Livret e - Tudiants - MASTER SOCIOLOGIE - 2023 - 2024

LIVRET
DES ÉTUDES
2023
2024
MASTER
Sociologie
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--------------- Document à lire attentivement et à conserver --------------
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Table des matières

I. PRESENTATION DE LA FACULTE DES ARTS ET DES SCIENCES HUMAINES ...................... 3
II – PRESENTATION GENERALE DES ETUDES ............................................................................... 4
A – LE DEROULEMENT DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE ........................................................................................... 4
B - LE SYSTEME L-M-D.......................................................................................................................................... 4
C- LES STAGES ...................................................................................................................................................... 5
D- LE CERTIFICAT DE COMPETENCES EN LANGUES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : CLES ............................ 6
E- LA MOBILITE ETUDIANTE ................................................................................................................................. 6
F- LES CLES DE LA REUSSITE ................................................................................................................................. 6
III – MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES, D’EVALUATION ............................ 7
ET REGLES DE PASSAGE DE L’UNIVERSITE DE TOURS ............................................................. 7
Dispositions générales applicables aux étudiants de Master ....................................................................7
Calendrier universitaire 2021/2022 ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
IV- LES ETUDES DE SOCIOLOGIE ................................................................................................... 12
A- PRESENTATION DE LA FILIERE DE SOCIOLOGIE .............................................................................................12
B- Présentation du Master Métiers de la recherche et de l’intervention sociale et territoriale ......................13
c - Organisation de la formation ........................................................................................................................15
C1- Présentation du Master 1ère Année (M1) .............................................................................................15
C1.1- Maquette de M1 – S7...........................................................................................................................16
C1.2- Descriptif des enseignements de M1 – S7 ...........................................................................................16
C1.3- Modalités de contrôle des connaissances du M1 – S7 ........................................................................29
C1.4- Maquette du M1 – S8...........................................................................................................................30
C1.6- Modalités de contrôle des connaissances de M1 – S8.........................................................................41
C2- Présentation du Master 2ère Année (M2) ...............................................................................................42
C2.1- Maquette de M2 - S9 ...........................................................................................................................42
C2.3- Modalités de contrôle des connaissances de M2 –S9 .........................................................................53
C2.4- Maquette de M2 – S10.........................................................................................................................56
C2.5- Descriptif des enseignements de L2 S4 ................................................................................................57
C2.6- Modalités de contrôle des connaissances de M2 - S10 .......................................................................62

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I. PRESENTATION DE LA FACULTE DES ARTS ET DES SCIENCES HUMAINES
La faculté des arts et des sciences humaines est une unité de formation et de recherche (UFR) et est administrée par un
conseil élu composé de 40 membres.
Elle est dirigée par un directeur assisté d’un responsable administratif.
Elle est composée de 8 départements : histoire, histoire de l’art, musique et musicologie, sociologie, philosophie,
psychologie, sciences de l’éducation et le centre de formation des musiciens intervenants.
Quelques chiffres
A l’Université : Environ 28 000 étudiants inscrits en 2019-2020 dont 5200 étudiants à l’UFR Arts et sciences humaines, 200
enseignants chercheurs, 40 personnels de Bibliothèque, ingénieurs, techniciens et administratifs.
La Direction de l’UFR
Adresse : 3, rue des Tanneurs B.P. 4103 TOURS CEDEX 1.

Directeur : M. François-Olivier TOUATI, professeur des universités d’histoire du Moyen-âge
Responsable administratif : M. Benoît WOLF
Secrétariat de l’UFR : bureau 240, Tél : 02 47 36 65 32, courriel secrtash@univ-tours.fr
Le service de scolarité
Le service de scolarité gère votre dossier administratif : de l’inscription administrative à la remise du diplôme.
Un service à votre disposition

Bureau 117, 1er étage
Le service de scolarité est situé au 1er étage du site des Tanneurs, bureau Tél : 02 47 36 65 35
117. C’est auprès de ce bureau que vous aurez les renseignements sur les scolash@univ-tours.fr
stages et conventions, les aides sociales, les Unités d’enseignements Horaires d’ouverture
libres… du lundi au vendredi
L’information que vous recherchez se trouve sûrement déjà sur de 8h30 à 12h00 et
www.ash.univ-tours.fr . Pensez à consulter la rubrique « Infos pratiques - de 13h30 à 16h45
Questions fréquentes » fermeture au public le lundi matin
et le vendredi après-midi
Responsable de la scolarité : Mme Isabelle JUIGNET, bureau 115,

courriel : isabelle.juignet@univ-tours.fr
§ La correspondance avec la scolarité
Lors de votre inscription, vous avez fourni un certain nombre de documents. Dans le courant de l’année universitaire, les
dossiers sont vérifiés et peut-être certains compléments vous seront demandés. Répondre à ces sollicitations est
obligatoire et conditionne l’autorisation à se présenter aux examens.
Pensez également à vérifier régulièrement votre boîte mail étudiant car c’est un moyen rapide pour les services de
l’Université de vous communiquer des informations.
Vous pouvez aussi adresser vos questions par courriel à l’adresse scolash@univ-tours.fr en laissant un N° de téléphone
pour que nous puissions vous joindre si nécessaire.
Les départements pédagogiques
Les départements sont le lieu de rattachement des enseignants et des secrétariats pédagogiques.
Le secrétariat pédagogique gère votre dossier pédagogique : vos inscriptions pédagogiques, votre emploi du temps, la saisie
de vos notes. Le secrétariat pédagogique vous accompagne tout au long de votre scolarité.

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II – PRESENTATION GENERALE DES ETUDES
A – LE DEROULEMENT DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE
} L’inscription administrative et pédagogique

Après votre inscription administrative à l’Université, vous devrez OBLIGATOIREMENT et à chaque semestre, vous inscrire
pédagogiquement dans les cours magistraux, les travaux dirigés (TD) et le cas échéant les travaux pratiques (TP).
Cette procédure détermine votre inscription dans les groupes et aux examens. Elle doit impérativement avoir lieu pendant
la période définie par les services universitaires.
Tout étudiant qui n’aura pas réalisé son inscription pédagogique avant le 1 er octobre ne sera pas autorisé à se présenter
aux examens.
L’inscription pédagogique se fait via le web sur votre Environnement Numérique de Travail (ENT) – Onglet SCOLARITE ou
auprès de votre secrétariat pédagogique.
Les examens
Les évaluations se font par un contrôle continu tout au long de l’année qui peut être associé à un examen terminal à la fin
de chaque semestre.
La présence aux travaux dirigés (TD) et aux travaux pratiques (TP) est obligatoire.
Un contrôle d’assiduité des étudiants est systématiquement effectué par les enseignants.
Toute absence à une séance doit faire l'objet d'une justification. En cas de maladie, vous devez fournir un certificat médical
à votre service de scolarité dans un délai de 8 jours.
L'absence non justifiée aux séances de TD et de TP a des conséquences graves. Elle entraîne automatiquement la mention
"absence injustifiée" (ABI) sur le relevé de notes. Il n'est donc plus possible de valider le semestre.
Attention : les étudiants boursiers doivent être présents aux cours et aux examens, même en cas de réorientation, sous
peine de voir leur bourse suspendue et faire l’objet d’un ordre de reversement des mois perçus.
} Régime particulier
Dans le cadre du « Régime Spécial d’Etudes » (R.S.E.), certaines catégories d’étudiants (par exemple les salariés, en situation
de handicap, chargés de famille, …) peuvent demander à être dispensées du contrôle continu.
Le R.S.E comprend des aménagements d’études (emploi du temps, dispense d’assiduité en TD, aménagement d’examens).
Les étudiants qui souhaitent bénéficier du régime spécial d’études devront en faire la demande avant le 28 septembre
2018. Les modalités détaillées et la procédure sont consultables sur le site internet de l’Université dans la rubrique
Formations/Régime Spécial d’Etudes.
B - LE SYSTEME L-M-D
Il est fondé sur trois niveaux de grades universitaires, chaque grade ayant une valeur en crédits européens commune à
l’ensemble de l’espace européen : Licence, Master, Doctorat (L.M.D).
Il permet aux étudiants une grande modularité favorisant l’élaboration d’un parcours individualisé.
La délivrance des diplômes donne lieu à un supplément au diplôme, c'est-à-dire une annexe descriptive qui indique la
nature des connaissances et aptitudes acquises par l’étudiant. Le supplément au diplôme a pour objet d’identifier les
enseignements suivis et de favoriser la mobilité des étudiants.
B1- Les diplômes
n La Licence : préparée en 3 ans après le bac, elle est structurée en 6 semestres et correspond à 180 crédits européens
validés.
Les diplômes de Licence sont répartis dans des domaines de formation et découpés en mention. Certaines Licences
s’organisent ensuite en parcours.
n Le Master : préparé en 2 ans après la Licence, il est structuré en 4 semestres et correspond à 300 crédits européens
validés (180 de Licence + 120 de Master 1ère et 2ème années).
n Le Doctorat : préparé en 3 ans après le Master. Il est délivré après la soutenance d’une thèse.

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C- LES STAGES
Les étudiants de licence peuvent effectuer un stage uniquement si celui-ci est prévu dans leur maquette d’enseignement,
mais dans tous les cas le cadre du MOBIL ou du CERCIP.
Les stages ne sont plus possibles une fois la validation de la licence acquise, c’est-à-dire entre la 3ème année de licence et
le master 1.
La Loi impose que tout stage doit obligatoirement :
4 Faire l’objet d’une convention entre la structure d’accueil, l’étudiant et l’Université.
4 Ne pas être assimilé à un emploi.

L’Université met à votre disposition une application web, PSTAGE, qui vous permet de saisir et d’imprimer votre convention
de stage en ligne.
PSTAGE est accessible dans votre Environnement Numérique de Travail dans l’onglet SCOLARITE.
Vous trouverez sur le site internet de l’université aux rubriques formation et orientation-insertion toutes les informations
utiles et notamment le guide sur les stages.
La convention doit IMPERATIVEMENT être signée par toutes les parties AVANT LE DEBUT DU STAGE.
QUELQUES CONSEILS POUR TROUVER VOTRE STAGE

rpro.univ-tours.fr
La Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle (M.O.I.P.) met à votre disposition des outils pour vous aider
dans la recherche de votre stage et la préparation de votre rencontre avec les structures d’accueil.
Elle vous propose :

- Des ateliers CV/Lettre de motivation tout au long de l’année
- Un site internet dédié aux stages et aux jobs étudiants : Rpro
- Des entretiens individuels pour vous aider à cibler les bonnes entreprises, préparer votre candidature et vos
entretiens de recrutement
- Des rencontres avec des professionnels pour découvrir un secteur d’activités ou un métier
- Un Forum Stage-Emploi tous les ans en novembre
Rpro vous permet de :

- Trouver des offres de stages et d’emplois
- Mettre votre CV en ligne pour être visible des recruteurs partenaires
- Contacter le réseau des anciens étudiants de l’Université de Tours
- Être informé.e des événements à ne pas manquer (forum emploi, salon, concours, etc…)

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D- LE CERTIFICAT DE COMPETENCES EN LANGUES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : CLES
Le CLES est une certification en langue accréditée par le Ministère de l’Education Nationale.
Il correspond au cadre européen commun de référence pour les langues.
Il a pour objectif de certifier les compétences opérationnelles en langue. Il s’inscrit dans la politique de mobilité étudiante
et vise à promouvoir l’apprentissage des langues.
Bien que cette certification ne soit pas obligatoire, elle est vivement conseillée car c’est un atout sur votre CV.
Retrouvez les informations détaillées sur le CLES sur le www.univ-tours.fr/formations/Acquérir des compétences
supplémentaires/Certification en langues étrangères
E- LA MOBILITE ETUDIANTE
Effectuer une partie de ses études à l’étranger est une expérience forte qui valorise votre formation, votre capacité
d’autonomie et votre capacité d’adaptation intellectuelle.
L’Université de Tours propose des programmes en Europe ou hors Europe

Ø En Europe: A partir de la 2ème année d’études et jusqu’au Doctorat, le programme ERASMUS permet d’effectuer
un séjour d’un semestre ou d’une année universitaire complète au sein d’une Université européenne partenaire (200
Universités possibles).
Ø Hors Europe: L’Université de Tours a des partenariats avec des Universités américaines, canadiennes
anglophones, québécoises et selon les filières : australiennes, japonaises, argentines,…
La mobilité est soumise à un dossier de sélection.

Afin de vous aider à préparer votre mobilité, l’Université met à votre disposition :
➢ Des pages d’informations sur les études et stages à l’étranger, et des guides sur le www.univ-tours.fr rubrique
« International »,
➢ Des réunions d’informations et ateliers pratiques (surveillez votre mail univ-tours),
➢ Une CERCIP spécifique intitulée « Préparer sa mobilité internationale »
➢ Un programme Service Learning et des rencontres « Tandem », conversations entre étudiants français et internationaux
dans les différents centres de ressources en langues de l’université
Vous pouvez bénéficier d’aides financières à la mobilité
Elles sont variées et dépendent du programme choisi. Elles peuvent être attribuées par le Ministère, l’Europe, l’Université,
le Conseil Régional,…
Pour en savoir plus, consultez les pages « International » sur le www.univ-tours.fr ou contactez le Service des Relations
Internationales – 60, rue du Plat d’Etain - ( Accueil : 02.47.36.67.04 - Mail : international@univ-tours.fr
F- LES CLES DE LA REUSSITE
L’université organise chaque semestre différents ateliers pour vous donner des
moyens concrets afin d’atteindre vos objectifs universitaires, professionnels et
personnels : « Savoir prendre des notes », « Apprendre à bien apprendre », « Etre
plus performant au moment des examens », « Assurer la présentation de mon
diaporama »… Certaines actions peuvent également donner un point MOBIL.
Pour en savoir plus, consultez la page « Les clés de la réussite » dans l’onglet « Formations »
sur le site www.univ-tours.fr - Mèl : clesdelareussite@univ-tours.fr

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III – MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES, D’EVALUATION

ET REGLES DE PASSAGE DE L’UNIVERSITE DE TOURS
Dispositions générales applicables aux étudiants de Master
Les présentes règles communes de contrôle des connaissances s’inscrivent dans le cadre réglementaire national défini par
les textes suivants :
• Arrêté du 9 avril 1997 relatif au diplôme d’études universitaires générales, licence et maîtrise ;
• Arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master ;
• Arrêté du 4 février 2014 fixant la nomenclature des mentions du diplôme national de master ;
• Décret n°2016-672 du 25 mai 2016 relatif au diplôme national de master ;
• Loi n°2016-1828 du 23 décembre 2016 portant adaptation du deuxième cycle de l’enseignement supérieur
français au système LMD ;
• Décret du 27 janvier 2017 portant création de la poursuite en master ;
• Décision de la CFVU du 27 juin 2019 et CA du 08 juillet 2019 ;
• Arrêté du 30 juillet 2018 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2014 fixant le cadre national des formations conduisant
à la délivrance des diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et de master ;
• Arrêté du 30 juillet 2018 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2014 fixant le cadre national des formations conduisant
à la délivrance des diplômes nationaux de licence, de licence professionnelle et de master.
Art. 1 - Conditions d’accès
La loi du 27 janvier 2017 rappelle que le master est un diplôme composé de quatre semestres, il repose sur un processus de
recrutement à l’entrée dans le cursus.
Conformément à la loi no 2016-1828 du 23 décembre 2016 portant adaptation du deuxième cycle de l’enseignement
supérieur français au système Licence-Master-Doctorat, les établissements d’enseignement supérieur peuvent désormais
fixer des capacités d’accueil pour l’accès à la première année du deuxième cycle. Les mentions Droit et Psychologie ne sont
pas concernées et appliquent par dérogation une sélection en master 2ème année, l’accès en master 1ere année reste alors
de droit pour tout étudiant titulaire de la licence ou d’un diplôme équivalent conférant 180 ECTS et dans la même mention
et dans le même domaine.
Les établissements autorisés par l’Etat à délivrer le diplôme national de master doivent organiser un processus de
recrutement conformément aux dispositions de l’article L. 612-6.
L’admission est alors subordonnée à l’examen du dossier du candidat et éventuellement à une audition. L’examen du
dossier repose sur des critères d’appréciation des résultats académiques, de l’expérience professionnelle, et du diplôme de
premier cycle obtenu.
La désignation des membres composant la commission de sélection doit faire l’objet d’une décision officielle par arrêté de
nomination, signée du Directeur de la composante par délégation du président de l’université, comprenant la liste
exhaustive de la-dite commission.
Les membres sont issus de l’équipe pédagogique. La composition minimale est de trois membres dont au moins deux
enseignants – chercheurs ou enseignants intervenants dans la-dite formation. Le responsable de la mention préside la
commission finale.
La composition de la commission est publique (art. L. 613-1 du Code de l’éducation). La liste signée par le président de la
commission doit faire l’objet d’une publication sur le site internet de l’université à la rubrique concernant la sélection et
d’un affichage dans les locaux de la formation concernée.
Les refus d’admission sont notifiés et motivés obligatoirement. En master 1, les motifs pour lesquels l’admission est refusée
sont communiqués aux candidats qui en font la demande dans le mois qui suit la notification de ce refus. En master 2 ème
année, les motifs sont systématiquement communiqués.
Les délais et voie de recours doivent également figurer sur le courrier de refus.

