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Mag’Ville Le magazine qui vous

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N°29 ­ SEPTEMBRE 2017

LA VIE À JAUJAC
Paré au
collage
Photo Gérald GAMBIER
Entouré par les serres cévénoles,
Jaujac, 1163 habitants,
a su conserver son caractère
pittoresque et médiéval P.18

LES VISAGES DU MAG

Photo C.B.
Photo G.G.

Photo C.B.

Prof de maths et inventeur, François Catrin est aussi

Photo Matthieu DUPONT

un artiste dont l’inspiration vient des voyages. Avec

lui, on décolle dans l’univers du... papier collé
Photo G.G.

Photo G.G.

Photo V.V.

    
   
  
 LA BELLE HISTOIRE Mag’Ville
PAR CATHERINE BOYER &Villages

François Catrin
Des rêves en papier collé
L’artiste François Catrin partage
son temps entre Lyon
et sa résidence à Darbres
où il a aménagé son atelier.
Passionné de mathématiques,
épicurien et inventeur
ingénieux, il réalise,
de ses mains, des collages
et des poteries en raku,
inspiré par ses voyages
en Afrique, en Chine
ou encore en Inde. Chaque
détail de ses pérégrinations est
d’ailleurs rapporté dans
de petits carnets cachés
sous un tas de papier.

Originaire de Grenoble, l’artiste

François Catrin ne reste jamais
plusieurs jours sans aller dans son
atelier à Darbres, son “espace intime
de créativité”. Photo Matthieu DUPONT

Q
uand on visite l’atelier de
François Catrin à Darbres où les
fenêtres donnent sur le paysage
du Coiron, on devine assez
facilement les différentes
facettes de l’artiste qui a fait du
collage une de ses spécialités.
Partout, pêle­mêle, on retrouve des dessins,
des carnets de voyage, des collages forcément,
mais aussi des poteries en raku et des poèmes.
« À l’école, je n’aimais que deux matières où
j’avais de bons résultats : le dessin et les
maths », déclare­t­il, souriant, le regard vif.
Originaire de Grenoble, il a étudié au lycée
Champollion, puis a entrepris des études
d’architecture. Il a finalement changé de voie
en faisant carrière dans l’enseignement des
mathématiques. Avec son épouse, Florence,
musicienne, ils forment un beau duo de
créateurs. « Nous prenons un grand plaisir à
Des partitions de musique
et de vieux livres détournés,
transformés, chiffonnés
fabriquer des choses par nous­mêmes, sans
vraiment savoir quoi faire au départ. Ce qui
compte, c’est le résultat. » Son art va de la
poterie à la fabrication du pain, en passant par
le bricolage. Ses nombreux voyages qu’il a
effectués au Mali, en Guinée, au Sahara, en
Chine, en Inde et encore au Québec l’inspirent
beaucoup. Tout est d’ailleurs rapporté dans
ses carnets de voyage. Selon lui, chaque départ
aurait été motivé par une rencontre ou par un
retour d’expérience d’un ami.
Son lien avec l’Ardèche s’est quant à lui tissé
dès l’adolescence. Il venait très régulièrement
dans la région voir des amis et d’autres artistes
pour mener des projets artistiques communs.
En 1998, il a franchi le pas en achetant une
maison en bois au­dessus du village de
Darbres, avec une vue sur le lac et la ligne des
Cévennes que l’on retrouve souvent dessinée
sur ses tableaux, dans de petits espaces

2 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 LA BELLE HISTOIRE

« Parfois le tableau se fait tout

seul. C’est lui qui me guide. »

EN UNE PHRASE
L’autre métier qu’il aurait
aimé exercer
« Être poète. Mais les mots ne me viennent
pas facilement. Alors j’insère dans mes
tableaux des bribes de phrases et des bouts
de poèmes. »

« J’ai développé une technique originale et personnelle : je travaille de préférence avec de vieux papiers,
comme des partitions de musique ou des livres anciens », explique François Catrin. Photo Matthieu DUPONT
figuratifs. François Catrin a commencé par le
dessin et l’aquarelle, puis l’acrylique et la
transition vers le collage s’est faite de façon
presque imperceptible. Les thèmes et les
compositions ont évolué au gré de son
inspiration. « J’ai développé une technique
originale et personnelle : je travaille de
préférence avec de vieux papiers, comme des
partitions de musique ou des livres anciens
que je détourne, transforme avec de
l’acrylique, des pigments et d’autres
adjuvants. Ensuite je les chiffonne, les déchire
et les colle avec de la peinture, mais jamais de
colle. J’ai toujours un point de départ qui
m’inspire. Cela peut être un élément figuratif,
un bout de papier, une harmonie de couleurs
dans la nature, une phrase ou un poème.
Parfois le tableau se fait tout seul. C’est lui qui
me guide », confie­t­il.
À côté, il pratique aussi le raku, une technique
de poterie d’origine japonaise qui servait
autrefois à fabriquer des bols émaillés pour la
cérémonie du thé. « J’ai commencé la poterie
à 15 ans. C’est un passe­temps. Ce qui me plaît,
c’est le hasard du résultat : je sors la pièce
incandescente du four pour la plonger dans la
paille. Ensuite j’étouffe le feu et cela donne des
résultats inattendus ». Presque magique.
Pour en savoir plus : www.catrin.fr
ou sur sa page Youtube.

    
Ce qui le caractérise
« La curiosité d’essayer, de fabriquer,
de créer des choses qui n’existent pas. »
Son plus grand regret
« Ne pas avoir commencé plus tôt
à peindre. J’ai beaucoup dessiné en noir
et blanc avant de me lancer dans la couleur
et les pinceaux. »
Sa bulle d’oxygène
« Faire du raku. J’adore cette alchimie
du feu, de la terre et de l’air, ce côté primitif
et son résultat esthétique. »
Son artiste favori
« Roman Opalka, un peintre
et photographe, ainsi que Pierre Alechinsky,
pour sa manière d’occuper l’espace
de la toile. »

    
   

 

     


 
  


    
    
 L'INFO Mag’Ville
PAR FRANCK BRUCKER &Villages
EN CHIFFRE

AUBENAS/LES SAPEURS-POMPIERS À L’HONNEUR LA PHRASE

Le 14 juillet, les Jeunes sapeurs­pompiers (JSP) du CIS d’Aubenas ont fêté leur 20 ans

d’existence. La journée, organisée par le sergent­chef Olivier Dominique, a permi
aux visiteurs de découvrir quelques manoeuvres et le savoir­faire des sapeurs­pompiers,
mais aussi de vieux véhicules qui ont été sortis pour l’occasion. Photo Laurent ISSARTEL
VOGÛÉ/SON
BESTIAIRE
Jusqu’au 5 novembre,
les crânes et les os
en céramique du sculpteur
Dominique Béjard sont
exposés au château
de Vogüé, au milieu des
créations de quatre autres
artistes. Dans Le Dauphiné
Libéré du 13 juillet,
il a précisé que toutes ses
sculptures sont réalisées
selon la technique
japonaise “raku nu”.
Photo Le DL/Antoine LAURENT
«
Nous n’avons pas besoin
d’emporter les pieds
d’ambroisie dans
des sacs, car dès lors
qu’ils sont arrachés, ils ne
peuvent plus émettre de graine. »
D’Olivier Peyronel, garde au syndicat
de gestion des Gorges de l’Ardèche.
Avec plusieurs volontaires, il a procédé
à l’élagage de l’ambroisie à Vallon­Pont­
d’Arc, une plante sauvage dont le pollen
peut engendrer de graves problèmes pour
les personnes allergiques.

