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(REDISSE BENIN)
Rapport d’exécution
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Sommaire
4.2.5 Plénière................................................................................................................................. 10
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1. Contexte de l’activité
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avec les parties prenantes, les Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de
Santé Communautaire au Bénin.
Il est à noter la participation de plusieurs cadres du Secrétariat Exécutif du CNLS-TP, des
directions techniques et agence des ministères sectoriels, des programmes, des projets, du
Secrétariat Permanent du CAN, de la plateforme du secteur sanitaire privé, des Partenaires
Techniques et Financiers, des ONG, des élus locaux et communaux ainsi que des personnes
ressources. Cet atelier a été marqué par la présence d’éminentes personnalités telles que la
Représentante du Président de la République au CNLS-TP, le Directeur de Cabinet du
Ministre de la Santé, le Préfet du Département du Littoral, et la Directrice pays de
l’ONUSIDA.
2. Objectifs
Objectif général
Valider les directives nationales de mise en œuvre de la Politique Nationale actualisée de
Santé Communautaire.
Objectifs spécifiques
- Valider en plénière la version finale des directives nationales de mise en œuvre de la Santé
Communautaire.
3. Livrable attendu
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4. Déroulement de l’activité
Quatre allocutions ont marqué l’ouverture de cet atelier. Elle a débuté par le mot du Préfet
du département du Littoral qui a souhaité la bienvenue aux participants. Ensuite, il a
remercié le Secrétariat Exécutif du CNLS-TP pour la conduite du processus d’actualisation
de la Politique de Santé Communautaire adoptée en Conseil des Ministres. Le Préfet a
souligné que la santé est également un moteur de développement économique et qu’il est
heureux que les préfectures et les mairies qui sont au plus près de la communauté soient
responsabilisées dans le processus de mise en œuvre de ladite politique.
Quant à la Directrice de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire, elle a fait la
genèse des soins de santé primaires. Depuis la conférence d’Alma Ata en 1978, la
communauté internationale a perçue l’importance de l’implication de la communauté dans
les soins de santé primaires. En 2001, le Bénin s’est engagé dans la promotion de la santé
au niveau communautaire avec comme porte d’entrée, la prise en charge intégrée des
maladies de l’enfant (PCIME). Ensuite il a été défini le Paquet d’Interventions à Haut
Impact (PIHI). Ces activités de prévention, promotion et prise en charge réalisées au niveau
communautaire ont connues des succès et des insuffisances. La nouvelle politique adoptée
en Conseil des Ministres est donc un moyen pour remédier à ces insuffisances pour une
amélioration des résultats. Elle a donc exhorté les participants à contribuer effectivement
aux travaux pour le bien-être de la population au niveau communautaire.
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Enfin, la Représentante du Président de la République au sein du CNLS-TP, après avoir
évoqué la conférence d’Alma Alta a mis l’accent sur les insuffisances qui ont conduit à
l’actualisation de la Politique Nationale de Santé Communautaire validée en 2015. Il s’agit à
titre d’exemple, de la disparité du profil des relais communautaires ainsi que de leur
motivation, de la non intégration des RC dans le système sanitaire, de la presque quasi
inexistence des ASCQ prévus, de la multiplicité des appuis techniques et financiers avec des
approches différentes d’une zone sanitaire à une autre ne permettant pas une visibilité réelle
des interventions communautaires puis de la non prise en compte de l’approche « One
Health». La mise en œuvre de cette nouvelle politique nécessite l’élaboration de documents
connexes dont les Directives de mise en œuvre, objet du présent atelier de validation. La santé
de la population étant au cœur de la politique et l’équité en santé étant un droit, il est
indispensable que les services offerts et la gestion des ressources à déployer soient uniformes
sur toute l’étendue du territoire national. C’est sur ces mots qu’elle a procédé à l’ouverture
officielle de l’atelier de validation des directives de mise en œuvre de la Politique Nationale
de Santé Communautaire.
Suite à la cérémonie d’ouverture, l’agenda de cet atelier a été présenté par Dr Okpê BALLE,
CCD Littoral pi.
Puis Dr Félix AGBLA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP a rappelé les gestes barrières
à respecter pour la prévention du COVID-19 et a exhorté les participants à les observer
strictement.
Pour la conduite des travaux un présidium de trois membres composé comme suit a été
mis en place :
- Président: Dr Félix AGBLA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP ;
4.2.2 Résumé des Directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé Communautaire
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Service Suivi/Evaluation au SE/CNLS-TP, que plusieurs expériences de santé
communautaire ont été menées par le Bénin. Cependant, force est de constater que malgré
la volonté des acteurs, il se pose un problème de mise en œuvre des différents documents
stratégiques qui se traduit par des difficultés à assurer le continuum de soins au sein du
système de santé.
Les directives pour le management des acteurs communautaires déclinent les acteurs
communautaires de base, les autres acteurs intervenant dans la santé communautaire et
leurs rôles respectifs ; le profil des Agents de Santé Communautaire Qualifiés (ASCQ) et
des Relais Communautaires (RC) ; les modalités de recrutement et de déploiement des RC
et des ASCQ
puis les
modalités de
rémunération
des acteurs.
