Histoire d'une mouette et du chat qui Le groupe allemand d’Amnesty International réussit à le faire libérer, mais il est condamné
nesty International réussit à le faire libérer, mais il est condamné à s’exi-
lui apprit à voler
Luis Sepúlveda
Organisation du travail sur une œuvre complète
Comment offrir aux enfants des conditions de relecture(s) ?
• Présenter le livre parmi d’autres livres (ou reporter la mise en réseau à une phase ultérieure)
• Présenter l’auteur
• Présenter la structure du livre au travers de la table des matières.
Élargir à la progression de chapitre en chapitre : mise en évidence des accroches de l’auteur
(ironie, suspense, rapidité du style)
• Organiser la lecture des 20 chapitres : 20 jours maximum (possible en 12 jours ; cf. tableau),
alternance de la lecture à haute voix du maître ou d’un élève et de la lecture silencieuse de
certains chapitres (ceux, retapés, photocopiés, qui seront finement étudiés ; ou des extraits clés
comme la promesse)
• Prise de connaissance de la «fabula». Relevé des personnages et de leur introduction
• Permettre une approche du livre par une mise en réseau avec d’autres ouvrages
• Lecture approfondie de certains chapitres dans l’ordre chronologique : - La mouette dans le
pétrole (les périphrases, la peste noire, l’engagement de l’auteur)
- Il n’est pas facile d’être maman (construire sa mémoire du livre)
- Oiselle ou oisillon : le personnage de Vent Debout (les niveaux de langue)
- La rencontre des rats (une ambiance, le style roman noir)
- La rencontre du poète (le merveilleux)
Présentation de l’auteur : Luis SEPÚLVEDA
Point d’appui possible avec les élèves :
- le rabat de la première de couverture
- la dédicace
Qui est ce chilien qui vit à Hambourg en Allemagne et y situe son récit ?
Il est né en 1949 et vit une enfance heureuse au Chili. Sa famille lui permet de satisfaire sa curiosi-
té et son goût pour les voyages.
Il est trés attaché à son grand-père, anarchiste. Il deviendra un membre du parti des jeunes com-
munistes.
Il commence à écrire en 1966 et obtient un prix littéraire à Cuba en 1969. Ce prix le rend célèbre
en Amérique Latine. Il écrit alors pour la radio et pour le théâtre.
Sa vie est très étroitement liée à celle de son pays. Il fait partie du gouvernement socialiste de
Salvador Allende lorsque celui-ci est élu président. Luis Sepúlveda devient délégué aux affaires
culturelles.
Mais en 1973, un coup d’état militaire met en place une dictature au Chili. Luis Sepúlveda est
alors arrêté, mis en prison et torturé à de nombreuses reprises, comme beaucoup de communistes
chiliens.
ler.
Il va alors vivre dans plusieurs pays d’Amérique du sud : Brésil, Argentine, Bolivie, Pérou, Pa-
raguay. Il s’installe en Equateur où il travaille pour l’UNESCO qui l’envoie en mission chez les
Indiens Shuars d’Amazonie. Cette expédition est une expérience importante dans sa vie car il
découvre un peuple « qui entretient avec la nature un lien étroit de dépendance et de protection».
Il s’inspire de son expérience pour écrire un roman : « Le vieux qui lisait des romans d’amour» en
1989. Ce livre connaît un succès international.
En 1980, Luis Sepúlveda s’installe à Hambourg, en Allemagne. Il a choisi ce pays car il a appris
l’allemand en prison et parce qu’il admire la littérature allemande. Il entre dans le mouvement
Greenpeace et participe à la lutte écologique.
Ce qu’il dit de l’ écriture :
« J’ écris simplement parce que j’aime écrire, je ne prends pas la littérature comme un don. C’est
un travail, rien de plus ! «
« Je travaille beaucoup mes textes. Je ne les considère comme achevés qu’après les avoir repris, du
début à la fin une dizaine de fois.»
Références :
- « Le neveu d’ Amérique « Luis Sepúlveda - 1994 éditions Métaillé / Seuil
- Une interview de L. Sepúlveda parue dans Le courrier de l’Unesco - 1996
Une mise en réseau possible :
Ojectifs : donner des références culturelles aux enfant, et ce faisant,
• Permettre des entrées diversifiées dans un livre qui n’attire peut-être pas d’emblée
• Donner aux enfants la possibilité de croiser des textes, sachant que les rapprochements
• Provoquent des éclairages nouveaux (perception de la position écologique de Sepúlveda, par
ex.)
