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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................... i

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................................... iii

LISTE DES FIGURES .............................................................................................................................. iv

LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS ................................................................................. v

CHAPITRE I : INTRODUCTION ......................................................................................................... 1

1.1- Contexte professionnel et personnel dans lequel le projet s’inscrit : .......................................... 1


a- Contexte professionnel : ......................................................................................................... 1
b- Contexte personnel : ............................................................................................................... 1
c- Objectifs (vises à court, moyen et à long terme) du projet :................................................ 1
1.2- Intérêt du projet sur le plan personnel et collectif (pour la société économique, sociale et
environnemental) :.................................................................................................................................. 2
Sur le plan social : ................................................................................................................... 2
Sur le plan écologique et environnemental : ......................................................................... 2
Sur le plan économique : ........................................................................................................ 2
CHAPITRE II: CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU PROJET .................................... 3

2.1 CADRE JURIDIQUE....................................................................................................................... 3


a- Cadre juridique National ....................................................................................................... 3
b - Cadre juridique internationale .................................................................................................... 4
2.2 CADRE INSTITUTIONNEL .......................................................................................................... 4
2.2.1 INSTITUTIONS TECHNIQUES ............................................................................................ 4
2.2.2 INSTITUTIONS FINANCIER ................................................................................................ 6
CHAPITRE III : PRESENTATION DU PROJET ET DES RESULTATS ATTENDUS ................ 8

3.1 DESCRIPTION DE LA ZONE DU PROJET ET SON ENVIRONNEMENT : ........................ 8


3.2 DESCRIPTION DES ACTIVITES DU PROJET ......................................................................... 9
3.3- CHRONOGRAMME DES ACTIVITES .................................................................................... 10
3.4- RESULTATS ATTENDUS ......................................................................................................... 11
1- Inventaires forestier ..................................................................................................................... 11
2- Les opérations forestières ........................................................................................................... 13
3- Ressources matérielles et humaines............................................................................................ 13

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Le personnel de chantier ci-après travaille en permanence dans la forêt communale. ............. 14
6- La collecte des produits forestiers non ligneux (PFNL) ........................................................... 20
CHAPITRE IV: BUDGET ET RECHERCHE DES FINANCEMENTS ............................................ 22

4.1 BUDGET ........................................................................................................................................ 22


4.2 RECHERCHE DES FINANCEMENTS : .................................................................................... 23
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 24

BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................... 25

ANNEXES ................................................................................................................................................. 26

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Chronogramme des activités .................................................................................. 10


Tableau 2 : Essences inventoriées (essences commerciales 1) ................................................. 11
Tableau 3 : Essences inventoriées (Essences commerciales 2) ................................................ 12
Tableau 4: Essences menacées de disparition et interdites à l’exploitation .......................... 12
Tableau 5: Budget pour la réalisation du projet ...................................................................... 22

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: Photo plaque indicatif de la forêt communale de Dimako ....................................... 8


Figure 2 : Carte Localisation de la Forêt Communale de Dimako .......................................... 9
Figure 3: Schéma descriptif du processus d’exécution de la mission ..................................... 11
Figure 4 : Carte du réseau routier de la commune de Dimako. ............................................. 18

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LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS

ADIE : Association pour le Droit à l’Initiative

AFD : Agence Française de Développement

ANAFOR : Agence Nationale d’Appui au Développement Forestier

APV FLET : Accord de Partenariat Volontaire Forest Law Enforcement, Governance and
Trade

BAD : Banque Africaine de Développement

BICEC : Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit

C2D : Contrat de Désendettement et de Développement

COMIFAC : Commission des Forêts d’Afrique Centrale

DF : Direction des Forêts

DME : Diamètre Minimum d’Exploitabilité

ENEF : Ecole Nationale des Eaux et Forêts

FEICOM : Fond Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale

MINATD : Ministère de l’Administration Territorial et de la Décentralisation

MINFI : Ministères des Finances

MINFOF: MINISTERE des Forêts et de la Faune

OCFSA : Organisation pour la Conservation de la Faune Sauvage en Afrique

ONADEF : Office National de Développement Forestier

PAO : Plan Annuel d’Opération

PM : Premier Ministère

PNDP : Programme National de Développement Participatif

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PSFE2 : Programme Sectoriel Forêt Environnement N°2

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PSRF : Programme de Sécurisation des Recettes Forestières

