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MARCHE
Le 25 Février 2010
Bar sur Seine – domaine Devaux 2
CCTP DU LOT N° 01 - GROS OEUVRE
BADE0101 Le 25 Février 2010
SOMMAIRE
CHAPITRE I - GENERALITES 5
CHAPITRE I - GENERALITES
1.02. QUALIFICATIONS
Les travaux, dont la description est donnée dans le présent Cahier des Clauses Techniques
Particulières (C.C.T.P.) seront obligatoirement réalisés par une Entreprise spécialisée titulaire des
qualifications suivantes :
- 2211 - Béton armé (technicité courante),
- 2212 - Béton armé (technicité confirmée),
- 2113 - Maçonnerie (technicité supérieure) et béton armé courant,
- 1312 - Terrassement fouilles (technicité confirmée).
2.01. GENERALITES
2.02. STRUCTURE
2.03. TOITURES
2.04. FACADES
2.08.10. Serre
Les travaux concernent la serre et comprennent :
- dépose de la porte d’entrée
- démolition du dallage
- démolition du lattage bois
- nettoyage des parements maçonnés
- remise en état des maçonneries existantes dito article 2.02.06 avec rejointoiement en mortier de
chaux.
LOCALISATION : - pour la serre
2.08.11. Pigeonnier
Les travaux concernent le pigeonnier et comprennent :
- la réfection des corbeaux en pierre à l’identique de ceux existant
- la remise en état des maçonneries existants dito article 2.02.06 ci-dessus.
LOCALISATION : - pour le pigeonnier
3.01.03.02. Surcharges
a) Surcharges climatiques
Les surcharges climatiques à prendre en compte sont définies par les règles définissant les effets
de la neige et du vent sur les constructions (règles NV 65 -67).
b) Surcharges des locaux
L’entrepreneur doit vérifier les surcharges suivant la norme NF.P. 06.001 sous sa responsabilité, en
tenant compte que les surcharges libres prévues au présent article priment sur celles de la norme, si
elles sont plus fortes que celles mentionnées dans la dite norme. Dans le cas où elles seraient
inférieures, celles de la norme primeraient.
Toutes les surcharges libres sont, bien entendu, en plus des poids morts complémentaires.
Efforts horizontaux pour les garde corps :
Force horizontale appliquée à la partie supérieure à majorer par un coefficient égal à 5/3 pour la
vérification de la stabilité de la rampe et des ancrages :
- 60kg/ml pour les emplacements privés,
- 100 kg/ml pour les emplacements publics.
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3.01.06. Fissuration
Pour la vérification de l’état limite d’ouverture des fissures (calcul suivant les règles BAEL), la
fissuration sera considérée comme :
- Non préjudiciable
- Préjudiciable pour l’ensemble des ouvrages
- Très préjudiciable pour les zones cuvelées
3.02.02.01. Agrégats
On utilisera des graviers de carrière concassés ou semi-concassés. Ils seront durs, moyens et de
formes cubiques et proviendront de concassage secondaire.
Les gravillons devront être débarrassés de toutes impuretés (argiles, vases, limon, etc) le pourcentage
en poids des impuretés devant être obligatoirement inférieur à 2 % du poids de l'agrégat.
Dimensions :
Pour béton armé et béton ordinaire : d = 5 mm D = 15 mm.
(modules pratiques 38/42) dans le cas des ouvrages dont la plus petite dimension sera égale ou
inférieur à 0,10 m.
Densité apparente : 1,40, d= 15 mm, D = 25 mm.
dans le cas des ouvrages de dimensions supérieures.
E = 60 mm (modules pratiques 43/45).
Une analyse granulométrique des différents Agrégats sera exécutée par l'entreprise et servira de
référence au contrôle de l'uniformité des livraisons.
3.02.02.02. Adjuvants
Aucun adjuvant ne devra être employé dans le béton sans accord du Maître d'Oeuvre et du Bureau de
Contrôle. Ils devront de plus être mis en oeuvre conformément à la notice technique et être agréés par
la COPLA (commission permanente des liants hydraudiques et des adjuvants du béton).
