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APPLICATIONS PHOTOVOLTAIQUES

Code : TSES.22
Durée : 45 H Filière : Systèmes énergie solaire

Année de formation : 2022/2023 M. OUALLALI Omar

M.OUALLALI 1
Code : TSES.22
APPLICATIONS PHOTOVOLTAIQUES Durée : 45 H

A. Planifier le travail
B. Dimensionner les systèmes de pompage solaire photovoltaïque
C. Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public …
D. Elaborer des schémas et des plans d‘une installation solaire : de pompage solaire photovoltaïque, d’éclairage public...
E. Installer une pompe solaire photovoltaïque
F. Installer d’autres applications solaires : éclairage public …
G. Ranger le matériel et nettoyer le site de travail
H. Rendre compte

Année de formation : 2022/2023 M. BOUFAKRI Taoufik

Filière : Systèmes énergie solaire


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• Planifier le travail :

• On appelle projet l'ensemble des actions à entreprendre afin de répondre à un besoin défini dans des délais fixés. Ainsi un
projet étant une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant des ressources identifiées (humaines et
matérielles) durant sa réalisation, celui-ci possède également un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation de moyens et
d'un bilan indépendant de celui de l'entreprise. On appelle «livrables» les résultats attendus du projet.
• Gestion de projet : ensemble des actions menées pour initialiser et maintenir à jour le plan de développement du projet.
• Pilotage de projet : mission qui consiste à mener un projet à terme (c’est-à-dire obtenir le produit).
• Maître d’ouvrage MOA : acheteur du produit du projet ; il assume l’orientation du projet – c’est l’entité porteuse du
besoin, définissant l'objectif du projet, son calendrier et le budget consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la
réalisation d'un produit, appelé ouvrage.
• Maître d’œuvre MOE : personne engagée, vis-à-vis du maître d’ouvrage, sur le bon achèvement du projet - entité retenue
par le maître d'ouvrage pour réaliser l'ouvrage, dans les conditions de délais, de qualité et de coût fixées par ce dernier
conformément à un contrat -> Chef de projet.

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• Planifier le travail :

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• Planifier le travail :

Ordonnancement :
• Les méthodes d’ordonnancement des tâches permettent d’avoir une représentation graphique, qui permet le
positionnement relatif des opérations dans le temps.
• La Méthode PERT : « Program evaluation and review technic » ou « Techniques d’évaluation et examen des
programmes » , il permet d’obtenir un ordonnancement optimum des tâches les unes par rapport aux autres
pour minimiser la durée totale d’un projet.

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• Planifier le travail :
A. Principe de la méthode :
• Réduire la durée totale d’un projet par une analyse détaillée des tâches ou activités élémentaires et de leur
enchainement dans le temps.
B. Notions de base :
• La méthode s’appuie sur une représentation graphique qui permet de bâtir un réseau constitué des nœuds et
des tâches - Un réseau PERT est constitué des étapes et des tâches.
• ETAPE ou bien Nœud ou bien Sommet ou bien événement : C’est le commencement ou fin d’une tâche .
• Une étape n’a pas de durée – on le symbolise par un cercle réparti en trois parties.

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• Planifier le travail :
B. Notions de base :
• TACHE : c’est le déroulement dans le temps d’une opération , contrairement à l’étape , la tâche demande une
certaine durée , des ressources et un coût. Elle est symbolisée par un vecteur orienté, sur lequel seront indiqués
l’action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tâche.
• C’est une tâche symbolisée par A et la durée est 8. ( Ex : 8 jours ou mois ou heures ou ……)

• Remarque : la longueur des arcs n’est pas proportionnelle au temps d’exécution, et pour alléger la
représentation, on ne note pas le nom complet de la tâche mais juste une lettre ou un code.

C. Représentation graphique des étapes et des tâches dans un réseau :


• Tâches successives : C’est-à-dire que la tâche B ne peut commencer que si A est terminée. A précède B ou A est
une antériorité de B, C ne peut commencer que si A et B sont terminées, A et B précèdent C , ou A et B sont
antériorité de C .

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• Planifier le travail :
C. Représentation graphique des étapes et des tâches dans un réseau :
• Tâches simultanées : Elles peuvent commencer en même temps en partant d’une même étape - A et B sont deux
tâches simultanées, Elles commencent en même temps, D ne peut commencer que si C est terminée.

• Tâches Convergentes : C’est-à-dire plusieurs tâches peuvent se terminer sur le même nœud, A et B sont deux
tâches convergentes vers le nœud 4, Donc on ne peut pas commencer C sans terminer A et B.

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• Planifier le travail :
C. Représentation graphique des étapes et des tâches dans un réseau :
• Tâches Convergentes :
• Remarque - soit la représentation suivante :
• A et B sont deux tâches simultanées
• A et C sont deux tâches successives ( la même chose pour C et D ; B et E )
• Pour commencer D il faut terminer C , Si l’on souhaite que D ne commence que si C et B sont terminées c à d on
souhaite que C et B se terminent dans le nœud 4 ( se convergent ). qu’est ce qu’il faut faire ? On a déjà la tâche B
se termine dans le nœud 3 , et C se termine dans le nœud 4 et on veut les converger vers le nœud 4. Donc on va
créer une tâche fictive qui sert à représenter ce type de contrainte de liaison. La tâche fictive est une tâche dont
la durée et le coût sont nuls. on l’a représente par des pointillés et on la note par X ( 0 ).

