GEOG Tle-1

LYCEE TOKOIN-EST GEOGRAPHIE
PROFESSEUR : KouameSedaminou CLASSE DE TERMINALE 2012 - 2013
LE TOGO
Objectifs généraux d’apprentissage
Situer le Togo sur les plans international et régional

Présenter et localiser les différents types de relief, de sols, de végétation et de faune du
Togo
Présenter l’hydrographie du Togo
Caractériser la population du Togo, son évolution et les problèmes inhérents
Décrire et analyser les conditions et les problèmes de l’agriculture, de l’industrie et du
commerce au Togo
Proposer des solutions aux problèmes de l’économie togolaise.
Documentation
Géographie 3ème : L’Afrique, l’Afrique occidentale, le Togo ; édition Hatier, 1986

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
www.statistiques-mondiales.com
www.savoirnews.net
www.populationmondiale.com
www.histo.geo.com
Matériel didactique
• Carte politique du Togo

• Tableau, craie etc.
Déroulement
Contrôle de présences
Révision des pré-requis servant de motivation : quelle est la superficie du Togo ? Entre
quelles latitudes se trouve le Togo ? Citer un pays plus petit que le Togo.
I – Présentation
Le Togo est un pays de l’Afrique Occidentale humide et côtière qui couvre une superficie de
56600km2. Il s’étend entre 6° et 11° de latitude Nord, soit sur une longueur de 700km. Il est
compris entre 0° et 1°6 de longitude Est, soit entre 50 et 150km. Limité au nord par le Burkina
Faso, au sud par l’Océan Atlantique, à l’ouest par le Ghana et à l’Est par le Bénin, le Togo a une
forme allongée et bénéficie de l’heure du méridien de Greenwich soit l’heure GMT.
Dans le monde, le Togo est deux fois plus petit que le Bénin, 10 fois plus petit que la France, 170
fois plus petit que les USA, mais aussi il dépasse une trentaine de pays tels que la Gambie
(10500km2), le Djibouti (21000km2), le Rwanda (26000km2).
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« Entre le rêve et l’ambition, se trouvent le talent et le défi. Pour s’en sortir, il n’y a qu’un seul moyen : le travail. »
Le Togo compte 35 préfectures et une sous préfecture (Plaine du Mô) réparties sur 5 régions
économiques : les Savanes, la Kara, la Centrale, les Plateaux et le Maritime.
Sur le plan international, le Togo est membre de l’ONU, de L’UA, de la CEDEAO, du Conseil
de l’Entente, de l’UEMOA, des ACP-UE, etc.
II- les conditions naturelles
Objectifs d’apprentissage
- Identifier les principales formes de relief

- Localiser les principaux éléments du relief
- Identifier les éléments du climat
- Identifier les différents types de climat
- Caractériser et localiser les différents types de climats du Togo
- Expliquer l’alternance des saisons
- Montrer l’influence du relief sur le climat
- Citer les causes de l’anomalie climatique du sud Togo
- Enumérer les conséquences de l’anomalie climatique
- Identifier les principaux cours d’eau
- Décrire le rôle de ces cours d’eau dans la mise en valeur économique
- Identifier les types de végétation et de sols.
A – Le relief
Le Togo présente un relief peu accidenté caractérisé par deux éléments principaux qui sont : une
chaine de montagne et de plateaux et de part et d’autre de cette dorsale montagneuse s’étendent
de vastes plaines alluviales
1- La chaine des montagnes du Togo

Elle traverse obliquement le Togo dans sa partie centrale et orientale (sud-ouest ; nord-est).
Cette dorsale est une partie de l’Atakora béninois. Elle est cloisonnée en différentes sous-
unités identifiées au sud, au centre et an nord.
- Au sud, dans la région des Plateaux on distingue le plateau Akposso, de Dayes, le massif
des Fétiches, les monts Loboto, Toklo, Haïto et le mont Agou qui constitue le point
culminant du Togo avec son pic de 986m d’altitude.
- Au centre (du 8° N au cours d’eau Kara) : les massifs Tchaoudjo avec comme pièce
maitresse les monts Alédjo qui cachent de surprenantes gorges et vallées profondes
succédant aux monts Dimouri, aux collines de Bangeli et aux montagnes de Bassar et
Kabou. Les monts Malfakassa et Fazao surplombent de leur coté les vallées encaissées et
la plaine de Mo. L’altitude de ces montagnes varie entre 500 et 850m.
- Au Nord (du cours d’eau Kara à la frontière du Bénin) : cette partie du pays est surtout
dominée par les monts Défalé qui culminent à près de 670m. Viennent ensuite les monts
Kabyè comprenant la chaine Lama, le mont Assiré.
Au Total, l’ensemble montagneux du Togo occupe le quart du territoire national.
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2- Les Plaines
Elles s’étendent de part et d’autre de la chaine montagneuse. On distingue la plaine de l’Oti
au nord et la plaine du Mono au sud.
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a- La plaine de l’Oti
Elle est formée part le bassin hydrographique de l’Oti. C’est une plaine alluviale d’une
parfaite platitude très inondable avec des altitudes moyennes inférieures à 200m. Elle se
prolonge à l’ouest par le Plateau de Bombouaka et de Dapaong que domine une série de
monts aux versants abrupts (buttes témoins, Cuesta dont les rebords culminent à 500m).
b- La plaine du Mono
Elle est formée par le bassin hydrographique du Mono à l’est. Elle est plus vaste que celle
de l’Oti et est formée de deux unités (séparée par une ligne imaginaire). Au nord, la 1ère
unité s’incline progressivement de Sokodé à Tsévié tandis qu’au sud la 2ème unité est
sédimentaire, recouverte de sable argileuxappelé terre de barre avec par endroit des zones
marécageuses. La terre de barre se termine vers le sud par un important réseau lagunaire,
les altitudes y sont très faibles. En dehors de ces deux plaines principales, on identifie une
petite plaine à l’ouest des monts Fazao. C’est la plaine de Mô.
3- Les plateaux
On distingue :
- Le plateau Central à l’Est de la chaîne de l’Atakora

- Le Plateau de Dapaong dans la corne Ouest du Togo.
Conclusion partielle
Les montagnes ne couvrent que le quart de la surface du pays et ne constituent pas un

obstacle pour la mise en valeur des sols. Les plaines sont vastes et immenses ; mais ce sont
des plaines alluviales qui sont marécageuse par endroit. Elles (connaissent aussi) sont aussi le
domaine des maladies endémiques comme la cécité des rivières ou le paludisme ; c’est ce qui
gène un peu leur mise en valeur. Cependant, le mode de distribution des montagnes offre
despossibilités touristiques :
- Le plateau de Danyi avec son paysage de cascade

- Le plateau Akposso avec ses cascadesn (cascade d’Akloa)
- La faille d’Alédjo
- La plage ensoleillée.
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B – Les principales formations géologiques
On distingue les formations anciennes et les formations récentes.
1- Les formations anciennes

a- Le socle précambrien
C’est un ensemble de roches cristallines très anciennes et résistantes composés de gneiss, de

micaschistes, de granites, de quartzites… on peut identifier :
- Le Précambrien Inférieur ou Dahoméyen à l’Est des Monts du Togo et à l’extrême nord-

ouest. Cela correspond au Plateau Central et au Plateau de Dapaong
- Le Précambrien Moyen ou atakorien formant la chaîne de l’Atakora
- Le Précambrien Terminal ou série du Buem traverse obliquement la région nord de
Bassar à Kanté.
b- Le bassin Voltaïen du Primaire
C’est la région des Savanes. Il comprend le Voltaïen Inférieur dans la vallée de l’Oti et le
Voltaïen Supérieur au sud de Dapaong.
2- Les formations récentes
Ce sont le bassin sédimentaire côtier d’âge Tertiaire et le cordon littoral sablonneux formé au
Quaternaire.
Le cordon littoral subit une érosion marine depuis quelques dizaines d’années.
Les causes de cette érosion sont :
- La construction du barrage d’Akossombo

- La construction d’une série de ports sur la côte : Abidjan, Tema, Lomé, Cotonou.
Tableau montrant la correspondance entre les principales formations géologiques et

les éléments du relief
Formations géologiques Eléments de relief
Précambrien Inférieur ou Dahoméyen, Plateaux

Terminal,Voltaïen Supérieur
Précambrien Moyen ou atakorien Monts du Togo
Voltaïen Inférieur Plaine de l’Oti
Tertiaire Plaine de l’extrême sud (bassin

sédimentaire côtier)
Quaternaire Littoral
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C – Le climat
Dans l’ensemble, le Togo jouit d’un climat tropical chaud dû à sa latitude et à son altitude. Mais
ce climat varie de la région septentrionale à la région méridionale. En effet, le Nord bénéficie
d’un climat de type soudanien tandis qu’au Sud règne un climat guinéen. A l’intérieur de chaque
type s’observent des microclimats ou climats azonaux de montagne.
1 – Le climat tropical soudanien au nord de Blitta
Il s’étend de Blitta jusqu’à la limitenord du pays. Il est marqué par l’alternance de deux saisons
très contrastées : une saison pluvieuse qui va de mai à octobre et une saison sèche allant de
novembre à avril. Pendant la saison sèche souffle un vent sec et froid, c’est l’alizé du nord-est
connu sous le nom d’harmattan. Il sévit sérieusement dans la période de novembre à février.
Après son passage, la région est envahie par de fortes chaleurs de mars à avril (T° 28°C en
moyenne). Le passage de l’alizé du sud-ouest ou mousson qui est un vent humide et chaud
correspond à la saison pluvieuse. Les précipitations moyennes sont comprises entre 800 et
1500mm/an.
2 – Le climat tropical guinéen au subtropical
a- Un climat à quatre saisons
Le climat tropical guinéen s’étend de la côte jusqu’à la limite de Blitta. Il est caractérisé par la
succession de quatre saisons : 2 saisons sèches et 2 saisons pluvieuses de durées très inégales.
- La grande saison sèche va de nov. à mars

- La grande saison des pluies va d’avril à juillet
- La petite saison sèche va d’août à septembre
- La petite saison des pluies va d’octobre à novembre.
Le principal vent qui couvre cette partieest la mousson. Les températures y sont beaucoup plus
faibles par rapport au nord. Les précipitations sont relativement abondantes (1500 à
1800mm/an). Toutefois, on enregistre des précipitations faibles sur la côte littorale (Lomé 911
mm/an, Aného 884 mm/an).
NB : la zone de rencontre entre la mousson et l’harmattan s’appelle le Front Intertropical (FIT).

Le FIT se déplace en suivant le mouvement apparent du soleil. En janvier-février, il est au
voisinage de la côte ; en juillet-août, il se retrouve au milieu du Tropique du Cancer. Ce
déplacement du FIT explique en général l’alternance des saisons.
b- Les microclimats de montagne
Ils sont plus frais et plus doux avec des précipitations plus abondantes grâce à l’altitude élevée.
Attila Kutsé sur le plateau de Danyi est la localité la plus pluvieuse au Togo avec 1600mm/an.
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c- L’anomalie climatique du sud-Togo
Il est à noter la présence d’une anomalie climatique au sud-Togo qui se manifeste par une
indigence de pluviométrie au cours de l’année. En effet, le bas-Togo connait un climat sec bien
que situé à une latitude presque équatoriale (6°N). Les moyennes pluviométriques annuelles
enregistrées dans toutes les stations dépassent difficilement 1000mm alors qu’elles sont
nettement supérieures à 1500mm à Lagos et à Abidjan pourtant situées aux mêmes latitudes.
Aného 884mm/an ; Lomé 911mm/an ; Tsévié 1000mm/an.
Cette sécheresse relative commence à Takoradi au Ghana en passant par Tsévié et Kouvé au
Togo et Abomey au Bénin.
Quatre principaux facteurs conjuguent leurs efforts pour créer cette anomalie :
- L’orientation presque parallèle de la côte par rapport aux flux de la mousson du sud-
ouest. Cette orientation ne favorise pas une ascendance de l’air d’où la baisse de la
pluviométrie sur la côte.
- Le FIT se trouvant dans les latitudes sahéliennes en juillet-août le bas Togo est couvert
d’une épaisse mousson et stable caractérisée par une forte humidité de l’air et une rareté
de pluie
- La descente de l’harmattan jusqu’à la côte au cours de l’année accentue les effets anti
pluviogènes.
- Le passage le long de la côte du courant marin froid de Benguela (août, septembre)
provoque la condensation de l’air humide au ras du sol avec formation de brouillard et de
rosée ; il n’y a donc pas d’évaporation et donc pas de pluie.
Cette relative sécheresse du sud-Togo est source de problèmes d’eau, des difficultés d’élevage à
cause du manque de pâturage, de la baisse de la production agricole ; cela entraine aussi la
disparition de la forêt dense. Celle-ci s’étend de la Guinée à l’Afrique Centrale, mais disparait
dans le Bas-Togo. La forêt dense est aujourd’hui remplacée par la savane (avec la présence
d’espèces savanicoles comme le baobab).
D – L’hydrographie
1- Les caractères généraux des cours d’eau
On distingue deux réseaux hydrographiques au Togo : celui de l’Oti au Nord et au Sud celui du
Mono. Les principaux châteaux d’eau sont le massif de Tchaoudjo, le mont Fazao et le plateau
Akposso.
Le lit des cours d’eau est souvent accidenté de rapides. Exemples : ceux de la Kara et d’Adjarala.
Les régimes des cours d’eau sont caractérisés par les variations des débits. Un débit est la
quantité d’eau qui coule par unité de temps. On distingue ainsi les crues (débit élevé) en saison
pluvieuse et les étiages (débit faible) en saison sèche. Un cours d’eau a un régime unimodale
lorsqu’il a un seul pic et bimodale lorsqu’il a deux pics.
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Le régime des cours d’eau dépend des saisons de pluies : les cours d’eau du Nord n’ont qu’une
seule crue alors que ceux du Sud, à l’exception du Mono dont les affluents viennent du Nord, ont
deux crues.
2- Les différents cours d’eau

a- Le bassin de l’Oti
L’Oti prend sa source dans l’Atakora au Bénin sous le nom de Pendjari et fait frontière avec le
Ghana sur 300km environ. L’Oti traverse la plaine de Mango et se jette dans la Volta au sud de
Kété-Krachi. Ses principaux affluents sont : le Koumongou (200km), la Kara (204km), le Mô
(160km). Les débits importants sont enregistrés en août et en septembre avec 700m3/s.
b- Le bassin du Mono
Le Mono, 500km prend sa source dans le massif de Tchaoudjo à 400m d’altitude. Dans le sud, il
sert de frontière entre le Togo et le Bénin sur 100km et se jette dans l’Atlantique à Grand Popo.
Les principaux affluents sont : l’Ogou sur la rive gauche et sur la rive droite l’Anié, l’Amou et le
Chra.
c- Les autres cours d’eau

• Les rivières
- Le Zio, 175km, prend sa source entre KpéléElé et Sodo
- Le HAho, 140km, prend sa source dans le Mont Haïto.Le Zio et le Haho se jettent dans le
Lac Togo.
- Le Lili, le Yoto.
• Les lacs et les lagunes
- Le Lac Togo : de forme triangulaire, a une superficie de 50km2 et une profondeur
d’environ 4m.
- Le Lac Zowla
- A ces deux lacs, il faut ajouter le système lagunaire de Lomé à Aného qui est en partie
asséché.
3- L’utilisation des cours d’eau
Les cours d’eau du Togo jouent un rôle négligeable dans la mise en valeur du Togo à cause de
leur faible longueur (le plus long, le Mono, ne couvre que 500km), de la faiblesse de leur débit
(Mono 480m3/s), de l’étiage en saison sèche aussi bien pour les cours d’eau du nord que du sud,
du manque d’aménagement effectué sur ces cours d’eau.
- Dans le domaine de la navigation, seul le Mono en aval de Tokpli, les lagunes et les
lacs sont navigables. Les autres cours d’eau ne le sont pas à cause des chutes et de
l’étiage.
- Dans le domaine de l’irrigation
• L’Amou permet d’irriguer les rizières installées sur ses rives
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• Le Zio alimente la rizière de Mission Tové, avec le Haho, ils permettent la culture de la
canne à sucre à Togblékopé
• Le Mono alimente les plantations du riz et d’ananas à Agoméglozou.
• L’Oti permet la riziculture inondée dans la région de Mandouri
• L’Anié permet la culture irriguée de la canne à sucre
• Le barrage de retenu d’eau de la Kozah alimente la ville de Kara en eau de même que le
barrage sur le Yoto qui alimente la ville de Notsè.
- Dans le domaine de l’hydroélectricité
Les barrages de Nangbéto et bientôt celui d’Adjarala permettent de diminuer la dépendance

