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(API)
SORE Saidou 2
AVANT-PROPOS
Historique : les API sont apparus aux Etats-Unis vers les années 1969.
3
PLAN DU COURS
4
PLAN DU COURS
5
Structure d’un SAP
Les systèmes automatisés de production
CONTRAINTES
Matière d’œuvre
Matière
SYSTÈME AUTOMATISE +
d’œuvre
Valeur ajoutée
6
Structure d’un SAP
Structure d’un système automatisé
Tout système automatisé peut se décomposer selon le schéma ci-dessous
Energie Energie
Réseau
Autres automates
Supervision Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Automate
Interface Programmable
Homme-
Machine Informations
Capteurs
Utilisateur
Partie Partie
commande opérative
Structure d’un SAP
Actionneurs
Energie Energie
Actionneur
électrique :
Autres
Moteur
systèmes
Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Actionneur
Partie
pneumatique
Interface Commande
Homme-
ou hydraulique :
Machine vérin Informations
Capteurs
Utilisateur
Partie Partie
8
commande opérative
Structure d’un SAP
Energie Energie
Pré-actionneurs
Variateur de vitesse
pour moteur
Autres
systèmes Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Contacteur
Partie
Interface Commande
Homme-
Machine Distributeur
Informations électropneumatique
ou électrohydrauliqueCapteurs
Utilisateur
Partie Partie
9
commande opérative
Structure d’un SAP
Autres
systèmes Commande Pré-
Actionneurs
Détecteur
actionneurs
Détecteur inductif Détecteur optique de contact
Partie
Commande
Interface
Homme-
Machine Informations
Capteurs
Codeur optique
Utilisateur (position arbre moteur) Caméra
Partie Partie
10
commande opérative
Structure d’un SAP
Energie Energie
Interface Homme-Machine
Autres
systèmes Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Boutons et voyants
Partie
Interface Commande
Homme-
Machine Informations
Ecran tactile Capteurs
Utilisateur
Partie Partie
11
commande opérative
Structure d’un SAP
Energie Energie
Autres
systèmes
Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Partie
Interface Commande
Homme-
Machine Informations
Capteurs
Utilisateur
Partie Partie
12
commande opérative
Structure d’un SAP
Partie Commande
13
Structure d’un SAP
Pourquoi
choisir un API ?
14
Structure d’un SAP
AVANTAGES DE L’API PAR RAPPORT
A LA LOGIQUE CABLEE
MOINS DE CONSTITUANTS
L’automate programmable se substitue a un grand nombre de relais
Il s’en suit un gain en volume et en encombrement
L’absence de pièces mécaniques en mouvement augmente la fiabilité de l’automatisme
PLUS D’INFORMATIONS
La maintenance et la mise au point sont facilitées par:
les voyants lumineux en face avant de l’automate qui signalent
la présence de signaux électriques sur les bornes d’entrées et de sorties
l’état de fonctionnement de l’automate
15
PLAN DU COURS
16
Définition d’un API
17
Définition d’un API
Qu’elle est sa
fonction?
Informations
(capteurs, dialogue)
Entrées
Sorties
Ordres
(préactionneurs, dialogue)
18
Définition d’un API
Domaines d'emploi des automates
Commande de machines
Machines outil a commande numérique
Convoyage, stockage
Emballage
Machines de chantier, engin de levage
19
Définition d’un API
Domaines d'emploi des automates
Régulation de processus
Chimie, pétrochimie, pharmaceutique
Traitement des eaux
Thermique, fours, métallurgie
Contrôle de systèmes
Production et distribution d’énergie (électricité, pétrole)
Transports (chemin de fer, routier, marine)
20
Définition d’un API
Les grandes marques
?
PLAN DU COURS
22
Architecture des Automates
3.1. Aspect extérieur
Les automates peuvent être de type
1- COMPACT
23
Architecture des Automates
1- COMPACT
Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles
et les fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage rapide,
E/S analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité.
Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la commande
de petits automatismes.
En voie de disparition
24
Architecture d’un Automate Compact: Exemple du Siemens S7-1200
25
Architecture des Automates
LES MODULAIRES
26
Architecture d’un Automate modulaire: Exemple du Premium
RACKs modulaires
4 / 6 / 8 / 12 emplac. Bloc de Prise terminal (TER)
extensibles ou non visualisation et périphéries (AUX)
1
2
Module
Alimentation Modules Modules d’E/S TOR
Processeur Modules Métiers
Emplacement carte ANA, Comptage ...
de communication
27
Architecture des Automates
3.2. Structure interne BUS DE DONNEES
Registre de données
Bus interne de données
R0 Rn A
C
RD C
U
E’ M
Registre auxiliaire Registre d’instruction G SP PC U
L
Code Op. Adresse I I A
T
ALU SN E
TD
U
Décodeur R
Registre d’état
RE
EX
Bus interne d’adresses
Registre d’adresses
Horloge Bus de commande
BUS D’ADRESSES
28
Architecture des Automates
3.2. Structure interne
Unité de traitement
Microprocesseur
Module Module
des des
Entrées Sorties
Mémoire
29
Architecture des Automates
3.2. Structure interne
Unité de
Traitement
Module Module
des des
Entrées Sorties
RAM
30
Architecture des Automates
3.2. Structure interne
Bus Entrées / Sorties
Microprocesseur
Module Module
des des
Entrées Sorties
Mémoire
Le module des entrées reçoivent les signaux en provenance des capteurs et réalisent les fonctions
suivantes:
Acquisition
Adaptation
Isolement galvanique
Filtre
Protection contre les signaux parasites
31
Architecture des Automates
3.2. Structure interne
Bus Entrées / Sorties
Microprocess
eur
Module Module
des des
Entrées Sorties
Mémoire
32
Architecture des Automates
Structure fonctionnelle
INTERFACES D’ ENTREES
MEMOIRE CPU
0V +5V
24V
0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
S8 0 La mémoire image
0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
2 Visualisation
Entrée
Isolement
34
Architecture des Automates
0 0 0 0 0 0 0 0
13
0 0 0 0 0 0 1 0 KA1
0 0 0 0 0 0 0 0
La mémoire image
0 0 0 0 0 0 0 0
14
des sorties MIS
0 0 0 0 0 0 0 0
c0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
c1 X2
H2
0V
1 X1
0V
Autres cartes
Cartes de comptage rapide: elles permettent d'acquérir des
informations de fréquences élevées (>10 kHz) incompatibles avec le
temps de traitement de l'automate.
Exemple : signal issu d'un codeur de position.
36
Architecture des Automates
Autres cartes
Cartes de régulation PID
Cartes de pesage
Cartes de sécurité
37
Principe de fonctionnement
Le cycle de fonctionnement est organisé en 4 tâches.
Unité de
Traitement
Module Module
des des
Entrées Sorties
RAM
Tâche 2:
3
4 :Acquisition
1 Affectationdes
Traitement desdonnées
sorties
interne en entrée
(émission
(exécution
(auto-contrôle (mémorisation)
dedes
du programme)
ordres) L'automate
l’automate):
L'automate
effectue deslit les entrées
exécute
bascule les de(de façoninstruction
le programme
opérations différentes
contrôle synchrone)
sorties
et met (de etcertains
par
façon
à jour lessynchrone)
recopie
instruction etdans
auxlales
écrit
paramètres mémoire
positions
sorties
systèmes
image
dans lades
définies
(détection entrées.
mémoire
dans
des lapassages
mémoire
image des
enimage
sorties.
RUN des sorties.
/ STOP, mises à jour des valeurs de
l'horodateur, ...).
