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dans la CEMAC
Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
Dans Revue d'économie du développement 2015/4 (Vol. 23), pages 43 à 81
Éditions De Boeck Supérieur
ISSN 1245-4060
ISBN 9782807300828
DOI 10.3917/edd.294.0043
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*
LAREA-FSEG, Université de Dschang.
**
LAREA-FSEG, Université de Yaoundé II-Soa.
1
Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
2
Economic and Monetary Community of Central Africa.
3
Auteur correspondant. E-mail : davom99@gmail.com.
Les auteurs tiennent à remercier vivement les deux rapporteurs anonymes de la
revue pour leurs critiques et suggestions pertinentes, qui ont permis d’améliorer
substantiellement la version préliminaire de cet article. Ils remercient également
Mireille Sandji, Blaise Gnimassoun, Samuel Guérineau, Alexandru Minea, Landry
Bikai et Joseph Keneck Massil pour la relecture des versions antérieures de ce
papier. Ils restent, toutefois, seuls responsables des éventuelles erreurs ou insuffi
sances qui pourraient encore subsister dans le texte.
43
44 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
Within a multilateral monitoring framework, EMCCA countries have been pursuing the process
of macroeconomic convergence since 1994. In this context, this paper seeks to illustrate if that
process is economic growth-enhancing. To achieve this objective, use is made of an augmented
Solow growth model. Results show that the implementation of the convergence criteria regis
tered no significant effect on economic growth among member countries. These findings were
largely attributable to the high degree of heterogeneity among EMCCA economies. Restructuring
the existing multilateral monitoring mechanisms, with this in mind, would unleash the desired
economic growth impact.
1 INTRODUCTION
4
Cf. les différentes études menées pour évaluer les multiplicateurs budgétaires
après la mise en œuvre des plans de relance (Ilzetzki et al., 2013 ; Auerbach et
Gorodnichenko, 2013 ; Kraay, 2014 ; Minea et Mustea, 2015 ; etc.).
5
Par exemple l’incitation fiscale pour stimuler la recherche-développement.
46 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
6
Les unions monétaires ont été créées il y a cinquante ans et ont précédé l’inté
gration commerciale. Il convient de signaler que cette antériorité de l’intégration
monétaire a facilité le processus d’intégration.
7
Elle comprend six pays membres : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale,
Tchad et République centrafricaine.
8
Elle comprend huit pays membres : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
48 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
9
La BEAC est la banque centrale commune aux six pays membres de la CEMAC.
10
Les indicateurs de surveillance multilatérale s’apprécient comme les conditions
nécessaires pour le respect des critères de convergence. Ce sont des critères de
second rang regroupés dans un tableau de bord macroéconomique. Ils sont com
posés de six groupes de variables et indicateurs : (i) les variables relatives à la pro
duction des biens et services ; (ii) les variables relatives aux finances publiques et
à la dette ; (iii) les variables relatives à la monnaie ; (iv) les variables relatives à la
balance des paiements ; (v) les indicateurs d’intégration communautaire ; (vi) les
indicateurs sociaux.
11
Le Comité de convergence de la zone franc a défini les indicateurs complémen
taires de convergence en 2005 et 2006. L’objectif de ces derniers est de mieux
apprécier l’effort des autorités pour mettre en œuvre la convergence structurelle.
Ainsi, les indicateurs qui font l’objet d’un suivi dans les rapports de surveillance
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 49
13
Une dépense ordonnancée ou mandatée par l’État et non payée après 120 jours est
considérée comme un arriéré.
52 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
2 MÉTHODOLOGIE
où γ = 1 – (α + β)
Cette équation est ensuite spécifiée en panel, puisque l’article porte sur un
ensemble de pays (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République
centrafricaine et Tchad). À cet effet, en considérant les dimensions temporelle
et individuelle, on retient la forme suivante :
Log(Y)it = α0 + α1Log(K)it + α2Log(H)it + α3Log(L)it + φi + μt + εit(3)
où α0 est le logarithme du progrès technique. Sous cette spécification, φi est
l’effet fixe pays, μt l’effet fixe temporel et εit le reste de la perturbation.
