licence de mathématiques, 1e année

UFR des Sciences année 2022-2023

YSMAL2C1
APPROFONDISSEMENTS EN MATHÉMATIQUES
deuxième session d’examen, 14 juin 2023

Durée : deux heures. Les documents et moyens de calcul sont interdits. Les cinq
exercices sont indépendants. Comme toujours, les réponses doivent être justifiées,
détaillées et soigneusement rédigées. Le barème est purement indicatif et pourra être
modifié. Sur la première copie, le candidat doit porter son nom dans le coin supérieur
droit, puis l’occulter par collage. Les autres copies ou feuilles intercalaires doivent
demeurer anonymes, mais il est demandé de les numéroter.

exercice 1 (3 points) Pour chacune des trois propriétés suivantes, trouver

l’ensemble des réels x pour lesquels la propriété est vraie :

P (x) ∃y ∈ R / y2 = x
Q(x) ∃y ∈ R / y2 + 7 = x
R(x) ∀z ∈ R ∃y ∈ R / y2 + z = x

exercice 2 (3 points) Soient A, B, C des sous-ensembles d’un ensemble E.

On définit les sous-ensembles suivants :

A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) ; A∆C = (A ∪ C) \ (A ∩ C).

Démontrer l’implication suivante :

A∆B = A∆C =⇒ B = C

exercice 3 (3 points) On considère l’application f de N dans N définie par :

∀n ∈ N f (n) = n + (−1)n
a) Déterminer l’application composée f ◦ f .
b) En déduire que f est bijective et indiquer quelle est sa bijection réciproque f −1 .

T.S.V.P.
 exercice 4 (7 points)
a) Trouver sous forme algébrique les racines carrées dans C du nombre complexe
8 − 6i.
Dans la suite, on appelle f l’application de C \ {2i} dans C qui à tout nombre complexe
z 6= 2i associe le nombre complexe :

z2
f (z) =
z − 2i
.
b) Résoudre dans C l’équation f (z) = 1 + i.
c) L’application f est-elle injective ?
d) Soit c ∈ C. Quel est le nombre de solutions dans C de l’équation f (z) = c ?
On discutera en fonction de c.
e) L’application f est-elle surjective ?

exercice 5 (5 points)
2iπ
Soit n un entier tel que n ≥ 2. On pose ωn = e n et on rappelle que les racines
ne de l’unité sont les n nombres complexes suivants : 1, ωn , ωn2 , ωn3 , . . . , ωnn−1 . On
considère la somme alternée Sn = 1 − ωn + ωn2 − ωn3 + . . . + (−1)n−1 ωnn−1 , qu’on peut
aussi écrire :
n−1
X
Sn = (−1)k ωnk .
k=0

On souhaite calculer Sn et l’écrire sous forme algébrique Sn = an + ibn , avec an et bn

réels.
a) Calculer S2 .
On suppose désormais n > 2.
2
b) Montrer que Sn est égale à 0 ou à , en précisant pour quelles valeurs
1 + ωn
2
de n on a Sn = 0 et pour quelles valeurs on a Sn = .
1 + ωn
2
c) Dans le cas où Sn = , écrire Sn sous forme algébrique en simplifiant le
1 + ωn
plus possible.
iπ
Indication : on pourra multiplier numérateur et dénominateur par e− n .

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