LARGENTIÈRE/
RETOUR AU TEMPS
DES CHEVALIERS
Tout l’été, l’association
Au­delà du temps a proposé
aux visiteurs un voyage
dans le temps. En 1223, plus
exactement, au moment
de la prise de Largentière
par le Comte Raymond VII
de Toulouse. Une dizaine
de figurants ont endossé
les rôles de forgeron
ou encore de tailleur
de pierre (notre photo). Retrouvez toute l’actu au quotidien
Photo Le DL/Jérémy ECOFFET
dans Le Dauphiné Libéré

4 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

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 L'INFO Mag’Ville
&Villages
EN CHIFFRES

550
Il s’agit du
nombre
de convives
à avoir répondu
présents lors du 7e Banquet sous
les étoiles à Aubenas. Il s’est tenu
sur la place du Château le 16 juillet.
La chanteuse Marion Elgé a assuré
la première partie du spectacle sur scène.

VALLON-PONT-D’ARC / SUR LE VIF

Le 29 juillet, Florian Veau, référent de la Ligue de protection des oiseaux, a mené une opération LA PHRASE
de baguage de trois jeunes vautours pecnoptère dans la réserve naturelle nationale des gorges

«
de l’Ardèche. L’objectif : en savoir plus sur ces rapaces qui migrent jusqu’au sud du Sahara pour Je voulais
passer l’hiver et qui tentent de former un couple vers 4 ou 5 ans. Photo Archives Le DL/Fabrice HEBRARD que Labeaume
devienne un village
ANTRAIGUES- de musiciens. »
SUR-VOLANE/
LA LANGUE De Philippe Piroud, directeur artistique
du festival Labeaume en musiques.
FRANÇAISE Dans Le Dauphiné Libéré du 17 juillet,
EN CHANSON il est revenu sur cette aventure qui a duré
Les 15 juillet, le chanteur plus de 20 ans. En effet, il a décidé de passer
et raconteur d’histoires la main après cette 21e édition.
Thomas Fersen était
à l’affiche du Festival
Ferrat, sur la place
de la Résistance.
Il a déroulé ses chansons,
anciennes ou récentes
devant un public
de 1200 personnes.
Photo Le DL/Séverine MIZERA

LES VANS/
UN ANNIVERSAIRE
EN MUSIQUE
En juillet, la Ti’fanfare,
composée d’une quizaine
de musiciens, a célébré
ses 15 ans d’existence
en organisant une grande
parade dans les rues et les
places de la ville.
Elle était notamment
accompagnée par la
remuante Batucada
Bamahia. Photo Marc PLOSSARD

6 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

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 EN VITRINE Mag’Ville
PAR VIRGINIE VOLLE &Villages

« J’aime l’idée du sport

pour tous »
CHRISTOPHER NEVORAL, originaire de Kelowna au Canada, assure la codirection EN UNE PHRASE
des salles de sport SimplyFit situées rue Denis­Papin à Aubenas et quartier des Vernades
à Rosières. Ancien basketteur professionnel, il a notamment joué dans l’équipe Son conseil pour bien choisir
de l’US Aubenas basket. une activité sportive
« Essayer et ne pas craindre
les nouveautés. »
Ses activités de pleine nature
« Je fais beaucoup de marche, je pêche
aussi et je fais du quad. »
Sa discipline de base
« Le Pilates. »
Son équipe de basket favorite
« Celle de Los Angeles. »
Son joueur de basket préféré
« Magic Johnson, un joueur américain. »

LES COUPS DE CŒUR

DE CHRISTOPHER

« Les vélos
de séances
de biking
pour du
cyclisme
« C’est important de choisir une activité sportive qui nous fait plaisir, toujours en cherchant cet équilibre indoor. »
entre le mental et le physique », conseille Christopher Nevoral. Photo V.V. Photo V.V.

D’où vous est venue l’idée
de devenir gérant de salles de sport ?
Christopher Nevoral Je viens de Kelowna,
un village proche de Vancouver. Je suis
arrivé en France et à Aubenas pour jouer
au basket lorsque c’était encore mon
métier. J’ai eu l’occasion d’intégrer la
NCAA Division II dans le Colorado et
j’étais en position centre dans l’Union
sportive Aubenas basket (USAB) de 2009 à
2014. Le basket m’a permis de voyager et
de rencontrer ma femme qui est française.
Mais après 15 ans de compétition, il fallait
songer à une autre carrière. J’ai ainsi pris
connaissance d’un projet d’ouverture
d’une salle de fitness. J’ai saisi cette
opportunité qui s’est présentée juste au
bon moment pour moi.
Que représente le sport pour vous ?
C.N. J’ai commencé à jouer au basket dès
l’âge de 11 ans, donc je suis tombé
dedans quand j’étais petit. J’aime l’idée
du sport pour tous où chacun peut
progresser à son rythme. C’est très agréa­ « Le fit ball
ble de travailler avec des enfants et des est idéal pour
adolescents, par exemple. Je pense que travailler
c’est important de choisir une activité son dos et
renforcer ses
sportive qui nous fait plaisir, toujours en abdominaux. »
cherchant cet équilibre entre le mental et Photo V.V.
le physique. On travaille beaucoup sur ces
deux éléments ici.
Quelle activité physique privilégiez­vous ?
C.N. Le Pilates [activité physique inspirée
du yoga et de la gymnastique, NDLR] est
pour moi essentiel car il permet de
travailler les muscles profonds. Grâce au
gainage, la ceinture abdominale est ren­
forcée. On délivre aussi ici des cours de
biking spécial qui permet de faire tra­
vailler les bras et les abdominaux, et des « Cet appareil de musculation est
cours de renforcement musculaire mixte, spécialement conçu pour faire travailler
entre autres. ses jambes. » Photo V.V.

8 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 AVEC LE SOURIRE Mag’Ville
PAR VIRGINIE VOLLE &Villages

… ils se sont reconvertis en Ardèche

François Garcia
LA CHÈVRERIE DE L’IBIE
François Garcia et son épouse, Nathalie, ont quitté le Nord­Pas­de­Calais il
y a quatre ans pour s’installer en Ardèche. Travaillant dans l’informatique,
il a voulu se reconvertir professionnellement dans la production de
fromages de chèvre bio. Il s’est ainsi formé au Centre de formation pour
adultes du Pradel à Mirabel, puis a investi dans un terrain de 12 hectares de
landes à Saint­Maurice­d’Ibie pour y installer son troupeau. Il vend
aujourd’hui ses picodons labellisés AOP sur les marchés du coin.

David Goumarre
ÉLITE CYCLE 07
David Goumarre a été responsable de chantier pendant 17 ans avant
d’ouvrir son commerce de vente, de réparation et de location de cycles
place Couverte, à Villeneuve­de­Berg. Encouragé par son épouse Cendrine,
il travaille aujourd’hui dans son univers favori. Passionné de vélo depuis
tout petit, il roule régulièrement et a même participé à des compétitions. Il
a comme projet d’organiser des sorties à vélo.

Damien Beugnier
DIKKENEK
Originaire de La Louvière en Belgique, Damien Beugnier tient la friterie
belge Dikkenek. Avec son food­truck, il sillonne les routes allant de
Villeneuve­de­Berg à Salavas, en passant par Aubenas. Menuisier de
formation, il était auparavant gérant d’une entreprise de conception de
stands d’exposition avant de s’installer en Ardèche avec sa famille, il y a
trois ans. Pendant son temps libre, il aime enrichir sa collection d’objets
anciens composée de mobiliers en acier, de jouets, de vinyles et de vieilles
motos, entre autres.

