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REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail-Liberté-Patrie

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Mairie de Lomé

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT URBAIN DU GRAND LOME


«CDS GREATER LOME»

MISSION D’APPUI A l’ELABORATION DU PLAN D’ACTION

PROGRAMME D’URGENCE
FICHES DE PROJET DETAILLE

www.g2conception.com
Experts :

Adel SAIDI, Urbaniste


Placide CLEDJO, Géographe- spécialiste de l’environnement
Ibrahima NIGNAN, Economiste Planificateur-spécialiste de la décentralisation et des finances locales

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NOTE D’INTRODUCTION AU PROGRAMME D’URGENCE (PUR)

Le projet d’élaboration de la Stratégie de Développement Urbain du Grand Lomé (Projet


CDS Greater Lomé), initiative de la Mairie de Lomé et dont le maitre d’ouvrage délégué
est l’AGETUR-TOGO s’inscrit dans une logique d’accompagnement et de mise en
cohérence des actions en cours dans l’agglomération loméenne.
Le « CDS Greater Lomé » a donc pour objectif global de doter l’espace géographique
partagé, par la ville de Lomé et les cantons de Baguida, Togblékopé, Agoenyivé,
Legbassito, Sanguéra et Aflao-Sagbado, espace géographique désigné dans le projet par
« Grand Lomé », d’une vision de développement { long terme (2010-2030) assortie d’un
plan d’action global et d’un programme prioritaire de réduction de la pauvreté urbaine.
Conformément { la méthodologie adoptée avec l’ensemble des acteurs, les phases
suivantes sont abordées successivement dans cette démarche d’élaboration de la
stratégie.
Phase1 : Elaboration du diagnostic dynamique intégrant le profil économique
urbain;

Phase2 : Elaboration de la stratégie de développement urbain;

Phase3 : Opérationnalisation de la stratégie (plan d’action).

L’atelier de synthèse et d’harmonisation de la vision organisé du 03 au 04 novembre


2011 a permis d’harmoniser les visions thématiques retenues, les objectifs dégagés ainsi
que les actions définies.

L’AGETUR-TOGO, s’est proposé d’utiliser une partie de la contribution financière de


l’Agence Française de Développement pour le recrutement d’experts d’appui dont la
mission doit consister { apporter un appui technique ponctuel { l’élaboration du plan
d’actions prioritaires.

Au cours de l’atelier du 07 février 2012, une première grille de lecture, utilisant les
critères de pertinence, du réalisme et de précision, a permis de ramener les 268 actions
prévues dans le Plan d’action global { 67 actions prioritaires à l’horizon 2017 qui
constitue la plateforme du Plan d’Actions Prioritaires (PAP).

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Une deuxième étape d’investigation des experts a permis de cibler les actions en
fonction d’une double approche ; les priorités des départements sectoriels et les
interventions des programmes en cours (PEUL, PAZOL, PURISE,…).

Le souci était d’insérer les actions du Programme d’Urgence (PUR) dans une démarche
cohérente qui vient en appui aux actions en cours ou programmées, mais qui
n’empiètent pas sur les champs d’actions des autres programmes pour un souci de
visibilité et d’organisation de la stratégie. Sur cette base, il a été conçu un programme
d’urgence qui contient un ensemble de projets structurants et intégrés.

Le fondement du Programme d’urgence c’est la cohérence et la logique


d’ensemble.

Il s’agit concrètement d’insérer ces actions dans une démarche de cohérence à la fois
sectorielle et spatiale. Les actions sont certes ponctuelles, mais leur objectif est
d’impulser une dynamique qui devrait aboutir { la résorption des problématiques
identifiées lors des études de diagnostic et confirmées par les intervenants sur
l’élaboration du Programme Prioritaire. Les actions découlent donc d’une démarche
d’ensemble globale et donc transversale des problèmes.

A titre d’exemple, la requalification urbaine des zones d’habitat dans les zones non
urbanisables concernera tous les quartiers se trouvant sur les berges de la vallée du Zio
où les inondations sont récurrentes et affectent près de 100.000 habitants. Cette action,
serait les prémices d’une intervention plus grande et plus lourde qui devrait émaner
d’un Plan Directeur de Lutte contre les Inondations du Grand Lomé (PDLI-Grand Lomé).
Il revient à ce plan de servir de référence à toutes les interventions qui relèvent des
inondations. Notre action, inscrite dans le Plan Prioritaire pourrait servir d’exemple et
serait le premier maillon d’une série d’actions touchant les 20km de berges du Zio. Le
démarrage de cette grande opération hors de la commune actuelle de Lomé et sa
réplicabilité qui est envisagée jusqu’{ Baguida suppose une interaction entre les
différentes collectivités du Grand Lomé d’où la nécessité de régler d’urgence la question
de la gouvernance et de l’inter-communalité.