Le Président de la commission est le responsable de la mention et préside la commission finale. Il comprend obligatoirement
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un responsable de chaque parcours. Chaque responsable de parcours organise des comités de sélection de dossiers.
Art. 2 - Conditions d’inscription

Un étudiant de licence n’est pas autorisé à s’inscrire en Master 1 ère année s’il n’a pas obtenu les 180 crédits nécessaires à
l’obtention de sa licence.
Conformément au décret n°2016-672 du mai 2016 relatif au diplôme national de master, l'inscription d'un étudiant en
deuxième année de master est subordonnée à la vérification que les unités d'enseignement déjà acquises en première
année lui permettent de poursuivre sa formation en vue de l'obtention du master. Cette vérification s'applique notamment
aux étudiants qui, dans le même établissement, souhaitent s'inscrire en deuxième année d'une mention de master
différente de la mention dans laquelle ils ont validé leur première année ainsi qu'aux étudiants qui changent
d'établissement entre la première et la seconde année de master.
L’étudiant ayant obtenu 60 crédits ECTS en première année de master peut poursuivre de droit en seconde année de master
dans la même mention et le cas échéant dans le même parcours.
Art. 3 - Organisation des enseignements

Le diplôme de master sanctionne un niveau correspondant à l’obtention de 120 crédits européens au-delà du grade de
licence répartis sur deux années universitaires à raison de 30 crédits par semestre.
Un régime spécial d’études (RSE) comprenant notamment des aménagements pour le contrôle des connaissances est fixé,
par diplôme, pour certaines catégories d’étudiants, notamment les étudiants engagés dans la vie active ou assumant des
responsabilités particulières dans la vie universitaire ou ayant des mandats électifs nationaux ou locaux, les étudiants
inscrits en double cursus uniquement à l’université de Tours, les étudiants chargés de famille, les étudiants en situation
de handicap, les sportifs de haut niveau et les étudiants engagés dans une formation artistique de haut niveau.
Les dispositions relatives au RSE font l’objet d’un développement figurant en annexe.
Un tableau détaillant les modalités de contrôle de connaissances, y compris celles relevant du régime spécial, (type
d’épreuves, coefficients pour chaque élément constitutif et chaque unité d’enseignement), est complété et joint au tableau
des enseignements.
Art. 4 - Modalités de contrôle des connaissances (art. L. 613-1 du code de l’éducation)

Les modalités de contrôle des connaissances sont arrêtées dans chaque diplôme au plus tard à la fin du premier mois de
l’année universitaire et ne peuvent être modifiées en cours d’année. Elles comportent obligatoirement le nombre
d’épreuves, leur nature, leur coefficient et leur durée. Elles doivent être portées à la connaissance des étudiants par voie
d’affichage et rester accessibles jusqu’à l’issue de la seconde session.
Dispositions exceptionnelles
En cas de circonstances exceptionnelles appréciées, au cas par cas, par le président ou par délégation par la vice-présidente
CFVU « le contrôle continu pourrait être remplacé par un contrôle terminal, dont la nature sera à établir.
De plus, si la maquette prévoit un examen terminal, ce dernier pourrait être remplacé par d’autres modalités de contrôle
des connaissances qui seront définies en fonction des circonstances ».
Ces dispositions devront être validées par les conseils compétents.
Art. 5 - Compensation – Capitalisation - Report de notes – Validation

1/ Il y a compensation entre les éléments constitutifs (EC) d’une unité d’enseignement ;
2/ Les éléments constitutifs auxquels l’étudiant a obtenu la moyenne sont définitivement capitalisés. L’acquisition de
l’élément constitutif emporte l’acquisition des crédits européens correspondants ;
3/ Il y a compensation entre les unités d’enseignement (UE) d’un même semestre ;
4/ Les unités d’enseignement auxquelles l’étudiant a obtenu la moyenne sont définitivement capitalisées. L’acquisition
de l’unité d’enseignement emporte l’acquisition des crédits européens correspondants (30 crédits par semestre) ;
5/ Si la moyenne de l’ensemble de ces unités est inférieure à 10/20, l’étudiant doit repasser tous les EC inférieurs à 10/20
dans les UE dont la note est inférieure à 10/20 ;

6/ La compensation est organisée sur le semestre sur la base de la moyenne générale des notes obtenues pour les diverses
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unités d’enseignement, pondérées par les coefficients.
Cependant, pour les semestres prévoyant un mémoire d’initiation à la recherche ou un stage d’une durée supérieure à 2
mois, la validation du semestre se fera à condition que l’étudiant ait obtenu :
- une note supérieure ou égale à 10/20 au stage ou au mémoire individuel ;
- une moyenne supérieure ou égale à 10/20 à l’ensemble constitué des autres unités d’enseignement pondérée
par les coefficients.
7/ Il n’y a aucune compensation entre les semestres ;

8 / Toute absence injustifiée à une de ces épreuves entraîne la défaillance à l’UE correspondante et au semestre
correspondant. La défaillance empêche le calcul du résultat à l’épreuve, puis à l’UE, au semestre et donc à l’année.
Art. 6 - Organisation des sessions d’examens

Deux sessions de contrôle des connaissances sont organisées par semestre d’enseignement.
Les mémoires, rapports de stage et projet tuteuré se déroulent en session unique.
Cette organisation doit respecter le texte de référence sur le bornage de l’année universitaire conformément à la loi
Protection Universelle Maladie (P.U.M.A.) du 1er janvier 2016.
Art. 7 - Jury (art. L613-1 du code de l’éducation)

Un jury est nommé par année d’études.
Le jury délibère souverainement et arrête les notes des étudiants à l’issue de chaque semestre. Il se prononce sur
l’acquisition des UE et la validation des semestres (en appliquant le cas échéant les règles de compensation (cf. paragraphe
concerné).
La composition du jury est affichée sur le lieu des épreuves des examens impérativement avant le début des épreuves.
Le redoublement en master n'est pas de droit, il est accordé par décision du jury.
Art. 8 - Délivrance du diplôme

Le diplôme de master est délivré à l’issue des quatre semestres après délibération du jury, attribuant 120 crédits, sous
réserve d’avoir validé l’aptitude à maîtriser au moins une langue vivante étrangère.
Le diplôme intermédiaire de maîtrise est délivré, sur demande de l’étudiant, sur la base de la moyenne des deux semestres
de M1 et à condition que l’étudiant ait validé chacun des deux semestres, conférant 60 crédits ECTS.
Art. 9 - Mention
Une mention de réussite est attribuée sur chacun des quatre semestres de Master.
Une mention de réussite est attribuée à l’issue du master 1ère année sur la base de la moyenne des deux semestres de M1
si l’étudiant quitte l’université ; chaque semestre sera affecté d’un coefficient 1.
La mention de réussite à l’issue du Master 2ème année devra être calculée sur la base de la moyenne des quatre semestres
de master ; chaque semestre sera affecté d’un coefficient 1.
Les seuils de mention sont les suivants :
Attribution de la mention Assez bien : moyenne générale égale ou supérieure à 12/20.

Attribution de la mention Bien : moyenne générale égale ou supérieure à 14/20.
Attribution de la mention Très bien : moyenne générale égale ou supérieure à 16/20.
Art. 10 - Publication des résultats – Communication des copies
Les notes ne doivent pas être affichées nominativement. Elles ne peuvent être communiquées qu’à l’étudiant concerné.

Les résultats doivent faire l’objet d’un affichage anonymé portant le numéro de l’étudiant sans mention de son nom.
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Les résultats sont publiés sur l’environnement numérique de travail.
Les résultats sont définitifs et ne peuvent en aucun cas être remis en cause sauf erreur matérielle dûment constatée par le
jury.
Les étudiants ont droit sur leur demande, et dans un délai raisonnable, à la communication de leurs copies d’examen et à
un entretien individuel.

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Calendrier universitaire 2023/2024
Pré-rentrée d’années L1, L2 et L3 Lundi 4 septembre
Début des cours 11 septembre 2023
Pause pédagogique Du 30 octobre au 05 novembre 2023
Examens (selon les années d’études) Du 18 décembre 2023 au 12 janvier 2024
Vacances de fin d’année

Du 22 décembre 2023 au 07 janvier 2024
(Fermeture des sites d’enseignements)
Début des cours du 2ème semestre 15 janvier 2024
Délibérations du premier semestre (selon les années

Du 12 au 16 février 2024
d’études)
Pauses pédagogiques Du 4 au 10 mars 2024 et du 29 avril au 5 mai 2024
Examens (selon les années d’études) Du 22 avril au 24 mai 2024
Délibérations du second semestre (selon les années

Du 03 au 14 juin 2024
d’études)
Examens de rattrapage Du 17 au 28 juin 2024

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IV- LES ETUDES DE SOCIOLOGIE
A- PRESENTATION DE LA FILIERE DE SOCIOLOGIE
Secrétariat de Sociologie – Bureau 217, 2ème étage Tanneurs

Secrétariat pédagogique du Département
Prénom – NOM Bureau Téléphone

Fouzia Rolland 217 02 47 36 66 77
Marylène Moreau 217 02 47 36 65 45
Le secrétariat accueille les étudiants tous les jours de 9h00 (9h15 le vendredi) à 12h00 et de 13h30 à
16h30 excepté le lundi matin et le jeudi après-midi où il sera fermé.
Responsables de département : Valérie Cohen, Marie-Pierre Lefeuvre

Responsables du master : Alex Alber, Delphine Corteel
Équipe pédagogique affectée au Département

Prénom – NOM Spécialité
Alex Alber MCF sociologie
Hélène Bertheleu PU sociologie
Bonini Nathalie MCF Anthropologie
Bernard Buron MCF sociologie
Valerie Cohen MCF sociologie
Delphine Corteel PU Sociologie
Jean-Marc De Grave PU Anthropologie
Guillaume Etienne MCF anthropologie
Aden Gaide MCF sociologie
Sophie Laligant MCF-HDR anthropologie
Marie-Pierre Lefeuvre PU sociologie
Claire Lefrançois MCF sociologie
Nadine Michau MCF Audiovisuel/sociologie/anthropologie
Emilie Mariat-Roy Anthropologue
Laurent Nowik MCF HDR sociologie/démographie
Nicolas Oppenchaim MCF sociologie
Claudie Rey MCF sociologie
Thomas Sigaud MCF Sociologie
Françoise Sitnikoff MCF sociologie
MCF : maître(esse) de conférences ; MCF HDR : maître(esse) de conférences habilité(e) à diriger des recherches ; PU :
professeur(e) des universités
Enseignants-chercheurs et chercheures CNRS associé-es à l’équipe pédagogique du master

Jérôme Camus MCF sociologie à l’IUT de Tours jerome.camus@univ-tours.fr
Frédéric Chateigner MCF sociologie à l’IUT de Tours frederic.chateigner@univ-tours.fr
Gulçin Erdi Chargée de recherche CNRS gulcin.lelandais@univ-tours.fr
Anna Perraudin Chargée de recherche CNRS anna.perraudin@univ-tours.fr
Intervenant-es professionnel-les
Directeur adjoint de l’Insertion et de l’Action
Jean-Luc Bouju Sociale Territoriale – Responsable de la MDCS de jean-luc.bouju@orange.fr
Vendôme
Laure Daviot – Chargée de mission à l’Union Régionale pour
laure.daviot@unhaj.org
Ben Mustapha l’Habitat des Jeunes Centre-Val de Loire (URHAJ
Responsable du Pôle des formations d'Intervention
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Cédric Deban Socio-Educative et de Coordination de parcours cedric.deban@its-tours.com
(ITS Tours)
Julien Meunier Conseiller Pédagogique / Ingénieur d'étude julien.meunier@univ-tours.fr
Emilie Viard Éducatrice populaire à la SCOP l’Engrenage scoplengrenage@gmail.com
B- PRESENTATION DU MASTER METIERS DE LA RECHERCHE ET DE L’INTERVENTION SOCIALE ET TERRITORIALE
OBJECTIFS GENERAUX DE LA FORMATION

Le master de sociologie et d’anthropologie organise sa formation autour des champs professionnels de la recherche, de
l’intervention sociale et du développement territorial. L’ambition est d’inscrire les entrées de l’intervention sociale et du
développement des territoires dans des transformations sociales larges, et de développer des méthodes et démarches
sociologiques et anthropologiques sur ces dimensions. Celles-ci sont précisées dans la définition de trois champs de
spécialisation : C1 – Questions sociales et dynamiques territoriales ; C2 – Engagement et conflits ; C3 – Formes de
socialisation et inégalités. Le Master tient ainsi la double contrainte d’identifier les métiers liés à une formation en
sociologie et anthropologie dans plusieurs champs professionnels et de permettre la poursuite en thèse.
UN MASTER INDIFFERENCIE VALORISANT LES OUTILS SOCIOLOGIQUES ET L’ENQUETE DE TERRAIN

Il s’agit d’un master indifférencié articulé autour de deux parcours (1) Métiers de la recherche en sociologie et
anthropologie et (2) Métiers de l’intervention sociale et territoriale. L’indifférenciation permet d’articuler les formations
préparatoires au doctorat et au marché de l’emploi. Elle se justifie par le niveau de formation et les exigences de celui-ci.
Les étudiants de niveau master choisissant d’entrer sur le marché de l’emploi doivent aujourd’hui être formés à la recherche
et par la recherche, et maîtriser les compétences leur permettant d’analyser et d’objectiver un ensemble de réalités sociales
par la maîtrise des outils scientifiques. Ils doivent réaliser un mémoire de recherche (construction d’objet,
opérationnalisation méthodologique, collecte et traitement de données sur un terrain, rédaction d’un document long
restituant les résultats de la recherche) qui suppose un accompagnement méthodologique. Cette configuration de
formation permet de valoriser la mobilisation des outils et méthodes de la recherche sociologique et anthropologique dans
une diversité de champs professionnels. Les étudiants de niveau master choisissant la voie doctorale évoluent également
dans une perspective professionnalisante. Par ailleurs, l’indifférenciation offre un cadre commun pour la réalisation d’un
travail de réflexion ancré à partir d’un terrain. Les projets professionnels des étudiants peuvent évoluer en cours de
parcours, la poursuite en doctorat pouvant être finalement préférée à une entrée sur le marché du travail à la fin du master
et inversement.
UN CHOIX ENTRE DEUX PARCOURS

L’orientation préférentielle des étudiants s’articule autour du choix d’un des deux parcours : (1) Métiers de la recherche en
sociologie et anthropologie pour la voie doctorale ; (2) Métiers de l’intervention sociale et territoriale pour les autres. Dans
les deux parcours, le master met l’accent sur la formation aux outils et aux méthodes (quantitatives, qualitatives,
ethnographique, audiovisuelle, etc.) et leur mobilisation dans les champs tant académiques que professionnels.
La formation est ouverte aux étudiants en formation continue et tout au long de la vie. Elle peut intéresser, entre autres,
des responsables d’établissements sociaux ou médico-sociaux, des chefs de services éducatifs, des éducateurs spécialisés,
des assistants sociaux et des animateurs employés principalement dans des établissements sociaux, ainsi que des chargés
de projet et de mission dans les divers organismes publics ou privés des différents domaines l’intervention territoriale. Elle
constitue pour ces professionnels un atout pour développer des compétences en matière d’ingénierie de l’intervention
sociale et du développement territorial dans un contexte où celle-ci est désormais un outil nécessaire pour (re)penser les
enjeux et l’organisation de l’intervention sociale et territoriale.
La dynamique pédagogique du Master s’appuie sur un grand nombre d’enseignements participatifs et par projets. Le master
propose de nombreux enseignements d’accompagnement qui partent de questions issues du terrain et des préoccupations
des étudiants pour développer des apports sociologiques ou méthodologiques, qui permettent des réflexions croisées entre
professionnels, étudiants, terrains. La dynamique pédagogique proposée favorise l’activité des étudiants à la fois
individuelle et collective (collectif de chercheurs, croisements de terrains, de méthodes, de questionnements, de lectures,
rencontres avec les étudiants d’autres filières ou d’autres universités, cf. les journées d’études des M2 Tours-Poitiers-
Limoges). L’implication des étudiants dans ces activités est un élément de leur socialisation professionnelle que ce soit dans
les métiers de la recherche ou de l’intervention sociale et territoriale.

