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Terrie Noll
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Mesure et traçage 4 \
Équerres, fausses-équerres et rapporteurs 6
La mise sous presse 8
Conception et réalisation .
Quarto Inc.
The Old Brewery Conception des assemblages
6, Blundell Street
London N7 9BH
I
© 2004, Groupe Eyrolles Géométrie des assemblages 10
61, boulevard Saint-Germain Les composants d’un assemblage 12
75240 Paris Cedex 05 Assemblages et déformations du bois 14
pour l'édition française. Choisir un assemblage 18
Colles et collage 20
© 2002 Quarto pic. Tableau des colles 22 \
I
L'assemblage à rainure et languette 64
L'assemblage à rainure arrêtée
et languette bâtarde 66
r
Tenons et mortaises
! Les graduations
:*.tm r.
’ 11J 'I*|* I '| ’I'J111 |i|,|' P|’ I* J1 !11M ‘1111 '|1 ' ',
1 2 3 4 5 6
. I I I I i I I I I I I I i
~ ..-ff
| Pour éviter les erreurs de lecture, ** ’ajÎJTT;
p.71_J la règle ou le ruban doivent être
[IJ/ placés de biais sur la tranche de Déroulez le ruban du mètre et placcz-le contre une
■Ér manière à ce que les graduations règle afin de vérifier la correspondance des
^ soient en contact avec la pièce. graduations.
4
Les outils de traçage Les trusquins
Les différents outils de traçage ne Pointe en acier Un trusquin ordinaire
laissent pas tous des repères de meme Talon (coulissant] dispose d’une pointe
largeur... Ce qui peut nuire à la ronde et d’un talon
précision de l’opération à exécuter coulissant que l’on
ensuite. bloque à la distance
voulue.
Vis déblocage
Le couteau traceur et le
cutter laissent les Ce modèle comporte un
marques les plus fines. petit couteau à la place
de la pointe habituelle.
' .# Il convient bien aux
traçages
perpendiadaires au fil
ainsi qu’à la découpe
de fines bandes
de placage.
Le poinçon donne de
bons résultats mais
uniquement dans le Réglage du talon w
X sens du fil. Une barre coulissante
permet de régler
l’écartement des pointes.
U& Sur ce trusquin à
mortaise, la pointe S
mobile est fixée à la
barre coulissante. Ici, 3
une même vis eu
verrouille l’écartement
des pointes et la 5V
position du talon.
Les traits de crayon
dépendent directement du type
et de l'état de la mine.
L’écartement des
pointes s’obtient ici à
l’aide d’une molette
munie d’un blocage. La
vis de blocage du talon
exige quant à elle un
1cm 2 3 4 £ tournevis.
i Il I I I I I I
Similaire au précédent,
De manière générale, évitez les
ce modèle se distingue
règles en bois car leurs graduations
par la molette qui
sont par trop imprécises,
équipe son talon.
notamment lorsqu’elles sont peintes.
5
r
Equerres, fausses-équerres
et rapporteurs
!
« Ne pas lésiner sur la qualité » : telle est la pour tracer en travers les tablettes et pan
règle à retenir lorsqu’il s’agit d’instruments neaux.
de mesure, et qui s’applique aussi bien aux !
, _ modèles traditionnels en laiton et bois Les équerres spéciales
! qu’aux outils de précision qu’utilisent les La fausse-équerre est conçue pour relever
| j professionnels. En d’autres termes, ce n’est un angle et le reporter sur une pièce ou bien
| pas parce qu’un outil présente bien - sur- régler une machine d’atelier. La précision
| tout aux yeux d’un néophyte - qu’il est de l’angle formé par l’assemblage talon-
digne de confiance... Combien d equerres lame n’a ici aucune importance puisque ces
i à talon en bois ne sont en effet d’équerre deux parties sont mobiles. En revanche,
p~i que dans leur angle intérieur ! Optez plutôt elles doivent impérativement être recti
' 2. pour les modèles tout en métal, même s’ils lignes. Précisons que les modèles à 45° à
■o n’ont pas le charme des outils anciens (ou à lame fixe que l’on trouve parfois ne sont pas
J. l’ancienne). Vous disposerez alors d’une de fausses équerres et que leur utilité reste
lame graduée et d’un talon généralement assez limitée. Équerres à dessin et rappor
F :: j terminé par une partie à 45°, permettant de teurs sont en revanche très utiles non seule
tracer directement des coupes d’onglet. ment pour tracer des plans mais aussi pour
! L’idéal est de posséder deux équerres gra- régler d'autres outils comme la fausse-
| duées : une petite (20 cm) maniable pour équerre, par exemple.
| les tracés courants et une grande (40 cm)
!
i 6
Les fausses-équerres
&
ZÎWÊMÊm
Les modèles les plus pratiques sont Certains modèles
dotés d’un pivot bloqué par un écrou comme celui-ci sont
ou une vis « papillon », qui permet équipés d’une molette à
de bloquer fermement le pivot sans le l’extrémité du talon. L’outil peut
moindre outil. ainsi être utilisé d’un côté ou de
l’autre sans être gêné par le papillon ; Les équerres à dessin
les avantages des deux systèmes peuvent également
précédents. trouver leur place dans
un atelier.
Prisée des anglo-saxons, l’équerre à
combinaison n’est guère répandue
chez nous où elle cède sa
place à l’équerre, à la
fausse-équerre et au
rapporteur.
. ' Ce type de T,
gradué et réglable
n’est pas non plus -* :
très courant... On *
le remplacera À gauche : l’équerre à posséder absolument 1
avantageusement (en version graduée), car elle permet de
par à une équerre tracer à 90 et 45°. Ce que permet aussi une 1
graduée et un pied équerre à combinaison (à droite, y
à coulisse. débarrassée du rapporteur et du curseur ;;
angulaire). |
1
:
La mise sous presse
I a mise sous presse est une étape importante, car si elle n’a pas été effectuée dans
L- les règles, vous risquez d’obtenir un assemblage incorrect malgré des découpes et
un façonnage précis. C’est d’autant plus regrettable au vu du temps passé à découper
et façonner les pièces !
1 8 rr O___________ O
Vérification de l’équerrage
Un assemblage est
d’équerre lorsque ses
diagonales intérieures sont
identiques. Ce qui peut être
mesuré, ou vérifié en
Tasseaux maintenus plaçant des tasseaux (à
bord à bord l’extrémité biseautée) entre
les angles opposés.
0)
La cale n'est pas dans La cale est dans l'axe de l'assemblage.
l'axe de l'assemblage. 2
Q.
(SI
3
O
4M!
Si une cale est placée trop bas (ou trop
4*4
La cale est de même épaisseur que le
tenon en face duquel elle prend place.
Oj
E
a
La cale est trop petite La ale est trop large Dimension et position l
et trop basse. et trop haute. ** correctes.
Les cales ont pour fonction de Une cale dont la hauteur dépasse Placée directement dans l’axe de
répartir la pression sur les deux celle de l’assemblage aura tendance l'assemblage, la cale maintient
pièces. Mais lorsqu’elles sont de à refermer celui-ci, tout en celui-ci parfaitement d’équerre.
trop faible section et placées trop l’ouvrant côté extérieur.
bas, elles ont tendance à écarter les
pièces.
9
1 Géométrie des assemblages
ême si la plupart des assemblages peuvent laisser le choix entre plusieurs
M techniques de réalisation (collage, dispositif mécanique ou combinaison des
deux), la fonction des pièces dicte en général leurs orientations respectives.
1
L’orientation peut aussi remplir une fonction précise : fonctionnelle ou esthétique, par
exemple.
1 10
Assemblages Aboutages Assemblages en croix
d’élargissement En sifflet À mi-bois en croix
Abouté Abouté en biseau À mi-bois sur chant
À (rainure et) fausse languette Assemblage en trait de jupiter
Collage à la frotte À mi-bois en bout
À rainure et languette À feux tenon
Feuilluré à mi-bois
À rainure et mouchetée
À grain d'orge
Assemblages en L
Assemblage à mi-bois en bout
À tenon et mortaise
En onglet
À rainure et
languette bâtarde
Assemblage
Soo
À queues d'arondes
En onglet à feuillure et
languette
Enfourchements (entures) à
y d'onglet avec
épaulement dans
le sens du fil *
sa
E
queues droites <u
s
s
-O
Assemblages en T À rainure et languette
À (rainure et) languette (U
À mi-bois en T
À queues d'arondes à mi-bois en queue d'aronde À feuillure borgne
À tenon et mortaise À rainure borgne et
languette en queue E
o
d’aronde ‘<U
U
Assemblages biais et
. d’onglet
* À tenon et mortaise en biais
À mi-bois en biais
À feux tenon ,!
fil : I
Onglet à fausse languette En biseau
Avec lamelles Onglet à fausse languette
'A
•t
n
i
Les composants d’un assemblage
I In assemblage en menuiserie est généralement composé de deux pièces (ou
V-X davantage) liées mécaniquement par emboîtement. Le dessin des pièces compo \
f
sant l’assemblage peut être plus ou moins complexe, afin d’accroître les surfaces de
contact pour augmenter la résistance du joint ou améliorer son aspect, mais les prin
cipes restent toujours les mêmes.
.
On peut distinguer deux grandes catégories Le sciage
d’assemblages : les assemblages simples (col- f Pour les coupes à 90° placez la
lés à plat joint après rabotage) et les assem- « lame perpendiculairement à la
blages plus complexes (qui nécessitent des \ surface de la pièce : soit dans le
'
__, usinages plus évolués). Dans les deux cas, il ste,ls (lc 1(1 (C0UPC cia,,s
i le sens du fil, le dchgnage), soit
? s agit de joindre un premier élément, qu il en travers desfibres
soit taillé à coupe d’équerre, d’onglet ou j (tronçonnage).
composé, à une pièce de forme complémen
ts taire afin de réaliser une liaison. Les éléments :
JS sont soit sciés, soit façonnés. Le sciage est
g couramment utilisé dans les assemblages
$ simples, tels que les extrémités à angle droit
_
S ou à 45", les plus faciles à réaliser. Ces élé-
r
\cs d'a"Zk s°"‘ °b,c"ues en.
lame de biais par rapport a la surface de la pièce,
I
« ments Peuvent aussi bien être réalisés avec soit inclinant la pièce avant de la pousser vers la
c des outils à main qu’à la machine. lame.
o
| a L’usinage (à la machine)
1 u C’est par ce biais que sont réalisées la plu-
o part des rainures, languettes, feuillures et
^ fraisages de formes diverses. Certains arase
:
ments, épaulements, encoches, entailles,
cannelures et mortaises peuvent aussi être
obtenus de cette façon. Beaucoup de ces usi- f
nages connaissent plusieurs variantes. Ils
peuvent en outre être combinés entre eux,
voire incorporer des biseaux ou onglets afin ï
de remplir une fonction particulière : par
exemple pour assujettir plus solidement les ------ Assez rares, les coupes
tablettes d’une étagère (assemblage à rainu- ____ complexes supposent de
modifier l'angle de la
re borgne et épaulement). Et c’est justement i lame en cours de route,
tout l’art de l’assemblage que de connaître et // ainsi que sa trajectoire.
maîtriser ces subtilités !
?
I
i 12
Le façonnage
tes
Profondeur L
c
3
Une entaille, réalisée sur chant, peut atteindre
Profondeur la moitié de la largeur de la pièce. J5c
Une rainure peut être réalisée sur la face (parement)
de la pièce ou bien sur l’un de ses chants. O
a
E
o
.
f
' 13
I
ï Assemblages et déformations du bois
I I est très important de comprendre que le bois n’est jamais stable sur le plan
dimensionnel. Pour schématiser, on peut dire que sa structure est composée de
fibres qui absorbent et rejettent l’humidité de l’air ambiant, afin de maintenir un équi
libre constant entre le bois lui-même et son environnement. Ce processus permanent
génère des mouvements de retrait et de gonflement qui ne sont pas sans incidence
sur les dimensions d’une pièce, notamment lorsque celle-ci est de forte section. D’où
la nécessité de tenir compte de ce phénomène dans la forme à donner aux pièces et
dans la manière de les assembler.
Pratiquement aucune
Sens du fil et mouvement du bois variation dans ^
En travers du fil, sens le sens du fil
^ ^^transversal
perpendiculairement (plan i
radial).
À mesure de son séchage,
une pièce se déforme plus ou
moins selon la position occu
pée dans la bille avant débit.
Faibesse
Cette position et le type de
débit sont faciles à retrouver
en observant les cernes de
croissance. Ainsi avec un débit
sur dosse, les cernes sont
orientés dans le sens de la lar
Résistance optimale
geur tandis qu’avec un débit
sur quartier, ils sont perpendi
culaires et donc, dans le sens
de l’épaisseur. On peut ainsi
estimer qu’une pièce prove
nant d’un débit sur dosse se
En bout de pièce,
rétracte (ou gonfle) générale la profondeur d'une
ment deux fois plus en largeur Les faiblesses, inhérentes à rainure ne doit pas
la forme de la pièce, dépasser la largeur
qu’avec un débit sur quartier. . N disparaissent lorsque celle de la partie restante,
ci est constituée de
J plusieurs éléments dont le
Le sens du fil C ; sens du fil est alterné.
S’il arrive à une pièce de se cas
ser en travers (du fil) sous l’ef
fet d’une forte contrainte, la
rupture est beaucoup plus
probable dans le sens du fil,
notamment lorsque l’épais
seur devient trop faible. C’est
ii i ■ i t grâce à une simple découpe. 1‘ ?■ i .
pourquoi il est essentiel de
Ce cadre (d'une porte à panneau) présente une faiblesse certaine
tenir compte de cette particu lorsqu'il reste peu de matière aux extrémités d’une découpe courbe.
larité lors de l’usinage. En modifiant légèrement les extrémités de la découpe, donc
l’assemblage, cette faiblesse disparait.
15
I
“S
Comment prévenir les déformations
¥ U Le tenon bouge
\i dans la longueur
n de la mortaise
La structure se dilate et se
rétracte à l'unisson,
perpendiculairement au fil. !¥Æ
V)
w
13
IS)
du fil et juxtaposées sont réunies par une alaise, retenue par
g i une cheville. Grâce â l'assemblage par rainure et languette
O ; en queue d’arondc, le plateau peut se dilater et se rétracter
sans se disjoindre.
I lG
Le bois de la mortaise
travaille moins grâce à
l'orientation concentrique
des fibres.
—
V
■o Mouvements de part et d'autre de la cheville Le bois du tenon travaille /
c Ce qu’ilfaut faire
moins grâce à l'orientation
O
Z transversale des fibres.
û.
U
U
c
O
U ;
Aucun mouvement Une conception fiable
de l'alaise et éprouvée
En ébénistcric traditionnelle, le fond d’un
I tiroir n'est collé qu'à la façade (rainurée)
pour laisser place, vers l’arrière, aux
f variations dimensionnelles. Par ailleurs, la
traverse arrière peut être moins large pour
éviter de comprimer l’air lors de la
O- --
j»(g§s& fermeture.
:- nés du foi
I
us
o
//
Si vous fixez les tasseaux
perpendiculairement au fl du
support, prévoyez un côté avec
fraisage afin de ne pas entraver
m
le mouvement des pièces. / =
Face arrière ■
\
A\
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■■
'' ‘h.
M
m
i
i
I
ilfjl i W
I /ru ii]
!
1 Ü
'si
Pin
m Palissandre Débit sur dosse
_L
Débit sur quartier
Choisissez de préférence un bois stable tel que le La plupart des débits sur dosse sont soumis
noyer ou le palissandre. Le pin et le chêne sont à des mouvements d’amplitude deux fois plus
connus pour être moins stables. importants que ceux des débits sur quartier.
^ •' * BS
Ü
! -! Multipliez les surfaces de
S §9
collage pour limiter les
mouvements au maximum.
': ’Ll!
Diviser pour mieux Jouer sur les forces opposées
régner En orientant le sens du fil
Le collage limite les perpendiculairement d’un pli de
mouvements, à condition contreplaqué à l’autre, on obtient un
que la surface collée soit panneau plus stable que le bois massif.
suffisamment grande par Reportez-vous aussi page 20 pour en
rapport à l’épaisseur. savoir plus sur le collage.
T7
] Choisir un assemblage
c ertains disent que la forme détermine l’assemblage tandis que d’autres affirment
le contraire. En fait, les deux approches se rejoignent : si la forme influe sur le
choix des assemblages, il lui arrive aussi d’évoluer en fonction d’eux, notamment lors
qu’ils permettent d’éliminer une faiblesse.
Traction O
Les contraintes subies par les
pièces tendent ici à les éloigner
Traction
gm
g»
A
. v
Inertie du
contenu (à
l'ouverture)
l'une de l’autre. Ce qui peut être accentué par r-**!
les caractéristiques de l’assemblage lui-même.
tSon:^-;KClo!jf9esljr
; d'aronde
feuillure
Cisaillement découverte
Le piétement vu du
Ce phénomène peut Assemblage en sifflet dessous révèle la
survenir en cas présence de tenons en
d’épaisseur _ ~~~ queues d'arondes qui
insuffisante, mais le bloquent les extrémités
plus souvent il découle de des pieds et les
Les deux pièces empêchent de
tractions ou de poussées ont tendance à s'arracher.
exécutées de part et d’autre s'écarter.
d'un assemblage collé. On peut Assemblage en
l’éviter en créant des résistances sifflet et cheville
grâce à certains façonnages ou Le poids de la table,
exer cant une pression
en ajoutant des pointes ou des vers le bas, tend à faire
vis. remonter les extrémités
libres des pieds. :
La cheville réduit la' 1
.
