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Saint James

Saint James est l’une des plus anciennes marques de mode françaises. Depuis 1889,
l’entreprise normande s’est construit une solide notoriété dans la fabrication de vêtements
marins.

Sur un marché concurrentiel marqué par les délocalisations des moyens de production,
l’entreprise a affiché sa volonté de défendre la fabrication « made in France ».

Depuis les années 1990, l’entreprise Saint James s’est fortement développée en France et à
l’étranger tout en conservant sa production historique dans sa ville d’origine (Saint James en
Normandie). Aujourd’hui, la marque est présente sur Internet et dans toute l’Europe. On
trouve également des boutiques à New York, à Tokyo et Osaka ! L’usine de Normandie s’est
agrandie, passant de 6 700 m2 à 15 000 m2. Le nombre d’employés a lui aussi presque
doublé. Si le pull marin reste le produit phare de la marque, Saint James fait évoluer ses
dernières collections vers un style sport-chic plus généraliste avec notamment des polos et
des chemises.

En 2013, l’entreprise a reçu le prestigieux label EPV « Entreprise du patrimoine vivant »,


récompensant plus de 120 ans de savoir-faire.

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L’étude est composée de 3 missions :
MISSION 1 : Un secteur textile en pleine mutation
MISSION 2 : La stratégie de Saint James face à son environnement
MISSION 3 : L’impact du digital sur l’entreprise Saint James

Composition du dossier documentaire :


Annexe 1 – Chiffres clés de l’industrie textile
Annexe 2 – Secteur du textile-habillement : évolution et perspectives
Annexe 3 – Vente de textile : quelles tendances en 2021 ?
Annexe 4 – L’année 2020 vue par Luc Lesénécal, PDG de Saint James
Annexe 5 – Normandie : Saint James, un succès « né de la mer »
Annexe 6 – Pénurie de candidats dans le secteur du commerce de l’habillement
Annexe 7 – La marque normande Saint James peine à recruter pour fabriquer ses pulls
Annexe 8 – Dans les coulisses du savoir-faire de l’entreprise Saint James
Annexe 9 – L’essor du e-commerce
Annexe 10 – Code civil (extraits)
Annexe 11 – E-commerce : conditions générales de vente d’un site de vêtements en ligne
(extraits)
Annexe 12 – Les effets de la rétractation du client
Annexe 13 – Droit de rétractation – Jurisprudence

En prenant appui sur vos connaissances, le contexte et le dossier documentaire, il vous est
demandé de répondre aux questions relatives aux trois missions du sujet. Vous êtes invité(e)
à mobiliser les concepts et les apports théoriques dès lors qu’ils sont pertinents et que le lien
avec la mission est argumenté.

MISSION 1 : Un secteur textile en pleine mutation (Annexes 1 à 4)

1. Analysez l’évolution des variables économiques du marché du textile.


2. Repérez les spécificités de l’entreprise Saint James par rapport à ces grandes tendances.
3. Exposez les menaces et les opportunités sur le marché textile/habillement français.

MISSION 2 : La stratégie de Saint James face à son environnement (Annexes 4 à 9)

4. Exposez la situation du marché du travail dans le secteur textile.


5. Réalisez un diagnostic interne de l’entreprise Saint James.
6. Indiquez les solutions mises en œuvre par Saint James pour conserver son savoir-faire.

MISSION 3 : L’impact du digital sur l’entreprise Saint James (Annexes 4,9,10,11,12 et 13)

7. Montrez l’intérêt du commerce en ligne pour les acteurs de l’industrie textile.


8. Exposez la particularité des règles de formation d’une vente en ligne et justifiez-les.
9. Montrez la spécificité du droit de rétractation dans les contrats de vente en ligne, son
intérêt et ses limites.

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Annexe 1

Chiffres clés de l’industrie textile


L’industrie textile en France employait 60 153 salariés en 2017. Elle a perdu en l’espace de
vingt ans les deux tiers de ses effectifs et plus de la moitié de sa production. Cependant, il
semblerait qu’elle connaisse un regain ces dernières années. En effet, elle regroupe
aujourd’hui environ 2 100 entreprises pour un chiffre d’affaires d’environ 13,3 milliards
d’euros avec une croissance de 1,8 % par rapport à l’année 2016. Par ailleurs le nombre de
salariés a également augmenté : + 3,6 % en 2017.