REDD+: REDUCING Emissions from Deforestation and Degradation

SDIAF : Sous-Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers

SETAT: Secrétaire d’Etat

SG : Secrétariat Général

SGC : Société Générale Cameroun

SIGIF : Système Informatisé de Gestion des Informations Forestières

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CHAPITRE I : INTRODUCTION

1.1- Contexte professionnel et personnel dans lequel le projet s’inscrit :

a- Contexte professionnel :
Une nouvelle offre de formation est implémentée à l’école nationale des eaux (ENEF) depuis
l’année académique 2019-2020. Cette nouvelle offre de formation ambitionne de développer
d’avantage les capacités entrepreneuriales des apprenants de l’ENEF. Ainsi dès la première année
de formation des apprenants ; ceux-ci sont appelés à effectuer un stage dénommé : «projet
professionnel » ; ce stage est réalisé sur un terrain prive et / ou pour une structure donnée au choix
de l’apprenant durant une période donnée ; dont le thème est proposé par l’apprenant et valide par
l’encadreur de l’ENEF.

b- Contexte personnel :
Apres un an passé à l’ENEF (Ecole National des Eaux et Foret) ou nous avons faits des cours
théoriques et pratiques avec la spécialisation d’option. Une nécessité de faire une descente sur le
terrain du monde professionnel pour consolider les notions assimiler et l’appliquer s’imposais afin
de se confronter au monde de l’emploi. Notre spécialité étant « vérificateurs des travaux forestier »,
nous avons choisi la commune de afin de vérifier la conformité des travaux d’exploitation. Dou
le choix de notre thème de projet professionnel « VIRIFICATION DE L’INVENTAIRES
DEXPLOITATION DE LA FORET COMMUNALE DE DIMAKO ».

c- Objectifs (vises à court, moyen et à long terme) du projet :


 Se projeter dans un avenir professionnel possible, à travers une démarche d’enquête auprès
de professionnels, en rencontrant la réalité actuelle d’un métier ou d’un secteur
professionnel et son devenir vraisemblable.
 Avoir un esprit de créativité, d’innovation, d’initiative, et aussi critique; de savoir travailler
en équipe, de savoir communiquer les résultats d’un travail, d’une recherche, de savoir
appréhender des environnements professionnels qui se modifient sans cesse et d’y évoluer
progressivement et avec aisance.
 Se frotter à la réalité du terrain afin d’avoir un maitrise des activités.

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1.2- Intérêt du projet sur le plan personnel et collectif (pour la société économique,
sociale et environnemental) :
Notre projet est à double porter c’est à dire un plan personnel et la commune concernée.

 Sur le plan social :


Les zones d'exploitation forestière regorge des personnes issues des horizons et d'origines diverses.
Le présent projet professionnel vise à travailler avec les populations locales à fin de renforcer la
stabilité et la paix au sein de la communauté. Nous vérifierons si la construction des ouvrages à
caractère social (point d'eau, infrastructure de loisirs les centres de santé, les écoles) ont été
réalisées conformément au cahier de charges.
 Sur le plan écologique et environnemental :
Nous vérifierons si l'exploitation forestière participe au maintenant de la dynamique forestière.
Nous vérifierons si les zones hors exploitation ont été respectées ; il s'agit de :
-Zone a très grande diversité floristique ou faunique, habitats d'espèces endémiques.
-Zones sensibles : c'est à dire en bordure des cours d'eau permanents, des marigots, autours des
marécages.
-Zone à valeur culturelle ou religieuse (arbres et forêts sacrées).
 Sur le plan économique :
L'exploitation forestière est un secteur important de notre économie. Cette importance se situe à
plusieurs niveaux. Les différentes taxes auxquelles sont assujettis les exploitants forestiers font
partie intégrante de notre assiette fiscale. Ainsi les différentes taxes: taxes d'abattage; redevances
forestière annuelle ; taxes entrées usines ; la redevances communales ; la taxe de reforestation à
travers la répartition contribue à relever le niveau de vie des communautés. Cette répartition se
présente comme suit: 50% vont au trésor public ; 20% au communes concernées par l'exploitation
forestières ; 20% au FEICOM et 10% aux communautés villageoise concernées.

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CHAPITRE II: CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU PROJET