1 18 contrainte
!
i
Flexion ou r.:
l-__ C
tenue à
l'équerrage
La résistance à
u
Ici la charge,
pesant sur la flexion (ou La résistance d'un tenon à la déformation
l'assemblage, tenue à latérale est nettement meilleure avec
comprime les un double épaulement, qu'il s'agisse
deux pièces.
l'équerrage) " d'un dédoublement du tenon ou encore,
d’un ou plusieurs de l'ajout de renforts externes (via
assemblages peut — une mortaise traversante).
facilement être améliorée.
Compression
f Sans un
Ses effets sont U renfort, une
atténués grâce à des essences W structure
suffisamment denses pour // ouverte de |
U ce type ne
ne pas se déformer sous la I restererapas
charge. J d'équerre.
IK 9
•i
-
h
Colles et collage
'origine de la colle (chimique, animale ou végétale) importe moins que la
manière dont elle se comporte à la prise, soit après évaporation d’un solvant, soit
sous l’effet de la chaleur. D’où des temps de prise variables, dont les menuisiers expé
rimentés savent tirer parti.Tel est le cas de la dilatation des pièces provoquée par les
colles en phase aqueuse et qui bénéficie aux assemblages par lamelles.
Le collage est une technique qui mérite lar en vue d’une future réparation.
gement un ouvrage à elle seule. Elle peut Concrètement, le collage a pour but de
toutefois se résumer à l’emploi de quelques créer un film adhésif continu entre les sur
■ produits courants qui couvrent la majorité faces de contact de plusieurs pièces dont
des besoins. Les bois gras, résineux ou par l’assemblage, définitivement maintenu,
ticulièrement denses ainsi que les collages permet la manipulation. Toutefois, cer
w en environnement humide restent des cas taines colles n’offrent une prise définitive
do particuliers qui justifient une préparation qu après plusieurs jours. La quantité de
2 : spécifique ou l’emploi de colles spéciales, colle à appliquer, le mode d’application, le
£ au même titre que les matériaux hétéro temps de prise et le séchage définitif sont
% gènes et non poreux (métal, pierre...). autant de paramètres précisés par les fabri
3 Autres cas particuliers : les assemblages cants, car ils varient selon les types de colles
a)
.Jj nécessitant une prise instantanée ou retar- et les marques. En règle générale, les bois
c dée, ceux qui font intervenir plusieurs tendres sont plus faciles à coller. Avec les
•5 épaisseurs (lamellé-collé) en vue d’un cin- bois durs, la colle a tendance à refluer si le
g trage, et ceux qui doivent rester réversibles
S’ serrage est trop fort.
i
c
O
U !
Sens du fil et résistance du collage
résistance.
Contrainte —
dimensionnelle Contrainte
dimensionnelle
7T\\
il
f
_______
------ /
— y KCSy
w i
I 20
■
Le sens du fil PIÈGES À ÉVITER
Le sens du fil est tout aussi important au collage qu’au
façonnage, car la résistance d’un collage effectué dans le Variations du taux
d'humidité
sens du fil est bien meilleure que celle d’un collage en Lorsqu’une structure a !
bout. Parce qu’il limite les mouvements du bois, le collage été assemblée dans un
génère des contraintes lors des variations du taux d’humi lieu où le taux
d’humidité est très
dité ; lesquelles se répercutent toujours, même de façon différent de celui du
minime, sur l’assemblage. Si bien qu’avec le temps, ces lieu où elle prend
contraintes permanentes combinées au retrait naturel du finalement place, le
bois peuvent provoquer la rupture de certaines pièces ou matériau et ses
assemblages peuvent ne
de leurs assemblages. D’où l’importance d’une finition pas supporter les
telle qu’un vernis, car elle limite les variations dimension contraintes qui en
nelles du bois (et ses assemblages) en réduisant les découlent... Ce
échanges d’humidité avec son environnement. problème se retrouve
souvent lorsque
l’assemblage est
effectué par temps
humide et dans un
Collage et humidité atelier non chauffé.
Même chose pour les
Les colles en phase aqueuse meubles tropicaux qui
(vinyliques) ont tendance à faire arrivent dans une «
gonfler le bois des surfaces de région au climat sec. O
u
contact. Il faut donc s’abstenir de
raboter l’assemblage avant séchage Mauvaise 3
complet, sinon une concavité PRÉPARATION v
apparaîtra. Pour donner
o
satisfaction, les colles U
d’aujourd’hui exigent
des surfaces non
grasses, parfaitement
Le serrage optimal planes, et lisses : donc
Toutes les surfaces d’un assemblage exemptes de reliefs (qui
devraient en principe être Collez les faces des limitent la surface de
maintenues sous pression. En
pratique toutefois, le serrage peut se
limiter aux surfaces de contact
queues d'arondes
entre elles.
ï contact réel) ou de
cavités (où la colle
s’accumule en pure
perte). C’est pourquoi
situées dans le sens du fll.
les irrégularités d’une
surface brute de sciage
demandent un
minimum de ponçage.
t 21
i
d L’assemblage dans la longueur
(bord à bord, sur chants...)
| es assemblages sur chants n’empêchent pas les
L-mouvements du bois, qui dépendent avant
tout de la forme et de l'orientation des
: pièces. Pour autant le débat reste ouvert /
quant à savoir s’il faut disposer tous
les éléments d’un panneau dans le ^
même sens ou bien alterner leur dis- ™
position... L’évaporation,plus impor
tante aux extrémités des pièces, occa
sionne un retrait du bois qui peut aller jusqu’à
<ü l’apparition de fentes ou même la rupture d’un assem-
^ blage... Ce problème, exceptionnel si vous employez des bois
.2 secs, peut toutefois être évité grâce à une finition appropriée ou Cet assemblage à
£? un façonnage particulier ; en l’occurrence, une rectification « pré- rainure et fausse
rj ventive » qui anticipe la dilatation des pièces. En cas de nécessité lmiSuettc est
SH , , . , , ... ... couramment employé,
^ (plateau de table, par exemple), vous pouvez border le panneau car il renforce
c par des éléments de finition (dont le fil sera perpendiculaire à considérablement la
résistance dans la
celui du panneau).
longueur.
tu
« Assemblages dans la longueur et déformations
rt
z
O y y
J3
< y
'
I—. . Cernes recents
Faible déformation Cernes anciens Cernes anciens
Cernes récents
Forte déformation
Selon qu'ils sont anciens
ou plus récents, les
cernes de croissance
réagissent différemment
à l’humidité ambiante,
y compris lorsque les
Faible deformation
pièces correspondantes
Forte déformation
sont assemblées dans la
Les éléments du premier panneau (en longueur. Mais les Une rectification de moins de 1 mm,
haut), tous orientés dans le même sens déformations qui en usinée sur la majeure partie de la
(côté cœur vers le haut), accentuent la résultent restent longueur des pièces, compensera leur
déformation par un phénomène de limitées. retrait et les contraintes occasionnées
cumul. En revanche, sur le second par le séchage.
panneau, l'alternance limite le cumul.
I 24
Montages spéciaux et gabarits d’usinage
I
| La mise sous
presse
. Les assemblages dans la
longueur n'exigent pas
forcément un matériel
1 spécial, sauf lorsqu’ils
comportent plus de
V AU deux pièces. :
y tV’
:
/ \
:
/
JP
T Clameaux
■{//. SX
E
(/)
OJ
©
s
li
\ Cales biseautées
Serre-joints dormants
;
♦ï
\
|Yt
JJ î
25
Rabotage à la main et collage à la frotte
;
,
1 Dressez les chants et vérifiez qu'ils sont parfaitement
rectilignes en superposant les pièces, sur chant, dans la
presse d'établi. Les deux éléments doivent reposer parfaitement
2 l’un sur l'autre et sur toute leur longueur.
V
E
! 2 Rectifiez les
défauts mineurs
HfS'i (bosses) au rabot ou à i
.2 la varlope en guidant I
"j l'outil d'une main, le
long d'une des faces
u de la pièce.
® Après rectification, le rabot doit soulever un fin copeau sur toute
9
v . la longueur du chant
o
-O
< 5 Pour les pièces minces : posez-les à plat. Pour les pièces
épaisses : serrez-les sur chant, encollez, puis frottez dessus
la pièce supérieure d'avant en arrière et stoppez le mouvement
î
i
6 Les assemblages de pièces minces ne doivent pas être
manipulés au cours du séchage ; tout au moins dans un
premier temps. Vous pouvez ensuite les poser contre un support
incliné jusqu'au
en biais. complet séchage.
r
La fausse languette
f"" Ile permet de renforcer considérablement un assemblage bord à bord et de
lZ limiter les pertes de bois par rapport à une vraie languette, usinée dans la masse. ■
Simple à mettre en œuvre, elle garantit aussi le maintien d’un alignement parfait des
faces des pièces, y compris lors de la mise sous presse. Comme les lamelles, les fausses
languettes sont vendues préfabriquées dans des épaisseurs standards qui correspon
dent à celles des fraises plates. Pour une parfaite
jonction, certaines fausses languettes (en CTP)
imposent quelquefois de fraiser le logement en
deux passes. Contrairement aux fausses lan
guettes en CTP (à débiter à la longueur requise),
celles en bois massif sont vendues dans des lon
gueurs standards et doivent parfois être mises
bout à bout. Quelle que soit la fausse languette,
fraisez d’abord la rainure correspondante dans
une chute et faites un essai.
rt
esthétiques intéressants.
Fausse languette
Rainures
29
Z
VARIANTES Réalisation I
9
=
;
I
V________
Profil à mouchette
Ce type de profil est fréquemment associé à un
1 La profondeur de la rainure (donc la
hauteur de la lame) doit correspondre
à la moitié de l'épaisseur de la pièce. Usinez
système de ramures et languettes, pour les lambris en 2 passes ou plus, et réglez l'écart guide -
notamment, auxquels il donne une présentation lame au 1/3 de l'épaisseur et retournez la
plus rustique. Élégant, il offre aussi l’avantage de pièce avant la seconde passe.
L rendre les languettes plus discrètes lorsque le bois
se rétracte en été. Il nécessite des outils spéciaux :
g| rabot (du même nom), fraise ou fer de toupie...
«
.Q>
S
c
s
— Profil à grain d’orge
oJ C’est aussi un classique. 11 est facile à façonner au
rabot, avec une fraise à rainurer en V, ou en
200
2rt
3
inclinant à 45° la table ou la lame de la scie
circulaire. Comme le précédent, ce profil est
réservé aux lames qui prennent place à la verticale
2 Abaissez très légèrement la lame avant
de découper la languette
correspondante, qui sera ainsi un peu moins
.o car poussière et saleté ont tendance à s’y longue. Rapprochez le guide de la lame et
^ accumuler. Même chose avec la colle qui reflue
lors de la mise sous presse. rainurez une première fois puis retournez la
pièce pour la seconde partie de la languette.
3 Vérifiez la correspondance de la
languette avec sa rainure puis abaissez
la lame et écartez le guide pour dégager les
chutes de part et d'autre de la languette.
Assemblez ensuite les deux éléments.
Si vous n’avez ni toupie ni défonceuse...
vous pouvez en dépannage employer une scie circulaire (comme montré ci-contre) à
table à condition qu’elle soit équipée d’une cape indépendante du couteau diviseur.
Positionnez la cape au-dessus de l’usinage pour vous protéger. Pour faciliter la lecture du
dessin, la cape n’a pas été schématisée, mais il faut absolument l’employer.
_
1 -ii
L'assemblage en sifflet
*3
! ^^oller bout à bout deux pièces dont les extrémités sont taillées à 90° ne produit
V»**pas un résultat très esthétique, et s’il n’est pas solide il a tout de même le méri
te de la simplicité.Vous pouvez améliorer la solidité en suivant ces deux conseils : uti
lisez une colle époxy au lieu d’une colle vinylique et, quelle que soit la colle employée,
appliquez deux couches pour éviter que la seconde ne soit absorbée par la texture
poreuse du bois. Cela dit, l’aboutage peut aussi s’effectuer selon un angle différent de
70° et notamment, en sifflet. Ce qui augmente nettement la résistance à la rupture et
Dermet aussi de fabriquer une pièce courbe ou non rectiligne, comme par exemple
l'extrémité d’un manche de guitare. Pour ce faire, dessinez au préalable la pièce à
l’échelle afin de relever l’angle exact et de le reporter sur les pièces.
*
v
£
01
£ Un assemblage abouté
’ëb
en sifflet s’avère très
a
utile pour allonger
discrètement les lames
d'un habillage ainsi
que des moulures
décoratives.
Assemblage en sifflet TRUCS DE PRO
2L
:
/- K
r —■
/ î
/.<
Y y
\
;
f
!
I i
Mesurez l'épaisseur de la pièce et multipliez cette valeur par 8 pour
Assemblage amasqué
obtenir la longueur du biseau à tracer sur les chants à la fausse équerre,
Un assemblage à mi-
à partir d'un repère transversal. bois, ou un aboutage
quelconque destiné à
prolonger les éléments
^ Si la pièce est trop large pour de ceinture d’un
être retaillée facilement, meuble, peut être
rabotez son extrémité jusqu'aux dissimulé par
repères tracés précédemment. Dirigez l’cnfourchement d’un v
l'outil transversalement, des pieds.
TÂ
parallèlement aux repères.
c
<u
QJ
M
J2
xi
E
OJ
£
Biseaux inversés
Biseauter les
extrémités de pièces
aboutées augmente la
résistance mécanique,
y compris en flexion.
Mais cette variante
exige une grande
précision dans le
traçage comme dans
l’exécution (finition :
au rabot après le
sciage).
:!
^ Encollez les surfaces de contact et bridez les pièces contre une cale, non sans avoir interposé
un morceau de papier sulfurisé (ou du journal). Lequel évitera à la colle qui reflue de coller
la cale.
35
1 L’aboutage en biseau
N
«
c et assemblage sert lui-aussl à prolonger des pièces de sections
diverses, notamment des lames. Leurs chants risquent alors ne pas
être alignés et devront être rectifiés pour donner à l’ensemble sa largeur
définitive. Ajoutez une fausse languette pour renforcer sa résistance,
sinon prévoyez un double encollage pour éviter les manques.
4J
V
£
I
Réalisation TRUC DE PRO
>0
\\ .
kJ
C5 Vous pouvez éventuellement réutiliser les chutes des biseaux comme cales de serrage. Pour
empêcher les pièces de glisser, enfoncez une pointe sans tête dans l'assemblage.
37
L’assemblage en trait de Jupiter
>
£v
£
a>
.2
DO
MU
-O
2
s
«
L'assemblage en trait de Jupiter
est parmi les plus difficiles à
réaliser, surtout lorsqu'il
a> incorpore une cheville... En
S00 contrepartie, il est beaucoup
plus résistant qu’un simple
3
aboutage.
O
-O
<
*
-
..
.
.:
I 38
Réalisation
7V~~ V
V ‘
Perpendiculaires ou non, les assemblages à mi-bois peuvent Ces assemblages permettent aussi de
servir à fabriquer des claustras. Ils entrent également dans la réaliser des portes à panneaux, cependant
composition de certains meubles de jardin ou encore, de ils sont moins solides que ceux réalisés avec
tonnelles. les tenons et mortaises traditionnels. Des
différences de présentation s'observent
aussi d'une face à l’autre.
$
J
E
O
2
E
S
<
il
i Ed S0 S ZI N
S0H Z Z Z S
Dans le cas de plusieurs portes de placard, vous pouvez alterner Les bâtis des cloisons à la japonaise
les faces des pièces pour créer un effet original. résultent souvent d’assemblages à mi-bois
en bout et en T, simplement collés.
42
Fabriquer ses propres guides
et gabarits
] r
®
®
«j
Deux guides en équerre, l'un en L et l'autre en T, Moins courants, ces deux autres guides serviront à une ■z
rt
constituent les outils de base : à fabriquer en bois défonceuse ou ri un rabot. Ils sont eux aussi faciles à -û
dur (ou en CTP) assemblé par deux vis. fabriquer ri l’aide d’un rapporteur et d’une fausse ÛO
équerre. 3
t/i
«
3
00
IA
aj
a.
Usinage à la défonceuse Ce guide en équerre o
fait maison permet Q.
d’usiner l’extrémité o
Le guide sert d'appui à la
semelle de la défonceuse. d’une pièce. L'usinage IA
43
■
i
façonner des pièces debout. Ils
permettent ainsi de réaliser en 0 0
une seule passe une feuillure
■
i
I
H
KM
m
-û
E
®
<u
•- !
Guides pour rainures, feuillures et encoches
i 44
L’assemblage à mi-bois en bout
Q our un assemblage en bout, on associera deux extrémités avec un tenon
S bâtard. Pour un assemblage en T, on remplacera l’un des tenons bâtards par une
entaille le long d’une pièce. Pour feuillurer une pièce à la scie circulaire (sur table) en
toute sécurité, bridez une chute de bois le long du guide longitudinal de la machine
(voir page 46). L’usinage de la joue et de l’arasement peut aussi être effectué à la
défonceuse, éventuellement montée sur une table de fraisage. Chaque fois que pos
sible, réalisez les usinages en série : soit en conservant le réglage de la machine,
K- soit en fabriquant un gabarit spécial. Dans les deux cas, vous éviterez les
•v
manipulations inutiles, les pertes de temps et limiterez les risques d’er
reur. Si l’assemblage doit subir des contraintes latérales, renforcez-
le avec des vis à tête fraisée.