Union des industries textiles, www.textile.fr

Annexe 2

Secteur du textile-habillement : évolution et perspectives


Dans le meilleur des cas, l’IFM [Institut français de la mode] table sur une progression de
3 % des ventes de textile-habillement [en 2021] par rapport à 2019 (et +13 % par rapport à
2020). La projection médiane table de son côté sur un retour en 2022 aux niveaux de
ventes connus en 2019, et à une progression de 9 % par rapport à l’exercice 2020. Quant au
scénario le moins favorable, il prédit des ventes en recul de 3 % par rapport à 2019 (et
+ 6 % par rapport à 2020).
« Ce qui n’est pas non plus un scénario catastrophe, quoique peu réjouissant, car cela
signifierait que le secteur revient dans la tendance qu’il connaît depuis des années », nous
explique Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’IFM. Il rappelle que
la « dernière bonne année » connue par le marché remonte à 2007, chaque exercice
apportant un repli supplémentaire du marché. Courbe dans laquelle viendrait s’inscrire ce
troisième scénario.
Si optimisme il y a, il est donc particulièrement empreint de prudence. […]
Selon l’IFM, entre 2007 et 2019, le marché avait perdu 17 % de sa valeur. Si l’on ajoute
2020 au calcul, le marché a perdu 30 % de sa valeur. […]
Des progressions pour lesquelles l’e-commerce a joué un grand rôle. Tous circuits
confondus, les ventes en ligne ont ainsi progressé de 17,5 %, contre 3,2 % pour les réseaux
physiques.
Matthieu Guinebault, Fashion Network, 18 novembre 2021.

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Annexe 3

Vente de textile : quelles tendances en 2021 ?


2020 aura été l’une des pires années pour la vente de textile avec une un recul estimé de
son chiffre d’affaires de l’ordre de 17 % (selon l’Institut de la mode IFM). Et en 2021 :
quelles sont les tendances ? […]
L’épidémie de Covid a impacté le comportement des achats de vêtements tant sur le
panier moyen que sur les types de vêtements. En effet, les personnes continuent à vouloir
faire du shopping, mais pas pour aller faire la fête, plutôt pour être bien chez soi ou
présentable en visioconférence…
Aujourd’hui, plus de 60 % des consommateurs déclarent dépenser moins en articles de
mode et environ la moitié s’attendent à ce que cette tendance se poursuive après la fin de
la pandémie et de la récession. (Selon McKinsey)
De plus, cette crise a accéléré les attentes sur les questions telles que le made in France,
l’environnement, l’écoresponsabilité, le bio, le recyclé…Selon EY Future Consumer Index,
67 % des consommateurs déclarent qu’ils sont plus susceptibles d’acheter auprès de
marques capables de communiquer un sens aigu sur ces questions. Le message envoyé par
les consommateurs est clair : « Les marques doivent faire preuve d’authenticité, de
transparence et de responsabilité à mesure que les consommateurs soutiennent de plus en
plus les entreprises locales et les produits durables ».
Et pour finir, la fermeture des magasins ou le couvre-feu ont poussé de plus en plus de
consommateurs à faire leurs achats en ligne.
Alain Rétière-Lehideux (Tradebooster), journaldunet.com, 17 février 2021.

Annexe 4

L’année 2020 vue par Luc Lesénécal, PDG de Saint James


FashionNetwork.com : Quel bilan chiffré tirez-vous de l’année 2020, marquée par la
crise de la Covid-19 ?
Luc Lesénécal : Nous avons bien résisté malgré l’impact de la pandémie et le fait que nous
avons eu près de trois mois de fermeture de nos boutiques. […]. Nous terminons l’année
avec un chiffre d’affaires consolidé, avec les différentes filiales, stable, autour de
60 millions d’euros, et une croissance de 1,5 % du chiffre d’affaires pour l’entreprise
Tricots Saint James, à 50 millions d’euros, notamment avec l’activité de production de
masques.
FNW : En tant qu’industriel, quel a été l’impact de ces périodes de confinement sur
votre capacité de production et vos relations avec vos fournisseurs et clients ?
LS : Durant le premier confinement, nos ateliers étaient à l’arrêt mais nous avons organisé
le télétravail manuel. Nos équipes ont monté plus d’1,3 million de masques à leur
domicile, destinés au milieu hospitalier. Et nous avions gardé une petite équipe commando
pour préparer l’après et développer les échantillons. Les stylistes ont travaillé à distance.
Grâce à cette agilité, nous avons repris dès le déconfinement et les commerciaux étaient
prêts. […]