• Mettent en situation de reconnaissance (ce qui est confortable, rassurant, facilitateur)
• Ce qui a pour conséquence d’ouvrir des désirs de lire et de relire
N.B : les références culturelles sont fortement personnelles, celles qui sont citées ici ne sont pas exhaus-
tives (ajouter notamment le mythe d’Icare).
Présentation des livres :
la position écologiste « Les gnomes de Gnou », U. Eco
« Le vieux qui lisait des romans d’amour » , L. Sepúlveda
la critique des hommes «La conférence des animaux », E. Kästner
Les gnomes de Gnou
En lisant «Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler», comment ne pas penser au
livre d’Umberto Eco «Les gnomes de Gnou» (proposé au défi 1995-96), notamment pour la cri-
tique qu’il effectue de ce que les hommes appellent civilisation et progrès technique.
Résumer l’album d’Umberto Eco.
Présenter les différentes vues de la terre découvertes par les gnomes de Gnou.
Dans son livre, Sepúlveda ne tourne pas systématiquement les humains en dérision comme le
fait Umberto Eco, qui use de la caricature. Sepúlveda fait allusion à leurs méfaits, sans s’étaler, par
allusion.
cf. pages 26 & 27 : «Kengah maudit les humains», et la suite (paragraphes 1 et 2)
cf. pages 85 : «Les humains sont hélas imprévisibles ! Souvent avec les meilleures intentions du
monde, ils causent parfois les pires méfaits.»
cf. page 96 : «la négligence des humains».
Sepúlveda tourne systématiquement en dérision les humains sur un point : leur amour stérile des
livres de savoir, (les encyclopédies I, 7, p.51), coupés de la vie (II, 7, p.105,106).
Les humains sont en général incapables d’accepter qu’un être différent les comprenne et essaie
de se faire comprendre (cf. sort réservé aux animaux intelligents et réceptifs : expérimentations,
cirque, zoo, p.115).
Une exception :
- «un humain bizarre, qui parfois (rit) en lisant ce qu’il vient d’écrire» p.119
- «ce sont de beaux mots qui rendent joyeux ou tristes»
- «il vole avec les mots» en outre, il aime la musique.
Umberto Eco et Luis Sepúlveda ont choisi une forme d’écriture à la fois proche et différente : Um-
berto Eco a écrit une fable présentant deux protagonistes entièrement opposés l’un à l’autre (des
sauvages lucides face à des civilisés aveugles), comme le sont la cigale et la fourmi, par exemple, et
une fable se terminant par une morale.
Luis Sepúlveda a écrit une histoire «merveilleuse», un conte, une histoire non réaliste, presque une
fable, mais sans morale explicite.
Mais les personnages de Sepúlveda sont moins caricaturaux que ceux de Eco. Les humains ne sont
pas tous détestables, ils sont tous respectables individuellement, malgré leurs limites. Zorbas, le
chat, n’est pas, quant à lui, irréprochable. Dans la préface du roman «Le vieux qui lisait des romans
d’amour», Pierre Lepape écrit : «Sepúlveda n’entonne pas l’antienne du bon sauvage qui s’oppose au
méchant civilisé», et , «la nature, montre Sepúlveda, ce n’est pas le paradis, le jardin d’Eden. C’est
un être immense et terrible auquel sont liés (...) hommes et plantes, bêtes et fleuves...»
Il faut noter que «le vieux qui lisait des romans d’amour» est dédié à Chico Mendès, défenseur de
la forêt amazonienne.
La conférence des animaux
D’autres auteurs que Sepúlveda ont choisi de mettre en scène des animaux pour créer un décalage
et faire réfléchir les humains sur les humains. Eric Kästner se révolte après la seconde guerre mon-
diale contre les effets désastreux de ce que Sepúlveda appelle «la négligence» des hommes qui ne
peuvent s’empêcher de faire la guerre et de mettre en danger l’avenir de leurs enfants.
Eric Kästner s’insurge contre la manie des dossiers, lourds, encombrants et inutiles et des confé-
rences au sommet organisées en vain par les hommes.
