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Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies au BENIN

(REDISSE BENIN)

Atelier de validation des directives de mise en


œuvre de la Politique Nationale de Santé
Communautaire
1.1.5

Rapport d’exécution

Equipe de réalisation Equipe de Suivi REDISSE

Date : 11 au 12 juin 2020

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Sommaire

1. Contexte de l’activité ..................................................................................................................... 3


2. Objectifs ......................................................................................................................................... 4
3. Livrable attendu ............................................................................................................................ 4
4. Déroulement de l’activité .............................................................................................................. 5
4.1 Cérémonie d’ouverture de l’atelier ..................................................................................................... 5
4.2 Déroulement de l’atelier .................................................................................................................... 6
4.2.1 Conduite des travaux.............................................................................................................. 6

4.2.2 Résumé des Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé


Communautaire............................................................................................................................... 6

4.2.3 Discussions ............................................................................................................................. 8

4.2.4 Travaux de groupe .................................................................................................................. 9

4.2.5 Plénière................................................................................................................................. 10

4.2.6 Clôture .................................................................................................................................. 11

5. Résultat obtenu ............................................................................................................................ 11


6. Recommandations ....................................................................................................................... 11

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1. Contexte de l’activité

La Banque mondiale, à travers le projet REDISSE appuie les pays de l’Afrique de


l’Ouest afin d’améliorer leur niveau de préparation et de riposte aux épidémies et situations
d’urgence de santé publique. Ce projet financé grâce à 50% de prêt et 50% de don, vise à
renforcer les systèmes de santé humaine, animale et environnementale pour d’une part
prévenir et répondre avec plus d’efficacité aux épidémies futures et à toute urgence de
santé publique de portée nationale ou internationale et d’autre part, contribuer à minimiser
les risques de répercussion à travers la région ouest-africaine. L’Unité de Gestion du Projet
REDISSE au Bénin, est au niveau du Conseil National de Lutte contre le VIH/SIDA, la
Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections Sexuellement Transmissibles et les
Épidémies (CNLS-TP). Le CNLS-TP donc, est l'organe suprême de veille, d'orientation et
de coordination en matière de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, les
hépatites, les IST et les épidémies au Bénin. Il est entre autres chargé de :

- définir la politique et les grandes orientations stratégiques de la lutte contre le


VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les IST et les Epidémies ;
- veiller au bon fonctionnement du système de surveillance épidémiologique ;
- veiller à la dimension multisectorielle de la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le
paludisme, les hépatites, les IST et les Epidémies ;
- assurer le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le soutien en faveur de la lutte
contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les IST et les Epidémies.

Il s’agit également de l'institution nationale de coordination servant d'interface entre le Centre


Régional de Surveillance et Contrôle des Maladies de la CEDEAO (CRSCM/CEDEAO) et le
Bénin.

Afin de contribuer à la couverture santé universelle qui permettra d’atteindre l’objectif


d’élimination des maladies couvertes d’une part et la surveillance des autres affections et
problème de santé, le Secrétariat Exécutif du CNLS-TP et les secteurs ministériels du «
One Health » en collaboration avec les acteurs et partenaires ont actualisé la politique
nationale de santé communautaire. Cette dernière, centrée sur les ménages, a été adoptée en
Conseil des Ministres le 06 mai 2020.
Au décours d’un atelier de finalisation, les directives de mise en œuvre de la politique
nationale de santé communautaire ont été consolidées.
Le présent atelier, financé par le projet REDISSE III-BENIN, a pour objectif de valider

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avec les parties prenantes, les Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de
Santé Communautaire au Bénin.
Il est à noter la participation de plusieurs cadres du Secrétariat Exécutif du CNLS-TP, des
directions techniques et agence des ministères sectoriels, des programmes, des projets, du
Secrétariat Permanent du CAN, de la plateforme du secteur sanitaire privé, des Partenaires
Techniques et Financiers, des ONG, des élus locaux et communaux ainsi que des personnes
ressources. Cet atelier a été marqué par la présence d’éminentes personnalités telles que la
Représentante du Président de la République au CNLS-TP, le Directeur de Cabinet du
Ministre de la Santé, le Préfet du Département du Littoral, et la Directrice pays de
l’ONUSIDA.