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FNW : Vous qui proposez du made in France et disposez du label Entreprise du
patrimoine vivant, observez-vous cette attente des consommateurs pour ces produits ?
LS : […] Je crois que le consommateur attend une marque forte, désirable, une marque
avec une histoire et qui lui apporte du sens. […] Nous apportons un produit bien pensé qui,
dans notre façon même de tricoter nos pulls, porte l’écoconception. Pour le remaillage,
qui consiste à relier le corps et le col d’un pull, il s’agit d’une opération manuelle pour
laquelle nous comptons 18 mois de formation. Je pense que le made in France est
aujourd’hui une composante de l’attente du consommateur mais qu’elle n’est pas
suffisante. […]. Le client souhaite un produit beau, fiable, porteur de critères écologiques.
Par exemple, nous dédions de longue date nos chutes de laine pour en faire de l’isolant.
Nous allons davantage communiquer dessus. […]
FNW : L’autre grand changement impulsé par la pandémie est la digitalisation de
l’économie. Quel a été l’impact pour vous et comptez-vous vous renforcer sur ce plan ?
LS : Nous avons plus que doublé nos ventes en ligne et cela représente à présent plus de
10 % de notre chiffre d’affaires. Nous avons beaucoup travaillé sur le projet digital durant
l’année dernière. Nous mettons en place l’omnicanalité. Cela n’était pas dans notre
organisation mais à partir du 26 avril [2021], nous mettons en place dans nos boutiques de
centre-ville le click&collect et l’e-réservation. […]
Olivier Guyot, Fashion Network, 1er avril 2021.

Annexe 5

Normandie : Saint James, un succès « né de la mer »


Centenaire, l’entreprise les Tricots Saint James incarne le dynamisme économique
normand. La marque de vêtements d’inspiration marine fabriqués en France rencontre
aussi un fort succès à l’étranger.
Depuis 1889, soit plus de 130 ans, l’entreprise imagine et fabrique des pulls et vestes en
laine ainsi que des marinières en coton. Installée dans le village Saint-James (prononcez
« Jam »), elle a placé la Normandie au coeur de son identité en choisissant par exemple le
Mont-Saint-Michel pour son logo. « Nous sommes fiers de nos origines : nous sommes nés de
la mer, explique Luc Lesénécal, à la tête de l’entreprise depuis 2013. Au départ, nous
fabriquions des pulls pour les marins pêcheurs, des vêtements de protection mais aussi
“cocooning”. »

UN SUCCÈS BÂTI SUR LA QUALITÉ


Son succès, la marque le doit à la qualité de ses produits. « La qualité est la traduction de
savoir-faire qui se transmettent de génération en génération, comme le remaillage du col
au pull, maille après maille, pour lui donner à la fois de l’élasticité et de la solidité »,
illustre le chef d’entreprise.

DES COLLABORATIONS AVEC DES JEUNES MARQUES


Tout en gardant un style « casual chic » intemporel, Saint James noue des collaborations
avec de jeunes marques de mode françaises comme Le Slip Français ou Faguo, avec qui
elle sort un pull de Noël. La marque normande a aussi collaboré avec le jeune styliste
afghan Sami Nouri qui a réinterprété les rayures en barbelés, sa signature.

SAINT JAMES, ENTREPRISE DU PATRIMOINE VIVANT


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Les vêtements sont tous fabriqués dans les ateliers de Saint James par quelque 300
salariés. « Nous voulons garder le cap, c’est-à-dire garder et développer la production en
France », assure Luc Lesénécal. Saint James s’est vu décerner le label « Entreprise du
patrimoine vivant » (EPV), une distinction accordée par l’État aux entreprises françaises
aux savoirfaire artisanaux et industriels d’excellence.
« Ce label est l’assurance d’un savoir-faire ancestral et de qualité et à l’étranger c’est un
atout, affirme le dirigeant de Saint James. Par exemple, fin mars [2018], nous serons
présents à New York pour la première French Fashion Week aux côtés de 20 autres
entreprises françaises labellisées EPV du secteur de la mode et des accessoires. »
www.cci.fr