énergétique du Togo et du Bénin par rapport au barrage d’Akossombo.
D – Les sols
Les sols du Togo sont très variés. On distingue :
1- Les sols ferrugineux tropicaux : ils s’étendent sur plus de la moitié du pays. Ce sont des
sols lessivés sur une faible profondeur ; ils peuvent porter avec succès des cultures
variées.
2- Les sols ferrallitiques : ils occupent 20% de la superficie du pays ; ils comprennent les
sols de la terre de barre constitués d’argile rouge qui s’étendent au sud de tsévié ; les
terres de l’Est-mono, les sols de la région des plateaux ouest propices à la culture du café
et du cacao.
3- Les vertisols : ce sont des sols d’argile noire tropicale fertiles répandues dans le Moyen
Togo, le long du Mono, le sud de Tabligbo.
4- Les sols hydromorphes : on les retrouve le long des cours d’eau dans le bassin côtier
(Haho et Zio) et dans le bassin de l’Oti. Ils sont gorgés d’eau mais une fois aménagés, ils
conviennent à la culture du riz et de la canne à sucre.
E – Végétation et faune
Les paysages naturels du Togo sont la forêt plus ou moins dense et la savane plus ou moins
arborée.
1- La savane
Elle couvre la plus grande partie du pays et s’étend progressivement vers le sud à cause de
l’anomalie climatique dans la zone côtière. Elle se compose de hautes herbes, d’arbustes et
d’arbres isolés. Elle présente des atouts pour l’élevage et la chasse.
2- La forêt
Elle couvre le 1/10 de la superficie du pays. Elle se localise dans les montagnes arroséeset dans
les plaines humides qui sont consacrées aux cultures.
La forêt galerie existe le long des cours d’eau. Certaines de ces forêts sont dites sacrées car
dédiées à des divinités.
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3- L’utilité de la végétation
Les principaux arbres de la forêt et de la savane (iroko, acajou) fournissent du bois d’œuvre ; le
kapokier et le fromager sont utilisés pour fabriquer des pirogues. Les forêtscontiennent aussi des
produits forestiers non ligneux (PFNL) très utiles à l’homme ; exemples fruits, feuilles, écorces,
racines. La végétation protège les sols contre l’érosion, constituent des abris pour les animaux,
participe à la symbiose de l’écosystème etc.
Malheureusement, la forêt est aujourd’hui menacée de toute part à cause de l’exploitation

anarchique du bois d’œuvre et d’énergie. Des projets de reboisement ont été donc initiés et une
journée de l’arbre également instaurée (1er juin depuis 1977). Le reboisement permet de
reconstituer la forêt, d’éviter l’érosion du sol, de limiter les dégâts des torrents.
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III – Les aspects humains
Objectifs
- Caractériser la croissance démographique du Togo

- Localiser les zones de fortes et de faibles densités
- Identifier et localiser les différentes ethnies
- Identifier les mouvements qui affectent la population togolaise
- Décrire la structure par âge et par sexe de la population
- Enumérer les problèmes socio-économiques engendrés par la croissance démographique
au Togo.
Introduction
La population togolaise est d’origine diverse et est caractérisée par une croissance rapide et une
forte proportion de jeunes. Cette population en majorité paysanne est inégalement répartie.
A – Une croissance démographique rapide
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en

milliers d'habitants.
Entre 1981 et 2010, la population togolaise est passée de 2 705 250hts à 6.191.155 habitants
(4èmerecensement général de la population et de l’habitat 2010). Ceci représente un taux de
variation de 43,69%. En 2012, cette population est estimée à 6 961 049 hts (www.statistiques-
mondiales.com ).
Comme c’est le cas de tous les pays sous-développés, on constate que la population togolaise
s’accroit à un rythme accéléré. Une telle évolution est due surtout aux mouvements internes. En
effet, le taux de natalité demeure élevé (35,26‰) tandis que le taux de mortalité est en recul
(7,78‰) ; ce qui donne un taux d’accroissement élevé (2,74%).
Les raisons qui expliquent cette croissance rapide sont à la fois démographiques et socio-
économiques.
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• Un fort taux de fécondité (4,64) : il est dû à l’extrême jeunesse de la population

• Mariage précoce
• Pratique de la polygamie
• Emprise des religions (qui pour la plupart ne conseillent pas la limitation des naissances),
des tabous (qui interdisent l’avortement) et l’analphabétisme (l’enfant est considéré
comme un soutien pour les vieux jours).
• Meilleures conditions sanitaires : progrès dans les vaccinations pré et post-natales, de
l’hygiène
B – Une populationextrêmement jeune
La structure par âge de la population togolaise en 2012 montre que les moins de 15ans
représentent 40,9% contre 56% pour ceux dont l’âge est compris entre 15 et 64ans et 3,1% pour
les plus de 65ans. Cette répartition par âge donne une pyramide des âges à base large et à
sommet effilé.
C'est une population jeune, puisque près de la moitié a moins de 15 ans. Ceci est dû à un fort
taux de natalité (35,26‰), mais aussi à cause de l'espérance de vie de 63 ans en moyenne. La
structure par sexe révèle un léger excédent des femmes (51,4%).
Cette extrême jeunesse donne une population active s’élevant à près de 45%, ce qui engendre
d’énormes problèmes tels que ceux de l’éducation, l’alimentation, l’emploi, la santé, le logement
etc. avec comme corollaires les vices sociaux.
Il est à noter aussi le développement de l’exode rural où les jeunes fuient leur village pour la
ville. Ce mouvement pose beaucoup de problèmes car d’un côté, les villages se vident de leurs
bras valides, et de l’autre, ces jeunes sans qualification, n’ont pas accès aux emplois de la ville et
s’y adaptent très mal avec tous les problèmes inhérents.
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C – Une population active plus concentrée dans le secteur primaire
La structure socio-professionnelle montre que la majorité des actifs est employée dans le secteur
primaire (67%) contre 15% dans le secteur secondaire et 18% dans celui tertiaire.
D – L’inégale répartition de la population
En 1994, la densité moyenne était de 76hts/km2. Elle est passée à 115hts/km2 en 2007,
109hts/km2 en 2010. En 2012, elle est actuellement de 122hts/km2. On observe cependant une
très inégale répartition de cette population. La région maritime est la plus densément occupée
(42% de la population) avec 234hts/km2, vient ensuite la région des savanes (48hts/km2), des
plateaux (47hts/km2), de la Kara (45hts/km2). La région centrale est la moins peuplée avec
25hts/km2. Cette répartition des densités régionales cache d’énormes disparités car à l’échelle
des préfectures, les écarts restent très importants. Ainsi peut-on remarquer que les zones
densément peuplées sont la préfecture du Golfe, le sud-est du Togo (préfecture de Vo, Yoto et
Zio.). Les zones moins peuplées sont les plaines de l’Oti, la préfecture de Bassar, l’Est-mono et
le nord de l’Adélé.
L’inégale répartition de la population est due à des multiples.
• Raisons naturelles : fertilité des sols, hospitalité de l’environnement, présence de l’eau.

• Raisons historiques : les guerres tribales, les razzias lors de la traite négrière, la
colonisation qui a déplacé certaines populations.
• Raisons économiques : la mauvaise distribution des infrastructures (voies de
communication, industrie).
• Des raisons socioculturelles : exode rural, urbanisation.
• Raisons politiques : décision administrative.
Les conséquences
L’inégale répartition de la population togolaise a pour conséquences fondamentales le

développement inégal des régions.
- Dans les zones fortement peuplées, on assiste à :

• l’insuffisance des équipements socio-collectifs
• au morcellement, à la surexploitation et au surpâturage des terres
• la dégradation de l’environnement : pression sur les paysages naturels (forêt, eaux)
• la recrudescence des vices sociaux (vol, banditisme, délinquance juvénile, prostitution,
dépravation des mœurs
- Dans les zones faiblement peuplées, on note la sous exploitation agricole, la faible
productivité, le manque de dynamisme, les migrations etc.
Comme solutions préconisées, il est impérieux de mettre en application la politique de

décentralisation afin de donner à toutes les régions des possibilités de développement sur tous les
plans et éviter par là les très fortes concentrations de populations que connaissent certaines zones
notamment les chefs-lieux de région surtout Lomé la capitale.
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E- les groupes ethniques
Le Togo compte plus de 40 ethnies classées en 3 groupes suivant les critères linguistiques et
culturels.
- Le groupe Adja-éwé : les Adja, les Ewé, Ouatchi, Guin, font 40% de la population. Leur
aire d’extension est la région maritime et celle des plateaux.
- Le groupe Kabyè-tem : les Kabyè, les Tem, les Naoudemba,(Losso) soit 25%. Ils sont
localisés dans les régions centrales et de la Kara.
- Le groupe Para-gourma : lesMoba, les Gourma, Bassar, N’gangan, Konkomba,
Tamberma, Tchamba, Mossi soit 16 % de la population. On les rencontre au centre- ouest
et à l’extrême nord du pays.
On peut citer entre autres ethnies les Akposso, les Anufo, les Anas, les Ife, les Akébou, les
Boussancés, les Ahlons… qui n’ont pas d’affinités entre elles.
F –L’essor urbain
A l’instar de ce qui se passe dans l’ensemble des pays sous-développés (PSD), l’urbanisation au
Togo est un phénomène récent mais très poussé. Un Togolais sur 4 vit en ville et plus de la
moitié de la population urbaine est concentrée à Lomé. Lomé demeure la principale
agglomération du Togo. Sokodé est la 2nde agglomération du Togo.
G- Les problèmes nés de l’évolution démographique au Togo et les solutions
Ils sont presque les mêmes dans la plupart des PSD.
- Le rythme d’accroissement de la population togolaise est plus rapide que celui des
ressources disponibles c’est-à-dire qu’il y a déphasage entre la croissance de la
population et la production des richesses. D’autre part, du fait de l’intensification de
l’exode rural, un nombre de moins en moins important de ruraux doit produire pour
nourrir un nombre de plus en plus important de citadins alors que les rendements
agricoles n’augmentent pas. La capacité de charge agro démographique a plus que doublé
dans de nombreuses régions du pays.
- La forte croissance démographique coûte très cher à l’Etat.En effet, l’accroissement
naturel élevé se traduit par une forte augmentation des effectifs scolarisables ; il faut
construire et équiper les écoles, prévoir des bourses d’étude, créer des emplois pour des
nouveaux diplômés ou pour les nombreux jeunes adultes qui se présentent sur le marché
du travail.
- La structure par âge montre la prédominance des enfants et des jeunes de moins de 20 ans
(60%), avec d’énormes problèmes de prise en charge en matière d’éducation de base, de
soins de santé primaires et de services de santé de la reproduction dans un contexte de
propagation croissante des IST/VIH/SIDA.
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- Les statistiques sanitaires révèlent en 2009 que la couverture sanitaire est de 5586hts pour
un infirmier d’Etat et 11890hts pour une sage-femme au lieu de 4000 recommandé pour
ces 2 catégories de personnels de santé. Cette couverture sanitaire très peu satisfaisante
pourrait s’empirer d’ici 2015 si des efforts soutenus ne sont pas déployés pour former et
recruter davantage de personnel de santé.
- Au niveau de l’éducation, la proportion élèves/enseignant est largement dépassée. En
2010, les statistiques ont montré que cette proportion est de 59 élèves/enseignant au
préscolaire, de 69 élèves/enseignant au primaire et de 62élèves/enseignant au 1er cycle du
secondaire alors que la norme est de 40 élèves/enseignant dans les zones urbaines.
- L’accroissement rapide de la population accroit la pression sur le milieu national et
contribue à la dégradation de l’environnement. Par exemple, les besoins accrus en bois,
en charbon de bois accélèrent la dégradation effrénée de la flore, de la faune et des sols.
Un peu partout, les pâturages sont surchargés et les ressources en eau s’épuisent. La
FAO(1992) n’a-t’elle pas attribué la « médaille » au Togo pour avoir déboisé en 1990,
65% de son territoire ? Cette déforestation a un effet néfaste sur l’agriculture.
- La pression démographique au Togo a pour autres conséquences la faible protection
sociale des couches pauvres et vulnérables, notamment les populations rurales, les
personnes âgées et les personnes handicapées.
- Une croissance urbaine élevée et anarchique, caractérisée par un exode rural massif,
entraîne la prolifération d’habitats malsains et des problèmes de gestion des déchets
industriels ainsi que des ordures ménagères.
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15
IV- Etude économique
L'économie du Togo, avec un PIB(Produit Intérieur Brut) de 1 400 $ par habitant en parité de
pouvoir d'achat (PPA),est une économie d'un pays en voie de développement. L'agriculture y
tient un rôle prédominant : elle occupe la majorité de la population (plus de 60% de la
population active) et produit 42 % de la richesse nationale. Cependant, il existe quelques
industries extractives et de transformation dont le nombre augmente avec la politique de la zone
franche.
A côté de ces 2 secteurs d’activités figurent le commerce, l’artisanat et le tourisme qui

connaissent une croissance rapide depuis quelques années.
A- L’agriculture, pilier de l’économie
L’agriculture occupe plus de 60% de la population active. Elle constitue la 1ère activité du pays.
Les recettes générées par les produits agricoles représentaient en 2003 environ 37,8% du PIB
(Produit intérieur brut), qui atteignait alors 1 076 milliards de FCFA, selon des statistiques du
Ministère de l’Economie et des Finances
Cependant, comme dans la plupart des PSD, cette agriculture n’arrive pas à couvrir tous les
besoins alimentaires du pays (le taux de malnutrition reste encore élevé au Togo, 25% des
enfants de moins de 5 ans présentent un déficit pondéral (relatif au poids)en 1998).
Cette situation s’explique par plusieurs facteurs qui rendent difficiles les activités agricoles.
1- Les conditions et caractéristiques de l’agriculture au Togo

a- Les conditions naturelles
• Conditions climatiques
Les conditions climatiques sont relativement favorables : la diversité du climat favorise la

diversité de la production agricole et détermine des spécialités régionales. Cependant, les
techniciens agricoles, calqués sur le rythme des pluies, ne maitrisent pas encore les techniques
d’irrigation. C’est pourquoi, l’irrégularité des pluies entrave considérablement le développement
de l’agriculture.
• Conditions pédologiques
Les terres cultivables occupent près de 60% du territoire. Dans l’ensemble, les sols sont assez
fertiles. Les terres fertiles sont la terre de barre, les sols ferralitiques de la région des plateaux, la
terre noire du centre, la terre de l’Est-mono et celles autour d’Anié.
Les sols pauvres qui couvrent 40% des territoires sont les versants abrupts impropres à
l’aménagement. Ne sont pas également favorables à l’agriculture les vastes affleurements
rocheux ou cuirassés, les plaineshydromorphes. Par ailleurs, la déforestation incontrôlée et la
culture sur brulis entraînent l’appauvrissement rapide des sols. Sur les 3,4 millions d’ha de terres
arables disponibles, seuls 41% sont mises en valeur. Sur les 1,4 millions d’ha de terres cultivées,
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16
seulement 1000 le sont en maîtrise d’eau totale.Quant aux bas-fonds qui représentent environ
240000ha, seulement 5000 sont exploités.
b- Les conditions humaines et sociales
L’agriculture occupe plus de 60% de la population active. Cependant, la population agricole est
sous employée. Cela s’explique par la faiblesse des superficies exploitées. En effet, 37% des
exploitations ont moins d’1ha et seulement 12% ont plus de 5ha. Bref, ce sont des exploitations
familiales avec une surexploitation des terres sans jachère notamment dans les régions
densément peuplées.
Le mode d’exploitation ou mode de tenure est le faire-valoir direct c’est à dire que le
cultivateur est lui-même propriétaire de son champ, outille et cultive avec les membres de sa
famille. Cependant, il existe aussi le fermage(c'est-à-dire la location des champs contre une
redevance annuelle), puis le métayage(le propriétaire donne à bail son domaine à un métayer qui
s’engage à l’exploiter moyennant le partage des fruits ou des pertes) pratiqué sur les plateaux
d’Akposso et de Dayes. Dans ce mode d’exploitation, le cultivateur s’installe dans le champ d’un
autre et partage le fruit de la récolte avec lui. A côté de cela, il existe des ouvriers agricoles payés
journalièrementpour les travaux de labour et de sarclage.
Au plan social, il y a des tabous, des interdits, des habitudes alimentaires, des problèmes fonciers
qui constituent autant de facteurs négatifs pour le développement agricole.
Il est à noter le problème de l’exode rural qui est de plus en plus développé et qui laisse des
empreintes négatives dans les campagnes.
c- Conditions techniques
Les conditions techniques restent encore d’une manière générale traditionnelle. En dehors de
quelques fermes d’Etat, l’agriculteur togolais ne connait presque pas de mécanisation, ni de
techniques d’irrigation et de drainage. Les principaux instruments de labour sont : la houe, la
daba, le coupe-coupe, la hache. D’une manière générale, les instruments de labour sont
rudimentaires et archaïques.Le système de culture est l’agricultureitinérante sur brulis suivie
d’une longue jachère. Dans le sud –est du pays, le nombre croissant de la population tend à faire
disparaitre cette pratique qui n’existe plus dans les massifs de la Kozah où l’on connait de fortes
densités.
Cette situation explique la faiblesse des exploitations agricoles. La superficie cultivable est
évaluée à 3,6 millions d’hectares, soit 60% du total, et 41% de cette surface, soit 1,4 million
d’hectares, sont emblavés (ensemencés). Cependant,les innovations récentes font apparaitre
l’utilisation des engrais, la sélection des graines ou plants. Mais ces innovations restent limitées.
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d- Les produits agricoles