3.02.02.04. Ciment
3.02.02.04.02. Essais
Il n'est pas, en principe, exigé d'essais sur les produits faisant l'objet d'un contrôle permanent et
bénéficiant du label NF - VP.
Dans le cas où des essais s’avéreraient nécessaires, ils seraient exécutés conformément aux
prescriptions de l'article II du fascicule 65 du C.P.C. et seraient à la charge de l'Entrepreneur.
3.02.05. Pierre
Les matériaux proposés devront exister en quantité suffisante et pouvoir être disponibles dans les
délais impartis compte tenu des disponibilités d'extraction.
Ils devront être parfaitement homogènes en nuance, tonalité et texture et les échantillons remis
devront être parfaitement représentatifs des matériaux proposés.
Les éléments comportant des tâches trop claires ou trop foncées (crapauds) seront éliminés.
Pour les pierres unies non veinées, les éléments d'une même zone devront être parfaitement
homogènes en texture et en teinte.
Pour les pierres veinées, les éléments d'une même zone devront être homogènes en texture et en
teinte de fond et les veinages devront être appareillés même si cela n'est pas précisé aux plans.
Pour la réalisation de certains raccords, les pierres pourront être découpées sur place soit dans des
dalles de format standard, soit dans des tranches spéciales approvisionnées à cet effet.
L'Entrepreneur doit fournir au maître d’œuvre et au contrôleur technique les caractéristiques
techniques de la pierre (résistance, gélivité, poids, etc.) conformément à la fiche de documentation de
pierre calcaire extrait de la norme NFB 10.001.
3.03.03.01. Implantation
Les ouvrages seront implantés, aux frais de l'Entrepreneur, par le géomètre ayant effectué l'ensemble
des relevés préalables.
Les axes seront matérialisés par tout dispositif approprié, leur localisation devra être choisie à ne pas
être rendue invisible par l'exécution des ouvrages, leur entretien est à la charge de l'Entrepreneur.
Avant tout commencement d'exécution, l'Entrepreneur devra :
- vérifier contradictoirement, en présence du Maître d'Oeuvre et du géomètre, que les cotes
générales portées aux plans d'exécution correspondent aux dimensions réelles,
- faire contrôler les implantations d'ouvrages et en obtenir l'accord écrit,
- obtenir des services de l'administration compétente l'accord sur l'implantation,
- reporter sur un témoin fixe le niveau NGF servant de référence.
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3.03.03.02. Terrassements
L'Entrepreneur doit l'ensemble des travaux y compris :
- les déblais et remblais,
- les amenées et replis des engins et matériels appropriés, nécessaires à l'exécution de ses
travaux,
- les étaiements, soutènement provisoire consolidations ou protection des talus et abandon de
bois de blindage dans les fouilles. La maîtrise d'oeuvre pourra faire effectuer ces travaux de
maintien des terres sans que l'Entrepreneur puisse prétendre à une modification de son prix
forfaitaire,
- le chargement, transport et mise en décharge publique et règlement de tous frais et droits, des
terres excédentaires,
- la purge des poches argileuses rencontrées en fond de fouille,
- le terrassement depuis le terrain en place jusqu'aux arases sous dallage ou dalle portée,
- le piquetage complémentaire nécessaire au repérage en cours d'exécution,
- les surlargeurs nécessaires à la mise en place des coffrages,
- le transport et le stockage des déblais propres aux remblaiements en vue de leur utilisation
ultérieure,
- la désinfection éventuelle des déblais conformément aux prescriptions de la préfecture.
Si l'Entrepreneur effectuait une forme trop profonde compte tenu du positionnement du dallage, celui-
ci devrait tout rattrapage de niveau en sablon compris compactage.
L'Entreprise devra donc tenir compte de toutes les sujétions résultant des différentes natures de
terrain, de la présence d'anciennes maçonneries, de la proximité des voies et constructions
concernant le terrain de construction, du niveau de la nappe phréatique à rabattre éventuellement
ainsi que de la profondeur de la fouille et soumettre un plan de terrassement.