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• Planifier le travail :

D. Détermination des niveaux des tâches


• Pour représenter les tâches dans un graphe PERT , il faut procéder par niveau :
• Le niveau 0 contient les tâches qui n’ont pas de précédent
• Le niveau 1 contient les tâches dont les tâches précédentes sont de niveau 0
• le niveau 2 contient les tâches dont les tâches précédentes sont de niveau 1
• Le niveau 3 contient les tâches dont les tâches précédentes sont de niveau 2
• Le niveau K contient les tâches dont les tâches précédentes sont de niveau K-1
E. Tâches commençantes et tâches finissantes
• Les tâches commençantes sont des tâches sans antérieur ( niveau 0 )
• Les tâches finissantes sont des tâches sans postérieur ( dernier niveau )

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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tôt :

Exemple 1 : On a :
• i=2;
• j=3;
• dij = d23 = durée de la tâche entre les nœuds 2 et 3 = 12
• t2 = 5
• alors t3 = ??

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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tôt :
Exemple 2 :

Dans cet exemple il y a deux nœuds qui précèdent le nœud 4.

t4 = Max ( 5 + 12 ; 6 + 16 ) = Max ( 17 ; 22 ) = 22.

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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tard :
• Pour un sommet, la date au plus tard notée Ti représente concrètement la date à laquelle cet état doit
obligatoirement être atteint si l’on ne veut pas augmenter la durée totale du projet ( il ne faut pas faire pire ).

Exemple 1 :

Dans cet exemple on a un seul nœud qui suit le nœud 2 alors :

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• Planifier le travail :

Exemple 2 :

Dans ce cas on a deux nœuds qui suivent le nœud 2 :

Remarque :
• On aura toujours t1 = T1
• t est toujours inférieur ou égal à T.
• T – t s’appelle marge de flottement du sommet

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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES MARGES « on calcule les marges pour les tâches » :
• La marge libre d’une tâche représentera le retard maximal qu’on
pourra prendre dans la réalisation d’une tâche sans retarder le
début des tâches suivantes, on la note ML.

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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES MARGES « on calcule les marges pour les tâches » :
• La marge totale d’une tâche représentera concrètement le retard
maximal qu’on pourra prendre dans la réalisation d’une tâche sans
retarder l’ensemble du projet, on la note MT.

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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :

• Une tâche critique c’est une tâche dont la marge

totale est nulle. c’est une tâche urgente, une

tâche sur laquelle il ne faut pas prendre le retard

si on ne veut pas augmenter la durée totale du

projet.

• Le chemin critique c’est un chemin qui passe par

les tâches critiques.

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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :

La tâche A est nécessaire pour C , mais on remarque que A aussi est nécessaire pour F , donc on doit relier A
par F par une tâche fictive.

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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :

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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :
• Les tâches critiques sont les tâches dont la marge totale est nulle.
• Dans ce cas : B , D , F et G sont des tâches critiques.
• Alors le chemin critique ( BDFG).
Remarques :
• La durée du projet est 21.
• Par exemple, si on augmente la durée de la tâche F de 3 , ( la durée de F devient 9 au lieu de 6 ), alors la durée
du projet devient 24. ( 21 + 3 = 24 ) , F est une tâche critique qui n’a pas de marge totale. [le retard de F = le
retard du projet].
• Par exemple , si on augmente la durée de E de 7 ( la durée de E devient 12 au lieu de 5 ) , on retarde E de 7 et
comme E a une marge totale de 2 donc on va retarder le projet de ( 7 – 2 = 5 ) alors la durée du projet devient (
21 + 5 = 26 ) .
*****MT(E) = 2 c à d on a un retard acceptable de 2 sans retarder le projet*****
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• Planifier le travail :

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• Planifier le travail :

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• Planifier le travail :

Les tâches critiques : A - D - H


Le chemin critique ( ADH)

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• Planifier le travail :

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• Planifier le travail :

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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil

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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil

• Lorsque l’éclairement solaire est suffisant, la pompe remonte l’eau de la nappe vers la citerne de stockage.
• Le pompage s’arrête :
• lorsque l’éclairement solaire est trop faible
• lorsque la citerne est pleine (flotteur/interrupteur de niveau)
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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil

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• Pompage solaire :
B. Types de pompes :
• Il existe principalement 3 types de pompes solaires dont les courbes standards sont présentées ci-dessous :

① Les pompes manuelles / motorisées. Il s’agit du même mécanisme


qu’utilisé en pompage manuel auquel on a ajouté un moteur pour
remplacer la motricité humaine.
① Les pompes « spécial solaire » alimentées en direct via un
contrôleur de pompe adapté, à approvisionner chez le fabricant de la
pompe pour s’assurer de la compatibilité.
① Les pompes classiques (alimentées habituellement par groupe
électrogène) que l’on alimentera via un onduleur à fréquence variable,
couramment appelé « onduleur solaire de pompage ».

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• Pompage solaire :
B. Types de pompes :

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• Pompage solaire :
C. Panneaux PV :

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• Pompage solaire :
D. Coffret DC :

• Le coffret de protection est indispensable sur tous les sites de pompage dont la tension d’utilisation (au niveau de la
pompe) est supérieure à 120 V. L’installation de ce coffret concerne donc presque tous les pompages, car cette
tension est atteinte même sur les petites installations (4 panneaux de 250 Wc).
• Le coffret de protection sert à :
• Protéger les équipements des surcharges (fusibles).
• Mettre l’installation hors-tension pour pouvoir intervenir via un bouton principal ON/OFF (maintenance).
• Protéger l’installation des impacts de foudre et des surtensions (parafoudre).
• Créer un point central de mise à la terre.
• Sur certains pompages de forte puissance, il sert aussi à connecter les différentes branches de panneaux
solaires ensemble et de cumuler leur puissance sur une seule sortie qui alimentera le contrôleur ou l’onduleur.