2.1 CADRE JURIDIQUE

a- Cadre juridique National


Vu la constitution ; vu la loi 94/ 01/du 20 janvier 94 portant régime des forets et de la faune selon
l’arrêtée ministérielle N0 0535/D/MINFOF/SETAT/SG/DF/SDIAF du 23 JUILLET 2019 rendant
exécutoire les procédures de vérifications des inventaires d’exploitations au Cameroun ;
Vu la loi 94/01 du 20/janvier 94 portant le régime des forets et de la faune et selon l’article 50 qui
stipule que les travaux d’exploitation et d’aménagement sont suivies et réceptionné en cours
d’exercice par l’UTO de la délégation régionale ou la DF/SDIAF.
Article 51 qui dit le contrôle de l’exploitation forestière et la réception des autres travaux
d’aménagement sont réalisées conformément au protocole présente dans le dossier des fiches
techniques publier par le Ministère charge des forets.
Article 52 (1) la mise en œuvre des plans d’aménagements et le respect des prescriptions de la
convention provisoire ; de la convention définitive et de leur cahier de charge sont soumis aux
opérations de contrôle conformément à la procédure de contrôle des opérations forestières
approuvées par le Ministère charge des forets.
Article 52 (2) : le contrôle des travaux d’aménagent vise la réception des travaux en cour d’exercice
ou bien en fin d’exercice. La délégation provinciale délivre un certificat de réception des travaux
après qu’une mission de contrôle spéciale ait été réalisée selon le protocole de réception de travaux
d’aménagement présente dans le dossier des fiches techniques publiées par le Ministère des forets.
Article53 qui dit le plan d’aménagement indique les obligations du concessionnaire vis-à-vis de
l’administration et répond à toute les prescriptions indiques dans le présent arrêté. La mise en
œuvre de toute les mesures du plan d‘aménagement relève de la responsabilité du concessionnaire.
A cet titre ; l’administration charge des forets vérifie notamment : La matérialisation des limites
de la concession et des assiettes annuelles de coupe (AAC).
 Le respect des limites des AAC et le respect des DM/ATM ou des DME fixe par le plan
d’aménagement ;

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La réalisation conforme des travaux sylvicole et technique d’exploitation à faible impact des
actions de protection de la faune des taux d’infrastructures ;
 L’application des mesures de réduction des impacts environnementales ;
 Le respect des droits d’usage et la réalisation des œuvres sociales ou du programme
d’infrastructure convenus lors de l’élaboration du plan d’aménagement.
Conformément aux dispositions de l’article 50(2) du décret 95/531/PM fixant les modalités
d’application du régime des forets « en cas d’exécution des inventaires d’exploitation par le
bénéficiaire du titre ; les résultats sont contrôlés et approuvés par l’administration chargée des
forets. »

b - Cadre juridique internationale

Vu la résolution No 54/214 du 01/02/2000 de l’assemblée générale des nations unies lors des 54
sessions prenant acte de la déclaration des chefs de l’Etats d’Afrique centrale dite « déclaration de
Yaoundé »
Vu les statuts de la conférence des ministres en charge des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC)
adoptés à Yaoundé le 28juin 2002 conscient de la nécessite de poser les bases fiables et durables
d’une coopération sous régionale en matière conservation et de gestion durable des forêts.
Le 06 octobre 2010 signature des accords de partenariat volontaire entre le Cameroun et l’Union
Européenne sur la certification du bois (dont le but est d’améliorer la gouvernance forestière du
pays et de s’assurer que le bois importé dans l’union Européenne remplit toute l’exigence
réglementaire du pays. »
REDD+ est la réduction des émissions due à la déforestation et la dégradation des forets .Elle
prône pour la conservation des forets ayant pour but la gestion rationnelle et durable des ressources
forestières.

2.2 CADRE INSTITUTIONNEL

2.2.1 INSTITUTIONS TECHNIQUES

On a un certain nombre d’institutions techniques qui œuvrent pour la gestion durable des
ressources forestières.

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 Le programme sectoriel foret environnement (PSFE2) qui intervient dans de nombreux
projet de reboisement sur l’étendue du territoire national. Or en 2011 l’étude de faisabilité
C2D-PSFE2 a diagnostiqué une absence de contrôle effectif des inventaires d’exploitations
malgré la délivrance de certificat de matérialisation d’assiette par les services déconcentrés
du MINFOF à l’origine l’absence d’une procédure standardise de vérification et de
validation des inventaires d’exploitation. Pour combler ce vide ; le projet C2D-PSFE2
s’est donne pour mission d’élaborer les directives d’inventaires d’exploitation
georeferencement
d’exploitation et la mise en place de celle – ci au Cameroun ; sous la coordination ;
l’application sous la surveillance de celle –ci par le ministère en charge des forets et de la
faune. Cependant l’ONADEF devenu aujourd’hui ANAFOR (agence national d’appui au
développement forestier) qui est un partenaire technique du MINFOF spécialisé dans la
sélection ; la production à grande échelle du matériel végétale utilisé dans le reboisement.
La COMIFAC (commission des forêts d’Afrique centrale) organisation chargée de l’orientation ;
de l’aménagement et du suivi des politiques forestières et environnementales d’Afrique centrale.
Le financement de la COMIFAC est assuré par une contribution obligatoire des Etats membres
selon un principe égalitaire ou conformément à un mécanisme de financement indexé sur un taux
appliqué à la somme des recettes réalisée sur les produits forestiers et fauniques exportés.
Dans l’accomplissement de ses missions ; les conventions de collaborations peuvent être conclues
entre la COMIFAC et d’autres organisations régionales ou sous régionales tels que : l’organisation
pour la conservation de la faune sauvage en Afrique (OCFSA) spécialisée dans la biodiversité et
la lutte anti braconnage transfrontalière ; l’agence internationale pour le développement de
l’information environnementale de la sous-région et sa diffusion au prés de l’ensemble des
partenaires (ADIE).