Le master s’appuie par ailleurs sur les ressources locales, notamment l’Observatoire des inégalités, la coopérative
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d’éducation populaire l’Engrenage, Villes au carré, etc., et œuvre ainsi à un ancrage local pour les stages et les partenariats
avec des institutions, des associations, des coopératives.
UN MEMOIRE PERSONNEL ACCOMPAGNE EN 1ERE ET EN 2EME ANNEE

Les sujets qui peuvent être traités dans le cadre des mémoires sont potentiellement très variés. Pour la réalisation de leurs
mémoires, en M1 et en M2, les étudiants bénéficient d’un suivi renforcé, avec des ateliers collectifs d’accompagnement
qui s’étalent tout au long de la formation, et qui s’ajoutent au suivi de leur directeur de mémoire. De plus, certains
enseignants impliqués dans l’utilisation ou le développement de méthodes innovantes se proposent d’apporter un soutien
méthodologique supplémentaire dans certains domaines spécialisés (analyse de l’image, de la vidéo, approches
textométriques etc.).
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
Les titres du master et des parcours permettent de rendre visibles deux types de débouchés professionnels auxquels il
conduit :
- Métiers académiques : Maître de conférences ; Professeur d’université ; Chargé de recherche ; Directeur de recherche ;
Ingénieur de recherche ; Ingénieur d’études.
Structures d’emploi : établissements d’enseignement supérieur, centres de recherche (CNRS, INRA, IRD, CETU, etc.),
établissements sous tutelle (CEREQ, ONISEP, INRP, etc.), instituts de formation.
- Métiers de l’intervention sociale et territoriale : Chargé d’études ; Chargé de mission ; Chef de service dans une
collectivité territoriale ; Chef de projet de développement local ; Coordinateur de dispositif de développement local ;
Coordinateur de projets d’animation sociale ; Conseiller en développement local ; Conseiller d’insertion sociale ; Conseiller
auprès des collectivités territoriales ; Consultant.
Structures d’emploi : collectivités territoriales (communes, établissements publics de coopération intercommunale,
conseils départementaux, régions), organismes publics ou parapublics d’action sociale et d’aménagement du territoire,
ministères, groupements d’intérêt public, sociétés d’économie mixte, agences de développement local et d’urbanisme,
bureaux d’études, observatoires, associations, fédérations d’associations, fondations, coopératives, organisations
internationales.
Secteurs d’activité : social, éducatif, médico-social, culturel, services à la personne (enfance, jeunesse, personnes âgées),
politique de la ville, développement local et territorial, emploi, économie sociale et solidaire, insertion par l’économie,
environnement, tourisme, culture, santé
CONDITIONS D’ACCES :
Ce master requiert des compétences en sociologie ainsi qu’un appétit pour le travail de terrain, une bonne maîtrise de la
langue française, un esprit critique, une aptitude au travail autonome et de la curiosité intellectuelle.
CONDITIONS D’ACCES EN 1ERE ANNEE DE MASTER :

L’entrée en Master 1 mention sociologie se fait sur dossier.
CONDITIONS D’ACCES EN 2EME ANNEE DE MASTER :

L’admission en deuxième année est automatique pour les titulaires du Master 1 d’anthropologie et sociologie obtenu à
Tours. Elle est soumise à un examen des dossiers et des projets scolaires-professionnels pour les candidatures extérieures.
Les candidats doivent alors présenter un parcours de formation qui atteste de pré-requis et d’un projet de recherche. La
présentation de ce projet n’excédera pas deux pages.
Le jury de master décide de l’acceptation du candidat sur la base des critères suivants :
- Adéquation du projet de recherche avec les parcours thématiques de la spécialité
- Intérêt et faisabilité du projet de recherche proposé
- Qualité du mémoire de M1
- Résultats des années précédentes

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C - ORGANISATION DE LA FORMATION
La coloration thématique du master s’organise autour de 3 champs de spécialisation articulant les différents
enseignements, et structurant la formation sur les 4 semestres, parmi lesquels les étudiants auront à en choisir deux.
— Champ 1 : Questions sociales et dynamiques territoriales (C1). Ce champ analyse les questions sociales et les dynamiques
territoriales à partir de trois dimensions structurantes : les transformations institutionnelles et politiques, les acteurs qui y
participent, les populations et leurs pratiques.
— Champ 2 : Engagements et conflits (C2). Ce champ analyse la diversité des formes d’engagement dans l’espace public et
le travail (notamment associatif), la multiplication de situations de conflits et l’institutionnalisation de processus de
démocratie participative.
— Champ 3 : Formes de socialisation et inégalités (C3). Ce champ analyse la diversité des modes de socialisation et de
savoirs, et leur contribution à la production des rapports sociaux de classe, de sexe et de « race ».
Le master propose deux parcours, (1) un parcours Métiers de la recherche en sociologie et anthropologie ; (2) un parcours
Métiers de l’intervention sociale et territoriale. Ils en ont en commun les cours de deux des enseignements de spécialisation
et se différencient ensuite :
(1) Les étudiants choisissant le parcours « Métiers de la recherche en sociologie et anthropologie » suivront les
enseignements d’un 3e champ de spécialisation et un renforcement en sociologie et anthropologie. Ils pourront faire un
stage de recherche sur le terrain d’enquête ou dans un laboratoire de recherche.
(2) Les étudiants choisissant le parcours « Métiers de l’intervention sociale et territoriale » suivront des enseignements
donnés par des professionnels sur les métiers, les dispositifs, les publics vulnérables et les méthodes permettant
d’opérationnaliser leurs connaissances. Ils réaliseront un stage optionnel en M1 (stage court de 2 mois) et un stage
obligatoire en M2 (5 à 6 mois).
AVERTISSEMENT
L'Université constate un accroissement préoccupant des cas de plagiat commis par les étudiants, notamment à cause
d’INTERNET.
L'attention des étudiants est appelée sur le fait que le plagiat, qui consiste à présenter comme sien ce qui appartient à un
autre, est assimilé à une fraude.
Les auteurs de plagiat sont passibles de la Section disciplinaire et s'exposent aux sanctions prévues à l'article 40 du décret
n°92-657 du 13 juillet 1992, allant de l’avertissement à l’exclusion définitive de tout établissement d’enseignement
supérieur
1° L'avertissement ;
2° Le blâme ;
3° L'exclusion de l'établissement pour une durée maximum de cinq ans. Cette sanction peut être prononcée avec sursis si
l'exclusion n'excède pas deux ans ;
4° L'exclusion définitive de l'établissement ;
5° L'exclusion de tout établissement public d'enseignement supérieur pour une durée maximum de cinq ans ;
6° L'exclusion définitive de tout établissement public d'enseignement supérieur.
C1- PRESENTATION DU MASTER 1ERE ANNEE (M1)
Responsables de la Mention du master : Alex Alber, Delphine Corteel

Responsables du Parcours Métiers intervention sociale et territoriale (M1 et M2) : Alex Alber, Delphine Corteel
Responsables du Parcours Métiers de la recherche (M1 et M2) : Alex Alber, Delphine Corteel

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C1.1- MAQUETTE DE M1 – S7
MASTER 1ère année = 60 crédits ECTS soit 30 crédits par semestre A
préciser pour chaque élément pédagogique
CM
Estimation VHT Durée
TD TP
SEMESTRE/UE ECTS charge Eléments pédagogiques Volume totale
VHT VHT
étudiant Horaire étudiant
Etudiant
Semestre 7 (S7)
Les étudiants choisissent soit C1-C2, soit C1-C3, soit C2-C3
2 6 100 40 40
Champ de spécialisation 1 (C1)
7.1.1 Questions sociales et
1 3 50 dynamiques territoriales : 20 20
UE 7.1 : Enjeux Transformations du salariat et processus
sociologiques et d’intégration sociale
anthropologiques 1 (2 Champ de spécialisation 2 (C2)
champs de spécialisation à 7.1.2 Engagements et conflits :
1 3 50 20 20
choisir sur 3) Formes d’engagement et participation
Champ de spécialisation 3 (C3)
7.1.3 Formes de socialisation et
1 3 50 inégalités: Le populaire au sein des 20 20
rapports sociaux
2 6 100 60 60
7.2.1 Outils pour l’enquête 1 :
1 2 50 Méthodes d’enquête quantitatives et 24 24
ethnographiques
UE 7.2 : Savoirs 7.2.2 Atelier d’accompagnement
méthodologiques1 des mémoires de recherche 1
1 2 50 24 24
7.2.3 Atelier projets
2 50 collectifs (avec possibilité de 12 12
stage)
QP QP 7.2.4 Séminaire de recherche

et conférences 12 12
interdisciplinaires 1
UE 7.3 : Mémoire de
3 9 250 7.3.1 Mémoire intermédiaire 1
recherche 1
Les étudiants s’inscrivent soit dans le Parcours « Métiers de la recherche » soit dans le Parcours « Métiers de
Parcours l’intervention sociale et territoriale »
2 6 100 20 24 44
Un 3 e champ de spécialisation
1 3 50 20 20
UE 7.4 A : Parcours (C1, C2 ou C3)
Métiers de la recherche 7.4.2 Terrains et travaux 1 :
1 1 3 50 Anthropologie des 24 24
mondes contemporains
7.4.3 — Connaissance des métiers 1 :
Champs et métiers de l'intervention
sociale et médico-sociale
1 3 (10h) 20
50 7.4.4 — Connaissance des 20
UE 7.4 B : Parcours dispositifs 1 : Politiques publiques, et
Métiers de l’intervention métiers du développement
sociale et territoriale 1 territorial (10h)
7.4.5 Connaissance des publics
vulnérables 1 :
7.4.5.1— Précarité, exclusion et
1 3 50 24 24
chômage (12h)
7.4.5.2— Migrations, frontières et
question sociale (12h)
UE 7.5 : Langues 1 1 3 50 7.5 Langue vivante 18 18
Total S7 10 30 600 60 114 174
C1.2- DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS DE M1 – S7

Transformations du salariat et processus d’intégration sociale
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Volume horaire 20 h
Enseignant.es Alex Alber, Delphine Corteel, Claire Lefrançois
Objectifs du cours
Le cours aborde « les transformations du salariat et les processus d’intégration sociale » à partir de
recherches récentes, dont celles des enseignants du cours.
Descriptif de l’enseignement
Delphine Corteel reviendra d’abord sur l’institution du salariat en s’appuyant, notamment, sur les travaux
de Robert Castel. Elle abordera ensuite ce que Sophie Bernard appelle Le nouvel esprit du salariat (PUF,
2020) et s’intéressera enfin à d’autres formes d’emploi et/ou de travail non salarié, comme l’auto-
entrepreneuriat ou le travail bénévole.
Claire Lefrançois abordera ensuite quelques éléments de sociologie du chômage (ses définitions officielles
et ses contours, ses politiques publiques et les expériences de perte d’emploi par les individus).
Enfin, Alex Alber présentera les logiques de la Nouvelle Gestion Publique et leurs conséquences sur les
perspectives de carrière des agents de l’Etat.
Références bibliographiques Proposées à chaque séance.
Evaluation Ecrit

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Formes d’engagement et participation

Volume horaire 20 h
Enseignantes Hélène Bertheleu
Objectifs du cours
Le cours propose des outils théoriques et méthodologiques pour analyser l’émergence et le développement
des processus de « démocratie participative », depuis les revendications des mouvements sociaux urbains
des années 1960-70 jusqu’à l’institutionnalisation de procédures de participation à partir des années 1990.
Cet enseignement a pour objectif de présenter un état de la recherche sur les raisons, les modalités et les
effets d’une participation accrue des populations – « citoyens », « habitants » ou « usagers » – dans l’action
publique. Il s’appuie sur de nombreux cas empiriques et sur des recherches menées par l’enseignante sur
des formes d’engagement et de participation variées.
Le cours est organisé en trois temps. Nous verrons d’abord comment définir les termes du débat
(engagement, participation, démocratie participative, délibérative, directe, etc.) et se repérer dans les
dispositifs participatifs existants et de rappeler les origines de la démocratie participative en ayant recours à
une approche socio-historique. Un deuxième moment portera sur l’analyse des effets de la participation,
notamment en matière de savoirs citoyens et d’apprentissages. La troisième partie du cours développera
les enjeux de la participation dans deux champs de l’intervention sociale et territoriale : celui du travail social
où se développe la problématique de l’empowerment ou du « pouvoir d’agir » et celui des territoires où la
participation est une des dimensions du développement .
Références bibliographiques
• BACQUE, Marie-Hélène, REY, Henri et SINTOMER, Yves (dir.) (2005), Gestion de proximité et démocratie
participative. Une perspective comparative, Paris : La Découverte.
• BACQUE, Marie-Hélène, BIEWENER, Carole (2013), L’empowerment, une pratique émancipatrice, Paris : La
Découverte.
• BALAZARD, Hélène (2015), Agir en démocratie, Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier.
• BERTHELEU, Hélène et NEVEU, Catherine (2006), « De petits lieux du politique : individus et collectifs dans
des instances de "débat public" à Tours », Espaces et sociétés, n° 123, p. 37-51.
• BLONDIAUX, Loïc (2008), Le nouvel esprit de la démocratie. Actualités de la démocratie participative,
Paris : Seuil.
• BLONDIAUX, Loïc et FOURNIAU, Jean Michel (dir.) (2011), « Démocratie et participation : un état des
savoirs », Participations, n° 1.
• CALLON, Michel, LASCOUMES, Pierre et BARTHE, Yannick (2001), Agir dans un monde incertain. Essai sur la
démocratie technique, Paris : Seuil.
• CARREL, Marion (2013), Faire participer les habitants ? Citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers
populaires, Lyon : ENS Éditions.
• NEVEU, Catherine (dir.) (2007), Cultures et pratiques participatives : perspectives comparatives, Paris :
L’Harmattan.
• NEVEU, Catherine (2011), « Démocratie participative et mouvements sociaux : entre domestication et
ensauvagement ? », Participations, n° 1, p. 186-209.
• NEZ, Héloïse (2015), Urbanisme : la parole citoyenne, Lormont, Le bord de l’eau.
• NEZ, Héloïse (dir.) ; NEVEU, Catherine (dir.) ; et GARNIER, Julie (dir.). Le pouvoir d’agir dans les centres sociaux
: Reconfigurations militantes et professionnelles.[en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du
Septentrion, 2023.
• Nez, H., Neveu, C. & Garnier, J. (2023). Saisir le politique des centres sociaux. Formes de participation et
de pouvoir d’agir dans des espaces délaissés par les sciences sociales. Participations, 35, 19-49SEGUIN

Laura (2015), « Entre conflit et participation. Double apprentissage dans un mini-public et un
______________________________________________________________________________________
mouvement de contestation », Participations, n°13, p. 63-88.
• SINTOMER, Yves (2007), Le pouvoir au peuple. Jurys citoyens, tirage au sort et démocratie participative,
Paris : La Découverte.
• TALPIN, Julien. Le community organizing : une inspiration possible pour les centres sociaux ? Réflexions
sur les conditions de félicité des processus d’empowerment In : Le pouvoir d’agir dans les centres sociaux
: Reconfigurations militantes et professionnelles [en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du
Septentrion, 2023
Evaluation Analyse de textes/vidéos et débats en cours.

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Le populaire au sein des rapports sociaux

Volume horaire 20 h
Enseignants Delphine Corteel
Objectifs du cours
Le cours commencera avec la présentation du passage d’une sociologie de la classe ouvrière à
une sociologie des classes populaires et de la manière dont les outils conceptuels ont évolué pour
décrire et analyser de manière plus ajustée un monde social, dont certaines parties restaient
jusqu’alors invisibles, mais aussi pour rendre compte de transformations. On travaillera ensuite à
partir d’enquêtes qualitatives et/ou quantitatives en milieu populaire pour mieux saisir les enjeux
et les débats qui traversent la sociologie des classes populaires, mais aussi mieux comprendre ce
que la sociologie nous apprend des classes populaires.
Descriptif du cours
Le cours sera organisé en trois temps :
- D’abord une partie « magistrale » en guise d’introduction,
- Puis les étudiant·es seront amené·es à participer activement à partir de la lecture de textes issus
d’enquêtes menées en milieu populaire afin d’en présenter les enjeux théoriques, les outils
conceptuels, les choix méthodologiques et les résultats ; au fur et à mesure de la progression du
cours, il vous sera demandé de mettre les différents textes en perspective les uns avec les autres
afin de comprendre comment ils se répondent, s’opposent, se complètent…
- enfin un travail de synthèse mené collectivement permettra de faire émerger les points
importants qui se dégagent du travail réalisé en cours.
• Amsellem-Mainguy Yaëlle, Les filles du coin. Vivre et grandir en milieu rural, Paris, Presses de
SciencesPo, 2021.
• Avril Christelle, 2014, Les aides à domicile : un autre monde populaire, Paris, La Dispute.
• Bernard Sophie, Uberusés. Le capitalisme racial de plateforme, Paris, PUF, 2023.
• Collectif Rosa Bonheur, La ville vue d’en bas. Travail et production de l’espace populaire, Paris, Editions
Amsterdam, 2019.
• Deldrève Valérie, Pour une sociologie des inégalités environnementales, Bruxelles, Peter Lang, 2015.
• Fassin Didier, La force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, Paris, Seuil, 2011.
• Jounin Nicolas, 2008, Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment, Paris, La
Découverte.
• Renahy Nicolas, 2010 [2005], Les gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale, Paris, La Découverte.
• Scott James, 2008 [1992], La domination et les arts de la résistance. Fragments du discours subalterne,
Paris, Éditions Amsterdam.
• Siblot Yasmine, 2006, Faire valoir ses droits au quotidien. Les services publics dans les quartiers
populaires, Paris, Presses de Sciences Po.
• Siblot, Yasmine, et al. Sociologie des classes populaires contemporaines. Armand Colin, 2015.
• Skeggs Beverly, 2015 [1997], Devenir des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire,
Marseille, Agone.
• Wacquant Loïc, 1999, Les prisons de la misère, Paris, Raisons d’agir.
Evaluation 4 pages

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Méthodes d’enquête quantitatives et ethnographiques

