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Iustin Panainte
Mihail Saldatsenka
Nicolas Lysakoune
Victimes de la
mode
Travail présenté à
Michelle Daigneault
SOURCES TROUVÉES :
https://www.ecoloco.ca/blogs/news/the-true-cost
https://dreamact.eu/fr/blog/article/186/mode-ethique-prix-
juste
https://lebasic.com/quel-est-le-cout-reel-de-la-fast-
fashion/
FICHES ET GRILLE :
Fiche citation
Thème et sous-thème : Vêtements : les coûts auxquels on ne pense pas
Numéro : 1
Référence abrégée: Ecoloco, (réf. du 19 septembre 2023), Quel est le coût réel d'un
vêtement ? [en ligne], adresse URL: https://shorturl.at/buz02
● du coût de la semence
● de la ''location'' de la terre arable
● de l'eau utilisée
● des pesticides utilisés
● de la transformation en fibre
● de la transformation en tissu
● de la transformation en vêtement
● de l'énergie utilisée pour le transport et la transformation
● du coût des teintures
● du coût d'entreposage
● du coût du point de vente
● des multiples machines qui servent à la récolte et à la
transformation
● des différents modes de transport utilisés
● du coût d'une ou plusieurs ressources humaines associé à chacun
des coûts cités ici (au moins 15 personnes et c'est un minimum!)
● Prix d'achat
● Votre transport ou les frais de livraison
● Prix d'entretien (machine, savon, énergie...).
Coûts environnementaux
Coûts sociaux :
France:
24 % matière première
29 % salaire travailleur
6 % marge atelier
2 % frais généraux
3 % transport
36 % marge de la marque
Asie:
12 % matière première
0,6 % salaire travailleur
3,5 % marge atelier
4 % intermédiaires
0,9 frais généraux
8 % transport
71 % marge de la marque
GRILLE DE FIABILITÉ ET FICHE DE CONSIGNATION
D’INFORMATIONS
Ton jugement sur la fiabilité de la source doit se faire à partir des trois (3) points suivants:
1. CRÉDIBILITÉ DE L’AUTEUR (l’auteur est-il un expert dans le domaine ?
2. PRÉSENCE D’UN SYSTÈME DE RÉFÉRENCE (l’auteur a-t-il cité ses sources ?)
3. FIABILITÉ DES PROPOS DE L’AUTEUR (Le contenu est-il récent ? La qualité de la langue
est-elle adéquate ? Le sujet du site Internet est-il le même que ton sujet ?)
«2,08 euros, c’est la somme que doivent se partager les ouvriers et agriculteurs tout au
long de la chaîne d’approvisionnement pour chaque sweat Zara vendu au prix moyen de
26,70 euros. La marque, elle, dégage un bénéfice deux fois plus important soit 4,20
euros. Ces calculs (1) réalisés par le Bureau d'analyse sociétale pour une information
citoyenne (Basic), avec Public Eye en Suisse, SCK aux Pays-Bas et le collectif Ethique
sur l’Etiquette en France, doivent servir d’alerte aux consommateurs alors que les
soldes d’hiver ont démarré mercredi 8 janvier.
Introduction:
Prenons pour exemple un sweat Zara, vendu au prix moyen de 26,70 euros. À
première vue, cela peut sembler être une bonne affaire pour le consommateur,
mais la réalité est tout autre. Sur ces 26,70 euros, seulement 2,08 euros sont
destinés à être partagés entre les ouvriers et les agriculteurs tout au long de la
chaîne d'approvisionnement. La marque, quant à elle, dégage un bénéfice net de
4,20 euros. Cette répartition des coûts est alarmante, mettant en évidence
l'injustice flagrante entre ce que les travailleurs dans les usines reçoivent et les
bénéfices générés par la marque.
Le détail de la répartition des coûts révèle une réalité choquante. Les travailleurs
qui cultivent le coton et confectionnent les vêtements ne reçoivent qu'une fraction
minime du prix de vente final. En revanche, une grande partie des coûts est prise
par les frais d'Inditex, la société mère de Zara, et par la TVA, ce qui n'est pas
nécessairement lié à la rémunération des travailleurs. Cette inéquité dans la
répartition des coûts souligne l'exploitation des travailleurs en amont pour
maximiser les profits des grandes marques.
Comparaison internationale :
Conclusion :
Le réel prix de certains articles de mode est bien plus complexe que ce que nous
voyons sur les étiquettes de prix. Il réside dans une chaîne d'approvisionnement
inégale où les travailleurs en amont sont exploités, les coûts environnementaux
sont négligés, et les marques prospèrent. Cette injustice doit nous inciter à
repenser (être capable de raisonner, qualité de l’apprenant) notre façon de
consommer la mode et à soutenir des pratiques plus durables et équitables. En tant
que consommateurs, nous avons le pouvoir de demander la transparence dans la
chaîne d'approvisionnement et de privilégier les marques qui s'engagent à
respecter les droits des travailleurs et à minimiser leur impact sur l'environnement.
L'industrie de la mode ne peut plus ignorer les coûts cachés qui pèsent sur les
travailleurs, la planète et la société. Il est temps d'exiger un changement.