3.03.03.03. Talutage
Tout talutage en dehors de l’emprise du terrain est interdit.
Les talus, auront leur pente appropriée à la nature du terrain, ils seront obligatoirement protégés par
une nappe de polyane.
3.03.03.10. Remblais
Les remblais seront exécutés à la main ou à l'aide d'engins mécaniques en prenant toutes précautions
pour éviter les dégradations des ouvrages construits.
Par remblais, on entend :
- reprise des déblais,
- remblais au pourtour,
- remblais après exécution des canalisations et divers.
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Ils seront exécutés en principe avec les matériaux des déblais à l'exclusion des terres végétales.
Tous les déchets et gravois éventuellement abandonnés au pourtour des constructions, seront
soigneusement enlevés par l'Entrepreneur, avant le début des travaux de remblais.
Tous les remblais seront soigneusement compactés par couches de 0,20 m.
3.03.05. Etaiements
Le prix comprendra implicitement la valeur de tous ouvrages de terrassements nécessaires : butons,
étaiements, LAMBERT ou autres, ainsi que toutes sujétions pour l'emploi d'engins divers et de main
d'oeuvre, découlant de l'exécution des travaux désignés ci-avant, et des fouilles, en tranchées
blindées et en puits pour l'exécution des voiles béton de soutènement et de reprises en sous-oeuvre
et de toutes natures d'ouvrages nécessaires.
Quelque soit le procédé de l'entreprise, elle reste responsable de sa technique et de son prix.
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Tous étaiements, chevalements, butons devront être exécutés pour présenter une résistance
supérieure à la poussée prévisible des terres des rues, des bâtiments et murs voisins.
3.03.08. Fondation
3.03.08.02. Fondations
L'Entrepreneur soumettra au Contrôleur technique et au Maître d'Oeuvre l'étude définitive des
fondations et il fera son affaire de toutes investigations de quelque nature que ce soit,
complémentaires et nécessaires.
Cette étude proposera un taux de résistance du sol que l'Entrepreneur envisage de prendre en
compte et comprendra les notes de calcul, plans de charges, etc. permettant au Maître d'Oeuvre et au
Contrôleur Technique de donner leur avis.
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3.03.08.04. Remblais
Les remblais seront exempts de gravois et déchets et seront compactés par couches de 20 cm
d'épaisseur. Les niveaux d'arase de ces remblais tiendront compte des ouvrages à asseoir qu'ils
appartiennent au présent lot ou aux autres lots de travaux.
Les remblais pourront être exécutés avec les terres excédentaires provenant des déblais sous réserve
de leur bonne homogénéité. Dans le cas contraire, ils seront exécutés en sable tout venant par le
présent lot dans le cadre du forfait. Le compactage devra correspondre à 95 % de l'optimum Proctor
modifié.
Les matériaux constituant les remblais d'apport ne doivent être, ni plastiques, ni capillaires. Ils doivent
être chimiquement neutres et ne comporter ni gravois, ni matières organiques, ni matières acides. On
peut donc utiliser tous les matériaux sains qui répondent à ces conditions : cailloux, graviers, sables,
mélangés ou non.
On peut également utiliser des matériaux tout-venants à condition que la répartition des composants
soit régulière au plan de la granulométrie et que le pourcentage en poids des matières terreuses et
argileuses reste dans des limites acceptables pour éviter le phénomène de capillarité.
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3.03.13. Coffrages
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister, sans déformation sensible, aux
charges et pressions auxquelles ils sont soumis, ainsi qu'aux chocs accidentels pendant l'exécution
des travaux. Ils doivent être suffisamment étanches, notamment aux arêtes, pour éviter toute perte de
laitance.
L'étanchéité du coffrage doit être telle que ne puissent se produire que de rares suintements de
laitance non susceptibles d'affecter les qualités mécaniques ni, éventuellement, les qualités
d'étanchéité ou d'aspect de la paroi.