Volume horaire 24 h
Enseignants Thomas Sigaud, Alex Alber + enseignant.es en charge de l’atelier
d’enquête collective.
Objectifs du cours
Transmettre une connaissance satisfaisante des démarches quantitative et qualitative en sociologie et, plus
largement, doter les étudiants de méthodes et d’outils informatiques adaptés à leurs besoins en vue de la
réalisation de leur enquête puis de leur mémoire de Master.
Une partie des enseignements sera consacrée au choix des méthodes utilisées dans le mémoire et au travail
d’entrée sur le terrain de recherche.
Le cours est structuré en trois parties :
1) Prenant acte de l’importance qu’ont prise les méthodes quantitatives dans la pratique tant
académique que non-académique de la sociologie, le premier volet de ce cours a pour objectif
d’outiller les étudiants pour leur permettre d’accéder à une manipulation autonome d’outils
d’analyse quantitative : analyse toutes choses égales par ailleurs, analyse de correspondances,
analyse quantitative de données qualitatives. Les étudiants seront formés à la mise en pratique de
ces méthodes sur des logiciels spécialisés. A l’issue de ce cours, les étudiants pourront lire et
discuter des travaux employant ces méthodes, et les mettre en œuvre dans leurs recherches
personnelles. Le cours a aussi pour objectif d’accompagner les étudiants dans le choix des méthodes
utilisées pour la réalisation de leur mémoire et d’apporter un soutien méthodologique à ceux et
celles qui envisagent d’y intégrer une démarche quantitative.
2) La deuxième partie du cours propose d’approfondir la compréhension de la pratique de l’enquête
ethnographique en reliant les cadres épistémologiques et méthodologiques à ce qui peut parfois
apparaitre comme indigne d’être pris en considération : opportunités personnelles de terrain,
moyens matériels et humains, appréhensions dans le rapport aux enquêté·e·s, intensité variable de
l’investissement sur le terrain… bref, tout ce qui peut faire le quotidien d’une enquête sociologique.
En s’appuyant sur des récits et analyses d’expériences d’enquêtes réalisées par des
chercheurs·cheuses ou par les étudiant·e·s, on s’intéressera plus spécifiquement à la transformation
des rapports au terrain comme contribution à la compréhension des phénomènes sociaux étudiés
ainsi qu’aux conditions de productions d’une recherche collective. Ce cours a donc vocation à
soutenir les étudiant·e·s dans leur démarche d’enquête collective et dans l’élaboration de leur
mémoire.
3) La troisième partie du cours vise à présenter les outils proposés par les logiciels de traitement de
données qualitatives, avec une formation sur un logiciel libre de retranscription et de codage des
entretiens (http://www.sonal-info.com)
Evaluation Dossier à rendre (analyse de données quantitatives)

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Atelier d’accompagnement des recherches 1

Volume horaire 24 h
Enseignants Nathalie Bonini, Nadine Michau
Objectifs du cours
Le cours propose un accompagnement collectif des étudiant-e-s dans l'élaboration d’un sujet puis dans la
construction d’un objet de recherche. À partir des interrogations exprimées par les étudiants, il s’agira
d’apporter un appui à la formulation de la question de départ, à l’approche d’un terrain de recherche, à la
conception d’une problématique, et d’hypothèses de recherche. Les séances donneront l’occasion de rappeler les
règles méthodologiques et d’aider les étudiants à s’engager rapidement dans l’activité de recherche avec un
directeur de mémoire. Nadine Michau abordera l’usage de la vidéo dans la pratique de l’enquête ethnographique.
Descriptif du cours
La modalité pédagogique est de partir des écrits produits par les étudiants entre chaque séance. Ces textes seront
partagés au sein de groupes afin que les questions soulevées permettent à chaque étudiant-e de nourrir sa réflexion
personnelle et d’être en mesure d’élaborer un texte différent pour la séance suivante. Lors des trois premières
séances, il s’agira de définir un sujet, d’interroger sa faisabilité et d’avoir engagé un travail de lecture en lien avec le
sujet choisi. Au terme de ces trois séances, les étudiants devront déposer un pré-projet et avoir pris contact avec un
enseignant-chercheur susceptible d’encadrer son travail de recherche.
Lors des trois séances suivantes, les groupes seront désormais construits en fonction des proximités des sujets
choisis. Lors de la quatrième séance, il s’agira d’avoir un travail critique sur son propre écrit afin de repérer le
rapport du chercheur à son sujet, la place des références et le rôle du travail exploratoire dans la construction
de l’objet de recherche. Lors de la séance suivante, le travail en groupe sera centré sur l’apport des lectures
dans l’élaboration du questionnement, et la sixième séance fera le point sur le travail exploratoire et son apport
dans la mise en énigme de la recherche.
l’objectif sera de sensibiliser les étudiants à la méthodologie de l'image dans les travaux de recherche : Une
partie du TD portera sur l'enquête audiovisuelle et ses formes d'expositions dans l'élaboration d'un objet de
recherche en sciences sociales. Nous interrogerons la construction d'un protocole d'enquête articulant
entretiens, images et textes.
• Lemieux Cyril (2010), « Problématiser », in Paugam Serge (dir.), L’enquête sociologique, Paris, PUF, p. 27-51.
• Stéphane Beaud, Florence Weber (1998), « Choisir un terrain : un lieu, un milieu d’enquête », in Guide de
l’enquête de terrain, La découverte, p. 49-58
• Paugam Serge (dir.) (2012), L’enquête sociologique, Paris, PUF.
• Peneff Jean (2009), Le goût de l’observation. Comprendre et pratiquer l’observation participante en sciences
sociales, Paris, La découverte
Evaluation Un écrit faisant état de l’avancée de la recherche, soumis à l’enseignant-e

chargé-e du suivi de l’étudiant, déposé au retour des congés d’hiver.

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Anthropologie des mondes contemporains

Volume horaire 24 h
Enseignantes Jean-Marc De Grave
Objectifs du cours
L’objectif de ce TD consiste à explorer la pertinence et le renouvellement de l’anthropologie face
aux mondes contemporains dans un contexte de globalisation, que ce soit par la posture adoptée,
les thèmes d’investigation ou les grilles de lecture conceptuelles.
Le cours propose de se pencher sur le rapport à l’environnement appréhendé par le prisme de la
responsabilité des collectifs humains. Il s’agira d’y sonder le rapport qui s’établit entre
environnements sociaux et phénomènes de déresponsabilisation, dans la perspective d’un rapport
ontologique à la crise écologique. Dans une présentation générale, nous aborderons des thèmes
comme la suprématie de l’être humain sur les non-humains, le centralisme religieux, politique et
productiviste, les ethnosciences, « la science » et les humanités environnementales. Il s’agira de
voir comment les problèmes environnementaux sont avant tout liés aux modes de représentation
et d’organisation sociales, de voir – ensuite – que la déresponsabilisation vis-à-vis du monde non
humain a une très longue histoire qui se prolonge dans le fait de favoriser essentiellement les
approches climatiques, biologiques et technologiques pour espérer résoudre des problèmes avant
tout sociaux.
Evaluation : les travaux de TD porteront sur des thèmes liés, à choisir par les étudiants pour
constituer un dossier, par exemple : gouvernances alternatives, démocratie participative,
engagement, activisme, écoféminisme, communs, foncier, gestion durable, agroécologie,
biopiraterie, réchauffement climatique, ressources marines, écotourisme.
• Augé, Marc 1992 Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil.
• Bateson, Gregory 1977 Vers une écologie de l’esprit 1, Paris, Seuil.
• Condominas, Georges 1980 L'espace social à propos de l'Asie du Sud-Est, Paris, Flammarion.
• Dumont, Louis 1991, Essais sur l'individualisme – Une perspective anthropologique sur l'idéologie
moderne, Paris, Le Seuil.
• Durkheim, Emile 2013 (1893) De la division du travail social, Paris, PUF.
• Lafargue, Paul 1994 Le droit à la paresse, Éditions Mille et une nuits.
• Berque, Augustin 2018 Glossaire de la mésologie, Bastia, Editions Eoliennes.
• Bourdieu, Pierre 1980 Le Sens pratique, Paris, Ed. de Minuit.
• de Coppet, Daniel 1985 « ...Land owns people », dans D. de Coppet et R. J. Parkin Contexts and Levels.
Anthropological Essays on Hierarchy, JASO Oxford, n°4: 78-90.
• 2001 « Les sociétés des Droits de l’Homme : un universel en question », dans C. Alès et C. Barraud De la
distinction de sexe dans les sociétés, Paris, Éditions de la MSH : 101-111.
• de Grave, Jean-Marc 2015 « Contenu d'apprentissage, environnement et relation humaine. Une analyse
comparative », Cargo, n° 3 : 63-79.
• Cresswell, Robert 1996 Prométhée ou Pandore, Paris, Kimé.
• Descola, Philippe 2005 Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard.
• Dumont, Louis 1977 Homo Æqualis I: genèse et épanouissement de l'idéologie économique, Paris,
Gallimard.
• 1978 « La Communauté anthropologique et l'idéologie », L'Homme, t. 18 n°3-4 : 83-110.
______________________________________________________________________________________
• Durkheim, Emile 2007 [1893] De la division du travail social, Paris, PUF.
• 1960 [1912] Les formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, PUF.
• Goody, Jack 2010 Myth, Ritual and the Oral, Cambridge Univ. Press: 117-152.
• Graeber, David 2013 Dette, 5000 ans d’histoire, Paris, Les liens qui libèrent.
• Guille-Escuret, Georges 2003 « Efficacité technique, efficacité sociale. Le technique est-il dans le social ou
face à lui ? », Techniques et culture, n°40 : 1-28.
• Iteanu, André 2010 « Introduction » dans La cohérence des sociétés, Paris, MSH : 7-49.
• Laligant, Sophie 2007 Un point de non-retour. Anthropologie sociale d’une communauté rurale et littorale
bretonne, Rennes, PUR.
• Lévi-Strauss, Claude 1983 « Structuralisme et écologie », chap. 7 dans Le regard éloigné, Plon : 143-166.
• Leroi-Gourhan, André 1973 [1945] Évolution et Techniques. Milieu et technique. Paris, Albin Michel.
• Leroi-Gourhan, André 1983 Le fil du temps, Fayard.
• Martinelli, Bruno 2005 « Style, technique et esthétique en anthropologie », dans Martinelli,
L’Interrogation du style. Anthropologie, technique et esthétique, Aix-en-Provence, PUP : 19-66.
• Mauss, Marcel 1993 (1904-1905) « Essai sur les variations saisonnières des sociétés eskimo. Étude de
morphologie sociale », dans Sociologie et anthropologie, Paris, PUF : 389-477.
• Rist, Gilbert 1996 Le Développement : Histoire d'une croyance occidentale, Paris, Presses de Sciences Po.
• Rose, Deborah et Robin, Libby 2004 “The Ecological Humanities in Action : An Invitation”, The Australian
Humanities Review, n°42.
• Sahlins, Marshall 1976 Age de pierre, âge d’abondance. Economie des sociétés primitives, Gallimard.
• Sahlins, Marshall 2008 “The stranger king or elementary forms of the politics of life”, Indonesia and the
Malay World, n° 105: 177-199.
• Scott, James C. 2013 Zomia ou l’art de ne pas être gouverné, Paris, Le Seuil.
• Stiegler, Bernard 2015 La Société automatique : 1. L'avenir du travail, Paris, Fayard.
• Stoczkowski, Wiktor 2012 « Une « humanité inconcevable » à venir : Lévi-Strauss démographe », Diogène,
n° 238 : 106-126.
• Zuber, Valentine 2017 L'Origine religieuse des droits de l'Homme. Le christianisme face aux libertés
modernes, Genève, Labor et Fides.
• Zuber, Valentine 2020 La Laïcité en débat. Au-delà des idées reçues, Paris, Le Cavalier bleu.

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Atelier projets appliqués collectifs 1

Volume horaire 12 h
Enseignant Hélène Bertheleu, Claire Lefrançois
Objectifs du cours
Les étudiants de master 1 auront à participer à un projet collectif de recherche au profit d’une institution. Cette
commande qui s’adresse à l’ensemble des étudiants de master 1 leur demande :
- de réfléchir collectivement aux aspects méthodologiques spécifiques à cette recherche ;
- de s’approprier l’objet de recherche à partir des textes théoriques de sociologie sur ces questions ;
- d’être capable de situer cette commande réelle dans son environnement institutionnel et de
recherche ;
- d’analyser la manière dont le groupe s’organise collectivement pour répondre à la commande ;
- de participer à la collecte des données de terrain, ainsi qu’à leur analyse.
Descriptif du cours
L’objectif de ce premier module sera de réaliser un diagnostic socio-démographique des terrains d’enquête,
de construire une problématique et une grille d’entretien collective. En fin du module, les étudiants réaliseront
un entretien exploratoire par groupe de deux.
Quelques étudiants pourront faire de ce terrain leur mémoire individuel de master 1, voire de master 2 et
auront un rôle particulier dans la coordination du travail avec les enseignants responsables et dans la suite du
projet de recherche.
Evaluation L’évaluation comportera une partie collective (dynamique d’ensemble de
contribution au projet) et une partie plus individuelle sur le travail
d’élaboration théorique et pratique de la recherche.

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Champs et métiers de l'intervention sociale et médico-sociale

Volume horaire 10 h
Enseignant Jean-Luc Bouju
Objectifs du cours
Présenter les différents métiers de l’intervention sociale et médico-sociale pour donner aux étudiants une
certaine connaissance de la structuration de ce champ d’activité, de sa constitution historique et de ses
évolutions.
Cet enseignement, sur les métiers de l’intervention sociale et médico-sociale, se présente en trois temps à
la fois distincts et complémentaires :
- Les métiers : Statut, rôle et fonction – Des métiers historiques aux métiers en devenir : la lutte des
professions de l’action sociale et médico-sociale. De l’activité quotidienne à la recherche des nobles
tâches (4 h).
- Les publics : De l’enfance en difficulté aux adultes assistés – Ces publics qui mettent à mal les
institutions et bousculent les professionnels. Entre compétences propres et compétences
partagées. Spécialistes et généralistes : quels types de professionnels pour tels ou tels publics (3 h).
- Les dispositifs : De l’hébergement vers le milieu ouvert – La perte de repère des professionnels
entre les approches sectorielles historiques et la volonté de des-institutionnalisation portée par les
politiques sociales européennes (3 h).
• BERGIER Bertrand, 1996, Les affranchis, Ed Desclée de Brouwer, Paris.
• CHARTIER Jean-Pierre, 1997, Les adolescents difficiles, Ed Dunod, Paris.
• FUSTIER Paul, 1972, L’identité de l’éducateur spécialisé, Ed Universitaires, Paris.
• FUSTIER Paul, 1999, Le travail d’équipe en institution, Ed Dunod, Paris.
• FUSTIER Paul, 1993, Les corridors du quotidien, Ed P.U.L, Lyon.
• GOGUEL D’ALLONDANS & ADAM, 1990, Pathologies des institutions, Ed Erès, Toulouse.
• GUILLOU Jacques, 1998, Les jeunes sans domicile fixe et la rue, Ed L’harmattan, Paris.
• HUERRE Patrice, 1996, L’adolescence en héritage, Ed Calmann–Lévy, Paris.
• PETITCLERC Jean-Marie, 2004, Enfermer ou éduquer, Ed Dunod, Paris.
• PETITCLERC Jean-Marie, 1998, Le jeune, l’éducateur et la loi, Ed Don Bosco, Paris.
• PETITCLERC Jean-Marie, 2001, Les nouvelles délinquances des jeunes, Ed Dunod, Paris.
• PORQUET Jean-Luc, 1987, La débine, Ed Flammarion, Paris.
• ROQUEFORT Daniel, 1995, Le rôle de l’éducateur, Ed L’harmattan, Louvain
• ROUZEL Joseph, 2004, Le quotidien en éducation spécialisée, Ed Dunod, Paris.
• ROUZEL Joseph, 1997, Le travail d’éducateur spécialisé, Ed Dunod, Paris.
Evaluation Rédiger une note synthétique d’une à deux pages sur les grands
changements qui s’opèrent dans le secteur social et médico-social

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Politiques publiques, et métiers du développement territorial

Volume horaire 10h
Enseignants Julien Meunier
Objectifs du cours
Dynamiques territoriales et métiers du territoire
Comprendre les réformes récentes des dynamiques territoriales et des métiers du territoire.
Conduire un diagnostic social et territorial

Cette partie de cours est complémentaire de la démarche d’enquête dans l’espace public, notamment celle
proposée dans le master. Ces enquêtes viennent alimenter l’analyse produite par les comparaisons
d’indicateurs sociaux et les apports des professionnels
Conduire une observation sociale partenariale, et produire un diagnostic territorial :

• Les obligations : contrats territoriaux, contrats avec la CAF....
• Clarifier les attendus, formuler les problématiques,
• Qu’est-ce qu’un indicateur ? construire un référentiel
• Se repérer dans les fournisseurs de données, les échelles territoriales, les chiffres clés,
• Le site de l’Insee, de la politique de la ville,
• Passer une commande, les agences d’urbanismes, les cabinets d’études
• S’outiller pour le diagnostic
• Produire et communiquer des présentations synthétiques
Apports théoriques avec des illustrations concrètes vécues par le formateur pour la première partie.
Les échanges sont favorisés avec les étudiants pour une prise de recul favorisant l’analyse et la mise en
perspective.
• BARBIER R. La recherche action. Paris, Anthropos/Economica, 1996
• BERNOUX J.F. Mettre en œuvre le développement social territorial: méthodologie, outils, pratiques. Paris,
Dunod, 2002
• DENIEUL P.N, LAROUSSI N. : Le développement social local et la question des territoires. Paris,
L'harmattan, 2005
• DUMONT G-F. Les territoires : diagnostic et gouvernance. Paris, Armand Colin, 2018
Evaluation : A préciser en lien avec l’enquête collective

