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Révolution de février, fin du règne de Louis-Philippe.

Formation du gouvernement provisoire qui proclame la Deuxième République.

Proclamation du droit au travail par le gouvernement provisoire dans un contexte de crise


économique et hausse du chômage à l’origine de la révolution de février.
+ Le drapeau bleu, blanc, rouge est hissé à l’Hôtel de ville, sous l’impulsion d’Alphonse de
Lamartine

Alphonse de Lamartine

Création des ateliers nationaux, l’état donne un travail aux chômeurs dans la construction de
route et de bâtiments.

Le gouvernement plafonne la journée de travail à 10 heures maximum à Paris et 11 heures en


province. C’est « la loi des 10 heures ».

Adoption du suffrage universel masculin, le corps électoral passe de 246 000 électeurs à 9
millions.

Elections législatives au suffrage universel masculin. Victoire des républicains modérés


(libéraux) face au Parti de l’ordre (monarchistes et bonapartistes) et aux républicains radicaux
(socialistes, appelés aussi « les rouges » ou « les montagnards »).

L’esclavage est abolie sous l’impulsion de Victor Schœlcher (1804-1813), alors député de la
Martinique.

Suppression des ateliers nationaux par le gouvernement provisoire, sous l’influence du parti
de l’ordre, réticent à une telle intervention de l’état dans l’économie et aux coûts que
représentent ces ateliers.
Révolte ouvrière à la suite de la suppression des ateliers nationaux. Elle est réprimée dans le
sang par la garde nationale du général Cavaignac (entre 3000 et 5000 victimes et 12 000
prisonniers).

Adoption de la constitution de la Seconde république. Elle promulgue :


 La séparation des pouvoirs
 Le mandat présidentiel de quatre ans, sans rééligibilité
 L’initiative législative de l’Assemblée nationale, avec interdiction pour le président
de ne pas appliquer les lois votées par l’A.N.

George Sand

Premières élections présidentielles au suffrage universel masculin remportée par Louis-


Napoléon Bonaparte à 74,5% des suffrages exprimés, face au républicain modéré Eugène
Cavaignac (19,6%) et au socialiste Alexandre Ledru-Rollin (5%).

Elections législatives sous Napoléon III. Victoire du Parti de l’ordre. La majorité à


l’assemblée permet à Napoléon de faire voter plusieurs lois restrictives (restriction des libertés
de réunion et de la presse, loi Falloux ainsi que des révisions constitutionnelles pour un
pouvoir exécutif plus fort).

Coup d’état de Napoléon III le jour d’anniversaire de la bataille d’Austerlitz. L’Assemblée


nationale, bien que largement acquise à sa cause, lui refusait le droit de se représenter à l’issue
de son mandat. Ce à quoi il répond par la dissolution de l’assemblée et la répression des
opposants par l’armée.

Adoption de la Constitution du second Empire : …

Discours à la chambre de commerce de Bordeaux. Louis-Napoléon rassure l’opinion française


et internationale. « L’Empire c’est la paix ».

Louis-Napoléon Bonaparte

Guerre de Crimée. L’armée française perd 100 000 hommes.


Traité de Paris à l’issue de la Guerre de Crimée. Louis-Napoléon III s’incarne en arbitre des
conflits européens.

Deuxième élection législative du Second Empire marquée par une victoire écrasante des
bonapartistes, (276 sièges contre 7 pour l’opposition) mais aussi un fort taux d’abstention et
un encadrement du suffrage par le régime (affiches blanches affiches noires, vote public …)

Felice Orsini, militant pour l’unification italienne, tente d’assassiner Louis-Napoléon III.

Promulgation de la Loi de sûreté générale en réaction à la tentative d’assassinat contre


l’Empereur.

Décret d’Amnistie générale. Les condamnés politiques sont amnistiés : ils peuvent rentrer en
France sans risque d’être poursuivi. Victor Hugo refuse de rentrer de son exil. Le décret
marque le début de l’ère libérale du règne de Louis-Napoléon III.

Sénatus-consulte rendant l’initiative législative au Corps législatif.

Louis-Napoléon nomme le républicain Emile Ollivier au poste de chef du gouvernement.

b) Définitions
Suffrage universel masculin

Assemblée constituante :

Séparation des pouvoirs :

Démocratie sociale :

Populisme :

Démagogie :

Plébiscite :

Césarisme :

Initiative législative :
Sénatus-Consulte :

Louis-Napoléon Bonaparte publie L’Extinction du Paupérisme qui témoigne de sa sensibilité


pour la cause ouvrière.