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 EN VITRINE Mag’Ville
PAR GÉRALD GAMBIER &Villages

« Créer des parfums

qui surprennent »
JÉRÉMIE GOBLET est un cuisinier reconverti en producteur de glaces artisanales EN UNE PHRASE
aux Vans. Avec les fruits qu’il cultive dans son jardin, il conçoit des sorbets agrémentés
de basilic, de sauge, de verveine ou d’acacia. Son souhait
« La liberté d’entreprendre. »
Sa principale qualité
Quel parcours « La bonne humeur. J’aime le contact,
vous a mené rire avec les gens. »
à la création de glaces ? Ses fruits préférés
Jérémie Goblet Après avoir « Essentiellement les petits fruits rouges,
obtenu mon CAP et mon mais aussi les prunes. »
BEP de cuisinier au lycée
technique hôtelier de Mar­ Son moteur dans la vie
seille­Bonneveine, puis « Me faire plaisir en donnant du plaisir. »
mon bac professionnel en Ses loisirs
alternance à Avignon, j’ai « Je suis arrivé à un niveau où c’est
été chef de partie en An­ seulement l’hiver que je peux me relâcher.
gleterre pendant deux ans Je vais construire ma maison. »
et en Espagne pendant un
an et demi. De retour en
France, j’ai pris la gérance LES COUPS DE CŒUR
d’un restaurant aux Vans, DE JÉRÉMIE
mais cela ne me convenait
pas. J’avais très envie de
monter une ferme­auberge.
J’ai donc repris mes études
en passant un bac agricole
à l’Institut Olivier­de­Ser­
res du Pradel à Mirabel.
J’ai démarré avec un trou­
peau de brebis, puis j’ai
commencé la culture de
petits fruits. C’est de cette
manière que j’ai travaillé
des glaces. Pour répondre à « Les petits fruits rouges
mon souhait de production que je cultive moi­même. » Photo G.G.
en complète autarcie, j’élè­
ve mes poules ce qui me
permet de fabriquer moi­
même les cornets de mes « Je m’éclate à fabriquer un produit sans prétention », déclare Jérémie
glaces avec des œufs frais. Goblet. Photo G.G.

C’est donc devenu un choix de vie ?
J.G. C’est même plus que ça. J’aime
tellement le contact direct avec les gens
que je ne peux m’empêcher de sympathi­
ser avec mes acheteurs. J’éprouve du
plaisir à surprendre et je m’éclate à
fabriquer un produit sans prétention.
J’aime l’aspect créatif de mon nouveau
métier : je cherche à créer des parfums qui
surprennent. Mes fruits sont traités au fur
et à mesure, transformés et vendus immé­
diatement. Je considère qu’il n’y a pas de
magie à faire des bons sorbets, il faut
juste avoir de bons fruits et les bons
savoir­faire.
Vous êtes aussi devenu formateur, non ?
J.G. Oui, j’ai donné des cours au Pradel
pendant quatre ans sur la transformation
de fruits. Cela me donnait beaucoup de
satisfaction car j’aime partager mes con­
naissances sur le sujet. Mais cela me
prend beaucoup de temps, surtout au
printemps lorsque tous les fruits arrivent à
maturité. « Un plant de verveine. » Photo G.G.

10 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 SOURIRE Mag’Ville
&Villages

… à Aubenas et Villeneuve-de-Berg
Loris Reale
L’ANTRE DES CHOIX
Originaire d’Aubenas, Loris Reale a commencé à tra­
vailler dès l’obtention de son baccalauréat. Après deux
années d’expérience dans les bars et restaurants, il est
finalement entré en BTS immobilier. Malgré de bons
résultats, il a préféré retrouver la vie active. Sportif
depuis l’enfance, il a pratiqué plusieurs sports, notam­
ment la musculation de façon assidue. « Le sport est un
défoulement car j’accorde beaucoup d’importance à
mon hygiène de vie. » Avec son frère Gauthier, ils vien­
nent d’ouvrir la boutique L’Antre des choix, rue des
Clinchins à Aubenas.

Magalie Bettoni
et Karine Sokolowski
L’ATIPIK
Les deux femmes dirigeaient ensemble un centre de
vacances. Elles se sont découvert une même passion pour
la cuisine, au point de monter des projets “petits chefs”
avec les enfants du centre. Vingt ans plus tard, elles ont
décidé de faire autre chose et de créer leur entreprise
itinérante, rue du Faubourg­Saint­Jean à Villeneuve­de­
Berg en avril 2016. Dans la périphérie d’Aubenas, elle
propose des plats cuisinés à partir de produits du terroir.

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 EN VITRINE Mag’Ville
PAR CATHERINE BOYER &Villages

« Se sentir mieux
dans sa peau »
SAMANTHA DELOLME, née à Aubenas, est une relookeuse professionnelle basée EN UNE PHRASE
au boulevard Gambetta. Quand elle ne sublime pas le style de ses clients, elle joue
de la guitare électrique, dessine, bricole, élève des poissons rouges et couve d’amour Ce qu’elle aime faire
ses chats persans. pour se ressourcer
« Je crayonne depuis toujours
dans les marges de mes cahiers,
sur les sets de table au restaurant
ou sur un bloc quand je téléphone.
Cela me permet de m’évader. »
Sa principale qualité
« J’aime m’occuper des autres. »
Son plus grand défaut
« Ma famille dit que j’ai un sale caractère.
C’est vrai, je suis capable de me fâcher
très fort. Mais il me faut de bonnes
raisons. »
Son plus grand rêve
« Comme j’aime voyager,
ce serait de réaliser un tour du monde. »

LES COUPS DE CŒUR

DE SAMANTHA
« La labradorite. Posée
dans la boutique, c’est
une pierre que je
trouve magnifique. Elle
« J’ai beaucoup appris toute seule, en lisant des magazines ou en regardant la télévision », note Samantha servirait de bouclier
Delolme. Photo C.B. contre les maux
d’autrui et absorberait
les énergies
Depuis quand vous êtes­vous intéressée S.D. Pour moi, la relookeuse pose un regard négatives. » Photo C.B.
au relooking ? plus large sur la personne pour l’aider à se
Samantha Delolme Quand j’étais petite, je mettre en valeur et/ou gommer, atténuer des
m’installais dans la salle de bain avec mes aspects qui le/la dérangent. Je ne suis pas « Le masque. Pour moi
copines. Pendant des heures, je leur faisais des dans le soin “mise en beauté” mais dans un c’est une manière
douce et non invasive
séances de maquillage, des coupes de cheveux travail d’écoute individualisé. On est dans le pour améliorer les
et je leur posais des faux ongles. J’ai toujours domaine de l’estime de soi et les conseils effets du vieillissement
aimé tout ce qui a trait aux soins du corps et à peuvent apporter des clés pour se sentir mieux grâce à la lumière
l’esthétique. J’ai beaucoup appris toute seule, dans sa peau. Mais je ne fais pas de miracles, pulsée. Cela améliore
l’élasticité et donne un
en lisant des magazines et en regardant la j’accompagne juste le parcours d’une person­ coup d’éclat
télévision. Ce goût m’est venu après une visite ne qui a décidé de changer quelque chose immédiat. » Photo C.B.
au Louvre avec ma grand­mère, au départe­ d’elle­même. J’aime le contact humain, cet
ment des antiquités égyptiennes. J’ai été échange qui peut aller assez loin dans l’intime.
fascinée par les techniques de momification,
me demandant si l’on savait encore faire cela Avez­vous d’autres passions ? « L’appareil à
aujourd’hui. J’ai suivi une formation en thana­ S.D. Je joue de la guitare électrique, j’aime les cryolipolyse.
topraxie, mais ce n’était pas la voie que je animaux, les voyages et aussi bricoler. Je me Nouvelle
génération
voulais suivre. J’ai essayé plusieurs choses et souviens des journées passées avec mon d’appareil, il a
le relooking était une bonne synthèse de ce grand­père dans son atelier. Il m’a donné le un effet sur les
que j’aimais faire. goût du bricolage et cela me sert beaucoup cellules
aujourd’hui. Je transforme par exemple des graisseuses qui
sont détruites
Qu’est­ce qui différencie la relookeuse meubles et je suis capable de réaliser les par le froid. »
de l’esthéticienne ? travaux de rénovation moi­même. Photo C.B.

