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Intro :

‫ صلى الله عليه‬- ‫ والصالة والسالم على نبينا محمد‬،‫الحمد لله رب العالَمين‬
‫ وعلى آله وصحبه أجمعين‬،- ‫وسلم‬.

‫أما بعد‬

Je vais répondre aux allégations qui ont été portées à l’encontre de notre savant
Muhammad ibn Salih al-Uthaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, et je salue le frère Eden
qui a eu le courage de défendre l’indéfendable.

I) Le premier point qu’il aborde et qui semble le déranger :

-il s’agit de la terminologie qu’emploie Ibn Al Uthaymin ‘hissi’ et ‘ma3nawi’ signifiant


respectivement selon Eden : ce qui est ‘sensoriel’ (hissi) et ce qui est ‘immatériel’
(ma3nawi).

Nous répondons : La sens qu’Eden donne à la terminologie employée par Ibn Al Uthaymin
est erroné.
Nos savants ont établit le sens de ce qu’ils voulaient dire par ces termes dans ce contexte
précis.
Pour preuve nous avons le cheikh Muhammad Nasir-ud-Din al-Albani qui nous renseigne
sur cela en nous révélant la chose suivante :
- ‘Hissi’ signifie ‘wujudi’ (ce qui existe extra-mentalement).
- ‘Ma3nawi’ signifie ‘dhahni’ (ce qui existe intra-mentalement).

Source : https://shamela.ws/book/36190/3411

Ainsi, nous comprenons ce qui est voulu lorsque Ibn Al Uthaymin qualifie la Yad de ‘Hissi’
et non pas de ‘Ma3nawi’. Est voulu par là le fait que cette main existe réellement et qu’elle
n’est pas simplement un concept abstrait qui n’aurait aucune existence dans la réalité.

Nous pouvons aussi citer un des élèves direct d’Ibn Al Uthaymin ayant établit le sens de
ce qui est voulu par ces termes là, il s’agit du cheikh Mohamed El Hassan Ould Dedew Al-
Shanqeeti qui a été fortement influencé par Ibn Al Uthaymin dans le domaine de la Aqida,
notamment par le fait qu’il évoque les termes ‘Hissi’ et ‘ma3nawi’ par exemple à l’instar de
son professeur : Ibn Al Uthaymin.

Dedew nous dit :

‫ والعلو‬،‫ هو استواؤه على عرشه وارتفاعه فوق خلقه‬:‫فالعلو الحسي‬


‫ هو القهر والكبرياء والعظمة‬:‫المعنوي‬
source : https://shamela.ws/book/7699/162

« Le 3uluww hissi : c’est Son istiwa au dessus de Son Trône, son élévation au
dessus de Sa création, et le 3uluw ma3nawi : c’est Sa Domination, Sa Grandeur, Sa
Magnificence. »
Ainsi nous comprenons par « hissi » : « haqiqi » (le sens réel et premier), et nous
comprenons par « ma3nawi » : le sens secondaire concernant Son statut.

Donc Ibn Al Uthaymin qualifierait Al Yad de « hissi » dans le sens de « Haqiqi » (réel) et
non pas de « sensoriel » comme cela est faussement prétendue.

Concernant ce point, Eden commet un sophisme de confusion qui résulte de l’ambiguïté


des termes « Hissi » et « ma3nawi », confondant ainsi le « Hissi » dans le sens de la
sensorialité et le « Hissi » dans le sens de la réalité, c’est-à-dire de ce qui existe
concrètement dans la réalité et qui n’est pas seulement un concept abstrait.
Et confondant le « ma3nawi » dans le sens de l’immatérialité avec le « ma3nawi » dans le
sens de ce qui existe de manière abstraite et non concrète, ou de ce qui renvoie à un sens
secondaire et non pas à un sens premier.

II) Le deuxième point qu’il aborde concerne les termes « qadr » (estimation de
valeur et non pas de mesure) et « 3adhama » (Grandeur non physique) :

Il nous dit qu’il est nécessaire que les termes « qadr » et « 3adhama » annexés au ‘yad’
signifient respectivement « une estimation de mesure » et « une grandeur physique », en
raison du contexte qui évoque deux choses :

1) Le fait qu’Il saisisse la terre et plie le ciel avec Sa main.