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Connaissance des publics vulnérables

Volume horaire 24 h
Enseignant.es Hélène Bertheleu, Valérie Cohen, Nicolas Oppenchaim, Anna Perraudin
Objectifs du cours
Le cours propose aux étudiants des outils conceptuels permettant d’analyser les publics précarisés, en
mettant l’accent sur plusieurs phénomènes producteurs de vulnérabilités : les migrations, les exclusions
résidentielles, la précarité sur le marché de l’emploi. Au-delà de ces domaines d’analyse, il s’agira de
déconstruire les catégories d’analyse de la pauvreté. L’objectif est également d’amener les étudiants à saisir
le caractère divers et complexe des inégalités sociales, par une approche sensible à l’intersectionnalité des
rapports sociaux. Les étudiants devront être capables de développer une analyse sur trois niveaux : les
logiques structurelles, les capacités d’agir des acteurs, et les vécus de la vulnérabilité.
Le cours se décomposera en 8 séances de 3 heures.
Les quatre premières séances traiteront de situations de précarité économique à partir d’une analyse de la
littérature existante et des travaux d’enquêtes. La première séance sera consacrée à une réflexion sur les
catégories d’analyse pour identifier et caractériser les situations marquées par la pauvreté des ressources
monétaires. La seconde séance partira d’enquêtes de terrain qui mettent à l’épreuve ces catégories
d’analyse en portant une attention privilégiée aux contraintes et modes de contrôle qui structurent la
précarité mais également aux pratiques de subsistance qui s’y développent. Les deux séances suivantes
porteront sur la population sans-logement. Après avoir détaillé les difficultés méthodologiques et
déontologiques de l’étude de cette population, ainsi que ses principales caractéristiques, nous nous
intéresserons aux pratiques spatiales quotidiennes des personnes sans-logement (présence dans les espaces
publics urbains ; mobilités dans la ville, etc.). Nous nous intéresserons notamment aux enfants et aux
adolescents hébergés en hôtel social, dont le quotidien est déterminé par les politiques publiques de prise
en charge des familles migrantes. Les quatre dernières séances seront consacrées aux migrations, saisies
dans leurs dimensions nationales, locales, mais aussi transnationales. En s’appuyant sur des exemples de
trajectoires de vie, le cours reviendra sur les concepts et outils à disposition pour saisir les migrations
internationales, puis envisagera la question des frontières, les conditions de leur franchissement mais aussi
et surtout leurs effets dans la vie quotidienne des personnes en situation irrégulière. Les migrations seront
analysées au prisme du genre et les paradigmes de l’intégration et de la citoyenneté seront interrogés. Le
cours envisagera, pour finir les formes de communalisation ethnique et leurs effets, et l’intérêt des réseaux
diasporiques pour faire face aux vulnérabilités sociales.
• J-Y. Blum ; M. Eberhard Les immigrés en France, La Documentation française, 2014.
• C. Brousse, J-M Firdion, M. Marpsat, Les sans-domicile, Paris, La Découverte, 2008.
• D. Cefaï ; E. Gardella, L’urgence sociale en action. Ethnographie du Samusocial de Paris, Paris, La
Découverte, 2011.
• J.F Laé, N. Murard, Deux générations dans la débine. Enquête dans la pauvreté ouvrière, Paris, Bayard,
2011.
• Jean-Michel Lafleur et Justine Duchesne, « Migration de retour, genre et remises sociales : le retour des
migrantes boliviennes d’Espagne durant la crise économique », Revue européenne des migrations
internationales, vol. 33 - n°2 et 3 | 2017, 183-201.
• S. Paugam, Les formes élémentaires de la pauvreté, Paris, PUF, 2013.
• A. Spire, 2008, Accueillir ou reconduire: enquête sur les guichets de l’immigration, Paris, France, Raisons
d’agir, 2008.
Evaluation Contrôle continu

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C1.3- MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES DU M1 – S7
UNITES D’ENSEIGNEMENT REGIME GENERAL REGIME SPECIAL D’ETUDES

Détailler éléments pédagogiques
Session 1 Session 2 Session 1 Session 2
SEMESTRE 7 30
UE1 : Enjeux sociologiques et anthropologiques 1 6 2 2 2 2
Champ de spécialisation 1 (C1) - Questions
sociales et dynamiques territoriales : 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Transformations du salariat et processus
d’intégration sociale
Champ de spécialisation 2 (C2) –
Engagements et conflits : Formes 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
d’engagement et participation
Champ de spécialisation 3 (C3) – Formes
de socialisation et inégalités : Le populaire 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
au sein des rapports sociaux
UE2 : Savoirs méthodologiques 1 6 2 2 2 2

Outils pour l’enquête 1 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Atelier d’accompagnement des 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
mémoires de recherche 1
Atelier projets collectifs (avec possibilité de 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
stage)
Séminaire de recherche e t conférences Quitus Quitus
UE3 : Mémoire de recherche 1 9 CC E 3 ET E 3 E 3 E 3
UE4 : Parcours Métiers de la recherche 1 6 2 2 2 2
3e champ de spécialisation, soit C1, C2 ou C3 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Terrains et travaux 1 : Anthropologie des 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
mondes contemporains
UE4 : Parcours Métiers de l’intervention sociale
6 2 2 2 2
et territoriale 1
Connaissance des métiers 1 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
et Connaissance des
dispositifs 1
Connaissance des publics vulnérables 1 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
UE5 : Langues 1 3 CC E ou O 1 ET E ou O 1 E ou O 1 E ou O 1

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C1.4- MAQUETTE DU M1 – S8
Semestre 8 (S8)
2 6 100 40 40
8.1.1 (C1) - Questions sociales et
UE 8.1 : Enjeux 1 3 50 dynamiques territoriales : 20 20
sociologiques et Questions urbaines et spatiales
anthropologiques 2 (2
champs de spécialisation à 8.1.2 (C2) – Engagements et conflits
choisir sur 3) 1 3 50 : Analyse des 20 20
conflits sociaux
8.1.3 (C3) – Formes de

1 3 50 socialisation et inégalités : Mobilités 20 20
sociales et ancrages
3 5 100 60 60
8.2.1 Atelier d’accompagnement
1 2 30 24 24
des mémoires de recherche 2
1 1 20 Analyse et traitement des 12 12
UE 8.2 : Savoirs données
méthodologiques 2
8.2.3 Atelier projets appliqués
1 2 50 collectifs (avec possibilité d e 12 12
stage)
8.2.4 Séminaire de recherche
et conférences 12 12
UE3 : 8.3 Mémoire de
6 13 350 8.3 Mémoire final de Master 1
recherche 2
Les étudiants s’inscrivent soit dans le Parcours « Métiers de la recherche » soit dans le Parcours
Parcours « Métiers de l’intervention sociale et territoriale »
2 4 100 20 24 44
Un 3 e champ de spécialisation
1 3 50 20 20
(C1, C2 ou C3)
Terrains et travaux 2 :
UE 8.4 A: Parcours
8.4.1 — Théories et concepts à
Métiers de la recherche 2
1 1 50 l’épreuve du terrain (14h) 24 24
8.4.2— Elaboration du projet
professionnel (10h)
QP QP (eq 75) 8.4.3 Stage court facultatif
(eq 20)
(15 jours minimum)
QP QP (eq 75) 8.4.3 Stage court facultatif
(15 jours minimum) (eq 20)
UE 8.4 B: Parcours 8.4.3 Opérationnaliser ses

Métiers de l’intervention connaissances :
sociale et territoriale 2 8.4.4 — Construire un diagnostic
social et territorial (14h) 24 24
2 3 25
8.4.5 — Elaboration du projet
professionnel et préparation des
stages (10h)
UE 8.5 : Langues 2 1 3 50 8.5.1 Langue vivante 18

700
Total S8 14 30 700 60 102 162
Total année
24 60 1300 120 216 336
(S7+S8)

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Questions urbaines et spatiales

Volume horaire 20 h
Enseignant.es Marie-Pierre Lefeuvre
Objectifs du cours
Le cours vise à vise à introduire les étudiant.e.s à la sociologie de l’espace. En s’appuyant notamment sur
Martina Löw, qui fut la première à proposer un programme pour ce champ de recherche, et sur des auteurs
classiques, il s’agit de montrer ce qu’on gagne à porter sur l’espace (les pratiques et les représentations dont
il est l’objet, mais aussi sa production) un point de vue sociologique. Le cours s’appuie sur la lecture de textes
mais aussi sur des exercices au travers desquels les étudiant.e.s sont amené.e.s à saisir la place prise par
l’espace dans les processus de socialisation.
Le cours s’intéresse au regard que la sociologie et l’anthropologie portent sur l’espace, urbain
principalement : l’espace comme support de relations sociales (ici il sera notamment fait référence à
Durkheim) ; comme soutien de la structure sociale (cf. les grands travaux structuralistes sur l’espace) ;
comme production (des sociologues marxistes en particulier ont montré que l’espace est toujours produit) ;
comme idée ou représentation sociale (Halbwachs et Simmel le considèrent ainsi) ; comme enjeu d’action
collective.
• Bourdieu P., 1972, Esquisse d’une théorie de la pratique, précédée de trois études d’ethnologie
kabyle, Paris, Genève, Droz, 269 p.
• Chamboredon J.-C., Lemaire M., 1970, « Proximité spatiale et distance sociale. Les grands ensembles
et leur peuplement », Revue française de sociologie, vol. XI, p. 3-33
• Foucault M. 1975, Surveiller et punir, Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 360 p
• Halbwachs M., 2008 [1941], La topographie légendaire des Evangiles en Terre sainte. Etude de
mémoire collective, Paris, PUF
• Löw M., 2015 [2001], Sociologie de l’espace, Paris, Editions de la MSH, coll. Bibliothèque allemande,
302 p
• Simmel G., 1999 [1903], « L’espace et les organisations spatiales de la société », in Etude sur les
formes de la socialisation, Paris, PUF, p. 599-684
Evaluation Travail personnel à rendre à la fin du semestre.

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Analyse des conflits sociaux

Volume horaire 20 h
Enseignant.es Sarah Retif, Gilles Tétart
Objectifs du cours
Cet enseignement propose une réflexion sur la place du conflit dans les sociétés contemporaines. L’objectif
est de questionner et d’illustrer les différents cadres d’interprétation des relations entre conflits et sociétés.
À partir d’états de la question et de la mobilisation de travaux de recherche récents, les enseignements
prendront la forme de séminaires de discussions de textes et de travaux traitant en particulier des
temporalités, des transformations, des échelles et des effets des situations de conflits dans différents
contextes nationaux. Les séances comporteront deux parties : un enseignement de type magistral et une
partie réservée à des discussions voire à des exercices individuels et collectifs pour prolonger les réflexions
engagées. Chaque séance sera accompagnée de lecture(s) obligatoire(s) qui conditionneront le bon déroulé
du travail collectif.
Cet enseignement propose une lecture comparatiste des conflits dans les sociétés contemporaines à l’aune
de perspectives engagées dans des terrains multiples (France, Inde, Amérique Latine, Turquie). Après une
séance introductive sur les cadrages théoriques pour analyser les conflits, il s’agira de réfléchir aux contextes
différenciés du conflit et à ses transformations. Nous traiterons au cours des différentes séances :
- Des conflits urbains, à partir de travaux en France, en Turquie et en Inde ;
- Les conflits autour des formes d’expressions citoyennes (occupations, etc.)
- De la place de revendications de genre dans le cadre de conflits sociaux (émancipation des femmes
et/ou vigilantisme féminin) ;
- Des dimensions environnementales et patrimoniales des conflits de proximité, à partir de travaux
comparatifs en Europe et Amérique Latine ;
- Des revendications identitaires, à partir de travaux en Inde (laïcité et nationalisme culturel) et en
Turquie,
- Des conflits « étiologiques » et politiques publiques autour de la question de la (dé-) radicalisation ;
- Des conflits autour de la question de l’emploi, et des mobilisations de chômeurs.
Aussi ce cours est-il attentif aux différentes manifestations du conflit et à ses frontières, à la labilité de sa
définition et à la multiplicité des approches – sociologiques, anthropologiques, géographiques – qui peuvent
le caractériser.
Evaluation 1 fiche de lecture

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Mobilités et ancrages
Volume horaire 20 h
Enseignants Nicolas Oppenchaim, Thomas Sigaud
Objectifs du cours
L’objectif de cet enseignement est de présenter aux étudiants un certain nombre d’outils, théoriques et
méthodologiques, mais aussi des études de cas empiriques, leur permettant de mieux comprendre les
relations entre les pratiques de mobilité des individus et leurs différents types d’ancrage. Quelle place
occupent les mobilités géographiques aujourd’hui dans nos sociétés ? Comment ont-elles évoluées au fil du
temps ? Pourquoi les représentations de la mobilité sont-elles si ambivalentes ? Comment les mobilités
géographiques s’articulent-elles avec les inégalités sociales et territoriales qui traversent nos sociétés ?
L’enseignement porte sur les différentes formes de mobilité spatiale, en particulier les mobilités
quotidiennes urbaines, mais également les mobilités résidentielles et les mobilités transnationales. Croiser
le regard de l’anthropologie et de la sociologie permettra de renseigner les différentes facettes de la mobilité,
en mettant de côté les nombreux présupposés qui sont attachés à cet objet, par exemple le lien entre le
développement des mobilités spatiales et la perte d’ancrage des individus. Nous montrerons notamment
que la mobilité est une pratique déterminée conjointement par l’environnement social, spatial et politique
des individus, mais qui contribue aussi en retour à modifier les façons d’agir et les représentations des
individus. A cet effet, l’enseignement est divisé en cinq étapes :
- une présentation générale des mobilités spatiales, de leurs évolutions historiques et de la manière dont
elles ont été pensées par la sociologie ;
- une réflexion sur les liens entre mobilités spatiales, aménagement urbain et stratification sociale : les villes
ne sont-elles plus qu’un espace de flux ? la mobilité est-elle un capital, contribuant, comme le capital
économique et culturel, à la place occupée dans la hiérarchie sociale ?
- un focus sur la place de la mobilité dans l’accès à l’emploi avec l’intervention de professionnels de
l’insertion ;
- la prise en compte de la socialisation à, et dans, la mobilité : si les pratiques de mobilité dépendent très
fortement du contexte social, familial et résidentiel dans lequel les individus ont été socialisés, elles
contribuent également à modifier les façons d’agir des individus ;
- une réflexion sur les injonctions à la mobilité, à travers notamment l’exemple des déplacements forcés en
Inde.
Evaluation Compte-rendu d’un ouvrage ou d’une sélection de deux articles

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Atelier d’accompagnement des recherches 2

Volume horaire 24 h
Enseignants Claire Lefrançois
Objectifs du cours
L’objectif de ce cours est d’entrer dans les « cuisines » des recherches en cours de réalisation afin de réfléchir
ensemble aux démarches d’enquête et à ses difficultés. Il s’agit d’accompagner méthodologiquement le travail
de terrain, le recueil des données, leur exploitation et leur mise en forme finale, de poser par ailleurs des jalons
pour la construction et la rédaction du mémoire de recherche.
Descriptif du cours
Le cours reposera sur deux grandes logiques de travail. D’un côté, autour des recherches en cours des
étudiants. Il s’agira de présenter les contours des travaux en cours, de préciser les constructions d’objet, de
réfléchir aux stratégies d’enquête et de collecte des données, d’échanger sur les difficultés ou les obstacles
rencontrés, de réfléchir aux manières de restituer des résultats empiriques. D’un autre côté et de façon liée,
des dossiers thématiques-outils, sur différents aspects du travail de recherche (l’écriture, la socio-analyse, les
implications ethnographiques, le travail d’interprétation, etc.), seront préparés et présentés par les étudiants
dans l’objectif d’alimenter les réflexions sur les postures de recherche et l’exploitation des données et du
terrain. Le tout donnera lieu à des productions écrites régulières, dans la mesure du possible amorcées en
séance et reposant sur des coopérations entre étudiants, lesquelles permettront d’alimenter la rédaction du
mémoire. Il s’agit donc d’un suivi complémentaire à celui du directeur/de la directrice de mémoire, avec un
fort accent mis sur la participation et la collaboration entre étudiants. L’ensemble se rapproche d’un atelier de
recherche.
• Dossier (1995) « Les terrains de l’enquête », Enquête, n° 1.
• Dossier (2000), « Travail de terrain et observation des comportements », Sociétés contemporaines, n° 40.
• Dossier (2013), « Implications ethnographiques », Genèses, n° 90
• Dossier (1986), « L’illusion biographique » Actes de la recherche en sciences sociales, n°62
• Dossier (2010), « Les parcours individuels dans leurs contextes », Temporalités. Revue de sciences, n°11
• Dossier (1996), « Interpréter, surinterpréter », Enquête, n°3
• Bourdieu, P., 2004. Esquisse pour une autoanalyse. Paris: Raison d’agir.
• Becker, H.S., 2004. Ecrire les sciences sociales. Commencer et terminer son article, sa thèse ou son livre,
Paris, Economica.
Evaluation Un écrit et un oral

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Outils pour l’enquête 2 : Analyse et traitement des données

Volume horaire 12 h
Enseignant Delphine Corteel
Objectifs du cours
Le cours vise à doter les étudiant.es d’une capacité à analyser les entretiens semi-directifs qu’ils réalisent dans
le cadre de leur mémoire de recherche de première année.
Descriptif du cours
Le cours prendra la forme d’ateliers. Il s’appuiera essentiellement sur les difficultés exprimées par
les étudiant·es et se construira ainsi d’une semaine sur l’autre à partir de leurs points de blocage ou
de leurs interrogations afin de les accompagner dans l’analyse des entretiens réalisés pour leur
mémoire.
Evaluation Débats en cours + exercice d’analyse d’un ou plusieurs entretiens

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Atelier projets appliqués collectifs 2

Volume horaire 12 h
Enseignant Hélène Bertheleu, Claire Lefrançois
Objectifs du cours
Les étudiants de master 1 poursuivent le module du premier semestre (Atelier projets appliqués collectifs 1)
en analysant les données produites puis s’organisent pour en faire une restitution sous une forme écrite ou/et
orale.
Descriptif du cours
L’objectif sera de poursuivre la recherche collective et de la finaliser. Les séances de travail contribueront à
définir l’organisation collective du travail et à identifier les résultats à approfondir. Les étudiants analyseront
leurs entretiens individuellement puis en commun. Ils retourneront sur le terrain au besoin. Le corpus constitué
par l’ensemble des entretiens et la connaissance sociodémographique du terrain permettront à tous les
étudiants de contribuer à la rédaction du rapport de recherche ou/et à une restitution orale auprès de
l’institution.
Evaluation L’évaluation comportera une partie collective (dynamique d’ensemble de
contribution au projet) et une partie plus individuelle s’appuyant sur le
travail d’analyse des entretiens et sur la contribution à la restitution.