C’est pour dire qu’il est important, dès maintenant, d’inscrire les interventions dans des
cadres de cohérence qui régleraient dans le fond les dysfonctionnements relevés.

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Il en est de même pour les actions relatives à la réhabilitation urbaine et au foncier.
L’objectif étant de permettre d’impulser un processus qui permettrait à terme de poser
les premiers jalons d’une politique intégrée d’aménagement du territoire urbain du
Grand Lomé. Il s’agit de permettre à l’agglomération de jouer convenablement son rôle
dans la structuration de l’espace national et de lui donner les moyens d’être compétitive
{ l’échelle sous régionale comme indiqué dans la vision 2030. Comment un programme
prioritaire qui intervient ponctuellement pourrait prétendre à atteindre ces objectifs.
Encore une fois, les actions ont été choisies sur la base de leur potentiel d’impulsion. Il
faut tout simplement tenir la cadence et inverser les trajectoires tendancielles qui
affectent le fonctionnement rationnel de l’espace urbain. Ainsi la réhabilitation du centre
administratif et commercial concours { la création d’une vraie centralité axée sur les
activités commerciales de haut niveau et de l’habitat de haut standing. La réhabilitation,
dans cette intervention, est conçue comme une opération d’urbanisme d’envergure pour
créer un véritable centre d’affaires et de vie.

L’action relative au foncier s’insère également dans une démarche d’ensemble qui
consiste { doter l’Etat de moyens opérationnels pour mener { bien sa politique
d’aménagement. La constitution de réserves foncières « stratégiques » est un outil qui
contribuerait à créer de nouvelles centralités, vers la périphérie, pour soulager la forte
pression sur Lomé-Centre (l’hyper- centre).

Pourquoi cette conditionnalité d’insérer les actions du PUR dans une démarche globale
et transversale des problèmes ? La crainte est de voir que l’action, des projets identifiés,
ne dure souvent pas plus que le temps d’exécution du projet lui-même et il est parfois
difficile d’en retrouver les traces quelques années après la clôture.

La règle des bailleurs, c’est le Projet, en général quinquennal. Pour la seule Lomé, ils se
comptent par dizaine, dans tous les domaines et à toutes les échelles. Cela conduit
forcément la ville concernée, à une démarche symétrique qui consiste à présenter ses
besoins sous forme de projets et à chercher ensuite un financement.

Les seuls projets réellement efficaces sont ceux qui sont parfaitement intégrés { l’action
des pouvoirs publics - ce qui est la condition de la continuité. Il nous semble important
d’inscrire des actions phares comme le SDAU, le Plan Directeur de Lutte contre les
Inondations et la Politique Foncière dans un projet national soutenu par les instances

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publiques. Ce sont des cadres de référence essentiels pour mener une politique urbaine
d’aménagement cohérente et efficace.

Le maître-mot, c’est cohérence et le responsable de la cohérence c’est la municipalité. Il


lui appartient de fixer un cadre regroupant les grands programmes stratégiques qui sont
au cœur d’une dynamique de développement.

Le Grand Lomé est à un tournant décisif de son histoire. Pour engager correctement
cette mutation, la capitale doit impérativement gérer son territoire avec plus de
cohérence et redéfinir ses cadres de référence (économique, urbain, social,
environnemental, patrimonial etc..), pour sortir de cette situation problématique
largement décrite lors du diagnostic; en fait sortir de cette situation de blocage et poser
les jalons d’un développement durable.

Le fondement du Programme d’urgence : « le réalisme » financier.