E
•rt
«
60
rt
5
E
S
Un assemblage à mi- Zj
bois en bout est facile
à réaliser, mais il n’est
pas conçu pour résister
seul à des contraintes
M
latérales.
45
TRUCS DE PRO Usinage à la scie circulaire sur table
Onglets
* Vous pouvez renforcer
un onglet par un
assemblage à mi-bois.
En augmentant les
; surfaces de contact par
rapport à un simple
onglet collé, vous
obtenez alors un
assemblage à mi-bois
qui résiste bien aux
contraintes ordinaires.
1 Pour régler la coupe, utilisez une chute
de même épaisseur que la pièce.
Réglez la lame un peu en-dessous de la mi-
4 Effectuez ensuite une série de traits de
coupe à l'emplacement de l'entaille.
Remarque : Ce mode d'usinage n'est
épaisseur, sciez, retournez la chute et sciez réalisable que si la machine est équipée
l'autre moitié. Relevez un peu la lame et d'une cape montée sur potence. N'oubliez pas
recommencez jusqu'à ce que la « languette » les protecteurs, ils ne sont pas représentés
«A
‘OJ disparaisse. pour faciliter la lecture des schémas.
<■—
.û
E
(U
*-ai
.2
o
-O
E
Inconvénients
J Si l’assemblage à mi-
OO bois d’onglet est
2
g
a>
souvent très
esthétique, il faut
savoir que l’onglet
2 Placez la pièce sur la face le long d'une
cale, elle-même en appui contre le
guide longitudinal. Réglez ce dernier afin
5 Éliminez les chutes en effectuant une
deuxième série d'entailles.
I
Feuillurer une pièce en TRUCS DE PRO
bout à la scie à ruban
Tracez à l’équerre le profil de
la feuillure. Découpez d’abord
l’arasement (transversal) puis
bridez une cale qui servira de
butée à la pièce lors de la
découpe de la joue. l
Feuillures
BISEAUTÉES :
Inclinez la table de la
scie à ruban et
découpez la première
joue jusqu’à
l’arasement. Rectifiez
l’autre joue au rabot
jusqu’à obtenir un
assemblage parfait.
Entailler une pièce en
Cette méthode
?O3
bout à la défonceuse renforce la résistance et -0
permet à l’assemblage g
Attention : réalisez cet usinage avec
une table conçue pour cet usage. Elle de supporter des VI
i
Ë 1
1 Équipez la défonceuse d'une fraise
droite et réglez la profondeur de coupe
à l'aide d'une cale. Retournez celle-ci après la
<u
oo
première passe et remontez (ou descendez) Queues d’arondes
la fraise progressivement pour atteindre le À MI-BOIS 5E i
Tracez et découpez
réglage voulu (étape 1, page 46). 0)
V) j
une demi-queue
d’aronde jusqu’à mi- ri ;
A,
2
-O
E
<V
3
Grâce à la présence du double
•5 arasement, un assemblage à mi-bois en
■? croix offre une plus grande rigidité
qu'un l'assemblage à mi-bois en bout.
Façonnage avec des outils à main VARIANTES
£
'flj !
2 Placez la pièce dans une boîte à
onglets, mesurez ia distance séparant
le haut de la boite, du repère tracé
5 Éliminez les chutes au ciseau à bois en
prenant garde de ne pas surcreuser la
pièce. Rectifiez ensuite le fond de la rainure
(U
QO
ra
-Q
précédemment Déduisez 1 à 2 mm de la en maniant l'outil à plat,à la façon d'une £
valeur obtenue. gouge.
1
°oV i « 1
’
m .
:
O
VARIANTES Usinage
Embrèvement carré
Une seule des pièces
est ici entaillée, parce
qu’elle est deux fois
plus épaisse que
l’autre. Ce type
1 Tracez l'entaille à exécuter sur les chants et face de la pièce. Bridez ensuite aux endroits
voulus deux guides faits maison.
O
-Û
E
'rt Assemblage à queue
Soo d’aronde
Exécutez une queue
-Q d’arondc (ou une ^ Équipez la défonceuse d'une fraise droite et d'une bague de copiage qui, maintenue en
E demi-queue) à ^ appui contre l'un des guides permet de diriger l'outil avec précision lors de chaque passe
O l’extrémité de l’une
!/> des pièces. Puis
(en commençant par les extrémités).
< retournez celle-ci et
présentez-la sur l’autre
afin de reporter la
forme. L’assemblage
en T ainsi obtenu
offrira une grande
rigidité.
1 /
\ /
Si la fraise est trop courte pour atteindre la profondeur requise, utilisez des guides un peu
plus minces ou démontez-les et guidez la machine directement sur les arasements puis
rectifiez les angles de l'entaille au rabot.
I 50
L’assemblage à mi-bois en T et en biais
A ssez peu courant, cet assemblage demande une grande précision, ne serait-ce que
#\pour éviter de se retrouver avec deux éléments orientés dans le mauvais sens !
L’usinage peut être exécuté avec une scie radiale ou bien avec une défonceuse et à i
l’aide d’un guide spécial. Les arasements qui délimitent rainure et feuillure peuvent
ainsi être réalisés de cette façon, tout comme les entailles intermédiaires, en vue d’une i
finition au ciseau.
'
Arasement
■
«
-• Façonnage à la scie radiale
‘S
1 Repérez l'orientation des pièces sur leur face supérieure et tracez directement
l'emplacement de la rainure, Confirmez ce traçage à la fausse équerre. 4 Effectuez ensuite une série de traits de
coupe à l'emplacement de l'entaille.
O
-O
E
<u
ts
.S
I
!
«rt ;
I
1
I 2 Orientez la lame à l'aide de la fausse équerre d'après l'angle formé par les
pièces. Retaillez d'abord l'extrémité de la pièce correspondant à la partie
verticale du T.
5 Éliminez les chutes en effectuant une
deuxième série d'entailles.
: ■
I 52
L’assemblage à mi-bois sur chant
| a fabrication d’un gabarit d’usinage se justifie en vue de réaliser des encoches en
L-série. Ce gabarit permettra d’utiliser une scie circulaire sur table équipée d’une
cape sur potence ou une table de fraisage. Ces deux dispositifs ont toutefois tendan
ce à éclater la face de la pièce par laquelle débouche l’outil de coupe, notamment chez
les bois tendres ou ceux dont le grain est grossier... Pour pallier cet inconvénient, on
intercale habituellement une chute de bois contre la face correspondante ou bien on
usine des pièces de plus forte épaisseur que l’on rectifie ensuite au rabot ou à la scie.
-w
fl
;•
VARIANTES L’usinage à la scie circulaire sur table
i
Les multiples
déclinaisons des
enfourchements
présentent une
incontestable valeur
esthétique. Un habile
menuisier peut ainsi
en tirer parti pour
articuler des rallonges
S L.
f r-"
i
S60
4
-O
2 Déterminez les faces externes des
pièces et distinguez celles qui
correspondent aux côtés, de celles
5 Entaillez les deux cotés de la première
queue droite avec une scie sauteuse.
Placez toujours le trait de scie dans la chute,
E correspondant aux faces avant et arrière. en prenant soin de bien suivre le milieu de la
N'oubliez pas que celles-ci viendront marque au cutter.
< recouvrir les côtés.
V
i
1
56
VARIANTES
I
Lorsque la profondeur des
encoches dépasse l’épaisseur des
pièces de quelques millimètres,
ce décalage se retrouve «à
l’extrémité (éventuellement
chanfreinée) des tenons. Ils
forment alors une saillie par
rapport aux faces. Cet effet
obtenu délibérément apporte
Applicable au couvercle
d’un coffre, ce type
d’assemblage articulé
s’apparente à un
cnfourchement simple.
Un perçage, effectué au
centre, permet par
exemple d’enfiler un
pivot taillé dans une
section de tourillon.
I ailleurs des précédents dans la mesure où l’une des pièces est spécialement
façonnée pour accueillir l’autre. Toutefois, ce façonnage se limite en général à une
simple entaille ou languette.
i 58
Types d’emboîtements
Aussi appelé
assemblage à entaille
simple, l’assemblage de
rencontre n’offre
qu’une résistance assez
limitée. Mais il reste
b ci: j
facilement démontable À moins d’être arrêté, un assemblage de ce type est
lorsqu’il n’est pas colle. toujours visible lorsque les chants sont de face.
Pour augmenter la :
résistance à la traction \
d’un emboîtement, il | !
faut faire appel à des
formes plus complexes, J î;
comme les queues £<U
d’arondes par exemple. *
2
bl I
i 00
ri
-O
« Arrêtée », une rainure s’interrompt avant E
L’entaille d’un assemblage de d’atteindre le chant avant de la pièce (parfois aussi
rencontre est toujours usinée en son chant arrière). L'autre pièce comporte alors un
SI
VI
ri
travers du fil. Il en est de même pour épaulement (ou deux) qui rend l’assemblage à la 3
l’autre panneau afin d’obtenir une fois plus discret et plus rigide. 2 u
meilleure résistance mécanique.
! e
L_
59
I Les assemblages de rencontre
c e type d’assemblage offre une résistance assez faible à l’équerrage. Ce qui n’est
pas sans incidence sur la conception d’une structure... Souvenez également
qu’un assemblage bien ajusté - meilleur sur le plan mécanique et esthétique — perdra
de sa cohésion après ponçage de l’élément emboîté. Cet assemblage est encore moins
résistant lorsque ce même élément ne comporte aucun épaulement
Enfin, la profondeur de l’entaille ne doit jamais dépasser la moitié de l’épaisseur de
la pièce, sous peine de l'affaiblir. En général, un tiers suffit. Si vous encastrez des cou
lisses de tiroirs dans les côtés d’un meuble, mieux vaut les visser
pour ne pas entraver les mouvements des différents éléments.
i
-O
E
V
Entaille débouchante
S
l/l
o
-O
E
'rt
S60
rt
Z
£
O
«fl
<
I 60
Façonnage à la main VARIANTES
Augmenter la
résistance d'un
assemblage de
rencontre revient
souvent à faire appel
au façonnage d’un
profil en queue
d’aronde ou à un
système d’entaille et
languette. II n’est pas
indispensable d’usiner
1 Tracez les rainures à l'équerre sur l'une
des faces d'un panneau. Puis reportez
les repères sur le panneau symétrique.
4 Guidez la lame de scie le long de la cale
et dans la gorge réalisée
précédemment Découpez ensuite le
la queue d’aronde sur
toute la longueur de la
rainure (voir page 63).
panneau jusqu'à la profondeur voulue Vous pouvez laisser
(lorsque la monture de la lame arrive en quelques centimètres,
butée contre la cale). mais dans ce cas vous
devrez emboîter le
0)
panneau par l’arrière.
c
Réalisée à l’extrémité O
u
d’un montant ou d’un c
0)
côté de tiroir, la
rainure doit laisser O
TJ
place à une feuillure. w
Mais un simple collage ®
s’avère alors
insuffisant : il faut Z
donc renforcer £«
2 Découpez une cale dans une chute
dont l'épaisseur correspond à la
hauteur de la lame de la scie à dos, moins la
5 Utilisez le second panneau, en appui
contre la cale et servez-vous en pour
tracer au cutter l'autre découpe à effectuer,
l’assemblage avec des
pointes (enfoncées en S
biais).
monture et la profondeur de la rainure. délimitant ainsi la rainure. S
E
'rt
</>
V
M
PS
X
E '
a>
m
<
p-'ri'
! Avec une entaille
arrêtée, l’assemblage
i est dissimulé.
!
Épaulement
Entaille arrêtée
I 62
Usinage à la machine VARIANTES
Intervalle requis
renforcer un <u
2 Réglez la profondeur de coupe à l'aide
d'une première chute.Taillez une
seconde chute à la longueur requise afin
assemblage de
rencontre tout en
apportant une touche
Ê i1
1- L5i
j
d'obtenir un guide d'espacement pour esthétique. O. 3
L future rainure.
Tfv
Rcctifiez-le au ciseau I i
i ï ;
pour lui donner une
forme carrée de
même largeur que la j
S !
Largeur de la^rainure
i future rainure afin de !
\ ! terminer l’usinage de
Intervalle requis i façon propre et nette.
L .. I Q HZ1
Languette
- Rainure simple
La présence d’une
simple feuillure
garantit l’équerrage
des deux éléments.
Usinage à la défonceuse VARIANTES
Un assemblage à
rainure et languette
peut être combiné à
un profil en demi-
queue d’aronde.
Cependant,
l’emboîtement (par
l’arrière) des
panneaux
correspondants peut
s’avérer délicat
^TF Empattement
de la semelle
exemple) ou qu’un dos
est ajouté à l’étagère
en question.
feuillure
/V
rr—
Décalage
Empattement
À la fois résistant et
esthétique, cet
assemblage ne
Épaulement présente que des
avantages.
Rainure arrêtée
Usinage à la défonceuse VARIANTES
Lorsque l’assemblage
est amené à subir des
contraintes qui
peuvent disjoindre les
éléments (charge
importante sur les
tablettes par exemple), JJ
il est conseillé d’usiner
une feuillure en demi- +»
«rt
queue d’aronde. -Q
1
i
généralement
i recouverts par les faces
avant et arrière.
5
67
Les tenons et mortaises
«
A lors qu’il existe plusieurs variantes de tenons
épaulement...), les mortaises, elles.se classent dans deux catégories principales
selon qu’elles sont ordinaires (borgnes) ou bien traversantes. Les mortaises sont
(avec ou sans renfort,
le plus souvent de type carré (en fait rectangulaire), mais certaines sont parfois
\ arrondies aux extrémités, voire au fond, selon l’outil utilisé.
i
i !i
II
! il i
! Longueur
! I i Largeur
Profondeur
Extrémité
Largeur
/ Joue
1
Longueur
1 68
r
r
! il !.|
' AorallU ilFliii
|, i
Épaisseur
Principaux types de mortaises
i
; ; sm.
l!
I
a
i.
Une mortaise classique dispose Une mortaise traversante est Usinée en bout de pièce avec un
d’un fond plat creusé environ usinée de part en part. Après matériel différent (toupie ou
aux deux tiers de la largeur de la assemblage, elle laisse ainsi défonceuse par ex.), ce type de
pièce. Rectiligne, l’extrémité du apparaître l’extrémité du tenon. mortaise est un enfourchement. 2</>
tenon correspondant demeure
invisible. «
O
E
S
c
.1 Quelques types de tenons o
c
«
; il fil ire®* 2
! I » i
i ii
I •
1
i
I
|
i i
i
s |
••
:
lU!u/h
I
t
fi i i9
I
|i|:
;
I ii
il! I ;; i lvn\
Il s’agit ici d’un tenon bâtard renforcé Voici le même tenon, prolongé pour correspondre
par un épaulement. c) une mortaise traversante.
69
Tenons et épaulements
î
:
i tenon n’a pas forcément Les tenons sc passent ici Le tenon bâtard sc caractérise par
■oin d’être usiné pour exister : d’arasements, mais ils son profil asymétrique qui
ms le cas d’un assemblage à comportent un voire deux découle de son arasement unique.
mcastremcnt vif, c'est en effet épaulements. Ils servent de butées
l’extrémité de la pièce qui fait et augmentent la résistance de
office de tenon. Lequel ne l’assemblage à la déformation.
; comporte alors ni arasement ni
' épaulcmcnt.
s
1
O
E
.1
cî
l/l -Î5P
C
2
> .
» lé
Le tenon le plus classique est Un épaulcment est ici ajouté en Le tenon à double épaulement
celui-ci : les arasements sont partie supérieure d’un tenon reste assez rare, sauf dans les
symétriques et l’épaisseur classique, pour donner plus de assemblages employés à
correspond au tiers de celle de la rigidité à l’assemblage et garantir l’extérieur. Les deux épaulements
pièce. Ce type de tenon convient son équerrage. renforcent l’étanchéité de
également aux cnfourchcmcnts l’assemblage.
simples.
«
I 70
Les grandes familles d’assemblages
y/ /
■ -
;
/y
Assemblage à Enfourchement
mi-bois en bout en T
■
i
!A
<U
’5
i
O
Tenon et E
. mortaise avec
Assemblage a>
à mi-bois en T épaulement IA
c
i O
c
■2
S
Enfourchement
l simple
i;
lit
■
Tenon et
mortaise
. ,, '.1 (à plat)
ÎILÎiilkiSîl'i
Réalisé non loin de l’extrémité d'une pièce, cet Réalisée ici au milieu d’une pièce en vue d'un
assemblage est beaucoup plus résistant qu’un assemblage en T, la mortaise offre une résistance à la
assemblage à mi-bois en bout. déformation inférieure à celle de Venfourchement en
T, môme avec un tenon à double épaulement.