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Théories et concepts à l’épreuve du terrain

Volume horaire 14 h
Enseignants
Objectifs du cours
Cours à plusieurs voix. Plusieurs enseignants et/ou chercheurs du laboratoire Citeres viendront présenter
leurs cheminements conceptuels et théoriques (évolutions, limites, regards, etc.) de leur recherche en
fonction des réalités de leur terrain.
Le programme détaillé sera communiqué en début de semestre
Ecrit : Production collective sur la place du chercheur à partir des
Evaluation différentes situations présentées et production individuelle de chaque
étudiant sur la place du chercheur à partir du mémoire en cours de
réalisation.

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Volume horaire 6h
Enseignante Julien Meunier
Objectifs du cours
Comprendre le millefeuille territorial par une vue d’ensemble de l’organisation des politiques publiques :
- De l’Europe aux communes historiques et mise en perspective sur les compétences, les articulations et les
contractualisations territoriales et thématiques.
- Questions d’actualité par exemple : le métropolisation, les territoires délaissés et les publics spécifiques.
Comprendre la diversité des acteurs et leurs domaines d’intervention (publics, para-publics et privés) :
- Historique des mesures publics et des dispositifs, mise en perspective sur les compétences, les articulations
et les contractualisations territoriales.
- Questions d’actualité, les publics spécifiques, le revenu universel et le code du travail.
Identifier les moyens d’agir par un état des lieux des outils disponibles :
- Les acteurs et métiers du développement local et de l’éducation populaire.
- Les phases de construction d’un projet partagé durable et solidaire.
Partir des mémoires des étudiants pour situer les différents acteurs publics, leurs rôles, leurs relations, leur
hiérarchie et leurs modes de coopération avec les acteurs privés (associations, entreprises, etc..) .
Animation du projet social local – Edition Weka
Site et productions de l’Insee
Site et productions des Agences d’Urbanisme
Observatoire des inégalités
Evaluation Faire une présentation située des acteurs de son terrain et de leurs
relations.

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Volume horaire 8h
Enseignante Emilie Viard
Objectifs du cours
Ce cours permettra aux étudiant·es de développer leurs connaissances, compétences. Il s’agira de :
• la découverte et l’apprentissage de techniques de débats et d’enquête dans l’espace public,
• l’expérimentation de situations d’interaction avec différents types d’espaces publics,
• la découverte d’outils de récit autobiographique et récits d’expérience,
• comprendre les enjeux de rapports aux savoirs dans une démarche d’enquête.
Contenus envisagés :
Dispositif d’enquête dans l’espace public pour nourrir un diagnostic de territoire : le porteur de parole, les
brigades mobiles (distinction entre pratiques artistiques et pratiques d’éducation populaire).
Outils et utilisation du récit autobiographique dans l’élaboration de diagnostic participatif : enquête
conscientisante, consignes et usages du récit en groupe, lien avec l’expertise d’usage, les savoirs populaires,
les paroles situées et incarnées…
Moyens pédagogiques :
Nos méthodes de formation sont dans une démarche participative. Nous alternerons travail en plénière, en
atelier. Une place importante sera laissée au récit d’expérience pour laisser parler le vécu, ces expériences
nourriront les apports théoriques et techniques sur la participation.
Nous chercherons à partir du travail collectif à mettre en exergue l’intelligence collective liée aux spécificités
de l’intervention dans les dispositifs de participation citoyenne.
Différents temps consacrés :
• à l’expérimentation concrète de méthodes
• à des apports théoriques
• aux moments d’analyse collective (pensée complexe)
• aux échanges, discussions, débats
• aux récits d’expériences et études de cas
• Scop Le Pavé, La Participation, Les cahiers du pavé, octobre 2013.
• Delgado Manuel, L’espace public comme idéologie, CMDE, Collection : les réveilleurs de la nuit, 2016.
• Bacqué Marie-Hélène et Biewener Carole, L’empowerment, une pratique émancipatrice, La découverte,
collection : Politique et sociétés, 2013.
• Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, Interroger les politiques publiques, Edition
Le Clavier, décembre 2011.
• Revue Mouvements, des idées et des luttes n°85, Ma cité s’organise, community organizing et
mobilisation dans les quartiers populaires, Edition La découverte, printemps 2016.
• Carrel Marion, Faire participer les habitants ? Citoyenneté et pourvoir d’agir dans les quartiers
populaires, ENS Editions, 2013.
• Revue Territoires, Initiatives citoyennes en Bourgogne, n°471, cahier 2, octobre 2006.
• Beaud Stéphane, Weber Florence, Guide de l’enquête de terrain, La Découverte, 2010.
• Revue Territoire, Artistes, militants, habitants… Les nouveaux débatteurs de rue, n°470, cahier 2,
septembre 2006.
• Graine centre, La participation citoyenne dans nos village, c’est possible, Comment impliquer les
habitants dans des projets en faveur de l’environnement ?, 2015.
• Guillet Jérôme, Animation d’un dispositif d’expression dans l’espace public, enjeux, pratiques et
compétences, Diplôme des Hautes Etudes en Pratiques Sociales, Collège.

• coopératif de Paris, Université Paris III Sorbonne Nouvelle, 2007.
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• DVD pédagogique, le porteur de paroles, le Contrepied, 2017.
Elaboration
Evaluation du projet professionnel et préparation
En cours des
d’élaboration. stages
Participation aux cours.
Volume horaire 10 h
Enseignante Laure Daviot - Ben Mustapha
Objectifs du cours
J’ai choisi de suivre des études de Sociologie mais pour quel projet professionnel ?
J’ai un stage professionnel obligatoire à effectuer en Master 2ème année, comment je m’y prépare ?
Comme l’indique l’intitulé de cet enseignement, il s’agira d’aider les étudiant·e·s à élaborer leur projet
professionnel et préparer leur stage de Master 2.
Le descriptif de cet enseignement est décliné en plusieurs interrogations. Ce cheminement sera proposé aux
étudiant·e·s pour leur permettre d’atteindre les objectifs du cours, notamment à partir de leurs propres
expériences et celles de l’enseignante.
En préalable :
- Faire connaissance.
- Identifier les attentes des étudiant·e·s pour cet enseignement (en comparaison avec le déroulé
prévu par l’enseignante) et les ajuster si besoin.
Elaboration du projet professionnel :
- Quels sont les champs d’intervention dans lesquels je souhaiterais exercer ? Pour quel type de
métier ?
- Quels savoirs acquis/en cours d’acquisition puis-je mobiliser dans le milieu professionnel ? (à voir si
la question suivante pourra être traitée : comment je mets en avant ces savoirs dans mon CV ?,
notamment en faisant le lien avec la M.O.I.P.)
Préparation du stage de M2 :
- Quels sont les droits et devoirs du stagiaire ?
- Comment je recherche un stage ? (être proactif·ve)
- Comment je réponds à une offre de stage ? (à partir d’offres de stage publiées : comprendre l’offre,
décrypter l’environnement professionnel et répondre à l’offre).
Mission confiée aux étudiant·e·s :
Afin de mieux appréhender la réalité de terrain (pratique de la sociologie en-dehors du milieu universitaire),
les étudiant·e·s devront organiser chacun·e une rencontre avec un·e professionnel·le exerçant un métier
qu’il/elle vise et/ou travaillant dans un secteur où il/elle souhaiterait transférer ses compétences.
Lors de l’enseignement, sera préparée la rencontre : élaboration d’un listing de structures avec contacts,
mail/appel de sollicitation, grille d’entretien.
Clôture :
- Evaluation collective de l’enseignement : avant / après ?
Le déroulé de cet enseignement est en cours d’élaboration, susceptible de modifications. Egalement, le

contenu pourra évoluer selon les attentes des étudiant·e·s.

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C1.6- MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES DE M1 – S8
UNITES D’ENSEIGNEMENT REGIME GENERAL REGIME SPECIAL D’ETUDES

SEMESTRE 8 30
UE1 : Enjeux sociologiques et anthropologiques 2 6 2 2 2
(2 champs de spécialisation à choisir sur 3)
(C1) – Questions sociales e t dynamiques 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
territoriales : Questions urbaines et spatiales
(C2) – Engagements et conflits : Analyse 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
des conflits sociaux
(C3) – Formes de socialisation et inégalités 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
: Mobilités sociales et ancrages
UE2 : Savoirs méthodologiques 2 5 3 3 3
Outils pour l’enquête 2 : Analyse et traitement 1 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
des données
Atelier projets appliqués collectifs (avec 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
possibilité de stage)
UE3 : Mémoire de recherche 2 6 CC E et O 6 6 6
UE4 : Parcours Métiers de la recherche 2 3 2 2 2
3e champ de spécialisation, soit C1, C2 ou C3 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Théories et concepts à l’épreuve du terrain CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Elaboration du projet professionnel (10h)
UE4 : Parcours Métiers de l’intervention sociale et 3 2 2 2
territoriale 2
Construire un diagnostic ; social et
territorial (14h) ; 8.4.5 — Elaboration du CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
projet professionnel et préparation des
stages (10h)
UE5 : Langues 2 3 CC E ou O 1 ET E ou O 1 E ou O 1 E ou O 1

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C2- PRESENTATION DU MASTER 2ERE ANNEE (M2)
Responsable de la Mention du master : Mathias MILLET, Jean-Luc DESHAYES

Responsable du Parcours Métiers intervention sociale et territoriale (M1 et M2) : Mathias MILLET, Jean-Luc DESHAYES
Responsable du Parcours Métiers de la recherche (M1 et M2) : Mathias MILLET, Jean-Luc DESHAYES
C2.1- MAQUETTE DE M2 - S9
MASTER 2ème année= 60 crédits ECTS soit 30 crédits par semestre A

préciser pour chaque élément pédagogique
CM
VHT Durée
Estimation
Volume TD TP totale
SEMESTRE/UE ECTS charge Eléments pédagogiques
Horaire VHT VHT étudia
étudiant
Etudia nt
nt
Semestre 9 (S9)
2 6 100 40 40
9.1.1(C1) - Questions sociales et
UE 9.1 : Enjeux 1 3 50 dynamiques territoriales : 20 20
sociologiques et Questions rurales et environnementales
anthropologiques 3 (2
9.1.2 (C2) – Engagements et
champs de spécialisation à
1 3 50 conflits : Formes d’engagement et 20 20
choisir sur 3)
travail
9.1.3 (C3) – Formes de socialisation
1 3 50 et inégalités : Problématiques 20
20
éducatives et questions scolaires
2 6 100 60 60
1 3 50 24 24
UE 9.2 : Savoirs De l’analyse à l’écriture
9.2.2 Atelier d’accompagnement
méthodologiques3 1 3 50 24 24
QP QP et conférences 12 12
3 9 250 9.3.1 Mémoire intermédiaire 2
recherche 3
Les étudiants s’inscrivent soit dans le Parcours « Métiers de la recherche » soit dans le Parcours «
UE 9.4 : Parcours 3 Métiers de l’intervention sociale et territoriale »
2 6 100 20 24 44
Un 3 e c ham p de spécialisation,
1 3 50 20 20
UE9.4 A : Parcours Métiers de soit C1, C2 ou C3
9.4.1 Terrains et travaux 3 :
la recherche 3
1 3 50 Épistémologie des sciences sociales 24 24
9.4.2 Connaissance des métiers

40 2 : Métiers de l’expertise, outils 10
10
d’évaluation et préparation du stage
1 3
9.4.3 Connaissance des dispositifs
UE 9.4 B: Parcours Métiers de 40 2 : Dispositifs de 10
l’emploi et de l’insertion 10
l’intervention sociale et
territoriale 3
9.4.4 Découverte des lieux et
QP QP (eq 75) missions des stages (2 semaines - (eq 20)
facultatif)
9.4.5. Connaissance des publics
vulnérables 2 : Les enjeux
sociologiques et démographiques du
vieillissement (12h), L’intervention 20 24
1 2 20
sociale en protection de l’enfance et
de la jeunesse (12h)
UE 9.5 : Langues 3 1 3 50 9.5.1 Langue vivante 18 18
Total S9 10 30 600 60 102 162

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Questions rurales et environnementales

Volume horaire 20 h
Enseignante.s Françoise Sitnikoff, Gilles Tetart
Objectifs du cours
Le cours aborde « Les questions rurales et environnementales » à partir de recherches récentes dont celles
des enseignants du cours.
Il propose :
- Une lecture en trois niveaux (macro, méso, micro) : par les politiques (dispositifs, modes de
management), acteurs intermédiaires et les populations, leurs expériences, leurs mobilisations et
leurs usages
- Un cadrage problématique : les grilles de lecture de la sociologie rurale et de la sociologie de
l’environnement
- Des domaines diversifiés.
Il s’intéresse, chemin faisant, à :
- La question des échelles d’observation (locale, régionale, nationale, européenne, mondiale) et aux
comparaisons internationales,
- La diversité des grilles de lectures en sociologie
- La complémentarité des approches disciplinaires (ethnologie, économie, sciences politiques,
sociologie…)
- La diversité et la complémentarité des méthodologies de recherche.
Données lors des séances.

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Formes d’engagement et travail

Volume horaire 20 h
Enseignante.s Valérie Cohen (14h) et Bernard Buron (6h)
Objectifs du cours
En s’appuyant sur des travaux de recherche relevant principalement de la sociologie du travail, ce cours
consiste en une réflexion sur l’engagement au travail, dans le travail et comme travail.
Le cours comporte 10 séances.
Une première partie du cours (séance 1 à 4) a pour objectif d’offrir aux étudiants des outils théoriques,
repères bibliographiques pour appréhender différentes formes d’engagement dans et au travail. Celles-ci
seront étudiées selon la position occupée dans l’organisation du travail, le genre, le statut et type d’activité,
les trajectoires et rapports au travail des acteurs.
La deuxième partie du cours (séance 5 à 7) vise à apporter des outils conceptuels pour appréhender certains
engagements sous l’angle d’un travail à part entière. On accordera une attention privilégiée au travail
bénévole et militant.
Enfin la dernière partie (séance 8 à 10) portera plus particulièrement sur le travail des professionnels de
santé. La forme historique de l’engagement (vécu ou requis) sur le mode vocationnel est ‘percutée’ par des
mutations sociales profondes.