Préalablement au bétonnage, les coffrages doivent être débarrassés de tous matériaux étrangers
(papier, polystyrène expansé, bois, fils d'attache, etc).
Lorsque le béton est demandé brut de décoffrage, toutes dispositions doivent être prises pour que les
faces après décoffrage ne comportent aucune pièce de bois apparente.
Au cas où, pour des nécessités de construction, il serait impossible de retirer les coffrages utilisés,
l'Entrepreneur ne pourra prétendre à aucun supplément de prix, cette sujétion devant être incluse
dans son prix.
3.03.14. Décoffrage
Tous les décoffrages seront exécutés après la prise définitive de tous les bétons conformément aux
règlements et en particulier lorsque que les bétons ont acquis un durcissement suffisant.
Tous les trous laissés par les tiges des boulons des coffrages (banches) seront bouchés sur toute
l'épaisseur des voiles correspondants et autres au mortier de ciment dosé suivant normes.
L'huile employée par l'Entreprise pour badigeonner ces coffrages devra donner toutes garanties et ne
devra tacher le béton et, après exécution des finitions, telles que teintures, peintures, etc, aucune
tâche ne devra apparaître sur ces revêtements définitifs. L'huile employée devra avoir obtenu l'accord
de l'entreprise de peinture et être compatible avec les peintures et enduits prévus dans ces
immeubles.
Dans l'éventualité d'apparition de taches provenant d'une mauvaise qualité de l'huile, l'Entrepreneur
subira les conséquences techniques, juridiques et financières qu'apportera la réfection des ouvrages
intervenue par le fait des taches apparues causées par la mauvaise qualité de l'huile, et autres.
3.03.17.02. Surfaçage
Il est prévu quatre types de surfaçage dont la description est la suivante :
Type B - Surface Brute
Destinée à recevoir un revêtement épais tel que chapes, dallages, carrelages épais scellés sur lit de
sable, nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de 5 cm et plus. Aucune exigence particulière
n'est requise pour l'état de surface.
Type C -Surface courante
Régulière obtenue par un surfaçage à la règle ou à l'hélicoptère.
Destinée à recevoir les types de revêtements tels que par exemple :
- carrelages scellés directement sur dalle, nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de
2,5 cm,
- parquets flottants nécessitant une réserve de l'ordre de 4 cm.
Type S - Surface soignée
Idem parement du type C, mais destinée à recevoir, en collage direct, des revêtements de sol minces
déformables, sous réserve d'un lissage avec un produit agréé en consommation limitée à 2 kg/m2
maximum.
Type T - Surface très soignée ( par ponçage si nécessaire)
Locaux nobles destinés à recevoir une peinture de sol ou un revêtement résine en traitement définitif.
Les Tolérances sur l'état de surface définies par les critères ci-après :
Horizontalité
L'instrument de mesure est une règle de 2,00 m de longueur, équipée d'un niveau à bulle d'air. Une
extrémité de la règle est tenue en contact avec un point du plancher : la règle étant horizontale, on
mesure la dénivellation du plancher à l'autre extrémité de la règle. On mesure de la même façon la
dénivellation cumulée à l'intérieur d'une pièce.
Planéité
On distingue trois types de mesures complémentaires les unes des autres et caractérisant chacune la
planéité à une échelle différente :
- on mesure la flèche de la dalle sous une règle de 2,00 m de longueur, même opération que ci-
dessus avec une règle de 0,20 m de longueur,
- on mesure la hauteur des saillies locales des grains et des conglomérats de grains.
B 10 mm 15 mm 10 mm
C 6 mm 9 mm 10 mm 3 mm 2 mm
S 5 mm 7,5 mm 7 mm 2 mm 1 mm
T 4 mm 6 mm 7 mm 2 mm 0,5 mm
3.03.18. Ragréages
Les ragréages ou rebouchages ne doivent être effectués qu'après l'avis du Maître d'Oeuvre. Ils sont
faits soit avec du béton à fine granulométrie, soit avec du mortier de ciment, après avis du Maître
d'Oeuvre. Même dosage et même ciment pour l'ensemble des ragréages.
