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La roqya en islam pdf

L'islam reconnaît-il l'effet de l'incantation prononcée sur des malades, des ensorcelés ou des blessés ? - Réponse : Il faut d'abord se mettre d'accord sur ce qu'on entend par "incantation". Le Prophète (sur lui la paix) a reconnu l'effet de la ruqya. "Ruqya" signifie la même chose que "Ta'wîdh" (Fat'h ul-bârî 10/240).
Or "Ta'wîdh" signifie : "mettre sous la protection de...".

Ibn ul-Athîr écrit que la "Ruqya", c'est la "'Ûdha" (An-Nihâya). - I) La ruqya est en fait un soin (mu'âlaja) d'un type un peu particulier : En effet : - il y a le soin qui est d'ordre matériel ; - alors que la ruqya est un soin d'ordre "spirituel" : elle consiste à réciter des paroles sacrées et/ou des invocations sur la personne malade/ à protéger ou sur le membre malade/ à protéger. C'est parce qu'elle est un soin (mu'âlaja) qu'il est autorisé de toucher un salaire en échange de la ruqya, alors que toucher un salaire en échange d'une simple récitation du Coran ou d'une
simple invocation en faveur d'une personne n'est pas autorisé (lire notre article). C'est aussi parce qu'elle est un soin qu'il est autorisé d'avoir recours à des ruqya qui n'ont pas été enseignées par le Prophète, à condition bien sûr qu'elles ne contiennent rien de shirk. - II) Comment explique-t-on que la simple récitation d'une parole sur le malade puisse agir sur sa maladie physique ? L'effet de la ruqya est dû au fait que la prononciation de certaines formules produit un effet sur l'être humain, par le biais de son âme (Hujjat ullâh il-bâligha, 2/525).
La conception de l'islam est que le corps et l'âme sont deux réalités distinctes mais non pas coupées l'une de l'autre : l'homme est plutôt considéré comme un tout (c'est ce qu'en Occident on nomme de plus en plus : "une conception holiste de l'être humain" – du mot grec "holos"). Bien évidemment, la totalité des affectations touchant le soma (le corps) ne peuvent absolument pas être soignées par le biais d'un simple effet sur le psyché (âme). Il est certaines affectations, cependant, qui peuvent l'être.
Ibn ul-Qayyim écrit ainsi : "Dieu a créé dans les corps et dans les âmes des natures et des énergies différentes (…) ; un homme intelligent ne saurait nier l'effet des âmes sur les corps" (Zâd ul-ma'âd 4/166 ; voir aussi pp. 126-127). C'est ce qui explique que si le Prophète a recommandé le traitement par le recours aux médicaments matériels (les hadîths sont bien connus), il a aussi eu parfois recours à un traitement mêlant le remède matériel et la ruqya : c'est de la sorte qu'il se soigna une fois de la morsure d'un scorpion (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2905 ; voir
le commentaire de Ibn ul-Qayyim : Zâd ul-ma'âd tome 4 p. 180). Il faut ici rappeler que l'utilisation de toute ruqya (qui est en soi autorisée) requiert qu'on ne se mette pas à croire que la ruqya agit d'elle-même ou agit de façon certaine. Il faut croire que c'est un moyen (sabab), mais que c'est Dieu qui décide (Mussabbib ul-asbâb). - III) La ruqya ne serait-elle autorisée que pour se préserver / se soigner du mauvais oeil ou d'une piqûre d'insecte ? Le fait est que voici ce qu'on lit dans deux hadîths : --- "‫ ﻻ رﻗﻴﺔ إﻻ ﻣﻦ ﻋﻴﻦ أو ﺣﻤﺔ‬:‫ أن رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻗﺎل‬،‫ﻤﺮان ﺑﻦ ﺣﺼﻴﻦ‬
mauvais oeil ou à une piqûre" (at-Tirmidhî, 2057, Abû Dâoûd, 3884). --- "‫ واﻟﻨﻤﻠﺔ‬،‫ واﻟﺤﻤﺔ‬،‫ رﺧﺺ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻓﻲ اﻟﺮﻗﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﻌﻴﻦ‬:‫ ﻗﺎل‬،‫ "ﻋﻦ أﻧﺲ‬: "Le Prophète a autorisé la ruqya par rapport au mauvais oeil, à une piqûre ou à des démangeaisons ("namla")" (Muslim, 2196).