12 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

  6 G/B ? 6 B&/1/

       


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 MA PETITE ENTREPRISE Mag’Ville
PAR CATHERINE BOYER &Villages

« J’ai besoin de sentir

avec les mains »
CAMILLE AUZAS savait d’emblée qu’elle ne travaillerait pas derrière un bureau. EN UNE PHRASE
Originaire d’Aubenas et formée à l’école des Compagnons du devoir et du tour de France,
cette jeune artisan­tapissier s’est installée à son compte à Lavilledieu, après avoir réalisé Ses principaux traits
son apprentissage en Suisse et œuvré auprès de plusieurs décorateurs d’intérieur. de caractère
« Je suis méticuleuse et j’aime les choses
bien faites. »
Sa principale devise
« Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque
pas de les atteindre. Elle m’a été dictée
par mon maître d’apprentissage. »
Son rêve
« Découvrir Cuba, un rêve d’adolescente. »
Son dernier projet un peu fou
« Mon amie Clémentine et moi nous nous
sommes engagées à participer au rallye
Cap Femina Aventure au Maroc,
en octobre prochain.

COUPS DE CŒUR
DE CAMILLE
« Le porte­
bobines. J’ai
détourné un
ustensile qui
servait à faire
sécher les
bouteilles.
J’y pose mes
« Le métier de tapissier est l’héritage des artisans du Moyen Âge », rappelle Camille Auzas. Photo C.B. bobines et ainsi,
je vois leurs
couleurs. »
Vous vous êtes formée chez les Compagnons ébénistes et des couturiers. J’y ai beaucoup Photo C.B.
du devoir. Qu’est­ce qui a motivé ce choix ? appris et j’ai pu suivre des stages de
Camille Auzas Après mon baccalauréat litté­ perfectionnement, notamment en Finlande
raire, je me suis renseignée sur les différen­ pendant trois semaines. Après avoir tra­
tes filières possibles dans le domaine de la vaillé cinq ans auprès de décorateurs d’inté­
tapisserie. J’ai tout simplement été séduite rieur, j’ai eu envie de revenir dans ma région
par la rigueur et l’ancrage traditionnel de pour me lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai « Le casier
l’école des Compagnons du devoir. Le mé­ donc ouvert cet atelier dans à Lavilledieu où de rangement chiné
tier de tapissier est l’héritage des artisans habitent mes parents chez un brocanteur.
du Moyen Âge qui fabriquaient les rideaux, J’y range mes ressorts,
les sangles, les cordes,
les contrepointes et qui habillaient les murs Qu’est­ce qui vous plaît dans le métier les semences, etc. »
de tentures. S’il y a eu, bien sûr, des d’artisan­tapissier ? Photo C.B.
évolutions techniques et une variété plus C.A. Le toucher. J’ai besoin de sentir avec les
grande de matières au fil du temps, les mains. Je les passe sur les tissus par plaisir,
gestes ont peu changé. En 2011, à la fin de c’est extrêmement sensuel ! Pour moi, un
mes études, j’ai remporté le titre du con­ siège ancien a une âme que je respecte en
cours national des meilleurs apprentis de essayant de lui donner une nouvelle vie. Je
France. suis engagée dans le réseau des Répar’ac­
teurs où l’on répare plutôt que de faire du
Qu’avez­vous fait ensuite ? neuf. La récompense ultime est de voir un
C.A. Je suis partie travailler à Vinzel en client repartir avec un siège remis à neuf « La machine à coudre. Elle date d’au moins
Suisse dans un atelier multi­métiers où selon une méthode traditionnelle, qui va 20 ans. C’est un ami tapissier qui me l’a vendu.
évoluaient des selliers, des tapissiers, des durer dans le temps. Je peux coudre le tissu et le cuir avec. » Photo C.B.

14 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 MA PETITE ENTREPRISE Mag’Ville
PAR GÉRALD GAMBIER &Villages

« Revenir au pays »
RÉMY CHRISTEN, ardéchois
d’origine, est un spécialiste
de l’événementiel dans la musique.
Lui et sa compagne, Marlène, ont quitté
Nîmes où ils étaient implantés pour
délocaliser leur entreprise ACL
Imprimerie, chemin de Tartary
à Aubenas.

Quel parcours vous a mené

à devenir imprimeur ?
Rémy Christen J’ai créé, avec deux collègues,
la société ACL en 2004 dès l’obtention de ma
licence et de ma maîtrise en communication
obtenues à Nîmes. On organisait des con­
certs notamment pour la mairie de Nîmes.
On gérait autant la programmation des
artistes que l’habillage lumière. Je m’occu­ « La musique et la peinture ne m’ont jamais lâché », confie Rémy Christen. Photo G.G.
pais aussi un peu de la communication. Et
plus tard, j’ai racheté les parts de mes ment revenir au pays et on a franchi le pas en Que faites­vous pendant votre temps libre ?
associés et je n’ai gardé que le volet commu­ 2010 en installant l’entreprise à Aubenas. On R.C. On aimerait dégager du temps pour nous
nication et imprimerie. s’est éloigné de la musique pour se spéciali­ occuper de nos deux enfants et les voir
ser dans le tirage numérique en s’équipant grandir. Je suis aussi un amateur de sport. Je
Pourquoi vous êtes­vous implanté de traceurs, de presses numériques pour des fais du VTT et de la course à pied. Mais la
à Aubenas ? tirages courts ou moyens, et d’autres plus musique et la peinture ne m’ont jamais
R.C. Ma compagne Marlène et moi sommes spécialisées pour imprimer sur du textile, des lâché. J’aimerais d’ailleurs beaucoup pouvoir
tous les deux Ardéchois. On désirait simple­ ballons, des totems, entre autres. m’y remettre.
 PASSION GOURMANDE Mag’Ville
PAR GÉRALD GAMBIER &Villages

« Défendre la gastronomie
ardéchoise »
DOMINIQUE RIGNANÈSE gère avec son épouse, Anne­Catherine, l’auberge
des Murets à Chandolas. Sur les conseils de ses professeurs, il s’est formé dans les écoles
EN UNE PHRASE
hôtelières avec pour objectif de devenir cuisinier. Il défend aujourd’hui une cuisine de pays La personne qu’il admire
de par son statut de président des Logis d’Ardèche. le plus
« Les chefs étoilés en général.
J’aime la réussite des gens. »
La qualité qu’il préfère
« La confiance. »
Sa principale qualité
« La détermination. Toujours aller au bout
des choses, même si ça ne passe pas.
Il faut tenter. »
Son principal défaut
« Trop sensible aux difficultés des gens. »
Son plat préféré
« Le poulet de Bresse aux morilles
et vin jaune.

LES COUPS DE CŒUR

DE DOMINIQUE

« Je cherche à faire une cuisine de terroir, traditionnelle, avec des sauves et des produits de pays »,
explique Dominique Rignanèse. Photo G.G.