7f
I
«
Choisir un type de tenon et mortaise
i
T enons et mortaises ont donné naissance à une multitude de variantes. Chacune
d’elles correspond à certaines exigences en termes de rigidité, de rapidité d’exé
cution, voire d’esthétique. Ces exigences varient bien sûr considérablement suivant le
S domaine d’application (menuiserie, ébénisterie, charpente...), la forme et la fonction
des pièces à assembler, la dureté du bois utilisé et... l’habileté du menuisier !
)ans leur grande majorité, les tenons souf tionnées au bout du tenon (dans deux traits
rent d’une faiblesse intrinsèque car leur de scie en « V ») avant assemblage.
façonnage entraîne une réduction de la sec- L’usinage demande une grande précision,
| tion initiale de la pièce. À moins d’être ver- car une fois réalisé, l’assemblage devient
| rouillés d’une façon quelconque, ils n’op indémontable !
posent aucune résistance à l’arrachement : En dehors des exigences d’équerrage et de
; d’où la nécessité du collage, voire l’emploi rigidité (satisfaites par exemple au moyen
wj de chevilles ou de renforts spéciaux en d’un mordâne ou d’un épaulement embré-
2| forme de coins ou « clés » (cf. p. 73). vé), le choix de la forme du tenon et de l’as
« Les chevilles sont simplement enfoncées semblage dépendra du caractère démon
^ à travers les joues de la mortaise et du table de l’assemblage. Certaines variantes
p tenon, dans des avant-trous un peu plus sont très anciennes comme, par exemple, le
QJ
</) petits. Enfoncées en bout de tenon, les clés tenon traversant bloqué par une clé. Lequel
0C sont plus délicates à mettre en œuvre dans permettait de réaliser un assemblage solide
c la mesure où elles exigent de rectifier les - à une époque où l’usage de colle restait
£I extrémités de la mortaise (traversante). exceptionnel - et qui plus est, démontable
:: Également compatibles avec une mortaise instantanément.
borgne, elles doivent alors être pré-posi-
:
1 72
V'
Renforcer les tenons et mortaises (suite)
i
':
; ' ;\,l,
:J
. Plus le tenon est épais, mieux il Un montant de cadre, rainuré sur Fortement sollicitée, une traverse de
résiste à la torsion ou à la son chant intérieur, peut accepter piétement gagne à être traversante
rupture, mais il affaiblit d’autant une traverse d'extrémitc tcnonnée. ou complétée de tenons à double
les joues de la mortaise Rien n’empêche alors de réaliser épaulcment. Ces deux options
correspondante. un épaulcment embrévé ou offrent de plus grandes surfaces de
renforcé qui comblera l'extrémité contact et une meilleure rigidité. S
de la rainure. *5
?
Une languette
en bout d’une
pièce très large
peut être
JT\ c
O
c
transformée en
tenon pour s
<0
augmenter les TJ
- Des tenons dédoublés Les arasements sont ici dotés surfaces de contact v
Cl
augmentent considérablement la d’une petite languette qui et améliorer la >»
rigidité de l’assemblage, en améliore la tenue de l’assemblage. résistance grâce, entre autres,
à une mortaise de dimensions C
particulier lorsqu’ils comportent 3
un épaulcment supplémentaire. réduites.
y *5
O
-C
U
Ml
Â\ •LL
rn
U = X
■II- ==
r
f ■ il
.
:
i ÙLl
clés dé clés dé
doubles centrale d'extrémités diagonale
Les clés, taillées en forme de coin dans un bois dur, Le principe des clés (simples ou doubles) s’applique
dilatent l’extrémité du tenon, et l’empêchent de ressortir. aussi aux tenons qui dépassent. Ils restent ainsi
Le tenon doit être entaillé spécialement, tout comme la démontables, mais le résultat est moins raffiné,
mortaise lorsque les pièces sont elles aussi en bois dur.
73
Tenons, mortaises et étagères
■
I
*
O 1
E
C «
O
c Débouchant ou non d’une rainure
fraisée sur l’autre face du
montant, ces tenons peuvent être
; bloqués au moyen de clés
diagonales. Le résultat est à la fois
résistant et très esthétique.
j
?.
•:
Les montants et traverses d’un
Un tenon peut être épaulé de chaque côté. L’épaulemcnt bâti, mouluré pour être vitré par
peut être taillé en biseau (mordâne) pour plus de exemple, n’en sont pas moins
résistance et de discrétion. Les arasements asymétriques compatibles avec un assemblage
correspondent quant à eux à une pièce feuillurée. par tenon à èpaulemcnt.
I 74
Tenons, mortaises et piétements
Les tenons d’une traverse
de piétement peuvent être
• de type dépassant. Ce qui
n’est pas sans incidence
Œ
m! \ :1 sur le style de l’ensemble
du meuble.
fil ...
r;.-.
V.-----
1
<u
pièces.
«
4-J
•ü
pieds et traverses, en les décalant vers l’extérieur O
(veillez à laisser suffisamment de matière pour les SI
joues, côté intérieur). U
!
L------ □ I
I-
75
-i Tenons et mortaises :
techniques de base
rn règle générale, la largeur d’une mortaise en bout de pièce est égale au tiers de
t l’épaisseur de celle-ci afin de n’affaiblir ni ses joues, ni le tenon correspondant.
Réaliser une mortaise entièrement à la main requiert une certaine expérience. Quoi
qu’il en soit, on commence par délimiter l’emplacement, éventuellement en repassant
au poinçon sur les repères tracés à l’équerre (ou au trusquin). Les repères, légèrement
creusés, permettent alors de bien positionner le tranchant de l’outil et de mieux gui
der l’outil.
En ce qui concerne le tenon, certains préfèrent commencer par les joues afin que
la découpe des arasements n’ait pas tendance à l’affaiblir si elle est un peu trop pro
fonde... D’autres adoptent la démarche inverse en se basant sur des arasements qui
déterminent ainsi la longueur utile de la pièce.
•i
Mortaise
Arasement
1
!
Façonnage d’une mortaise
4 Réglez la position du
talon du trusquin afin
de tracer les joues de la
mortaise à égale distance
des faces de la pièce (ou
?
plus près de l'une d'elles '
s'il s'agit d'un tenon
bàtardj.Tracez toujours en
conservant le talon sur le
:
.1C li
■5
«
s
’3
£
o
:
terminent ensuite en retournant S
régler l'entraxe des pointes du trusquin.
l'outil.
—77
J
I
: ’n!______
i
^>!
I 78
'
VARIANTES
--mm?
4 Serrez la pièce dans une presse d'établi
ou maintenez-la à plat dans un
support fait maison (deux chutes de
7 Alignez la pièce tenonnée sur le côté
de la mortaise et repérez (à l'équerre)
l'emplacement de l'épaulement à réaliser.
Contrairement aux
forets à pointe de
panneau vissées en L) pour découper les centrage, les fraises à
arasements du tenon. encastrer permettent a)
d’obtenir directement (S
-O
un fond plat à <u
l’endroit des fraisages. "O
Cependant, leur
gamme de diamètres
est assez limitée.
Le mortaisage avec
une défonceuse
5 Redressez la pièce et serrez-la à 45°
dans la presse d'établi pour découper
les joues du tenon. Positionnez la lame côté
8 Découpez d'abord l'épaulement
correspondant jusqu'au repère, mais
pas plus bas ! Découpez ensuite le chant du
implique de maintenir
solidement la pièce et
souvent, de brider une
chute et guidez-la avec le pouce. tenon pour obtenir l'épaulemenl chute latéralement
afin d’offrir un
meilleur appui à la
semelle de la machine.
Réaliser un enfourchement en T
üi
vt
L'enfourchement en T
est semblable à
l’assemblage d'angle à
enfourchement simple
(aussi appelé
« îi enture simple »).
Arasement
'
ï
V)
—
'(U
CL
II
1 ?
81
- ï
I
:
H
Réaliser des mortaises traversantes
;
O utre le fait de déboucher au bon endroit, cette opération suppose de ne pas
éclater le chant extérieur de la pièce (côté sortie de la mortaise)... La seule
solution satisfaisante consiste à effectuer l’usinage à partir des deux côtés. Il faut éga
lement veiller à trancher nettement les fibres du bois au cutter sur les repères trans
versaux. Une série de perçages effectués directement de part en part est possible.
Prévoyez-les alors de l’extérieur vers l’intérieur afin que d’éventuels éclats restent
invisibles. Et si vous percez des deux côtés successivement, alignez toujours la même
face contre le guide du support vertical.
Arasement
Mortaise
traversante
Façonnage à la main
Autres techniques de mortaisage
TRUCS DE PRO
r 1
permettra d’incliner la
pièce selon l’angle requis,
-
s
c
ns I
ai :
Traversante ou pas, une %
mortaise peut être évidée £;
■
Ii |
|
quelques centimètres à chaque extrémité et vérifiez bien
l’intervalle séparant les arasements. 4 Prolongez les repères à l'extrémité de la pièce puis sur son
autre chant. Le tenon apparait ainsi sur les 3 faces et il ne
reste plus qu'à le découper.
I
5 Si l'extrémité du tenon doit être coupée d'onglet, repérez
sa longueur et tracez l'onglet à l'équerre, en appui contre le
ou les épaulements.
1 86 ordinaire.
Tenon à renforts externes et mortaise
traversante
plus pour des raisons d’esthétisme que de robustesse, il est possible d’ajouter .
S des chevilles ou des renforts. Placés après l’emboîtement des pièces, les ren- À
forts sont de type externe. Il s’agit de petits coins (clés) qui, enfoncés chacun
dans une entaille réalisée dans la largeur du tenon, sont arasés ensuite. Leur
fonction est de dilater l’extrémité du tenon, l’empêchant ainsi de ressortir, j
Très discrets, ils sont en général la marque d’un habile menuisier.
Trous (ils
empêchent fl
le tenon de
se fendre) :
b7
TRUCS DE PRO Réalisation
Vu leurs faibles .'x —
dimensions, les clés
sont assez dangereuses
à découper
directement à la scie
circulaire sur table (ou
à la scie à ruban). -- -\-_ A
- 88
:
wàü
I 90
;
relever les mesures et angle exacts. Avec ce type d’assemblage, l’angle est générale
ment obtenu à partir des seuls arasements du tenon ; le tenon lui-même, tout comme
la mortaise, restant dans l’axe de la pièce.
1 >S
.
Ifl
11)
3
o-
Pied en biais
sO
c
O
Mortaise ordinaire c
«
s
-j
.
s
Plus encore que les
assemblages classiques,
cette variante exige
une grande précision, Arasement en biais
[\
tant dans le repérage
que dans l’exécution.
! \
ifj 1
Traverse de piétement
-
91
i
■
TRUCS DE PRO Réalisation
Ri
I I peut servir à abouter deux pièces (au moyen de deux enfourchements)
ou bien à réaliser des assemblages perpendiculaires, grâce à des mor
taises usinées en vis-à-vis.Taillé à la longueur voulue dans une pièce de la
section requise, le faux tenon ne demande aucun usinage. Seule
la mortaise est donc à réaliser et le plus souvent par fraisa-
ge (avec une fraise à spirale plate) pour gagner du temps, fôs.
Ses extrémités sont alors rectifiées à la fin de l’opération, à
moins que les arêtes du faux tenon ne soient elles-mêmes ^ ;
: '
arrondies à la fraise quart de rond pour correspondre au pro ( s
fil de la mortaise (voir page suivante). Ce type d’assemblage est
de ce fait l’un des plus rapides et des plus simples à exécuter.
b
:
Faux tenon
f—
Mortaise classique :
Faux tenon
-s
!:
En ébénisterie, le faux tenon
Mortaise classique est aussi un bon moyen de
remplacer un tenon classique
lorsque celui-ci s'cst cassé. :!!
■
il
93
s
VARIANTES Usinage d'un assemblage à faux tenon
I
Les chevilles qui
permettent de
renforcer les
assemblages sont
habituellement de
simples tourillons 0 6,
8 ou 10 mm achetés
tout faits ou bien
découpés à la
demande dans du
tourillon au mètre.
Des tourillons plus
gros peuvent aussi être
1 Dessinez un plan du bâti à réaliser afin
de déterminer les longueurs et sections
des pièces, ainsi que les emplacements des
4 Serrez la pièce en retrait par rapport au
chant supérieur des mordaches.
Effectuez un perçage au diamètre voulu à
fabriqués à l’aide mortaises. Découpez ensuite les pièces aux l'extrémité de la mortaise, puis fraisez-la sur
d’une fraise à longueurs requises. toute sa longueur en guidant l'outil le long
bouchons.
dune mordache.
La procédure ci-contre
montre comment
¥
fraiser à la défonceuse
les mortaises
2
0)
correspondant à de n
faux tenons.
hq ? Cependant, pour
fraiser en bout de
g pièce, un montage est
bien évidemment
H Il n II
tu
nécessaire, qu’il
c s’agisse de travailler à
fi
main levée ou bien à
la table de fraisage. 2 Serrez l'un des montants sur chant
dans la presse d'établi, puis contre son
extrémité,alignez l'une des traverses à la
5 Retaillez une chute de bois dur dont
l'épaisseur doit correspondre à la
largeur de la mortaise. Adaptez
verticale. Repérez simultanément éventuellement sa largeur pour qu'elle soit
l'emplacement des mortaises sur les deux identique à la longueur de la mortaise.
pièces et faites de même à chaque angle.
I 94
TRUCS DE PRO
En fabriquant un
guide en L et en
l’utilisant à l’aplomb
d’un support vertical,
il est possible de fraiser
une pièce en bout, et
même de réaliser un
tenon cylindrique
(avec une fraise à
bouchons). Ensuite, il
7 Fiacez la pièce qui donnera naissance
aux faux tenons, en appui contre l'un
des guides de la table à scier et en butée, à
suffit de l’araser à
partir de chacune des
faces.
son extrémité, contre un tasseau glissé dans
la rainure de la table et doublé d'une cale.
Découpez les faux tenons.
En perçant de part
en part une cale
rainurée en V, on
obtient un support ^
pour fraiser des I
pièces cylindriques J
en bout (avec une
[ gc=i table de fraisage). Le
perçage de la cale
doit être
La cale rainurée en V
peut aussi servir à
mortaiser une pièce
cylindrique (bridée
sur la cale et placée
sous un support
vertical) ou plus
simplement, à tracer
des repères parallèles
qui donneront
9 Lors de la mise sous presse, mesurez les
diagonales du bâti qui doivent être
égales. Laissez ensuite sécher le temps
naissance à une
mortaise évidée au
bédane et ciseau.
nécessaire.
I
!
Un renfort
d’épaulement est
particulièrement
bienvenu dans un !
assemblage
d’extrémité.
Renfort d'épaulement
I
i1
Façonnage VARIANTES
1 À l'équerre ou
Jl au trusquin. Le façonnage d’un
tracez la mortaise renfort ou le :
dédoublement d’un
sur le chant de la :■
! . _
une marge de 1 cm au bout de la pièce. surplus laissé au bout de l'épaulement y compris son renfort ::
qui n’est après tout
(renfort) doit correspondre à l'épaisseur du
qu’un épaulement -i
tenon. arrêté... Ce dernier
s’emboîte quant à lui 4j
dans une petite c
mortaise (ou rainure), g
de même largeur que ü
la mortaise principale. 3
T I
Les doubles tenons se ^
--- -.'--J voient essentiellement
sur les pièces de -O
résistance du tenon à
2 Ëvidez la mortaise comme pour une
mortaise classique, puis sciez les joues
de l'encoche qui la prolonge.
5 Sciez les arasements et le renfort
d'épaulement ainsi que les joues du
tenon.
la torsion, doublent la
surface de collage et
évitent de trop
«1
c
O
c
affaiblir la pièce
«
mortaisée (par rapport J
à une mortaise unique -J
deux fois plus large).
Pour une résistance
maximale (à la
charge), ces tenons
doivent naturellement
être orientés sur un
plan vertical et non
horizontal.
Lj,
Montant et traverse
étant assemblés, le
renfort demeure
divisible : la mortaise
étant par définition
« fermée » au bout de
la pièce.
I 98
• ;
Façonnage VARIANTES :•
;i
Un tenon très large gagne être
réduit au moyen d’un double !
renfort d’épaulement. Ce qui
permet d’augmenter à la fois la
B.'
résistance du tenon et la ,
cohésion de l’assemblage. Une i
autre variante consiste à
réaliser deux tenons à la
place des renforts et un
renfort à la place du tenon.
2
4)
Tracez les arasements et joues du
tenon au bout de l'autre pièce. <u
_i
Effectuez la première coupe en biseau, à
partir du chant supérieur. La hauteur du
biseau correspondant à l'épaisseur du tenon.
IK
99
-'I
Mortaise
i des portes de meubles.
l'assemblage par
embrèvement convient
O aussi bien aux
S panneaux minces qu’à
- Sa ceux dont les bords ont
IU | été diminués par une
! i plate-bande. Renfort depaulement
■ :
f
Comment procéder VARIANTE
Réalisé à la défonceuse
(ou à la toupie), ce
moulurage s’effectue
sur les joues des
mortaises. Dans les
angles, les joues des
2 Réalisez les mortaises puis
rainurez le chant des pièces d'un
bout à l'autre.Tracez ensuite les tenons
mortaises doivent par
ailleurs être retaillées
d’onglet afin de
et leur renfort d'épaulement, qui raccorder les moulures
correspond à la profondeur de la (voir page 104).
rainure.