Non, la ruqya est autorisée pour soigner ou se préserver de bien d'autres choses que ces deux ou trois maux. Quant à ces hadîths : – Soit le Prophète y a seulement voulu dire si recours à la ruqya il y a, c'est dans ces trois cas de figure que cela est particulièrement justifié, bien que cela soit également autorisé pour d'autres cas de figure. – Soit il s'agit, dans ces hadîths, non pas de ruqya mais de istirqâ', et il s'agit seulement d'un caractère recommandé : ces hadîths signifient qu'il est légèrement déconseillé de faire une istirqâ', sauf dans ces 3 cas, où cela est
entièrement permis (nous y reviendrons plus bas). - IV) Quel contenu de ruqya est-il autorisé ? Il n'est légal de réciter, en tant que ruqya, que : – des passages du Coran (et non pas d'un livre religieux non islamique) ; – ou des formules qui s'adressent explicitement à Dieu, Lui demandant telle chose ou telle protection. La ruqya de ce second type est un soin (mu'âlaja) qui contient une invocation (du'â). Cependant, elle est différente de l'invocation pure : --- l'invocation (du'â) pure est adressée à Dieu directement (on peut, ce faisant, lever les deux mains ou ne
pas le faire) ; --- la ruqya qui est une invocation, elle, est bien sûr adressée à Dieu directement, mais elle est aussi "récitée" sur la personne que l'on veut en faire bénéficier : ----- parfois on récite la formule adressée à Dieu puis on souffle sur le malade ; ----- d'autres fois on récite puis on souffle dans ses paumes puis on les passe sur la partie du corps à préserver ou à soigner, etc. (Zâd ul-ma'âd 4/177-180). La ruqya qui est une invocation est, en tant qu'invocation, assujettie aux règles de l'islam concernant les invocations : aucune demande formulée à autre que
Dieu n'est autorisée. - – 1) Il y a des formules de ruqya enseignées explicitement par le Prophète : Ainsi en est-il de "A'ûdhu bi kalimât illâh it-tâmmâti min kulli shaytânin wa hâmma, wa min kulli 'aynin lâmma", que le Prophète utilisait comme ruqya pour ses deux petits-fils (al-Bukhârî, 3191). Il arrive aussi qu'un passage du Coran soit récité en guise de ruqya, comme les sourates al-Falaq et an-Nâs, dont la lettre même consiste en une demande de protection adressée à Dieu. Parfois c'est même un passage du Coran dont le contenu est tout autre qui est récité
en guise de ruqya : ainsi en est-il de la sourate al-Fâtiha, dont le Prophète a enseigné qu'elle est (comme son contenu l'indique clairement) une demande adressée à Dieu, un échange intime entre Dieu et l'homme (Muslim, 395), mais dont le Prophète a aussi approuvé la récitation sur un malade, par Abû Sa'îd, en tant que ruqya (al-Bukhârî, 2156, Muslim, 2201). La même chose peut être dite au sujet de âyat ul-kursî : il s'agit d'un verset glorifiant Dieu, mais le Prophète a enseigné que sa récitation servait de protection contre les démons (le hadîth est bien
connu). - – 2) Et est-il permis d'avoir recours à des formules de ruqyâ qui n'ont pas été enseignées par le Prophète ? La réponse correcte ici est : Cela dépend. 'Awf ibn Mâlik dit que avant la venue de l'islam ils avaient déjà certaines ruqya. Ayant questionné le Messager de Dieu à leur sujet, celui-ci leur dit : "Présentez-moi vos ruqya.
Il n'y a pas de problème dans les ruqya tant qu'elle ne contiennent pas de (parole de) shirk" : "‫ ﻻ ﺑﺄس ﺑﺎﻟﺮﻗﻰ ﻣﺎ ﻟﻢ ﻳﻜﻦ ﻓﻴﻪ ﺷﺮك‬،‫ "اﻋﺮﺿﻮا ﻋﻠﻲ رﻗﺎﻛﻢ‬:‫ "ﻳﺎ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﻛﻴﻒ ﺗﺮى ﻓﻲ ذﻟﻚ؟" ﻓﻘﺎل‬:‫ ﻓﻘﻠﻨﺎ‬،‫ ﻛﻨﺎ ﻧﺮﻗﻲ ﻓﻲ اﻟﺠﺎﻫﻠﻴﺔ‬:‫ ﻗﺎل‬،‫ ( "ﻋﻦ ﻋﻮف ﺑﻦ ﻣﺎﻟﻚ اﻷﺷﺠﻌﻲ‬Muslim, 2200). Par ailleurs, les gens de la famille de 'Amr ibn Hazm vinrent rencontrer le Prophète et lui dirent : "Nous pratiquions une ruqya contre la piqûre de scorpion, mais tu as interdit la ruqya". Ils lui présentèrent alors leur ruqya. Le Prophète, ayant pris connaissance de son contenu, dit alors : "Je n'y vois pas de problème. Celui qui
