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Sujet : LE THEME DE LA TRADITION ET DE LA VALEUR

CULTURELLE DANS LES SOLEILS DES INDEPENDANCES


D’HAMADOU KOUROUMA.
INTRODUCTION
La tradition désigne au sens général l’ensemble des connaissances et des
pratiques qui se transmise de génération en génération, le plus souvent de
manière orale, mais aussi par la conservation et l’imitation des coutumes et des
comportements que l’on peut faire mais, par contre l’Afrique a perdu sa valeur
traditionnelle et culturelle après les indépendances.
Les soleils des indépendances d’Hamadou KOUROUMA est un Roman qui
évoque une réalité traditionnelle, ce roman réalise des faits et donne une
impression réellement conçue, qui permet la mise en valeur de la culture
Malinké. On voit clairement, l’authentification des personnages du roman et
leur attachement à la culture et tradition. L’engagement est d’abord dans le
choix ancien, l’énonciation du passé traditionnelle peut être conçu comme une
démarche signifiante. Il ne s’explique pas comme un récit d’évènement ancien,
mais du reste de pratiques et des vertus anciennes. D’autant dire que le roman
évoque une réalité absolue de la tradition et des morales avec la valeur
culturelle.
Les soleils des indépendances mettent en œuvre la tradition des funérailles, et
même l’excision, les actes mal saints de féticheur et marabout. Sans oublier la
culture musulmane mise œuvre par le héros du roman. On fait réagir les
conseils de deux griots, les anciens de la tradition source de malheur de Fama,
et surtout la culture Malinké. Tant qu’il y aura le sentiment, d’aliénation
l’écrivain rappellera le vieux temps, le temps mythique pour ainsi dire ou
l’homme se sentait dans un monde cohérant dépourvu d’antagonisme.

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DEVELOPPEMENT
I) LA TRADITION FUNERAILLES MALINKE
On affirme dans les soleils des indépendances, l’existences de la
tradition qui s’explique de plusieurs manières, dans la culture Malinké quand
quelqu’un est décédé la cérémonie débute du premier jour jusqu’au 7e jours et
qui se suive jusqu’aux 40e jours. Leurs coutumes s’expliquent par des symboles,
pour les Malinké l’ombre du défunt peut s’incarner dans une femme en sainte
et devenir un nouveau-né. Comme on voit très clairement leur tradition se
présente d’une manière par sa culture musulmane, d’où ALLAH est le Dieu
suprême. Pendant les funérailles de la mort de Licina, Fama s’est approché du
griot Diamourou en lui demandant des explications sur la situation du village, il
l’avait tout expliqué. Au jour du funérailles Diamourou avait sorti de fortunes,
distribués des colas à tous les salueuers au nom de Fama. Balla avait mis à
l’attache de cabris et bœufs derrière le village pour les funérailles. Pendant la 3e
prières, ce jour Fama devait courber sur la tombe qui lui conteste, et une
cérémonie aussi importante que les funérailles. Ils allaient au cortège funèbre
avec un marabout en tête du groupe, il dit bismillah et lire de la sourate, réciter
17 fois, grasseya le nom du verset à dire 7 fois. Les deux anciens du village ne
s’entendent pas à cause de leur cultures différentielles, Diamourou injure Balla
khafour !! Donc la tradition de funérailles se montre au fait que sa culture est
symbolique. Disant tous simplement que le roman d’Hamadou KOUROUMA
avait très clairement mis au point de la valeur culturelle et traditionnelle dans
le continent Africain.

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II) L’ATTACHEMENT DE FAMA A LA CULTURE MUSULMANE
POUR CONCEVOIR LA BENEDICTION D’ALLAH SUR SON
MALHEUR ET CELLE DE SA FEMME.
Autrement dit ce qui s’explique dans les soleils des indépendances sur la
culture musulmane, l’héro se tient à la mosquée pour prier et demandé secours à
ALLAH pour son sort et de sa femme qui est frappée de la stérilité. Comme
dans la culture musulmane la prière est obligatoire à chacun et à chacune, Fama
devait prier ALLAH pour lui venir en aide de détourner ces malheurs qui
s’abatte sur lui, le pratique de sorcier, ainsi la charité est une obligation à chaque
musulman de faire, des sacrifices pour lui permettre de se protéger les mauvais
sorts. L’héro s’est mis à appliquer les pratiques de sa culture pour lui offrir une
meilleure chance, de se réagir de son malheur ainsi que de la stérilité de sa
ravissante femme.
Pourtant Fama expliqua que sa femme Salimata faisait des sacrifices,
pria ALLAH, jeûnait 30 jours, faisait l’aumône ainsi que les prières
journalières. Elle avait été gentille envers les chômeurs et les mendiants en les
distribuant de quoi à manger, du cout ils commençaient à évoquer Dieu pour elle
de lui donner l’enfant et tout ce qu’elle voulait. Malgré à cela, cette gentille
femme avait vécu des douleurs au passé et de présent aussi mal propre, elle avait
subi l’excision traditionnelle tourmentante et aussi de cas ressente des
pratiques de la sorcellerie, de la magie de la part de marabout qui lui
tourmente avec la liaison de son passé et de sa stérilité. Cela présente de fait
traditionnel et aussi la plupart des pratiques culturelles, certaines mauvaises et
d’autre.