2) En raison de la mention du hadith stipulant : « Les sept cieux et les sept terres dans Sa
main est semblable à une graine de moutarde dans la main de l’un d’entre vous. »

On répond :

Concernant le hadith, Nous appliquons cette même règle au sujet du hadith de la vision
d’Allah, l’analogie contenue dans le hadith de la vision ne concerne pas l’objet de la vision,
mais bel et bien la vision elle-même.
Ainsi le hadith de la vision ne vise pas à comparer Allah à la lune mais de comparer les
deux visions.

Pareillement, l’analogie dans ce hadith ne réside pas dans la taille entre la graine de
moutarde par rapport aux cieux et aux terres, ni entre la taille de notre main par rapport à
une présupposée taille de la Main d’Allah, mais l’analogie réside bel et bien dans une
estimation de valeur de ce que représente cette graine de moutarde vis à vis de la valeur
que représente les cieux et les terres, ainsi que la valeur de notre main par rapport à la
main d’Allah.

En effet cette graine de moutarde ne représente aucune valeur et est insignifiante à côté
des cieux et de la terre, tout comme notre main ne représente aucune valeur et est
insignifiante vis à vis de la Main d’Allah.
Et en ce sens la main d’Allah est qualifié de « 3adhama » (immensément sublime)
contrairement à la notre et comme le dit Ibn Al Uthaymin :

«il est impossible pour l’homme de concevoir son caractère immensément sublime
(3adhama), ni d’estimer Sa valeur (qadr) »
D’ailleurs, cela rejoint le verset en question, tu omet le contexte, autrement dit la suite du
verset : « Ils n'ont pas estimé Allah à Sa juste valeur, alors qu'au Jour de la Résurrection,
Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés dans sa [main]
droite. Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu'ils Lui associent. »

Ainsi, si on suit le raisonnement d’Eden, vu que le terme « qadr » annexé à Allah dans le
verset est utilisé dans le même contexte que précédemment :

1) Le fait qu’Il saisisse la terre et plie le ciel avec Sa main.

Alors ce terme nécessite d’être traduit par ce sens : « une grandeur physique ».
Et ainsi, cela reviendrait à imputer à Allah une taille en raison du contexte d’après son
raisonnement, ce qui est insensé.

Donc nous pouvons constater qu’Eden sur ce point, n’évoque aucune preuve, si ce n’est
des conjectures résultant d’un procès d’intention à l’encontre d’Ibn Al Uthaymin, et que, s’il
restait fidèle à un tel raisonnement, il en viendrait à faire ce même procès d’intention vis-à-
vis d’Allah, et qu’Il en viendrait à dire qu’Allah s’est attribué une taille en raison du contexte
qu’Allah évoque à la suite du verset..

D’ailleurs, pourquoi n’évoques-tu pas le reste du contexte de la parole d’Ibn Al Uthaymin ?

À la suite, Ibn Al Uthaymin nous dit :

‫مذهب السلف كما هو القاعدة الأصيلة أنها حقيقة لأن الأصل فبما أضاف هللا لنفسه حقيقة ولكنها‬
‫حقيقة منزهة عن التمثيل وعن التكييف لا أي تمثل بأيدي المخلوقين ولا تكيف بحيث يتصور الإنسان لها‬
‫كيفية وإن لم توافق صفة أيدي المخلوقين المهم لا تكييف ولا تمثيل‬

1) Il évoque le tanzih de cette main au sujet du takyif, autrement dit, de dire que cette main
serait de tel ou tel manière, et cela inclut l’exaltation du fait de dire que la main d’Allah
aurait une taille, une épaisseur, de la chair, des os, car tout cela c’est du takyif, et Allah est
exempt de cela comme il le dit.

2) Il évoque le fait qu’Allah est exempt du fait qu’une personne s’imaginerait que cette
Main ait une quelconque kayfiyya (une quelconque modalité), et cela inclut le fait de
s’imaginer que cette main posséderait une taille ou quoi que ce soit d’autre, Allah est
exempt de cela selon Ibn Al Uthaymin.

Rien qu’avec ce contexte, nous savons par évidence, qu’Ibn Al Uthaymin n’affirme pas
que cette main posséderait une taille, et ainsi s’effondrent les interprétations conjecturales
d’Eden.