Les animaux organisent une conférence parallèle, et envoient les rats dévorer la paperasserie (mais
les services des archives sont en mesure d’envoyer des doubles), chargent les mites de dévorer les
costumes (qui sont facilement remplacés), et finalement décident d’enlever les enfants. la
conférence des animaux
Des extraits : (tirés de l’édition Gallimard, Folio Junior, 1980)
Page 18 :» Puis (l’éléphant) dessina deux cercles qui représentaient les deux moitiés de la terre.
Voici une moitié dit-il à sa femme. Partout les hommes font régner la détresse et la folie. N’im-
porte quel animal peut s’en rendre compte. Il n’y en a qu’un seul qui ne veut pas voir la misère et la
confusion : c’est l’autruche. Elle se cache la tête dans le sable. Et voici l’autre moitié. Partout encore
les hommes font régner depuis des siècles la guerre, la détresse, la folie. N’importe quel homme
peut s’en rendre compte. Il n’y en a que quelques uns qui ne veulent rien savoir. Ils gouvernent,
font des discours et des conférences...-Je sais dit sa femme, et ils se cachent la tête dans le sable.»
Page 79 : «Aujourd’hui même, nous exigeons solennellement des représentants à la 87e conférence
des humains qu’ils suppriment l’obstacle principal qui s’oppose à la paix, à savoir les frontières
entre leurs pays. Les barrières doivent tomber.»
Page 116 : «Les animaux avaient gagné !
Cet accord était le suivant : «Nous, représentants de tous les pays du monde, nous engageons sur
l’honneur à éxécuter les dispositions qui suivent :
1) Toutes les frontières seront supprimées. 2) Les militaires de toutes les armées seront démobi-
lisés. Il n’y aura plus de guerre. 3) La police assurant le maintien de l’ordre sera équipée d’arc et
de flèches. Elle aura pour tâche essentielle de veiller à ce que les sciences et les techniques soient
exclusivement utilisées au profit de la paix. Il n’y aura plus de science au service de la mort. 4) Le
nombre des bureaux, employés et classeurs sera réduit au minimum. Ce sont les bureaux qui sont
faits pour les hommes et non l’inverse. 5) Les employés les mieux payés travailleront désormais
comme professeurs. La tâche la plus noble et la plus difficile est d’amener les enfants à devenir des
adultes dignes de ce nom. Le but de toute véritable éducation doit être de fortifier l’amour et la
générosité.»
Découverte de l’objet livre : approche externe
1. La Couverture
Une illustration : présentation des personnages
Un titre : long, construit avec une relative
il nous raconte une histoire
Qu’apprend - on en lisant le titre ?
. Il parle de deux personnages : la mouette, le chat qui habituellement sont ennemis - situation
étrange.
. Il y a eu problème, mais nous pouvons supposer que le chat l’a surmonté, qu’il a réussi “ qui lui
apprit à voler “ . Le passé simple indique que l’action est terminée.
Dans le cas contraire, on trouverait par exemple :
- le chat qui a essayé de lui apprendre à voler.
- Le chat qui voulut...
Quelles hypothèses peut-on faire sur l’histoire ?
- proposition d’ écriture
2. La table des matières
En proposer une photocopie
La table des matières est structurée en 2 parties, y faire rechercher :
 Faire rechercher les verbes :
Les lieux géographiques :
changement de mode, passage du conditionnel pour le projet à l’indicatif pour le danger. Le
Mer du Nord Situer le récit lexique qui indique l’imminence du danger :
Hambourg - elle n’entendit pas
Les personnages et leurs désignations : - le cri d’alarme
- danger
Zorbas Un chat grand, noir et gros - urgent
Afortunada Un chat qui sait tout - seule sur l’immensité
Un chat mère-poule • La mouette Kengal est seule, abandonnée.
Les chats,
L’humain Le lecteur attend vivement le chapitre 2.
Une chatte Mais il doit ainsi abandonner la mouette, c’est le désir de l’auteur : le chapitre 2 ne parle pas de la
Un poète mouette.
Certains mots nous font penser à un oiseau :
2e chapitre :
Un vol • Les personnages : le chat, grand noir et gros/l’enfant
oiselle ou oisillon • Commencer à construire un tableau d’apparition des personnages.
voler • Construction du chapitre :
le vol • Introduction d’un feed back : “ oui, le chat grand, noir et gros avait beaucoup de ten-
Les évènements : dresse...”
• Gros plan sur l’enfance du chat, sa rencontre avec l’enfant.
triste • Ce passage important pourra être repris lorsque le livre sera connu quel indices nous
le danger donne-t-il sur le caractère du chat Zorbas ?
le vol • Fin du feed back “ Le baiser de l’enfant sur sa tête...”