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Problématiques éducatives et questions scolaires

Volume horaire 20 h
Enseignant.es J.-M. De Grave
Objectifs du cours
Le cours doit permettre : 1/ de saisir sur quelle base sociale et idéologique s’établit la mise en
place du système éducatif moderne, 2/ de cerner les différents aspects induits par les processus
éducatifs, 3/ d’évaluer le caractère complémentaire ou non des relations intergénérationnelles,
4/ de maîtriser des outils conceptuels pour évaluer la validité contextuelle d’un mode éducatif.
La question de l’éducation pose d’emblée les dimensions formelles et non formelles qui la
concernent. L’effet reproduction – souligné par Bourdieu et Passeron – que peuvent véhiculer les
processus éducatifs s’inscrit justement dans cet entre-deux. Le cours propose ainsi une mise en
perspective de la complémentarité du mode éducatif scolaire – axé sur le support écrit et présenté
comme central et incontournable par les autorités politiques – avec les systèmes qui structurent
l’initiation à visée socialisante des jeunes. Les seconds incluent notamment les relations familiales
et amicales, de voisinage, de loisir, de responsabilités associatives, caritatives ou autres, mais aussi
les pratiques considérées comme « déviantes ». Ils incluent aussi les formes éducatives non
formelles qui s’élaborent en milieu scolaire, constitutives des aptitudes socialisantes et
principalement axées sur des logiques d’oralité. De telles formes s’inscrivent dans une temporalité
et un espace plus large que le seul cadre scolaire, et qu’il s’agira de déterminer au travers de cas
d’étude comparatifs.
• Audigier, François 2007 « Temps subi, temps construit », dans E. Roditi Les méthodes de recherche en
didactique : Questions de temporalité, Villeneuve d’Ascq, PUS, p. 15-30.
• Bloch, Maurice 1991 « Language, Anthropology and Cognitive Science », Man, n° 2: 183-198.
• BOURDIEU, PIERRE ET PASSERON JEAN-CLAUDE 1970 LA REPRODUCTION. ELEMENTS POUR
UNE THEORIE DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT, PARIS, EDITIONS DE MINUIT.
• Caillot, Michel et Maury, Sylvette 2003 « Quand les didactiques rencontrent le rapport au savoir », dans
Caillot et Maury Rapport au savoir et didactiques, Paris, Fabert, p. 13-32.
• Chamoux Marie-Noëlle 1986 « Apprendre autrement », dans P. Rossel Demain l’artisanat ?, PUF-Cahiers
de l’IUED, p. 209-235.
• Choron-Baix Catherine 2000 « Transmettre et perpétuer aujourd’hui », Envers et revers de la
transmission », Ethnologie française, vol. 30, n° 3, p. 357-360.
• de Grave, Jean-Marc 2019 « Perspectives d’acteurs sur le bien commun éducatif. L’Etat, les lycéens et
le contextuel dans les politiques et les pratiques éducatives de la Région Spéciale de Yogyakarta,
Indonésie », Anthropologie et sociétés, n°43-2 : 67-90.
• de Grave, Jean-Marc 2015 « Contenu d'apprentissage, environnement et relation humaine. Une analyse
comparative », Cargo, n° 3 : 63-79.
• de Grave, Jean-Marc 2017 « De l’initiation rituelle à l’éducation scolaire ou de l’éducation rituelle à
l’initiation scolaire ? Cas d’étude comparés », dans A. Pierrot Domination et apprentissage.
Anthropologie des formes de la transmission culturelle, Paris, Hermann, p. 183-198.
• de Grave, Jean-Marc 2012 « Introduction : Perspective comparative des questions d’éducation et
d’apprentissage », dans de Grave Dimension formelle et non formelle de l’éducation en Asie orientale.

Socialisation et rapport au contenu d’apprentissage, Aix-en-Provence, PUP, p. 27-49. Dumazedier, Joffre
______________________________________________________________________________________
1988 Révolution culturelle du temps libre, 1968-1988, Paris, Méridien Klincksieck.
• Dewey, John 2004 L’École et l’enfant, Paris, Fabert.
• Durkheim Émile 1922 [1995] Éducation et sociologie, Paris, PUF.
• Duru-Bellat M., Farges G. 2018 Sociologie de l'école, Paris, Colin.
• Filiod, Jean-Paul 2007 « Anthropologie de l’école, perspectives », Ethnologie française, vol. 37 : 581-595.
• Goody, Jack 1994 Entre l’oralité et l’écriture, Paris, PUF.
• Hadot, Pierre 1995 Qu’est-ce que la philosophie antique, Paris, Gallimard.
• Lave J., Wenger E. 1991 Situated Learning : Legitimate Peripheral Participation, Cambridge University
Press.
• Lewandowski, Sophie 2007,« Les savoirs locaux au Burkina Faso. Enjeux pédagogiques et sociaux »,
Ethnologie française, vol. 3 : 605-614.
• Martinelli, Bruno 1996 « Sous le regard de l’apprenti. Paliers de savoir et d’insertion chez les forgerons
Moose du Yatenga (Burkina Faso) », Techniques et Culture, n°28 : 9-47.
• Payet, Jean-Paul (dir) 2016 Ethnographie de l'école. Les coulisses des institutions scolaires et socio-
éducatives, PUR.
• F. Poupeau, C. Ben Ayed 2009 « École ségrégative, école reproductive », Actes de la recherche en
sciences sociales, n° 180.
• Rayou P. 2017 Sociologie de l'éducation, Paris, PUF.
• Sigaut, François 1991 « L’apprentissage vu par les ethnologues. Un stéréotype ? », dans D. Chevallier,
Savoir faire et pouvoir transmettre, n° 6, MSH, p. 34-42.
• Vermonden, Daniel 2009 « Reproduction and Development of Expertise Within Communities of
Practice. A Case Study of Fishing Activities in South Buton, Indonesia », in S. Heckler, A New
Environmental Knowledge Synthesis, New York, Berghahn, p. 205-229.
• Weber, Max 1967 L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Plon.
• Van Zanten A. et Duru-Bellat M. 2016 Sociologie du système éducatif, Paris, PUF.
Évaluation Présentation orale d’un dossier thématique

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De l’analyse à l’écriture
Volume horaire 24 h
Enseignant.es
Objectifs du cours
Ecriture d’un article (4 pages) à partir du mémoire de master 1.
Les premières séances aident les étudiants à s’initier à réfléchir à différentes dimensions de l’écriture :
- Réflexions partagées à partir d’auteurs : Dubois, Goody, Pinçon-Charlot, Lae.
- Faire preuve (Discussion sur les usages des matériaux qualitatifs dans l’écriture sociologique).
Et à choisir l’objet de l’article qu’ils vont rédiger.
Les séances suivantes sont pensées comme des réunions d’un comité de rédaction qui
- aide à finaliser les différents projets d’écriture
- à choisir le type d’article plutôt sur les résultats, la méthode, le rapport à l’objet
- à amorcer un travail de comité de lecture avec et entre les étudiants sur les propositions d’articles
- à finaliser chacun des projets (travail sur différentes versions de l’écriture des articles, comité de
lecture).
Evaluation Écriture d’un article de 4 pages.

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Atelier d’accompagnement des mémoires de recherche 3
Volume horaire 24 h
Enseignantes 12h groupe entier
12h dédoublées :
- MERESO
- MEDELIS
Objectifs du cours
L’objectif de ce TD est d’accompagner les étudiants dans leur démarche de recherche et dans l’analyse de
leurs données : construction de leur objet d’étude/de stage, recueil et traitement de leurs données
d’enquête, ainsi que l’écriture de leur mémoire. Il s’agit d’un suivi complémentaire de celui de la directrice
ou du directeur de mémoire, qui associe accompagnement collectif et réponse à des besoins particuliers
exprimés par les étudiants.
Le cours d’AAM du premier semestre de master 2 est conçu comme un espace de dialogue où les
étudiants peuvent échanger au sujet de leurs travaux personnels.
Les premières séances sont consacrées à un retour sur le M1. L’objectif est de faire ressortir les principaux
écueils que les masterants ont rencontrés dans l’élaboration de leur mémoire de recherche de l’année
précédente. Ces difficultés sont ensuite déclinées en séances thématiques, selon les demandes du groupe.
Le format des séances est conçu pour favoriser le partage d’expériences et de solutions d’abord entre
étudiants, puis avec les enseignants, qui s’appuient sur leur propre vécu de ces situations pour nourrir les
débats.
Un travail spécifique est ensuite conduit sur le choix du sujet et la construction d’une question de recherche.
Plusieurs séances organisées en ateliers participatifs visent à permettre à chacun de mettre à plat sa
démarche et son questionnement.
L’objectif final est de permettre aux étudiants de définir rapidement leur objet, leur question de recherche
et d’envisager un terrain et une méthode adaptés à leur sujet.
12h seront dédoublées pour accompagner les recherches de stages des étudiants du parcours
« intervention sociale et territoriale » et 12H pour la poursuite du travail d’accompagnement et les
perspectives de professionnalisation des étudiants du master recherche.
• Beaud Stéphane, Weber Florence (2010), Guide de l’enquête de terrain. Paris, La découverte.
• Becker Howard (2004), Écrire les sciences sociales. Commencer et terminer son article, sa thèse ou son
livre, Paris, Economica.
• Bensa Alban, Fassin Didier (dir.) (2008), Les politiques de l’enquête. Épreuves ethnographiques, Paris, La
découverte.
• Dossier (1995) « Les terrains de l’enquête », Enquête, n° 1.
Evaluation Exposé oral et rendus écrits.

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Terrains et travaux 3 : Epistémologie des sciences sociales

Volume horaire 24 h
Enseignant.es Guillaume Etienne, Sophie Laligant
Objectifs du cours
Ce cours a pour objectif modeste de comprendre quelques grandes approches possibles
développées en sciences humaines et sociales mais qui ont, pour certaines, la prétention de
s’appliquer au-delà des limites du seul champ disciplinaire. Il s'agira particulièrement de repartir
des grandes approches classiques concernant les liens entre pensées et pratiques. Nous
interrogerons les formes de connaissances produites par et à travers le terrain : nous
repenserons la place des humains et des sociétés humaines dans le monde et l'environnement à
partir de trois grands tournants épistémologiques (littéraire, ontologique et anti-moderne), puis
nous interrogerons les catégories implicites qui permettent de construire des représentations.
Après une définition rapide de l'épistémologie la situant par rapport à d'autres notions
(méthodologie, sociologie et histoire des sciences), nous aborderons durant les 6 premières
séances les grands modes d'appréhension du monde qui ont constitué des "tournants
épistémologiques". Ces moments majeurs des SHS seront ceux que l'on a coutume d'appeler le
tournant littéraire, le tournant ontologique et le tournant anti-moderne.
Les 6 dernières séances porteront plus spécifiquement sur l'épistémologie des représentations et
l'expérience des catégories. En mobilisant successivement différentes approches de
l'anthropologie, de la sociologie, de l'ethnoscience, de l'ethnolinguistique, de la sémiologie, de la
philosophie, le concept d'"écoscape des catégories" (Laligant 2020) ouvrira in fine à une réflexion
sur la dialectique des rapports représentations / systèmes sociaux et interrogera la rapidité des
terrains dans la lignée des Rapid Rural Appraisal.
Références bibliographiques :
• Geertz Clifford, « La description dense », Enquête [En ligne], 6, 1998,
http://journals.openedition.org/enquete/1443
• Latour Bruno, L’espoir de Pandore. Pour une version réaliste de l’activité scientifique, Paris, Éd.
La Découverte, coll. La Découverte/Poche, 2007.
• Sahlins Marshall, Au Cœur des sociétés. Raison utilitaire et raison culturelle, Paris, Gallimard,
1980 (1976).
• Viveiros De Castro Eduardo, « Perspectivisme et multinaturalisme en Amérique indigène »,
Journal des anthropologues, 138-139, 2014, p. 161-181.
• Darré Jean-Pierre, 1985, La parole et la technique. L'univers de pensée des éleveurs du Ternois, Paris,
L'Harmattan.
• Durkheim Emile et Marcel Mauss, 1971 (1903), "De quelques formes primitives de classification",
Essais de sociologie, Points, 162-230.
• Ellen Roy, 2006, The categorical impulse : essays in the anthropology of classifying behaviour,
Berghahn books.
• Friedberg Claudine, 1992, "Représentations, classification: comment l'homme penses ses rapports au
milieu naturel", in Jollivet M (Dir), Sciences de la nature, Sciences de la société, Les passeurs de
frontières, Paris, CNRS éd, 357-373.

• Friedberg Claudine, 1997, "Ethnosciences et sciences cognitives", Journal des anthropologues,
______________________________________________________________________________________
Anthropologie et cognition, 70, 41-49.
• Laligant Sophie et Marie Roué (dir) 2023, L'ordonnancement du monde. Revisiter l'ethnoscience,
Préface de Maurice Godelier, et postface de Marcel Jollivet, Tours, PUFR.
• Rosch Eleanor, 1976, "Classifications d'objets du monde réel: origines et représentations de la
cognition", Bulletin de Psychologie, 243-249.
Evaluation Un texte choisissant deux de ces « tournants » en question et montrant

en quoi l'un et l'autre contribuent à éclairer le travail sur le sujet de
mémoire.

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Métiers de l’expertise, outils d’évaluation et préparation du stage

Volume horaire 10 h
Enseignant.es Intervenants professionnels
Objectifs du cours
Aider les étudiants à décrypter un environnement professionnel, des offres de stage, mettre en place une
note de cadrage.
Les outiller sur l’évaluation et les audits, ce qu’est travailler en mode projet, les sociogrammes d’acteurs, les
arbres d’objectifs etc.
Cet enseignement se présente en trois temps à la fois distincts et complémentaires, tous centré sur l’avant,
pendant et l’après stage, mais à partir d’illustrations diversifiées :
- Recueil, analyse et exploitation des données : un triptyque pour passer de l’oralité des pratiques à
la culture du rendre compte. De la conception à la conduite de projet au sein du secteur social et
médico-social – Faire de l’évaluation une opportunité de changement (3 h – Jean-Luc Bouju).
- Le chercheur dans le monde professionnel : la place du chercheur au sein des organisations sociales
et médico-sociales – Se préparer à partir en stage et se mettre à l’écoute du commanditaire (jeux
d’acteurs, contexte politique et historique, partenaires, etc). (2 x 2 h – Jean-Luc Bouju)
- Cadrage d’une mission d’évaluation : les outils nécessaires pour conduire une étude, comprendre
la mission confiée (évaluation en mode projet) – Partir de la commande initiale pour réaliser une
note de cadrage conforme aux attendus du lieu de stage. Dimensionner son intervention. Anticiper
la restitution au terme du stage (3 h).
• Sites de la société française de l’évaluation
• BAUDURET, J-F et JAEGER, M. Rénover l’action sociale et médico-sociale. 2e éd. Paris : Dunod, 2005. 342
p.
• BERNOUX, Philippe. La sociologie des organisations. 5e éd. corr. Paris : Seuil, 1985. 390 p.
• CROZIER, Michel et FRIEDBERG, Erhard, L’acteur et le système. Paris : Seuil, 1977. 508 p.
• DESHAIES, Jean-Louis. Réussir l’amélioration continue de la qualité. Paris : Dunod, 2005. 218 p.
• DJAOUI, Elian. Les organisations du secteur social. 2e éd. Paris : éditions ASH/étudiants, 2002. 160 p.
• GAULEJAC de, Vincent. La société malade de la gestion. Paris : Seuil, 2005. 279 p.
• LE GOFF, Jean-Pierre. Les illusions du management. Paris : La découverte/poche, 1996. 164 p.
• SAVALL, H et ZARDET, V. Ingénierie stratégique du roseau. 2e éd. Paris : Economica, 2005. 504 p.
Evaluation Présentation et valorisation d’une note de cadrage, une lettre de

commande, un cahier des charges (5 à10 pages) avant l’entrée en stage de
M2 (co-notation).

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Préparation du stage, dispositifs de l’emploi et de l’insertion

Volume horaire 10h
Enseignant Cédric Deban
Objectifs du cours
Capacité à produire des écrits pour l’aide à la décision :
- Appréhender la démarche de mobilisation des ressources et des compétences.
- Construire des documents synthétiques avec les ressources nécessaires à la prise de décisions.
- Les présenter aux décideurs
Dynamique collective d’accompagnement à la recherche et à l’entrée dans le stage
Méthode participative avec un exercice en sous-groupes de rédaction d’une note d’aide à la décision sur une
problématique de développement local.
Mise en situation de présentation de la note
Evaluation Produire une note d’aide à la décision.