• Les produits vivriers
-Les céréales
* Le maïs est la principale culture du bas-Togo (région maritime et des plateaux).Cette culture
occupe 65% des surfaces cultivées en vivriers.
* Le mil et le sorgho sont cultivés dans la région centrale, de la Kara et des savanes.
* Le riz offre deux cultures : une culture sèche ou riz de montagne dans la région des plateaux
(Amou-oblo) et une culture intensive moderne et irriguée dans les vallées du Zio (Mission –
Tové), dans le bas mono (Agoméglozou) et de l’Oti. Sa production nationale est très insuffisante
d’où son importation de l’Asie du sud- est.
-Les tubercules
*Le manioc est cultivé dans les régions maritimes et des plateaux.
*L’igname dans la région des plateaux, centrale, savanes.
* La patate douce est cultivée un peu partout et le taro pousse surtout au sud.
-Les légumineuses : le haricot sec est produit partout, la région de la Kara fournit le haricot, du
niébé ; le voandzou est important au sud. L’arachide est présente surtout au nord.
-Les fruits : orange, mangue, avocat, banane, ananas, sont ceux qui cultivés surtout dans la
région des plateaux.
• Les cultures industrielles
Elles représentent 40 à 45% des exportations. La production diminue à cause de la concurrence

étrangère et de la baisse des prix sur le marché international.
- Café-cacao : Ce sont les principales cultures des plateaux- ouest (Kloto, Amlamé,
Wawa, Danyi et Agou). Elles occupent une place importante dans l’exportation du Togo
(30% à 40%) totale d’exportations.
- Les fibres : il s’agit du kapok et surtout du coton. Le coton est cultivé dans la région
centrale, des savanes et l’Est de la région des plateaux. La production et l’achat du coton
sont gérés par la nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).
- Le kapok est un produit de cueillette localisé au nord.
- Les oléagineux : il s’agit du palmier à huile cultivé dans la région centrale et des
plateaux. L’arachide et le karité sont cultivés au nord.
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e- Les problèmes de l’agriculture togolaise
Malgré sa place dans l’économie, l’agriculture togolaise est caractérisée par un faible niveau
technique et un faible taux d’équipement des exploitations :
— 25% des exploitations soit seulement ¼, bénéficient d’un appui technique des structures
d’encadrement ;
— les semences améliorées sont utilisées dans moins de 3% des cultures vivrières ;
— l’utilisation d’engrais concerne 16% de ces cultures ;
— 89% des superficies cultivées sont emblavées avec du matériel aratoire (houe, coupe-coupe) ;
— la répartition des labours attelés est inégale, avec 10% au profit de la région des Savanes ;
— 1% des exploitations sont équipées d’un tracteur ;
— 12% seulement des ménages ont accès au crédit agricole (formel et informel) ;
— l’exploitation agricole est tournée vers l’autoconsommation et est faiblement monétarisée.
— La pression foncière croissante, la dégradation de la fertilité des sols et des poches de

pauvreté rurale : c’est le cas, entre autres, de l’Est de la Région de la Kara et de l’Ouest de la
Région des Savanes. Dans ces zones, on constate des rendements agricoles bas, en-deçà de la
moyenne, une disparition du couvert forestier et des indicateurs sociaux particulièrement bas
(malnutrition, faible taux de scolarisation).
f- Les approches de solution
Il est possible d’apporter des solutions à la précarité agricole du Togo. Globalement, les
spécialistes proposent comme remèdes : la valorisation des terres incultes, l’exploitation de la
diversité climatique, la maîtrise de l’eau, l’utilisation rationnelle et optimale des intrants
agricoles. Le désenclavement des zones à fort potentiel agricole, la pratique de l’agroforesterie
par la plantation d’espèces pérennes pour le maintien à long terme de la fertilité des sols,
l’intensification de la recherche agronomique et son expérimentation, la facilitation de l’accès
des groupements agricoles, la mécanisation, l’utilisation d’engrais, la réforme agro-foncière
permettant une juste répartition des superficies cultivables sont également recommandés, sans
oublier la professionnalisation, la syndicalisation du secteur agricole afin de protéger les droits
des producteurs et le rôle politique de l’Etat dans ce domaine en termes d’orientations et de
réglementations.
Pour la relance du secteur agricole, l’Etat togolais en collaboration avec la Banque Mondiale et
le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole) ont mis en place le Programme
National d'Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire(PNIASA) en octobre 2011.
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En effet, le PNIASA comporte trois grands projets : le Projet d'Appui au Développement

Agricole au Togo (PADAT), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le volet national
du Projet régional de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO).
Son démarrage fait du Togo le pays pilote avec « un privilège mais aussi une lourde
responsabilité » de garder le cap du renouveau dans le secteur agricole en Afrique de l'ouest.
g- Les autres secteurs de l’activité agricole

L’élevage
- Les conditions de l’élevage
Elles sont favorables. Pays de savane, le Togo possède des pâturages naturels. Pendant les
saisons des pluies, l’herbe tendre pousse dans la jachère et sur les montagnes. Pendant les saisons
sèches, les animaux se déplacent vers les vallées humides.L’élevage au Togo est essentiellement
de type traditionnel.
- Les espèces animales
Les bovins (95%) dans le nord du Togo,surtout dans le Tône, le reste sur le plateau de Danyi et
dans la zone côtière.
Les ovins(mouton et brebis) et les caprins (chèvres)sont en majorité dans le nord.
Les porcins en majorité dans la région maritime et des savanes.
La région des savanes occupe donc le 1er rang.Viennent ensuite les régions de la Kara et des
plateaux. Dans le cadre des programmes de développement du petit et gros bétail, les ranchs sont
installés dans Badja, Adélé, Borgou, etc.
- Les problèmes de l’élevage
La pénurie d’eau, l’insuffisance de pâturage naturel, la prolifération des maladies du cheptel

entravent le développement de l’élevage au Togo. Les maladies comme la trypanosomiase, la
peste bovine, la pneumonie bovine, le charbon bactérien ravagent périodiquement le cheptel
togolais. Des projets d’éradication sont en cours d’exécution.
Au niveau du Conseil de l’Entente, le Togo est membre du marché commun de la viande et du

bétail. Le Togo ne se suffit pas en viande d’où l’importation de celle-ci du Burkina Faso, du
Niger, des USA et de l’Europe.
La pêche
C’est une activité en voie de modernisation. La production halieutique du Togo est faible. La
pêche est importante au Sud mais se pratique également dans les cours d’eau de l’intérieur. Elle
est surtout traditionnelle avec des instruments simples : filets, pirogues, hameçon, nasse etc.
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C’est une activité en voie de modernisation par la motorisation des embarcations et

d’équipement des bateaux par le long séjour en mer. Les espèces pêchées sont : le hareng, la
sardine, les silures, le capitaine, la dorsale, le thon, les carpes. On enregistre 22 000 T par an en
moyenne dont 55% provient de la mer.
Les produits sont conservés par séchage, par salaison, par fumage, par friture etc.
Les principales sociétés de pêche sont : TOGOGEL (Société Togolaise des produits congelés),
Togo Frigo, Togo Food etc. Lomé dispose d’un port de pêche avec des chambres froides. La
production est insuffisante d’où une forte importation de poissons (32 000 T) de l’extérieur pour
compenser le déficit.
B- L’Industrie Togolaise
L’industrie togolaise a représenté au cours de ces 5 dernières années 20% du PIB avec une
croissance moyenne de 5,1% par an. (Source : Africaeservices)
1- Les sources d’énergie et les matières premières

a- Les sources d’énergie
Le barrage hydroélectrique de Nangbéto, sur le fleuve Mono (réalisation conjointe du Bénin et

du Togo) fournit entre le quart et le tiers des besoins en électricité des deux pays. Le Togo et le
Bénin dépendent pour 70 % du Ghana en énergie électrique. De plus une centrale thermique
(Global Contour) existe sur le territoire du Port Autonome de Lomé, contribuant à réduire le
déficit énergétique du pays. L’énergie solaire et l’énergie éolienne (société Delta-Win dans
lazone portuaire) sont en phase d’expérimentation. Les besoins restent néanmoins nettement
supérieurs à l'offre.
b- Les matières premières minérales
Le pays possède du pétrole en offshore et aussi du marbre, des attapulgites, du manganèse, du

calcaire, du fer, de la tourbe, de l'or, de l'uranium, de l’amiante, du nickel, du chromite, du
plomb, mais surtout un très important gisement de phosphates.
c- Les matières premières agricoles
Le Togo produit des cultures industrielles comme le café, le cacao, le coton, la canne à sucre, le
palmier à huile, les fruits etc.
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2- Les types d’industrie.
Le secteur industriel togolais est dominé par des industries extractives et quelques unités légères
de transformation.
a- Les industries extractives
La SNPT (Société Nouvelle des Phosphates du Togo), exploite le phosphate à Hahotoé et à

Kpogamé. Le minerai est lavé à Kpémé.Le phosphate représente plus de 40 % des recettes
d'exportation. Le Togo en est d'ailleurs le cinquième producteur mondial. L'extraction est
effectuée à ciel ouvert dans les mines de Hahotoé et de Kpogamé. La production est en baisse à
cause de la vétusté du matériel de production
POMAR (Pierre Ornementale et Marbre), exploite le marbreà Pagala et bientôt à Nyaoulou.
CIMTOGO extrait du calcaire à Tabligbo. Celui-ci est transformé en clinker parFORTIA. La

production du clinker, aujourd’hui premier produit d’exportation du TOGO, a atteint 1.289.000
tonnes en 2008.
Le gisement de ferdont les réserves sont estimées à 500millions de tonnes et dont l’exploitation
par la MM Minning a démarré en 2010, est géographiquement situé dans le centre du pays
(Bandjeli à Bassar). La production devra atteindre 1million de tonnes de minerais par an.
Les autres ressources minières reconnues : dolomite et attapulgite, la chromite du mont Haïto,la
bauxite, du mont Agou, le plomb à Agbandi, l’or de la rivière Kéranne sont toujours pas
exploitées à ce jour.
b- Les industries de transformation (des matières 1ères locales)

• Les industries agro- alimentaires
- NIOTO (nouvelle Industrie des Oléagineux du Togo) dans la zone portuaire, fournit de
l’huile.
- La Brasserie du Bénin (BB) assure la totalité de la production de la bière et des boissons
gazeuses.
- La SGMT (Société des Grands Moulins du Togo) à Lomé, transforme 27000 tonnes de
blé par an.
- Le complexe sucrier à Anié produit du sucre.
En dehors de ces unités de production, on distingue de petites usines telles que Ludo Spale et
Fan Milk.
• Les industries chimiques et métallurgiques

- ITP (Industrie Togolaise des Plastiques) fabrique des objets en plastique.
- Les industries du bâtiment : fibrociment, peinture, brique.
- L’aciérie : elle travaille à partir de la ferraille de récupération.
- Les savonneries, les parfumeries
- TOGOGAZ
- SOTOTÔLES fabrique de tôles ondulées.
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• Les industries textiles

- Les usines d’égrenage de coton à Notsè, Atakpamé et Kara, de kapok à Sokodé.
- Les usines textiles de Datcha actuellement en crise près d’Atakpamé, fabrique des tissus
de différentes qualités,TOGOTEX et4 unités de confection et une fabrication de
sandalettes gérées par SOCISAND complète ce secteur.
• L’industrie togolaise du cycle : assure le montage des bicyclettes et des cyclomoteurs.
L’implantation des industries du Togo et leur expansion se heurtent à de nombreux obstacles liés
à son état de sous-développement.
La SAZOF (Société d’Administration des Zones Franches)créée dans les années 1980- 1990,
gère des zones franches de transformation pour l’exploitation.
La Zone Franche est un espace dans lequel :
• Aucun impôt pendant les 10 premières années d’activité et stabilisation du taux à 15 % à

partir de la onzième année
• Exonération de tous les droits de taxes lors de l’exportation des produits importés ou
fabriqués dans la zone franche
• Exonération de tous droits et taxes à l’importation sur les matières premières ainsi que
sur le matériel et l’équipement de l’usine (les véhicules utilitaires bénéficient d’une
réduction de 50 % des mêmes droits et taxes)
• Exonération de l’impôt sur les dividendes pendant les dix premières années pour les
actionnaires non Togolais
• Stabilisation de l’impôt sur les salaires au taux réduit de 2 % pendant la durée de la vie
de l’entreprise
• Tarifs préférentiels sur les prestations des services publics (électricité, eau, téléphone,
port)
• Possibilité de détention de comptes bancaires en devises
• Liberté de transfert de capitaux
c- Les problèmes de l’industrialisation et les solutions

a- Les problèmes
L’implantation des industries au Togo et leur développement rencontre de nombreuses difficultés

liées à l’état de sous- développement du pays.
- Insuffisance des ressources énergétiques

- Insuffisance des capitaux : le niveau de vie étant bas, l’épargne est faible et le Togolais
préfère investir surtout dans l’immobilier (le bâtiment) et le commerce. Les sociétés
étrangères rapatrient les bénéfices sans investir sur place. L’accès aux crédits bancaires
est difficile.
- La pénurie de main d’œuvre qualifiée : certaines industries ont mis en place une
technologie avancée exigeant des techniciens de très haut niveau et une main d’œuvre
spécialisée alors que le Togo en manque, d’où l’appel à un personnel expatrié qui coûte
cher.
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23
- L’insuffisance des voies de communications et l’étroitesse du marché intérieur. Certaines

zones sont encore difficiles d’accès, l’exigüité et la faiblesse du pouvoir d’achat
handicapent l’industrialisation du pays.
- La dépendance de certaines industries pour leur approvisionnement en matières 1ères (cas
de la SGMT ou de la brasserie du bénin dont le blé, l’orge, et le houblon sont importés)
- La concurrence des produits manufacturés étrangers : les produits manufacturés togolais
subissent une concurrence venant de la part des pays africains de la CEDEAO et des pays
développés. Les produits asiatiques qui coûtent moins chers envahissent aussi le marché
togolais.
- Il n’existe que très peu d’industries de transformation des produits issus du secteur
primaire : absence de transformation du phosphate en engrais, arrêt de certaines usines
d’égrainement du coton, disparition d’usines textiles, absence d’unités de
conditionnement des produits vivriers et de la pêche. Ces carences reflètent la faible
intégration amont-aval.
b- Les solutions
Pour résoudre ces problèmes, l’Etat togolais a mis en place plusieurs stratégies :
- La formation de la main d’œuvre qualifiée : création de centres de formation comme les
collèges et les lycées d’enseignement technique et de la formation professionnelle
(INFTP) ; l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI)
- Désengagement de l’Etat du secteur et recherche de sources de financement auprès de
bailleurs de fonds comme l’ONUDI, le PNUD, etc.
- Mesures législatives pour réglementer le secteur de l’industrie (loi du travail, loi sur le
commerce), octroi de facilités douanières et meilleure politiques d’implantation d’unités
industrielles.
- Création d’une zone franche industrielle. Depuis 1989, le Togo dispose d’une zone
franche de transformation gérée par la SAZOF. Ce choix fait par l’Etat togolais résout en
partie le problème de technologie, de capitaux et de chômage. Les domaines d’activités
dans la zone franche sont très variés : produits aromatiques, cosmétiques,
pharmaceutiques, cheveux synthétiques, chaussures etc.
- Politiques d’intégration sous-régionale : le Togo fait partie de l’UEMOA et de la
CEDEAO, ce qui lui permet de mettre en place une politique de coopération industrielle
- Politique d’éducation civique : l’école togolaise est appelée à former les citoyens à
consommer les produits locaux ; ce qui va contribuer au développementindustriel.
C – Le commerce
1- le commerce intérieur
Il est détenu par les femmes. La distribution des produits manufacturés se fait par les magasins et
les boutiques détenus par les nationaux et les étrangers (Libanais, Syriens, Nigérians,
Nigériens…).Dans le commerce intérieur, les marchés tiennent une place très importante. On y
vend aussi bien des produits manufacturés que des produits vivriers. On distingue plusieurs types
de marchés :
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- les marchés d’intérêt national : marché d’Adawlato, de Vogan, de Kétao et d’Anié