Une grande contrainte, analysée lors du Bilan Diagnostic, relève des capacités
financières des acteurs locaux. La faiblesse des ressources financières municipales est
un handicap majeur pour la mise en œuvre des actions du PUR. Même si on se situe dans
une perspective d’amélioration des ressources propres de la Commune de Lomé, de la
mobilisation de ressources externes et l’opérationnalisation des mesures prévues dans
le cadre de la décentralisation, les perspectives semblent être très limitées.
Rappelons que sur un budget total de 4.2 Milliards de Fcfa (2009), les dépenses
d’investissement de la Commune ne représentent que 11%. D’ailleurs, sur une période
de 10 ans, cette proportion a toujours été stable et tourne autour de 11%.
Le processus inachevé de la décentralisation à cause duquel certaines fonctions relatives
à la taxation et à la collecte des impôts a compliqué la donne. La Direction Générale des
Impôts recouvre encore les taxes qui relèvent de la Municipalité et les reversements au
budget communal ne se font pas au rythme requis pour consolider les ressources
municipales.
Le Diagnostic a relevé d’autres problèmes notamment la faible capacité
d’autofinancement, la faiblesse de la base imposable, la faiblesse des ressources
humaines et la non maîtrise des ouvrages des travaux.
Le budget communal a évolué de la façon suivante :

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Budget de la Commune de Lomé 2000-2009
5 000

4 746

4 500

4 200
4 000

3 500
3 332 3 294
3 061
3 000 3 061

2 741
2 741 2 741 2 741
2 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Si depuis 2001, le budget a connu une augmentation continue pour culminer à 4.7
Milliards de FCFA, en 2009, il entame une diminution en 2009 pour arriver à 4.2
Milliards de Fcfa.
Les dépenses d’investissement n’ont jamais dépassé 500 Millions de FCFA, expliquant en
partie le retard pris pour la dotation de l’espace urbain en infrastructures et en
équipements. Sur une dizaine d’années, une moyenne de 230 Millions de Fcfa ont été
alloués aux dépenses d’investissement, ce qui demeure insignifiant au regard des
besoins d’une ville comme Lomé..

Dépenses d'investissement et de fonctionnement 2000-2009

4500
4000
3500
3000
Millions de Fcfa

2500
Dépenses d’investissement
2000
Dépenses de fonctionnement
1500
1000
500
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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En 2009, le budget communal présente un solde positif, avec une recette nette de 340
Millions de FCFA. Cela demeure malgré tout en deçà des besoins de la ville. Sur 10 ans, 5
années seulement présentent un solde positif.
Budget Commune de Lomé : Recettes et Dépenses

5 000 000 000

4 000 000 000

3 000 000 000

Recettes totales
2 000 000 000
Dépenses totales
Solde
1 000 000 000

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-1 000 000 000


Années 2000 à 2009

Tout cela nous amène à positionner le PUR par rapport aux capacités du premier
récipiendaire qui est la Commune mais également par rapport à la capacité financière de
l’Etat engagé déj{ dans des programmes lourds de mise { niveau et de modernisation.

Il apparaît important que le PUR ne se limite pas à produire un programme, élaboré


indépendamment de la prise en compte du contexte financier, institutionnel et
administratif, dont dépendra, pour une large part, l'efficacité de son application. C'est
la raison pour laquelle la démarche proposée introduit cette préoccupation de
factibilité financière et institutionnelle.

Pour tout ce qui précède, il nous semble important de ramener les composantes du PUR
à des proportions plus raisonnables dont la mise en œuvre de chaque élément pourrait
être programmée en parallèle avec la mise en place de tout le chantier de la
décentralisation et le renforcement des capacités institutionnelles et managériales de la
Commune de Lomé.
Il ne s’agit pas de remettre en cause les actions choisies avec les partenaires lors de
l’atelier de planification du 17 Février 2012, puisque toutes les actions sont détaillées
dans les fiches qui suivent. Il s’agit plutôt de choisir des composantes qui serviront à
impulser une dynamique qui serait relayée par la suite, par les partenaires, pour la mise
en place du programme dans toutes ses composantes.

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Cette démarche a l’avantage de s’adapter aux capacités financières de la Commune et de
ne pas remettre en cause l’intégralité des actions du PUR, en attendant la réalisation de
certains préalables comme la décentralisation, la création de la communauté des
communes du Grand Lomé, le renforcement des ressources humaines des collectivités
territoriales et surtout l’amélioration très sensible des ressources fiscales pour
« sécuriser » la mise en œuvre de toutes les composantes du PUR.

Le budget du PUR.