Quel parcours vous a mené à la restauration ?
Dominique Rignanèse Après m’être formé à
l’école hôtelière de Poligny dans le Jura, j’ai
enchaîné les stages à l’Hermitage Michel
Meissonnier d’abord, puis aux Angles dans le
Gard où j’ai rencontré pas mal de produc­
teurs. J’ai très vite compris l’importance de
privilégier le local pour l’achat des matières
premières. J’ai ensuite travaillé chez Jean­
Paul Jeunet à Arbois où je suis régulièrement
retourné en extra. C’est ma maison de cœur !
Avec mon épouse que j’ai rencontrée à
l’école, nous sommes entrés tous les deux au
Mercure de Gentilly en tant que sous­direc­
teurs, puis au château Perrache à Lyon. On y a
appris la gestion d’entreprise. Les propriétai­
res de l’auberge des Murets cherchaient à
vendre, mais pas à n’importe qui. Ils voulaient
perpétuer l’aventure. Puis un jour, ils nous ont
téléphoné et nous ont consenti un prêt pour
l’achat du fond en 1996.
Vous semblez davantage intéressé
par la gestion d’entreprise, non ?
D.R. C’est une impression. Je me suis vraiment
mis en cuisine à l’auberge des Murets. Je
cherche à faire une cuisine de terroir, tradi­
tionnelle, avec des sauces et des produits de
pays. J’étais persuadé qu’il y avait quelque
chose à faire pour défendre la gastronomie « La façade historique de l’auberge. » Photo G.G.
ardéchoise. J’ai été contacté par les Toqués
d’Ardèche, un label de qualité. C’est impor­
tant de s’engager dans des associations com­ « Un des
vieux
me les Logis d’Ardèche dont j’ai pris la mûriers qui
présidence. ont donné
le nom à
En dehors du travail, l’auberge.
» Photo G.G.
quelles sont vos activités ?
D.R. La cuisine est un métier difficile qui
élimine la vie de famille. Nous n’avons pas
d’enfants. Quand nous ne sommes pas au
travail, nous visitons des relais et châteaux
pour nous inspirer de ce que font les collè­
gues. On aime aussi manger forcément, dé­ « Le vieux four
couvrir de nouveaux mets et de nouvelles à pain
façons de cuisiner. On ne sort pas vraiment du de l’auberge.
Photo G.G.
métier en réalité (rires). On va aussi voir nos
copains cuisiniers dans le Jura et de temps en
temps, on fait des randonnées pour évacuer le
stress quotidien.

16 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 MON ASSOCIATION Mag’Ville
PAR VIRGINIE VOLLE
ET GÉRALD GAMBIER
&Villages

Gaëlle Schwerdel, chargée Claire Mollier, présidente

de médiation et de communication
FORMAT
Danse
L’association : « Format développe un projet de territoire autour de la danse
contemporaine avec soutien à la création, à la transmission, à la pratique, à la
diffusion et à la circulation des œuvres. Elle organise des rencontres avec le
public et l’ensemble du programme est organisé autour de l’accueil d’artistes
en résidences de saison. »
Son engagement : « Je suis née en Isère et je vis en Ardèche depuis plus de 10
ans. J’ai rejoint l’association il y a un an après avoir travaillé une année pour la
Scène de musiques actuelles (Smac 07). Avant cela, j’étais éducatrice
spécialisée dans des institutions sociales, au service de personnes en
difficulté. J’ai trouvé que le projet de Format était exigeant et ambitieux, et j’ai
souhaité y participer. Ma mission actuelle de médiation me permet de rester
proche des gens en créant une ouverture pour la danse dans les écoles et
auprès de divers publics. »
VIVRE À VINEZAC
Culture
L’association : « Elle a pour but de promouvoir le savoir­faire des
producteurs locaux et de faire vivre le village de Vinezac via
l’organisation d’événements. »
Son engagement : « Je suis présidente depuis trois ans. L’association
étant inscrite au répertoire des associations de patrimoine de
l’Ardèche, je cherche avant tout à être constructive pour le village. Tout
ce qui peut être fait pour défendre la culture ardéchoise et le
patrimoine de Vinezac, je le soutiens à fond. J’adore les arts, la valeur
du partage et tout ce qui est culturel de manière générale. Pour notre
fête annuelle, la Fête du terroir et du patrimoine, je m’occupe plus
spécialement des exposants. En 10 ans, nous sommes passés de 17 à
80 exposants. Les deux tiers sont des artisans d’art, le reste des
producteurs. Ils sont tous détenteurs d’un savoir­faire traditionnel qui
mérite d’être reconnu. On participe aussi au festival Lignes d’art de
Largentière. »

Président : Carmel Asciac Présidente : Claire Mollier

Nombre d’adhérents : 30 Nombre d’adhérents : 53
Année de création : 2009 Année de création : 2008
Adresse : 4, place de la Poste, Contact : 55, route des Lombards,
Pont d’Ucel, 07200 Ucel 07110 Vinezac
Tél. 04 26 62 21 35 Tél. 06 85 48 43 14
ou 07 81 10 78 36

« Ma mission actuelle
de médiation me
permet de rester « J’adore les arts et tout
Photo G.G.

proche des gens. » ce qui est culturel. »

Photo V.V.

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 LA VIE DANS LES VILLAGES Mag’Ville
PAR GÉRALD GAMBIER &Villages

« Jaujac n’est pas

un village dortoir d’Aubenas »
ÉMILIE MAZON œuvre quotidiennement à la promotion du patrimoine jaujacois EN PHOTOS
de par sa fonction de responsable de l’office de tourisme Ardèche des sources et volcans.
Le village, niché entre le plus jeune volcan d’Ardèche et les coulées basaltiques,
a conservé son fort caractère médiéval.

Le quartier de Casteljac, accroché à sa falaise. Photo G.G.

« La place centrale, baptisée Champ­de­Mars, est le lieu de toutes les fêtes et des manifestations »,
explique Emilie Mazon. Photo G.G.

Jaujac est­il un village touristique ?
Émilie Mazon Oui, de différentes façons. Situé au
sein de la Cévenne ardéchoise, Jaujac se trouve
entre la caverne du Pont­d’Arc et le mont
Gerbier­de­Jonc. Il profite du passage des touris­
tes qui se rendent à l’écomusée du moulinage à
Chirols. Tout le long du Lignon, des fabriques et
d’anciens moulinages transformés rappellent le
passé séricicole de la région. Ce qui est remar­
quable est que le village s’est construit sur la
coulée basaltique de six kilomètres du plus jeune
volcan d’Ardèche, âgé de 20 000 ans. Lorsque le
volcan était en éruption, des hommes préhistori­
ques dessinaient dans la caverne du Pont­d’Arc.
Que peut­on y voir d’autres ?
É.M. Le village est doté de quatre châteaux, plus
les vestiges du château de Chastelas dont l’un,
celui de Rochemure, accueille le siège du Parc
naturel régional des Monts d’Ardèche. En vrac,
je citerais aussi la source d’eau ferrugineuse, le
pont roman du Chastelas, le cœur de l’église et
ses orgues. Le patrimoine naturel est assez
exceptionnel en fin de compte !
Le château de Castrevieille,
avec sa mairie et l’école. Photo G.G.
Comment est la vie à Jaujac ?
E.M. Une partie du village est assez récente car
elle a été reconstruite après 1963. La chute d’un
avion anglais avait rasé 12 maisons et le clocher
de l’église. La place centrale, baptisée Champ­
de­Mars, est très vivante. C’est là qu’ont lieu
toutes les fêtes et manifestations. Bien qu’il
manque quelque artisan ici, nous luttons contre
la fermeture trop précoce en fin de saison des
magasins car il y a un potentiel jusqu’aux
castagnades de novembre. En tout, 35 associa­
tions animent le village, dont le Randonneur
cévenol. Jaujac n’est pas un village dortoir
d’Aubenas.
Qu’est­ce qui fait vivre le village ?
E.M. En grande partie le tourisme puisque la
population triple pendant les vacances, passant Des plans d’eau naturels, creusés dans le basalte
de 1160 habitants à près de 4000. par le Lignon. Photo G.G.