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2.2.2 INSTITUTIONS FINANCIER

Selon le décret No 99 / 370/ PM du 19/03/99 relatif au programme de sécurisation des


recettes forestières.

Vu le décret No 98/345/21/12/98 portant organisation du Ministère de l’Environnement et des


Forets :
Article 1 il est institué au sein du Ministère de l’Economie et des Finances direction des impôts un
programme de sécurisation des recettes forestières (PSRF) ci-après désignée programme.
Article 2(1) le programme a pour objectif le suivi fiscale de la filière bois à travers :
 La maitrise de l’évaluation des taxes liée à l’exploitation forestière en amont (redevance
sur la superficie ; la taxe d’abattage et surtaxe progressive) ; le suivi des payements de taxe
forestière.
 La lutte contre la fraude fiscale.
Article 2(2) il s’appuie notamment sur le système informatique de gestion de l’information
forestière (SIGIF) mis en réseau par l’administration chargé de foret et dont il assure l’application
fiscale.
Article 2(3) il s’articule autour des composantes ci-après :
 L’émission
 Contrôle et évaluation
 Recouvrement
 Audit
Article 2 (4) il sert de collaboration entre les directions des impôts ; des forets ; des douanes et du
trésor ainsi que le cas échéant d’autres administrations publiques. En outre ; il concoure au
renforcement des capacités de ces administrations en matière de gestion de l’économie de la
fiscalité de la filière bois.
Article 7 (1) sous l’autorité du comité ; le coordonnateur est chargé à plein temps de l’exécution
du programme dans toutes ses composante et de veillez à ce que les activités y relatives soient
réalisées dans le respect des normes et délai prescrit.
Il assure l’administration des personnelles des biens et des moyens mis à temps plein à la
disposition du programme.
Cependant il est à noter que de 2016 à 2018 le C2D à financer la formation de la spécialisation
des vérificateurs de travaux forestiers à l’ENEF.

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La SGC société général Cameroun
BICEC Banque Internationale pour l’Epargne et le Crédit du Cameroun.

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CHAPITRE III : PRESENTATION DU PROJET ET DES RESULTATS
ATTENDUS

3.1 DESCRIPTION DE LA ZONE DU PROJET ET SON ENVIRONNEMENT :

Figure 1: Photo plaque indicatif de la forêt communale de Dimako


La forêt communale se trouve dans l’arrondissement de DIMAKO, département du Haut-Nyong,
province de l’Est. Les limites de la forêt communale sont décrites comme suit par l’Institut
National de Cartographie du Cameroun :
AU NORD : Le point de base A se trouve à 1,6Km au sud du passage de la route DimakoLoumbou-
Loumié, sur la rivière Mponda. Du point A on arrive au point B en suivant la droite AB de
gisement 115 grades et de distance 1,4Km. Du point B, suivre la droite BC de gisement 115 grades

la rivière Djo (point D). A L’EST Du point D, suivre la droite de gisement 243 grades sur 12
kilomètres, jusqu’à la rivière Doumé, au point E AU SUD Du point E, suivre le cours de la Doumé
jusqu’à son point de confluence avec la Mponda, au point F A L’OUEST Du point F, suivre le
cours de la Mponda jusqu'à un point de confluence avec un confluent non dénommé situé à 600
mètres du point A. La carte ci-après présente la situation géographique de la forêt communale de
Dimako.

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Figure 2 : Carte Localisation de la Forêt Communale de Dimako

3.2 DESCRIPTION DES ACTIVITES DU PROJET

 Le projet est centre sur la vérification de l’inventaire d’exploitation forestière ; c’est à


dire la vérification des étapes suivantes:
 L’ouverture des voies d’accès (routes et pistes).
 L’abattage des arbres.
 Le débardage.
 Les parcs de stockage du bois.
 Le transport des grumes.

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 Le reboisement.
 Risque lies à l’activité d’exploitation forestière.
 Recommandations lies aux risques.