Il est prévu d’affecter 177.9 Milliards de FCFA pour la mise en œuvre des composantes
du PUR. 14.4 Milliards de FCFA soit 5% seront affectés sur le budget communal, 1% sur
les bénéficiaires, 16% sur le budget national et 76% sur les ressources externes.
La Commune est appelé à jouer le rôle de premier plan dans la mise en place des projets
du PUR, en attendant de finaliser le processus de mise en place de la Communauté des
Communes du Grand Lomé.
Cette masse financière importante suppose, bien sur, que les finances de la Commune
sont assainies pour pouvoir supporter le rythme de financement. En effet sur 5 ans, la
Commune devrait réunir 2.88 Milliards de FCFA par an. Cela équivaut au 2/3 de son
budget annuel global, mais également 7 fois son budget d’investissement annuel.
C’est donc un changement de cap très important qui est requis pour assurer le
financement des actions du PUR qui relèvent de sa compétence. Ce changement suppose
que la décentralisation soit achevée, que la base imposable soit élargie et consolidée et
que l’institution soit renforcée et outillée pour maîtriser l’ingénierie des projets
complexes.
La Préfecture dispose d’un budget annuel de 2 Milliards de Fcfa et ne peut être d’un
grand secours à ce niveau. Il est clair que l’on ne peut démarrer ces actions sans
l’achèvement de ce processus de renforcement des institutions.
Le budget alloué au PUR est détaillé par le tableau suivant :

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Récapitulatif Général PUR
Ressources
Actions Coût Total Budget communal Bénéficiaires Budget National externes
SDAU Grand Lomé 845 000 000 90 250 000 170 250 000 584 500 000
Réhabilitation des anciens quartiers
administratis et de commerce 54 800 000 000 2 720 000 000 544 000 000 7 616 000 000 43 920 000 000
Projet Voirie Cantonale 48 100 000 000 2 405 000 000 0 12 025 000 000 33 670 000 000
Plan de Circulation 225 000 000 11 250 000 0 33 750 000 180 000 000

Constitution de réserves foncières stratégiques 2 075 000 000 103 750 000 683 750 000 1 277 500 000
Requalifications quartiers inondables : quartier
pilote de Kotokolizongo 10 760 000 000 1 094 000 000 537 000 000 2 402 375 000 7 009 250 000
Renforcement des capacités des acteurs 2 213 670 000 212 178 500 624 223 250 1 377 268 250
Stratégie de mobilisation de ressources
financières locales 157 575 000 2 752 500 38 688 750 116 133 750
Création de la Communauté des Communes du
Grand Lomé 350 067 000 46 296 000 90 761 250 213 009 750
Projet de promotion de l'entreprenariat dans le
BTP 300 000 000 15 000 000 0 30 000 000 255 000 001
Réhabilitation / Construction des marchés de
quartier 2 050 000 000 102 500 000 0 205 000 000 1 742 500 000
Promotion du tourisme balnéaire 53 100 000 000 2 655 000 000 0 5 310 000 000 45 135 000 000
Renforcement et extension du système de gestion
des déchets 2 725 000 000 136 250 000 0 272 500 000 2 316 250 000
Projet d'appui au CDQ 247 000 000 12 350 000 0 24 700 000 209 950 000
Education environnementale 15 594 432 1 344 827 0 2 339 165 11 695 824
TOTAL GENERAL 177 963 906 432 9 457 977 000 1 081 000 000 29 229 798 250 135 480 161 751

Total général équivalent Euros 271 286 443 14 417 648 1 647 866 44 557 619 206 524 637
Clé de répartition 5% 1% 16% 76%

Pour une meilleure lisibilité des projets, nous avons procédé à une distinction entre les
aspects relatifs { l’expertise, l’assistance technique et le renforcement des capacités et
les actions d’investissement. Les premiers sont considérés comme des fondamentaux
qui seront lancés au démarrage du processus pour assurer la viabilité des actions
techniques. Le deuxième groupe réuni les projets physiques où la composante ingénierie
est importante.
Les fondamentaux ont été estimés à 9.5 Milliards de FCFA. Plus de 70% de ce budget
sera financé sur ressources externes avec plus de 10 Milliards de FCFA. 7% du budget
est affecté à la Commune, soit près de 630 Millions de FCFA, le reste est alloué au budget
national avec 1.9 Milliards de FCFA (21%).