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• Pompage solaire :
D. Coffret DC :

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• Pompage solaire :
E. Autres composants :
• Les pompages solaires possèdent à minima les composants listés en figure ci-dessous. Ces composants principaux
doivent impérativement figurer sur la demande de devis pour s’assurer que le fournisseur comprenne la demande
correctement, et n’oublie aucun élément.

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• Pompage solaire :
F. Notions de base – pompage :
• Débit : Quantité d’eau que la pompe peut fournir durant un intervalle de temps donné. Elle est exprimé en litres par heure (l/h) ou
en m3 par jour.
• Hauteur manométrique totale : la différence de pression en mètres de colonne d’eau entre les orifices d’aspiration et de
refoulement.
• L’ensoleillement du site durant l’année en kWh/m².
• Pertes de charge : Chutes de pression produites par le frottement de l’eau sur les parois des conduites. Ces pertes sont fonction de
la longueur des conduites (D), de leur diamètre (dc) et du débit de la pompe (Q). Elles s’expriment en mètres de colonnes d’eau
(mCE). Le diamètre des conduites est calculé afin que ces pertes de charge correspondent au plus à 10 % de la hauteur
manométrique (HMT).
• Niveau statique : (Ns) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau avant pompage.
• Niveau dynamique : (Nd) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau pour un pompage à un débit donné.
Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est calculé pour un débit moyen.
• Le rabattement : c’est la différence de hauteur entre le niveau dynamique et le niveau statique dans le forage. Le rabattement est
déterminé à partir des essais de pompage. M.OUALLALI 35
• Pompage solaire :
F. Notions de base – pompage :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

• Avant toute étude il est nécessaire de connaitre :


• La quantité d’eau requise en m3 par jour ;
• Les caractéristiques du forage et les disponibilités en eau :
• la profondeur
• le niveau statique et dynamique
• le débit maximal
• L’ensoleillement du site durant l’année en kWh/m²;
• La hauteur du château d’eau, les caractéristiques des
différentes canalisations hydrauliques (longueur, diamètre,
débit, raccordement), ….

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Calcul du besoin journalier théorique : Energie potentielle nécessaire au relevage d’un volume V (m3) d’eau/ jour

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Calcul du besoin journalier PRATIQUE : Energie nécessaire au relevage de l’eau en m3 / jour

HMT = hauteur géométrique totale + pertes (10 % de l )

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Besoins quotidiens

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

• E elec pour transférer à une certaine hauteur d’élévation (en m) une certaine quantité d’eau Q en (m3/jour) avec
une pompe électrique de rendement R se calcule ainsi :

Constante hydraulique x Quantité d’eau x Hauteur d’élévation (HMT)


E elec =
Rendement du groupe de pompage

• Constante hydraulique = 2,725 (Cette constante hydraulique dépend de la gravité et de la densité de l’eau)
• Rendement du groupe de pompage : R = rendement moteur x rendement pompe
Rendement moteur de 75% à 85% on prendra 80% x Rendement pompe de 45% à 65% on prendra 55%
Soit R = 0,8 x 0,55 = 0,44 soit 44%
• Quantité d’eau : besoin en eau (m3/jour)
• Hauteur d’élévation : C’est la HMT totale du système (Hauteur Manométrique Totale) (m)

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Energie quotidienne à fournir :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Une liste des rendements hydrauliques et électriques sont indiqués dans le tableau suivant.

• L’ensoleillement disponible avec lequel on commence les calculs est l’ensoleillement (moyen) sur un plan horizontal
pendant le mois critique. Cependant, ce n’est pas tout cet ensoleillement qui est converti par le réseau. Les pertes
et les gains suivants appliquent à l’ensoleillement disponible pour le pompage

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Exemple :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Exemple :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

Une consommation importante d’eau augmente la taille et le coût du système!


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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :

Exercice 2 :
Exercice 1 :
• Données:
• Données:
- Profondeur du puits : 40 m (niveau de l’eau 20 m)
- Profondeur du puits : 40 m (Niveau de l’eau 20 m)
- Distance entre le puits et le réservoir: 40m avec une
- Distance entre le puits et le réservoir: 40m
pente de 30°
- Volume du réservoir : 20m3
- Volume du réservoir : 20m3
- Hauteur du réservoir: 3 m
- Hauteur du réservoir: 3 m
- Perte de charge: 10%
- Perte de charge : 10%
• Dimensionner la pompe adéquate pour remplir le
• Dimensionner la pompe adéquate pour remplir le
réservoir durant 2h de fonctionnement
réservoir durant 2h de fonctionnement

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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?
• Il s’agit de deux équipements ayant la même fonction : piloter la pompe. La différence de noms entre contrôleur et
onduleur vient essentiellement du type de pompe à piloter :
• Les petites pompes (< 2 kW ou 3 HP) fonctionnent majoritairement en courant continu (DC) et se pilote par
variation de la tension.
• Les pompes de plus fortes puissances (> 4 kW ou 5,5 HP) sont pilotées par variation de fréquence alternative
(AC). Pour cela le courant DC des panneaux doit être ondulé, d’où le nom « onduleur de pompage ».
• La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par sa tension d’alimentation : plus la tension est élevée, plus la
vitesse de rotation de la pompe sera élevée. Les contrôleurs de pompe sont de petites tailles et possèdent tous à
minima un bouton ON/OFF, et un afficheur indiquant l’état de la pompe, et les défauts rencontrés s’ils provoquent
l’arrêt de la pompe.

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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?