‫ ﻣﻦ اﺳﺘﻄﺎع ﻣﻨﻜﻢ أن ﻳﻨﻔﻊ أﺧﺎه ﻓﻠﻴﻨﻔﻌﻪ‬.‫ "ﻣﺎ أرى ﺑﺄﺳﺎ‬:‫ ﻓﻘﺎل‬،‫ ﻓﻌﺮﺿﻮﻫﺎ ﻋﻠﻴﻪ‬:‫ ﻗﺎل‬،"‫ وإﻧﻚ ﻧﻬﻴﺖ ﻋﻦ اﻟﺮﻗﻰ‬،‫ "ﻳﺎ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ إﻧﻪ ﻛﺎﻧﺖ ﻋﻨﺪﻧﺎ رﻗﻴﺔ ﻧﺮﻗﻲ ﺑﻬﺎ ﻣﻦ اﻟﻌﻘﺮب‬:‫ ﻓﺠﺎء آل ﻋﻤﺮو ﺑﻦ ﺣﺰم إﻟﻰ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻓﻘﺎﻟﻮا‬.‫ ﻧﻬﻰ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻋﻦ اﻟﺮﻗﻰ‬:‫( "ﻗﺎل‬Muslim, 2199). Voyez : des personnes détenaient des formules de ruqya qui n'avaient pas été formulées par le Prophète, et le Prophète en vérifia le contenu pour s'assurer qu'elles ne contenaient aucune invocation adressée à d'autres entités que Dieu ; il semble donc qu'il s'agissait bien de formules dont ces personnes avaient hérité et don
adressées exclusivement et explicitement à Dieu est autorisée. C'est ce genre de ruqya dont les gens de la famille de 'Amr ibn Hazm et 'Awf ibn Mâlik parlaient. ---- 2.2) Par contre, toute ruqya n'ayant pas été enseignée par le Prophète et contenant des demandes explicites faites à d'autres entités que Dieu est du shirk akbar et, par là, strictement interdite, puisque l'invocation ne peut être faite qu'à Dieu. ---- 2.3) De même, toute ruqya n'ayant pas été enseignée par le Prophète et comportant des formules incompréhensibles doit être abandonnée car il se
peut qu'il s'y trouve des invocations faite à un autre que Dieu. Or c'est la règle de la précaution (ihtiyât) qui prévaut ici ; ce n'est pas que tant qu'on n'est pas certain que celui à qui on adresse cette invocation n'est un autre que Dieu, on peut faire celle-ci ; c'est que tant qu'on n'est pas certain que celui à qui on adresse cette invocation est bien Dieu, on ne peut pas faire celle-ci. On lit ainsi dans Radd ul-muhtâr, à propos des ruqya écrites (nous y reviendrons plus bas), mais le propos vaut aussi pour les ruqya prononcées oralement : "‫ﻦ اﻟﻘﺮآن أو ﺷﻲء ﻣﻦ اﻟﺪﻋﻮات ﻓﻼ ﺑﺄس ﺑﻪ‬
(kitâb ul-hazr wa-l-ibâha, 9/523). ---- Il y a le cas qui est ainsi relaté : une juive faisait la ruqya à Aïcha (que Dieu l'agrée), alors que celle-ci était malade. Abû Bakr (que Dieu l'agrée) entra, et, ayant vu cela, lui dit : "Fais-lui la ruqya d'après le Livre de Dieu" : "‫ "ارﻗﻴﻬﺎ ﺑﻜﺘﺎب اﻟﻠﻪ‬:‫ ﻓﻘﺎل أﺑﻮ ﺑﻜﺮ‬.‫ وﻳﻬﻮدﻳﺔ ﺗﺮﻗﻴﻬﺎ‬،‫ أن أﺑﺎ ﺑﻜﺮ اﻟﺼﺪﻳﻖ دﺧﻞ ﻋﻠﻰ ﻋﺎﺋﺸﺔ وﻫﻲ ﺗﺸﺘﻜﻲ‬،‫ ﻋﻦ ﻋﻤﺮة ﺑﻨﺖ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﻦ‬،‫ ﻋﻦ ﻳﺤﻴﻰ ﺑﻦ ﺳﻌﻴﺪ‬،‫( "ﻣﺎﻟﻚ‬Muwatta', 1814). "D'après le Livre de Dieu" peut signifier : "d'après ce qui correspond à ce que Dieu a prescrit", c'est-à-dire : "en employant uniquement des Noms de Dieu" ("‫ﻻ أﺣﺐ رﻗﻰ أﻫﻞ‬
‫ "اﻟﻜﺘﺎب" وﻛﺮﻫﻪ؛ وذﻟﻚ واﻟﻠﻪ أﻋﻠﻢ إذا ﻟﻢ ﺗﻜﻦ رﻗﻴﺘﻬﻢ ﻣﻮاﻓﻘﺔ ﻟﻤﺎ ﻓﻲ ﻛﺘﺎب اﻟﻠﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ وإﻧﻤﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻦ ﺟﻨﺲ اﻟﺴﺤﺮ وﻣﺎ ﻓﻴﻪ ﻛﻔﺮ ﻣﻨﺎف ﻟﻠﺸﺮع‬: Al-Muntaqâ, al-Bâjî). Cela n'a rien d'étonnant, vu ce que nous avons vu plus haut : des non-musulmans faisaient la ruqya avant la venue de l'islam, et le Prophète (sur lui soit la paix) a dit que ces ruqya ne présentaient pas de problème du moment qu'il ne s'y trouvait pas de shirk. - V) (Au moins pour certains cas), si demander au râqî de nous faire la ruqya est autorisé, il est plus méritoire de ne pas le lui demander : Il y a ici deux choses : – il y a la ruqya : l
souffrance ; – et il y a la istirqâ' : le fait de demander à quelqu'un de nous faire la ruqya (la ruqya qui est en soi autorisée). Ne pas demander à quelqu'un de nous faire la ruqya est plus méritoire que le demander. En effet, le Prophète, parlant de ceux qui entreront au Paradis sans devoir rendre de comptes, dit qu'il s'agira de "‫ وﻋﻠﻰ رﺑﻬﻢ ﻳﺘﻮﻛﻠﻮن‬،‫ وﻻ ﻳﻜﺘﻮون‬،‫ وﻻ ﻳﺘﻄﻴﺮون‬،‫ "ﻫﻢ اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﻳﺴﺘﺮﻗﻮن‬: "ceux qui ne demandaient pas de ruqya, ne se faisaient pas mettre de cautère, ne prenaient pas de mauvais augure, et s'en remettaient à Dieu" (al-Bukhârî, 5378 etc., Muslim 218).