2. Objectifs

Objectif général
Valider les directives nationales de mise en œuvre de la Politique Nationale actualisée de
Santé Communautaire.

Objectifs spécifiques

- Faire la revue du projet de document de directives nationales de mise en œuvre de la Santé


Communautaire ;

- Valider en plénière la version finale des directives nationales de mise en œuvre de la Santé
Communautaire.

3. Livrable attendu

Le document de directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de santé


communautaire validé est le livrable attendu.

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4. Déroulement de l’activité

4.1 Cérémonie d’ouverture de l’atelier

Quatre allocutions ont marqué l’ouverture de cet atelier. Elle a débuté par le mot du Préfet
du département du Littoral qui a souhaité la bienvenue aux participants. Ensuite, il a
remercié le Secrétariat Exécutif du CNLS-TP pour la conduite du processus d’actualisation
de la Politique de Santé Communautaire adoptée en Conseil des Ministres. Le Préfet a
souligné que la santé est également un moteur de développement économique et qu’il est
heureux que les préfectures et les mairies qui sont au plus près de la communauté soient
responsabilisées dans le processus de mise en œuvre de ladite politique.

A sa suite, la Directrice pays de l’ONUSIDA a rappelé que la déclaration politique sur le


VIH adoptée en juin 2016 à New-York préconisait dans l’une de ces vingt cibles d’assurer
qu’au moins 30% de l’offre de service dans le cadre du VIH soit à base communautaire
d’ici à 2030. Par ailleurs en se basant sur sa stratégie africaine pour la santé et son cadre
catalytique pour éliminer le VIH, la tuberculose et le paludisme à l’horizon 2030, l’Union
Africaine a lancée en 2017 son initiative deux millions d’agents de santé communautaire
d’ici à 2020 nécessaires pour combler le déficit en personnel de santé dans les formations
sanitaires et accélérer l’atteinte du 3ème ODD. Dans le même ordre d’idée, l’OMS a publié
en 2018, les directives sur la politique de santé et l’accompagnement au sein du système en
vue d’optimiser les programmes relatifs aux agents de santé communautaire définissant par
la même occasion un paquet d’activités à réaliser par ces agents. Elle a exprimé sa
satisfaction du fait que le Bénin soit en phase avec ces orientations internationales.

Quant à la Directrice de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire, elle a fait la
genèse des soins de santé primaires. Depuis la conférence d’Alma Ata en 1978, la
communauté internationale a perçue l’importance de l’implication de la communauté dans
les soins de santé primaires. En 2001, le Bénin s’est engagé dans la promotion de la santé
au niveau communautaire avec comme porte d’entrée, la prise en charge intégrée des
maladies de l’enfant (PCIME). Ensuite il a été défini le Paquet d’Interventions à Haut
Impact (PIHI). Ces activités de prévention, promotion et prise en charge réalisées au niveau
communautaire ont connues des succès et des insuffisances. La nouvelle politique adoptée
en Conseil des Ministres est donc un moyen pour remédier à ces insuffisances pour une
amélioration des résultats. Elle a donc exhorté les participants à contribuer effectivement
aux travaux pour le bien-être de la population au niveau communautaire.