• La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par la fréquence de la tension AC (en Hertz).
• L’onduleur solaire va donc produire une fréquence variable en fonction de la tension qu’il reçoit des panneaux.
• Typiquement un onduleur solaire de pompage va démarrer la pompe à une fréquence mini de 25 Hz lorsqu’il y a
peu de soleil, et augmentera la fréquence de sortie avec l’augmentation de la tension panneaux, pour atteindre la
fréquence maxi de 50 Hz (ou 60 Hz suivant pompe) lorsqu’il y aura un maximum de soleil.
• Il est donc strictement impossible d’utiliser un onduleur classique de bâtiment pour alimenter une pompe solaire,
les onduleurs de bâtiment étant conçus pour délivrer une fréquence fixe de 50 Hertz (fréquence réseau et groupe
électrogène). Si vous le faites tout de même, alors la pompe ne tournera qu’à la fréquence fixe de 50 Hz (sa
puissance max), et lorsque la tension panneaux ne sera pas suffisante pour permettre à l’onduleur de produire du
50 Hz (matin, soir, jours nuageux, …) alors il s’arrêtera. Vous perdrez donc tout le potentiel du pompage solaire dont
l’intérêt principal est de fournir de l’eau même lorsqu’il y a peu de soleil.

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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?
• Sur la plupart des onduleurs solaires de pompage, il est possible voire nécessaire de paramétrer la fréquence mini
de démarrage et la fréquence maxi à pleine puissance, la puissance de la pompe, le type de démarrage, le type de
sonde niveau bas eau …
• Exemples d’onduleurs solaires de pompage :

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• Pompage solaire :
I. Mise à la terre :
• Tous les pompages solaires doivent impérativement être reliés à la terre via un piquet de
terre. Les équipements à connecter au piquet de terre sont :

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• Pompage solaire :
I. Sonde de niveau bas - eau dans le puit :
• Tous les pompages doivent impérativement être protégés contre le manque d’eau. Le manque d’eau arrive lorsque
le débit de pompage est supérieur à la capacité du puit, par exemple en saison sèche ou dans le cas où les pores du
fourreau de forage sont obturés.
• La sécurité « manque d’eau » est assurée dans l’immense majorité des cas par un capteur placé entre 10 et 30 cm
au-dessus de la pompe. La plupart du temps cette sécurité est assurée par une sonde séparée
• Certains fournisseurs intègrent cette sonde directement sur le câble d’alimentation de la pompe mais ce cas reste
assez rare.

• SONDE TYPIQUE ET SA FIXATION SUR TUYAU DE REFOULEMENT

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• Pompage solaire :
J. Pompe submersible – immergée – Groupe motopompe :
• Quel que soit le type de pompe les pompes possèdent toujours les mêmes composants principaux :

• Le moteur (AC, DC, ou multi-tension), toujours situé en partie inférieure.


• Le moteur est ainsi toujours immergé, ce qui est nécessaire pour son refroidissement.
• L’orifice d’aspiration muni d’une crépine grossière pour filtrer les grosses impuretés présentes
dans l’eau.
• La pompe toujours située en partie haute.
• L’orifice de refoulement muni d’un pas de vis pour y visser la tuyauterie de refoulement et d’un
clapet anti-retour.
• Une petite longueur de câble (de 50 cm à 1 m) fixée de manière étanche dans le moteur, afin que
l’installateur n’ait pas à ouvrir le moteur pour y connecter le câble d’alimentation (et
potentiellement rompre l’étanchéité de celui-ci).

Les matériaux constituants de la motopompe : toutes les parties exposées à l’eau doivent être en INOX de qualité AISI304
minimum, afin d’être naturellement protégées de la corrosion.
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• Pompage solaire :
J. Pompe submersible – immergée – Groupe motopompe :

MÉTHODE DE
PROLONGEMENT DES
CÂBLES IMMERGÉS, PAR
ORDRE QUALITATIF

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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :

• La détection du niveau d’eau dans le réservoir peut être utile pour :

• Démarrer automatiquement la pompe lorsque l’eau atteint un niveau bas, et arrêter la pompe lorsque le

réservoir est plein

• Déclencher des alarmes (allumage de voyants lumineux, alarmes sonores, …)

• Connaître le niveau d’eau dans le réservoir lorsque celui-ci est difficile d’accès (éloigné du lieu de pompage,

ou situé sur une plateforme en hauteur, …)

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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à flotteur :
• Le type de sonde majoritairement utilisé lorsque le besoin est uniquement de démarrer/arrêter la pompe est la
« sonde à flotteur » La sonde est constituée d’une boîte en plastique étanche remplie d’air (donc qui flotte).
• À l’intérieur de cette boîte se trouve une bille qui actionne un contact de démarrage ou d’arrêt suivant
l’inclinaison de la boîte.

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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à électrodes :
• Pour déclencher des actions, on peut aussi utiliser des sondes à électrodes.
• Cette détection est faite avec un ensemble d’électrodes en inox suspendues à différentes hauteurs dans le
réservoir, ces électrodes sont connectées à un relai placé dans l’armoire qui interprète la mesure et envoi les
signaux de démarrage, arrêt.
• On utilise 3 électrodes pour un démarrage/arrêt pompe automatique :
• La première électrode est placée au plus bas du réservoir et sert de référence aux autres. Cette électrode basse
est généralement appelée « COM » sur les schémas.
• Les autres électrodes sont suspendues à chaque niveau où l’on souhaite une détection.

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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à électrodes :

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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Afin de dimensionner la pompe solaire on doit connaitre la hauteur manométrique totale HMT et le débit horaire Q
• La hauteur manométrique totale HMT d’une pompe est la différence de pression en mètres de colonne d’eau (mCE) entre les
orifices d’aspiration et de refoulement.