La dernière proposition montre que leur haut grade est dû à leur perfection dans le fait de s'en remettre à Dieu (kamâl ut-tawakkul al-mustahabb). Ne pas demander de ruqya relève donc de cette perfection recommandée (et pas obligatoire). La même chose est valable pour cet autre hadîth : "‫ ﻣﻦ اﻛﺘﻮى أو اﺳﺘﺮﻗﻰ ﻓﻘﺪ ﺑﺮئ ﻣﻦ اﻟﺘﻮﻛﻞ‬:‫ ﻗﺎل رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ‬:‫( "ﻋﻦ اﻟﻤﻐﻴﺮة ﺑﻦ ﺷﻌﺒﺔ ﻗﺎل‬at-Tirmidhî, 2055) : il s'agit de la négation de at-tawakkul al-mustahabb. D'après Ibn Taymiyya, la version où on lit : "‫ وﻋﻠﻰ رﺑﻬﻢ ﻳﺘﻮﻛﻠﻮن‬،‫ وﻻ ﻳﺘﻄﻴﺮون‬،‫ وﻻ ﻳﺴﺘﺮﻗﻮن‬،‫( "ﻫﻢ اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﻳﺮﻗﻮن‬Muslim, 220), "c
version est une erreur d'un transmetteur. Car faire la ruqya à quelqu'un d'autres est acte méritoire, comme le Prophète l'a dit à propos d'une ruqya utilisée face aux piqûres de scorpion : "Je n'y vois pas de problème. Celui qui peut apporter un profit (naf') à son frère, qu'il le fasse" (Muslim, 2199, déjà cité plus haut) (fin de citation). - Ici une question se pose : Quelle est ce type de ruqya que ne pas en demander relève de la perfection recommandée du tawakkul ? – Certains disent qu'il s'agit de la ruqya qui est en soi interdite (types 2.2 et 2.3). Or cette
explication n'est pas possible, vu que cette ruqya là, il n'est pas recommandé, il est obligatoire de ne pas en demander et de ne pas en recevoir. Et cela voudrait dire que ceux qui s'abstenaient de cette ruqya interdite seront 70 000 seulement parmi toute la Umma. – Certains ulémas ont dit qu'il s'agit de toute ruqya (types 1 et 2 plus haut cités) : ne pas demander à quelqu'un de la réciter et de souffler sur soi, cela est plus méritoire que demander cela à quelqu'un. – D'autres ulémas ont dit qu'il s'agit uniquement de la ruqya de type 2.1 : la ruqya qui s'adresse
explicitement et exclusivement à Dieu, mais qui n'a pas été enseignée par le Prophète. Le problème c'est que "‫ ﻓﺈن ﺑﻬﺎ اﻟﻨﻈﺮة‬،‫ اﺳﺘﺮﻗﻮا ﻟﻬﺎ‬:‫ ﻓﻘﺎل‬،‫ أن اﻟﻨﺒﻲ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ رأى ﻓﻲ ﺑﻴﺘﻬﺎ ﺟﺎرﻳﺔ ﻓﻲ وﺟﻬﻬﺎ ﺳﻔﻌﺔ‬:‫ رﺿﻲ اﻟﻠﻪ ﻋﻨﻬﺎ‬،‫ "ﻋﻦ أم ﺳﻠﻤﺔ‬: le Prophète lui-même a, voyant une esclave qui était pâle, dit : "Demandez la ruqya pour elle, car elle souffre de mauvais oeil" (al-Bukhârî, 5407, Muslim, 2197). Aïcha relate chose semblable : "‫ أﻣﺮﻧﻲ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ أو أﻣﺮ أن ﻳﺴﺘﺮﻗﻰ ﻣﻦ اﻟﻌﻴﻦ‬:‫ رﺿﻲ اﻟﻠﻪ ﻋﻨﻬﺎ ﻗﺎﻟﺖ‬،‫( "ﻋﻦ ﻋﺎﺋﺸﺔ‬al-Bukhârî, 5406, Muslim, 2195). Il est évident que le Prophète n'a pas, ic
d'une ruqya de type 2.1. Or le Prophète n'aurait pas recommandé, ici, de faire ce qu'il a recommandé, là-bas, de ne pas faire : demander une ruqya de type 2.1 ! – L'explication la meilleure est donc celle-ci : --- pour la ruqya de type 1, il vaut mieux la réciter soi-même que d'aller demander à quelqu'un de la réciter sur soi ; --- et pour la ruqya de type 2.1, il vaut mieux de ne pas en demander. Cependant, si, dans le récit que nous venons de voir, le Prophète a dit d'aller demander une ruqya pour l'esclave souffrant de mauvais oeil, c'est parce que le mauvais oeil et
la piqûre font exception : demander la ruqya pour ces deux maux n'est pas contraire au kamâl ut-tawakkul al-mustahabb. C'est l'une des explications des deux hadîths déjà cités : "‫ ﻻ رﻗﻴﺔ إﻻ ﻣﻦ ﻋﻴﻦ أو ﺣﻤﺔ‬:‫ أن رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻗﺎل‬،‫ "ﻋﻦ ﻋﻤﺮان ﺑﻦ ﺣﺼﻴﻦ‬: "Pas de ruqya sauf par rapport au mauvais oeil ou à une piqûre" (at-Tirmidhî, Abû Dâoûd). "‫ واﻟﻨﻤﻠﺔ‬،‫ واﻟﺤﻤﺔ‬،‫ رﺧﺺ رﺳﻮل اﻟﻠﻪ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻓﻲ اﻟﺮﻗﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﻌﻴﻦ‬:‫ ﻗﺎل‬،‫ "ﻋﻦ أﻧﺲ‬: "Le Prophète a autorisé la ruqya par rapport au mauvais oeil, à une piqûre ou à des démangeaisons ("namla")" (Muslim). Ici, "‫ﻻ رﻗﻴﺔ إﻻ ﻣﻦ ﻋﻴﻦ أو ﺣﻤﺔ‬
maux, il est recommandé de ne pas demander de ruqya de type 2.1, et demander une ruqya de ce type 2.1 est contraire à kamâl ut-tawakkul al-mustahabb. ----- Par contre, pour ces deux ou trois maux, demander la ruqya n'est pas contraire à kamâl ut-tawakkul al-mustahabb. - VI) Jusque là nous avons parlé de ruqya récitée. Mais qu'en est-il d'une ruqya dont le contenu est en soi autorisé (type 1 ou 2.1), mais dont la forme est maintenantécrite et portée autour du cou ? – Est-il possible que la ruqya soit écrite sur le corps du malade lui-même ? Ibn Taymiyya le