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Enfin, la Représentante du Président de la République au sein du CNLS-TP, après avoir
évoqué la conférence d’Alma Alta a mis l’accent sur les insuffisances qui ont conduit à
l’actualisation de la Politique Nationale de Santé Communautaire validée en 2015. Il s’agit à
titre d’exemple, de la disparité du profil des relais communautaires ainsi que de leur
motivation, de la non intégration des RC dans le système sanitaire, de la presque quasi
inexistence des ASCQ prévus, de la multiplicité des appuis techniques et financiers avec des
approches différentes d’une zone sanitaire à une autre ne permettant pas une visibilité réelle
des interventions communautaires puis de la non prise en compte de l’approche « One
Health». La mise en œuvre de cette nouvelle politique nécessite l’élaboration de documents
connexes dont les Directives de mise en œuvre, objet du présent atelier de validation. La santé
de la population étant au cœur de la politique et l’équité en santé étant un droit, il est
indispensable que les services offerts et la gestion des ressources à déployer soient uniformes
sur toute l’étendue du territoire national. C’est sur ces mots qu’elle a procédé à l’ouverture
officielle de l’atelier de validation des directives de mise en œuvre de la Politique Nationale
de Santé Communautaire.

4.2 Déroulement de l’atelier

Suite à la cérémonie d’ouverture, l’agenda de cet atelier a été présenté par Dr Okpê BALLE,
CCD Littoral pi.
Puis Dr Félix AGBLA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP a rappelé les gestes barrières
à respecter pour la prévention du COVID-19 et a exhorté les participants à les observer
strictement.

4.2.1 Conduite des travaux

Pour la conduite des travaux un présidium de trois membres composé comme suit a été
mis en place :
- Président: Dr Félix AGBLA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP ;

- 1er Rapporteur: M. Anicet ADJEIN, Chef Service des interventions communautaires au


PNLP ;

- 2ème Rapporteur: Mme Chalène ATIHOU, Spécialiste en Epidémiologie au SE/CNLS-TP.

4.2.2 Résumé des Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé Communautaire

Il est à retenir de cette communication faite par le Dr Simone KOUNNOUHO, Chef

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Service Suivi/Evaluation au SE/CNLS-TP, que plusieurs expériences de santé
communautaire ont été menées par le Bénin. Cependant, force est de constater que malgré
la volonté des acteurs, il se pose un problème de mise en œuvre des différents documents
stratégiques qui se traduit par des difficultés à assurer le continuum de soins au sein du
système de santé.

Afin de changer de paradigme pour l’atteinte des objectifs nationaux et internationaux en


termes de santé, le pays a entrepris l’actualisation de la politique nationale de la santé
communautaire, qui a été adoptée en Conseil des Ministres le 06 Mai 2020. Les documents
connexes y afférents ont été élaborés, dont les directives de mise en œuvre.

Ce document s’articule autour de quatre points. Il s’agit des directives :


- pour le management des acteurs communautaires ;
- selon les orientations stratégiques ;
- sur la gouvernance en santé communautaire ;
- de suivi/évaluation de la PNSC.

Les directives pour le management des acteurs communautaires déclinent les acteurs
communautaires de base, les autres acteurs intervenant dans la santé communautaire et
leurs rôles respectifs ; le profil des Agents de Santé Communautaire Qualifiés (ASCQ) et
des Relais Communautaires (RC) ; les modalités de recrutement et de déploiement des RC
et des ASCQ
puis les
modalités de
rémunération
des acteurs.

Celles relatives
aux orientations
stratégiques
abordent les
modalités
d’information
et de sensibilisation des populations et leaders d’opinion ; les modalités de
formation/orientation/recyclage des acteurs ; les modalités de dotation en équipement ; les
indications sur l’organisation de l’offre de services de santé communautaire ; les modalités

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pour la sécurisation des intrants pour la santé communautaire ; la sécurisation du
financement ; la mobilisation communautaire puis les modalités de mise en place du
système d’information et de surveillance à base communautaire.

Les directives sur la gouvernance en santé communautaire décrivent le fonctionnement des


cadres de concertations multisectoriels en faveur du développement de la santé
communautaire à tous les niveaux (central, départemental, zone sanitaire, commune,
arrondissement, village/quartier de ville).