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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Les pertes de charges :
• Pratiquement = 10% de la HMT.
• Théoriquement, on distingue les pertes de charges réguliers et singulières :
• Pertes de charge régulières :

On caractérise l’écoulement de l’eau dans les conduites par le nombre de Reynolds donné par :

Avec k est la rugosité de la conduite.


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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Les pertes de charges :
• Pratiquement = 10% de la HMT.
• Théoriquement, on distingue les pertes de charges réguliers et singulières :
• Pertes de charge singulières :

La valeur de K est donnée par des tableaux expérimentaux

• Débit, pour le dimensionnement de la pompe on a besoin du débit horaire qui est calculé par la formule suivante :

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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Calcul de l’énergie hydraulique quotidienne requise Eh (Wh/j) :

• Calcul de l’énergie électrique quotidienne requise Eelec :

• Calcul de la puissance crête nécessaire est déterminée en tenant compte de l’irradiation journalière Ei (en KWh/m2/j)
incidente sur le plan du générateur dans le site considéré et le facteur de performance FPV du générateur PV dans les
conditions d’exploitation. Elle est calculée à partir de l’expression suivante :

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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Le nombre total de modules NM constituant le générateur PV est calculé par le rapport entre la puissance crête PC et la
puissance d’un module PM.

Note : Le nombre de module à mettre en série et en parallèle sont fixés par les caractéristiques de l’onduleur – Variateur de vitesse

• Choix du variateur de vitesse.


• Choix des appareils de protection.

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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers

Les besoins en eau et l’irradiation solaire du site:


Les quantités d’eau nécessaire à l’irrigation de ce champ de palmiers ainsi que l’irradiation journalière sur la moyenne
mensuelle sont données par le tableau suivant :

Dimensionnement de la pompe :
Ce dimensionnement prend en considération les deux conditions suivantes :
• Choisir le besoin journalier en eau durant la période de besoin maximal.
• Choisir le mois où l’ensoleillement maximal est le plus faible.
Dans cet exemple, le débit journalier maximal requis est de 67 m3/j pendant le mois de juin et l’énergie d’ensoleillement la plus
faible pour la saison d’été est égale à 6.71 KWh/m2/j pendant le mois d’août.

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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers

Calcul du débit horaire Qh


Le débit horaire est déterminé par le rapport entre le débit journalier maximal pour le mois de Juillet et l’irradiation minimale
dans cette période (le mois d’Aout)

Hauteur manométrique :

• On suppose que la hauteur géométrique du site est de 40 m. Avec une estimation des pertes de charges de l’ordre de 10%, la
hauteur manométrique sera de 44 m.
• On fait confiance à la pompe immergée de forage 4SR10 triphasé 4", construction en inox, hydraulique de PEDROLLO
entrainée par moteur triphasé (400V - 50HZ) FRANKLIN.
• Le diagramme et le tableau (diapo suivant) nous permettent de choisir la référence correspondante à notre cahier des charges
: 4SR10/16-N de puissance nominale Pn = 2.2 kW.

M.OUALLALI 69
• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers

Choix de la pompe :

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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Choix de l’onduleur :
On choisit un onduleur MPPT pour pompage solaire de marque Veichi dont les caractéristiques sont données sur la fiche
technique.

Note du constructeur : Les modules du panneau

solaire peuvent être connectés en série ou en parallèle.

Pour l’onduleur de tension nominale 400V, nous

suggérons une tension de travail entre 480V et 560V

avec le MPPT. Ce qui signifie que la tension de circuit

ouvert du panneau solaire doit être comprise entre

600V et 700V.

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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Calcul de la puissance crête Pc du champ photovoltaïque :

Nombre de modules :
On a choisit un module photovoltaïque monocristallin 190 Wc
de Elysun. Le nombre de modules estdonné par :

La tension à la sortie du groupement série à vide doit être


comprise entre 600V et 700V (note du constructeur de
l’onduleur en fonctionnement MPPT). Le nombre de modules à
mettre en série sera compris entre :

Le nombre de modules NM=20, ce qui nous amène à les associer tous en série.
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Installer une pompe solaire photovoltaïque

1. Choix des câbles pour une pompe immergée :

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

2. Protections électriques :

Protection contre les courts-circuits : Relais électromagnétique ou fusibles

Protection contre les défauts d'isolement : La mise à la terre de toutes les masses
et un disjoncteur différentiel

Protection contre les surcharges : Relais thermique

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

3. Instructions de mise en service :

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

3. Instructions de mise en service :

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

4. Sens de rotation du moteur :

Pompes monophasées de surface et pompes de relevage


sans coffret de démarrage :
Pas de problème, le raccordement électrique qui permet au moteur de tourner dans le bon sens a été
réalisé en usine ; le branchement phase/neutre ou neutre/phase dans la boîte à bornes n'a pas
d'influence sur celui-ci.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

4. Sens de rotation du moteur :

Pompes monophasées immergées (puits, forage ou relevage)


avec coffret de démarrage :
Le raccordement qui donne le sens de rotation au moteur est, dans ce cas-là, réalisé dans le coffret de
démarrage, aussi est-il très important de respecter les indications avec les codes de couleurs donnés par
le fabriquant.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

4. Sens de rotation du moteur :

Moteurs triphasés :
Il suffit d'inverser deux des trois phases pour changer le sens de rotation
d'un moteur triphasé.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

4. Sens de rotation du moteur :

Que se passe-t-il lorsqu'une pompe tourne à l'envers ?


Le flux va toujours dans le même sens ! Mais le débit et la pression chutent
d'environ cinquante pour cent.

La pompe supporte-t-elle de tourner à l'envers ?


