449,13)
11 600,91 10 792,16 10 034,55 8 196,93 8 873,54

Les chiffres de 2004 ont été révisés

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 Pour plus d’information sur le groupe de la banque, veuillez consulter
le site web: www.afdb.org

Analyse opérationnelle et financière

Documentation des programmes de

dette

Rapports des agences de notation

Produits financiers pour les

emprunteurs

Taux de change

Rapport annuel
Information financière maintenant disponible en japonais sur
www.afdb-org.jp
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