• Le départ de l’enfant
Ce titre du chapitre confirme notre hypothèse : le chat a réussi dans son entreprise. • La phrase de fin de chapitre, “ Il ne savait pas ce qui allait lui tomber sur la tête.”
tient le lecteur en haleine.
Maintenant, quelle histoire attendons-nous ?
3e chapitre :
Découvrir la 4 ème de couverture. • Le lecteur retrouve la mouette
• Le 1er paragraphe expose la catastrophe. Mais de quelle catastrophe s’agit-il ?
Le lecteur s’identifie à la mouette, se sent humain donc responsable.
Approche interne : Comment l’auteur nous introduit-il dans le récit ?
Relever les expressions qui désignent le pétrole
- Lecture des premiers chapitres. - la malédiction des mers
- Au début du livre, le lecteur entre dans l’inconnu. - la tâche visqueuse
- Le lecteur “ débutant “ doit être rassuré. - la peste noire
Importance de la découverte préalable de l’objet livre. - la vague noire
- L’ auteur doit “ accrocher “ son lecteur conforter ses attentes. - une substance épaisse, pestilentielle.
- Les deux premiers chapitres commencent par une prise de parole. Nous sommes dans le feu de Référence au mythe d’Icare.
l’action.
Comparer avec d’autres débuts d’histoires, par exemple les autres fictions du défi. 4e chapitre :
La rencontre des deux personnages.
1er chapitre : La promesse à la mouette.
• des personnages : des mouettes, une mouette, Kengah
• des actions : le plaisir, le projet, le repas La lecture de ces quatre chapitres nous permet de comprendre la stratégie de l’auteur :
• le danger, présenté en quelques lignes • Un personnage en action
• Un danger
• Deux autres personnages • analyse de la sollicitation des sens
• Description du danger • recherche du rôle de la syntaxe
• Promesse à la mouette
• L’oeuf ; la mort de la mouette Kengah 1 - Déroulement de la scène (structure du texte) :
n’est pas la mouette du titre. • demande de rencontre du chef
• indication du lieu de rencontre
Une leçon de lecture au cycle 3 : proposition • déplacement vers le lieu de rencontre (NB : Zorbas est épié)
2e partie, chapitre 4 : « Pas de repos pour le danger » • description du chef des rats
• rencontre :
A - Mobilisation des connaissances - affrontement verbal
- attaque
1. Résumer l’histoire - négociation
2. Préciser le titre de ce chapitre. 2 dangers ont été courus précédemment : l’ami de la • sortie
famille et «les deux (chats)voyous» en sont l’origine. Un nouveau danger s’est profilé :
les rats. 2 - Les marques de la chronologie dans le texte
3. Lire à voix haute le début du chapitre jusqu’à : Zorbas s’approcha de la lézarde.
« - Il voulait me manger, cria le poussin en se serrant contre Zorbas. Quelques minutes après...
- On n’avait pas pensé à ce danger. Je crois qu’il va falloir miauler avec les rats, déclara C’est alors qu’il vit ...
Zorbas. » Alors
Il sortit ...
B - Lecture silencieuse de la fin du chapitre
3 - Rapprocher la demande de rencontre du chef des rats de la demande de
Le lecteur découvre l’histoire - la «fabula» dont parle Umberto Eco (voir bibliographie) - et ressent rencontre du chef des chats (p. 37 à 40)
sans les analyser, les effets de l’écriture de l’auteur.
Les personnages
C - Première interprétation intuitive
Les rats Le rat Le chat Les chats
Proposer un titre ou des mots qui viennent à l’esprit, après lecture de cette partie, afin de recueillir
les effets du texte sur les lecteurs, et de leur permettre de passer à un niveau d’analyse (le lecteur je ton chef il les chats
observe la construction de «l’intrigue» et les choix du «discours», cf. Umberto Eco (bibliogra- on le chef le gros chat vous
phie)).
vous il le gros égoïstes
Relever tous les titres proposés et les faire commenter. Ces titres peuvent révéler : le rat le chef des rats Je nous
- une sensibilité à la structure Ex : Rencontre du chef des rats
les yeux rouges un grand rongeur boule de graisse nous les chats
- une sensibilité aux choix lexicaux Ex : Le monde des rats
à la peau sombre
- une sensibilité à l’ambiance Ex : Seul contre tous, rencontre dans les égouts
- une sensibilité aux références implicites (tenir compte des références des enfants un rat couturé de cica-
dans les dessins animés : Le Roi Lion, les Aristochats, etc.) trices
des dizaines de Je
D - Question de recherche : Comment l’auteur réussit-il à nous faire ressen-
rats
tir la réalité du danger que représentent les rats ?