faisait avec un verset coranique précis, pour soigner des hémorragies nasales, mais, précisait-il, à condition que l'encre utilisée soit rituellement pure (tâhir) (cf. Zâd ul-ma'âd, 4/358). - – Est-il possible que la ruqya soit écrite sur du papier (avec bien sûr une encre tâhir), et que ce papier soit lavé et que l'eau en résultant soit bue ? Ce point fait l'objet d'avis divergents entre les Salaf (voir ainsi At-Tabarruk, anwâ'uhû wa ahkâmuhû, pp. 232-235, où cette divergence est relatée de façon détaillée). Ibn Taymiyya est pour sa part d'avis qu'il est autorisé que la ruqya
soit écrite et que le papier soit lavé et son eau bue (MF 19/64-65). - – Et peut-on attacher un tel papier au bras du malade, ou bien cela tombe-t-il sous le coup du la tamîma interdite ? Abdullâh ibn Mas'ûd et Ibrâhim an-Nakha'î ainsi que d'autres Salafs étaient opposés à cela, et le qualifiaient d'interdit. Mais d'autres Salafs le qualifiaient, eux, d'autorisé. Ces autres Salafs ont circonscrit le hadîth interdisant de porter une tamîma à la tamîma qui contient des invocations faites explicitement à autre que Dieu, ou bien des choses incompréhensibles (soit, dans notre
classification, les types 2.2 et 2.3). Voici le passage de Kitâb ut-tawhîd qui dit cela : "‫ ﻣﻨﻬﻢ اﺑﻦ ﻣﺴﻌﻮد رﺿﻲ اﻟﻠﻪ ﻋﻨﻪ‬،‫ ﻟﻜﻦ إذا ﻛﺎن اﻟﻤﻌﻠﻖ ﻣﻦ اﻟﻘﺮآن ﻓﺮﺧﺺ ﻓﻴﻪ ﺑﻌﺾ اﻟﺴﻠﻒ؛ وﺑﻌﻀﻬﻢ ﻟﻢ ﻳﺮﺧﺺ ﻓﻴﻪ وﻳﺠﻌﻠﻪ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﻬﻲ ﻋﻨﻪ‬.‫ ﺷﻲء ﻳﻌﻠﻖ ﻋﻠﻰ اﻷوﻻد ﻳﺘﻘﻮن ﺑﻪ اﻟﻌﻴﻦ‬:"‫( "اﻟﺘﻤﺎﺋﻢ‬Kitâb ut-tawhîd, Muhammad ibn Abd il-Wahhâb). Et voici un passage du commentaire de cela par son petit-fils, Sulaymân ibn Abdillâh ibn Muhammad ibn 'Abd il-Wahhâb : "‫ ﺑﺨﻼف اﻟﺮﻗﻰ ﻓﻘﺪ ﻓﺮق ﻓﻴﻬﺎ‬،- ‫ ﻟﻢ ﻳﻔﺮق ﺑﻴﻦ اﻟﺘﻲ ﻓﻲ اﻟﻘﺮآن وﻏﻴﺮﻫﺎ‬- ‫ ﻓﺈن ﻇﺎﻫﺮه اﻟﻌﻤﻮم‬،‫ واﺣﺘﺠﻮا ﺑﻬﺬا اﻟﺤﺪﻳﺚ وﻣﺎ ﻓﻲ ﻣﻌﻨﺎه‬.‫ وﺟﺰم ﺑﻬﺎ اﻟﻤﺘﺄﺧﺮون‬،‫ اﺧﺘﺎرﻫﺎ ﻛﺜﻴﺮ ﻣﻦ أﺻﺤﺎﺑﻪ‬،‫ وأﺣﻤﺪ ﻓﻲ رواﻳﺔ‬،‫ب اﺑﻦ ﻣﺴﻌﻮد‬
Tabarruk, anwâ'uhû wa ahkâmuhû, pp. 236-239, où cette divergence est relatée de façon détaillée.) Ibn Taymiyya est d'avis qu'il est autorisé que le papier soit attaché au bras de la femme qui va accoucher (MF 19/64-65). - – Par contre, écrire un tel papier et le suspendre au mur, ou au rétroviseur de la voiture, de même que placer une copie du Coran dans un lieu pour obtenir une protection, cela est différent de ce qui précède : Cela n'est pas autorisé (ghayr mashrû') (At-Tabarruk, anwâ'uhû wa ahkâmuhû, pp. 239-241). - VII) Avoir recours à la ruqya écrite est
autorisé dans les cas venant d'être mentionnés, mais attention à ne placer une confiance excessive à ce genre d'écrit : At-Thânwî écrit aussi qu'attacher [au bras] un papier où la ruqya est écrite est autorisé [c'est aussi l'avis de Ibn Taymiyya, nous l'avons vu plus haut], mais il est mieux de l'éviter, car la plupart des gens délaissent ensuite l'invocation directe avec Dieu, préférant s'en remettre à ce papier (Ibid., p. 71). C'est cela, dit at-Thânwî, que le Prophète a visé quand il a dit : "Celui qui suspend quelque chose est confié à elle" : "‫ دﺧﻠﺖ ﻋﻠﻰ ﻋﺒﺪ اﻟﻠﻪ ﺑﻦ ﻋﻜﻴﻢ أﺑﻲ ﻣﻌﺒﺪ‬:‫ل‬
‫ "ﻣﻦ ﺗﻌﻠﻖ ﺷﻴﺌﺎ وﻛﻞ إﻟﻴﻪ‬:‫ ﻗﺎل اﻟﻨﺒﻲ ﺻﻠﻰ اﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ‬،‫ "اﻟﻤﻮت أﻗﺮب ﻣﻦ ذﻟﻚ‬:‫ "أﻻ ﺗﻌﻠﻖ ﺷﻴﺌﺎ؟" ﻗﺎل‬:‫ ﻓﻘﻠﻨﺎ‬،‫ أﻋﻮده وﺑﻪ ﺣﻤﺮة‬،‫[ "اﻟﺠﻬﻨﻲ‬at-Tirmidhî, 2072] (Ibid., p. 80). C'est cet excès de confiance qui est visé par ce propos de Ibn ul-'Uthaymîn relatif aux tamîma : "‫ ﻫﺬا اﻟﺸﺮك ﻳﻜﻮن أﻛﺒﺮ إن اﻋﺘﻘﺪ أﻧﻬﺎ ﺗﺮﻓﻊ أو ﺗﺪﻓﻊ ﺑﺬاﺗﻬﺎ دون أﻣﺮ اﻟﻠﻪ؛ وإﻻ ﻓﻬﻮ أﺻﻐﺮ‬:"‫ "ﻓﻘﺪ أﺷﺮك‬:‫( وﻗﻮﻟﻪ‬Al-Qawl ul-mufîd, p. 161 ; à lire après pp. 174-175). Ath-Thânwî écrit qu'il vaut mieux réciter la ruqya qu'attacher une ruqya au bras (Ibid., p. 71). Mais, même alors, écrit encore at-Thânwî, il ne faut pas tomber dans un travers qu'ont un certain n
temps et la peine de demander à Dieu en s'humiliant devant Lui. Il ne faut donc pas, dit at-Thânwî, se contenter de réciter des ruqyas en négligeant le fait de s'adresser à Dieu pour Lui demander ce dont on a besoin ; c'est au contraire cette forme de demande qui est meilleure (Ibid., p. 69). Revoir en tout début d'article la différence entre "du'â" et "ruqya" : cette dernière doit s'adresser elle aussi uniquement à Dieu, mais une subtile différence existe entre les deux. Après avoir relaté la divergence d'avis existant au sujet des tamîma contenant des versets du