Mais allons plus loin que ça, et démontrons qu’il est impossible qu’Ibn Al Uthaymin puisse
considérer qu’Allah aurait une taille : Dans son livre sharh 3aqidatu al wassitiya, Ibn Al
Uthaymin exempt Allah du fait qu’il Soit Mahdud (un être avec des délimitations) au sens
où par exemple le Trône engloberait Allah, le délimiterait de tel sorte à ce qu’Il soit limité.
Nous avons donc le syllogisme suivant :

1) Est qualifié de Mahdud ce qui possède une taille, une épaisseur, un périmètre, une
délimitation etc..
2) Or Allah n’est pas Mahdud selon Ibn Al Uthaymin.
3) Par conséquent, Ibn Al Uthaymin ne considère pas qu’Allah ait une taille, une
délimitation etc..

on pourrait s’arrêter là, mais on va continuer par la Grâce d’Allah, et par décence de
vouloir sauver l’honneur d’un cheikh subissant de fausses allégations.

III) Troisième point :

Le frère Eden cite la parole suivante :

Nous avons démontré plus haut son erreur de traduction en ce qui concerne les termes ‘hissi’ et
‘ma3nawi’ en rapport à l’usage qu’en fait Ibn Al Uthaymin, d’ailleurs le passage qu’il cite est
presque similaire au suivant qui se trouve dans le même passage que la parole initiale d’ibn Al
Uthaymin :

‫والمهم أن نؤمن أن هلل تعالى يدا حقيقية يأخذ بها ويقبض وأنها لا تشبه أيدي المخلوقين أو بالأصح لا‬
‫تماثل أيدي المخلوقين ولا يجوز أن نكيفها‬

« nous croyons qu’Allah a une main réelle (haqiqiya) avec laquelle il saisit, et empoigne, et qu’elle
ne ressemble pas aux mains des créatures, ou de manière plus correct, qu’elle n’est pas univoque
aux mains des créatures, et il n’est pas permis de La modaliser. »

Source : https://alathar.net/home/esound/index.php?op=codevi&coid=52705

Le début de ce passage est le même que celui cité par Eden, à peu de chose près que dans ce
passage Ibn Al Uthaymin remplace le terme ‘Hissi’ par le terme ‘Haqiqiya’, ce qui prouve ce qu’on
a dit tout au début : à savoir qu’il s’agit de termes interchangeables selon Ibn Al Uthaymin dans ce
contexte précis et qu’ils revêtent la même signification.

En plus de cela, Ibn Al Uthaymin dit à la fin :

‫ولا يجوز أن نكيفها‬

« il n’est pas permis de La modaliser. »


Autrement dit, il n’est pas permis de dire que cette Main a une taille ou quoi que ce soit d’autres.

De plus dans le passage d’Eden dont il a omis de traduire le reste, Ibn Al Uthaymin dit la chose
suivante :

« par contre, on n’interroge pas sur sa modalité (kayfiyya)», ce qui vient annihiler l’idée que
cette main aurait une taille ou que sais-je.

IV) Quatrième point : «Concernant le qadr al mushtarak»

Il nous dit la chose suivante :

Réponse :

Non ce qadr al mushtarak ne touche pas à la Haqiqah d’Allah car il est uniquement ‘Dhahni bi la
wujud fil kharij’ (intra-mental n’existant pas extra-mentalement).

Tu confonds réalisme et conceptualisme, et tu nous impute le premier si bien que nous ne sommes
pas adepte de cela, c’est du n’importe quoi.

Ainsi le qadr al mushtarak ne pose aucun problème, par exemple au sujet de la main d’Allah et la
notre, le qadr al mushtarak se situerait au niveau du ta3aluq entre la main et le fi3l en question, or
comme ce ta3aluq est ‘dhahni’, nous savons que cela n’a aucune répercussion sur la haqiqa d’Allah,
et il n’y a aucun problème à cela par la Grâce d’Allah.

Concernant la fourmi et le chameau, tu nous dit que si le qadr al mumayiz entre la Grandeur de la
fourmi et celle du chameau réside dans la taille, alors le qadr al mumayiz entre la Grandeur d’Allah
et celle de la créature réside aussi nécessairement dans la taille, ce qui est totalement faux, ce
rapport de nécessité n’existe absolument pas, et Ibn Al Uthaymin n’a jamais dit ça..