18 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 L'AGENDA
PAR YIANNIS LHERMET
MARDI 19 SEPTEMBRE
Valery Orlov,
la grande voix russe
Valery Orlov chantera dans l’église de Vals­les­Bains. Photo DR
Né dans l’ancienne URSS sur les bords
de la mer Noire, Valery Orlov a suivi ses
études à l’Académie nationale de musi­
que d’Odessa dont il sort avec un
premier prix de piano, de chant lyrique
et d’opéra. Pendant son service militai­
re, il a également intégré les célèbres
Chœurs de l’Armée rouge.
Il possède une voix très particulière,
basse, d’une grande amplitude, qui
touche par touche comme un pinceau
sur une toile et qui transporte le public
vers la Russie. Ce vaste et lointain pays
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de légendes a nourri les imaginaires
depuis de nombreux siècles. Au fil des
années, en solo ou en trio, Valéry Orlov
a su séduire les publics du monde
entier. À l’occasion de ce concert, il
entonnera des morceaux appartenant
au romantisme russe et des chefs­
d’œuvre de musiques sacrées issues de
tous les continents.
À l’église de Vals­les­Bains. À 20h30.
Tarif : 10 euros. Gratuit pour les moins
de 12 ans. Tél. 06 16 49 05 58.


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Mag’Ville
&Villages
SAMEDI 2 SEPTEMBRE
Forum des associations
Pour aller à la rencontre des associations de la ville :
sports, culture, solidarité, musiques, loisirs,
familles…
Au parc de Vals­les­Bains, de 10h à 18h. Entrée libre.
Tél. 04 75 37 42 08.
”Le Nef des fous”
La nouvelle création des Fous sans blanc. Sur scène,
15 comédiens, chanteurs, musiciens et danseurs.
Pont d’Aubenas à Aubenas. Tarifs : 6 euros,
gratuit pour les moins de 12 ans. Tél. 07 80 35 51 75.
SAMEDI 9 SEPTEMBRE
Soirée musicale
En plein air. Au programme, grand bal sono
avec DJ Chris.
Place du Champ­de­Mars à Jaujac. À 21h. Entrée libre.
Tél. 04 75 36 04 73.
DIMANCHE 10 SEPTEMBRE
“Les gardiens de la nuit”
Chauves­souris, hérissons, crapauds… Qui sont­ils ?
Pour répondre à ces questions, la Ligue pour la
protection des oiseaux (LPO) propose au public
diverses animations : jeu de piste, recherche
d’empreintes…
Au Parc naturel régional des monts d’Ardèche,
Domaine de Rochemure, à Jaujac. De 10h à 17h.
Entrée libre. Inscription obligatoire.
Tél. 04 75 36 38 60.
JUSQU’AU 17 SEPTEMBRE
“Bruissement”
L’exposition met en lumière le travail
photographique de Grégoire Edouard dans le cadre
intimiste de la chapelle d’un ancien couvent
reconverti en musée. Cette exposition est construite
comme une quête paysagère et comme une plongée
dans la nature des choses.
Au musée des Vans. De 10h à 12h et de 14h à 17h
(mercredi), de 10h à 12h (samedi). Tarifs : 3 euros,
gratuit pour les moins de 12 ans. Tél. 04 75 37 08 62.


 L’AGENDA
DU VENDREDI 22 AU DIMANCHE 24 SEPTEMBRE
Festival du théâtre
amateur de l’Ardèche
La Troupe Sauvage de Bourg­Saint­Andéol jouera “Bonjour Maîtresse”. Photo La Troupe Sauvage
Depuis 9 ans, le comité départemental de
l’Ardèche de la FNCTA (Fédération natio­
nale des compagnies de théâtre amateur et
d’animation) crée l’événement de la ren­
trée culturelle albenassienne.
Parmi les moments forts, la soirée d’ouver­
ture le vendredi à 18h, suivie du spectacle
“Les palmes de Monsieur Schutz” de Jean­
Noël Fenwick, par le Théâtre en toc d’Alba­
la­Romaine (à 21h). Samedi, retrouvez la
création collective des AJT d’Aubenas (à
14h30) et “Bonjour Maîtresse” de Nicolas
JUSQU’AU 23 SEPTEMBRE
“Ceux de la poésie
vécue”
Ernest Pignon­Ernest est l’un des initiateurs
de l’art urbain en France. Photo Ernest PIGNON­ERNEST
20 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017
Bréhal, par la Troupe Sauvage de Bourg­
Saint­Andéol (à 16h). Et le dimanche, trois
spectacles seront proposés : “La poudre
aux yeux” d’Eugène Labiche (à 14h), “Le
caché du quotidien”, création improvisée
des Improximatifs de Privas (à 16h) et “Ce
soir on se dit tout”, par la compagnie Côté
Cour de Lavilledieu (à 17h30).
Au centre Le Bournot d’Aubenas.
De 5 à 8 euros par spectacle.
Programme complet sur www.fncta­rhone­
alpes.fr. Tél. 09 53 54 41 83.
Considéré comme le précurseur de l’art
urbain, Ernest Pignon­Ernest fixe ses
rendez­vous éphémères dans des lieux
précis qui déterminent et donnent sens
à la rencontre avec le poète qu’il a
choisi de représenter.
L’artiste multiplie ainsi les interventions
en compagnie de Pasolini, Artaud, Ner­
val, Desnos, Aragon… Son œuvre la
plus célèbre est sans doute son portrait
vagabond de Rimbaud, incarnation de
la jeunesse insurrectionnelle.
Maison Ferrat à Antraigues­sur­Volane.
Tous les jours, de 9h à 12h et de 14h
à 18h. Tarifs : 5 euros , gratuit pour
les moins de 18 ans. Tél. 04 75 94 73 49.
Mag’Ville
&Villages
DIMANCHE 10 SEPTEMBRE
Festival des structures gonflables
Des structures gonflables pour s’amuser,
sans limite de temps.
Au parc du Casino à Vals­les­Bains. Tarifs : 5 euros,
pour les enfants de 3 à 12 ans. Tél. 04 75 37 42 08.
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE
9e rassemblement de véhicules de marques disparus
Des modèles d’avant 1949.
Au parc du Casino, 3 avenue Claude­Expilly
à Vals­les­Bains. De 8h à 18h. Entrée libre.
Tél. 04 75 93 81 12.
JUSQU’AU DIMANCHE 17 SEPTEMBRE
“Hymne à la femme”
Exposition de sculptures en bronze autour
du thème : “Hymne à la femme”.
Salle d’expo à Antraigues­sur­Volane. Tous les jours,
de 14h à 19h. Entrée libre. Tél. 06 10 88 55 24.
MERCREDI 13 SEPTEMBRE
Jeux de société
La bibliothèque, en collaboration avec l’associa­
tion Livres en scènes, propose aux enfants de se
retrouver autour de jeux de société. En soirée pour
les adultes.
Bibliothèque municipale, place Allende­Neruda
à Vallon­Pont­D’arc. À partir de 16h30 pour
les enfants et 20h pour les adultes et adolescents.
Entrée libre. Tél. 04 75 87 28 11.
SAMEDI 30 SEPTEMBRE
MERIDIAN
BROTHERS/BAJA
FREQUENCIA
La salle Le Bournot lance sa nouvelle saison avec
un concert sous le signe des musiques du monde.
Au menu, deux groupes, les Colombiens de Meri­
dian Brothers et les
Marseillais de Baja
Frequencia. Venu
tout droit de Bogo­
ta, Meridian Bro­
thers est un projet
d’Eblis Alvarez, lea­
der charismatique
de cet orchestre au
répertoire transre­
gistre. Baja Fre­
quencia (notre pho­
to) défriche les sons
de la nueva cumbia et du moombathon.
(Photo Damien CHAMCIRKAN)
Au centre Le Bournot d’Aubenas. À 18h30.
Entrée libre. Tél. 04 75 89 02 09.
 L'AGENDA Mag’Ville
&Villages
LE SAMEDI 23 SEPTEMBRE SAMEDI 23 SEPTEMBRE
Spectacle de Francis Mervil

Emma la clown Salle Vesprade, passage du Fabricou à Thueyts.