Dans les travaux empiriques, l’équation (3) est rarement estimée sous
cette forme. Elle est généralement augmentée des variables de contrôle ou
d’intérêt, dans l’optique de capter certains effets spécifiques. Dans le cadre de
cet article, le modèle de base est augmenté premièrement de deux variables
muettes qui capturent la mise en place des dispositifs de surveillance multi
latérale dans la CEMAC, et deuxièmement de quatre variables dyadiques qui
capturent le respect des critères de convergence. L’objectif ici n’est pas de
mesurer la vitesse de convergence dans la CEMAC, mais d’apprécier comment
la mise en œuvre des critères de convergence et l’effort réalisé par les pays en
matière de respect de ces critères ont impacté la croissance économique. À cet
effet, la démarche adoptée procède en deux temps.
Dans un premier temps, nous essayons de savoir si la mise en œuvre des
critères de convergence, réalisée en 1994 et 2001, a structurellement eu un
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14
Il faut relever à ce niveau qu’une variable muette capte toutes les modifications
intervenues dans l’année considérée. En particulier, s’agissant de l’année 1994, on
pourrait inclure dans cette variable la création de la CEMAC et la dévaluation du
franc FCA.
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 55
15
L’article 1er de la directive du 3 août 2001 présente les critères de convergence
comme « des variables macroéconomiques dont le non-respect peut entraîner
l’adoption par le Conseil des ministres d’une directive à l’encontre de l’État membre
concerné lui demandant d’élaborer et de mettre en œuvre un programme d’ajuste-
ment approprié ».
16
Selon la Banque mondiale, elle consiste en des dépenses pour des ajouts aux immo
bilisations corporelles de l’économie, plus les variations nettes des inventaires.
56 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
est le même dans les pays (Altinok, 2006 ; Hanushek et Woessmann, 2007) ;
(iii) du travail (l), mesuré par la proportion de la population active17 par
rapport à la population totale. Enfin, le troisième groupe est constitué de la
variable d’intérêt, relative à la mise en place des dispositifs de surveillance
multilatérale de 1994 et de 2001 et au respect des critères de convergence. Elle
est mesurée comme une variable muette. Dans sa construction structurelle
(modèle 4), elle est capturée par deux muettes qui prennent la valeur 1 avant
1994 et avant 2001, et 0 après ces deux dates. Dans sa considération spécifique
au respect des critères (modèle 5), elle est égale à 1 en t si, à cette date, le
pays j a respecté le critère i donné, et 0 sinon.
Tableau 1 : Statistiques descriptives des variables
Écart-
Variables Obs. Moyenne Minimum Maximum
type
Taux de croissance
228 2,2224 13,5862 -37,2849 141,6418
du PIB par habitant
Capital physique (k) 229 32,5747 33,3955 2,7328 219,0694
Capital humain (h) 149 42,0020 160,4692 2,38 1976
Population active (l) 234 52,8783 2,5156 48,0764 60,2279
Taux d’ouverture (To) 232 100,925 83,9811 20,06 531,74
Lignes téléphoniques (lnTel) 234 9,2478 1,4260 6,2146 13,5911
Volume des crédits (Cred) 224 11,6718 7,5717 2,0972 38,2327
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Source : auteurs.
17
La population active totale comprend les personnes âgées de 15 ans et plus (géné
ralement 64 ans, qui est l’âge de départ à la retraite), correspondant à la défi
nition de la population active économiquement de l’Organisation internationale
du travail. Cette définition comprend à la fois les travailleurs et les demandeurs
d’emploi.
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 57
χ2 (0,0000) (0,0007) (0,0231) (0,0003) (0,0000) (0,0861) (0,0004) (0,0001) (0,0000) (0,0000)
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Voir par exemple Levin et al. (2002), Im et al. (2003), etc.
58 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
sont robustes que lorsque le nombre d’individus ou de pays (N) est supérieur
au nombre d’années (T) (Roodman, 2007). L’échantillon étant constitué des
6 pays de la CEMAC et l’étude couvrant la période 1975-2013, il paraît alors
évident que l’application d’une telle méthode aboutisse à des résultats peu
concluants. Pour contourner cette contrainte, on pourrait également être
amené à estimer le modèle sur des sous-périodes (où T = 5 ans par exemple),
notamment avant et après la date de la réforme dans l’optique de capter l’effet
structurel. Mais étant en présence d’un échantillon non cylindré, le nombre
d’observations requis pour une étude économétrique ne serait pas toujours
garanti. Bien plus, l’effet structurel étant capté par une variable dummy, la
probabilité d’observer une multicolinéarité parfaite entre cette variable et le
terme constant serait très forte ; ceci parce que les pays de l’échantillon sont
tous membres de la même zone d’intégration, et ont la même référence en
ce qui concerne la date de prise en compte de l’effet structurel (année de la
réforme). Une dernière solution est d’augmenter le nombre de pays et de cap
ter l’effet recherché à l’aide d’une autre variable dummy. Mais la construction
d’une telle variable est impossible, car l’effet recherché, qui s’apparente à un
break structurel, ne couvre pas toute la période d’étude.