IV) Cinquième point : «Concernant le propos ‘Allahu akbar’»

Il nous dit la chose suivante :


Selon Eden, celui qui dit que l’être (dhat) d’Allah est Grand, Immense, alors il a de ce fait, donné
une taille à Allah.

Voyons ce que dit Al Ghazali :

‫ش َْرح وجيز ألسماء هللا الحسنى للشيخ محمد الغزالي‬

َ ‫صف ِب َجالل الشأن و َع‬


‫ هللا‬:‫ ومنها ال ُهتاف المتكرر في اآلذان بالغدو واآلصال‬،‫ والكلمة مأخوذة ِمنَ ال ِكبَر‬.‫ظ َمة الذات‬ ِ َّ ‫ ال ُمت‬:"‫الكبير‬
‫صغَار‬َّ ‫ وملوك األرض وجبابرتها موصوفون أمامه بال‬،‫ فما عدا هللا موصوف بالصغر‬.‫أكبر‬

« Le Grand (Al-Kabir) : Celui qui se caractérise par la Majesté au niveau du statut et par la
Grandeur/l'immensité (3adhama) de l'être (dhat). »

Donc selon le raisonnement d’Eden, Al Ghazali considère qu’Allah possède une taille en raison du
fait que selon Al Ghazali : Allah est Grand, Immense (3adhama) par son être (dhat).

Il accuse ainsi son propre savant de tajsim et de tashbih wal 3iyadhubillah..

De plus, selon Eden, Allah n’est pas Grand (Kabir) par Son essence (dhat) mais Il est uniquement
Grand via certains de Ses attributs, comme c’est le cas pour la 3adhama et la Kibriya.

Ainsi, Allah en Son essence n’est pas Grand, mais Il est Grand que par certains de Ses attributs.
Et lorsqu’on dit « Allahu akbar », cela ne renvoie pas à l’essence d’Allah mais que à certains de Ses
attributs.

Réponse :

Quiconque dit que l’essence d’Allah n’est pas qualifié de Kabir, ou que l’un de Ses noms ne
désigne pas Son essence a prononcé une parole de kufr.

L’ensemble des Noms Divins se rapportent et désignent l’essence d’Allah, quiconque dit le
contraire a prononcé une parole de mécréance.

lorsqu’on dit « Allahu akbar », cela concerne Allah et non pas uniquement quelques uns de Ses
attributs, personne ne dirait : « c’est uniquement quelques uns de Ses attributs qui sont Akbar, pas
le reste de Ses attributs, ni même Son essence ».

Bien au contraire :

‫هللا اكبر بذاته وبجميع صفاته‬


« Allah est le plus Grand que tout par Son essence et par l’ensemble de Ses attributs. »

‫ وله الكبرياء في قلوب أهل السماء واألرض‬،‫ الكبير الذي له الكبرياء في ذاته وصفاته‬:‫وقال السعدي‬

« Et Sa3di a dit : Le Grand (Al Kabir) c’est Celui qui possède la Grandeur dans Son essence/être
et dans Ses attributs, et Il possède la Grandeur dans le coeur des habitants du ciel et de la terre. »
V) Cinquième point : « le dhat aurait-il une longueur selon ibn al uthaymin ? »

Dans le passage cité par Eden, lorsqu’Ibn Al Uthaymin parle des adhawat, il parle de ceux qu’on
trouve en général dans le monde visible, c’est d’une évidence tellement flagrante qu’on en vient à
douter de son honnêteté..

En effet, ibn al Uthaymin dit :

‫هل يمكن توجد ذات بلا صفات ها؟‬


Est-il possible que vous trouviez un être sans attributs ?

Lorsqu’ibn Uthaymin évoque : ‫توجد‬, c’est-à-dire ‘fi al shahid’, car l’être d’Allah n’est pas
trouvable de tel sorte à ce qu’on puisse l’observer..

donc lorsqu’il dit « que vous trouviez », c’est-à-dire par l’observation dans le monde visible..