3.3- CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Tableau 1: Chronogramme des activités

Activités 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Travaux Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours
Travaux Bureau

Descente sur le
terrain

Installation
campement

Travaux de
vérification

Fin travaux en
foret
Rédaction du
rapport

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Figure 3: Schéma descriptif du processus d’exécution de la mission
3.4- RESULTATS ATTENDUS

1- Inventaires forestier

Tableau 2 : Essences inventoriées (essences commerciales 1)

Acajou (3 esp.) Bossé (C et F) Lati Sipo


Aningré (2esp.) Dibétou Lotofa/Nkanang Tali
Assamela Doussié (3esp.) Moabi Tiama
Ayous Fraké Movingui Wenga
Azobé Ilomba Padouk (2esp.) Bété Iroko
Pao rosa Padouk (2esp.)

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Tableau 3 : Essences inventoriées (Essences commerciales 2)

Aielé Dabéma Kapakier Naga


Ako Diana Z Kondroti Niové
Alep / Omang Difou Kotibé Oboto
Amouk Ebène Koto Okan
Angeuk Ebiara edéa Kumbi Onzabili
Avodiré Ekouné Landa Ossanga
Bahia Emien Longhi Ozigo
Bodioa Eyong Makoré / Douka Tchitola
Bongo H Fromager Mukulungu Tola
Bubinga (3esp.) latandza Mutondo Zingana

Tableau 4: Essences menacées de disparition et interdites à l’exploitation

Essence Noms scientifiques Densité (tiges/ha)


Doussié rouge Afzelia bipindensis 0.04
Moabi Baillonella toxisperma 0.02
Entandrophragma
Kossipo 0.05
condollei
Pao rosa Swartzia fistuloides 0.01
Entandrophragma
Tiama 0.05
congolensis
Acajou de Bassam Khaya ivorensis 0.05
Sipo Entandrophragma utile 0.02
Mukulungu Autranella congolensis 0.01
Acajou blanc Khaya anthoteca 0.006
Fromager Fromager Ceiba pentandra 0.76

Total 11 essences

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2- Les opérations forestières

L’exploitation de la forêt comprend l’ouverture des pistes dans le massif, l’abattage, le


débardage, le stockage sur parc et le transport du bois.

 Marquage des arbres et Abattage Le marquage des arbres se fait à la peinture à l’huile.
L’abattage est fait par la commune qui dispose d’une équipe de trois abatteurs et trois
aides. Les sorties de pieds donnent sur les layons de prospection. Dans chaque sortie de
pied se trouve un jalon dont les encoches indiquent le nombre de pied à abattre. Cet
abattage se fait à la tronçonneuse après délignage afin d’éviter les accidents.
 Débardage Le débardage se fait au moyen du Ski Der 528 accompagné des Bulldozer
D7G. Il est à signaler que les billes seront trainées.
 Stockage sur parc Les parcs à grume se font au moyen d’un bulldozer D7G qui fait des
terrassements d’environ 1500 m2 par parc pour stocker et préparer les grumes avant leur
transport.
 Chargement et transport des grumes Le Chargement des grumes se fait au moyen des
chargeurs frontaux. Le transport des grumes de la forêt communale jusqu’à la destination
final se fait avec les grumiers.

3- Ressources matérielles et humaines

a- Matériel

 Matériel d’abattage Le matériel d’abattage est composé de 2 tronçonneuses de marque


Stihl 070, 2 lames de 90 cm et 2 chaînes.
 Matériel d’ouverture de la voie d’accès et des autres pistes forestières
 1 Bulldozer D7G
 1 Skidder 528
 1 niveleuse Ce matériel est utilisé pour le réaménagement des pistes existantes dans la
forêt communale et pour l’entretien routier.
Matériel de débardage Le matériel de débardage comprend en plus des Skidder et bulldozer, des
câbles en acier. La commune a un bull (D7G) et une chargeuse (966). Le bull fait tous les

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travaux d’ouverture de routes, de débusquage et de débardage des grumes. Matériel de
chargement Le chargement des billes de bois se fera à l’aide d’un chargeur frontal à fourche La
commune à une chargeuse (966).

 Matériel de communication
La zone est partielle couverte par les réseaux Orange, MTN et Nexttel qu’on capte dans certains
parcs à bois en forêt.

b- Main d’œuvre
Le personnel de chantier ci-après travaille en permanence dans la forêt communale.
 1 chef de chantier ;
 1 cubeur ;
 3 abatteurs dont un assure en même temps le rôle de mécanicien de scie ;
 3 aides abatteurs ;
 2 prospecteurs
 3 aides prospecteurs ;
 1 boussolier ;
 1 marqueur forêt ;
 2 aides conducteurs ;
 2 opérateurs Lucas Mill ;
 2 chauffeurs de benne ;
 4 vigiles forêt ;
 2 conducteurs d’engins : 1 D7G et une 966,
 1 mécanicien,
 1 réceptionniste parc forêt.