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C2.3- MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES DE M2 –S9

Connaissance des publics vulnérables 2 (Enfance, Jeunesse, Vieillesse)
Volume horaire 24 h
Enseignant.es Jérôme Camus, Claire Lefrançois, Claudie Rey, Martin Sarzier
Objectifs du cours
Il s’agira tout d’abord de connaître les lois, dispositifs et institutions garantissant la protection de la jeunesse
et de l’enfance. Ces éléments de connaissance seront mis en relation avec des apports théoriques sur les
politiques publiques et les populations-cibles. Puis, l’analyse sociologique de la vieillesse et du
vieillissement ou de catégories de l’action publique comme la “vulnérabilité” ou la “parentalité”
permettra de mieux comprendre les enjeux attachés à ces processus et aux questions nouvelles que pose
l’avancée en âge.
Le repérage des débouchés professionnels auprès de ces populations « vulnérables » sera recherché.
La première partie du cours sera consacrée à la protection de la jeunesse et de l’enfance. Après une
découverte des textes de loi, on interrogera les attendus des politiques publiques et les institutions
garantes de la protection de la jeunesse et de l’enfance. On analysera différentes trajectoires familiales au
regard de la protection de la jeunesse et de l’enfance ainsi que les formes d’interactions possibles entre les
parents et les professionnels de la protection de la jeunesse et de l’enfance.
La seconde partie du cours, portant sur le vieillissement, analysera les constructions sociales associées au
monde de la vieillesse, les politiques publiques qui visent ce temps de la vie et les expériences du
vieillissement. Si possible, un acteur opérant dans le champ des politiques de la vieillesse sera invité à
présenter ses actions et ses besoins d’analyse. Par ailleurs, une analyse des politiques publiques portant
sur la “vulnérabilité”, la “parentalité” et éventuellement la “jeunesse” sera développée.
Première partie (Enfance et Jeunesse) :
• Becker Howard, 1985, Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance, Paris, Métaillé (1963).
• Boudreault Paul, Kalubi Jean-Claude, Moreau André, 2000, « Compétences des parents et évaluation du
développement de leur enfant : de l’appropriation à l’autodétermination », Les cahiers de l’Actif, n°288-
291, pp. 165-178.
• Boulanger Dany, Larose François, Larivée J-Serge, Minier Pauline, Couturier Yves, Kalubi-Lukusa Claude,
Cusson Valérie, 2011, « Travail social et participation parentale dans le contexte du partenariat école-
famille-communauté : mise en perspective autour d’une logique socioculturelle », Service social, vol. 57,
n°2, pp.74-95.Sellenet Catherine, 2007, La parentalité décryptée, Paris, L’Harmattan
• Sellenet Catherine, 2010, « L’art d’accommoder les parents. Dans la loi de 2007 », Les cahiers
dynamiques, vol.4, n°49, pp. 86-96.
Deuxième partie (Vieillesse et Vieillissement) :

• Carbonnelle Sylvie (coord.), 2010, Penser les vieillesses : regards sociologiques et anthropologiques sur
l'avancée de l'âge. Paris, Ed. Seli Arslan, 254 p.
• Guillemard Anne-Marie, 2002, « De la retraite mort sociale à la retraite solidaire - La Retraite une Mort
Sociale (1972) revisitée trente ans après ». Gérontologie et société, n° 102, p. 53-66.
• Hummel Cornelia, Mallon Isabelle, Caradec Vincent (dir), 2014, Vieillesses et vieillissements. Regards
sociologiques, Presses Universitaires de Rennes, Coll. Le Sens social, 403 p.
• Lalive d’Epinay Christian et Spini Dario (dir.), 2008, Les années fragiles : La vie au-delà de quatre-vingts
ans. Québec : Presses de l'université Laval, 347 p.
• Lenoir Rémi, 1979, « L'invention du "troisième âge" et la constitution du champ des agents de gestion
de la vieillesse », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 26-27, p. 57-82

Evaluation Devoir sur table
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REGIME GENERAL REGIME SPECIAL D’ETUDES

UNITES D’ENSEIGNEMENT
Détailler éléments pédagogiques Session 1 Session 2 Session 1 Session 2
SEMESTRE 9 30
UE1 : Enjeux sociologiques et anthropologiques
6 2 2 2
3 (2 champs de spécialisation à choisir sur 3)
Champ de spécialisation 1 (C1) -

Questions sociales et dynamiques 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
territoriales : Questions rurales et
environnementales
Engagements et conflits : Formes 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
d’engagement et travail
Formes de socialisation et inégalités : 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Problématiques éducatives et questions
scolaires
Outils pour l’enquête 3 : De l’analyse 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
à l’écriture
UE3 : Mémoire de recherche 3 9 CC E 3 ET E 3 E 1
3e champ de spécialisation, soit C1, C2 ou 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
C3
Terrains et travaux 3 : Epistémologie 3 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
des sciences sociales
UE4 : Parcours Métiers de l’intervention sociale 6 2 2 2 2
et territoriale 3
Connaissance des métiers 2 : Métiers de 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
l’expertise, outils d’évaluation et
réparation du stage
Connaissance des dispositifs 2 : 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
Dispositifs de l’emploi et de l’insertion
Connaissance des publics vulnérables 2 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
UE5 : Langues 3 3 CC E ou O 1 E ou O E ou O 1 E ou O 1 E ou O 1

______________________________________________________________________________________
C2.4- MAQUETTE DE M2 – S10
Semestre 10 (S10)
1 3 50 36 36
UE 10.1 : Savoirs
méthodologiques 4 10.1.1 Atelier d’accompagnement
1 3 50 24 24
QP QP et conférences interdisciplinaires 12 12
4
6 24 500 10.1.3 Mémoire final de Master 2
recherche / Stage
Les étudiants s’inscrivent soit dans le Parcours « Métiers de la recherche » soit dans le Parcours « Métiers de
UE10.3 : Parcours 4 l’intervention sociale et territoriale »
2 3 50 24 24
+stage +stage +stage
2 10.3.1 Terrains et travaux 4 :
3 — Construire un projet de thèse et
UE 10.3 A : Parcours
50 recherche d’emploi (12h) 24 24
Métiers de la
recherche 4 — Organiser une journée d’études
(12h)
QP QP — Stage (1 mois) (facultatif)
10.3.2 Stage professionnel
1 2
obligatoire (4 à 6 mois)
10.3.3 Opérationnaliser ses
UE 10.3 B : Parcours
Métiers de connaissances :
l’intervention sociale — Méthodes participatives d’animation de
1 50 réunions et des conflits 24 24
et territoriale 4 1
(14h)
— Techniques de recherche
d’emploi et évaluation des stages (10h)
10
Total S10 30 600 60 60
Total année
60 1200 60 162 222
(S9+S10) 20
2500
Total Master 44 120 180 366 546
+stage
+stage +stage

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C2.5- DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS DE M2 S10
Atelier d’accompagnement des mémoires de recherche

Volume horaire 24 h
Enseignantes Marie-Pierre Lefeuvre
Objectifs du cours
Le cours propose un accompagnement collectif des étudiant.es dans la consolidation de leur construction
d’objet, le recueil et le traitement de leurs données d’enquête, ainsi que l’écriture de leur mémoire. Il porte
une attention particulière aux enjeux spécifiques du mémoire de M2, en fonction du parcours choisi :
mémoire de recherche pour les étudiant.es du parcours « Métiers de la recherche en sociologie et
anthropologie » et mémoire de recherche adossé à un stage de 5 mois pour les étudiant.es du parcours
« Métiers de l’intervention sociale et territoriale ».
L’atelier d’accompagnement s’organisera principalement à partir des restitutions du travail en cours des
étudiant.es pour la réalisation de leur mémoire de recherche. Des travaux de groupes et des présentations
des avancées des recherches devant l’ensemble de la classe permettront aux étudiant.es non seulement de
bénéficier des conseils des deux enseignantes-chercheures qui assurent ce cours, en complément de ceux
de leur directrice ou directeur de mémoire, mais également de ceux de l’ensemble du groupe. L’atelier est
ainsi pensé comme un lieu d’échanges collectifs et d’entraide entre étudiant.es pour dépasser le travail
individuel que représente souvent un mémoire de recherche. Les étudiant.es seront incité.es à produire des
écrits réguliers afin d’avancer dans le traitement et la restitution de leurs données empiriques, et de
progresser régulièrement dans la structuration et la rédaction de leur mémoire. Nous travaillerons ensemble
sur les enjeux et difficultés de l’écriture sociologique et aborderons les spécificités du mémoire en lien avec
la réalisation d’un stage professionnel.
• Beaud Stéphane, Weber Florence (2010), Guide de l’enquête de terrain. Paris, La découverte.
• Becker Howard (2002), Les ficelles du métier, Paris, La découverte.
• Becker Howard (2004), Écrire les sciences sociales. Commencer et terminer son article, sa thèse ou son
livre, Paris, Economica.
• Bensa Alban, Fassin Didier (dir.) (2008), Les politiques de l’enquête. Épreuves ethnographiques, Paris, La
découverte.
• Paugam Serge (dir.) (2012), L’enquête sociologique, Paris, PUF.
• Rubrique « Savoir-faire » de la revue Genèses.
Evaluation Exposé oral et rendus écrits.

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Organiser une journée d’études

Volume horaire 12 h
Enseignants Alex Alber, Delphine Corteel
Objectifs du cours
Connaître le fonctionnement d’une journée d’études.
Contribuer à l’organisation d’une journée d’études.
Contribuer à l’animation de journées d’études.
Construire et préparer une communication scientifique.
Savoir communiquer sur sa recherche et en faire une présentation en un temps limité.
Savoir échanger et interagir avec un public sur ses travaux.
Descriptif du cours
Les M2 suivant le parcours recherche contribueront à l’organisation et à l’animation des journées d’étude
des Master 2 sociologie des universités de Poitiers, de Limoges et de Tours, journées durant lesquelles les
étudiants des M2 du parcours recherche communiqueront sur leur recherche. Il s’agira donc de préparer
une communication en temps limité sur les recherches en vue d’une présentation à ces journées. Il faudra
également prendre contact avec les étudiants des universités concernées, contribuer avec eux à
l’élaboration d’un programme cohérent regroupant les communications par thématiques, prévoir un temps
de parole limité, l’animation des présentations et la logistique inhérente au séjour sur place (en particulier
les couchages, etc.). Cette année les journées auront lieu à l’université de Tours.
Evaluation Communication orale et sa préparation

______________________________________________________________________________________
Méthodes participatives d’animation des réunions et des conflits

Volume horaire 14 h
Enseignante Emilie Viard
Objectifs du cours
Ce cours permettra aux étudiant·es de développer leurs connaissances, compétences.
Il s’agira de :
• la découverte d’outils et démarches de l’animation participative ;
• l’analyse de situations de groupe : conflits, inégalités dans un groupe... ;
• la découverte des postures de l’animation participative en lien avec les champs professionnels ;
• l’expérimentation de dispositifs d’animation et d’outils facilitant la prise de parole en groupe ou en public.
Contenus envisagés :
Situation de l’éducation populaire (historicisation et pratiques actuelles).
Les outils, postures et pratiques de l’éducation populaire : outils d’animation de réunion, d’animation de
débats, dynamiques de groupes et outils d’animation de groupe.
Démocratie dans les groupes, conflits et éducation populaire : sortir de la gestion de conflit pour aller vers
l’animation des conflits.
Posture de l’animation participative (dérives, limites et pratiques dans les champs professionnels).
Prise de parole : leviers pour la prise de parole populaire, parole collective : représentation/ mandat...
Moyens pédagogiques :
Nos méthodes de formation sont dans une démarche participative.
Nous alternerons travail en plénière, en atelier. Une place importante sera laissée au récit.
Nous chercherons à partir du travail collectif à mettre en exergue l’intelligence collective liée aux
spécificités de l’intervention dans les dispositifs de participation citoyenne.
Différents temps consacrés :
• à l’expérimentation concrète de méthodes
• à des apports théoriques
• aux moments d’analyse collective (pensée complexe)
• aux échanges, discussions, débats
• aux récits d’expériences et études de cas
• Scop Le Pavé, La Participation, Les cahiers du pavé, octobre 2013.
• Bacqué Marie-Hélène et Biewener Carole, L’empowerment, une pratique émancipatrice, La
découverte, collection : Politique et sociétés, 2013.
• Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, Interroger les politiques publiques, Ed.
Le Clavier, 2011.
• Carrel Marion, Faire participer les habitants ?, ENS Editions, 2013.
• Vercauteren David, Micropolitiques ds groupes pour une écologie des pratiques collectives, Editions
HB, 2007.
• Scop le Pavé, Récits de vies, les cahiers du Pavé n°3, 2014.
• Alinsky Saul, Etre Radical, Aden, 2012.
• Bacqué Marie-Hélène et Sintomer Yves (dir.), La démocratie participative inachevée, Ed. Yves
Michel, 2010.
• Benasayag Miguel, Éloge du conflit, avec Angélique del Rey, La Découverte, 2007.
• Blondiaux Loïc, Le nouvel esprit de la démocratie, Seuil/La République des Idées, 2008.
• Bourg Dominique, Boy Daniel, Conférences de citoyens, mode d’emploi, CL Mayer/Descartes & Cie,
2005.

• Collectif, Tirage au sort. Les jeux de la démocratie et du hasard, Territoires N°352, Adels, 2010.
______________________________________________________________________________________
• Collectif Manouchian, Dictionnaire des dominations, Syllepse, 2012.
• Marie-Jo Coulon et Jean-Louis Legrand (dir.) Histoires de vie collective et éducation populaire : les
entretiens de Passay, L’Harmattan, 2000.
Evaluation En cours d’élaboration. Participation aux cours.

______________________________________________________________________________________
Techniques de recherche d’emploi et évaluation des stages

Volume horaire 10 h
Enseignant.es Jean-Luc Bouju, Laure Daviot - Ben Mustapha
Objectifs du cours
Proposer des moments collectifs :
- Avant le stage quand les étudiants ont trouvé la structure d’accueil (note de cadrage ; travail
individuel et en groupe sur un outil adapté à la situation où ils vont) ;
- Au bout d’un mois au démarrage du stage (comment se situer en tant que sociologue et
professionnel) ;
- Et à la fin du stage pour avoir une expression organisée sur l’évaluation des stages (pour que les
étudiants soient en capacité de formuler les compétences acquises pour les réinvestir ensuite).
Cet enseignement se présente en trois temps à la fois distincts et complémentaires, tous centrés sur l’avant,
pendant et l’après stage :
- En amont du stage : une séquence centrée sur l’outillage nécessaire pour démarrer la mission sur
les différents lieux de stage, négociation avec son encadrant des conditions de réalisation de la
mission confiée (3 h ).
- Pendant le stage : travail d’accompagnement en fonction des thématiques et des lieux de stage.
Temps de bilan intermédiaire. Se garantir que les étudiants restent bien dans la commande initiale
et/ou revisitent leur évaluation en fonction du déroulement du stage. (4 h).
- Après le stage : formalisation des apports, bilan des difficultés mais également des facilités
rencontrées, valorisation des compétences acquises. La transférabilité des enseignements acquis
dans le monde professionnel. (2 h ).
Evaluation Présentation et valorisation d’une note de retour sur expérience de stage
(2 à 4 pages) : Et s’il fallait tout refaire ?

______________________________________________________________________________________
C2.6- MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES DE M2 - S10
REGIME GENERAL REGIME SPECIAL D’ETUDES

UNITES D’ENSEIGNEMENT
SEMESTRE 10 30
UE2 : Mémoire de recherche / Stage 24 CC E et O 6 E et O 6
— Construire un projet de thèse et
recherche d’emploi (12h) CC E ou O 1 E 1
— Organiser une journée d’études
(12h) + stage facultatif
UE3 : Parcours Métiers de l’intervention sociale 3 2 2 2 2
et territoriale 4
Stage professionnel obligatoire (4 à 6 1 CC E ou O 1 E 1 E 1

mois)
Opérationnaliser ses connaissances : 2 CC E ou O 1 ET E 1 E 1 E 1
— Méthodes d’animation de réunions et de
gestion des conflits (14h)
— Techniques de recherche d’emploi (10h)

L’UNIVERSITÉ EST UNE CHANCE, SAISISSONS-LA !
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Sociologie
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_________________________________________________________________________________ Université de Tours 1

Table des matières

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 2

I. PRESENTATION DE LA FACULTE DES ARTS ET DES SCIENCES HUMAINES

Adresse : 3, rue des Tanneurs B.P. 4103 TOURS CEDEX 1.

Un service à votre disposition

Responsable de la scolarité : Mme Isabelle JUIGNET, bureau 115,

§ La correspondance avec la scolarité

Les départements pédagogiques

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 3

A – LE DEROULEMENT DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE

} L’inscription administrative et pédagogique

B1- Les diplômes

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 4

4 Faire l’objet d’une convention entre la structure d’accueil, l’étudiant et l’Université.

4 Ne pas être assimilé à un emploi.

QUELQUES CONSEILS POUR TROUVER VOTRE STAGE

Elle vous propose :

Rpro vous permet de :

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 5

D- LE CERTIFICAT DE COMPETENCES EN LANGUES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : CLES

L’Université de Tours propose des programmes en Europe ou hors Europe

La mobilité est soumise à un dossier de sélection.

F- LES CLES DE LA REUSSITE

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 6

III – MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCES, D’EVALUATION

Dispositions générales applicables aux étudiants de Master

Art. 1 - Conditions d’accès

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 7

Art. 2 - Conditions d’inscription

Art. 3 - Organisation des enseignements

Art. 4 - Modalités de contrôle des connaissances (art. L. 613-1 du code de l’éducation)

Art. 5 - Compensation – Capitalisation - Report de notes – Validation

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 8

7/ Il n’y a aucune compensation entre les semestres ;

Art. 6 - Organisation des sessions d’examens

Art. 7 - Jury (art. L613-1 du code de l’éducation)

Art. 8 - Délivrance du diplôme

Attribution de la mention Assez bien : moyenne générale égale ou supérieure à 12/20.

Art. 10 - Publication des résultats – Communication des copies

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 9

Les résultats sont publiés sur l’environnement numérique de travail.

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 10

Calendrier universitaire 2023/2024

Pré-rentrée d’années L1, L2 et L3 Lundi 4 septembre

Début des cours 11 septembre 2023

Pause pédagogique Du 30 octobre au 05 novembre 2023

Examens (selon les années d’études) Du 18 décembre 2023 au 12 janvier 2024

Vacances de fin d’année

Début des cours du 2ème semestre 15 janvier 2024

Délibérations du premier semestre (selon les années

Pauses pédagogiques Du 4 au 10 mars 2024 et du 29 avril au 5 mai 2024

Examens (selon les années d’études) Du 22 avril au 24 mai 2024

Délibérations du second semestre (selon les années

Examens de rattrapage Du 17 au 28 juin 2024

_________________________________________________________________________________ Université de Tours 11

IV- LES ETUDES DE SOCIOLOGIE

A- PRESENTATION DE LA FILIERE DE SOCIOLOGIE

Secrétariat de Sociologie – Bureau 217, 2ème étage Tanneurs

Prénom – NOM Bureau Téléphone

Responsables de département : Valérie Cohen, Marie-Pierre Lefeuvre