Enfin, les directives de suivi/évaluation de ladite politique décrivent le cadre institutionnel


du suivi/évaluation ; les modalités de supervision des acteurs communautaires et le système
d’information.

4.2.3 Discussions

Des débats ont suivi cette présentation afin d’éclaircir les différentes préoccupations des
participants. On peut retenir ce qui suit :
- le recrutement des acteurs
communautaires ne sera pas politisé car
les critères de recrutement sont bien
définis ainsi que les profils recherchés ;
- en plus des fonds FADeC Santé
Communautaire pour la mise en œuvre
de cette politique, il est prévu la mise
en place d’un panier commun. Par ailleurs, il est également prévu la prise d’un décret
ou d’une loi pour le prélèvement d’un pourcentage sur tous les projets et programmes
de santé et ceux des autres secteurs concernés. La rémunération des relais
communautaires sera à moyen terme confiée aux mairies qui disposeront d’une ligne
budgétaire santé communautaire sur fonds propres ;
- la motivation non financière des acteurs peut-être une attestation de reconnaissance de
travail bien fait ;
- l’âge minimum du RC qui est de 25 ans vise entre autres à faciliter son acceptabilité par
les ménages. Par ailleurs 25 ans étant considéré comme l’âge adulte, le RC en tant que
personne responsable, est plus en mesure de garantir la confidentialité des
informations ;
- le paquet d’intervention des relais communautaires est préventif et promotionnel.

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Cependant une dérogation spéciale sera accordée en cas de difficulté d’accessibilité de
tout genre ;
- la rémunération du relais communautaire qui s’élève à 50 000 FCFA a été fixée après
une enquête sur le terrain et en tenant compte du SMIG dans la fonction publique. Il est
à préciser que cette rémunération prendra en compte leur sécurité sociale et la
souscription à l’ARCH ;
- le renouvellement du contrat de l’ASCQ et du RC dépendra de leur performance ;
- pour le déplacement des RC, il est prévu de mettre à leur disposition des vélos ou
pirogues en fonction de la zone d’intervention. Les ASCQ quant à eux auront à leur
disposition des motos ou barques motorisées ;
- le système électronique de surveillance à base communautaire sera interopérable avec
le DHIS 2 et les autres systèmes d’information des secteurs ministériels du « One
Health » ;
- l’approche communautaire développée n’est pas parallèle, elle se base sur l’existant et
s’élargie à la dimension « One Health ».

Au cours de ces échanges, le partage d’expérience d’un ASCQ, présent à cet atelier, a
permis de connaitre les réalités du terrain pour un meilleur arbitrage. En effet, ce dernier a
expliqué qu’il a pour rôle de superviser les RC dans le suivi de 50 ménages par trimestre,
de prodiguer les premiers soins d’urgence en communauté avant la référence du cas et
d’intervenir pour les activités de stratégies avancées. Les RC ont une rémunération fixe de
5 000 FCFA/trimestre avec un bonus de 2 000 FCFA par indicateur de performance
renseignés qui sont au nombre de dix (10).

4.2.4 Travaux de groupe

A l’issue de la présentation des TDR des travaux de groupe faite par Dr Okpê BALLE, CCD
Littoral par intérim, quatre groupes de travail ont été constitués selon les quatre grands
groupes de directives. Les travaux devaient consister à:
- désigner un président et un rapporteur de groupe ;
- amender en suivi de modification, le contenu du document de directives attribués
par groupe en intégrant les observations à l’issue des débats ;
- présenter en plénière les résultats des travaux de groupe.

Le groupe 1 avait à charge les directives sur le management des acteurs communautaires ;
le groupe 2, les directives selon les orientations stratégiques et les groupes 3 et 4, les

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directives sur la gouvernance, le suivi/évaluation, le contexte et les sigles et abréviations.
Les membres de chaque groupe se sont retrouvés pour faire le travail qui leur a été assigné.

4.2.5 Plénière

La plénière a débuté au cours de la deuxième journée.