- les marchés d’intérêt régional : Tsévié, Atakpamé, Kpalimé
- les marchés locaux : un peu partout.
Depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs, le circuit présente différents niveaux

d’intermédiaires : les grossistes, les demi-grossistes, les détaillants, les micro-détaillants. Avec
ce long circuit d’intermédiaires, l’augmentation du prix d’un article est supportée en fin de
compte par le consommateur.
2- Le commerce extérieur
a- Caractéristiques des exportations et des importations
• Les exportations : elles sont fortement centrées sur 4 produits qui représentent plus de
70% des recettes : phosphate, café, cacao, coton. Le Togo exporte en quantité limitée des
grains et des huiles ainsi que des produits industriels (ciment, marbre)
• Les importations : le Togo importe les produits pétroliers, les biens de consommation
(boissons, conserves), les produits électroniques, sidérurgiques, pharmaceutiques.
b- Bilan du commerce extérieur
Depuis 1966 à nos jours, la balance commerciale du Togo est restée toujours déficitaire sauf en
1974 où on a enregistré un excédent de 16,562milliards grâce au « boom phosphatier ». Le
déficit de la balance commerciale du Togo s’explique par :
- La hausse des importations et le coût très élevé de certains biens d’équipement et de

consommation. La facture pétrolière est très élevée.
- La fluctuation des cours mondiaux.
- La baisse de la production du café et du cacao par suite du vieillissement des plantations.
Pour remédier à cette situation, le Togo doit :
• transformer les matières 1ères sur place avant de les exporter sur le marché mondial ;
• diversifier les produits de rente ;
• promouvoir au niveau régional des groupements à caractère économique de type
UEMOA, CEDEAO ;
• promouvoir un Nouvel Ordre Economique International (NOEI) qui consiste à acheter les
matières 1ères à un prix convenable et au transfert de technologie en faveur des pays en
voie de développement.
c- Les partenaires commerciaux
Ce sontles pays de la CEDEAO (Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana, Niger, Nigéria, Burkina Faso
etc.), de l’UE (France, Allemagne etc.), les USA, le Japon, la Chine, le Brésil etc.
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25
D - Les transports et les communications
Situation Générale
Le Togo est une bande de terre avec une façade maritime de 50km de longueur environ. En
matière d’infrastructures de transports, le pays connaît un déficit énorme. L’insuffisance
quantitative et qualitative d’infrastructures de transport routier reste un problème pour la
croissance de l’économie togolaise. Le transport ferroviaire est presque inexistant et est
essentiellement consacré au transport de produits miniers. S’agissant du transport aérien, les
deux aéroports de classe internationale dont dispose le pays restent sous-exploités par rapport à
leur capacité d’accueil. Le transport maritime reste sans doute le plus important et le plus
développé au Togo. Vitale pour leTogo (dont plus de deux tiers des exportations et des
importations sont transportées par navires), la voie maritime l’est encore plus pour les pays
enclavés qui trouvent avec le Port Autonome de Lomé (PAL) un débouché sur la mer.
Les quelques cours d’eau existants ne sont malheureusement pas navigables. Le nombre
d’automobiles et de moto a considérablement augmenté ces dernières années. En 2010, le parc
automobile comprenait plus de 120 000 véhicules dont 5% de poids lourds.
1- Le transport routier au Togo
Le réseau routier togolais assure 98% du trafic. Il est composé de routes nationales revêtues (1
724 km) et non revêtues (1 355 km), de voies urbaines (1 783 km) et de pistes rurales (6 802 km)
soitun total de 11 672 km avec une densité de 20,62 km/100 km2.Il est le plus élevé de lasous-
région. En revanche, le ratio relatif aux routes revêtues est faible. A peine 21% desroutes
nationales sont bitumées.
S’agissant des pistes rurales, il existe encore de nombreuses zones enclavées, ycompris des zones
à fortes potentialités agricoles. En 2005, ce pourcentage du réseau enbon état était
respectivement de 33 % pour les Routes Nationales revêtues, 13 % pour lesroutes nationales non
revêtues et de l’ordre de 7 % pour la voirie urbaine toutescatégories confondues.
L’axe côtier long de 50km, constitue une partie du corridor international reliant la Côte d’Ivoire
au Nigéria. Il supporte 15% du trafic.
L’axe sud-nord encore appelé route de l’unité nationale, s’étend sur 680km et relie Lomé à la
frontière du Burkina Faso. Il est pour les pays du Sahel, une voie de desserte du Port de Lomé. Il
supporte 62% du trafic.
Les obstacles au développement des infrastructures routières
D’importantes contraintes subsistent et constituent un frein au développement dutransport
routier. Nous pouvons citer :
- l’insuffisance des centres techniques pour accomplir les travaux de la Direction
Générale des travaux publics ;
- la faiblesse consécutive à la capacité d’absorption des ressourcescomplémentaires ;
- les ressources mises à la disposition de la Direction Générale des Travaux Publicsne
permettent pas un fonctionnement efficace des services ;- les systèmes d’information
géographiques et statistiques sur les routes(classement routier, statistiques routières …) sont
faibles,
- les processus utilisés pour la programmation, le contrôle et le suivi évaluation desopérations
ne sont pas adaptés, dans les grandes villes en particulier.
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En milieux urbains, c’est l’étroitesse des routes qui constitue le grand problème créantdes
embouteillages aux heures de pointe.
En milieu rural, les pistes de desserte de plusieurs zones à fort potentiel agricole ne sontpas
praticables toute l’année et certaines demeurent encore enclavées.
Efforts entrepris
Le Gouvernement a entrepris un certain nombre de travaux dans l’objectif de :
- améliorer et de reconstruire les routes nationales inter-Etat revêtues. C’est dansce sens que le
chef de l’Etat a lancé dans le mois de février 2010 la constructionde la route CEDEAO. Et puis
la route nationale N° 2 (corridor Cotonou-Accra)est en réhabilitation. Le Gouvernement a
également entrepris la construction desvoies de contournement de la faille d’Alédjo et des monts
Défalés ;
- améliorer les pistes rurales et les voies d’accès aux zones de productionagricoles ;
- améliorer l’ossature du réseau national ;
- améliorer la voirie urbaine.
Dans ce cadre le Gouvernement a entrepris le bitumage et l’aménagement de 72 km derues pour
les voiries urbaines de Lomé et la voie de contournement de la ville de Lomé àpartir de la zone
portuaire.
Dans l’objectif de contribuer à l’amélioration de l’environnement, l’Etat a interdit
lacommercialisation du carburent à plomb sur toute l’étendue du territoire.
Les Perspectives
Celles- ci visent :
- l’amélioration de la qualité du management et le renforcement de capacitésd’exécution et
d’absorption des crédits dans le secteur ;
- le renforcement des systèmes d’information géographique ;
- l’amélioration de la coordination et de la gouvernance du secteur.
2- Le Transport Ferroviaire
Le transport ferroviaire est presque inexistant dans les infrastructures de transport au
Togo. Il se limite aujourd’hui au transport de marchandises (ciment) et l’exportation de
laproduction du phosphate sur le wharf d’exportation de Kpémé.
La quasi disparition du transport ferroviaire prive les opérateurs économiques d’unmoyen de
transport bon marché, surtout pour les marchandises, tant au plan national quevers les pays de
l’hinterland. En outre, cette quasi disparition constitue un handicap pourl’exploitation rentable de
certains gisements miniers.
Le réseau ferroviaire, hérité dans sa grande partie (450km) de la période coloniale étaitcomposé
jusque dans les années quatre-vingt, de trois lignes principales ayant toutes
Lomé pour point de départ : Lomé – Kpalimé (120 km) ; Lomé – Blitta (276 km), Lomé
– Aného (47 km). Une ligne industrielle longue de 50 km est venue s’ajouter au réseau en1978,
desservant l’usine de clinker de Tagbligbo et acheminant le clinker vers la zoneportuaire de
Lomé.
La réhabilitation et l’extension de l’ensemble du réseau s’avèrent indispensable,particulièrement
l’axe central sud nord contribuera à faciliter le transport demarchandises aussi bien sur le
territoire national qu’en direction des pays de l’hinterland.
3- Le Transport Aérien
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27
Le Togo dispose de deux aéroports de classe internationale : l’aéroport International

Gnassingbé Eyadema (AIGE) et l’Aéroport de Niamtougou. L’AIGE est le plus fréquenté avec
245 000 passagers en 2005.
Ces deux aéroports restent sous exploités par rapport à leur capacité d’accueil. Cettesituation est
liée au fait que le Togo avait cessé d’être un pôle d’attraction pour lestouristes, les vacanciers,
les investisseurs, les hommes d’affaires, du fait de la longuecrise sociopolitique. Avec le climat
d’apaisement actuel et les mesures destinées à larelance du tourisme au Togo, l’aéroport de
Lomé pourrait être particulièrement plussollicité.
4- Le Transport maritime
Il est dominé par le Port Autonome de Lomé (PAL) créé depuis 1968. Le port autonome de
Lomé est le seul port en eau profonde de la sous-région (tirant d'eau de 13 mètres), il dispose
d'infrastructures et d'équipement adaptés à des trafics diversifiés. Il est aujourd’hui l’un des plus
modernes d’Afrique. Il peut accueillir toutesorte de navire.Le trafic du port de Lomé qui était en
1965, avec l’utilisation du wharf, d’à peine 180 000tonnes, atteint à ce jour plus de 2 millions de
tonnes par an et traite près de 80 % deséchanges commerciaux du pays. C’est donc le poumon de
l’économie nationale. En tant qu’instrument de coopération régionale, ilparticipe avec des
avantages substantiels au commerce extérieur des pays sans façademaritime.
La part du trafic de transit vers les pays du sahel est encore relativement faible, environ
18 %. Dans le domaine des importations, le corridor togolais assure environ 5 % du
traficmalien, 10 % du trafic burkinabé et 25 % du trafic Nigérien.
Le PAL comprend un port de pêche, un port minéralier et pétrolier, un port de fret
(marchandises) ; il dispose aussi d’une zone franche et industrielle.
La Zone Franche Togolaise vise à stimuler au Togo le développement des activités de

transformation et de services pour l´exportation.
Elle garantit aux entreprises opérant sous ce régime les meilleures conditions de compétitivité.
Elle offre donc un cadre favorable aux activités à vocation exportatrice: agricoles, industrielleset
de services, qui utilisent la main-d´oeuvre local
5- Les télécommunications
La Société des Postes du Togo assure les liaisons postales dans tout le pays. Les relations
téléphoniques sont assurées par Togo télécom pour les liaisons fixes et Togocel et Moov pour la
téléphonie mobile.
Il existe deux stations terriennes à Cacaveli et à Kara. Togo télécom et d’autres sociétés privées
assurent l’accès à internet.
6- Importance des voies de communication dans l’économie togolaise
Les voies de communication et les télécommunications facilitent le transport des personnes des
biens et des marchandises. Elles désenclavent les localités les plus reculées et d’accès difficile.
Elles rapprochent les populations et permettent l’expansion des idées pour un développement
harmonieux du pays. Ainsi, grâce aux moyens de communication, on gagne du temps, de
l’argent et on initie des projets inter et intra régionaux. Les devises ou recettes acquises au PAL,
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aux aéroports, ainsi que les taxes perçues sur les routes participent pour une part importante dans
l’économie du pays.
E –Le tourisme et l’artisanat

1- Le tourisme
Le tourisme est une activité de loisir qui consiste à voyager pour son propre plaisir. Le Togo, de
par son climat, ses paysages pittoresques, la multiplicité de ses traditions, le caractère accueillant
de sa population, offre beaucoup d’atouts pour le développement du tourisme.
Au total, 300.000 visiteurs (loisir et affaires) ont séjourné au Togo au cours de l’année 2011
générant ainsi près de 20 milliards de recettes. Un bon chiffre, mais largement en dessous de ce
qu’il était dans les années 80.
Le Togo ambitionne donc de relancer cette industrie créatrice d’emploi et pourvoyeuse de

devises. Reste à offrir des équipements hôteliers de qualité, un véritable réseau d’accueil et à
convaincre les compagnies aériennes européennes de réviser leurs tarifs à la baisse.
a- Les atouts touristiques
Régions Sites touristiques Infrastructures Danses et fêtes

hôtelières traditionnelles
Savanes Fosse aux lions, crêts (falaises) de Campement de Karibi (F),

Bombouaka, réserve de chasse de Dapaong, TingbanPab (F),
Mandouri, bassin naturel de Doung, konde (D)
grottes-refuges de Bogou, les
greniers de Nok (Nano)
Kara Réserve de la Kéran, faille d’Alédjo, Evala (F), T’bole

hauts fourneaux de Bandjeli, cultures (D),
en terrassse en pays kabyè, site de SimtouDjandjagou
l’accident présidentiel de Sarakawa, (F), kamou (D),
le paysage Koutammakou (tata akpéma (F),
temberma) etc.
Centrale Réserve de Fazao, réserve de simpa, Abal,

Malfakassa, les chefferies et Adossa Gadao
tisserands
Plateaux Cascades d’Akloa, de Kpimé, Adewu, agbadja,

château Viale, haut sommet très GazoDipo,
accidenté, muraille de Nuadja Agbogbo-zan
(Notsè), les centres artisanaux, ruine
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de Kamina, Pic d’Agou
Maritime La côte sablonneuse, les villages de Hôtel Mira, Sancta Yêkê-yêkê,

pêcheurs, le marché des fétiches, Maria, La Fayette, agbadja, ayizan,
grand marché de Lomé, la côte des Napoléon, Résidence épé-ékpé
esclaves (Agbodrafo), des Tropiques, Alcor,
Paradise, M’rode,
Ambassadors,
Acropolis, espace
Beverly,
VéronicaGuest House
etc.
Rôle du tourisme dans l’économie

Les recettes du tourisme constituent une part non négligeable du budget national. En plus, c’est
un secteur pourvoyeur d’emplois surtout pour les jeunes. Le tourisme permet l’ouverture du pays
sur le monde extérieur ; ceci pourra attirer les bailleurs de fonds et les investisseurs dans le
pays.Cependant, le tourisme connait un recul aujourd’hui à cause de la crise socio-économique et
politique depuis les années 1990.
2- L’artisanat
L’artisanat est un métier exercé manuellement à partir de certaines matières 1ère et qu’on pratique
avec un certain art, une beauté.
Plus de 600.000 personnes (hommes et femmes) exercent dans le secteur de l’artisanat au Togo.
La plupart de ceux qu’on retrouve dans ce milieu sont des jeunes.
Environ 131 métiers sont inventoriés et répartis dans huit branches d’activités à savoir: la petite
restauration, les mines, les carrières, la construction et le bâtiment, la fabrication métallique, la
mécanique et l’électromécanique, le bois et assimilés, le mobilier et le bâtiment.
La fabrication métallique, la mécanique et l’électromécanique, le bois et assimilés, le mobilier et

l’ameublement; le textile, l’habillement, le cuir et les peaux, l’audiovisuel et la communication,
l’hygiène et les soins corporels, ainsi que l’artisanat d’art et traditionnel font également partie du
groupe.
Le secteur de l’artisanat joue un rôle prépondérant dans la fixation des populations. Il contribue
ainsi à contenir l’exode rural et la migration; et c’est encore le secteur de l’artisanat, qui forme et
qui distribue des revenus à un grand nombre de personnes pour de faibles investissements.
Le monde des artisans connaît des difficultés. Selon de récentes statistiques, l’artisanat togolais
contribue de 12 à 18% du Produit intérieur brut (PIB) et de 20 % à la réduction de balance de
payement.
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Conclusion
L’économie togolaise qui fait partie des économies peu industrialisées au monde a réalisé des
performances remarquables ces dernières années. Au Togo, la croissance de 3.9 % en 2011
s’explique par une meilleure production agricole et le maintien de l’activité industrielle. En
revanche, le commerce intérieur s’est montré vulnérable, à cause de deux hausses consécutives
des prix du carburant et du renchérissement des aliments importés. Le déficit budgétaire est
estimé à 3.8 % du PIB contre 2.8 % en 2010, en raison de la politique menée depuis 2009 pour
atténuer les effets de la crise mondiale. Ses forces résident actuellement dans la modernisation de
l’agriculture et la complémentarité entre les différents secteurs économiques. Cependant on note
des insuffisances dans cette économie telles que l’absence des industries lourdes, la concurrence
des produits importés, un taux de chômage élevé. C’est la raison pour laquelle les Togolais
comme les autres Africains militent en faveur d’un Nouvel Ordre Economique International
(NOEI) fondé sur un échange plus équitable et une indépendance économique réelle.
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31
LES ETATS UNIS D’AMERIQUE
Introduction
Les Etats Unis d’Amérique sont désormais le seul pays du monde à jouir du statut de
superpuissance ; aucun attribut de la puissance ne leur manque et aucun autre pays ne peut
rivaliser avec eux. La suprématie américaine repose bien sûr sur des fondements politiques et
militaires mais aussi sur la puissance économique et sur une vitalité retrouvée au cours des
années 1990, après les doutes et les difficultés des années 70-80. Les USA distancent leurs
concurrents les plus sérieux : Union Européenne, Japon, Chine.
La réussite américaine repose sur un capitalisme extrêmement efficace, sur des activités
économiques puissantes, largement dominatrices et s’inscrit aussi dans le territoire américain
qui a connu depuis un quart de siècle des mutations profondes qui en ont changé l’organisation.
Généralités
Les États-Unis sont une union de cinquante États, dont quarante-huit sont adjacents et forment le
Mainland . Celui-ci est encadré par l'Océan Atlantique à l'est et l'Océan Pacifique à l'ouest, et se
trouve bordé au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux États non limitrophes
sont l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, et Hawaï, un État insulaire situé au milieu de l'Océan
Pacifique. De plus, le pays comprend quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des
Caraïbes et le Pacifique. La capitale fédérale, Washington, est située dans le District de
Columbia, un district fédéral hors des cinquante États. La langue nationale de facto est l'anglais
et la monnaie le dollar américain. Le drapeau se compose de treize bandes rouges et blanches
ainsi que cinquante étoiles représentant les cinquante États fédérés de l'union. L'hymne national
s'intitule The Star-Spangled Banner (La bannière étoilée) et la devise est « in Godwe trust ».
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I - L’ETUDE PHYSIQUE.
Objectifs spécifiques
A la fin de cette partie l’apprenant doit être capable de :
- Identifier et localiser les principaux éléments du relief.
-Décrire les influences climatiques.
-Identifier et localiser les types de climat.
-Identifier les principaux cours d’eau et décrire leurs rôles dans la mise en valeur économique.
-Identifier les types de végétation.
A- Un pays immense
Première puissance du monde, les USA constituent un pays continent .Ils s’étendent sur 9 631
420 Km2(quatrième pays pour la superficie après la Russie, le Canada et la Chine) et
représentent 170fois le Togo et 17 fois la France.Ils sont limités au nord par le Canada, au sud
par le Mexique et le Golfe de Mexique ; à l’Est par l’Océan Atlantique et à l’Ouest par l’Océan
Pacifique.
- Du nord au sud, de la frontière canadienne, à la frontière mexicaine, le pays s’étend sur