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PLAN DU COURS
39
Câblage des entrées / sorties d'un automate
Ov 24v Ov 24v
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Entrées Entrées
Le commun des entrées est relié au 0V Le commun des entrées est relié au 24V
pour mettre une entrée automate au 1 pour mettre une entrée automate au 1
logique, il faut lui imposer un potentiel de logique, il faut lui imposer un potentiel de -
+24 Volts. 0 Volts.
EX : l'API TSX 17 EX : l'API PB15
40
Câblage des entrées / sorties d'un automate
Type 2 fils
Type 3 fils
41
Câblage des entrées / sorties d'un automate
Raccordement
42
Câblage des entrées / sorties d'un automate
0V 24V 1 2 3 4 5 6
Entrées
AUTOMATE PROGRAMMABLE
Sorties
C 1 2 3 4 5 6
Alimentation
24v= +
220V ac 24V
220v ~
-
2C
KM
2D
Exemple de câblage
44
Câblage des entrées / sorties d'un automate
Exemple de câblage
45
Câblage des entrées / sorties d'un automate
Exemple de câblage
46
PLAN DU COURS
47
Exemple de l’automate CPU314
SIEMENS
48
Configuration matérielle
CPU 314C-2DP
49
Configuration matérielle
Modes de fonctionnement
50
Configuration matérielle
CPU 314C-2DP
51
Configuration matérielle
52
Configuration matérielle
CPU 314C-2DP
53
Configuration matérielle
54
Configuration matérielle
56
Configuration matérielle
57
Configuration matérielle
Adressage des entrées/sorties TOR
58
PLAN DU COURS
59
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
60
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
mm
mm
4 slots
mm
mm
BMX XBP 0600
6 slots
mm
mm
BMX XBP 0800
8 slots
mm
mm
BMX XBP 1200
12 slots
62
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
Modules d’alimentation
Les modules d'alimentation BMX CPS •••• sont destinés à
l'alimentation de chaque rack BMX XBP •••• et de ses modules.
Le module d'alimentation est choisi en fonction du réseau
distribué (continu ou alternatif) et de la puissance nécessaire.
63
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
2 24Vdc
BMX Dxx xx xx 3 48Vdc
Gamme 4 120Vac
5 100 ..240 Vac
D Discrète
D Dc I entrées 16 Canaux
0 logique Positive
A Ac O sorties 32 Canaux 1 logique Négative
RA Relais M mixte 64 Canaux
64
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
Alimentation : 24 V cc
Fusible d'entrée : Fusible à fusion rapide de 0,5 A
Fusible de sortie : 1 fusible à fusion rapide de 6,3 A
pré-act. : Pré-actionneur
65
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
Ethernet (vert)
CANopen
Processeurs M340
DISPLAY
port USB
port CANopen
67
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
Le bloc visualisation
68
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
I/O (rouge): état allumé Erreur d'entrée/sortie provenant d'un module ou d'une
d'entrée/sortie voie Erreur de configuration détectée
éteint État normal (pas d'erreur interne détectée)
69
Les Variables
70
Les Variables
Une variable est une entité mémoire d’un certain type dont le contenu peut
être modifié par le programme au cours de l'exécution.
Une variable affectée est une variable affectée à un module d'E/S ou associée
à une référence mémoire (on dit aussi variable localisée ou à adressage
direct).
Une variable non affectée est une variable non affectée à un module d’E/S
ou non associée à une référence mémoire (variable non localisée, impossible
de déterminer sa position en mémoire).
Les constantes sont des variables utilisées dans l'adressage direct (%KW,
%KD ou %KF). Le contenu de ces constantes ne peut pas être modifié par le
programme pendant l'exécution.
Une variable publique est une variable disponible dans les DFB.
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Les Variables
Les types de données
BOOL : Variable booléenne, binaire.
BYTE : constitué de 8 bits consécutifs (octet, caractère en ASCII).
DATE : format date, date codée en BCD (Hexadécimal) sur 32 bits.(D#2001-1-1)
DINT : double entier 32 bits.
DT : date et heure codées en BCD (Hexa) sur 64 bits (4 mots) .