La preuve de cela :

Ibn Al Uthaymin nous dit :

‫ فهذا‬،‫ المفتقر كل جزء منه إلى الآخر‬،‫فإن أريد بالجسم الشيء المحدث المركب‬
‫الحي القيّوم‬
ّ ‫الرب‬
ّ ‫ممتنع على‬
« s’il est voulu au sujet du jism, une chose contingente constitué de plusieurs éléments
(murakab) de tel sorte que chacune de ses parties dépendrait de l’autre, alors cela est impossible
au sujet de Dieu, Allah subsiste par Soi-même, décrit par des attributs parfaits qui Lui
conviennent »

Ici Ibn al Uthaymin nie le fait qu’Allah soit murakab (constitué de plusieurs parties, de plusieurs
élèments), or la taille, la longueur, le volume par essence est murakab, par conséquent Ibn Al
Uthaymin renie la taille, la longueur, le volume etc.. au sujet d’Allah.

VI) Sixième point :

Il nous dit que Ibn Al Uthaymin valide les implications que font les asha3ira au sujet de la fawqiyya
d’Allah.

Cela est faux, il falsifie la parole d’ibn al uthaymin, voyons ce qu’Il dit :
Lorsqu’il dit « hadha haqq » (ceci est la vérité), de quoi parle t’il ?? De ce qu’il y a juste avant
lorsqu’il dit :
« Il ne fait aucun doute qu’Allah est plus grand que le trône et plus grand que tout »

Ainsi on peut témoigner de la falsification d’Eden.

Prenons d’ailleurs l’entièreté du passage :

‫ لزم من‬،‫ العلو عليه‬:‫ إذا كان استواء الله على عرشه بمعنى‬:‫فإن قال قائل‬
‫ وهذا يقتضي أن يكون‬،ً‫ أو مساويا‬،‫ أو أصغر‬،‫ذلك أن يكون أكبر من العرش‬
‫ والجسم ممتنع على الله‬،ً‫جسما‬.

‫ وال‬،‫ وأكبر من كل شيء‬،‫ ال ريب أن الله أكبر من العرش‬:‫فجوابه أن يُقال‬


‫ التي يُن ّزه الله عنها‬،‫يلزم على هذا القول شيء من اللوازم الباطلة‬.

‫ "إن الجسم ممتنع على الله‬:‫"وأما قوله‬،

‫ أن الكالم في الجسم‬:‫ فجوابه‬،"‫ "إن الجسم ممتنع على الله‬:‫وأما قوله‬


،‫ والسنة‬،‫وإطالقه على الله نفيا ً أو إثباتا ً من البدع التي لم ترد في الكتاب‬
‫ وهو من األلفاظ المجملة التي تحتاج إلى تفصيل‬،‫وأقوال السلف‬:

،‫ المفتقر كل جزء منه إلى اآلخر‬،‫فإن أريد بالجسم الشيء المحدث المركب‬
‫الحي القيّوم‬
ّ ‫الرب‬
ّ ‫فهذا ممتنع على‬

‫ فهذا غير ممتنع على‬،‫ ويتصف بما يليق به‬،‫وإن ُأريد بالجسم ما يقوم بنفسه‬
‫ متصف بالصفات الكاملة التي تليق به‬،‫الله تعالى؛ فإن الله قائم بنفسه‬
source : https://shamela.ws/book/21817/44

« S’il nous est dit : ‘Si Allah a fait l’istiwa au dessus de Son Trône, dans le sens qu’il est élevé
dessus, cela implique qu’Il est soit plus grand, soit égal, ou soit plus petit que le Trône, et cela
implique qu’Il soit un corps, et le corps est impossible au sujet d’Allah ».

Notre réponse : « il ne fait aucun doute qu’Allah est plus grand que le trône, qu’Il est plus
grand que tout, et cela n’implique pas des implications caducs (corporalité) dont on exalte Allah
de cela. »

Ici dans le même passage qu’Eden cite, Ibn Al Uthaymin va nier les implications caducs de ces
opposants en faisant le tanzih de cela, à aucun moment il ne valide ces implications comme le
prétends Eden.

D’ailleurs dans le même passage, juste après, il va nier de manière catégorique ce qui est murakab,
ce qui est constitué de parties, et cela inclut la grandeur physique, la taille, la longueur et ainsi de
suite car tout cela est composé :

« s’il est voulu par le corps, une chose contingente composée, dont chaque partie serait
dépendante des autres, cela est impossible au sujet du Vivant, de l’Auto-suffisant »

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