Annexe 6

Pénurie de candidats dans le secteur du commerce de


l’habillement
Des dizaines d’offres d’emploi sont proposées en ligne pour des postes de vendeurs en
Île-de-France. Louis Vuitton, Petit Bateau, Primark, Maje, Fleux, Nike et autres Etam
cherchent à pourvoir des contrats de vendeurs en magasins. […]
La crise ouverte par le Covid-19 en 2020 avait « fait craindre des pertes massives
d’emplois dans le commerce », reconnaît Sylvain Lecomte, DRH au sein de Beaumanoir,
maison mère des enseignes La Halle, Caroll, Cache Cache et Morgan. Mais, à l’en croire,
c’est une « crise de vocations » à laquelle fait face le secteur du commerce de
l’habillement depuis l’été. Les candidats manquent à l’appel.
Depuis des années, le basculement du secteur vers la vente en ligne oblige les entreprises
à embaucher des profils d’ingénieurs, de spécialistes du Net et d’experts en stockage,
transport et service après-vente, très recherchés partout en France. La crise, qui a
renforcé l’essor de l’e-commerce, a tendu un peu plus ce bassin d’emplois techniques et a
débouché sur une « guerre de talents », comme le formule M. Lecomte. […] Dans les
magasins, les populations de candidats sont plus « volatiles », selon ce dernier. Les
aspirations des actifs ont changé. Les uns et les autres choisissent désormais leur
employeur avec des critères stricts. Par exemple, rapporte M. Lecomte, travailler « le
samedi jusqu’à 20 heures » en magasin est une contrainte que certains candidats peinent à
accepter. Dans les fonctions d’encadrement, la possibilité de travailler à distance est
devenue un critère décisif lors de la signature d’un contrat de travail.
J. Garnier, Le Monde, 2 décembre 2021.

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Annexe 7

La marque normande Saint James peine à recruter pour


fabriquer ses pulls
Malgré une croissance de 30 % par an, la marque normande Saint James peine à
recruter de nouveaux candidats pour fabriquer ses pulls « made in France ».
L’entreprise normande Saint James, basée dans la Manche, emploie 360 salariés et exporte
ses pulls en laine produits en France dans 50 pays. Mais malgré son essor, la marque peine
à trouver des candidats au recrutement.
Un savoir-faire qui se perd. Le savoir-faire nécessaire pour fabriquer un pull qui nécessite
21 kilomètres de laine et 18 paires de mains ne s’enseigne plus. Alors le patron, Luc
Lesénécal, a décidé de former lui-même ses futurs collaborateurs pendant 18 mois.
Mais pour cela, il doit encore trouver des candidats.
Pas de recours à l’intérim possible. « Habituellement, nous faisons des sessions de
20 personnes pour en garder cinq ou six à former. Et lors de la dernière session, on n’a eu
personne », a-t-il déploré au micro d’Europe 1. « Saint James, c’est un savoir-faire
tellement ancré dans le terroir qu’il est impensable de délocaliser l’entreprise. » Luc
Lesénécal lance « un vrai SOS parce qu’on ne peut pas faire appel à l’intérim pour des
métiers pour lesquels il faut 18 mois de formation. »
Pourtant le salaire, qui commence au SMIC, est réévalué au bout de deux ans et des primes
sont versées aux salariés en fonction de leurs résultats, précise Actu.fr.
Un secteur qui recrute. « Avec une croissance de 30 % ces dernières années, nous sommes
condamnés à nous développer, insiste le dirigeant. Mais avec un taux de chômage local à
moins de 5 %, trouver une salariée comme Alicia est devenue une gageure. » « J’adore ce
que je fais, raconte-t-elle. Faire des choses minutieuses, trouver des défauts, rendre la
pièce plus jolie… Moi, j’en suis fière. Dire qu’on a mis une petite part de nous dans chaque
produit, c’est gratifiant. »
F. Coulon, www.europe1.fr

Annexe 8

Dans les coulisses du savoir-faire de l’entreprise Saint James


Dans cette entreprise qui fabrique les pulls Saint James, chaque geste doit être d’une
infinie précision. Maille après maille, le raccoutrage, c’est l’art de corriger à la main les
défauts laissés par la machine. Découdre pour recoudre à la perfection. Ce savoirfaire est
entre les mains de quelques couturières seulement. Alors il faut patiemment former une
nouvelle génération.
3 000 € pour former chaque couturière
[…] Mais où trouver les ouvrières capables de remailler, tricoter ou raccommoder ces
millions de pulls, ces marinières en laine ? La plupart des nouvelles recrues n’avaient
jamais travaillé dans la couture avant. Dans les métiers de l’usine, plus aucune formation
n’existe et ce n’est pas faute d’avoir cherché. Alors pour chaque embauche, l’entreprise
débourse 3 000 euros. Objectif : former les couturières pendant dix-huit mois en moyenne.
Des groupes de touristes viennent même admirer le travail à l’ancienne de ces couturières.
franceinfo, 23 octobre 2018.