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III) LES CONSEILS MYSTERIEUX DES ANCIENS DU VILLAGE
PAR LE HEROS LUI CONDUIT EN TAULE
Pour faire apparaitre la raison d’une bonne culture existant dans le village
Houroudougou les deux vieux, Balla et Diamourou qui se présentent comme
les anciens du village. Diamourou est un griot musulman, et il fait qu’obéi à
ALLAH lui seul le tout puissant, tandis que Balla est un féticheur, il fait appel
aux sorciers, et il pratique des choses sataniques, ces deux anciens du village
leurs cultures s’opposent l’une à l’autre, avec cela ils conseillaient Fama pour
lui permettre de s’intègre à la culture et tradition malinké. Il s’en foutait du
conseil des anciens, le féticheur pour lui, il faut faire des sacrifices, tuer des
moutons pour permettre la protection du chef, alors le griot s’oppose au
féticheur pour sa tradition et sa culture qui le considère comme une
désobéissance à ALLAH. Malgré tous ces fantasmes les deux se respectaient
l’un à l’autre. L’héro se contesta aux conseilles spirituelles des anciens, on parle
du refus de la culture et de la tradition projetées par Fama ; pourtant ces
conseilles pourront l’aider à réduire le malheur dans sa vie quotidienne.
Malheureusement Fama s’est tourné le dos aux conseilles donner par les
anciens sur la tradition et de la valeur culturelle. Suit à cela il se retrouve en
prison et regrette les conseils qu’on lui a donnés. Disant que, les mésententes
entre Diamourou et Balla s’expliquent par leurs différences la culture et
pratique traditionnelle.

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IV) LES REGRETS DU HERO POUR LA CAUSE QUE SON CORPS
NE SUIVRA PAS LES FUNERAILLES TRADITIONNELLE
MALINKE.
Pour enfin réaliser la valeur culturelle et traditionnelle, Fama réagit de
toute sorte des regrets qui lui fait comprendre la raison et la valeur de sa culture,
or qu’il est trop tard, il est déjà en prison. Il n’arrête pas de penser à sa fin, il se
rend compte de mensonges donné par le marabout. A cela, la négligence de la
tradition et de la culture vient comme une malédiction pour lui. Pourtant, il est
clairement conseillé par Balla et Diamourou, mais on dit souvent le regret vient
toujours tard. Il pense parfois à ses funérailles, il croit que son corps sera
enterré à Mayako et non pas à Houroudougou. Mais la réaction, les regrets ne
lui sont pas profitable, il avait clairement refusé de se battre pour son village, sa
culture et la tradition, il n’a pas voulu entendre les conseilles et les raisons des
anciens du village. Attirer par la vie moderne, il se retrouve en prison. D’autant
dire l’héro n’avait pas cessé de penser à sa mort, mais finalement sa mort fut
tragique, et enterré à Houroudougou en suivant la tradition funérailles
malinké et la pratique culturelle de son village.

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Conclusion
Pour clôturer notre tâche, Ahmadou Kourouma lui-même affirme son
appartenance malinké, il a clairement révélé le témoignage de sa culture. Il
revendique volontiers son appartenance « malinké ». Les Soleils des
indépendances mettent en avant les traditions et les valeurs culturelles par
des exemples concrets et suggère d'autres actes traditionnels qui mettent en
mauvaises état certains organismes humains, à l'exemple de l'excision
traditionnelle. Face aux tourments des temps nouveaux, cette description peut
apparaître comme un choix, lorsque le passé est considéré comme une valeur
d'équilibre. En même temps Ahmadou Kourouma rend hommage à la langue
française. Non pas en la pratiquant comme une lettre parisienne, mais en
montrant qu'elle est capable de traduire les inflexions de l'âme africaine, les
proverbes, sentences et images. Il ose de ne pas mettre entre guillemets les
expressions d'un français d'Afrique. Son entreprise est proprement
révolutionnaire. Il fait véritablement acte d'indépendance culturelle.

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