Coran, ou des invocations adressées à Dieu, Ibn ul-'Uthaymîn dit lui aussi qu'il ne convient pas d'avoir recours aux tamîma contenant des versets du Coran, notamment parce que, ensuite, on ne prend plus le soin de réciter les versets coraniques en question (Al-Qawl ul-mufîd, p. 175). - VIII) Et les cas de possession par un djinn ? Alors que le Prophète voyageait quelque part dans la péninsule arabique, une mère vint à sa rencontre et se plaignit du fait que son enfant était possédé depuis sept ans ; elle lui dit que les crises le prenaient deux fois chaque jour. Le
Prophète prit lui-même les choses en mains, demanda que l'on approche de lui le garçon et agit pour le débarrasser du djinn. Plus tard, lors de son retour, la mère vint à nouveau le rencontrer pour lui dire que son fils n'avait plus eu de crises depuis son traitement (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 1/875-877, 6/1002-1109). Un autre récit du même genre, toujours avec le Prophète, a été rapporté par ad-Dârimî (n° 19, dha'îf d'après al-Albânî). Ibn Taymiyya a expliqué les causes pouvant pousser un djinn à posséder un humain (Majmû' ul-fatâwâ, 13/85, 19/39-40). -
Est-ce qu'on peut avoir recours aux services d'un autre djinn pour chasser le djinn ayant de la sorte pris possession de l'esprit de l'humain ? Si cet autre djinn agit ainsi en échange d'un acte de culte en sa faveur, alors il est certain que la réponse est : non, cela n'est bien entendu pas autorisé. De même, si cet autre djinn agit ainsi en échange d'un acte interdit (fornication, etc.), alors la réponse est également : non, cela n'est pas autorisé. Mais si l'autre djinn n'agit ainsi que par désir de servir autrui, ou de combattre le mal que certains de ses congénères font,
alors en général les ulémas hanafites indiens disent que cela est autorisé (cliquez ici). Pour sa part, Ibn Taymiyya a simplement écrit qu'employer un djinn pour un service autorisé est autorisé (cliquez ici pour en savoir plus). Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux). Tout d’abord, il faut avoir une totale conviction que Allah seul va vous guérir, alors à chaque fois que vous faite votre traitement (eau coranisée, miel, encens…) n’hésitez pas à lire du coran (Sourat Al-Fatiha, Ayat Al-Korsi [verset du trône]) en parallèle et d’invoquer Allah (Douaa) dans votre cœur (rien
n’agit que par la puissance d’Allah et non pas par lui-même). Le traitement – cible tous les types de maladies occultes (sorcelleries, mauvais Œil, possession), il vise à détruire la sorcellerie et de chasser ou de brûler les djinns (chayatin) qui se trouvent à l’intérieur ou/et l’extérieur de corps. La sorcellerie peut être présente avec le mauvais œil c’est pour cela qu’il vaut mieux systématiquement traiter les affectations ensemble. La plupart des versets listés ci-après sont communs aux trois affectations, mais certains sont spécifiques à l’une ou l’autre. Comme il ne
coûte rien de compléter, le traitement qui suit est donc valable pour les trois. Le traitement dure 13 jours, il sera prolongé pour les cas difficiles (27 jours voir plus). Les améliorations peuvent se ressentir (70 % des cas) au bout du 7 ém jour, pour les cas difficiles comme la possession ou pour ceux qui ont une sorcellerie répétitive (un sorcier qui travaille en continu pour vous détruire) ça peut prendre plus de temps. Il est primordial de coraniser tous les ingrédients que vous allez utiliser. Cliquez sur l’image en dessous pour afficher les versets à lire sur tous
les ingrédients (eau, huile, miel…) permettant de les Coraniser Roqya PDF Les versets à lire Astuce : vous pouvez lire les versets de roqya sur tous les ingrédients en même temps, approcher les au maximum de votre bouche et lisser, à la fin de la lecture souffler sur le tous. Lire du début jusqu’à sourat « Al Nas » 11 fois et le reste une seule fois. Fabrication de l’eau coranisée Explication et exemple disponible en cliquant sur la photo en dessous.