À 20h30. De 8 à 10 euros. Tél. 06 89 43 10 52.
JEUDI 28 SEPTEMBRE
et Gérard Morel Dîner­concert avec Patrice Jania
Un menu composé autour d’un spectacle
de chansons. Pour chaque concert,
un programme différent.
Hôtel des Marronniers, 18, place du Champs­de­Mars
à Thueyts. À 19h30. Tarif : 27 euros.
Tél. 04 75 36 40 16.
DU 28 SEPTEMBRE AU 1er OCTOBRE
7e festival Regards sur courts et longs métrages
Quatre jours de cinéma, documentaires,
avant­premières, courts métrages, débat ciné philo
et présence de personnalités du cinéma.
Cinéma le Foyer, 4, rue des Tournelles à Ruoms.
Tél. 04 75 89 11 32.

DU 18 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE
Ce duo farfelu annonce les couleurs de la saison : émouvante, joyeuse et festive. Photo Dominique FLAHAUT
“La danse
Pour son premier spectacle de la saison, hauteur. En préambule, une présenta­ du vivant”
le théâtre Les Quinconces propose une tion en images des spectacles à décou­ Exposition de peintures et de sculptures d’Isabelle
création à la fois tendre et drôle à vrir tout au long de cette nouvelle Tahon (sculpture terre cuite et bronze) et de
déguster en famille avec un duo impro­ année sera faite. Claudine Le Page­Moula (peinture). Le style
bable de chansonniers. Et après le spectacle, les spectateurs d’Isabelle Tahon est épuré : l’artiste privilégie le
Sur scène, Gérard Morel (guitare et pourront prendre le verre de l’amitié mouvement plus que le détail. L’inspiration de
voix) chante ses chansons, accompagné avec sa douceur sucrée. Claudine Le Page­Moula évolue à partir de
plus ou moins approximativement par Au théâtre Les Quinconces ressentis, en explorant des formes et des couleurs.
Emma la clown (chant, métalophone, de Vals­les­Bains. À 20h30. Salle Volane à Vals­les­Bains. De 8h30 à 12h
flûte traversière et percussions) qui, Tarifs : 12 euros, gratuit pour les moins et de 13h30 à 17h30 (du lundi au vendredi),
l’air de rien, fait le joli cœur, allume la de 15 ans. Tél. 04 75 37 49 21. de 15h à 18h30 (samedi et dimanche en présence
mèche et fait le maximum pour être à la des artistes). Entrée libre. Tél. 04 75 37 49 21.

Société éditrice : Le Dauphiné Libéré Directeur de la publication : Christophe Tostain Rédacteur en chef chargé
du développement : Patrick Peltier Directeur d’édition : Georges Bosi Coordination éditoriale : Franck Brucker /
franck.brucker@ledauphine.com Secrétariat de rédaction : Franck Brucker et Nicolas Mortreux Publicité : Groupe Dauphiné
Média : Claude Bouvarel Tél. 04 75 35 77 69 / 06 22 57 23 37 claude.bouvarel@ledauphine.com et Sébastien Deguilhem Tél. 04 75 35 77 73 /
06 22 57 23 45 sebastien.deguilhem@ledauphine.com.

Du 11 a
au 30 Septembre 2017
* Hors devis et commande en cours - Photos non contractuelles.

Quartier Les Sagnes -07200 St-Maurice-d’Ardèche - 09 75 19 99 05 - 06 30 45 07 24 - herve.roux@terresdefenetre07.fr

 LES JEUX Mag’Ville
&Villages

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PAYS MADAME NAPOLÉO- D’AUS-

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1
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1
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Ces 6 mots découvrir
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1 2
Danse en vogue dans les années 50

2
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D’ACCORD BRIGANDS c
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C H A C H A Fromage de chèvre du Po

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HISTOIRES DÉSUÈTE Couverture
Ces 6 mots cheval
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mêmes lettres. Mais, saurez-vous en découvrir fin ?
H A C Hen vogueA dans les années 50
1
Danse Danse en vogue dans les

1 2
AVEC LES PARCOURS
C H A
2 3
Attrister, affliger quelqu’un

3
DESCHIENS SURPRISES DE VIE

4
C H deA

4
C H A Fromage ded’un
chèvre du Po
C H A C
C H
Fromage A chèvre du Poitou-Charentes Couverture cheval de

5
a d d
C H A Henaffl
Couverture Ad’un cheval deannées
cavalerie Danse en vogue dans les

1
ASTATE c

1
Danse vogue
iger dans les 50
CELLE, DANS
H A C H A
2
PASSÉE Attrister, quelqu’un Attrister, affliger quelqu’un

2 3
« QUAND
C H A
3 4
PAR Il impose un défi à relever

4
C H»
LA MER
A
SAINT DE C
FromageH deAchèvre du Poitou-Charentes Fromage ded’un
chèvre du Po

5
C H A
5
UN TAMIS Couverture cheval de
C
C dH
MONTE A
LA MANCHE C H
Couverture Ad’un dans
cheval deannées
cavalerie

1
H Ad Danse enaffl
vogue
iger dans les

6
C C
Danse H Aiger
enaffl
vogue les 50 Attrister, quelqu’un
C H A
2 2
Attrister, quelqu’un
H A IlC H A
3
d impose un défi à relever Il impose un défi à relever

3 4
ANCES-
GROUPE c c
C H A C H A Fromage de chèvre du Po

4 5
Instrument à flamme

5
C C H A
C H A
SANGUIN TRALES Couverture d’un cheval de cavalerie Couverture d’un dans
chevalles
de

6
C H A
6
H A Danse en vogue
C
Danse H A
enaffl
vogue
iger dans les années 50

2
ANCIENNE C
C H A C H
Attrister, A quelqu’un IlAttrister,
imposeafflun iger
défi quelqu’un
à relever
C H A
3 3
BLEU-VERT Il impose un à défi à relever
H A C H A
4
NÉGATION Instrument flamme Instrument à flamme

4 5
C H A Couverture d’un cheval de

5
6 6
a d MONARQUEC c H A C
Danse
C H
H A
en vogue
Aiger dans les années 50 Danse en vogue dans les
EXCLA- C
C H A IlC H IlAttrister,
imposeafflunàiger quelqu’un
H unA
CHEF-LIEU ANCIENNE Attrister, affl quelqu’un

3
H A défi à relever
DE CANTON
MATION C H A MONNAIE Cimpose Aà défi à relever Instrument flamme

4 4
Instrument flamme

5 5
DU CHER CHINOISE

6
C H A
6
D’ENFANT Danse en vogue dans les
d C H A C H
Attrister,
H affl
Cimpose A
Aiger quelqu’un Attrister,
Il imposeafflunàiger
défi quelqu’un
à relever
d C
C H A d IlC H unA
à défi à relever

4
DANS c
H ÉTABLISSE-
AMENTS c Instrument flamme Instrument flamme

5 5
RELIGIEUX « FOLLE

6 6
PARFOIS EMBELLIE »
ATTRIBUT C
IlC H H A Attrister, affliger quelqu’un
C H A H unA
SOLITAIRE Il impose unà défi à relever
POUR HÉLER
C H DE DIANE
A Cimpose
Instrument Adéfi à relever
à flamme Instrument flamme

6 5
6
a d FRUIT c d
EXOTIQUE C
C H A H A Il impose un défi à relever
PARTIR C H A Instrument à flamme Instrument à flamme

6
À LA FIN
1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
UNE RÉALI- c
SATION
d c
CHALUMEAU. C H A Instrument à flamme
VILLE DE
POCHES 1- MAYENNE
CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE
1- CHABICHOU / 6- / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
/ 2- CHABRAQUE
D’OISEAUX CHALUMEAU. CHALUMEAU.
a c 1- CHABICHOU
1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 2- CHABRAQUE
/ 5- CHALLENGE / 6- / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
CHALUMEAU.DISSIMULÉ CHALUMEAU.
PLUS UNE…
solutions

E L E C S R E I S E G

1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE
/ 6- / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
E E N R E I R N E H
1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE
CHALUMEAU.
S A N A N A E N I M O

Masculin & féminin

masculin & féminin
CHALUMEAU. A chacun des mots, ajoutez
0032la lettre proposée pour
plus une...
en former un nouveau. S T E E N E L E H

Faites la différence ! Un ou une ?