Celles relatives
aux orientations
stratégiques
abordent les
modalités
d’information
et de sensibilisation des populations et leaders d’opinion ; les modalités de
formation/orientation/recyclage des acteurs ; les modalités de dotation en équipement ; les
indications sur l’organisation de l’offre de services de santé communautaire ; les modalités
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pour la sécurisation des intrants pour la santé communautaire ; la sécurisation du
financement ; la mobilisation communautaire puis les modalités de mise en place du
système d’information et de surveillance à base communautaire.
4.2.3 Discussions
Des débats ont suivi cette présentation afin d’éclaircir les différentes préoccupations des
participants. On peut retenir ce qui suit :
- le recrutement des acteurs
communautaires ne sera pas politisé car
les critères de recrutement sont bien
définis ainsi que les profils recherchés ;
- en plus des fonds FADeC Santé
Communautaire pour la mise en œuvre
de cette politique, il est prévu la mise
en place d’un panier commun. Par ailleurs, il est également prévu la prise d’un décret
ou d’une loi pour le prélèvement d’un pourcentage sur tous les projets et programmes
de santé et ceux des autres secteurs concernés. La rémunération des relais
communautaires sera à moyen terme confiée aux mairies qui disposeront d’une ligne
budgétaire santé communautaire sur fonds propres ;
- la motivation non financière des acteurs peut-être une attestation de reconnaissance de
travail bien fait ;
- l’âge minimum du RC qui est de 25 ans vise entre autres à faciliter son acceptabilité par
les ménages. Par ailleurs 25 ans étant considéré comme l’âge adulte, le RC en tant que
personne responsable, est plus en mesure de garantir la confidentialité des
informations ;
- le paquet d’intervention des relais communautaires est préventif et promotionnel.
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Cependant une dérogation spéciale sera accordée en cas de difficulté d’accessibilité de
tout genre ;
- la rémunération du relais communautaire qui s’élève à 50 000 FCFA a été fixée après
une enquête sur le terrain et en tenant compte du SMIG dans la fonction publique. Il est
à préciser que cette rémunération prendra en compte leur sécurité sociale et la
souscription à l’ARCH ;
- le renouvellement du contrat de l’ASCQ et du RC dépendra de leur performance ;
- pour le déplacement des RC, il est prévu de mettre à leur disposition des vélos ou
pirogues en fonction de la zone d’intervention. Les ASCQ quant à eux auront à leur
disposition des motos ou barques motorisées ;
- le système électronique de surveillance à base communautaire sera interopérable avec
le DHIS 2 et les autres systèmes d’information des secteurs ministériels du « One
Health » ;
- l’approche communautaire développée n’est pas parallèle, elle se base sur l’existant et
s’élargie à la dimension « One Health ».
Au cours de ces échanges, le partage d’expérience d’un ASCQ, présent à cet atelier, a
permis de connaitre les réalités du terrain pour un meilleur arbitrage. En effet, ce dernier a
expliqué qu’il a pour rôle de superviser les RC dans le suivi de 50 ménages par trimestre,
de prodiguer les premiers soins d’urgence en communauté avant la référence du cas et
d’intervenir pour les activités de stratégies avancées. Les RC ont une rémunération fixe de
5 000 FCFA/trimestre avec un bonus de 2 000 FCFA par indicateur de performance
renseignés qui sont au nombre de dix (10).
A l’issue de la présentation des TDR des travaux de groupe faite par Dr Okpê BALLE, CCD
Littoral par intérim, quatre groupes de travail ont été constitués selon les quatre grands
groupes de directives. Les travaux devaient consister à:
- désigner un président et un rapporteur de groupe ;
- amender en suivi de modification, le contenu du document de directives attribués
par groupe en intégrant les observations à l’issue des débats ;
- présenter en plénière les résultats des travaux de groupe.
Le groupe 1 avait à charge les directives sur le management des acteurs communautaires ;
le groupe 2, les directives selon les orientations stratégiques et les groupes 3 et 4, les
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directives sur la gouvernance, le suivi/évaluation, le contexte et les sigles et abréviations.
Les membres de chaque groupe se sont retrouvés pour faire le travail qui leur a été assigné.
4.2.5 Plénière
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4.2.6 Clôture
Le Secrétaire Exécutif Adjoint du CNLS-TP a à son tour remercié les participants pour leur
assiduité au cours de cet atelier et a souhaité un bon retour à chacun et à tous tout en indiquant
une prochaine rencontre autour du Plan Stratégique Nationale de Santé Communautaire. C’est
sur ces mots d’espérance qu’il a clôturé au nom du Secrétaire Exécutif du CNLS-TP, cet
atelier de validation des directives de mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé
Communautaire au Bénin.
5. Résultat obtenu
6. Recommandations
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aux éventuelles corrections ;
- évaluer au préalable les compétences du RC avant sa désignation en Assemblée
Générale ;
- entrevoir à court terme, la réalisation de la cartographie des villages enclavés et/ou
difficiles d’accès dans lesquels les RC pourraient poser des actes de soins curatifs ;
- définir à court terme une feuille de route de l’opérationnalisation de la nouvelle
politique avec une définition claire de la période et des actes majeurs de la transition ;
- entrevoir l’organisation d’un atelier sur le système de suivi/évaluation des données
communautaires.
Les Rapporteurs
Le président
Félix AGBLA
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