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Récapitulatif Général PUR : Expertise, Assistance technique et renforcement des capacités (les fondamentaux du PUR)
Ressources
Actions Coût Total Budget communal Bénéficiaires Budget National externes
SDAU Grand Lomé 845 000 000 90 250 000 170 250 000 584 500 000
Réhabilitation des anciens quartiers
administratis et de commerce 400 000 000 400 000 001
Plan de Circulation 225 000 000 11 250 000 0 33 750 000 180 000 000

Constitution de réserves foncières stratégiques 2 075 000 000 103 750 000 683 750 000 1 277 500 000
Renforcement des capacités des acteurs 2 213 670 000 212 178 500 0 624 223 250 1 377 268 250
Stratégie de mobilisation de ressources
financières locales 157 575 000 2 752 500 0 38 688 750 116 133 750
Création de la Communauté des Communes du
Grand Lomé 350 067 000 46 296 000 0 90 761 250 213 009 750
Projet de promotion de l'entreprenariat dans le
BTP 300 000 000 15 000 000 0 30 000 000 255 000 001
Renforcement et extension du système de gestion
des déchets 2 725 000 000 136 250 000 0 272 500 000 2 316 250 000
Projet d'appui au CDQ 247 000 000 12 350 000 0 24 700 000 209 950 000
Education environnementale 15 594 432 1 344 827 0 2 339 165 11 695 824
TOTAL GENERAL 9 553 906 432 631 421 827 0 1 970 962 415 6 941 307 576

Total général équivalent Euros 14 563 882 962 533 0 3 004 516 10 581 262
Clé de répartition 7% 0% 21% 73%

Les projets d’investissements ont été estimés à 168.4 Milliards de FCFA. Près de 131
Milliards de FCFA (78%) seront fournis par les ressources externes, 29 Milliards seront
affectés sur le budget national et 4% (7.4 Milliards) sur le budget de la commune.
Récapitulatif Général PUR : Actions d'investissements
Ressources
Actions Coût Total Budget communal Bénéficiaires Budget National externes
SDAU Grand Lomé
Réhabilitation des anciens quartiers
administratis et de commerce 54 400 000 000 2 720 000 000 544 000 000 7 616 000 000 43 520 000 000
Projet Voirie Cantonale 48 100 000 000 2 405 000 000 0 12 025 000 000 33 670 000 000
Requalifications quartiers inondables : quartier
pilote de Kotokolizongo 10 760 000 000 1 094 000 000 537 000 000 2 402 375 000 7 009 250 000
Réhabilitation / Construction des marchés de
quartier 2 050 000 000 102 500 000 0 205 000 000 1 742 500 000
Promotion du tourisme balnéaire 53 100 000 000 1 062 000 000 0 6 903 000 000 45 135 000 000
TOTAL GENERAL 168 410 000 000 7 383 500 000 1 081 000 000 29 151 375 000 131 076 750 000

Total général équivalent Euros 256 722 561 11 255 335 1 647 866 44 438 072 199 812 119
Clé de répartition 4% 1% 17% 78%

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Le présent document présente les fiches de projets élaborées par les experts d’appui
recruté à cet effet.
Chaque projet du programme est présenté sous forme de fiche de projet dans le présent
document donnant les indications ci-après :
 Contexte et problématique,
 Objectifs et finalités recherchés,
 Résultats spécifiques du projet,
 Principales caractéristiques et composantes du projet,
 Mode opératoire,
 Moyens nécessaires à la réalisation du projet,
 Plan de financement du projet,
 Echéancier/planning de réalisation du projet,
 Portage institutionnel, mode de gouvernance, maître d’ouvrage,
 Suivi – évaluation externe, etc.

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Liste des projets du Programme d’urgence

Programme d'Urgence

Gouvernance urbaine et finances locales


1. Projet d’élaboration et de mise en œuvre d’une stratégie de renforcement
des capacités des acteurs du GL
2. Projet d’élaboration et de mise en œuvre d’un plan d’action de mobilisation
des ressources financières locales du GL
3. Projet de création d’une communauté des communes du Golfe

Economie urbaine et pauvreté urbaine


4. Projet de promotion de l’entreprenariat dans le domaine du BTP
5. Projet de réhabilitation/ construction des marchés de quartier
6. Projet de promotion du tourisme balnéaire

Développement spatial, Foncier et logement


7. Projet d’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d'Urbanisme
du Grand Lomé
8. Projet de requalification des zones d’habitat dans les zones initialement
déclarées non-habitables.
9. Projet de réhabilitation urbaine du quartier ancien
10. Projet d’acquisitions foncières

Equipements et infrastructures
11. Projet de réalisation de voiries cantonales de liaison
12. Projet de réalisation du Plan de circulation

Environnement et changement climatique


13. Projet d’Education Relative { l’Environnement et aux Changements
Climatiques dans le Grand Lomé
14. Projet de Renforcement et d’Extension du Système de Gestion des Déchets
dans le Grand Lomé
15. Projet d’appui aux CDQ : Extension de la construction et Gestion de Latrines
et d’Urinoirs Publics dans le Grand Lomé

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