1- CHABICHOU
1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 2- CHABRAQUE
/ 5- CHALLENGE / 6- / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
A I O R N N A Y C
CHALUMEAU. CHALUMEAU.
Faites
YOLANDEla différence
MOREAU ! Un ou une ? A chacun S A U R E Q
S E L L I E I V B A

1-des mots, / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER

CHABICHOU 1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE
/ 5- CHALLENGE / 6- / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
T A S H C T E K S

ajoutez
CHALUMEAU. CHALUMEAU. S E T A R I P U O

abbaye la lettre
I A I N U A T
1- CHABICHOU / 2- CHABRAQUE / 3- CHA-CHA-CHA / 4- CHAGRINER / 5- CHALLENGE / 6-
proposée S T A R S S CHALUMEAU.
N R E S O R

pour en
E U Q I G L E B
emphase
208

former un
B B I S

vaudeville JE RÉVISEP MON

nouveau.
ORTHOGRAPHE
R O S E U
0033
Rappel.
Square - Strass - Souper - Salade -
pore A L E A S D
Une seule de ces trois phrases est correcte, mais laquelle ?
plus une :

extase
rangs
1. Ils étaient placés aux avant-derniers
L A P E R P
tajine
je révise mon orthographe :

1
tajine.

je révise mon orthographe

vaudeville - Un pore - Une extase - Un
Une abbaye - Une emphase - Un
Ils étaient placés aux avant-derniers rangs masculin & féminin :

2
Une seule de ces trois phrases est correcte, Solution :
Square - Strass - Souper - Salade - Rappel.
mais laquelle ? Ils étaient placés aux avants-derniers rangs
6- Chalumeau.
cha-cha / 4- Chagriner / 5- Challenge /

3 Ils étaient placés aux avant-dernier rangs

1- Chabichou / 2- Chabraque / 3- Cha-
ils commencent par :

Une abbaye - Une emphase - Un vaudeville - Un pore - Une extase - Un

tajine.

22 | MAG'VILLE AUBENAS | SEPTEMBRE 2017

 LES JEUX Mag’Ville
&Villages

le braquage LE BRAQUAGE® les dominos ENGRENAGE engrenages 0062

DOMINOS
Qu’ils soient à l’horizontale, à la verticale ou
Evitez tous les pièges et ramassez le butin. Partez de la case « Départ » et trouvez
0083 qui vous conduira à la
Evitez tous les pièges Que même
et ramassez
ce soit à le inversés,
butin.
l’horizontale, à latous les
verticale dominos
ou même inversés,doivent
tous les domi- Partez de la case « Départ » et trouvez le chemin
Vous devez découvrir
Vous devez 15sacs
découvrir 15 sacs
d’or d’or dans
dans la grille, 5 sacs par carré,
nossachant
doivent qu’il
trouver trouver y en
leur a place
leur un seul
place parlacolonne
dans
dans grille. et un seul par ligne.
la grille. le «chemin
case Arrivée » qui vous conduira
en passant par 8 rouesàpour
la case
totaliser 66 points.
Attention,
la grille, 5 sacs par carrélesavec,
sacs d’or ne peuvent
dans chaque pas se trouver les uns à côté des autres, même en diagonale !
« Arrivée
Attention, » en àpassant
le chemin par
emprunter ne 8 roues
doit pour
utiliser qu’une seule fois un
carré, un seul sac par colonne et un seul même nombre.
totaliser 66 points.
5 2 3 2
par ligne. Attention, les sacs d’or ne peuvent 5 6 2 3
Attention, le chemin à emprunter ne doit
pas se trouver les uns à côté des autres, 0 0 5 6 6 3 000336 utiliser qu’une seule fois un même nombre.
même en diagonale !
5 6 3 0 2 3 5 0 20 13 4 9
1
0 2 5 2 6 2 5 6 D 4 10 8 2
6 3 3 2
5 3 0 0
ÉTOILE AUX NOMBRES 1 20
étoile aux nombres 0033

Avec des chiffres de 1 à 6, il faut obtenir un

Avec des chiffres de 1 à 6, il faut obtenir un total de 13 sur chacune des branches de cette étoile.
9 15 3 5
total de 13 sur chacune des branches de 3
cette étoile. 7
5 7 1 9
Solution : 4
0033

5 6 2 3 2 11 4
A
Avec des chiffres de 1 à 6, il faut obtenir un total de 13 sur chacune des branches de cette étoile.

0 0 5 6
3
5 6 3 0
ÉTOILE AUX NOMBRES

Vous devez découvrir 15 sacs d’or dans la grille, 5 sacs par carré, sachant qu’il y en a un seul par colonne et un seul par ligne.

0033
0 2 5 2
2

Attention, les sacs d’or ne peuvent pas se trouver les uns à côté des autres, même en diagonale !
2 3 3 6

4
6 3 3 2
2 5 2 0

solutions
2

2
0 3 6 5
6

6
6 5 0 0
3 2 6 5
4

2
Evitez tous les pièges et ramassez le butin.
®
le braquage :
1 6
Solution :

LE BRAQUAGE
les dominos :
3

2
Une des solutions possibles :

4 + 10 + 8 + 20 + 3 + 5 + 7 + 9 = 66.

5
7 + 9 = 66.
1

1
(une solution possible) 4 + 10 + 8 + 20 + 3 + 5 +
étoile aux nombres : engrenages :
0 0 5 3
2 3 3 6
5 6 6 2 2 5 2 0

5 0 2 3 0 3 6 5

0 6 6 3 6 5 0 0

Une des solutions possibles : 3 2 5 2

3 2 6 5

nos doivent trouver leur place dans la grille.

4
0083 Que ce soit à l’horizontale, à la verticale ou même inversés, tous les domi-

DOMINOS

4 3 3 3

5 2

1 2 6 4

PORTES OUVERTES 2
LES 16 & 17 SEPTEMBRE

À partir de

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du véhicule dans votre concession avec paiement des frais de remise en état standard et des éventuels kilomètres excédentaires. Sous réserve d’acceptation par TOYOTA France FINANCEMENT, 36 bd de la République 92423 Vaucresson, RCS 412 653 180 – n° ORIAS 07 005 419 consultable sur www.orias.fr.

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Effectif Global (TAEG) fixe de 0%. Taux débiteur fixe de 0%. Le coût mensuel de l’as-
surance est de 1,50 € et s’ajoute aux mensualité ci-dessus. Le Taux Annuel Effectif
de l’Assurance est de 6,69%. Le montant total dû au titre de l’assurance est de 15 €.
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tion. Établissements Darty et Fils SAS au capital social de 23 470 382€ Siège social : 129 Avenue Gallieni 93140 Bondy RCS Bobigny B 542 086 616.