2500km.
- De l’Est à l’Ouest, de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique, il faut parcourir 4500km.
- 20 000km de côté avec une large ouverture sur les deux Océans concentre les échanges
mondiaux
- 4 fuseaux horaires séparent l’Est et l’Ouest.
B- Un relief ordonné
Le relief des USA est un relief simple disposé en bandes parallèles méridiennes. Il se compose
de 3 grands ensembles.
1- A l’Est, les Appalaches
Les Appalaches sont des montagnes anciennes qui s’étirent sur près de 1500km de longueur et se
terminent du côté de l’Océan Atlantique par une pente abrupte : les Fall line qui offrent des
possibilités d’hydroélectricité. Le plus haut sommet se trouve au mont Mitchell (2037m). Les
Appalaches ont favorisé l’essor industriel des USA car elles sont riches en minerais de fer, en
pétrole et surtout en charbon.
2- Au centre, les plaines
Les plaines s’étendent des Appalaches aux rocheuses et sont drainées par le Mississipi et ses
affluents. Ce sont de vastes plaines sédimentaires (4 fois la superficie de la France). Elles ont des
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altitudes moyennes comprises entre 200 et 300m et reposent sur un vieux socle qui réapparait par
endroit (mont Ozark).
Les plaines centrales, limoneuses et fertiles offrent de très grandes possibilités agricoles aux
USA.
3- A l’ouest, une énorme masse montagneuse : les Rocheuses.
D’âge plus récente que les Appalaches, les Rocheuses dépassent souvent 4000m (Mt Elbert=
4401m). Elles comprennent :
- vers l’intérieur : les Rocheuses proprement dites,

- en bordure de l’océan pacifique : une série de chaines : la chaine des cascades, la Sierra
Nevada et les chaines côtières (les coastranges)
- au centre : de vastes plateaux parfois volcaniques creusés de profondes vallées (le Grand
Lac Salé, la Vallée de la mort (DeathValley) ; le canyon du Colorado (canyon = vallée
profonde dont les parois, très abruptes, ont été sculptées par l'action érosive d'un cours
d'eau. Les canyons résultent nécessairement d'une érosion au sein d'une formation
perméable, le plus souvent karstique)).
Le mont le plus élevé des USA est le mont McKinley à 6198m en Alaska.
Il existe plusieurs montagnes dont les activités sismiques (volcanisme) secouent le pays. La
plupart des volcans en activité se situent à l'ouest, en Alaska et sur l'archipel d'Hawaï :
• Mont Blackburn (4 996 m), Alaska

• Mont Rainier (4 392 m), Washington
• Mont Shasta (4 322 m), Californie
• Mauna Loa (4 171 m), Hawaï
• Mont Adams (3 743 m), Washington
• Mont Hood (3 429 m), Oregon
• Glacier Peak (3 213 m), Washington
• Mont Redoubt (3 108 m), Alaska
• Mont Saint Helens (2 549 m), Washington
C- Un climat brutal et contrasté
1- Les grandes influences (facteurs) du climat
1.1-La continentalité(Caractère fondamental lié aux dimensions du pays)
Elle est renforcée par la disposition méridienne du relief qui gêne ou interdit la pénétration
des influences océaniques en provenance de l’ouest, ce qui renforce les contrastes
saisonniers, facilitant la remontée vers le nord des masses d’air polaires froides et sèches
durant l’hiver.
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1.2-La circulation atmosphérique
• Vents d’ouest pacifiques responsables du climat océanique du nord-ouest du pays.

• Effet de foehn possible sur les hautes plaines ; (foehn : vent local fort, chaud et sec
soufflant sur le versant « sous le vent » des reliefs) ;
• Coulées d’air polaire en hiver avec descente du front polaire : temps froid et sec
• Remontées d’air tropical en été : temps chaud et humide, orageux : les cyclones
(cyclone ou ouragan ou hurricane ou typhon, très forte dépression qui prend naissance
au-dessus des eaux chaudes des océans de la zone intertropicale, et qui s’accompagne de
vents très violents et de pluies torrentielles).
1.3-Les courants marins
Chauds, ils tempèrent et adoucissent le climat. Exemple : dérive nord-pacifique (nord-ouest) ;

Gulf-Stream (sud-est) (Gulf Stream, courant chaud du nord de l'océan Atlantique, de direction
générale nord-ouest depuis les Florida Keys vers les hauts-fonds des bancs de Terre-Neuve, on
l’appelle encore dérive nord-Atlantique)
Froids, ils ont un effet variable.
• Le courant de Californie, responsable d’éventuelles brumes matinales contribue

largement à la sécheresse estivale de la région.
• Le courant du Labrador, en revanche, est lui responsable des fréquents brouillards sur
l’atlantique et des précipitations neigeuses sur le nord-est
1.4 L’altitude
Elle engendre des dégradations montagnardes (diminution de température et augmentation des

précipitations le plus souvent).
2- Les types de climats

- Le climat continental humide au nord-est : étés chauds, hivers très rigoureux (vents
d’est ; courant froid) précipitations abondantes (proximité de l’Atlantique ou des Grands
Lacs), neige en hiver.
- Le climat subtropical au sud-est : étés chauds et humides ; hiver doux ; violents
cyclones ;
- Les climats secs de l’ouest intérieur : la continentalité et l’altitude engendrent l’aridité.
Désert des Mojaves, Vallée de la Mort.
- Le climat océanique au nord-ouest : faibles amplitudes thermiques annuelles. Forte
pluviosité : les vents d’ouest humides déversent leurs pluies sur les montagnes.
- Climat méditerranéen au sud-ouest (Californie). La chaleur de l’été augmente du nord
vers le sud et l’intérieur, été sec et nécessité d’irrigation (grande vallée).
- Le climat tropical humide à Hawaï : c’est un climat toujours chaud à longue saison
humide.
- Les climats froids de haute altitude (nuances montagnardes) et de haute latitude
(Alaska).
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D’une façon générale, le climat des USA est d’une extrême brutalité. New York a comme
moyennes thermiques extrêmes : -2°C et +24°C. L’opposition majeure se situe entre le nord et le
sud : Au nord, Frost Belt, les températures sont très basses. Par contre les régions méridionales
ou Sun-belt ont des températures très élevées.
S’agissant des précipitations, le contraste majeur oppose l’Est et l’Ouest du méridien 100. En
effet, la disposition du relief limite les influences océaniques. Ainsi à l’ouest, les totaux annuels
de précipitations restent inférieurs à 500mm sauf le long de la côte pacifique. A l’est par contre,
les totaux atteignent 1000mm voir plus de la côte atlantique au grand lac.
Des chaines côtières jusqu’au méridien 100, le climat est donc aride à hiver froid au nord et à
hiver chaud au sud. A l’est du méridien 100 jusqu’à fin de la Floride (sud des USA), on a un
climat subtropical à hiver froid et à été chaud et humide au sud. Le reste du territoire jouit d’un
climat tempéré froid avec des hivers rudes.
D- L’hydrographie
Les USA possèdent 2 grands réseaux hydrographiques : celui de Mississipi et celui des Grands
Lacs avec de belles possibilités de navigation intérieure.
1- Le Mississipi : un fleuve puissant mais difficile

- 6800km de long pour le Mississipi- Missouri, 1er fleuve au monde par sa longueur avec
un bassin versant qui équivaut à 6 fois la France. Un fleuve puissant (20000m3/s)
alimenté par des affluents au débit important comme Missouri, Arkansas, Red river en
rive droite, Ohio et son affluent la Tennessee en rive gauche.
- Les autres grands fleuves des USA sont : le Rio Grande qui sert de frontière avec le
Mexique (3060km) ; le Colombia qui prend sa source à l’ouest du Canada et arrose les
USA sur environ 2044km à l’ouest des Rocheuses ; le Colorado (2317km) qui dévoile
les flancs des Rocheuses et coule vers le sud- ouest.
2- Les Grands Lacs
Au nord de la grande plaine se trouvent les plus importants lacs du pays : Lac Supérieur,
Ohio, Ontario, Erié, Michigan, Huron. Ces lacs ont permis la mise en valeur des grandes
plaines. Les grands lacs sont reliés au bassin du Mississipi. C’est la plus grande voie de
navigation intérieure au monde après le Rhin ; c’est le support d’une industrialisation et
d’une urbanisation de front d’eau. Des canaux de jonctions avec écluses mettent en relation
les différents lacs devenant ainsi une véritable mer intérieure. L’aménagement récent de
Saint Laurent permet l’accessibilité aux navires de mer de moins de 8m de tirant d’eau.
E – Les sols
Une bonne partie des sols américains est naturellement très fertile même si les espaces
incultes aux sols squelettiques sont aussi nombreux. Parmi ces sols, on peut citer les lœss et
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limons du Nord des Grandes Plaines, les sols alluviaux des vallées, les terres noires (Black
soils) du sud-est de la Floride.
F- Les grands domaines végétaux
• La Toundra et les déserts polaires en Alaska.

• La steppe dans l’ouest : elle couvre le 1/3 du territoire américain. C’est un tapis herbacé
discontinu.
• La prairie dans les grandes plaines : elle couvre aussi le 1/3du territoire américain. C’est
un tapis herbacé continu.
• La forêt : on y distingue :
- la forêt atlantique qui occupe les Appalaches et le nord- est atlantique : hêtres et érables
dominent au nord, chêne et châtaignier sont présentes au sud ;
- la forêt pacifique du nord-ouest, en région océanique et dans la chaine des Cascades.
C’est une magnifique parure forestière : pins, cèdres rouges, sapins douglas, séquoias (le
plus grand mesure 120m, et certains ont entre 3200 et 3500 ans…)
- la forêt subtropicale au sud est constituée de grands pinèdes (plantations de pins) et
entremêlement d’arbres et d’arbustes à feuilles persistantes (magnolias, lauriers…). Il
existe aussi les mangroves, formations caractéristiques des milieux marécageux.
Conclusion
L’abondance des richesses nationales est un véritable atout par l’économie des USA. Exemple
des richesses minières des Appalaches et des Rocheuses (fer, pétrole, charbon). L’immensité du
territoire offre également une diversité de bons sols et de bons climats permettant à la fois de
faire des cultures tempérées et tropicales.
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II- LES CONDITIONS HUMAINES
Objectifs :
A la fin de cette partie, l’apprenant doit être capable de :
- Décrire l’origine des différents groupes raciaux

- Expliquer l’origine variée, multiraciale de la population américaine
- Décrire la structure par âge de la population américaine
- Localiser les zones fortes et de faibles densités de la population américaine
- Enumérer les causes de l’inégale répartition de la population américaine
- Expliquer l’extrême mobilité de la population américaine.
- Décrire la structure de la population américaine
- Décrire l’inégalité et les problèmes qu’elle crée sur le plan social.
Les USA ont pour eux les atouts naturels auxquels il faut ajouter des avantages démographiques.
La population américaine qui représente 314 192 965(en 2012) est la 3ème du monde après la
Chine (1,6 milliard) et l’Inde (1,3 milliard). Cette population s’est accrue par une fécondité
longtemps élevée et surtout grâce à l’immigration.
1- Le peuplement américain
Par vagues successives, les Blancs d’origine européenne (200millions aujourd’hui) et les Noirs
(30 millions), introduits pendant la traite négrière, ont occupé le pays faisant reculer d’est en
ouest la frontière. Les 13 premières colonies britanniques devenues indépendantes en 1776
n’occupaient que la façade atlantique ; la marche vers l’ouest a commencé vers le 17ème siècle.
Le sud, le centre et l’ouest sont conquis au cours du 19ème siècle ainsi que l’Alaska et les Iles
Hawaï.
La population s’est accrue par l’immigration et s’élève entre 1820 et 1880 à 50 millions
d’habitants. Au début c’était surtout les Britanniques, les Allemands et les Scandinaves qui ont
occupé les USA. Après 1880, arrivent en masse les Méditerranéens, Slaves et Juifs.
Après le record de 1914, (1,2 millions d’entrées), des lois sévères freinent l’immigration. C’est la
politique des quotas instaurée en 1920 qui fixe le nombre d’entrées sur le territoire américain.
Depuis 1990, près de 700000 personnes entrent officiellement chaque année aux USA ; les
travailleurs qualifiés et les réfugiés politiques sont les mieux acceptés. Mais il se pose toujours
des problèmes des immigrants clandestins venant du Canada et surtout du Mexique.
2- La population américaine d’aujourd’hui
2-1- Une faible croissance naturelle
La croissance de la population américaine à la veille de la 2ème guerre mondiale était importante.

Le taux de natalité était de 21,3‰ et le taux de mortalité de 11,3‰ dans les années 1930, ce qui
donne un TAN de 1%. Après la 2ème guerre mondiale, on assiste à une véritable croissance de la
natalité : c’est le Baby-Boom avec des taux de natalité de 24‰ et de mortalité de 9,6‰
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entrainant un TAN de 1,4%. Cependant, les recensements derniers font apparaître un

ralentissement de la croissance. Cette évolution correspond à un stade de maturité
démographique caractérisé par un faible taux de mortalité (8,0‰) et la baisse du taux de natalité
(16,0‰) en 1990 contre 23,7‰ en 1960. C’est leBaby- Krach.
En 2012, le TN est de 13,68‰ alors que le TM est de 8,39‰. Le nombre d’enfants par femme
est de 1 à 2. Le taux de fécondité est de 2,06%.La croissance naturelle serait encore réduite
sans la fécondité relativement élevée des Noirs et Mexicains.
La croissance naturelle américaine demeure cependant supérieure à celle de la plupart des pays
industrialisés. L’espérance de vie atteint 78,49 ans (76,05 pour les hommes et 81,05 pour les
femmes) ; ce qui provoque une forte proportion des personnes âgées.
Années 1930 1940 1950 1960 1970 1990 1997
TN 21,3‰ 19,4 24,1 23,7 18,2 16 15,2
TM 11,3‰ 10,8 9,6 9,5 8,2 8 9
TAN 1% 0,86 1,45 1,42 0,98 0,8 0,62
2-2- La structure de la population américaine
a- Structure par âge et par sexe
La structure par âge de la population américaine donne la figure suivante :
- Les jeunes de moins de 15 ans représentent 20,0%

- Les adultes de 15 à 64 ans représentent 66,5%
- Les personnes âgées de 64 ans et plus représentent 13,5%
La proportion élevée des adultes pose le problème d’emploi (taux de chômage, 7,7%) ; de plus
l’effectif des femmes au travail s’est accru de 18 à 44 millions. La structure par sexe donne un
léger avantage à la population féminine.
b- La composition par race
Les USA ont une populationcomposite (Melting-pot) constituée essentiellement d’immigrants.