Découpez d abord les arasements des tenons, puis les joues et enfin, leur
renfort d'épaulement. Présentez les pièces à blanc, encollez et assemblez.
Après séchage, retaillez l'extrémité des montants.
Tenon et mortaise avec ravancement
! de feuillure
*
<1
J
I
Comment procéder TRUCS DE PRO
1 Déterminez la section
de la feuillure et
tracez-la au bout des pièces.
Tracez ensuite
l'emplacement de la
X.
mortaise et réalisez celle-ci.
KJ
Lorsque le bâti est
mouluré et embrévé, il
est nécessaire de
prévoir des coupes
d’onglets au ras des
mortaises et tenons.
2 Feuillurez le chant des
pièces (à la fraise par ex.),
puis repérez l'emplacement du
On obtient ainsi un
assemblage à
épaulements et
<U
3
3
tenon (ici à mordàne). Décalez ravancements sur «2
l'un de ses arasements pour deux parements. (U
TJ
tenir compte de la feuillure. £
Remarque : vous pouvez aussi <U
réaliser la feuillure après les Pour éviter que les
extrémités d’une E
assemblages (excepté les U
traverse à découpe c
arasements pour une meilleure cintrée ne se cassent, rJ
stabilité lors de l'exécution de la celles-ci sont retaillées %
feuillure). Le tracé sera plus aisé d’onglet et et
et la pièce plus facile à éventuellement
maintenir pendant l'usinage du complétées d’un
tenon. arasement oblique
(ou embrèvement
découvert, voir aussi
3 Commencez par tailler
le mordàne, puis les
deux arasements et enfin
page 105).
i i
J
103
i,
Tenon et mortaise sur un bâti
mouluré (et feuilluré)
:
!
1 104
:
VARIANTES
;
Façonnage
2 Réalisez la mortaise (en laissant le surplus habituel au bout de la pièce) puis feuillurez dans
l'axe de la mortaise. Retaillez ensuite le renfort d'épaulement du tenon, puis ses
arasements et ses joues ainsi que la joue moulurée de la mortaise.
flü
105
Les onglets, biseaux, sifflets
et chanfreins
\
1 es coupes produisant des angles non perpendiculaires sont généralement
Ldésignées sous le terme de biseaux. Des appellations plus précises corres
pondent toutefois à certains angles (45°) ainsi qu’à l’orientation des
pièces, notamment selon que les coupes s’effectuent en travers
d’une face ou d’un chant. Ainsi une coupe à 45° en tra
vers d’une face est-elle désignée sous le nom
de coupe d’onglet, tandis qu’une coupe
biaise effectuée sur chant est
une coupe en sifflet.
!
Esthétique, Ici coupe
d’onglet donne aussi
naissance à un assemblage
5 plus solide qu’un
assemblage en bout, face
contre chant.
j
£ Rien à voir avec le chanfrein qui, lui, est tou Un biseau mal découpé est difficile à rec
jours effectué sur la longueur (sur les chants tifier et remet en question la cohésion de
ou arêtes d’une pièce). Outre le biseau, une l’assemblage. C’est pourquoi il faut prendre
coupe qui n’est ni à 90 ni à 45° (sur une face le temps de régler les outils de coupe (ou
ou un chant) est aussi désignée sous le leurs guides) et tester ces réglages sur des
; • terme de coupe biaise, voire en « queue de chutes avant de retailler la ou les pièces de la
billard » lorsqu’il s’agit de la face d’une pièce réalisation en cours. Cette précaution est
i et que le biseau est particulièrement allongé. d’autant plus nécessaire que ce type de
m Alors que des pièces chanfreinées et coupe, effectué avec une machine d’atelier,
assemblées sur leur longueur permettent un génère souvent des contraintes particulières
collage très solide, les assemblages en bout qui ont tendance à décaler les pièces en
(d’onglet ou non) sont peu résistants. Ils cours de coupe... L’utilisation de lames par
sont aussi plus délicats à maintenir car, à faitement affûtées, de brides, butées et
moins d’employer des outils de serrage spé autres morceaux de papier abrasif (pour
ciaux (presses d’angle ou à sangle), les sur bien maintenir les pièces) est donc recom
afl !i
!
106
faces encollées ont tendance à glisser l’une
sur l’autre.
mandée.
I
i Types de coupes
i
L'angle d'un biseau
varie selon le nombre
de pièces à assembler,
pour former un cadre
par exemple. 1
:
■
I 1 ■
f-------
Pour vérifier une coupe d’onglet, utilisez une
équerre de menuisier comportant un talon
d’onglet, ou éventuellement une équerre à dessin.
Angle incorrect
r;
W 9
! ;
N
1i Pour découper de grandes pièces avec précision, il
n’est pas inutile de réaliser un gabarit de coupe
spécial, coulissant dans les rainures de la table à
I
I !
108
C "
L ■
r'i C
X
U
I s
•i 4J
/////
a>
I ■ : £
’Z
I
T x
3
/
!
Une fausse équerre permet de régler
l'inclinaison d’une lame, d'une table de sciage
ou d’orienter un guide de coupe selon l’angle
souhaité.
109
I
- Traçage des angles Quelques formules
Il s’agit moins ici de tour de main que de /I
'N
technique et plus particulièrement, de géo
l(M h
!i
Pour
angles à 60° (360/6). Chacun de ces angles 60° I déterminer les
angles d'un
étant formé de deux pièces, leurs extrémités assemblage,
sont donc retaillées à 30° (60/2). 60° divisez 360° par le
Cette valeur est à reporter sur le dispositif nombre de pièces
constituant
de réglage de la machine, en sachant qu’en ^' ' l’assemblage.
retournant la pièce, un angle à 30° devient ''60°
un angle à 120°, 45° deviennent 135° et ainsi
j ' de suite... Réglez l'orientation
La précision du réglage du guide de coupe du guide sur 30°
étant essentielle, il est conseillé de prolonger
3 les repères d’origine sur la table, au moins (360/n)/2 = angle à couper
S pour les angles les plus courants (22,5° ;
15 30° ; 45° ; 67,5°...). Pour ce faire, placez une La formule
règle le long du guide, contrôlez l’angle avec permettant de
£ une équerre à dessin puis effectuez une déterminer la
■
longueur intérieure
^ coupe d’essai. Si l’angle est correct, tracez un des côtés d'un triangle
. c petit repère sur la table (d’un coup de poin- équilatéral est : 2 fois
® teau par exemple), le plus loin possible du le rayon divisé par la
guide. Plus ce repère est éloigné du guide, tangente de l’un des
angles.
meilleure sera la précision de ce dernier car
: c’est sur le repère que s’alignera l’extrémité
de la pièce à couper.
I = 2r/tg 0
'
La formule
permettant de
déterminer la
longueur extérieure
des côtés d’un
triangle équilatéral
est : 2 fois le rayon
j multiplié par le
:
cosinus de l’un des
i angles.
i ïïo
Géométrie et réglages La projection
Épaisseur
des pièces
;i Inclinaison de la lame
V
A
: : ! £
C
En divisant par deux l’angle : : n
ci-dessus, on obtient 22,5°. .c
u
Reportez cet angle (ainsi •U
V
que les plus courants : 30° ; Angle de l'outil de coupe (ou de son guide)
67,5°...) à la fausse
o
équerre.
Dessinez la forme à plat afin de déterminer ses angles
avec précision. Reportez ensuite l’épaisseur des pièces 1/1
| à l’intérieur de celle-ci, afin de déterminer les biseaux X
à réaliser et d’incliner la lame en conséquence. a
<u
I -Q
«T
ûj
L
!
II
Les tables trigonométriques peuvent Fabriquez un guide articulé à la manière
servir à déterminer la tangente d'un d’un compas et écartez les branches selon
angle ou à proportionner la base et la l’angle désiré. Doublez l’écartement et !
hauteur d’un triangle. Il suffit ensuite retournez la pièce avant la seconde coupe.
de tracer les repères correspondant sur Avec un système de maintient de
un gabarit de coupe, en orientant la l’écartement, la coupe sera plus précise.
1i
base dans le sens de la coupe.
in :
I
Les coupes d'onglet à main levée
S
I es coupes d’onglet réalisées en travers des faces des pièces servent habituellement
Là fabriquer des encadrements ou certains bâtis destinés à entourer des panneaux.
Étant uniquement à 45°, elles ne peuvent donner naissance qu’à des cadres de forme
carrée ou rectangulaire.
Obtenues non pas avec des onglets mais avec des biseaux, les formes hexagonales
et octogonales servent souvent de point de départ à des réalisations ovales (plateaux
de guéridon ou de table basse par exemple).
Réalisé en bout de pièce, un simple assemblage d’onglet n’est pas d’une grande soli
dité, car elle dépend directement du type de colle employé. À cet égard, si l’époxy
donne d’assez bons résultats, il
n’est pas inutile de renforcer
les assemblages à l’aide de
pièces rapportées.
x
3
rt
1
v
O
M
C
0
I :
I
I 12
1
;
I
de rainurer les onglets 3
bien tracez des repères par l’extérieur, ou de
en diagonale sur les feuillurer leur envers
pièces. Bridez ensuite avec une toupie. On
une chute qui servira de peut ensuite renforcer
guide. chacun d’eux à l’aide
a*
2 Si nécessaire, rectifiez
ensuite la coupe au
rabot en positionnant la
pièce dans un support fait
maison. Positionnez ensuite
les pièces à blanc et vérifiez
leur équerrage. d une fausse languette
collée (arasée ensuite)
ou bien d'un gousset.
Des fausses languettes,
des tourillons ou des
lamelles (voir pages
164-167) offrent quant
à eux l’avantage d’être
invisibles.
3 Encollez les
extrémités des
pièces et disposez-les dans
un gabarit de serrage
comme celui-ci, ou utilisez
tout simplement une
presse à sangle afin
qu’elles ne se décalent
pas.
1 I
Renfort rapporté
I
Usinage d’un onglet renforcé TRUC DE PR O
r«
I
1 Réglez l'orientation de la machine selon l'angle à obtenir (ici,
45°) et découpez l'une des extrémités de chaque pièce. Bridez
ensuite une butée afin de les recouper à leur longueur exacte. m ■
:;î
‘u
U
Vous pouvez doubler
les surfaces de contact ac
d’un assemblage 4»
d’onglet en réalisant
un enfourchement «
2 Faites une entaille à la toupie ou à la défonceuse à l'aide d'un gabarit
permettant de maintenir les pièces à 45°. arasé sur deux
parements. Ce type
ôb
-O
c
O
d’assemblage est
O)
également bien plus 00
résistant qu’un rt
assemblage d’onglet à -O
3 Découpez une
languette dans un bois
dur et retaillez-la pour
qu'elle s'adapte à son
logement en laissant un petit
surplus. Après collage et
séchage, arasez ce surplus et .
poncez les chants des pièces.
115
■ L’assemblage d’onglet à mi-bois en bout
c ette variante de l’assemblage à mi-bois en bout (voir page -45) est aussi
esthétique, vue de face, qu’un simple assemblage d’onglet tout en étant plus résis
tante. Ce qui s’explique par une plus vaste surface de contact.
Les découpes correspondant à cet assemblage peuvent être effectuées à la scie cir
culaire munie d’une cape indépendante de la lame, montée sur potence, à la défon
ceuse à l’aide d’un simple gabarit fait maison, ou à la toupie.
Insoupçonnable côté
face, ce type
d'assemblage est
T beaucoup plus
résistant qu’un simple
assemblage d’onglet.
i I 16
Usinage d’un onglet à mi-bois TRUC DE PRO
(à la scie circulaire)
3 Retaillées d'onglet
et feuillurées, les
extrémités des montants
coïncident avec les
arasements des !
traverses.
I 17
11
!
L’assemblage d’onglet
I (à épaulement et tourillons)
un chant rectifié d’onglet sur toute son épaisseur forme un chanfrein. Comme avec
un onglet classique, les seules surfaces de contact se trouvent donc en bout de
pièce et de ce fait, l’assemblage n’est pas très résistant... Heureusement, les moyens
de le renforcer ne manquent pas : à commencer par les clés en forme de queue
d’aronde (voir page 146). En outre, lorsqu’une des
pièces est plus épaisse, elle permet de réaliser un
épaulement qui compensera la différence, tout en
offrant une meilleure rigidité à l’assemblage.
Lorsque celui-ci ne s’effectue pas sur la longueur
(le collage étant alors idéal puisque dans le sens
du fil), sa cohésion peut encore être améliorée
grâce à des tourillons enfoncés latéralement.
«
£
M
C
—d
1 iis
!
Assemblage d’onglet à la scie circulaire VARIANTES J
Butée empêchant
la pièce de se
relever au cours
du sciage
2^1
S
Un assemblage
Si vous n'avez ni toupie ni défonceuse, vous pouvez employer une scie circulaire à
d’onglet sur chant
table à condition qu'elle soit équipée d'une cape Indépendante du couteau diviseur. peut être renforcé
Positionnez la cape au-dessus de l'usinage pour vous protéger. par une fausse
languette. Dans ce
Réglez l'inclinaison de la lame à 45° et chanfreinez les extrémités des pièces (ici les côtés cas, il faut réaliser
d’un tiroir) à la table de sciage. une rainure de la
largeur voulue, au
milieu des
chanfreins. Ici, elle Vj
est découpée à la scie o
(à 45°) en retournant
T.
les pièces. 3
O
«
Pour rainurer des +*
chants qui ne forment J
pas un angle de 45° ou g
i
90° avec les faces des
pièces correspon- 3
119
« L’assemblage d’onglet sur chant
- à rainure et languette
r^our augmenter les surfaces de contact composées de bois de fil (assurant un
1 meilleur collage), l’épaulement réalisé précédemment (pages I 18-1 19) peut céder
la place à une rainure. Même chose au bout de l’autre panneau, en plus du chanfrein
initial. On obtient ainsi une sorte de languette, prévue pour s’emboîter dans la rainu
re du premier panneau. Par sa forme, l’assemblage qui en résulte est extrêmement
résistant, indépendamment même du collage. Cependant, encore faut-il l’orienter cor
rectement pour qu’il offre la solidité attendue... Ainsi dans le cas d’un tiroir, c’est la
façade qu’il convient de rainurer en bout, et les
côtés sur leur face intérieure. Ceci, afin que la
résistance à l’arrachement joue dans le sens de la /Assez complexe, cet
traction. assemblage peut
toutefois être exécute
■
L plus facilement à la
jk défonceusc, équipée
x Bk des fraises
3 A adéquates.
s \
?s .
\
;A Chanfrein
à -
:
Épaulement
© ©
il
y/T',
Usinage A
*;
m.. Chute
l'épaisse ir
- • Façade — requise
Chute de
Panneau, l'épaisse ir
latéral 1-----■_ requise
Panneau latéral
Lr
vous pouvez employer une scie circu -C
laire à table à condition qu’elle soit u
équipée d’une cape indépendante du L-
couteau diviseur. Positionnez la cape
(non représentée sur les schémas) au-
5
dessus de l’usinage pour vous protéger. " Chute de ■2
l'épaisseur
Façade requise aj
3
i* ©
de la rainure équivaut à la moitié de CL)
l'épaisseur de la façade. Employez une toupie 3
équipée d'un chariot à tenonner et d'une C
U=1
5 Inclinez la lame à 45° et placez une cale de l'épaisseur requise afin de
chanfreiner les languettes restantes, aux extrémités de la façade et du
T31 panneau latéral.
Chute d î
Panneau
latéraL ~ 1
; \
l'épaiss ur
requise
6 Contrairement à la plupart
des assemblages d'onglet
!
».
Sens du
serrage sur chant, celui-ci n'exige un
serrage que dans un seul sens. :
j ; J| façade Toutefois, mieux vaut répartir la :
pression au moyen d'une cale .
: !
3 Placez une chute de l'épaisseur requise
contre le guide et feuillurez à présent
l'extrémité du panneau de côté aux deux
martyr.
r
:
ou chêne).
: ü
Cet assemblage est très simple
: à réaliser à la toupie, à la
(lêgauchisscuse, à la scie
circulaire sur table ou à la scie
à ruban.
1 ■
Usinage TRUCS DE PRO
Lorsque l’angle formé par les pièces est très ouvert, donc voisin
V
I•
d’une courbe, on emploie un autre type de gabarit. Les pièces
sont maintenues par leurs extrémités à l’aide de coins enfoncés
3 Lors de l'assemblage, retournez à
nouveau la pièce B : le veinage des
deux pièces coïncide alors parfaitement de
tête bêche.
:
;
d
1 Repérez la rainure à réaliser sur la face interne de la pièce A
(cette rainure deviendra une feuillure à l'étape 5). La
profondeur de la rainure équivaut à la moitié de l'épaisseur de la
4 Inclinez la lame à 135°, retournez la pièce B et inversez son
sens d'usinage afin de la chanfreiner sur toute sa longueur.
\X ■w
<y
A
E
ü
3
(fl
mm S
%
DO
O
2 Rapprochez le guide de la lame afin de réaliser une
seconde rainure. Épaisseur de la joue = 1/2 épaisseur de la
pièce. Éloignez le guide de la lame pour éliminer la chute entre
5 La lame toujours à 135°, retournez la pièce A et inversez
son sens d'usinage afin de la chanfreiner elle aussi sur
toute sa longueur.
les rainures.
s -
i
! : i
11)
W
C
O
126
Projection pour usinage
Longueur
->
K
^ -v Angle de l'assemblage (A)/ Angle formé P
par le guide , "
a)
3 Effectuez une projection
latérale et, à l'aide des
cotes A et B, déterminez l'angle
(d'une ^ formé par les biseaux, ainsi que
table de
sciage) l'inclinaison correspondante de
-V la lame.