le chœur des rats Tu
Recherche des élèves par groupes de 2 ou 3, dans le texte, utilisation de surligneurs. les autres rats
Mises en commun intermédiaires, prises de notes autour du texte et progressivement répartition
des tâches de recherche (avec prévision d’un affichage), sur les points suivants : nous
• recherche de la structure de l’extrait les dizaines d’yeux
• recherche des personnages et de leurs désignations rouges
• repérage des champs sémantiques
 La syntaxe et son rôle pour l’intonation
La disposition montre les rats en position de force, le chat en position d’obéissance La syntaxe des rats :
Les rats sont nombreux, dans leur milieu (noter toutes les formes de pluriel). - Beaucoup d’exclamatives (17 points d’exclamation) / moquerie, dérision
Le chat est seul, dans un lieu étroit et fermé, épié. Les rats se moquent de lui. La syntaxe du chat :
Mais ce n’est qu’une apparence : voir ci-dessous «Syntaxe et intonation». - Affirmations fortes : Je veux, décidé, fermement, avec sérénité
- Donne des ordres : Préviens ton chef
Lexique - Menace : s’il arrive quoi que ce soit
Relever des champs sémantiques et les titrer ensuite. - Formes déclaratives des phrases
La syntaxe marque l’opposition entre excitation (du chef des rats), sérénité et fermeté (du chat).
Obscurité Saleté Agressivité Endroit clos
étroit E - Réponse à la question de recherche

L’endroit est inquiétant, désagréable et dangereux. Les rats sont en position de force, nombreux,
noir rats rouges (3) dedans alors que le chat est en position d’obéissance, seul contre tous. On peut avoir le sentiment d’un
obscurité cafards griffes tuyau piège qui peut se refermer brutalement. Le chat est pourtant très calme, serein par opposition aux
rats, excités, moqueurs. Malgré tout, il sort à reculons...
pénombre toiles d’ araignées se glissait
caves ordures grincer cave, obscurité On peut avoir le sentiment d’assister à la lutte de deux clans, telle qu’on peut la voir dans les films.
Il pourrait être intéressant de rechercher une musique qui accompagnerait la scène dans un film.
obscurité humidité couina s’introduisit
à peine éclairé égout glapirent tuyaux (d’égout) L’auteur a structuré son texte d’une façon particulière, pour nous faire
faible rai de lu- poussière glapit réservoir (d’égout) partager le courage du chat, (nous suivons son cheminement et ses sensa-
mière du jour tions). Il a également choisi, dans ce but, certains mots (désignations de
personnages, champs sémantiques), et une syntaxe particulière qui ren-
au dessous du saleté menaça forcent l’opposition entre le chat et les rats.
niveau de la rue
empestait sauta sur Entraînement

immondes lui tomba sur le Repérer une ponctuation prépondérante et rechercher le sens qu’elle apporte au texte.
dos Pourquoi une maison ?
tenant la tête Plouf !
entre ses griffes Qui est au bout du fil ?
sbires Repérer un champ sémantique dans un autre extrait du livre Vent Debout est un marin,
pleins de haine (relever tous les termes de marine dans son langage cf. Le Haddock Illustré : L’intégrale des ju-
rons du capitaine).
liquidé
vos heures sont Relever les désignations d’un personnage dans un autre texte
comptées L’intrus, Claude Boujon

Sollicitation des 4 sens Repérer la structure de la rencontre de Zorbas avec Colonello.
toucher : toiles d’araignée, sa peau s’imprégnait de poussière
odorat : empestait, immondes Lecture à voix haute de l’extrait, après entraînement individuel.
vue : obscurité, yeux rouges, couturé de cicatrices, dizaines de rats Attribution de rôles
ouïe : grincer, couina, glapi(ren)t, chœur
Production d’écrit : réécrire le texte sous forme théâtrale, en ajoutant des indications de
L’endroit est inquiétant, désagréable et dangereux : on peut avoir le sentiment d’un piège. mise en scène :
obscurité, saleté, agressivité, endroit clos, étroit.