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Annexe 9

L’importance du e-commerce

. Produits
. Services

Annexe 10

Code civil (extraits)


Article 1602 – Le vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il s’oblige.
Tout pacte obscur ou ambigu s’interprète contre le vendeur.
Article 1603 – Il a deux obligations principales, celle de délivrer et celle de garantir la
chose qu’il vend.

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Annexe 11

E-commerce : conditions générales de vente d’un site de


vente de vêtements en ligne (extraits)
Conditions générales de vente
Termes et conditions (extraits)
Les présentes conditions régissent les achats en ligne effectués par les seules personnes
physiques via le site Internet de :
SARL VETEX
65 rue Amsterdam
59 200 TOURCOING
R.C.S. LILLE 364.017.648

1) Commande
La commande engageant le client est constituée dès sa réception sur notre serveur
accompagnée de son règlement. L’acceptation de la commande suppose que le client se
soit clairement identifié en complétant scrupuleusement le bon de commande en ligne.
2) Prix
Les prix sont indiqués en euros toutes taxes comprises et considèrent la TVA applicable au
jour de la commande. Les prix sont modifiables à tout moment.
Le client est informé du prix à payer par la saisie de sa commande et s’engage à acquitter
son montant augmenté des frais d’envoi d’avance, en même temps qu’il transmet sa
commande.
Frais d’envoi pour la France métropolitaine : 8,00 EUR.
Frais d’envoi autres pays : pour toute autre destination, nous contacter. […]
3) Remboursements et échanges
Conformément à l’article L221-18 du Code de la consommation, le client aura la faculté de
procéder au retour des articles commandés dans un délai de 14 jours francs après
réception du colis. Il devra s’acquitter des frais de retour. […]
4) Paiement
Le client a la possibilité de régler ses achats :
– en ligne, au moment de la commande, par carte bancaire (Carte Bleue, Visa, Eurocard
Mastercard). Il devra donner son numéro ainsi que sa date d’expiration.
La validation finale de la commande et la transmission en ligne du numéro de carte
bancaire font preuve de la commande. […]
Ces opérations équivalent à une signature et signifient, de manière tacite, l’acceptation du
client.
5) Livraison
Dès réception de la commande, la procédure d’expédition du ou des articles s’engagera
dans les meilleurs délais, dans la limite des stocks disponibles.

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Les délais de livraison ne figurent qu’à titre indicatif. Si les articles sont indisponibles, le
client en sera informé par e-mail, et pourra annuler sa commande. Tout retard éventuel ne
peut autoriser le client à refuser la réception de sa commande ou à prétendre au paiement
d’intérêts ou de dommages. […]
6) Protection
Les informations transmises permettent de traiter les commandes des clients.
Conformément aux termes de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 20
juin 2018, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les clients disposent d’un
droit d’accès, de consultation, de modification, de rectification et de suppression des
informations communiquées.
7) Propriété intellectuelle du site
Les éléments du site de la SARL VETEX visuels ou sonores, y compris la technologie
sous-jacente, sont protégés par le droit d’auteur, le droit des marques ou des brevets. Ils
sont la propriété exclusive de la SARL VETEX. […]
8) Responsabilité
La SARL VETEX ne pourrait être tenue responsable pour les inconvénients et dommages
concernant l’utilisation du réseau Internet, notamment une rupture dans le service, la
présence de virus informatique ou une intrusion extérieure, plus généralement, tout fait
qualifié de « force majeure » par les tribunaux.
[…]