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4- Les pollutions et nuisances potentielles directement liées aux activités d’exploitation
forestière :
 Plusieurs types de pollutions et nuisances sont produits au cours de l’exploitation de la
forêt communale. Il s’agit notamment :
 Les déchets solides (les câbles en acier et les pièces mécaniques usés, les pneus et les
batteries usés, les conteneurs des produits chimiques, etc.)
 Les déchets liquides (huiles usagées, reste de produits de traitement t du bois)
pollution atmosphérique (fumée et poussière) provenant d’une part des engins et
véhicules de chantier et d’autre part de la circulation des engins et véhicules et de
l’entretien routier ;
 Les nuisances sonores dues aux opérations forestières (ronflement des tronçonneuses et
abatage des arbres, circulation des engins et véhicules.
 Perte de la biodiversité.
 Perturbation des écosystèmes.

5- mesures de suppression, d’atténuations ou de compensation des impacts négatifs et de


bonification des impacts positifs

a- Mesures de suppression
Destruction des zones humides
La mesure de suppression de cet impact consiste à interdire la construction des voies d’accès et
autres pistes dans la bande de 30 m des plans d'eau. Cette mesure permet de protéger les rives
contre l’érosion et évite l’apport de sédiments dans l’eau. Elle protège de la dégradation des zones
humides. :

Risque de détournement des fonds


Pour supprimer l'impact de détournement des fonds, il faudra :
 Assurer la transparence dans la gestion des revenus de la forêt communale. A cet effet, les
revenus de l’exploitation de la forêt communale devront être répartis entre la commune et
les communautés villageoises riveraines tel que prévue par l’article 4 de l’arrêté conjoint
N°00076/MINATD/ MINFI/MINFOF du 26 juin 2012 à savoir :

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 30% pour la réalisation des infrastructures de développement destinées aux communautés
riveraines ;
 70% destinés aux communes concernées par la forêt pour les actions de développement de
tout le territoire de compétence de la commune.
 Animer les structures de gestions que sont : le comité communal de gestion et les comités
riverains de gestion tel que décrit par les chapitres 2 et 3 de l’arrêté conjoint du
n°00076/MINATD/ MINFI/MINFOF du 26 juin 2012 susmentionné.

b. Mesures d’atténuation
Pollution de l'air
La limitation des émissions de poussières et des gaz toxiques est la mesure d’atténuations évidentes
et faciles à mettre en œuvre. Elles consistent en:
 Un arrosage de la route en temps sec ;
 La limitation de la vitesse des engins à 30km/h dans les zones sensibles à la poussière
(routes traversant les villages).
 Un changement aux intervalles recommandés de tous les éléments filtrant des véhicules et
engins (filtres à huile, à gasoil et à air) ;
 Une visite technique aux intervalles recommandés des véhicules du chantier.

Pollution du sol
Pour atténuer l'impact de la pollution des sols, la mesure environnementale préconisée consiste à:
 Implanter les aires de stockage sur des terrains plat afin de récupérer les eaux de
ruissellement ;
 Aménager des aires de stockage des hydrocarbures et d'entretien des véhicules et engins;
 Récupérer les huiles usées;
 Récupérer les filtres à huile dans les récipients étanches.

Perturbation des propriétés du sol


La mesure d'atténuation pour cet impact est la limitation de la perturbation des propriétés du sol et
érosion. Elle consiste à:
 Limiter l'ouverture des surfaces au strict minimum nécessaire

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 Décapage de la terre végétale sur toute son épaisseur et sur tous les sites à usage temporaire
(emprunt, parc à bois, carrière latéritique) et procéder à sa mise en dépôt provisoire (le
choix de ces sites de dépôt doivent respecter les distances minimales par rapport aux plan
d'eau prescrites dans les normes d'intervention en milieu forestier) ;
 Stabiliser et revégétaliser les talus de remblai ;
 Remettre en état les sites qui ne sont plus utilisés.
Nuisance sonore
La mesure d'atténuation de cet impact est de limiter le bruit. Pour le faire, l'entreprise devra:
 Interdire l’utilisation et l’entretien du matériel bruyant pendant la nuit matériel en
particulier les tronçonneuses.

Pollution des eaux de surface


Pour atténuer cet impact, les mêmes mesures préconisées pour lutter contre la pollution du sol
restent valables.
 Aménager des aires de stockage des hydrocarbures et d'entretien des véhicules et engins;
 Récupérer les huiles usées; récupérer les filtres à huile dans les récipients étanches.

Pollution des eaux souterraines


Pour atténuer l'impact de la pollution des eaux souterraines, la mesure environnementale
préconisée consiste à :
 Implanter les aires de stockage sur des terrains plat afin de récupérer les eaux de
ruissellement ;
 Aménager des aires de stockage des hydrocarbures et d'entretien des véhicules et engins;
 Récupérer les huiles usées;
 Récupérer les filtres à huile dans les récipients étanches.