Blancs et Noirs occupent la majeure partie de la population mais aujourd’hui, c’est les minorités
qui enregistrent les progrès.
- Les Blancs(200 millions)
D’origine européenne, ils représentent 83% de la population. Ils forment un ensemble

hétérogène. Ils ont été chassés de leur origine par des conflits religieux, des révolutions
politiques, des crises agricoles et industrielles.
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40
- Les Noirs(30millions)
Les Noirs représentent environ 12% de la population américaine. Ils sont des descendants des
esclaves jadis achetés en Afrique pour fournir une main d’œuvre. Ils sont très importants dans
certaines villes comme Washington (70%), Détroit (60%).
- Les Amérindiens
Ils sont au nombre de 1,5 millions soit 0,80% de la population et vivent en partie dans des
réserves de l’ouest, le plus souvent pauvrement (sauf ceux qui ont la chance de posséder un
sous-sol en pétrole).
- Les Asiatiques
Leur nombre s’accroît vite et atteint de nos jours 7,5 millions. Ce nombre a presque triplé en 15
ans. Ils se composent de Chinois, de Vietnamiens, de Philippins, de Japonais… souvent
commerçants aisés, les Chinois vivent dans des quartiers urbains appelés Chinatown surtout en
Californie. Les autres sont au contraire démunis de tout.
- Les Hispaniques
On recense 22,5 millions d’hispaniques. C’est la partie de la population qui croît le plus vite,
après les asiatiques du fait de la forte natalité et de l’immigration élevée (53% de croissance
dans les 10 dernières années). 60% sont des Mexicains. Les autres sont des Porto- ricains, des
Cubains. Les immigrants provenant de l’Amérique Centrale et des Caraïbes (Nicaragua,
Salvador, République Dominicaine) augmentent et représentent 23% des Hispanophones. Les
communautés sont concentrées dans certaines grandes villes : Mexicains à Los Angeles,
Chicago ; Cubains à Miami ; Porto- ricains à New York. C’est une pop jeune (26 ans d’âge
médian), fortement masculine.
c- La répartition spatiale de la population
La population américaine est très inégalement répartie. Le ¼ du nord- est du pays continue de
concentrer les plus fortes densités de population. En revanche, l’ouest et les grandes plaines, le
piedmont des Rocheuses demeurent moins peuplés. En effet, par rapport à une densité moyenne
de 32,6hts/km2, les écarts sont considérables d’un Etat à un autre. Les ¾ de la population vivent
entre le Mississipi et la côte atlantique. Cependant une nouvelle répartition de l’espace
s’effectue grâce à la traditionnelle mobilité de la population américaine. Désormais les Etats de
l’extrême ouest enregistrent de forts records. Mais c’est surtout du sud de la Californie à la
Floride qui est de plus en plus occupé. La population de la Floride, du Texas et de la Californie
a augmenté de 9,6 millions d’hts soit 40% du gain total des USA (causes voir document).
L’inégale répartition de la population américaine s’explique par des raisons naturelles (les
conditions climatiques sont plus favorables à l’Est du 100ème méridien), historiques (la mise en
place de la population s’est faite à partir de la côte atlantique et s’est poursuivie vers le centre
puis vers l’Ouest), économiques (la mise en place des réseaux de transports, l’implantation des
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41
industries a débuté d’abord sur la côte atlantique et dans la région des Grands Lacs,
« manufacturingbelt ».
d- Une forte population urbaine
La population est essentiellement urbaine (82,6%). Cette population constitue les ¾ de la

population totale. 200 agglomérations atteignent 100 000hbts et une quarantaine dépasse le
million. Certains se rejoignent en Conurbation. Exemple de la Mégalopolis qui va de Boston à
Washington en passant par la Philadelphie, New York, Baltimore. D’autres mégalopolis
s’allongent le long du Lac Erié et autour de Los Angeles. Les principales villes des USA sont :
N-Y (16,8millions d’hbts), Los Angeles (11,4millions) Chicago (7,8millions) ; Philadelphie
(5,5millions), San Francisco (5,1millions), Boston (3,4 millions), Washington (3 millions).
e- D’importantes migrations internes
Les Etatsuniens sont très mobiles : en général, ils sont peu attachés aux lieux où ils habitent.
Exemple : le « mobile home ». Un américain sur 10 déménage chaque année. Les Etats de la Sun
Belt ont absorbé 90% de la croissance démographique des 10 dernières années. Par contre
certains Etats du nord- est ont perdu de leur population. La Californie est aujourd’hui l’Etat le
plus peuplé de l’union avec plus de 30millions d’habitants.
Les causes de la mobilité de la population américaine : crise industrielle du Nord-est, paysage

urbain répulsif (« Rust belt »), attirance par le soleil, exploitation des hydrocarbures (Texas,
Golfe du Mexique), aménagement du système autoroutier, affirmation de l’aire pacifique,
proximité de l’immigration hispanique et asiatique.
3- population active en augmentation
La population active aux USA a augmenté. Cela s’explique par la période de baby boom et aussi
par la population féminine qui occupe de plus en plus de place dans divers secteurs d’activités.
Un profond déséquilibre apparaît entre les différents secteurs d’activités :
- le secteur primaire : il représente 1,2% des actifs. Sa chute vertigineuse est liée au
progrès de la mécanisation et de la concentration des exploitations agricoles.
- Le secteur secondaire représente 19,2%. Ce secteur tend à diminuer en raison de la
meilleure productivité (liée à l’automatisation, à la robotisation et à la crise qui affecte
certaines industries traditionnelles (textiles, automobiles et sidérurgie)
- Le secteur tertiaire 79,6%. Ce secteur est devenu si encombrant qu’il a été subdivisé en 2
parties :
• Le tertiaire A (28%) comprend le transport et le commerce
• Le tertiaire B (48%) regroupe l’administration, les services.
Ce secteur témoigne de la montée des USA dans une ère post- industrielle.
Une classification plus sociale distingue :
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42
*les cols bleus ou Blue CollarWorkers regroupant les travailleurs manuels des mines, des
industries et du commerce
*les cols blancs ou white collarWorkers regroupant les patrons, les employés d’administration,
du commerce, les membres de la profession libérale, les médecins. Du plus hautement qualifié
au pas du tout qualifié : professeurs, cadres…employés de fast- Food, domestiques…
Le problème de chômage (7,7%) frappe spécialement les jeunes et parmi eux, les Noirs.
Conclusion
La croissance démographique modérée, mais supérieur aux autres pays développés est une
chance pour les USA. La pluralité raciale et ethnique est un atout pour les industriels qui peuvent
produire des objets liés à la valeur culturelle de chaque groupe.
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43
III- L’étude économique
Objectifs :
A la fin de cette partie, l’apprenant doit être capable de :
- Identifier le type de système économique des USA

- Identifier et décrire les fondements de la puissance américaine
- Identifier les différents secteurs de l’activité économique des USA
- Montrer l’importance de chaque secteur dans l’activité économique des USA
Les USA sont la 1ère puissance mondial ils le doivent surtout de leurs ressources naturelles mais
surtout à l’organisation efficace de la production et des échanges. Les USA conservent la
position économique forte en raison du rôle international de leur monnaie, le Dollar, et des
investissements que leurs multinationales réalisent dans les pays étrangers.
A- Les fondements de la puissance économique américaine
1ère puissance économique du monde, les USA ont un palmarès assez brillant dans tous les
domaines. Ils sont les 1ere producteurs et les 1ers consommateurs du monde. Cette puissance
économique repose sur plusieurs facteurs.
1- Les facteurs naturels
Les USA présentent un relief qui ne constitue pas un obstacle majeur pour la mise en valeur du
pays. La région des grandes plaines, vaste comme 4 fois la France offre de grandes possibilités
agricoles aux USA. L’ouverture du pays sur 2 façades océaniques (OA à l’est et OP à l’ouest) est
un atout majeur pour l’économie américaine. Le réseau hydrographique est dense dominé par le
Mississipi et ses affluents. Les sols sont de nature très diverse, les plus riches (black-soils) sont
dans les plaines centrales. Les USA ont également une gamme de climat dont la brutalité
surprend mais dont la variété permet une production agricole très diversifiées : produits de
climat tempéré continental, tempéré océanique, méditerranéen, tropical, et subtropical. La
végétation anciennement formée de forêts et de prairies demeure par endroit et stabilise les sols.
2- Les facteurs humains
L’effectif élevé de la population américaine(314 192 965en 2012)constitue un marché de

consommateurs à très haut niveau de vie. D’ailleurs la société américaine est une société de
grande consommation.
3- Les facteurs historiques

- L’apport des 1erimmigrants européens
Les immigrants européens ont introduits aux USA des techniques économique très avancées.
C’étaient de véritables pionniers qui ont su mettre en valeur le Nouveau Monde.
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44
- L’apport de la main d ‘œuvre : les Noirs d’Afrique (esclaves) ont contribué à la

réussite des grandes plantations de coton, de canne à sucre dans le Sud.
- La situation privilégiée des USA au cours des deux guerres mondiales : les 2 guerres
mondiales ont épargné le territoire américain des dégâts matériels et humains. Les USA
en ont profité pour accroitre et développer leur économie. Ils se sont libérés de leurs
dettes pour devenir des créanciers de l’Europe.
4- Le capitalisme américain
Le capitalisme, système basé sur la propriété privée des moyens de production, constitue le
fondement et le dogme de l’économie américaine.
- Les USA pratiquent une économie libérale qui stimule l’initiative privée dans tous les
domaines valorise la réussite personnelle et l’argent induit une très grande souplesse du
marché du travail réduit partout les interventions de l’Etat et a diminuer au maximums
les impôts, respecte la libre concurrence (loi de l’offre et de la demande).
- Le soutien de l’Etat. L’Etat soutient permanemment l’économie du pays par le biais
d’une législation contraignante pour décourager l’entrée de certains produits, par
d’importantes dépenses pou la recherche, de grosses commandes militaires etc.
- La production s’appuie sur la recherche scientifique et la publicité. Les moyens
financiers facilitent au bien les campagnes publicitaires que les recherches scientifique.
- Les multitudes de firmes sont sous la direction d’une banque.
- Plusieurs firmes se transforment en Sociétés anonymes.
- Depuis 1945, plus d’un prix Nobel sur deux a été attribué à un chercheur américain ou
résident (américain aux USA).
- Parmi les multinationales qui travaillent à l’échelle du monde, nombreuses sont celles
qui ont leur Quartier Général aux USA. Leur chiffre d’affaires est très élevé et pour
partager leur technologies nouvelles, elle passe des accords avec des entreprises
étrangère : c’est le cas de General Motors et de l’IBM.
- Le syndicalisme est apparemment puissant et dispose de réserves très importantes pour
les périodes de grèves
- Le dollar permet l’importation moins coûteuse et de fructueux investissements.
- La domination technologique. Depuis la fin du XIXe siècle, les USA sont à la pointe de
la recherche technologique.
B- L’agriculture
Objectifs : à la fin de cette partie, l’apprenant doit être capable de :
- Décrire les conditions naturelles de l’agriculture américaine

- Décrire les caractères généraux de cette agriculture
- Identifier les grandes régions agricoles
- Décrire les mutations agricoles aux USA
- Identifier les problèmes et les solutions proposées
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45
- Dessiner la carte agricole des USA
Les USA possèdent la1ère agriculture du monde. A 1ère vue, cette agriculture semble occuper
une place modeste dans l’économie. Elle occupe 2,8% des actifs et fournit 2% du PNB. Par
contre, si l’on s’en tient aux activités en amont et en aval, on se rend compte que cette
agriculture représente un important complexe agroalimentaire qui emploie 20% des actifs et
fournit le ¼ du PNB.
1- Les caractères de l’agriculture américaine

a- Les facteurs naturels
Le climat est assez varié et permet une diversification des cultures. Les cultures tempérées et les
cultures tropicales se pratiquent dans le pays : les cultures tempérées au nord et les cultures
tropicales au sud dans les régions du golfe du Mexique. A l’est, l’humidité relative favorise
plusieurs cultures tandis qu’à l’ouest dans les Rocheuses dominent l’élevage aussi certaines
cultures irriguées. Les sols américains doivent leur fertilité en l’existence du Mississipi dans les
grandes plaines centrales qui apportent 450 millions de tonnes d’alluvions.
b- L’organisation scientifique et technique
L’agriculture américaine est une agriculture à haute productivité. Elle est mécanisée, spécialisée,
et bénéficie de beaucoup de soins. Elle bénéficie des recherches, des travaux agronomiques qui
se répandent grâce à la vulgarisation agricole. Elle dispose de puissantes machines capables
d’effectuer toutes les opérations culturales même les travaux aussi délicats que le ramassage
sélectif des fruits et des légumes. L’avion-semeur, devenu banal peut ensemencer 20ha de
rizières en une heure. L’usage des engrais (Plus du tiers de la consommation mondiale
d’engrais), des herbicides, des fongicides (contre les champignons microscopiques) et des
insecticides est aussi répandue.
La moitié des tracteurs du monde, 1,3M de moissonneuses-batteuses, machines à récolter les

fruitsle maïs (corn picker) etc.
Le recours à la chimie et à l’information météorologique se développe. Tous les processus sont

calculés pour aboutir à une meilleure rentabilité.
c- L’aide de l’état
Depuis la crise économique de 1929, l’agriculture américaine est devenue un secteur réglementé
et protégé par l’Etat. La politique fédérale repose sur 3 idées fondamentales :
- Favoriser les exploitants

- Défendre les revenues du paysan en soutenant des les prix
- Geler les terres de cultures moyennant une subvention à leur exploitant
2- Une production massive et diversifiée (insérer les rangs et chiffres)

a- Les principales cultures
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46
Les USA sont à coup sûr le principal grenier du monde de part leur production céréalière
- Le maïs : bien adapté à l’été chaud et humide des plaines situées au sud des grands lacs,
il bénéficie de l’amélioration des variétés hybrides. La majeure partie sert à
l’engraissement du bétail, ce qui fait du corn belt une usine à viande. Les principaux
Etats producteurs de maïs sont : Iowa, Indiana, Minnesota, Ohio, Missouri, Nebraska.
- Le Blé : le blé d’hiver pousse surtout dans le Kansas en revanche le Wheatbelt du nord,
celui du printemps, très spécialisé est de plus en plus en association avec l’avoine qui
pousse dans le nord Dakota.
- Le riz : il est cultivé dans les régions irriguées du Delta de Mississipi et de la Californie.
Malgré sa production réduite, les USA sont les1ers exportateurs mondiaux.
- Le soja : sa culture est inséparable des céréales surtout du maïs. Plante conquérante, elle
s’adapte facilement à différents climats.
- Le coton : malgré un déclin relatif, il reste une grande culture. Dans le vieux sud, à l’est
du Mississipi, il est cultivé sans pluie et les rendements sont médiocres. Les grandes
exploitations (Cotton Belt) sont localisées dans le Texas, Arizona et la Californie. C’est
du coton irrigué qui offre un bon rendement
- La canne à sucre : elle pousse dans le Delta de Mississipi dans le sud mais sa production
ne suffit pas pour les besoins nationaux. Ainsi les USA, importent le sucre des pays amis
- La betterave à sucre, en progression, elle gagne les régions céréalières
- Les légumes et les fruits : particulièrement abondantes, ils sont pour la plupart
transformés par les industries alimentaires.
Les principales régions productrices sont la Floride (agrume) ; Washington (pomme) et surtout la
Californie qui fournit une extrême diversité de fruits, de légumes et possède un vaste vignoble.
b- Les types d’exploitation
On distingue 3 types d’exploitation :
- La grande exploitation hautement mécanisée, céréalière, pastorale ou laitière.

