Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SECRETARIAT GENERAL
DEPARTEMENT de Géomatique
PARCOURS : DUT 1
INTRODUCTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
Près de la moitié des forêts du monde sont des forêts tropicales. Elles s’étendent sur toute
la surface de la terre, dans la bande des tropiques, et fournissent des services
écosystémiques essentiels qui maintiennent la vie telle que nous la connaissons sur cette
planète.
De ce fait, l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT), consiste à promouvoir
la gestion durable des forêts tropicales ainsi que l’expansion et la diversification du
commerce international des bois tropicaux obtenus de forêts gérées suivant des pratiques
durables et dans le respect des législations. L’Organisation collecte, analyse et diffuse des
données sur la production et le commerce des bois tropicaux et produits dérivés.
Les plus grands producteurs de bois tropicaux sont membres de l’OIBT, ils couvrent
environ 80% de la superficie de forêt tropicale et 90% du commerce des produits forestiers
tropicaux dans le monde.
On cite 37 pays : Afrique (14)
Nigéria Libéria
Bénin Madagascar
Cameroun Mali
Congo Mozambique
Cote d’ivoire République Centrafricaine
Gabon République démocratie du Congo
Ghana Togo
Asie-Pacifique (10)
Cambodge Thaïlande
Malaisie Viet Nam
Myanmar Fidji
Papouasie-Nouvelle-Guinée Inde
Indonésie
Philippines
(20 millions de m3). Les principaux consommateurs : l’Indonésie (environ 67 millions de m3),
l’Inde et le Brésil3 ce dernier produisant également beaucoup de bois non tropicaux.
1
Photo 2- sciage de bois tropicaux (collection Jean Estève)
Photo 3 - Production de sciage (collection Bernard Mallet)
Les consommateurs. Le premier consommateur est la Chine, qui n’est pas un pays
producteur de bois tropicaux , mais qui importait, en 2016, 6,6 millions de m3 de sciages
tropicaux, dont 60% en provenance de la Thaïlande, 7% du Gabon, mais peu en provenance
des autres pays d’Afrique, et des proportions équivalentes pour les Philippines et
l’Indonésie. Pour les autres pays les importations sont plus modestes.
L’Europe importe environ 1,25 million de m3 de sciages pour l’essentiel en provenance des
pays du bassin du Congo.
- Commerce de contreplaqués
I- QUELQUE ESSENCE DE BOIS TROPICAUX
1- Afrique
Ghana
Nom africain Nom botanique famille Hauteur Diamètre
maximale maximal
Bété Mansonia Malvaceae 25m 1m
altissima
Iatandza Albizia Fabaceae 40m 1m
ferruginea
Limba Terminalia Combretaceae 50m 1,5m
superba
Cote d’Ivoire
Nom botanique famille Hauteur Diamètre
maximale maximal
Acajou Khaya ivorensis Meliaceae 60m 1,5m
Eveuss Klainedoxa Irvingiaceaea 50m 1,5m
Indonésie
Nom botanique famille Hauteur Diamètre
maximale maximal
Teck Pericopsis elata Fabaceae 60m 1,5m
Acajou Entandrophragma Meliaceae 60m 2m
Chene Milicia excelsa/regia Moraceae 40m-45m 1,5m
1- CONTEXTE TROPICAL
Les mesures que nous avons évoquées (certification, accords internationaux) concernent un
marché tributaire de la demande internationale. Mais une grande partie des bois exploités
sont destinés à des usages locaux (particulièrement en Asie, mais aussi dans les pays
d’Afrique dans les pays les plus peuplés et qui connaissent une forte demande). Il y a donc
toute une partie (majoritaire) de l’exploitation forestière qui n’est pas concernée par cette
approche vertueuse.
3- LA CONCENTRATION DU MARCHE
Autour d’un petit nombre de pays importateurs, et essentiellement de la Chine, fragilise la
durabilité des échanges en les subordonnants à la dynamique d’une offre trop spécifique et
qui peut évoluer au gré des choix économiques de l’acheteur. La remise en cause des
accords d’échanges multilatéraux et donc de politiques à moyen terme constitue autant de
menaces qui freinent les investissements dans les pays exportateurs les moins développés.
CONCLUSION
En définitif, l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) regroupe
plusieurs pays producteur de bois tropicaux en Afrique, Asie et Amérique
Latine, qui exerce un commerce international dans trois formes : commerce de
grumes, sciages et de contreplaqués, qui consiste à la transformation de
plusieurs essences. De plus, la structure du marché composé de pays
producteurs à faibles gouvernances et de pays consommateurs à fortes
ressources financières est si déséquilibrée qu’il est presque vain d’espérer
pouvoir réguler le marché par des mesures uniquement législatives, aussi
nécessaires qu’insuffisantes.