Tout dépend des fabricants, les pompes peuvent tourner sans dommage dans un sens
ou dans l'autre.

Contrôle du sens de rotation avec une pompe de surface :


Example des Pompes Jetly :Toutes les pompes doivent tourner dans le sens
des aiguilles d'une montre
vu du capot du ventilateur… Il suffit de vérifier !
Sur certains modèles, une flèche indique le sens.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

4. Sens de rotation du moteur :

Contrôle du sens de rotation avec une pompe immergée ou de relevage (ou une pompe de surface
non visible) :
Lorsque l'installation dispose d'un robinet au refoulement, il suffit de mettre
la pompe en marche, de noter la pression, de changer le sens de rotation
sans toucher au réglage des robinets et de noter la nouvelle pression ;

C'est bien sûr la pression la plus élevée qui gagne !

Lorsque l'installation ne dispose pas de manomètre, l'observation du débit à


la sortie d'une vanne ou d'un robinet nous renseignera de façon évidente :
il peut varier du simple au double lorsque change le sens
de rotation.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

5. Le coup de bélier :

Le coup de bélier est un phénomène transitoire qui se produit dans une canalisation sous pression lors d'une
modification brutale de l'énergie cinétique (l'énergie acquise par la vitesse) du liquide véhiculé.
Il engendre une onde de choc qui se propage à la vitesse du son le long de la canalisation jusqu'à son extrémité, puis
revient vers la vanne ou la pompe, repart en sens inverse et ainsi de suite jusqu'à ce que les pertes par frottement
aient absorbé toute l'énergie.

Il peut être produit, par exemple :


- par l'ouverture ou la fermeture rapide d'une vanne, d'une électrovanne, d'un robinet ou d'un clapet ;
- par la présence de deux clapets éloignés l'un de l'autre sur l'installation ;
- par le démarrage ou l'arrêt d'une pompe.
Le risque est donc d'autant plus grand lorsque la vitesse d'écoulement
est importante.

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

5. Le coup de bélier :

Les moyens de protection :


Il en existe plusieurs, à choisir en fonction du type de protection recherché et du profil de l'installation. Les plus utilisés
sont :
- le réservoir d'air (réservoir spécial, à ne pas confondre avec le réservoir à vessie
du surpresseur),
- l'augmentation du diamètre de la tuyauterie,
- la soupape de décharge,
- le clapet ou la vanne à action lente,
- les systèmes de démarrage et d'arrêt progressifs ; les surpresseurs à vitesse
variable.
- la suppression d'un clapet lorsqu'il y en a deux et qu'ils sont éloignés
l'un de l'autre. RÉSERVOIR ANTI-BÉLIER
- un réglage judicieux de la pression d'arrêt du pressostat AB-2000

M.OUALLALI 85
Installer une pompe solaire photovoltaïque

6. Le clapet anti-retour :

Le clapet anti-retour (ou clapet de retenue) est un accessoire tout simple ; pourtant, le non-respect de
quelques règles et précautions le concernant peut entraîner des dysfonctionnements gênants.

Un clapet de bonne qualité :


Un clapet de mauvaise qualité entraînera des pertes de charges qui pénaliseront particulièrement les pompes
en aspiration.
D'une façon générale, il est préférable d'installer un produit robuste qui remplira longtemps son office sans
défaillir. Un clapet étant rarement isolable, son remplacement nécessite la vidange de l'installation.

M.OUALLALI 86
Installer une pompe solaire photovoltaïque

6. Le clapet anti-retour :
A l'aspiration ou au refoulement de la pompe ?
Il est toujours préférable d'installer le clapet à l'aspiration de la pompe.
Par exemple, lorsque plusieurs pompes sont installées en parallèle sur un même collecteur, des clapets à
l'aspiration permettent d'éviter des pénétrations d'air par la garniture mécanique et le désamorçage
de la ou des pompe(s) à l'arrêt.

Un ou plusieurs clapets ?
L'installation d'un deuxième clapet sur une installation n'est jamais obligatoire ; on peut néanmoins souhaiter
une sécurité supplémentaire, surtout lorsqu'il s'agit d'une pompe immergée installée dans un forage profond.
Dans ce cas, il faut savoir que plus les clapets sont éloignés l'un de l'autre et plus il y a risque de coups de
bélier à l'arrêt de la pompe. La solution est donc d'installer le deuxième clapet le plus près possible du
premier.

CLAPET 305

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Installer une pompe solaire photovoltaïque

7. Instructions en cas de problème :

M.OUALLALI 88
Installer une pompe solaire photovoltaïque

7. Instructions en cas de problème :

M.OUALLALI 89
Elaborer des schémas et des plans d‘une installation solaire

Activité:

• Recherche sur les symboles des composants électriques et

hydrauliques d’une installation de pompage solaire

M.OUALLALI 90
• Eclairage solaire :

1. Les types de sources de lumière ?


2. Définir les grandeurs photométriques suivants : Le flux lumineux - L’efficacité lumineuse - L’intensité
lumineuse - L’éclairement - La luminance ?
3. Définir les termes suivants : incandescence - luminescence ?
4. Types des lampes / Luminaires ?
5. Définir les caractéristiques des lampes suivants : IRC – Température de couleur – Indice ULOR …
6. Définir les composants de l’éclairage public ?
7. Les types d’implantation des lampadaires dans l’éclairage public ?
8. Définir les composants de l’éclairage solaire ?
9. Réaliser un schéma synoptique de l’éclairage solaire ?
10. Rappel - étapes de dimensionnement OFF-Grid ?