- La petite exploitation irriguée.
- Le part time c'est-à-dire celle où l’exploitant partage son temps entre un emploi en ville
et la culture de quelques parcelles.
3- L’élevage
L’élevage est amélioré et on introduit des cultures intensives même dans les régions désertiques
ou à pluviométrie insuffisante.
Des progrès spectaculaires ont été réalisés dans ce domaine grâce aux nouvelles habitudes
alimentaires.
- L’élevage de bovins : il subsiste sous la forme d’un Ranching modernisé sur de vastes
espaces de l’ouest non encore gagnés par les cultures sèches. La plupart des jeunes
animaux sont repris par les Feeds lots (parcs d’engraissement). Même la ration
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alimentaire des animaux est calculée par l’ordinateur. Les habitudes alimentaires
reposent sur les baby Beef consommé entre 12 et 18 mois d’âge.
- L’élevage laitier demeure à proximité des agglomérations de la Mégalopolis et dans les
régions des Grands Lacs : c’est le DairyBelt
- L’élevage des porcs dans le corn Belt et celui des volailles (poulets, dindes, oies,…) en
nouvelle Angleterre et dans le vieux sud utilise des méthodes très modernes
- L’élevage du mouton sous la forme extensive autrefois répondu sur les plateaux de
l’ouest est en rapide régression
- L’élevage du cheval connait une sensible reprise en raison de son rôle pour les loisirs et
le sport.
4- La pêche
Elle est très active dans le nord-est atlantique et sur la côte-est du Golfe du Mexique avec
l’élevage des huîtres. Les USA occupent le 3ème rang mondial dans le domaine de la pêche.
5- Un complexe agro-alimentaire de dimension mondiale
L’agriculture est devenue un simple maillon dans une chaine d’industries et de services dont les
activités débordent largement les frontières des USA.
a- L’organisation de l’agro-business
L’agriculture américaine est une agriculture intégrée. Elle est au centre d’un vaste système agro-
alimentaire appelé agro-business(nom donné aux USA à l’ensemble des activités agro-
alimentaires). On distingue :
- En amont, les activités contribuant à la production agricole (industrie de fabrication de

machines agricoles, d’engrais, de pesticides, d’aliments pour le bétail et des laboratoires
de recherches agronomiques). Exemple constructeurs de machines agricoles (John
Deere, InternationalHarvester) ;
- Au centre, les activités de production agricole proprement dites (cultures, élevage) ;
- En aval, les activités touchant la conservation, le transport, la transformation et la
commercialisation des produits agricoles. Exemple d’industrie de transformation : Philip
Morris et General Foods (Cafés Maxwell, Hollywood, Malabars, …), Coca-Cola,
Pepsico ; exemples de chaines de distribution : Safeway, Kroger ; exemples de chaines
de distribution :MacDonald’s, Burger Kings.
Tous ces différents maillons sont financés de bout en bout par de puissants réseaux d’institutions
financières.
b- Le rôle mondial de l’agro-alimentaire
Le prix mondial de la plupart des produits agricoles est établi aux USA (ex : de la bourse de Chicago
pour le blé). Sur les 20 plus grandes multinationales qui œuvrent dans le secteur agro-alimentaire,
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15 sont américains. Les plus importantes ont des filiales dans les plus grands pays développés et
diffusent leurs produits sous des moyens multiples (Hollywood, Malebar, Coca-cola…)
La recherche agronomique américaine a permis de répandre dans les pays en voie de développement
des semences hybrides à haut rendement. L’agro-alimentaire est devenu un des aspects essentiels de
la domination économiquedes USA. Ainsi le secrétaire d’Etat américain lança en 1975 la formule
suivante : « L’agriculture est une arme ».
Sur le marché mondial des produits agricoles, les USA fournissent 50% de blé, 70% de soja, et une
part importante des aliments pour le bétail. Beaucoup de pays dépendent des exportations
américaines principalement ceux de l’Europe occidentale, le Japon, la CEI pour le blé et le tiers
monde pour le maïs et les autres denrées alimentaires. Ainsi, les USA utilisent l’arme verte (Food
power) pour faire pression sur certains pays (exemple de la Russie).
6- Les problèmes de l’agriculture américaine
En dépit de son importance, l’agriculture américaine n’est pas sans problèmes. On distingue les
problèmes d’ordre naturel, techniques et économiques.
a- Les problèmes naturels
Rareté et irrégularité des précipitations surtout à l’Ouest ; froid et gelées dans le Nord-est ;
influence des vents qui entrainent l’usure mécanique des sols ; les inondations parfois
désastreuses.
b- Problèmes techniques
La forte mécanisation entraine la dégradation et l’épuisement des sols ; l’utilisation intensive des
engrais chimiques engendre la pollution des sols et des eaux. Déjà en 1930, 20millions d’ha
étaient définitivement perdues et 20millions autres sont très menacés ; l’irrigation par forage
entraine l’épuisement des nappes phréatiques.
De nos jours, tous les sols sont surveillés par des services fédéraux. Les agriculteurs agissent
efficacement en suivant les conseils :
- Introduction de l’assolement
- Choix de plantes à racines longues, alternant avec des plantes à racines courtes.
- Utilisation intensive d’engrais
- Association plus étroite entre l’agriculture et l’élevage
- Plantation de rideaux d’arbres pour briser la face du vent et des torrents
- Pratique des labours suivant les courbes de niveau
- Alternance des cultures en bande
c- Problèmes d’ordre économique : la surproduction
La concurrence et l’émulation entraînent un surplus de la production agricole et par conséquent

une accumulation de stocks. Pour se faire, l’Etat encourage la consommation de certains
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produits, mais cette politique reste insuffisante. Une partie des excédents est vendue à très bas
prix dans les pays sous développés. Pour éviter les crises de surproduction, l’Etat encourage les
gèles de terres et garantit un prix minimal à certains produits.
d- La faiblesse du revenu du paysan
Les fermiers sont défavorisés par rapport aux travailleurs de l’industrie. Leur revenu est
relativement faible et instable. On estime que plus d’un million de petits fermiers aux revenus
précaires sont condamnés à disparaître dans quelques années et l’exode rural s’intensifiera.
Au total, les USA ont la 1ère agriculture du monde. Les rapports sont très étroits entre
l’agriculture et l’industrie. L’agriculture est un grand fournisseur de matières premières à
l’industrie. Cette coordination donne aux USA le pouvoir de l’agro-alimentaire qu’ils utilisent
pour influencer les autres pays.
C - L’INDUSTRIE
Objectifs : à la fin de cette partie, l’apprenant sera capable de :
- Citer et localiser les ressources naturelles

- Citer les différents secteurs de l’activité industrielle
- Identifier les problèmes de l’industrie
- Dessiner la carte des ressources naturelles
- Localiser sur une carte les principales industries.
L’industrie américaine est la 1ère du monde par sa production et la multiplicité des produits. Cette
puissance industrielle repose sur :
- L’abondance et la richesse du sous-sol en matières premières et en sources d’énergies

(ressources minérales, agricoles et énergétiques)
- Les recherches permanentes et suivies qui aboutissent aux inventions ou découvertes de
nouvelles méthodes propulsant constamment les activités industrielles
- Le capitalisme : la grande industrie s’est surtout développée à partir de la 2ème moitié du
19ème siècle. Elle a pris un nouvel essor lors des 2 guerres mondiales.
1- Les sources d’énergies
Les USA produisent plus de 20% de l’énergie mondiale.
a- La houille
Les USA détiennent les plus grosses réserves de houilles (dans le monde) (plus de 200 milliards
de tonnes). Ils sont 2ème producteurs après la Chine et 2ème exportateurs après l’Australie. Les
principaux gisements sont localisés sur le versant occidental des Appalaches (30%), de
Pennsylvanie à Alabama au sud des Grands Lacs et dans les plaines centrales (Kansas,
Oklahoma). Mais actuellement la plus grande réserve est située dans l’ouest (dans les Rocheuses,
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50
40%). La houille représente le quart de la consommation nationale d’énergie. Ainsi, après les
Appalaches l’Etat du Wyoming dans les Rocheuses est devenu le 2ème Etat producteur.
b- Le pétrole
Avec 60% des réserves mondiales et 18% de la production mondiale, les USA sont le 2ème
producteur d’hydrocarbures (gaz+pétrole) du monde. Les gisements sont nombreux mais
dispersés dans 32 Etats. Les plus anciens gisements (ceux de la Pennsylvanie) sont pratiquement
épuisés. La côte du Golfe de Mexique est actuellement la 1ère région productrice avec plus de
50% de la production américaine. Elle est suivie du Texas et de l’Oklahoma. On en trouve
également dans l’Etat de Californie et un peu dans les Appalaches. D’importants gisements ont
été découverts en Alaska en 1968.
Cette production est l’affaire de 5 grandes firmes pétrolières (Standard Oil of New Jersey, Mobil
Oil, Gulf Oil, Standard Oil of California, Texaco).
c- Le gaz naturel
Mélange d’hydrocarbures saturés gazeux de même origine que le pétrole. D’un point de vue
énergétique, 1 000 m3 de gaz naturel sont équivalents à une tonne de pétrole.
La production des USA représente 36% de la production mondiale et les USA sont les 1ers
producteurs mondiaux. Les gisements les importants se localisent dans les régions du Texas, de
l’Oklahoma et de Louisiane.
d- L’électricité
Elle provient pour les ¾ des centrales thermiques alimentées par les hydrocarbures et de plus en
plus par la houille. L’hydroélectricité tient encore une place secondaire. A l’est, les centrales
sont localisées aux pieds des Full line entre les lacs Erié, Ontario et le long de Tennessee et ses
affluents. Dans l’ouest, les barrages les plus spectaculaires sont le Grand Coulée Dam sur
Columbia et Hoover Dam sur Colorado.
e- L’énergie nucléaire
Les efforts entrepris dans ce domaine font que les USA occupent le 1er rang mondial.
Actuellement cette production équivaut à celle d’origine hydraulique et représente environ 12%
de la production totale d’électricité. Les USA disposent d’importants atouts dans ce domaine.
En dépit de ces énormes potentialités en sources d’énergies, les USA sont confrontés à des crises
énergétiques, phénomène tout à fait paradoxal mais qui trouve sa justification à travers certaines
constatations.
f- Les problèmes d’énergie aux USA
La consommation énergétique aux USA est très élevée. Elle n’est pas seulement la 1ère du monde
mais aussi elle est presque 2 fois supérieure à celle de l’OCDE (Organisation de la Coopération
du Développement Economique).
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51
Pour une population qui ne représente pas 6% de la population mondiale, les USA consomment
plus du quart de l’énergie utilisée sur la planète. Les domaines de consommation sont divers :
consommation domestique, industrielle, commerciale, publique, dans l’agriculture, les
voitures…
Par ailleurs, la crise énergétique résulte de l’abandon des sources d’énergies traditionnelles
(charbon) au profit des hydrocarbures. Il s’en suit une dépendance de plus en plus accrue des
USA vis-à-vis des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP).
Pour réduire cette dépendance énergétique, plusieurs approches ont été préconisées depuis 1973 :
- Augmentation de prix de l’énergie pour éviter le gaspillage et la consommation

d’automobile
- Multiplication des prospections et recherches pour découvrir de nouveaux puits
(gisements)
- Redonner de l’importance à la production houillère
- Développer l’énergie nucléaire
- Recours aux énergies renouvelables (énergie solaire, éolienne, géothermique)
- Diversifier les sources et les zones d’approvisionnement (R.U, Mexique, Gabon,
Norvège).
Les USA ont réussi à réduire de façon significative leur dépendance et ont désormais une
position confortable par rapport aux pays européens et au Japon.
2- Les matières premières minérales
Les USA se placent au 1er rang dans la production de différents minerais (cuivre, zinc, plomb,
fer…). Les réserves sont en voie d’épuisement et sont surtout localisées dans les régions
éloignées de l’ouest ;ce qui alourdit les frais d’exportation et de transport. Ce handicap a été
contourné par des sociétés américaines qui ont mis en valeur des riches gisements dans le Tiers-
Monde et surtout en Amérique Latine. Ainsi, les USA sont devenus de nos jours, les 1ers
importateurs des matières 1ères du monde.
La plupart des ressources minières sont présentes dans le sous-sol américain : les États-Unis se
classent ainsi au 1er rang pour le zinc, le plomb et l’uranium,au 2e rang pour la production du
cuivre, au 5e rang pour le fer (en 2003) etc. Ils possèdent également des réserves de zinc,
d'uranium, de métaux précieux, de soufre et de phosphates, mais manquent de certains métaux
indispensables notamment pour l'industrie militaire, comme le titane.
a- Les minerais de fer
Les USA ont une part de production mondiale qui est tombée à 5% alors qu’en 1945, ils
produisaient de leur sous-sol la moitié du minerai national. Les USA sont aujourd’hui contraints
d’importer la moitié de leur besoins du Labrador canadien, du Venezuela, du Brésil et de
l’Australie. La production nationale vient du Lac Supérieur, de l’Alabama et de l’ouest.
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52
b- Le cuivre
Pour la production de cuivre, les USA occupent le 3ème rang mondial après le Chili, et la CEI. Ils
disposent de gisement à faible teneur mais exploités à ciel ouvert dans l’UTAH et ARIZONA. Ils
en importent du Chili, du Canada et de la Zambie.
c- L’uranium
Il est exploité dans l’ouest. Bien qu’étant 1er producteur mondial, les USA en achètent du
Canada et en République Sud-Africaine.
d- La bauxite
De qualité médiocre, elle est extraite en Arkansas au nord et satisfait à peine 6%des besoins. Les
USA en importent du Caraïbes (Jamaïque, Guyane, Surinam) et de l’Australie.
e- Les autres minerais
Ce sont le zinc (1er rang), le plomb (1er), l’or et l’argent…
3- Les grandes zones industrielles
4 zones industrielles se distinguent aux USA.
a- Le Nord-est
C’est la première région industrielle des USA. Elle détient à elle seule les ¾ des investissements.
Cette région se subdivise en 3 sous-ensembles.
- La Nouvelle Angleterre : c’est une vieille région industrielle de textile (coton, laine),
d’industrie mécanique, de l’électronique et de l’aérospatial (aéronautique, astronautique)
- La Mégalopolis : on y trouve des industries de confections et plusieurs gammes
d’industries avec une technologie très avancée.
- La région des Grands Lacs : c’est la région de la sidérurgie, des industries mécaniques,
alimentaires, automobiles, chimiques… les principales villes spécialisées sont : Chicago,
Cleveland, Buffalo…
b- Le littoral pacifique à l’ouest
L’essor industriel de l’ouest s’explique par la découverte de nouvelles sources d’énergies ;

exemple de l’hydroélectricité de Columbia, et du pétrole de Californie. On y trouve également de
l’aéronautique (Seattle avec Boeing, Californie, Texas). Le nombre de technopôles est important,
au premier rang desquels figure la SiliconValley où sont installés les sièges sociaux de Google,
Intel, Hewlett-Packard, Adobe, Apple, eBay, Facebook, etc.
San Francisco et Los Angeles montent des automobiles venant de Détroit.
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53
c- La région du Golfe de Mexique
C’est une nouvelle région industrielle où l’on trouve des industries de filature, alimentaires, de
pâtes à papier, d’engrais et autres produits chimiques. Exemple en Floride se trouve la base de
lancement de la NASA (National AeronauticsSpaces administration) pour les fusées fabriquées
au Texas.
d- Les Rocheuses à l’ouest
Les Etats de Colorado, du Montana et d’Oregon sont spécialisés en métallurgie et en sidérurgie.
4- Les principales unités industrielles
Le secteur secondaire emploie 20,8 % de la population active américaine. Les cinq premiers
Etats par l'importance de la main d'œuvre travaillant dans l'industrie sont en 2004 la Californie
(1 529 500 employés), l'Ohio (824 700), l'Illinois (710 000), le Michigan (702 900) et la
Pennsylvanie (696 800).
• Industries lourdes :
o Raffineries : à la fin de 1999, la capacité de raffinage des États-Unis était de 827
millions de tonnes, plaçant le pays au premier rang mondial. Les États-Unis assurent
20 % du raffinage mondial.
o En 1999, le pays était le deuxième producteur d'acier derrière la Chine, avec une
production de 97 millions de tonnes.
• Aéronautique :
o militaire : les principaux groupes sont : Lockheed, Northrop Grumman et Raytheon.
o civile : Boeing
• Automobile : les principales firmes américaines sont : General Motors, Ford, Buick, Cadillac
(automobile), Caterpillar, Chevrolet, DaimlerChrysler, Mercury (automobile), Pontiac
(automobile)
• Électronique, logiciel et informatique : IBM, Motorola, United Technologies, Microsoft, Apple,
Inc., Dell, Texas Instruments, Intel Corporation, Adobe,Sun Microsystems, Oracle, Symantec,
Hewlett Packard, Advanced Micro Devices, Inc.
• Electricité : General Electric, Shaw Group
• Biens de consommation : Eastman Kodak, Whirlpool, Gillette Company, Nike, Procter &Gamble
o Industries Agro-Alimentaires : Coca-Cola,McDonald's, Cargill, PepsiCo, Pizza Hut,
Rainforest Cafe, United Fruit Company, Wal-Mart.
Hautes technologies
Navette spatiale Columbia
Le développement des industries de pointe est le résultat d'une politique d'investissements dans
la recherche fondamentale et la recherche et développement. Le Bureau de la Science et de la
Technologie (Office of Science and Technology), la National Science Foundation, le National
Research Council ou encore la NASA sont les principales organisations publiques qui stimulent
la recherche aux États-Unis. Les dépenses publiques en matière de recherche s'élèvent à 126
milliards de dollars en 2004, dont 55 % sont consacrés à la recherche militaire. Quant au
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secteur privé, il a dépensé 181 milliards de dollars. Le réseau des universités publiques de
Californie dispose du même budget que celui du CNRS en France.
OU BIEN
a- Les industries traditionnelles en cours de reconversion