Annexe 12

Les effets de la rétractation du client


L’exercice du droit de rétractation a pour effet d’annuler le contrat, dans les
conditions suivantes :
– vous devez rembourser la totalité des sommes versées (y compris les frais de livraison
initiaux), sans retard injustifié et dans les quatorze jours à compter de la date à laquelle
vous avez été informé de la décision du consommateur de se rétracter.
Le remboursement peut être différé jusqu’à la réception des biens ou jusqu’à ce que le
consommateur vous ait fourni une preuve d’expédition des biens, la date retenue étant
celle du premier de ces faits.
Le remboursement doit se faire par le même moyen que celui utilisé par le consommateur,
sauf accord exprès du consommateur pour se faire rembourser par un autre moyen ;
– le consommateur est, quant à lui, tenu de vous restituer ou de vous renvoyer le bien,
sans retard excessif, dans les quatorze jours à compter de la communication de sa décision
de se rétracter en prenant à sa charge les frais de retour, ce dont vous êtes tenu de
l’informer.
[…]
www.economie.gouv.fr, 19 janvier 2018.

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Annexe 13

Droit de rétractation – jurisprudence


Cour de cassation – 1re chambre civile – Arrêt du 25 novembre 2010
Sur le moyen unique :
Vu les articles L. 121-20 et L. 121-20-4 du Code de la consommation [aujourd’hui art.
L221-28] ;
Attendu que selon le second de ces textes, le droit de rétractation institué par le premier
ne s’applique pas aux contrats conclus par voie électronique ayant pour objet la prestation
de services d’hébergement, de transport, de restauration, de loisirs qui doivent être
fournis à une date ou selon une périodicité déterminée ;
Attendu que le 30 août 2007, Mme X… et M. Y… ont réservé à distance et par voie
électronique par l’intermédiaire de l’agence de voyages Go Voyages une chambre d’hôtel à
Dakar du 23 au 30 septembre 2007 ; que le 31 août M. Y… a sollicité la modification du
dossier à la suite d’une erreur de saisie concernant les dates du séjour lors de sa
commande ; que cette modification ou à défaut le remboursement des sommes versées a
été refusée par la société Go Voyages.
Attendu que pour faire droit à la demande de remboursement de Mme X… et de M. Y…, la
juridiction de proximité retient que ceux-ci ont été privés de leur faculté de rétractation ;
Qu’en statuant ainsi alors que le droit de rétractation n’était pas applicable à la prestation
de service litigieuse, le tribunal a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, le jugement rendu le
10 juillet 2009, entre les parties, par la juridiction de proximité de Paris 2e ; remet, en
conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit jugement
et, pour être fait droit, les renvoie devant la juridiction de proximité de Paris 1er ;
[…]
Annexe
Code de la consommation – Article L221-28
Le droit de rétractation ne peut être exercé pour les contrats :
1° De fourniture de services pleinement exécutés avant la fin du délai de rétractation et
dont l’exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et
renoncement exprès à son droit de rétractation ;
2° De fourniture de biens ou de services dont le prix dépend de fluctuations sur le marché
financier échappant au contrôle du professionnel et susceptibles de se produire pendant
le délai de rétractation ;
3° De fourniture de biens confectionnés selon les spécifications du consommateur ou
nettement personnalisés ;
4° De fourniture de biens susceptibles de se détériorer ou de se périmer rapidement ;
5° De fourniture de biens qui ont été descellés par le consommateur après la livraison et
qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d’hygiène ou de protection de la santé ;
6° De fourniture de biens qui, après avoir été livrés et de par leur nature, sont mélangés
de manière indissociable avec d’autres articles ;

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7° De fourniture de boissons alcoolisées dont la livraison est différée au-delà de trente
jours et dont la valeur convenue à la conclusion du contrat dépend de fluctuations sur le
marché échappant au contrôle du professionnel ;
8° De travaux d’entretien ou de réparation à réaliser en urgence au domicile du
consommateur et expressément sollicités par lui, dans la limite des pièces de rechange
et travaux strictement nécessaires pour répondre à l’urgence ;
9° De fourniture d’enregistrements audio ou vidéo ou de logiciels informatiques lorsqu’ils
ont été descellés par le consommateur après la livraison ;
10° De fourniture d’un journal, d’un périodique ou d’un magazine, sauf pour les contrats
d’abonnement à ces publications ;
11° Conclus lors d’une enchère publique ;
12° De prestations de services d’hébergement, autres que d’hébergement résidentiel, de
services de transport de biens, de locations de voitures, de restauration ou d’activités
de loisirs qui doivent être fournis à une date ou à une période déterminée ;
13° De fourniture d’un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont
l’exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et
renoncement exprès à son droit de rétractation.

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