Création du crédit mobilier par les frères Isaac et Emile Pereire. Début de l’investissement de
l’épargne des particuliers dans l’essor économique de la France.

Rénovation de la ville de Paris par le Baron Haussman (voir le cours).

Création de la Compagnie Générale Transatlantique par les frères Pereire, reliant les Etats-
Unis et la France.

Exposition universelle à Paris. L’Empereur entend montrer au Monde le rayonnement culturel


de la France et ses progrès technologiques.

Loi ferroviaire Etat-Compagnies. L’Empire cède la propriété des voies ferrées et l’ouvre à la
concurrence. Six compagnies se partagent le réseau ferroviaire français.

Signature du Traité de libre-échange franco-britannique Cobden-Chevalier.

Création du Crédit lyonnais.

Création de la Société Générale.

Loi de création des sociétés anonymes.

Le droit de grève est promulgué, ou plutôt, sa dépénalisation. Il est toujours interdit d’entraver
au travail, c’est-à-dire, empêcher d’autres employés de travailler. La loi du 25 mai abroge la
Loi Chapelier de 1791 qui interdisait corporations, coalitions, ou groupe d’intérêt en tout
genre.
L’exode rural : A partir de 1850, on compte 130 000 départs vers les villes du pays par an . La
population rurale passe de 74,4% en 1851 à 68,8% en 1872. L’urbanisation reste toutefois
marginale, en 1866, 30% des français vivent en ville seulement.

Grève du Creusot.
a) Définitions

Proto-industrie

Saint-Simonisme :

Société anonyme :

L’unification allemande

Création du Zollverein, union douanière unissant les états du nord de l’Allemagne.

39 états réunis en « confédération germanique »

Bataille de Sadowa, défaite de l’Empire autrichien face à la Confédération germanique de


Guillaume Ier.

La confédération germanique devient la Confédération de l’Allemagne du Nord sous l’égide


de la Prusse.

La Guerre franco-prussienne

Le Deutsche Allgemeine Zeitung publie un telegramme de Guillaume Ier à destination de Otto


Von Bismarck faisant état de son entretien avec l’ambassadeur francais.
Le journal francais La Correspondance de Nord-Est traduit le télégramme avec une erreur de
traduction laissant croire que Guillaume Ier a fait expedier l’Ambassadeur francais via un aide
de camps.

La France déclara la guerre à la Prusse. Cette dernière rentre en Guerre avec les autres états de
la Confédération de l’Allemagne du Nord ainsi qu’avec les états de Bavière.

Bataille de Sedan. Cuisante défaite de l’armée française. Louis-Napoléon III est capturé. C’est
la fin du Second Empire.

Proclamation à Paris de la Troisième république par le Gouvernement de la défense nationale.


Ces derniers décident de poursuivre la Guerre contre la Prusse.

Siège de Paris.

Le gouvernement offre la reddition de la capitale et signe une convention d’armistice avec


Bismarck.

La Commune

Soulèvement populaire à Paris contre le gouvernement défait. Les insurgés empêchent


l’armée républicaine de reprendre les canons de la butte Montmartre et de Belleville.

Élections de la Commune de Paris. Elle met en place plusieurs commissions dont :


• la commission de l'Enseignement
• la commission des Subsistances
• la commission de la Justice

Proclamation, à l’Hôtel de Ville, de la Commune de Paris.

Décret interdisant le système des amendes et des retenues sur salaires.

Décret de laïcisation de l’enseignement


La Semaine sanglante : des milliers de communards sont exécutés sans jugement. Massacres
et incendies. Les otages sont exécutés. Dernières barricades dans l’est de Paris. Fin de la
Commune

Affirmation de la IIIème République, lois et symboles

Lois constitutionnelles établissant la IIIème république comme un régime parlementaire.


Pouvoir des chambres accru.

Loi Ferry sur la gratuité de l’enseignement primaire

Loi consacrant la liberté de réunion.

Loi consacrant la liberté de la presse.

Loi Ferry sur l’obligation scolaire et la laïcité à l’école.

Loi Waldeck-Rousseau consacrant la liberté syndicale.

Loi Naquet autorisant le divorce.

Loi Goblet confiant l’enseignement public à un personnel exclusivement laïc.

Loi consacrant la liberté d’association.

Les symboles républicains

Marianne s’impose comme symbole de la République.

La Marseillaise devient l’hymne national.

La devise « liberté, égalité, fraternité » apparait sur les frontons de toutes les institutions
publiques.

Laïcité :
Syndicat :

Droit syndical :

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