Le traitement La lecture ou l’écoute du coran (Tous les jours pendant 13 jours) Vous vous allongez sur le dos, il faut être complètement décontracté, concentrer toute votre attention à l’écoute de la roqyah. On recommande l’écoute de Sourate de la Vache (Al-Baqara) une fois par jour (et/ou) d’écouter la Roqyah contre la sorcellerie, mauvais œil et possession une à deux fois par jour. Cliquez sur l’image en dessous pour écouter la Roqyah contre la Sorcellerie et le Mauvais œil roqya sound 1 Version 1 roqya sound 2 Version 2 *Choisir la version qui vous fait le
plus d’effets, il est possible de télécharger les fichiers audio via le bouton « Download » visible dans le lien des fichiers en dessous de la barre audio. Il est préférable de procéder à l’écoute après le coucher du soleil, mais ça reste une préférence. Le plus important est d’écouter avec cœur et oreilles. La concentration est primordiale (les djinns feront tout pour vous déconcentrer et c’est normal, tant qu’il y a de la concentration ils seront obligés d’écouter avec vous). Une personne de votre entourage peut vous lire les versets de roqya disponibles dans le lien ci-
dessous. (Lien des versets de roqya à lire) Lavages quotidiens avec de l’eau coranisée (Tous les jours pendant 13 jours) Une partie très importante du traitement c’est de verser l’eau coranisée (une bouteille de 1,5 L) sur la tête en disant (Bissmillah) et demander à Allah la guérison, essuyer l’eau sur tout le corps avec les mains tous les jours à la fin de votre douche.

Vous pouvez faire la grande ablution avec cette eau coranisée c’est plus efficace. De préférence procéder au lavage après le coucher du soleil parce que la plupart des djinns vivent la nuit et dorment le jour.
Cette eau permet de brûler les djiins (Démon) et de casser les liens de la sorcellerie qui se trouve à l’extérieur de votre corps. Vous pouvez chauffer la bouteille pendant 2 minutes aux micro-ondes, cela n’aura aucun effet sur son efficacité. Récupérez l’eau et éviter qu’elle parte dans les égouts en se lavant dans une bassine, jetez l’eau sous un arbre ou dans un jardin, mais surtout pas les égouts (risque de brûler gratuitement les djinns qui vivent dans les conduites d’eau). Boire au quotidien de l’eau coranisée (Tous les jours pendant 13 jours) Faite en sorte que
l’eau que vous buvez soit coranisée, vous pouvez ajouter un peu d’eau de rose ou/et 7 feuilles de jujubier que l’on écrase ou/et 5 g de costus indien. Buvez pendant toute la journée de cette eau. Consommer quotidiennement le mélange de miel avec des plantes (Tous les jours pendant 13 jours) Bismalleh AlRahmen AlRahiim « De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour les gens qui réfléchissent. » (Sourat Al-Nahl V69) Le Miel surtout mélangé à des plantes spécifiques
constitue un grand remède dans la roqya contre la sorcellerie et les djinns, particulièrement pour ceux qui habitent le corps. Composition du mélange : Prendre 1 Kg de miel et mélanger le avec 50 g de ce mélange: (25 g de Gingembre poudre + 15 g de Sidr poudre + 20 g de Costus indien poudre + 25 g de graine de Nigelle (Habba saouda) poudre + 25 g de Graine Noire poudre (Sinouj) + 20 g Figel poudre + 20 g Harmel poudre + 50 ml huile d’olive). Lire les versets pour coraniser le mélange. Prendre 2 grandes cuillères le matin et une grande cuillère le
soir (essayez de prendre juste une grande cuillère le premier jour pour voir s’il y a une allergie a une des plantes du mélange). Précaution : ne pas prendre pour les femmes enceintes ou en période de menstruation ou chez l’enfant de moins de 6 ans. Infuser des plantes qui annulent la sorcellerie mangée et excluent les djinns (3 jours à la file chaque semaine pendant 3 semaines [9 jours en tous]) Nous allons procéder à la préparation d’une tisane, a consommer le matin à jeun, elle provoque la diarrhée, mais c’est un effet recherché. On prend ½ L d’eau
coranisée et faite la bouillir. Une fois à ébullition on abaisse l’intensité du feu et on ajoute une grande cuillère à soupe de Sana makki et une demi-cuillère à café de Sidr (2-3 g). Laissez infuser pendant 5 min, filtrer les plantes (vous pouvez laisser refroidir un peu) et buvez. De préférence, lisser les versets 15, 16, 17 de sourate Ibrahim 7 fois sur cette infusion avant de boire. (Mélange infusion Séné makki + Sidr disponible en boutique) Se baigner avec des herbes et des ingrédients coranisées (3 fois pendant le traitement de 13 jours) Remplissez votre