• La sidérurgie
Jadis pilier de la puissance industrielle des USA, la sidérurgie a connu de graves crises. La
production nationale d’acier a diminué de 60M de tonnes entre 1974 et 1986. Les USA sont
aujourd’hui dépassés par la CEI et le Japon. Le minerai de fer vient de moins en moins des
gisements du Lac Supérieur mais de plus en plus du Canada du Brésil et du Venezuela.
Fortement concentrés en bordure du Golfe de Mexique et de la côte de Californie, le secteur
sidérurgique est dominé par l’US Steele qui produit autant d’acier que la France. La concurrence
étrangère se fait d’autant plus sentir que les unités de production sont anciennes.
• Industrie textile
Elle garde une place prépondérante de la production des tissus en coton mais elle subit une très
forte concurrence de la part des fibres synthétiques et des pays de l’extrême orient au pris de
revient nettement plus bas (main d’œuvre moins payées). Initialement installée en Nouvelle
Angleterre, l’industrie textile s’est largement déplacée en direction du sud où la main d’œuvre
est à bon marché.
• L’industrie automobile
Force motrice de l’industrie américaine elle se relève à peine de la plus grave crise de son
histoire. En 1980, le ¼ des salariés de l’industrie automobile américaine se trouve en chômage
(environ 150 million de personnes). Détroit, principal centre de la production était devenue une
ville sinistrée. La hausse des prix du carburant, la place prise par les petites voitures japonaises et
le vieillissement des unités de production ont favorisé la concurrence des voitures étrangères
moins coûteuses et moins consommatrice de carburant. Toutefois, sous la direction des 3 grands
groupes de la construction d’automobile (Ford, Chrysler, General Motors), la reconversion des
appareils de production est en bonne voie de nos jours. Un certains nombre d’usines et d’ateliers
de montage sont implantés dans le sud mais Détroit constitue la principale nouvelle productrice.
• L’industrie d’aluminium
Longtemps en expansion, le marché d’aluminium est aujourd’hui déprimé. Les 3grands Reynold,
subissent aujourd’hui des pertes importantes dues à la concurrence des pays latino-américains
surtout.La production d’aluminium s’est surtout localisée le long du Golfe de Mexique. Pour
réduire leur prix, les grandes sociétés construisent de plus en plus des usines hors d’Amérique
sur les lieux d’exportation des matières 1ères et à proximité des sources d’énergies bon marché.
Le principal pays est l’Australie riche à la fois en bauxite et en hydroélectricité.
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55
• L’industrie alimentaire
Elle est très développée aux USA et essentiellement localisée dans les villes. On distingue des
brasseries, des fabriques de conserves, de viandes, de poissons, de légumes, de fruits, de
minoterie (meunerie à graine). L’industrie de conserve est d’autant plus développée aux USA
que les habitudes alimentaires font une grande place au conserve.
• L’industrie chimique
La chimie organique occupe le devant de la scène. Elle est dominée par des sociétés comme
Dupont, Nemours et Union Car bide. D’autres sont plus spécialisées comme c’est le cas de la
fabrication des pneus : Good Year, First one, Goorich, Uni royal. Les industries chimiques
produisent les engrais, les textiles synthétiques, les produits cosmétiques, pharmaceutiques. Elles
sont aussi localisées dans les grands centres urbains et occupent le 1er rang mondial.
b- Les industries de pointe
On note dans les industries de pointes, les activités nucléaire, les constructions aérospatiales, les
industries électroniques avec leur application dans le domaine non seulement de l’information,
de bureautique et de la télécommunication mais aussi dans les biotechnologies avec leur
retombés médicales et agricole ;
- L’industrie aérospatiale
Elle fabrique des avions, hélicoptères, fusées et satellites de communication et dispose d’un
équipement sophistiqué. Cette industrie a connu une décennie fast (beaucoup de magnificences)
marqué par le programme Apollo et la commande militaire pour la guerre de Vietnam. Les
industries ont été durement frappées par la réduction des crédits de la NASA et la crise
économique. En plus, cette branche est concurrencée par des firmes européennes. Mais ces
difficultés ne remettent pas en cause la suprématie américaine dans ce domaine. Cette industrie
est dominée par Boeing, Mac Donell, Douglas, Lockheed, Rockwett. L’aérospatiale est localisée
dans le nord-est du littoral pacifique surtout à Seattle et à Los Angeles. Dans le sud, le principal
centre se trouve à Houston et la base de lancement en Floride à Cap Kennedy.
- L’industrie électronique
C’est un secteur en expansion en particulier pour les moteurs d’avion ou des installations
téléphoniques. Malgré sa jeunesse, l’électronique a rapidement atteint le 1er rang de l’industrie
autant par son chiffre d’affaires que par son effectif. Elle réunit l’informatique, la bureautique, la
robotique. Le 1er ordinateur a été lancé sur le marché en 1943 par UNIVAC aujourd’hui IBM
dont la domination dans le domaine microinformatique est incontesté.
- La microinformatique
Elle est en grande expansion dans le Sud en Californie. Les principales firmes sont : Packard, et
Digital équipement, Wang et Xerox. Elles produisent des calculatrices, des photocopieuses, et
des machines à traiter des textes. Il s’agit d’un secteur brillant parti à la conquête du marché
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étranger mais il est sévèrement concurrence par le Japon dont les firmes ont pratiquement
conquis le marché américain et étranger pour l’électronique, télécouleurs, chaînes Hi Fi
magnétoscope. Le Japon mène une dure concurrence pour les micro-ordinateurs et seule la micro
informatique américaine résiste pour le moment.
L’essor industriel du Sud est et de l’ouest a été précipité par la seconde guerre mondiale. Il
s’explique aussi par la volonté de décentraliser l’industrie américaine pour des raisons éco et
stratégiques. En effet, une très grande localisation des usines rend ce pays vulnérable en cas
d’attaque nucléaire.
D – Transport et commerce
La puissance économique américaine réside également dans les transports et les activités
commerciales car aux USA, il ne s’agit pas seulement de produire, mais aussi de vendre. Les
services commerciaux ont tendance à constituer la clé de voute de cette économie libérale.
1- Le transport
Les moyens de transport surtout les trains ont joué un rôle fondamental dans la conquête et la
mise en valeur du territoire américaine.
a- Les voies ferrées
Le réseau ferroviaire a atteint son plus grand développement en 1914 avec une longueur de
220 000km. Dense à l’Est du Mississipi, il se dessert au contraire dans l’Ouest du pays. La voie
ferrée est surtout utilisée dans le transport des produits pondéreux : charbon, minerais, céréales).
Des trains de luxe assurent le transport des voyageurs ; ce sont des trains ultra-rapides qui
rivalisent l’avion.
b- Le transport fluvial
Il est largement utilisé et est le plus actif du monde. Il comprend le système des Grands Lacs et
le réseau formé par le Mississipi et ses affluents. La navigation maritime assure le transport des
marchandises à partir des côtes de l’Atlantique, du Pacifique et du Golfe du Mexique. Le
cabotage est très développé aux USA. La marine marchande des USA occupe le 1er rang
mondial.
c- Le transport maritime
Pour le fret, les importations se font généralement par conteneurs qui arrivent dans les
portsmaritimes et sont ensuite distribués par la route et par le chemin de fer. Le SAFE Port Act
de 2006 a imposé des normes de sécurité et de contrôle des containers très importantes.
La United States Merchant Marine est le nom donné à la marine marchande américaine, qui
regroupe les navires marchands civils et leurs équipages. Elle comptait en 2006 465 navires et
approximativement 69 000 personnes. On doit ajouter à ce nombre quelque 700 autres navires
servant les intérêts américains mais étant enregistrés sur les registres d'autres pays.
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Les principales villes portuaires sont, dans l'ordre alphabétique: Corpus Christi, Duluth,
Hampton Roads, Houston, Long Beach et Los Angeles (Port de Los Angeles-Long Beach), La
Nouvelle-Orléans, New York, Philadelphie, Tampa, et Texas City
d- le réseau routier
Avec plus de 70 000 km d'autoroutes et 6,1 millions de km d'autres routes, le réseau américain
est le plus long du monde. Il est marqué par son importance : certaines autoroutes urbaines
comptent plus de dix voies et certains tronçons peuvent mesurer plus de 100 mètres de large. Les
échangeurs autoroutiers du pays comptent parmi les plus utilisés du monde, comme par exemple
El Toro Y ou East Los Angeles Interchange.
Cependant le maillage est inégal : les régions densément peuplées (littoraux et partie Est) sont les
mieux équipées.
e- Le réseau aérien
Parallèlement à la route, l’avion est devenu un moyen de transport très courant. Il bénéficie
d’une infrastructure de plus de 1 200 aéroports dont les plus fréquentés sont ceux de Chicago,
New York, Dallas et Atlanta. Les compagnies se livrent une très vive concurrence et détiennent
près de la moitié de la flotte aérienne mondiale. Les principales sont : Texas Eastern Airlines,
American Airlines. Ils assurent plus du tiers du trafic mondial.
f- Les difficultés du transport
L’Est souffre de la conjonction en raison de son suréquipement. La spécialisation dans les

transports a entrainé la crise des chemins de fer. Le trafic du pétrole est désormais assuré par les
Pipelines et celui des marchandises par Camion (pour limiter les effets néfastes). La concurrence
est acharnée entre les différentes compagnies et se manifestent surtout au niveau des tarifs. Pour
limiter les effets néfastes de cette concurrence, le gouvernement a créé une société d’économie
mixte chargée de gérer le trafic des voyageurs sur de grandes distances.
2- Le commerce
a- Nature et atouts du commerce
Le marché intérieur est si vaste que les échanges extérieurs ont été considérés comme
secondaires. On peut distinguer quatre facteurs qui révèlent bien la puissance du commerce
américaine.
- La populationaméricaine (plus de 300 M) constitue un important marché intérieur pour

les industriesaméricaines.Le commerce intérieur utilise les 9/10 de la production. Cela
s’explique par le haut niveau de vie des habitants et les crédits accordés aux
consommateurs. De même les consommateurs sont motivés par les informations, les
publicités à travers la presse, la radio et la TV.
- Grâce à l’efficacité de l’agriculture et à sa forte productivité, celle-ci fait des USA les
plus grands exportateurs mondiaux des produits alimentaires.
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- Les biens d’équipement représentent de gros produits d’exportation en raison du haut

niveau de technicité et de l’importance des industries de pointe américaine.
- Les matières 1ères industriellesaméricaines sont soutenues grâce aux ventes du
charbon à d’autres pays industrialisés, à la forte productivité, à la faiblesse du coût de
transport et au jeu du dollar.
b- Les partenaires commerciaux
Le commerce extérieur des USA repose sur les exportations et les importations. On peut classer
les partenaires commerciaux américains en trois catégories.
• Les pays industriels à économie libérale : parmi ces pays, on peut citer le Canada, le
Japon, l’UE et les pays d’Asie du Sud-est (Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hong
Kong). Les exportations des USA en direction de ces pays reposent sur des produits
agricoles et industriels, les matières 1ères et la technologie avancée.Ces pays ont donc un
rôle clé dans la balance commerciale américaine.De ces pays, les USA importent les
biens de consommation durables comme les postes téléviseurs, les appareils de la haute
fidélité HI Fi et les automobiles.
• Les Etats socialistes : les USA entretiennent des rapports commerciaux avec l’Europe de
l’Est et la CEI. Ici, les USA échangent les céréales contre le pétrole soviétique. Ils
vendent aussi de petites quantités de biens d’équipement.
• Les pays du Tiers Monde : avec ceux-ci, le commerce se présente sous forme d’aide et
prend un aspect politique. Les USA fournissent du blé et des armes à des conditions
avantageuses. Les pays de l’OPEP fournissent du pétrole aux USA. Les Etats
d’Amérique Latine sont depuis un siècle la chasse gardée des sociétés américaine. Le
commerce extérieur crée ici une place prépondérante et un flux d’échanges entre les
sociétés mères et les filières.
Le Mexique occupe une place prépondérante en raison de sa frontière commune avec les USA,
de sa richesse en pétrole et de sa main d’œuvre bon marché.
c- La politique commerciale
- L’héritage de protectionnisme : les USA ont été partisans des barrières douanières
(protectionnisme) chaque fois que leur industrie en avait besoin. Malgré l’adoption du
libre échange mondiale, les autorités américaines utilisent des mesures restrictives pour
l’achat d’animaux, taxes élevées pour les voitures japonaises.
- Le libre échange : les USA s’imposent en défenseurs du libre-échange. Les négociations
internationales ont eu lieu pour chercher à baisser les entraves à la liberté des échanges.
Cependant, les USA se heurtent à la concurrence très forte du Japon et des pays de l’UE.
- Le jeu du dollar : les exportations sont favorisées par la baisse du dollar. Les
marchandises sont moins chères pour les acheteurs étrangers. De même, les importations
sont favorisées par la hausse du dollar qui permet d’acheter des produits étrangers à bas
prix.
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Conclusion
La prééminence américaine n’est plus aujourd’hui ce qu’elle était au lendemain du second conflit
mondial. Dans certains domaines clés, différents pays comme le Japon pour l’automobile et la
micro-informatique, les pays de l’UE pour les industries aéronautiques et spatiales gênent les
Américains. Les USA ont également perdu des parts de marché dans les exportations des
produits agricoles.
La balance commerciale est devenue de plus en plus déficitaire. Les USA sont passés de la
situation de 1er créditeur à celle de 1er débiteur mondial. Cependant, du fait qu’elle dispose des
bases particulièrement puissantes, l’économie américaine demeure la 1ère du monde.
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LYCEE TOKOIN-EST GEOGRAPHIE

PROFESSEUR : KouameSedaminou CLASSE DE TERMINALE 2012 - 2013

Objectifs généraux d’apprentissage

Situer le Togo sur les plans international et régional

Géographie 3ème : L’Afrique, l’Afrique occidentale, le Togo ; édition Hatier, 1986

• Carte politique du Togo

II- les conditions naturelles

- Identifier les principales formes de relief

1- La chaine des montagnes du Togo

- Le plateau Central à l’Est de la chaîne de l’Atakora

Les montagnes ne couvrent que le quart de la surface du pays et ne constituent pas un

- Le plateau de Danyi avec son paysage de cascade

B – Les principales formations géologiques

On distingue les formations anciennes et les formations récentes.

1- Les formations anciennes

C’est un ensemble de roches cristallines très anciennes et résistantes composés de gneiss, de

- Le Précambrien Inférieur ou Dahoméyen à l’Est des Monts du Togo et à l’extrême nord-

2- Les formations récentes

Les causes de cette érosion sont :

- La construction du barrage d’Akossombo

Tableau montrant la correspondance entre les principales formations géologiques et

Formations géologiques Eléments de relief

Précambrien Inférieur ou Dahoméyen, Plateaux

Précambrien Moyen ou atakorien Monts du Togo

Voltaïen Inférieur Plaine de l’Oti

Tertiaire Plaine de l’extrême sud (bassin

1 – Le climat tropical soudanien au nord de Blitta

2 – Le climat tropical guinéen au subtropical

a- Un climat à quatre saisons

- La grande saison sèche va de nov. à mars

NB : la zone de rencontre entre la mousson et l’harmattan s’appelle le Front Intertropical (FIT).

b- Les microclimats de montagne

c- L’anomalie climatique du sud-Togo

1- Les caractères généraux des cours d’eau

2- Les différents cours d’eau

c- Les autres cours d’eau

3- L’utilisation des cours d’eau

Les barrages de Nangbéto et bientôt celui d’Adjarala permettent de diminuer la dépendance

Les sols du Togo sont très variés. On distingue :

Malheureusement, la forêt est aujourd’hui menacée de toute part à cause de l’exploitation

III – Les aspects humains

- Caractériser la croissance démographique du Togo

A – Une croissance démographique rapide

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en

• Un fort taux de fécondité (4,64) : il est dû à l’extrême jeunesse de la population

B – Une populationextrêmement jeune

C – Une population active plus concentrée dans le secteur primaire

D – L’inégale répartition de la population

L’inégale répartition de la population est due à des multiples.

• Raisons naturelles : fertilité des sols, hospitalité de l’environnement, présence de l’eau.

L’inégale répartition de la population togolaise a pour conséquences fondamentales le

- Dans les zones fortement peuplées, on assiste à :

Comme solutions préconisées, il est impérieux de mettre en application la politique de

E- les groupes ethniques

G- Les problèmes nés de l’évolution démographique au Togo et les solutions

Ils sont presque les mêmes dans la plupart des PSD.

IV- Etude économique

A côté de ces 2 secteurs d’activités figurent le commerce, l’artisanat et le tourisme qui

A- L’agriculture, pilier de l’économie

1- Les conditions et caractéristiques de l’agriculture au Togo

Les conditions climatiques sont relativement favorables : la diversité du climat favorise la

b- Les conditions humaines et sociales

d- Les produits agricoles

*L’igname dans la région des plateaux, centrale, savanes.