B |.»
^ 'S
4 Inclinez la lame de la
valeur désirée, réglez
l'orientation du guide de coupe
et rectifiez la première
extrémité de chaque pièce.
Orientez le guide en sens
inverse, retournez les pièces et
1 Dessinez une vue en élévation et une
projection représentant les pièces
assemblées selon l'angle requis.
rectifiez leur autre extrémité à
la longueur voulue.
U
* B' I
presse les assemblages
correspondants.
Angle des
biseaux
x
D
rt
I8 ’L
M
C
0
i
I
;
i 128
Façonnage des biseaux TRUCS DE PRO
(à la main) Onglets, biseaux sur les moulures et corniches
c
dont le profil -C
5
moulure,
présente des \
l’arête est
arêtes £
renforcée
fragiles (la
partie haute)
par un carré. 5
Elle peut être w
ne peut être
chantournée. X
qu’assemblée 3
d’onglet.
S
.û ;
Profil de coupe
2 Orientez selon l'angle requis le guide
réalisé précédemment et bridez-le sur
la face interne de la pièce à couper. Découpez
2
TJ
V
J
synonyme de précision et de
dextérité - bref ! de travail d’ébé-
niste - cette forme d’assemblage s’ap
parente aux tenons et mortaises. Par sa 1
géométrie et par la multiplication des sur
faces de collage, elle offre une grande résis
tance mécanique. Les queues sont en effet
taillées en trapèzes inversés afin de s’emboîter à
la perfection dans les logements correspondants.
Quant au collage, il est idéal puisqu’il ne s’effectue \
que sur du bois de fil.
Si les queues d’arondes traditionnelles concernent Très solide,
l'assemblage
essentiellement les assemblages de panneaux sur chant, certaines classique à queues
^ de leurs variantes se retrouvent parmi les assemblages de tablettes découvertes est plus
§ (par rainures et languettes), cadres et bâtis de meubles. facile à réaliser qu’il
n’y parait.
RJ
TJ
</»
V
(U
3
O Les principaux types de queues d’arondes guides spéciaux permettent d’usiner les
sont au nombre de trois : les queues décou queues en série et sans la moindre
vertes, les queues recouvertes une face (ou difficulté !
semi-couvertes) et les queues recouvertes Au-delà de ces considérations, le profil en
(aussi dites « perdues » ou « cachées »). Le queue d’aronde sert avant tout à renforcer
1 choix du type de queue dépend du style l’assemblage. Il peut ainsi être associé à une
donné à la réalisation et du souhait de languette et à la rainure correspondante ou
mettre ou non l’accent sur leur présence. encore, à un assemblage à mi-bois, dont la
Ainsi par exemple, les queues découvertes solidité dépend alors moins du collage lui-
étaient-elles autrefois souvent masquées par même. Ces modifications peuvent être
des moulures... On bénéficiait de leur résis apportées d’un seul côté (sous la forme
tance extrême, sans éprouver le besoin de les d’une demi-queue) ou symétriquement
laisser apparentes. Aujourd’hui, la tendance (queue d’aronde entière). Le profil en queue
est plutôt à les laisser visibles, le plus souvent d’aronde peut aussi se retrouver associé aux
pour souligner la qualité d’exécution d’un fausses languettes, voire aux clés qui per
meuble de style et mettre l’accent sur une mettent de verrouiller un assemblage.
fabrication artisanale. De nos jours, des
I 130
Composants d’une queue
d’aronde
.ontre-queue
! 11
Queue rtll
.
! é
m
Queues d’arondes classiques ■
s
1
£
«
■o
3
Plus discrètes mais moins résistantes, les queues recouvertes
contribuent toutefois à renforcer un assemblage sur chant.
I
Les queues découvertes offrent une S
surface de contact maximale, mais
elles restent visibles des deux côtés.
!
!
I
y.:
-•
■
l I
I 'i
i ! queue
d’aronde
Clé en double
queue d’aronde
Grâce à leur profil, toutes ces variantes sont plus
J
résistantes que leur version traditionnelle. Elles
Fausse languette témoignent aussi d'un certain raffinement.
en queue d’aronde
v
■o
c Des aboutages peuvent également
O
en bénéficier.
!
Outre leur intérêt décoratif, ces renforts améliorent
la cohésion de ces assemblages.
I
132
:
f
I
Autres assemblages avec queue d’aronde
ni-Li
. Languette en queue
d'aronde .
!
r(
*
si :
Un assemblage à mi-
bois peut lui aussi n
Rainure en queue
d'aronde bénéficier de la présence
d’une queue d'aronde : ;5
ordinaire, arrêtée
(borgne) ou encore.
réduite de moitié.
Mortaise
I
Contre-queues d’arondes TRUCS DE PRO
découvertes _________
8
7
A-t
{ *
4
,.^•1
N
r
Pour découper les
7 Bridez la pièce au bout de l'établi en
interposant une ale qui fera office de
butée arrière.Creusez les mortaises sur la
moitié de leur profondeur en démarrant
1 Les chants de la pièce ayant été dressés
et ses faces poncées, réglez le tmsquin
légèrement au-delà de l'épaisseur de la
pièce. Puis, tout autour de la pièce, tracez des
contre-queues à la scie
à ruban, inclinez la contre la butée. repères correspondant à la longueur des
table de la machine queues.
(ou fabriquez un
guide spécial) et
bridez une butée au
bout pour arrêter la
coupe à temps.
v
TJ
C
O
«
TJ
S3
g Un gabarit fait maison
O' permet de tracer les
queues et contre-
8 Retournez la pièce, placez la butée
comme précédemment et terminez les
mortaises.
2 Présentez la première pièce avec les
contre-queues sur la seconde et
reportez leur emplacement
queues selon l’angle
requis : au bout des
pièces ainsi que sur
leurs faces.
Pour un tiroir,
4 Découpez les mortaises (en fait les
joues des queues d'arondes) en veillant
à toujours placer la lame côté chute.
7 Rectifiez ensuite les joues et fonds des
mortaises au ciseau, en utilisant
éventuellement des fers spéciaux pour
prévoyez les contre-
queues au bout des
côtés afin qu’en partie
N'hésitez pas à incliner la pièce sur le côté queues d'arondes. basse, l’une d’elles soit
pour effectuer les coupes verticalement. rainurée pour
accueillir le fond.
2
A
>
3 5
o a
•<o
T3 2
3 U
3 3
tu
3 u
a
2
2M
Avec cette variante, la
5
étroit.
Comme précédemment, découpez le
fond des mortaises à l’aide d'un ciseau 8 Présentez les pièces à blanc et
assemblez-les en frappant au maillet
sur une cale. Queues et contre-queues
dernière queue
d’aronde cède la place
SI
-O
E
U
à un onglet. La <u
doivent coïncider parfaitement avec les contre-queue
mortaises, sans être trop serrées (risque de correspondante n’est
S
fentes). pas taillée en biais, V
mais elle aussi
d’onglet.
!
-
!i à
i
I
I
i
6 Autre méthode : découpez les faces des
queues d'arondes de la manière
habituelle, puis utilisez une scie à
9 Séparez les pièces pour les encoller et
les assembler. Après séchage, rectifiez
les extrémités des queues et contre-queues à
chantourner pour découper le fond des la râpe fine ou à la cale à poncer (avec un ;
mortaises. abrasif moyen puis fin).
137
i:
f-
'
i
c
Discret et efficace, ce type d’assemblage
bénéficie de la résistance des queues
v. d’arondes.
Façade du tiroir
I '
Côté du tiroir
I I
138 Queue d'aronde Demi-contre-
queue
Façonnage VARIANTES
rü
1 Prenons comme exemple la réalisation
d’un tiroir. Dressez les chants des
pièces, poncez leurs faces, relevez leur
4 Après découpe et rectification des
queues au ciseau, présentez les pièces.
Alignez l'extrémité des queues sur le repère
Fcuillurcc sur trois de
ses chants, la façade
du tiroir peut
épaisseur et reportez cette mesure, au tracé au bout de la façade, puis reportez
également s’assembler
trusquin sur l'envers de la façade (ligne (avec une pointe à tracer par exemple) la aux côtés grâce à des
d'arasement). position des queues sur cette dernière. queues d’arondes qui £S
seront alors invisibles
en façade. Les contre- >
3
queues sont tracées à O 3
l’aide d’un gabarit ou U «
d’après les queues E =
D
découpées avant aux <u Z
extrémités des côtés. l/l U
QJ 3
3 V
0)
3
o- 3
Les coulisses d’un
tiroir peuvent être SM
2 Reportez également cette mesure tout
autour du côté. Réduisez de 1/3 l'écart
talon-pointe du trusquin afin de tracer un
5 Les repères précédents correspondent
aux logements des queues d'arondes.
Découpez ensuite les faces des contre-
usinées directement
dans ses côtés (s’ils
sont assez épais) sous
-Q
U
E
autre repère aux extrémités de la façade. queues en inclinant d'abord la lame à 45°. forme de rainures ; a 0)
fortiori lorsque côtés ü
Arrêtez le sciage lorsque l'entaille a atteint
et façades s’assemblent s
les deux repères. l/l
à l’aide de queues (U
d’arondes recouvertes
une face. .
s-
1
i
3 Déterminez les angles des queues
d'arondes et tracez-les sur les faces
externes des côtés à la fausse équerre (ou
6 Terminez le travail au ciseau. Pour ce
faire, bridez la pièce à plat et attaquez-
la depuis son extrémité en guidant l'outil le
bien avec un gabarit) selon l'espacement long des faces des contre-queues,jusqu'au
requis. fond des logements des queues. Présentez
ensuite les pièces à blanc.
Il:
(
Les assemblages à queues recouvertes
I
i
L a réalisation de ce type de queues d’arondes dérive des queues semi-recouvertes
si ce n’est qu’ici, les extrémités des deux pièces (de même épaisseur) sont d’abord
feuillurées aux deux tiers de leur épaisseur et en largeur, sur la moitié de la longueur
des queues (voir ci-contre). L’angle intérieur des feuillures doit pour sa part coïncider
avec un repère tracé à 45° sur les chants, depuis l’extrémité de la pièce. Puis les
contre-queues, tracées et découpées le long de la feuillure, servent à repérer les
queues d’arondes sur la feuillure de la pièce opposée.
j
Arasement d'onglet
(chanfrein) Contre-queue
s
1
l
h
.-rr
:■ -
'ZTi-r V
S
I
a
Sv'
=?- ‘
_T“
"-T
d aronde
Et voilà le résultat :
des queues d’arondes
insoupçonnables !
140
VARIANTES
Façonnage
0
gabarit, en appui au fond > a)
3 5
de la feuillure. Découpez o
ensuite les mortaises de la u S
Cette variante de 0 c
manière habituelle, sauf queues perdues (dite 2-
aux extrémités (découpées « à double 0
3 u
en onglet à la scie dans les recouvrement ») ne 0 3
3 u
deux sens). Pour finir, s’accompagne pas CT
chanfreinez l'arête d’un chanfrein mais «■rt
d’une feuillure qui fait 3
supérieure. 0
office d’arasement. DO
Cette feuillure peut «
être usinée côté .o
u
queues d’arondes ou £
0
bien à l’opposé, côté 5
contre-queues. Celles- û
ci étant toujours 3
usinées sur la pièce la -J
^ Placez la pièce plus sollicitée.
comportant les
contre-queues au contact
de l'autre pièce, alignée
sur le repère d'arasement !
et tracez les queues
d'arondes
correspondantes. Creusez
les mortaises, puis .!
chanfreinez l'arête
supérieure comme
précédemment.
141
L’entaille et languette en (demi-)queue
d’aronde
I In profil en queue d’aronde (ou demi-queue d’aronde) permet aussi de renforcer
v-/ des tenons, languettes ou feuillures. Il en existe même des versions biseautées, à
l’origine exclusivement façonnées à la main, mais aujourd’hui le plus souvent usinées
avec une machine et sans biseau. Ces dernières sont toutefois plus difficiles à mettre
en place, tout au moins à partir d’une certaine longueur, à cause (de la contrainte) de
la friction engendrée par la précision de l’usinage. Un inconvénient que ne présentent
pas les versions biseautées... Lesquelles coulissent facilement et ne font sentir une
certaine résistance que sur leurs derniers centimètres.
Languette avec
épaulement et profil en
demi-queue d'aronde j
i
3 En conservant la même profondeur de coupe, avancez le guide vers la fraise (à queue
d'aronde), qui va creuser son logement dans la chute bridée le long du guide. Arrêtez le
mouvement lorsque la fraise ne dépasse plus que de 5 mm. Glissez ensuite la pièce (debout) le
1
long du guide pour obtenir la première face de la queue d'aronde, puis retournez la pièce avant
d'effectuer la seconde passe. 145
Les clés en queue d’aronde
A ssocié aux clés de blocage et aux fausses languettes, une forme ou
#\un profil en queue d’aronde offre un double avantage :une meilleu
re résistance de l’assemblage et une finition plus élégante. Pour plus de
solidité, les clés sont façonnées dans le sens du fil et éventuellement
dans une essence dont la tonalité contraste avec celle des pièces voi
sines. Cela dit, même façonnées dans la même essence, les clés appor
teront une touche élégante.
v
•a
c
0
J* Entaille
■o
tfl
o \
3
OJ
3 /
® : Cet assemblage
d’onglet sur chant
! pourrait très bien ne
pas être collé, mais
simplement maintenu
par ces clés en forme
de coin qui, vues de
profil, ressemblent à
des queues d'arondcs.
!
I
1
I
1
retournant la pièce, puis en C
V O
coupant la languette ainsi
obtenue. Attention, si vous U
U V
n'avez pas de scie équipée
décapé sur potence, <u 5
-J
employez une défonceuse 1)
ou une toupie.
3 Découpée, la
languette devient
une fausse languette
qu'il suffit de retailler en
sections plus longues que !■]
nécessaires. Insérez
celles-ci dans leur
ï
logement, puis arasez-les
de part et d'autre. i
: .
h
■
147 ;
I Les clés à double queue d’aronde
"T“oujours taillée dans le sens du fil, la clé n’est pas (comme
I précédemment) insérée dans l’épaisseur des pièces assemblées
d’onglet, mais sur l’une de leurs faces. La forme est donc différente. Par
ses dimensions, elle doit également remplir sa fonction tout en créant
le minimum de contraintes :son épaisseur ne doit pas dépasser la moi
tié de celle des pièces qui l’accueillent, tandis que sa longueur doit être
assez limitée pour que le logement correspondant n’arrive pas trop
près des bords des pièces.
La clé elle-même est habituellement découpée
à la main, parfois à l’aide d’un gabarit (en panneau
de fibre par exemple). Si vous possédez une
défonceuse équipée d’une bague de copiage, le
gabarit vous permettra une découpe à la fraise
droite. Les angles rentrants, situés de part et
d’autre de la clé, sont ensuite rectifiés au ciseau.
, .
.
‘
148
! ;
TRUCS DE PRO
Façonnage
■'
iil ■'
!
149 j
m
:
La fausse languette en queue d’aronde
1 -! |
u n assemblage par fausse languette en queue d’aronde est aussi simple à exécuter
et demande la même précision qu’un assemblage par rainure et languette de
même profil. Il faut toutefois prendre le temps de régler l’angle et la profondeur de
coupe de la machine à l’aide de chutes, avant d’usiner les pièces proprement dites.
Lesquelles sont toujours usinées dans le sens du fil pour éviter les risques de ruptu
re. Fraisées ou découpées à la table à scier (si elle est équipée d’une cape sur poten
ce), ce type de fausse languette demande en général à être rectifié en partie médiane :
au ciseau ou avec un guillaume d’ébéniste (petit rabot métallique).
Effectué en principe sans colle, l’assemblage permet d’obtenir des panneaux de
grande largeur (plateaux de table par exemple) et de maintenir parfaitement les élé
ments sans empêcher leurs mouvements naturels (gonflement et retrait).
Fausse languette en
queue d'aronde
Ce type d’assemblage
est parfait pour
abouter deux pièces.
Usinage
1 Exécutez la rainure
en deux passes à la
table de fraisage: d'abord
à la fraise droite puis avec
une fraise à queue
d'aronde.
2 i
0)
-O
c
H
2 Si vous n'avez ni
y.
X S I :
défonceuse ni
- s
s?
m
toupie, tracez le profil de 4)
3
la fausse languette au 0)
3
bout d’une pièce de la *£ i
section requise. Ajustez c
0 !
(U
l'inclinaison de la lame et
la profondeur de coupe. ü I
Coupez les 2 premières Pour confectionner un
«3 Ê
joues. Retournez la pièce
et découpez les 2 autres
gabarit permettant
d’utiliser une bague de
copiage, bridez deux
I !
0)
. c
pièces (en médium par <a
exemple) bord à bord.
Tracez au centre la 4 i
forme d’une clé en
double queue d’aronde.