Les groupes ont essentiellement fait


des apports de forme. Certains points
spécifiques ont fait objet de discussion.
A l’issue des débats, on peut retenir
que :
- le circuit de remonté de
l’information communautaire
conçu par les représentants des
DPP MS, MAEP, MCVDD,
MPD et de la mairie met en évidence le volet organisationnel mais les liens
fonctionnels devraient aussi être mis en exergue en tenant compte du rôle de la
mairie ;
- la désignation des RC sera faite en AG en associant les forces vives du
quartier/village ;
- les contrats des RC pourraient être signés par la mairie ;
- le recrutement des ASCQ pourrait se faire par le niveau national et les signatures de
contrat par la mairie ;
- les ONG nationales et internationales accompagnent la mise en œuvre de la politique.
Les relais médiateurs performants déjà sur le terrain pourraient être désignés par leur
communauté ;
- compte tenu du gap quantitatif et qualitatif en personnel de santé, il serait souhaitable
de ne pas corser les critères pour les ASCQ qui seront des trois ordres de santé ;
- chaque RC aura en charge 150 à 200 ménages et la fréquence des visites à domicile
sera fonction du faciès épidémiologique du milieu.

A la suite de la plénière, le document a été pré validé.

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4.2.6 Clôture

Sous réserve de l’intégration des différents amendements formulés sous forme de


recommandations, le document des Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de
Santé Communautaire au Bénin adoptée en Conseil des Ministres le 06 mai 2020 a été validé
par acclamation.

Prenant la parole, la Représentante du Président de la République au sein du CNLS-TP a


qualifié d’historique la démarche adoptée par le Bénin. La mise en œuvre de la nouvelle
politique de santé communautaire peut être considérée comme un nouveau départ, une
innovation dans le cadre des interventions au niveau communautaire au Bénin. Ensuite elle a
émis le vœu que ce cadre de collaboration défini, se poursuive pour l’atteinte des objectifs
d’élimination à nous fixer par le Gouvernement en mutualisant les ressources dans un effort
collectif.

Le Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP a à son tour remercié les participants pour leur
assiduité au cours de cet atelier et a souhaité un bon retour à chacun et à tous tout en indiquant
une prochaine rencontre autour du Plan Stratégique Nationale de Santé Communautaire. C’est
sur ces mots d’espérance qu’il a clôturé au nom du Secrétaire Exécutif du CNLS-TP, cet
atelier de validation des directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé
Communautaire au Bénin.

5. Résultat obtenu

Le document de directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de santé


communautaire est validé.

6. Recommandations

Les recommandations suivantes ont été formulées à l’endroit du Secrétariat Exécutif du


CNLS-TP :
- Veiller à l’inclusion d’une clause de confidentialité garantissant le secret professionnel
des informations recueillies dans le contrat des agents communautaires ;
- prévoir une période d’essai des acteurs communautaires recrutés ;
- annexer au document les ministères sectoriels ;
- intégrer dans le document en annexe les composantes du kit du RC et de l’ASCQ ;
- mettre en place dès la mise en œuvre, un mécanisme de suivi afin de pouvoir procéder

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aux éventuelles corrections ;
- évaluer au préalable les compétences du RC avant sa désignation en Assemblée
Générale ;
- entrevoir à court terme, la réalisation de la cartographie des villages enclavés et/ou
difficiles d’accès dans lesquels les RC pourraient poser des actes de soins curatifs ;
- définir à court terme une feuille de route de l’opérationnalisation de la nouvelle
politique avec une définition claire de la période et des actes majeurs de la transition ;
- entrevoir l’organisation d’un atelier sur le système de suivi/évaluation des données
communautaires.

Fait à l’Hôtel Golden Tulip de Cotonou ce vendredi 12 juin 2020

Les Rapporteurs

Anicet ADJEIN Chalène ATIHOU

Le président

Félix AGBLA

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