Perturbation du régime d'écoulement des eaux


Pour atténuer cet impact, les mesures suivantes doivent être mises en œuvre par l'entreprise :
 Enlever les arbres et les branches susceptibles d'obstruer le cours d'eau;
 Réaliser plusieurs exutoires en amont du cours d'eau et détourner les eaux de ruissellement
vers une zone de végétation.

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Figure 4 : Carte du réseau routier de la commune de Dimako.
Destruction du couvert végétal
 Limiter l'emprise de la route à 40m (4x la largeur de la chaussée) à l'exception des zones
où sont localisés les emprunts ;
 Inventorier et récupérer tous les bois exploitable avant le début des travaux. La mairie pour
cela requérir l'autorisation du MINFOF conformément à la réglementation.
 utiliser les techniques de coupe respectueuses de l'environnement. (Voir article 78à 82 des
Normes d'Intervention en Milieu Forestier).

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Diminution des PFNL utiles aux populations
Pour atténuer l'impact de l’exploitation des PFNL sur les populations, en particulier sur les peuples
Pygmées qui prélèvent l'essentiel de leur alimentation de la forêt, l'entreprise devra:
 Préserver les porte-graines lors de l'exploitation ;
 Préserver les arbres supports des PFNL proches des habitations notamment lors de
l'ouverture de la voie d'accès ;
 Informer les populations des arbres à abattre pour qu'elles puissent récolter les produits à
temps.

Éloignement des animaux


Bien que mineure, l'entreprise doit éviter les opérations d'entretien des tronçonneuses la nuit.

Destruction de l'habitat de la faune


Afin d'atténuer cet impact, il est impératif de limiter les superficies ouvertes ou strict minimum.
De plus, le règlement intérieur doit proscrire tout abattage d'animaux et transport de dépouille
d'animaux. Par ailleurs, les mesures préconisées dans les Normes d'intervention en milieux
forestiers par rapport au respect des distances minimales aux plans d'eau doivent être
scrupuleusement respectées.

Diminution de la diversité faunique


Pour réduire les effets de du projet sur la diminution de la diversité faunique il faudra :
 Sensibiliser la population sur l'importance de la protection d'espèces vulnérable et menacée
d'extinction ;
 Sensibiliser les transporteurs du chantier avec des mesures coercitives afin qu’aucun
animal ne soit transporté dans leur véhicule ;
 Construire les barrières aux principales entrées de la voie d'accès et appuyer les comités de
vigilance des villages pour la garde de ces barrières.

Risque d'accidents

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Pour réduire les risques d’accident, il faudrait : Construire les dos d'ânes à l'entrée et à la sortie des
villages ainsi qu'à proximité des ponts;
 Installer les panneaux de signalisation aux alentours des zones dangereuses (virages,
écoles, carrefours, chantiers de travaux d'entretien routier, traversée des ponts) ;
 Sensibiliser les riverains et les transporteurs sur les conséquences de l'augmentation de
vitesse due à l'amélioration de l'état de la route;
 Pratiquer le délainage lors de l'abattage et former les abatteurs dans la pratique de l’abattage
directionnel.

Risque de dégradation de la route


Pour remédier à cet impact il faudra :
 Veiller à l'entretien régulier de la route en particulier sur l'axe emprunté.

Risque de conflits
Pour atténuer l'impact de l'augmentation des conflits, il faudra :
 Sensibiliser le personnel sur les traditions et coutumes des populations riveraines ;
 Vérifier les dettes des employés envers les populations locales avant le payement de leurs
salaires ;
 Faire un recrutement représentatif des villages de l’arrondissement de Dimako, en
particulier pour les emplois non qualifiés ;
 Tenir des réunions d'information au démarrage des activités ;
 Créer une plate-forme de concertation pour la résolution des problèmes ;

6- La collecte des produits forestiers non ligneux (PFNL)


La forêt communale de Dimako contient de nombreux PFNL composés des fruits, des écorces, des
racines et des feuilles. Les PFNL les plus couramment utilisés sont : le jansang (fruits du
Récinedendron heudolotii), les mangues sauvages (fruits de l’Irvingia gabonensis), le petit et le
gros rotin, le vin de palme et de raphia, le fruit du Moabi (Baillonella toxisperma).
Ces produits sont entre autre utilisés dans l’alimentation, la pharmacopée traditionnelle et
l’artisanat. La part réservée pour la vente n’est pas très importante bien que la collecte de certains

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produits y soit entièrement consacrée (le vin de palme et de raphia). Le petit rotin (Eremospatha
macrocarpa) et le gros rotin (Laccosperma secundiflorum) constituent la matière première des
artisans qui en utilisent dans la vannerie (la fabrication des paniers, hottes), le raphia est utilisé
pour la fabrication des toits en paille, des lits et des meubles en bambou. D’autres activités
économiques sont pratiquées à moindre échelle. Néanmoins, elles participent à améliorer aussi le
bienêtre des populations. Parmi ces activités nous avons l’élevage (poulets, porcs, chèvres) et le
tourisme à travers la promotion de l’art baka dans le centre multimédia de Mayos et au siège du
projet forêts et terroirs.