Tout ragréage ou rebouchage qui serait fait sans l'accord du Maître d'Oeuvre entraînerait la démolition
et la reconstruction de l'ouvrage aux frais de l'entreprise.
Les arêtes des ouvrages bétonnés doivent être, après décoffrage, protégées contre les chocs pendant
toute la durée du chantier.
Les surfaces de béton destinées à rester apparentes doivent être protégées par une feuille de
polyéthylène contre les projections de mortier, de peinture, etc.
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3.03.20.01. Mortiers
Le sable doit être propre et ne pas contenir des matières pouvant provoquer des efflorescences.
L'emploi du sable de mer est interdit.
Les différents types de mortiers utilisables sont les suivants:
DOSAGE EN LIANT
TYPE POUR 1m3 DESTINATION
DE SABLE SEC
1 350 kg de CM 250 liant à maçonner
5 600 kg de CEM II 52,5 pour 1m3 de sable arase étanche selon article 6.22 du DTU
sec tamisé granulométrie 0/3 20.11
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3.03.21. Parpaing
Ils seront conformes aux normes en vigueur et notamment à la norme P 14 301 et devront porter
l'estampille NF. Les blocs pleins seront au moins de la classe B 80. Les blocs creux seront au moins
de la classe B 40.
Aucun parpaing ne pourra être utilisé comme porteur sans que l'Entrepreneur ne fournisse les
résultats des essais effectués normalement par le fournisseur. En outre, des prélèvements seront
effectués sur les livraisons au chantier.
Les parpaings seront composés uniquement de ciment et Agrégats naturel, à l'exclusion de tout
mâchefer et Agrégats légers par exemple, leur état de surface doit être suffisamment rugueux pour
permettre un bon accrochage des enduits.
Tous les parpaings destinés à rester bruts seront jointoyés en montant la maçonnerie, ou jointoyés au
fer au choix de l'entreprise. Les blocs devront être parfaitement calibrés et exempts d'épaufrures, tous
les blocs fissurés ou endommagés seraient systématiquement éliminés.
3.03.23. Dallage
Le dallage sera coulé en prévoyant une pente de 5 mm par mètre vers les siphons de sol.
Finition des dessus des dallages : passage à l'hélicoptère ou talochage.
Joints de désolidarisation au droit des ouvrages porteurs (les joints auront une largeur minimum de
1,5 cm sur toute l'épaisseur du dallage et seront étanches par un mastic type MASTIC SIKADUR de
SIKA sur fond de joint).
Joint de dilatation selon prescriptions techniques.
Traitement de tous les joints par mastic bitumeux.
Décaissement éventuel par rapport au fini si nécessaire.
Raccordement du dallage aux caniveaux, fosses et siphons.
Armatures selon règlements en vigueur. Des renforts d'armatures seront prévus aux angles des
bâtiments afin de résister aux mouvements diagonaux, enrobage des aciers suivant degré CF.
Les joints de rupture dont les arêtes seront parfaitement rectilignes seront traités au mortier maigre et
remplis d'un cordon de mastic élastomère de 1ère catégorie.
L’entreprise doit impérativement respecter les pentes suivantes :
- pente optimum : 1,5 %
- pente minimale : 0,8 %
Il est prévu des pentes sur les siphons et décaissés autour du siphon avec calage de celui-ci.
3.03.27. Démolitions
obtenir un nu absolument propre au droit de ces démolitions, en tenant compte en plus des
obligations de non détérioration des murs de séparations compte tenu de l'habitabilité effective des
locaux.
Dans le cas où l'entreprise du lot Démolitions aurait été obligée de laisser des confortations des
bâtiments restants par tous étais, éperons, ou autres procédés, l'entreprise en devra la dépose au fur
et à mesure de l'avancement des travaux et de la confortation occasionnée par cet avancement. Ils
seront entreposés et mis à la disposition de l'entreprise du lot Démolitions par l'entreprise.