Démonstration de la présence de la mode dans l’histoire humaine à
l’aide d’un vêtement ou d’un objet
Le genre de hoodie que l’on porte aujourd’hui était originalement fait pour les
athlètes. Mais parce qu’il était apprécié grandement par le public, son utilisation est
devenue très répandue parmi toutes les personnes. Le hoodie dans l'histoire
humaine est en lien avec ma question noire (Démontre le réel prix de certains
articles de mode en remontant la filière de fabrication tout en démontrant l’injustice
que cela peut engendrer). En effet, le sweatshirt à capuche (hoodie) incarne le
confort et le style de la mode décontractée, mais lorsqu'on plonge dans sa filière de
fabrication on découvre le réel prix de l’article les inégalités qui en découlent. La
répartition des coûts montre que les travailleurs en amont, qu'ils cultivent le coton
ou confectionnent les vêtements, reçoivent une fraction minime du prix de vente,
tandis que la majorité des coûts est absorbée par les marques, mettant en
évidence une exploitation flagrante.
Question rouge : Devrait-on limiter la publicité destinée aux
mineurs et pourquoi?
SOURCES TROUVÉES
https://www.20minutes.fr/societe/1711807-20151018-
influence-publicite-enfants#:~:text=Des%20effets
%20psychologiques%20sur%20l'enfant&text=Les
%20enfants%20%C3%A9tant%20souvent%20seuls,la
%20publicit%C3%A9%2C%20d%C3%A9valorisant%20les
%20parents.
https://plus.lapresse.ca/screens/07604be5-c1b8-4ac2-
840b-fd4534123d9d%7C_0.html
FICHES
Fiche citation
Thème et sous-thème : Publicité - Publicité ciblée aux mineurs
Numéro : 3
Référence abrégée: Bancaud, Delphine. 20 minutes, (réf du 2 octobre 2023), Quelle est
l'influence de la publicité sur les enfants?
[en ligne] adresse URL: https://bit.ly/46zBqeW
Mais ce n’est pas tout : la publicité affecte aussi le rapport au réel des enfants.
Les marques utilisent souvent des chansons joyeuses, beaucoup de couleurs
et des messages faciles à retenir par les enfants. « Or, avant 7 ans, un enfant
reçoit un programme publicitaire comme une vraie information », indique Serge
Tisseron.
Les enfants étant souvent seuls devant le petit écran, ils ne peuvent pas
bénéficier de l’esprit critique de leurs parents et se font manipuler par certaines
marques. Cette absence de filtre les conduit aussi parfois à adhérer au
message de la publicité, dévalorisant les parents. « Certains spots font passer
les parents pour des attardés et les enfants comme les membres les mieux
informés ou les plus à la mode de la famille. Du coup, cela renverse les rôles,
ce qui est troublant pour l’enfant », analyse Serge Tisseron. »
Fiche citation
Thème et sous-thème : Publicité - L’enfant comme client
Numéro : 4
Référence abrégée: Krol, Ariane. LaPresse+, (réf du 2 octobre 2023), L’ENFANT
N’EST PAS UN CLIENT COMME LES AUTRES [en ligne] adresse URL:
https://bit.ly/3tiACgo
« « Les enfants et les jeunes sont ciblés par des canaux multiples, où qu’ils
aillent, et les études montrent que ces tactiques influencent ce qu’ils
consomment à un jeune âge, et jettent les bases d’habitudes alimentaires
malsaines », souligne Santé Canada dans son document de consultation.
Une recherche a par exemple, répertorié les produits annoncés sur les chaînes
de télé pour enfants de Toronto en 2013. Les plus fréquents ?
Même si l’on trouve que la télé a perdu en popularité auprès des jeunes, ils en
regardent quand même deux heures en moyenne par jour, souligne la
chercheuse Monique Potvin Kent de l’Université d’Ottawa. C’est sans compter
le temps passé en ligne, où, contrairement à la télé, la quantité de publicité
n’est pas réglementée, et où les possibilités d’interaction sont infinies. Sans
oublier tous les lieux physiques ou virtuels, comme les jeux vidéo, où les
jeunes sont visés par des réclames. »
Résumé de la question rouge :
Oui, il est justifié de limiter la publicité destinée aux mineurs pour plusieurs raisons.
Premièrement, les enfants sont particulièrement vulnérables aux stratégies
publicitaires en raison de leur manque d'expérience et de discernement. Les
publicités conçues pour les jeunes utilisent souvent des éléments visuels
attrayants, des chansons accrocheuses et des messages simples, ce qui peut
influencer les enfants à percevoir ces publicités comme de véritables informations.
Cela peut brouiller leur compréhension de la réalité et les amener à adhérer à des
messages publicitaires sans un sens critique suffisant.
Deuxièmement, la publicité ciblée sur les mineurs peut avoir un impact significatif
sur leurs choix de consommation. Les publicités promouvant des produits
alimentaires malsains, tels que des aliments de restauration rapide, des bonbons et
des gâteaux, peuvent contribuer à l'adoption de comportements alimentaires
néfastes pour leur santé à un âge précoce. Les habitudes alimentaires acquises
dans l'enfance peuvent persister à l'âge adulte, ce qui peut avoir des conséquences
à long terme sur leur bien-être.
Enfin, les enfants et les jeunes sont exposés à la publicité sur de nombreuses
plateformes, de la télévision à Internet en passant par les jeux vidéo. Cette
exposition constante à la publicité peut avoir un impact considérable sur leurs
attitudes, leurs comportements et leurs préférences de consommation.
Sites internet