Date and Time (DT#année-mois-jours-heure:minutes:secondes)
WORD / DWORD : chaîne de bits
EBOOL : Extended Boolean, binaire avec tests sur fronts et forçages.
INT : entier 16 bits.
REAL : réel, format flottant sur 32 bits.
STRING : chaîne de caractères ASCII , 2048 caractères max.
TIME : type temps sur entier non signé 32 bits, TB = 1ms. (49D_17H_2M_47S_295MS)
t # 2D_10H_6M t # 2H_5M_40S t # 35M_47S_20MS t # 150MS
TOD : Time of the day codé en BCD (hexa)sur double mot.(heure:minute:seconde)
UINT / UDINT : entier et double entier non signés.
72
Exemple des Automates SCHNEIDER M340
73
1.3 Problématiques combinatoires et séquentielles
74
Problématiques combinatoires
et séquentielles
Exemples combinatoires
75
Problématiques combinatoires
et séquentielles
Exemple séquentiel
76
Programmation
Langages de programmation
Il existe 5 langages de type graphiques ou textuels
77
Programmation
Liste d'instructions (IL: Instruction list)
Langage textuel de même nature que l'assembleur (programmation
des microcontrôleurs).
! %L0:
LD %I1.0
ANDN %M12
OR ( %TM4.Q
AND %M17
)
AND %I1.7
ST %Q2.5
!%L5:
LD %I1.10
ANDN %Q2.3
ANDN %M27
IN %TM0
LD %TM0.Q
AND %M25
AND %MW0:X5
[%MW15:=%MW18+500]
78
Programmation
Langage littéral structuré (ST : Structured Text)
Langage informatique de même nature que le C, il utilise les
fonctions comme if ... then ...
else ... (si ... alors ... sinon ...)
IF %M0 THEN
FOR %MW99:=0 TO 31 DO
IF %MW100[%MW99]<>0 THEN
%MW10:=%MW100[%MW99];
%MW11:=%MW99;
%M1:=TRUE;
EXIT;
ELSE
%M1:=TRUE;
END_IF;
END_FOR;
ELSE
%M1:=FALSE;
END_IF;
81
Programmation
Blocs Fonctionnels (FBD: Function Bloc Diagram)
Langage graphique ou des fonctions sont représentées par des
rectangles avec les entrées à gauche et les sorties à droites. Les
blocs sont programmés (bibliothèque) ou programmables.
82
Programmation
GRAFCET (SFC : Sequential Function Chart)
Le GRAFCET, langage de spécification, est utilisé par certains
constructeurs d'automate (Schneider, Siemens) pour la programmation.
Parfois associé à un langage de programmation, il permet une
programmation aisée des systèmes séquentiels tout en facilitant la mise au
point des programmes ainsi que le dépannage des systèmes.
On peut également traduire un GRAFCET en langage a contacts et
l'implanter sur tout type d'automate.
83
FIABILITE, SECURITE, DISPONIBILITE
25%
Mémoire
Défauts externes
a l’automate 95% 90% 25%
Entrée/sorti Bus
e
25%
alimentatio
n
Cette analyse montre que :
l’unité centrale de l’API est fiable et présente un haut niveau de disponibilité.
que pour augmenter la disponibilité de l’installation dans son intégralité, il faut
s’attaquer par des fonctions de diagnostics aux 95% des pannes occasionnées par les
défauts extérieurs. 84
Sécurité
86
Sécurité
Contrôles cycliques
87
Sécurité
88
Reprises secteur
RUN
Application
Défaut secteur
Coupure secteur et test
Retour secteur
NON OUI
Sauvegarde NON
Carte mémoire
identique
OUI
Exécution normale DEMARRAGE à FROID
du Programme REPRISE à CHAUD
90
Critères de choix d’un automate
Type de processeur
Fonctions de communication
91
Merci de votre attention...
A vous de travailler…
92