baignoire avec de l’eau chaude. Bouillir un mélange composé de 50 g de ce mélange : 50 g de pierre d’Alun (chab), 50 g de Gros Sel, 100 ml de Vinaigre, 5-10 g de Sidr, 5 g de Custus Indien, 15 g de Gingembre, 15 g de Peau de grenade , 10 g de Henna, Sana makki. Coraniser avec le verset du trône 11 fois (Ayat El-Korsi) et rester dans le bain pendant 20 min avant de rincer (profiter pour lire du coran dans votre cœur et invoquer dieu). (Mélange à mettre dans le bain disponible en boutique) Appliquer le mélange d’huile coranisée sur tout le corps (Tous les
jours pendant 13 jours) On peut appliquer de l’huile d’olive seulement, mais pour plus d’efficacité nous allons le mélanger avec des plantes pour maximiser l’efficacité. Prendre 300 ml d’huile d’olive et la mélanger dans une casserole avec : (20 g de de Nigelle (habba sawda) + 20 g de Figel (Ruta graveolens) + 10 g de Harmel + 20 g de Custus indien + 20 g de Gingembre + 10 g de Sidr + 10 g de Heltit (Ferula assa-foetida)). -Laisser bouillir pendant une heure à feu doux puis laisser refroidir. -Filtrer le mélange pour ne laisser que l’huile et verser dans une
bouteille. -Coraniser l’huile en lisant dessus les versets disponible sur ce lien (Versets à lire), il suffit d’approcher la bouteille ouverte et de lire les versets, à la fin on souffle (al nafth) avec l’intention de coraniser le tous avec la permission d’Allah. Appliquer cette huile tous les soirs avant de dormir comme une lotion (du cou aux pieds même les parties intimes), profiter pour lire du coran en ayant l’intention d’enlever la sorcellerie de votre corps (Al-Fatiha 7 fois). Pour les cas de possession mettre 3 gouttes de l’huile dans le nez et les oreilles. Astuce : vous
pouvez lire sur l’eau, l’huile et l’encens en même temps, approcher les au maximum de votre bouche et lisser, ça produit le même effet. (Mélange d’huiles coranisées disponible en boutique) Encenser le corps avec de l’encens coranisé (Tous les soirs avant de dormir pendant 13 jours) Mettre de l’encens coranisé dans un encensoir, allumer le et laisser la fumée remonter sur votre corps (mettre l’encensoir en dessous de vous), vous pouvez choisir n’importe quel encens parfumé, mais pour plus d’efficacité, faite un mélange composé de : (20 g Costus indien, 25 g
de Figel + 50 g de Harmel + 20 g Heltite + 20 g de Souffre + 25 g Graine de Nigelle + 25 g Graine Noire (sinouj) + 25 g Gros sel + 25 g pierre d’Alun + 25 g de Thym + 50 g encens parfumé + feuille de coran contenant les versets contre la sorcellerie) Coraniser l’encens en lisant dessus les versets de roqya disponible sur le lien en dessous: (Versets à lire) Vous pouvez ajouter, à chaque fois que vous appliquer l’encens, une petite feuille contenant des versets contre la sorcellerie, laisser brûler la feuille avec l’encens. (Mélange d’encens coranisé + feuilles de
coran disponible en boutique) Asperger la maison avec de l’eau coranisée (Deux fois pendant le traitement) Le traitement de la maison (c’est pareil pour votre boutique ou pour votre voiture) est simple, on prend de l’eau coranisée que vous avez déjà fabriquer, rajouter à votre eau un peu d’eau de rose et 10 g de sel, vous lisser dessus (rajouter ces versets de roqya) Sourate Ar-Rahmân [Sourate du Miséricordieux/55] et Sourate Al-Mulk [Sourate du pouvoir/67] et asperger toute la maison en disant bismellah, toutes les entrées et sorties de la maison doivent
être aspergées (fenêtres, portes, coins inférieurs et supérieurs de chaque pièces…). Appliquer ensuite de l’encens coranisé en lisant du coran ou les versets de roqya pour renforcer l’effet. Appliquer la Hijama (les ventouses) (Une à trois fois par mois, tout dépend des douleurs) Abd Ar-Rahman Ibn Abi Layla rapporte : « Le Prophète (SAW) a pratiqué Al-Hijama sur sa tête avec une corne lorsqu’il fut ensorcelé. » Dans les sounans d’Ibn Majah, Anas Ibn Malik rapporte que l’Envoyé de Dieu (SAW) a dit : « Pendant mon voyage nocturne, je ne suis pas passé devant
un groupe d’anges sans qu’ils ne me disent Ô Muhammad ! Ordonne à ta communauté de pratiquer Al-Hijama » (Sahih Al-Jami (5671)). Cliquez sur l’image en dessous pour savoir comment pratiquer la Hijama Boite de Hijama disponible dans la Boutique Captage de Djiins (Démon)* (Une à plusieurs fois pendant le traitement) Le captage djinn est optionnel mais il vous permet de comprendre et de mieux diagnostiquer votre problème, cliquer sur l’image en dessous pour plus de détails. Tous les mélanges et ingrédients sont disponible dans la boutique Roqya
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