M.OUALLALI 91
• Eclairage solaire :

• Lumière et sources de lumière :


La lumière est les ondes électromagnétiques visibles par l’œil humaine (longueur d’onde compris entre 0.38 et 0.78 µm),
caractérisés par sa fréquence f et sa longueur d’onde 𝜆 pendant une durée.

M.OUALLALI 92
• Eclairage solaire :

• Grandeurs photométriques :

Le flux lumineux
Le flux lumineux est la grandeur caractéristique d’un flux de rayonnement exprimant son aptitude à produire une sensation
lumineuse sur un récepteur sélectif , de plus est la quantité d’énergie lumineuse émis par une source par second dans toutes
les directions (débit de lumière)
En général on utilise le symbole 𝜑 pour ce paramètre son unité est LUMEN (lm)

L’efficacité lumineuse

L’efficacité lumineuse d’une lampe ou d’un ensemble est le rapport du flux lumineux émis par une lampe, soit par la puissance
consommée (lampe), soit par la puissance totale (lampe + auxiliaire). Son unité est LUMEN par Watt (lm/W)

L’intensité lumineuse
Elle qualifie le flux élémentaire émis dans une direction de l’espace par une source quasi ponctuelle, plus précisé est le
rapport du flux (d𝜑) émis par une source dans un cône infiniment petit entourant la direction, à la valeur de l’angle solide du
cône (dΩ)
En général on utilise le symbole 𝐼 pour ce paramètre son unité est CANDELA
M.OUALLALI 93
• Eclairage solaire :

• Grandeurs photométriques :

L’éclairement
Est la densité de flux lumineux tomber sur une surface. Il indépendant de la nature de la surface mais à l’intensité lumineux,
s’exprime par la formule

Où :
𝐸 ∶ Est l’clairement son unité est le LUX (L)
𝜑 : Est la valeur du flux lumineux atteignant la surface
S : l’aire de cette surface réceptrice
LUX : 1 lm/m2
La luminance
Cette grandeur permet de tenir compte des sources de lumière présentes dans le champ visuel d’un observateur. Son unité
est le CANDELA par mètre carré (cd/m2).La luminance se mesure avec un luminance-mètre. Il est possible de déterminer
par exemple la luminance des chaussées, qui sert de base d’évaluation des projets d’éclairage public

M.OUALLALI 94
• Eclairage solaire :

• Grandeurs photométriques :

M.OUALLALI 95
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


L’éclairage public est l’ensemble des moyens d’éclairage mis en œuvre dans les espaces publics, à l’intérieur et à l’extérieur
des villes,
Les lampes
Pour produire de la lumière, Il existe essentiellement deux techniques principales : l’incandescence (classique et halogène),
luminescence (décharge et LED).

Les lampes à incandescence

L’incandescence consiste à faire chauffer un filament à haute température


Les lampes à incandescence classiques

Les lampes « classiques » sont utilisées pour l’éclairage domestique intérieur, elle est
dispositif invente en 1879 par JOSEPH SWAN et améliorée par les travaux de Thomas
Edison, L’ampoule contient un filament de tungstène qui porté à haute température
(environ 2823°K) par le passage d’un courant électrique émet de la lumière.
Généralement l’ampoule remplie d’un gaz inerte comme l’argon ou le krypton, qui permet
d’éviter la détérioration de filament. Ces lampes ont un rendement lumineux faible à
cause de la plus grande partie de M.OUALLALI 96
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


l’énergie électrique est convertie en chaleur plus qu’en lumière

Les avantages des lampes classiques sont


❑ Bon rendu des couleurs.
❑ Bon marché
❑ Allumage instantané.

Les inconvénients sont :


❑ Durée de vie très limitée (1000 heures).
❑ Rendement de lumière produite faible (12 à 20 lm/W).
❑ L’efficacité lumineuse diminue sensiblement au cours du temps.
❑ Risques de brûlures dus à la température élèves de l’ampoule

M.OUALLALI 97
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


Les lampes à incandescence halogéné

Comme dans une lampe à incandescence classique est un filament de tungstène qui est porté à haute température pour
rayonner dans le visible et produire de la lumière, l'ampoule doit alors être réalisée dans un matériau résistant à ces
hautes températures : quartz ou verres spéciaux (d'où l'appellation courante de lampe quartziode) a couse de la
température plus élevées que les lampes classiques

Ces sont des lampes à incandescence remplie d’un gaz diatomique appartenant à la famille des halogènes ou un de leurs
dérivés De plus en évitant la sublimation,
Les avantages des lampes à incandescence halogéné sont
❑ Rendement lumineux 30% supérieur à celui une ampoule
classique.
❑ Très bon rendu des couleurs.
❑ La gamme des halogènes est très entendue allant de 20 à
500 watts
Leurs inconvénients sont :
❑ Durée de vie limitée (2000 heures).
❑ Ne supportent pas les marches/arrêts répété. M.OUALLALI 98
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


Les lampes luminescence
Le principe de la luminescence est utilisé dans les lampes à décharge.et LED. Ce type de lampes est caractérisé par un
grand rendement énergétique
Lampes à décharge
La lampe à décharge est une lampe électrique constituée d’un tube ou d’une ampoule en verre remplie de gaz ou de
vapeur métallique sous haute ou basse pression, travers duquel il fait passer un courant électrique il s’ensuit une
conversion en photons donc de lumière

M.OUALLALI 99
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


Les lampes LED
La LED – light-emitting diode, ou DEL, diode électroluminescente est un composant électronique à semi-conducteur.
Lorsqu’un courant traverse la diode dans le sens passant, celle-ci émet de la lumière, Contrairement aux sources
lumineuses conventionnelles, les LED sont des composants électroniques, à savoir de minuscules puces électroniques en
cristaux semi-conducteurs. Les LED se passent de filtres chromatiques : leur lumière est directement produite en diverses
couleurs grâce à différents matériaux semi-conducteurs

Spectre électromagnétique
Pour produire de la lumières blanche, les LED émettent de la
lumière bleue à laquelle est ajoute du phosphore jaune, ce qui
donne une lumière blanche

M.OUALLALI 100
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :

Les avantages de ces lampes sont


❑ Rendement lumineux intéressant.
❑ Faible consommation de l’énergie.
❑ Pas de production d'UV contrairement aux autres lampes.