Séparez les pièces et
découpez les queues
d’arondes l’une après
!
l’autre. Rectifiez les | il
angles puis collez et
vissez les deux pièces, I
sur un troisième
panneau, parfaitement
plan. Percez le panneau ■
à l’intérieur de la
découpe. À la fraise,
découpez la forme
dans le panneau- :
3 Présentez la fausse languette. Si l'assemblage est trop juste, rectifiez légèrement les faces
correspondantes au rabot. Réassemblez ensuite les pièces, en vous aidant d'un serre-joint si
nécessaire.
support. Rectifiez les
angles au ciseau, et le
tour est joué !
151 ;;
1
*
Les tourillons
^■"'ylindriques, les tourillons permettent de réaliser un
V-*assemblage collé tout en réduisant au minimum les opé
rations de façonnage. Très souvent, ils remplacent ainsi les
tenons et les languettes. Mais parfois, ils ne sont là que
pour renforcer des pièces, avec un assemblage méca
nique (avec des excentriques et vis de blocage par ex.).
O o
O <J
Assez difficile à trouver, ce type de gabarit peut Il est facile d’ajouter quelques cannelures à un tourillon
permettre de réduire le diamètre de tourillons fait maison en le promenant sur la lame d’une scie à
achetés au mètre. Certains modèles permettent dos (maintenue dans un étau).
aussi de réaliser des cannelures.
V)
Si
a
2c
O
U)
c E
O 0)
3
T (U
3
O
Les solutions ne manquent pas pour canneler des Certains menuisiers font rouler leurs tourillons sous t/i
Ë
O) o
tourillons : grâce par exemple à un gabarit une lame de scie afin de laisser de petites marques qui -J z
fabriqué à l’aide d’une chute quelconque, que l’on renforceront le collage, un peu comme les cannelures. p
percera de part en part pour y faire passer deux tu
vis.
O
EU
Assez difficile à
trouver elle aussi,
cette fraise creuse -
Autres types de une fois montée au
tourillons bout d'une
perceuse- agita
Ces modèles à cannelure en la manière d’un
spirale permettent à l’air ainsi taille-crayon afin
qu’à l’excès de colle de de chanfreiner les
remonter à la surface de la extrémités des
pièce, évitant l’effet de piston. tourillons. Ce qui
est également
faisable avec une
ponceuse à bande.
153
Pour une précision maximale
Un avant-trou fraisé
permet d'absorber en
partie le surplus de
colle qui remonte
lors de renfoncement
i l-Al Ûl iTI
r"
du tourillon.
O
G>
<=» <=>
t 154 G
I
I
Les tourillons et leurs usages ■
i
i
s’avère impossible. Il faut alors repérer les
perçages (à l’équerre ou au trusquin) et
faire les trous côté chant sur la première
pièce. Ces trous sont ensuite coiffés de cen-
treurs : de petits bouchons ronds dotés
d une pointe au centre. C’est cette pointe 11
qui laissera une marque sur la face de la i
seconde pièce après avoir présenté la pre
mière. Les marques permettent alors de r-
percer l’autre pièce avec précision. Cn
Repérage des logements
Uentraxe des
logements est d'abord
repéré sur toute la
longueur des pièces
i (superposées), puis
! reporté sur la face
supérieure de l'une
r d’elles.
->■
<23
<è
Les centreurs
correspondent aux 3
diamètres standards et
s'utilisent pour reporter
les emplacements des
Certains guides permettent de percer les
perçages d'une pièce sur
deux pièces consécutivement (ci-dessus)
l’autre. Cependant,
tandis que d’autres déterminent
pour aligner
uniquement la position du second
parfaitement les pièces,
perçage à partir du tourillon déjà mis en
il est préférable de
place (ci-dessous).
réaliser un gabarit
d’assemblage.
comme leur
alignement.
Défaut d'alignement
S
-J
I Pour compenser un
- éventuel défaut de
perpendicularité d’un
*<u
c
c
O
«3
3 Encollez les
logements, puis
les tourillons. Enfoncez-
les côté chant et
assemblez les pièces.
Puis mettez sous presse
en interposant une cale
martyr.
I
*
Le tourillonnage et les autres usinages
I e tourillonnage suppose de prévoir l’emplacement des logements des tourillons et
Lja profondeur de perçage en tenant compte d’un éventuel façonnage (chantournage
par exemple). Le perçage s’effectue le plus souvent à l’aide d’un guide mobile (seule
solution applicable aux pièces dont les dimensions sont incompatibles avec la hauteur
utile d’une perceuse à colonne ou d’un support vertical). Dans certains cas, un guide
fait maison peut faire gagner beaucoup de temps, en permettant de percer tous les
trous en une seule opération.
Fraise à encastrer ■
:
?
;;
3 Usinez la pièce posée à plat. Encollez les logements
et enfoncez les tourillons au maillet. Une cale de
l'épaisseur requise, placée juste à côté, fait office de
Mèche torse
à pointe filetée
S I Itilisés en lieu et place de tenons, les tourillons doivent pénétrer dans chaque
V.y pièce sur une longueur au moins égale à une fois et demie leur diamètre.
Cependant, ceux qui servent uniquement à l’alignement peuvent être plus courts. Dans
les deux cas, majorez légèrement la profondeur de perçage pour recueillir l’excès de
H colle. Réglez la butée de profondeur en conséquence, qu’il s’agisse d’une perceuse à
colonne ou bien d’un foret monté dans une perceuse utilisée à main levée, et ralentis
sez la descente avant d’arriver en butée et n’insistez pas au-delà.
Tourillons cannelés
f f! I!
I
163 I! I
Les assemblages par lamelles
^ elativement récente, cette technique à l’origine destinée à l’assemblage de
Ixpanneaux dérivés du bois (CTP, panneaux de particules, latté...) a par la suite été
étendue au bois massif. Il s’agit en quelque sorte d’une évolution du tourillonnage
puisqu’elle fait aussi appel à des éléments préfabriqués. Leur conception s’inspire en
partie des tourillons, des fausses languettes et des faux tenons. Leurs logements sont
des entailles semi-elliptiques, fraisées à l’aide d’une machine électro-portative spécia
le (lamelleuse) ou bien d’un kit à monter sur le bloc moteur d’une meuleuse d’angle.
Dans les deux cas, l’outil est équipé d’une fraise circulaire en carbure de tungstène.
1
: facilement, à l’aide d’une lamelleuse.
164
Lamelles standards Types de guides
Articulée, la semelle d’une lamellcuse Quel que soit le guide, un repère
se rétracte vers l’arrière lors de la figurant à l’avant permet d'aligner
coupe. Ce qui lui permet de servir de la machine avec les repères tracés sur
protection à la fraise. Laquelle la pièce.
effectue une découpe dont la
profondeur correspond aux lamelles
choisies.
/
Ce type de guide que l on trouve au
Royaume-Uni permet de fraiser des
logements sur des chants formant un
angle non standard.
| Ce type d assemblage
est extrêmement
i rapide à exécuter. La
lamelle, présentée à
i, blanc, doit
nécessairement être un
peu dure à insérer
dans le sens de
l l’épaisseur. En
revanche, elle ne doit
! être contrainte ni en
longueur ni en largeur Logement fraise
(profondeur).
I
i
166
Réalisation TRUCS DE PRO
B ridez les pièces sur l’établi ou au moins, amenez-les en butée arrière contre une
cale fixe, pour leur éviter de reculer lors du fraisage. La sciure étant éjectée vers
la droite (compte tenu du sens de rotation de la fraise), c’est par ce côté qu’il convient
de démarrer le fraisage. Ce qui permet de progresser vers la gauche, sur une zone tou
jours propre, lorsque la lamelleuse n’est pas munie d’un aspirateur.
Il n’est pas nécessaire d’employer un biberon spécial pour encoller les logements
des lamelles, un biberon ordinaire convient tout à fait.
Rappelez-vous que la colle fait gonfler les lamelles.
L’assemblage doit donc pouvoir s’effectuer sans délai,
d’autant qu’un petit ajustement s’avère souvent néces
saire... Gardez aussi vos serre-joints à portée de main.
Un faible jeu
longitudinal
permet d'ajuster la
position des pièces.
Lamelle n° 0
Pour ajuster la
profondeur des
entailles, introduisez
une lamelle et tracez
un repère le long du
chant. Sortez la
lamelle, retournez-la et v
recommencez. Réglez «
la profondeur de E
1 Bridez une cale en travers de l'une des pièces afin de pouvoir
aligner l'autre au bon endroit et, ainsi, repérer la position des
logements sur les deux pièces.
coupe de manière que
le premier trait
«
u
v
disparaise lorsque vous
réinsérer la lamelle. S
■w
«
169
1!
!■
(
171
.
Vis et vissage
r"n menuiserie, l’emploi des vis reste théoriquement assez exceptionnel.
[—Cependant, il peut très bien se concevoir en renfort d’assemblages traditionnels (à
mi-bois par exemple). Ils n’ont alors plus besoin d’être mis sous presse s’ils sont col
lés, ou restent démontables s’ils ne sont pas collés.
'
Embouts de vissage
Types de vis
Outre l’empreinte
Les vis à bois classiques disposent d’une tête fraisée
droite, l’empreinte
(TF), plate ou bombée, ou bien d’une tête ronde aujourd'hui la plus
(TR). Elles sont filetées jusqu’à mi-longueur, laissant répandue est de type
à l’arrière une partie lisse. Ces vis, le plus souvent « à cruciforme (Pozidriv
ou Philips).
fente » (empreinte droite) sont peu compatibles avec
L'empreinte carrée,
l’emploi d’une visseuse. quasiment inconnue
Rien de tout cela avec les vis de type « bois agglo » chez nous, est Lame Cruciforme Empreinte
^ (VBA). Conçues au départ pour les besoins de Fin remplacée par plate (Philips) carrée
l'cmprcmte à 6 pans
is dustrie, grande consommatrice de panneaux d’ag- creux ou Torx.
£ gloméré, les vis pour panneau de particules convien-
o nent aussi aux menuisiers amateurs qui travaillent le
5 bois massif. Leur corps fileté sur toute sa longueur se Têtes de vis
^ termine par une tête fraisée ou plate, presque tou-
oô jours à empreinte cruciforme. Ce qui permet d’utili-
^ ser une visseuse. Cette empreinte (principalement de
£ type Pozidriv) peut également céder la place à
Sj d’autres empreintes qui assurent un meilleur contrô-
< le de la tête et une transmission maximale du couple
fourni par l’outil, tant en vissage qu’en dévissage. Ces Les vis à bois classiques sont
en acier ordinaire et
empreintes spéciales sont de type « six pans creux »
possèdent des têtes fraisées
et, plus rarement (sauf dans l’industrie), Torx. qui peuvent être plates,
Les vis pour panneau de particules se distinguent bombées, ou rondes.
également par un filetage dont les filets sont à la fois
plus fins, plus serrés, plus inclinés et plus hauts (vus Certaines vis à bois sont
fabriquées en inox alors que
ï de profil) que ceux des vis à bois classiques. Ces par dans leur majorité, elles sont
I
!
ticularités ont pour effet d’améliorer la pénétration
dans le bois et permettent souvent de se passer
d’avant-trou. Ce type de filetage a aussi tendance à
simplement zinguées voire
bichromatées. Les vis pour
panneau de particules
disposent de tètes fraisées
induire de légères contraintes qui empêchent le des standards ou plus étroites.
i serrage. Ces multiples atouts expliquent sans doute
pourquoi elles ont supplanté les vis classiques. Les industriels emploient parfois
des vis pour panneau de m
:
particules à tête plate et large qui
évitent de marquer la surface des «;
I
pièces à assembler. ï:
172 ï*
Vis à bois Les vis à bois classiques disposent
de têtes (fraisées) qui
disparaissent à la surface du bois
ou dépassent (rondes). La partie
I Corps lisse est pratiquement aussi longue
que le fdetage. L’ensemble du
corps est légèrement conique.
: Fin
OÊ du Longueur de la vis
■ | filetage
! filetage ! . | / filetage
presque • : £ Pointe auto-
horizontal t
$
Les vis pour panneau de particules Couramment employé dans les L’industrie emploie aussi des vis
sont pour la plupart à tête fraisée. meubles en kit, ce type de vis spéciales dont la tête fraise son
Leur corps, rigoureusement « d’assemblage » nécessite un propre logement dans le bois
cylindrique, est fileté sur presque avant-trou. Son empreinte est grâce à de petits ergots dentelés.
toute sa longueur. principalement à 6 pans creux Ces vis sont munies d’une pointe
mais parfois aussi, Pozidriv. semblable à celle d’un foret. Elles
creusent leur propre avant-trou.
4»
00
Ri
v»
Avant-trous et fraisage
Bouchon en plastique ou laiton *
La partie lisse d’un Bouchon en bois Bouchon en bois L’avant-trou ne
Ns\ Oducorps ®
corps de vis doit en concerne en
principe traverser la \3f' principe que la >
première épaisseur première SZ
d'un assemblage afin épaisseur : c’est /
de ne subir aucune ensuite la vis qui /
Logement
contrainte et d’assurer (du bouchon) fait son propre
un serrage correct. logement dans le i
Fraisage (tête) bois, sauf lorsque
Avant-trou (corps)
celui est très dur.
Avant-trou
(filetage)
I Q
u’ils servent à effectuer un assemblage ou à le renforcer, les éléments de
quincaillerie sont aussi vieux que la menuiserie elle-même. Perfectionnés au fil
des âges, ils sont aujourd’hui devenus extrêmement nombreux.
!
Réaliser des assemblages à l’aide d’éléments fonctionnelles. Des étagères destinées à un
de quincaillerie se résume en général à grenier ou un sous-sol par exemple, ne jus
repérer puis percer quelques trous, parfois à tifient pas d’en passer par toutes les étapes
réaliser des entailles, à insérer les éléments habituelles de façonnage, présentation et
en question et à les serrer avec un outil rectification, sans parler du collage et de la
quelconque. Ce mode d’assemblage - plus mise sous presse...
ou moins discret, et le plus souvent face
contre chant - est très courant avec les dérï- Douilles et écrous à visser
vés du bois pour fabriquer des structures de Connus sous diverses appellations (inserts,
223 forme simple, comme des caissons par douilles filetées, écrous insert rond à vis
^ exemple. ser...), ces accessoires cylindriques existent
c Ce type de quincaillerie autorise aussi en plusieurs diamètres. Le plus courant
o
£ une conception modulaire et démontable, (15 mm) correspond à un avant-trou de
■o Systématiquement présente dans les 12,5 mm de diamètre et accepte une vis ou
<3 meubles en kit, elle peut être incorporée à tige filetée M8. Ils sont l’évolution des
J2 des réalisations « maison », principalement écrous à frapper, autrefois utilisés pour
X) assembler les bâtis de lits.
E
<0
v>
V)
<
Ferrures de lit et de plan de travail
Ces termes désignent Ce type de ferrure - à encastrer dans
plusieurs catégories un logement creusé au ciseau sur la
d’accessoires. Les plus face ou le chant d’une pièce - peut
courants sont les ferrures de aussi céder la place à un simple
i 11! plan de travail destinées à fraisage (mais ce dernier est plus
abouter, en sous-face, les fragile). L’une ou l’autre solution rend
panneaux d’un plan de l’assemblage invisible et démontable.
travail ou de toilette.
i;
i ■
:
Fabriqués dans un alliage
d’aluminium, les crampons
Simplex permettent eux-aussi des
assemblages démontables. Leur
particularité est de se loger dans
des fraisages exécutés à la
i
lamelleuse (voir page 164 et 168).
174
Ferrures d’assemblage apparentes
Uniquement visibles de l'intérieur, les ferrures sont Le terme « ferrure » s’appliquait à l’origine à des
pour In plupart destinées aux assemblages de éléments en fer ou en acier. Aujourd’hui il désigne
panneaux, en T ou en L. également des accessoires en alliage d’aluminium,
en plastique ou métallo-plastiques.
•.
3
: 0
0, ;
i
23 Les assemblages
réalisés avec des vis à
bois ordinaires sont plus résistants lorsque
les vis s'engagent, en travers du fil, dans un
Voici les fameux inscris ou douilles filetées, qui permettent tourillon enfoncé perpendiculairement.
d’utiliser des vis à métaux au pas standard : M6/100, MS/125...
175
Ferrures de dessus de table
Fabriques en métal ou en bois, ces
petits éléments s'engagent dans une
rainure exécutée sur les faces internes
de la ceinture du meuble et se vissent
sous son plateau. D’autres (à droite)
se vissent de part et d'autre de
l’assemblage.
4:
:
: O
o
Certaines ferrures à
H t
i emboîtement, encastrées
dans les pièces, sont
invisibles.
I?
0 0
I I e
: 4
© I? 0
1} S
176
Renforts d’angle
0 0
Comme les taquets d’assemblage, ces
renforts étaient à l’origine
uniquement en métal. Ils comptent
aujourd’hui des équivalents en 2p
plastique, de forme un peu Taquet d'assemblage
O en plastique
différente, mais qui ne rouillent pas !
O
0 0
pièces.
. ' i
Vis à double filet Filetage type bois
! L (mécanique et
bois)
Mortaise
TRUC DE PRO
Réalisation
1 Taillez un tenon
classique dont
l'extrémité dépasse
de 3 à 5 cm de l'autre
côté de sa mortaise
(traversante). Repérez
ensuite la partie
débordante sur ses
4J
4 faces.