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CHAPITRE IV: BUDGET ET RECHERCHE DES FINANCEMENTS

4.1 BUDGET

Tableau 5: Budget pour la réalisation du projet

Prix Unitaire
Désignation unité/jours Quantité Prix. Total (XAF)
(XAF)
Dépense 1
Assistant 03 09 5.000 135.000
Déplacement 02 09 5.000 90.000
Nutrition 04 09 3.000 108.000
Logement 09 5.000 45.000
Imprévues 100.000 100.000
Total 1 478.000 XAF
Matériels
Téléphone androïde 02 100.000 200.000
power Bank 02 20.000 40.000
GPS 02 200.000 400.000
Piles rechargeable 02 10.000 20.000
Décamètre 02 10.000 20.000
Ruban forestier 02 10.000 20.000
Boussole de viser 02 50.000 100.000
Boussole d’orientation 02 50.000 100.000
Lime 04 1.000 4.000
Machettes 04 3.000 12.000
Sac imperméable 02 20.000 40.000
Boite à pharmacie 01 50.000 50.000
Stylo 05 300 1.500
Crayon 05 300 1.500
Gomme 05 300 1.500
Bloc note 03 2.000 6.000
Cartable 02 2.000 4.000
EPI 04 50.000 200.000
Total 2 1.220.500 XAF

Total général 1.698.500 XAF

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4.2 RECHERCHE DES FINANCEMENTS :

La source du financement de ce projet pourrait provenir des :


 Institutions internationales
 Pour l’octroi d’un appui financier en vue de la réalisation de notre projet ; nous pourrons
faire recours aux institutions suivantes :
 PNUD à travers les fonds REDD+
 AFD (agence française de développement) à travers le C2D
 L’Union Européenne à travers l’APV FLET
 BAD à travers le fond pour les forêts du bassin du Congo (FFBC) lancé en 2008
 Institutions nationales
 FEICOM à travers les mairies
 PNDP

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CONCLUSION

Notre projet portait sur la « LA VERIFICATION D’INVENTAIRE D’EXPLOITATION


DANS LA FORET COMMUNALE DE DIMAKO »; l’objectifs de ce travail revenais a : Se
projeter dans un avenir professionnel possible, à travers une démarche d’enquête auprès de
professionnels, en rencontrant la réalité actuelle d’un métier ou d’un secteur professionnel et son
devenir vraisemblable. Avoir un esprit de créativité, d’innovation, d’initiative, et aussi critique; de
savoir travailler en équipe, de savoir communiquer les résultats d’un travail, d’une recherche, de
savoir appréhender des environnements professionnels qui se modifient sans cesse et d’y évoluer
progressivement et avec aisance. Se frotter à la réalité du terrain afin d’avoir un maitrise des
activités.
Le terrain révèle des réalités autres que les cours ne soulèvent pas. Cette période de travail
sur le terrain nous a permis de consolidées les cours théoriques et nous a ouvert les yeux sur la
difficulté du terrain et nous a surtout fais comprendre le sens que renferme l’option vérificateur
des travaux forestier que nous avons choisi. En effet cet option est ouverte car tu es appelé à vérifier
dans les proportions ensembles des activités d’exploitation c’est à dire avant, pendant et après les
travaux d’exploitation.

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BIBLIOGRAPHIE

- Loi 94/ 01 /94 portant régime des forets ; de la faune et la pêche au Cameroun
- Discision N0 535/D/MINFOF/SETAT/SG /DF/SDIAF/2019 rendant exécutoire les
procédures de vérification des inventaires d’exploitation au Cameroun.
- Les cours d‘inventaires d’exploitation forestière au Cameroun par JIOFACK maestro
- Les cours de techniques de navigations en forêt par JIOFACK maestro
- La cour des Normes d’intervention en milieux forestier
- Cour Evaluation environnemental avec le Charger de cours à l’ENEF Mr MARC Lyonga
- Cour élaboration d’un PAO plan annuel d’opération Mr NGOMA
- Moteur de recherche Google

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ANNEXES

Annexe 1 : marquage d’un pied d’essence en forêt.

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Annexe 2 : Décision rendant exécutoire les procéduires de vérification des inventaires
d’exploitation au Cameroun.

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