Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ron DeSanis, lors d’un meeting de campagne à Davenport, dans l’Iowa, le 13 janvier.
CHRISTIAN MONTERROSA / AFP
Dans une primaire où l’ancien président fait figure d’ultrafavori, Ron DeSantis occupait une place de
prétendant à la deuxième place avec Nikki Hailey, ancienne élue de Caroline du Sud. « Je veux dire à
Ron qu’il a mené une très bonne campagne », a-t-elle réagi soulignant que « désormais, il ne reste plus
qu’un gars et une dame » dans la course.
Ron DeSantis
@RonDeSantis · Suivre
“Success is not final, failure is not fatal: it is the courage to continue that
counts.”
- Winston Churchill
Regarder sur X
Ron DeSantis, aux positions dures sur l’immigration et l’avortement, est arrivé deuxième lors des
caucus de l’Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21 % des voix contre 51 % pour l’ancien
président. « Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous
n’avons pas un chemin clair vers la victoire », a-t-il justifié dans sa vidéo. « J’ai eu des désaccords avec
Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus », mais « Trump est meilleur que le sortant
actuel, Joe Biden », a ajouté l’homme de 45 ans. Son annonce intervient à deux jours des primaires
dans l’Etat américain du New Hampshire et quelques jours après l’abandon de la course par le
sénateur noir américain Tim Scott, qui a aussi annoncé soutenir Donald Trump.
Lire aussi | Primaires républicaines : dans l’Iowa, Donald Trump obtient une première
victoire, prévisible et écrasante
Souvent qualifié d’étoile montante de son parti l’année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la
dynamique qui l’avait porté. Malgré une entrée en campagne très médiatisée et des premiers
sondages favorables, des problèmes techniques et des bouleversements constants de son équipe et de
sa stratégie de campagne ont entravé sa course à l’investiture républicaine.
Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision. Le
patron du « Sunshine State » a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. Il a fait les gros
titres des journaux américains avec son combat contre la supposée « bien-pensance ».
Il s’est fait un nom à l’échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux
mesures sanitaires. Il s’est aussi joint aux gouverneurs d’autres Etats républicains pour envoyer des
migrants vers les villes démocrates du nord et de l’est du pays. Mais le manque de charisme de cet
homme au physique compact et au sourire rare a également été critiqué durant la campagne.
Désormais, l’avenir politique de M. DeSantis est remis en question après ce retrait survenu après un
seul scrutin, bien qu’il reste gouverneur de Floride.
Lire aussi | Aux Etats-Unis, les grands patrons se résignent au retour de Trump