Démolition complète de toutes les saillies de fondations, ainsi que l'arase nécessaire pour permettre la
construction des nouveaux éléments d'ouvrages.
Prévoir toutes les démolitions par sciage suivant nécessité, en fonction des obligations en accord avec
le Maître d'Oeuvre et le Contrôleur technique.
Les prélèvements de contrôle sont effectués par l'Entreprise. Un prélèvement est composé de neuf
éprouvettes. La fréquence de ces prélèvements, dans le cas de contrôle strict, est la suivante :
Dans le cas d'un contrôle atténué, un prélèvement est effectué pour 300 m3, avec un minimum d'un
prélèvement.
Les opérations de contrôle relatives à :
- l'acceptation des matériaux,
- la confection des bétons,
- la réception des ouvrages,
sont celles définies au chapitre VIII du D.T.U. 20.
Chaque essai donnera lieu à la confection de :
1. - Eprouvettes cylindriques de 15.95 cm de diamètre (section de 200 cm2) et de 31.9 cm de
hauteur (double du diamètre) destinées à déterminer la résistance à la compression. Ces
éprouvettes seront cassées à 7 et 28 jours.
2. - Eprouvettes prismatiques de 7 X 7 cm de côté (section de 49 cm2) et de 28 cm de longueur
pour déterminer par flexion la résistance à la traction.
Ces éprouvettes seront cassées 3 à 7 jours et 3 à 28 jours.
Les moules sont en métal ou en carton, modèle à soumettre au Maître d'Oeuvre et au Bureau de
Contrôle.
Le béton sera prélevé au lieu d'emploi des gâchés et de telle manière que sa composition soit celle
moyenne du béton mis en oeuvre.
On remplira le moule en deux couches et chaque couche sera comprimée par piquage.
On décoffrera ces éprouvettes au minimum 24 heures après leur confection.
Le Marquage des éprouvettes sera fait à la peinture, sans aucune dégradation des faces des
éprouvettes.
Les éprouvettes seront conservées à proximité de l'ouvrage en les protégeant d'une dessiccation plus
rapide que celle de l'ouvrage.
Si les essais de contrôle font ressortir les résistances correspondantes à des contraintes admissibles
inférieures à celles requises, il conviendra de procéder à un contrôle systématique de la qualité du
béton en oeuvre par méthode dynamique, par exemple, ou à des épreuves de charges.
- A la charge suivante en cas d’écart par rapport à la fourchette ou la valeur requise pour la première
charge. Cette charge et les suivantes pourront être rebutées tans que la consistance s’écartera de la
fourchette ou de la valeur requise
3
- Puis au moins tous les 30m de béton livré en moyenne
- En cas de doute, à la demande du représentant du maître d’œuvre.
Si les écarts sont fréquents, le chantier sera interrompu sur décision du représentant du Maître
d’œuvre jusqu’à obtention de la régularité de la consistance.
Les rajouts d’eau durant le transport et sur le chantier sont strictement interdits, sauf accord formel du
Maître d’œuvre ou de son représentant consigné sur le bordereau de livraison.
Les représentants de l’entreprise et du Maître d’œuvre devront au préalable avoir été habilités à
prendre cette décision.
A cet effet, il est vivement souhaité que les réservoirs d’eau des bétonnières portées soient plombés
avant leur départ de la centrale.
Dans le cas contraire, le Maître d’œuvre se réserve la possibilité de demander d’augmenter la
fréquence des essais de consistance, cette fréquence pouvant aller jusqu’à un essai par charge de
béton livré.
3.04.03. Aciers
En cas de doute, le Maître d'Oeuvre et le Contrôleur technique se réservent le droit de faire procéder
à des essais de contrôle sur éprouvettes prélevées après livraison sur chantier. Ces essais seront
effectués par un laboratoire agréé par le Maître d'Oeuvre, l'Entrepreneur et le fabricant après
prélèvement contradictoire.