* v
Z
> I O
1 / -S£
i 2 Tracez une
mortaise au bout
du tenon, en la décalant
TJ
Oj
légèrement vers
75
1
l'intérieur,au-delà du Un meuble conçu en O
biseau. Enfoncez-le
ensuite dans sa
mortaise jusqu'à ce que
les deux pièces soient
parfaitement solidaires.
! 179
Tenon et mortaise à demi-queue
d’aronde et clé
Qlus sophistiquée que la précédente, cette variante de tenon et mortaise est
I relativement simple à réaliser : les joues et arasements du tenon sont en effet
façonnés de la manière habituelle. Puis la demi-queue d’aronde est réalisée latérale
ment, comme un épaulement taillé en biais. La mortaise est au départ d’une longueur
équivalente à la largeur du tenon. Elle est ensuite rectifiée au ciseau pour obtenir le
biseau correspondant. La pièce tenonnée peut alors s’engager dans la mortaise qui
••eçoit ensuite la clé, taillée en biseau. L’assemblage obtenu est parfaitement rigide -
;urtout s’il s’agit d’un bois dur et de pièces assez larges - mais à condition d’avoir soi
gné l’exécution !
Détaillée en biseau
Réalisation VARIANTES
1 Taillez le tenon en
demi-queue
d'aronde.Tracez ensuite
la mortaise traversante
d'après la forme de
celle-ci, sans oublier de
tenir compte de la
présence de la clé.
Un tenon ordinaire
peut parfaitement
2 Assurez-vous
ensuite que la
mortaise peut
être verrouillé à
l’aide de deux
chevilles enfoncées
effectivement accueillir de part en part. •a»
le tenon. u
a>
75
o
£
Si la pièce tenonnée
est suffisamment c
épaisse, elle peut O
recevoir une clé de c
blocage enfoncée fi
dans l’épaisseur.
ît:
/
3
5 Assemblage d'onglet page Biseaux en bout de page Biseaux en bout de
o.
dans le sens du fil. 124 pièce dans deux 126 pièce (à la main)
u avec épaulement plans (à la machine)
*2
3
rt
Xi
fi Queues d’arondes
Synonyme de précision et de dextérité - bref ! de travail
d'ébéniste - cette forme d'assemblage s'apparente aux
tenons et mortaises. Par sa géométrie et par la multiplication
I des surfaces de collage, elle offre une grande résistance
mécanique. Les queues sont en effet taillées en trapèze Queues découvertes page Queues semi- page
inversé afin de s'emboîter à la perfection dans les logements 134 couvertes 138
correspondants.Quant au collage, il est idéal puisqu'il ne
s'effectue que sur du bois de fil.
Si les queues d'arondes traditionnelles concernent
essentiellement les assemblages de panneaux sur chant,
certaines variantes se retrouvent parmi les assemblages de
tablettes (par rainures et languettes), cadres et bâtis de
meubles.
Queues recouvertes page Entaille et languette page
140 en (demi-)queue 142
d’aronde
184
Entaille arrêtée et page Clés en queue page Fausse languette en page
languette en queue 144 d'aronde 146 queue d'aronde 148 queue d'aronde 150
d'aronde
Tourillons et lamelles
À côté désassemblages
traditionnels, d'autres
techniques sont apparues
pour satisfaire les exigences
des industriels et les
contraintes générées par les
dérivés du bois. Rapides et
i simples à mettre en œuvre Assemblage d’onglet page Tourillonnage et page Assemblage
(avec l'outillage adéquat) ces tourillonné 158 moulurage 160 tourillonné à plat
nouvelles techniques
d'assemblage font largement
appel aux tourillons et
lamelles, dont les atouts
profitent également aux
menuisiers amateurs.
/
Assemblage à plat page Assemblage sur page Assemblage page
avec lamelles 166 chant avec lamelles 168 d'épaisseurs 170
différentes
(avec lamelles)
i
Assemblages démontables
i
moins précieux découpé en
s’aligne alors avec la face rapportée, de section feuilles très fines afin d’être
inférieure de la pièce. Dans réduite, à vocation collé sur un support moins
ce cas, on parle de languette ornementale. Une moulure noble et/ou plus résistant.
| bâtarde. peut également être
[i Mandrin - Pièce cylindrique façonnée à la main (ou par Plat joint, liaison
fraisage) directement sur d’élargissement - Ce type
j montée au bout de l’arbre une pièce ou un assemblage. d’assemblage peut
•;5 d’une machine (perceuse s’effectuer uniquement par
E j par exemple) et qui accueille Mouvement(s) - S’agissant collage et sans façonnage.
J2 i les forets et autres du bois, les mouvements
ü accessoires entraînés par désignent les phénomènes Poinçon - Outil terminé par
! celle-ci. Dans le cas d’un de gonflement et retrait une pointe permettant de
tour à bois, c’est la pièce qui causés par la variation du marquer l’emplacement
est bridée sur le mandrin. taux d’humidité ambiante. d’avant-trous par exemple.
Mi-bois - Ce type Le type de débit influence la Pozidriv - Empreinte
d’assemblage est obtenu par valeur de ce mouvement.
cruciforme à 8 branches,
une découpe exécutée en Onglet - Coupe exécutée à uniquement présente sur les
travers, le plus souvent à 45° en travers d’une pièce ; à têtes de vis à bois et souvent
l’extrémité de deux pièces. ne pas confondre avec le confondue avec l’empreinte
La profondeur de la découpe chanfrein ! Une pièce taillée Philips.
atteint la moitié de d’onglet peut s’assembler
l’épaisseur des pièces, ou de avec une autre pièce retaillée Queue d’aronde - Les
! leur largeur dans le cas d’un queues d’arondes ont une
de la même façon et former
assemblage à mi-bois sur ainsi un assemblage à 90°. forme particulière qui
chant. empêche les pièces de se
Panneau de fibre de disjoindre.
Mi-bois en croix - moyenne densité (MDF) -
Assemblage qui résulte Dérivé du bois apprécié Rainure - Fraisage à profil
d'une large encoche pour son coût économique rectangulaire ou carré,
découpée ou fraisée en et sa très fine texture. exécuté sur toute la
travers, au milieu de deux Dépourvu de fil, il peut être longueur d’une face ou d’un
pièces. travaillé dans n’importe quel chant de pièce et destiné à
sens. accueillir la languette, ou le
Montant - Élément (de chant d’une autre pièce.
section variable) non
188
Résineux - Bois maintenir une petite pièce diamètres variés. L’acîiat Je
généralement meilleur plus confortablement lors de cette machine représente
marché et moyennement son façonnage ou de sa toutefois un investissement
durable. rectification. important que l’on peut
Ronce - Défaut du bois différer grâce aux kits
Support, montage - Pourvu entraînés par une perceuse,
apprécié pour sa valeur ou non d’une butée, il s’agit moins chers mais aux
décorative mais qui généralement d’une
n’apparaît qu’après son possibilités plus limitées.
fabrication maison qu î peut
tranchage (contrairement à par exemple faciliter le Tourillon - Pièce
la loupe). perçage d’une pièce à l’aide cylindrique en bois et de
Scie à onglets - Scie spéciale d’un support vertical... diamètre variable (6, 8 ou
montée dans un support 10 mm en général) destinée
Talon - Partie plus épaisse, à assembler des pièces
orientable qui permet toutes formant un angle droit avec perpendiculairement. Si la
les coupes de 45 à 135°, en la lame d’une équerre ou la pièce est invisible après
travers ou sur chant. tige d’un trusquin. assemblage, c’est un
Scie à ruban - Avant tout Tasseau - Pièce de section tourillon. En revanche, si
destinée à la découpe rapide carrée ou sensiblement elle traverse les faces de
de plateaux et de pièces de carrée dont le côté est l’assemblage, c’est une
| forte épaisseur, elle peut compris entre 15 et 50 mm. cheville.
aussi tailler de petites pièces Traverse - Élément
et même, effectuer des Taux d’humidité - Il se
calcule en pourcentage par horizontal d’un bâti qui
découpes courbes. comporte généralement des
rapport au poids du bois
Séchage artificiel - Il sec. Plus un bois est sec tenons. eu
s’effectue par chauffage et (avant d’être travaillé), Trusquin - Il en existe 5j
ventilation afin d’abaisser le moins il est ensuite sensible plusieurs versions qui toutes
taux d’humidité du bois à au retrait... permettent de tracer un ou "
10 % environ. ü
! Tenon - Partie mâle d’un deux repères sur la face
Semelle - Base d’un rabot, assemblage à tenon et d’une pièce, en se guidant
lisse et plane, souvent mortaise ou à queues parallèlement au chant.
métallique, placée d’arondes. L’outil dispose pour ce faire
directement au contact de la d’un talon mobile et d’une
pièce à rectifier. Tenon bâtard - Tenon dont ou deux pointes en bronze à
l’épaulement n’est réalisé écartement réglable.
Sens du fil - Il correspond que d’un seul côté.
au veinage d’une pièce et Tuilage - À ne pas
par principe, au sens de la Toupie - Cette machine confondre avec le
longueur. d’atelier est une puissante gauchissement, ce défaut 1
: défonceuse fixe dont le amène les extrémités d’une !
Sifflet - Il s’agit d’une forme porte-outil et la tête pièce à se cintrer vers le haut
particulière d aboutage où apparaissent dans une sous l’effet du séchage.
les extrémités des pièces découpe (lumière) de la
sont taillées en biseau. table. Le profil de la fraise
installée se retrouve sous
Socle - Partie inférieure forme de rainure, feuillure,
d’un meuble, généralement moulure ou autre sur le
en saillie par rapport à la chant de la pièce que l’on
façade. fait coulisser à plat, le long
Support par butée - Il s’agit du guide latéral,
en général d’un montage Tour à bois - Lui seul
réalisé à l’aide de quelques permet d’usiner des pièces
chutes et qui permet de cylindriques de longueurs et
Ï8'
1>
19 Trucs de pro 46 I
Style des assemblages
19 Onglets 46
Sens du fil et assemblage
Inconvénients 46
Colles et collage 20 Usinage à la scie drculaire sur table 46 :
Sens du fil et résistance du collage 20
Le sens du fil 21
Feuillurer une pièce en bout à la scie à ruban 47
1 Collage et humidité 21
Entailler une pièce en bout à la défonceuse 47
Le serrage optimal 21
Trucs de pro 47
Pièges à éviter 21
Feuillures biseautées 47 =
21
Queues d'arondes à mi-bois 47
!|
Variations du taux d'humidité
L’assemblage à mi-bois en croix ou en T 48 :
Mauvaise préparation 21
Façonnage avec des outils à main 49
Tableau des colles 22 Variantes 49 ■
Variantes 50
190 -
i î
I
1
Embrèvement carré 50 Trucs de pro 88
Assemblage à queue d'aronde 50 Réalisation 88
Usinage 50 Tenon et mortaise chevillés 89
L'assemblage à mi-bois en T et en biais 51 Trucs de pro 90
Façonnage à la scie radiale 52 Façonnage d'un chevillage à la tire 90
L'assemblage à mi-bois sur chant 53 Les tenons obliques 91
Variantes 54 Trucs de pro 92
Assemblage à mi-bois sur chant et double épaulcmeni54 Réalisation 92
Usinage 54 Le faux tenon 93
Les queues droites 55 Variantes 94
Variantes 56 Usinage d'un assemblage à faux tenon 94
i L'usinage à la scie circulaire sur table 56 Trucs de pro 95
Les assemblages emboîtés 58 Les tenons à renforts d'épaulement 96
Guides et gabarits faits maison 58 Façonnage 97
Types d'emboîtements 59 Variantes 97
Les assemblages de rencontre 60 Le tenon à mordâne 98
Façonnage à la main 61 Façonnage 99
l Variantes 61 Variantes 99
Les assemblages de rencontre à épaulement 62 Tenon et mortaise dans un bâti à embrèvements 100
Usinage à la machine 63 Comment procéder 101
Variantes 63 Variante 101
L'assemblage à rainure et languette 64 Tenon et mortaise avec ("avancement de feuillure 102
Usinage à la défonceuse 65 Comment procéder 103
Variantes 65 Trucs de pro 103
L'assemblage à rainure arrêtée et languette bâtarde 66 Tenon et mortaise sur un bâti mouluré
Usinage à la défonceuse 67 (et feuilluré) 104
Variantes 67 Façonnage 105
Variantes 105 S
Tenons et mortaises 69 à
Les tenons et mortaises 68 Onglets et biseaux 106
Principaux types de mortaises 69 Les onglets, biseaux, sifflets et chanfreins 106 -
Quelques types de tenons 69 Types de coupes 10 7
E
Tenons et épaulements
Les grandes familles d'assemblages
70
71
Traçage et vérification des angles
Traçage des angles
108
110
«
TJ
Assemblage à mi-bois en bout 71 QueJques formules 110
Assemblage à mi-bois en T 71 Géométrie et réglages III
ü
-Q
Enfourchement simple 71 La projection III
Enfourchement en T 71 Trigonométrie et découpe des biseaux III fi
Tenon et mortaise avec épaulement 71 Les coupes d’onglet à main levée 112
Tenon et mortaise (à plat) 71 façonnage d'une coupe d’onglet à la main 113
Choisir un type de tenon et mortaise 72 Variantes 113
Renforcer les tenons et mortaises 72 L’assemblage d’onglet renforcé (à la scie radiale) 114
Les renforts rapportés 73 Usinage d'un onglet renforcé 115
Tenons, mortaises et étagères 74 Truc de pro 115
Tenons, mortaises et bâtis 74 L'assemblage d'onglet à mi-bois en bout 116 |
Tenons, mortaises et paiements 75 Usinage d'un onglet à mi-bois (à la scie circulaire) Il 7
Tenons et mortaises : techniques de base 76 Tmc de pro f/7
Façonnage d'une mortaise 77 L’assemblage d’onglet (à épaulement et tourillons) 118
Variantes 78 Assemb/age d'onglet à la scie circulaire 119
Façonnage d'un tenon 78 Variantes 119
Variantes 79 L’assemblage d'onglet sur chant à rainure
Réaliser un enfourchement en T 80 et languette 120
Enfourchement à la scie à ruban 81 Usinage 121
Variantes 81 L’assemblage d'onglet dans le sens du fil 122
Réaliser des mortaises traversantes 82 Usinoge 123
Façonnage à la main 83 Trucs de pro 123
Trucs de pro 83 L'assemblage d’onglet dans le sens du fil,
Autres techniques de mortaisage 83 avec épaulement 124
Tenons et mortaises non perpendiculaires 84 Usinage 125
Réalisation 85 L'usinage des biseaux dans deux plans
Trucs de Pro 85
(à la machine) 126
Traçage d'un tenon non perpendiculaire 86
Pmjection pour usinage 127
Tenon à renforts externes et mortaise traversante 87
L'usinage des biseaux en bout de pièce (à la main) 128
191
m Façonnage des biseaux (à la main) 129 Les assemblages par lamelles 164
Trucs de pro 129 Lamelles standards 165
Onglets, biseaux sur les moulures Types de guides 165
et comiches 129 L'assemblage à plat avec lamelles 166
Réalisation 167
h Trucs de pro 16 7
Queues d’arondes 130
Les queues d'arondes 130 L’assemblage sur chant avec lamelles 168
Composants d'une queue d'amnde 131 Réalisation 169
Trucs de pro 169
Queues d’arondes classiques 131
É Renforts en queue d’aronde 132 Les assemblages d'épaisseurs différentes
Fausse languette en queue d'aronde 132 (avec lamelles) 170
Clé en double queue d'aronde 132 Réalisation 171
Clé en queue d'aronde 132
Autres assemblages avec queue d'aronde 133 Assemblages démontables 172
Les assemblages à queues découvertes 134 Vis et vissage 172
Contre-queues d'arondes découvertes 135 Types de vis 172
Trucs de pro 135 Embouts de vissage 172
Trucs de pro 136 Têtes de vis 172
Queues découvertes 136 Vis à bois 173
Trucs de pro 137 Avant-trous et fraisage 173
Les assemblages à queues semi-couvertes 138 La quincaillerie d'assemblage 174
Façonnage 139 Douilles et écrous à visser 174
Variantes 139 Ferrures de lit et de plan de travail 174
i Les assemblages à queues recouvertes 140 Ferrures d'assemblage apparentes 175
Façonnage 141 Ferrures d'assemblage encastrées 175
Variantes 141 Ferrures de dessus de table 176
L'entaille et languette en (demi-)queue d’aronde 142 Ferrures d'accrochage 176
s S Façonnage 143 Ferrures de lit 176
A: L Æ«
4:
Trucs de pro
L’entaille arrêtée et languette en queue d'aronde
143
144
Renforts d'angle 177
Tenon et mortaise traversants démontables 178
ci es Usinage 145 Réalisation 179
E E Variantes 145 Truc de pro 179
Les clés en queue d'aronde 146 Tenon et mortaise à demi-queue d’aronde et clé 180
S A V
Façonnage 147 Réalisation 181
T3 -o
« v Variante
Les clés à double queue d’aronde
147
148
Variantes 181
-Q S
Façonnage 149
fi fi Trucs de pro 149
Tableau récapitulatif
La fausse languette en queue d'aronde ISO des assemblages 182
Usinage 151
Trucs de pro 151
Glossaire 186
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