Pour toutes ces différentes raisons, nous recourons à l’estimateur des
variables instrumentales (IV), qui s’apparente à l’estimateur des doubles
moindres carrés (2MC). Ce dernier est efficace lorsque l’on soupçonne un biais
d’endogénéité, et lorsque le modèle est non cylindré sous sa spécification en
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3 RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
À partir des modèles (4) et (5) spécifiés ci-dessus, nous estimons deux types
d’effets : un effet structurel et des effets spécifiques.
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 59
Source : auteurs.
60 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
confirme celui d’Ary Tanimoune et Plane (2005), qui trouve dans le cas de
l’UEMOA un effet incertain du Pacte de convergence sur les performances
des pays membres.
L’estimation de l’effet structurel peut sembler excessif et contre-intuitif
puisque l’on modélise la convergence comme une variable globale qui tient
simplement compte d’un changement de situation. À cet effet, nous essayons
d’affiner l’analyse en mettant en évidence les effets du respect par les États
membres des critères de convergence pris individuellement sur la croissance
économique.
Tableau 4 : Effets spécifiques des critères de convergence sur la croissance économique en zone CEMAC
Est. A Est. B Est. C Est. D Est. E Est. F Est. G Est. H Est. I Est. J
*** * * * ***
Constante -142,952 38,1115 -211,607 -3,4157 -162,103 -19,2796 -176,913 -2,3631 -153,010 8,6618
(-1,71) (0,89) (-3,29) (-0,09) (-2,88) (-0,53) (-2,69) (-0,06) (-1,85) (0,20)
k -0,3829 0,0756 -0,6684* -0,0042 -0,4281* -0,0643 -0,4173** 0,0328 -0,5369** -0,0361
(-2,14) (1,22) (-2,76) (-0,06) (-2,72) (-0,96) (-2,29) (0,47) (-2,16) (-0,47)
h -0,3607** -0,2175 -0,2427*** -0,3375** -0,1886
(-2,55) (-1,31) (-1,82) (-2,21) (-1,09)
l 2,2797** 0,1068 3,0910* 0,5202 2,2927* 0,4486 2,5742* 0,4149 2,2808** 0,2874
(2,13) (0,19) (3,40) (0,97) (2,87) (0,91) (2,78) (0,74) (2,16) (0,53)
PIBPT_2001 0,0028 0,0014 0,0013 0,0003 0,0015 0,0006 0,0020 0,0005 0,0016 0,0013
(1,54) (1,46) (0,90) (0,36) (1,21) (0,79) (1,38) (0,56) (0,80) (1,33)
Inflation 2,2670 3,7566*** 1,2898 3,0009
(0,65) (1,80) (0,30) (1,39)
Solde budgétaire -6,3785 -3,0194 -3,4158 -1,3597
de base (-1,50) (-1,40) (-0,64) (-0,58)
Endettement -8,2007** -8,9732* -6,2667 -7,4351**
public total (-2,14) (-3,36) (-1,14) (-2,33)
Arriérés -0,9144 -0,8758 -0,6797 1,1774
de paiement (-0,31) (-0,42) (-0,23) (0,57)
Observations 32 67 32 67 32 67 32 66 32 66
R2 within 0,6912 0,4457 0,7115 0,4212 0,7476 0,5081 0,6721 0,4050 0,7684 0,5336
R2 between 0,9968 0,8436 0,9957 0,8953 0,9989 0,9381 0,9943 0,8742 0,9967 0,9191
R2 overall 0,7721 0,4871 0,7875 0,4713 0,8155 0,5534 0,7565 0,4570 0,8300 0,5735
Wald chi2 38,89 47,34 52,10 44,33 61,04 60,66 35,95 40,97 52,19 61,43
Prob> chi2 [0,0019] [0,0001] [0,0000] [0,0003] [0,0000] [0,0000] [0,0047] [0,0009] [0,0001] [0,0000]
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC
Tableau 6 : Part du pétrole dans le PIB, le budget et les exportations (2014) des
pays de la CEMAC
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Tableau 7 : Sensibilité des résultats aux conditions initiales et aux variables de contrôle macroéconomiques
68
19
Elle vaut 0 pour les pays de la CEMAC (UEMOA) avant 2001 (1999) et 1 après.
20
Les estimations faites avec les « dummies pays » n’améliorent guère les résultats,
même s’ils ont tendance à valider la significativité de l’inflation seulement.
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 71
CEMAC CEMAC
CEMAC UEMOA + CEMAC UEMOA +
UEMOA UEMOA
Constante 58,3481* -13,3722 26,1858* 71,7570** -8,1039 21,4218**
(3,24) (-1,38) (2,73) (2,32) (-0,78) (2,011)
k 0,2292* 0,1311* 0,2073* 0,2623* 0,1159* 0,2051*
(9,23) (3,66) (12,67) (8,51) (3,09) (12,59)
l -1,2173* 0,2357 -0,5840* -1,2153* 0,1069 -0,5794*
(-3,48) (1,25) (-3,10) (-3,05) (0,54) (-3,06)
PIBPT_1975 -0,0003 -0,0034*** -0,0005 -0,0005 -0,0031 -0,0005
(-0,43) (-1,68) (-1,21) (-0,64) (-1,52) (-1,19)
Réformes 3,2699*** 0,3562 1,6909** 2,0167 1,8761 2,6278
(1,92) (0,61) (2,14) (0,21) (0,83) (0,82)
Observations 219 298 517 209 298 517
R within
2
0,2088 0,0511 0,1535 0,3838 0,2467 0,2482
R2 between 0,9635 0,4020 0,9609 0,9981 0,5336 0,9600
R overall
2
0,2900 0,0658 0,2407 0,4527 0,2587 0,3259
Wald chi2[1] 87,40 4,38 162,34 132,16 88,13 77,70
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Source : auteurs.
72 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
CEMAC CEMAC
CEMAC UEMOA + CEMAC UEMOA +
UEMOA UEMOA
Constante 73,8449* -9,2846 22,866*** 8,6618 -10,1235 7,5095
(3,32) (-1,09) (1,85) (0,20) (-1,06) (0,61)
k 0,0718 0,0722 0,1237* -0,0361 0,0474 0,1417*
(1,12) (1,51) (3,29) (-0,47) (0,93) (4,07)
l -1,3378* 0,1618 -0,4697** 0,2874 0,1583 -0,2775
(-3,28) (1,02) (-2,02) (0,53) (0,93) (-1,25)
PIBPT_2001 0,0017** -0,0017 0,0006 0,0013 -0,0021 0,0003
(1,96) (-0,91) (1,06) (1,33) (-1,13) (0,56)
Inflation 4,3837* 0,0320 2,0300 3,0009 0,6237 2,5634*
(2,42) (0,06) (0,020) (1,39) (0,97) (2,71)
Solde -1,7636 0,7088 0,0762 -1,3597 0,8459 -0,3002
budgétaire (-0,72) (1,27) (0,08) (-0,58) (1,44) (-0,33)
Dette -7,7768* 0,2218 -2,4531** -7,4351** 0,4120 -1,7979
publique (-2,70) (0,32) (-2,10) (-2,33) (0,54 (-1,46)
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Source : auteurs.
Renforcer l’efficacité de la convergence macroéconomique dans la CEMAC 73
21
Il convient de relever que ces différents facteurs expliquent aussi globalement le
déficit de croissance des pays membres de la CEMAC.
74 Désiré Avom, Amadou Bobbo, Dieudonné Mignamissi
20 1.5
15 0.98
10 1
0.63
5 0.5
0.39
0
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
‐5 0
GAB CAF TCD CMR COG GNQ
‐10 ‐0.11
‐0.5
‐15
‐20 ‐1
‐0.89
CAF CMR COG
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Écart du taux de change effectif réel Moyenne de l’écart par rapport à la moyenne
(2000‑2013) du TCER
60 30 25.10
25
40
20
20 15
0 10
4.06
5 2.64
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
‐20 0
‐40 ‐5 CMR CAF GAB TCD COG GNQ
‐10 ‐5.56
CAF CMR COG ‐15 ‐11.12
GAB GNQ TCD ‐20 ‐15.12
6 CONCLUSION
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