Leurs inconvénients sont


❑ Le prix est élevé.

M.OUALLALI 101
• Eclairage solaire :

• Types des lampes :


Les caractéristiques des déférents types des lampes

M.OUALLALI 102
• Eclairage solaire :

• Composants d’éclairage public :


Le lampadaire

Lampadaire est un dispositif d'éclairage public placé en périphérie des voies de circulation publiques, les parcs et les
jardins, etc. Un lampadaire photovoltaïque est constitué principalement : le mât et le luminaire

Le lampadaire solaire

Le lampadaire solaire ou candélabre solaire est un type de lampadaire qui est alimenté par l'énergie solaire, c'est-à-dire
qu'il est équipé d’un ou des modules photovoltaïques qui convertissent pendant le jour, la lumière du soleil en électrique,
ainsi produite est stockée dans une batterie d’accumulateurs électrochimiques pour être restituée à la lampe pendant la
nuit. Le lampadaire solaire comme la figure suivantes présente est constitué des éléments suivants : Un module
photovoltaïque, des batteries, un régulateur, le luminaire, un poteau

M.OUALLALI 103
• Eclairage solaire :

• Composants d’éclairage public :


Types d’implantation
Selon les différentes voiries et espaces public, il y a différentes types d’implantation des lampadaires. Dans ce que suit la
présentation de ces différents types
l’implantation unilatérale
Ce type est constitué d’un seul rangé des lampadaires dans la même côté de route. Avantageux par un investissement
limité et l’encombrement limité d’un seul trottoir, mais il est adaptée aux chaussées de largeur limitée
L’implantation bilatérale en vis-à-vis
Ce type constitué de deux rangés des lampes vis-à-vis de les deux côtés de route . Avantageux par son adaptation aux
chaussées de largeur plus importante, et la limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2), mais il est un
Investissement plus important
L’implantation bilatérale en quinconce
Ce type constitué de deux rangés dans les deux côtés de route, mais non vis-à-vis Avantageux par son esthétique, mais il
a un investissement plus important et l’uniformité de luminance plus complexes à obtenir, il peut utiliser pour les voiries
de desserte et les parcs et les jardins [18]
M.OUALLALI 104
• Eclairage solaire :

• Composants d’éclairage public :


L’implantation axiale
Ce type constitué d’un rangé des lampes au milieu de route (axe) . Avantageux par un investissement limité (une seule
rangée de mâts), mais l’uniformité de luminance réduite à le côté opposé et la maintenance est difficile. Utilisé dans
les voiries mixtes

M.OUALLALI 105
• Eclairage solaire :

• Composants d’éclairage public :

Choix du type de lampes


La plupart des ampoules utilisées dans l’éclairage ne donnent pas toujours des résultats satisfaisants, il faut rapidement les
éteindre, ou être mal éclairé, pour cela les chercheurs travaillent à améliorer les lampes d’éclairage.
Pour choisir un bon type de lampe d’éclairage, et préciser le choix, il faut suivre les critères suivants :
❑ Durée de vie : chercher toujours l’achat de lampes de longue durée de vie, pour éviter tous les problèmes d’achat
❑ Watt, la puissance : le watt est l’unité de mesure de la puissance électrique produit par l’ampoule, plus le nombre de
watt est élevé plus l’ampoule consomme de l’électricité .
❑ Indice de rendu des couleurs : Toutes les lampes de l’indice de couleur défini au chapitre 1 entre 80 et 100 sont les
meilleurs pour l’utilisation de l’éclairage .
❑ l’efficacité lumineuse : elle est souvent utilisée notamment par les professionnels de l’éclairage pour déterminer le
type de lampe choisi

il est facile de conclure que le meilleur choix des lampes, sont les lampes LED car elles sont économiques dans le
domaine de l’énergie, conservent leurs propriétés pendant une très longue durée et sont plus efficaces. Donc, ce type
de lampe est le meilleur choix

M.OUALLALI 106
• Eclairage solaire :

• Composants d’éclairage public :

M.OUALLALI 107
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Dimensionnement des pièces du lampadaire
Les luminaires d'éclairage public peuvent être installés de façons multiples : soit en tête de mât d'éclairage, soit sur une
console d’éclairage
Les consoles d'éclairage public permettent l'installation d'éclairage extérieur grâce à un système de fixation murale ou sur
un mât d’éclairage
Le mât est une pièce généralement verticale (support est forcément fixé au sol). Caractéristiques de mat d’éclairage :

• Hauteur de Mat : 3.5 à 7 m.


• Hauteur total (mat + panneau) : 5 à 10 m.
• Diamètre : 0.2 à 0.3 m.
• Epaisseur Moyenne (m) : 0.012 m.
• Poids de mat : 83.6 à 196.1 kg.
• Section max de luminaire : 0.17 m2.
• Poids max de luminaire : 16 kg.
• Dimension max de panneau solaire : 1.6*1 m.
• poids max du panneau solaire + support : 50 kg.
M.OUALLALI 108
• Fixation au sol : 0.896 à 2.304 m3.
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Choix de types d’implantation
Les type d’implantations dépendent de certains critères
❑ de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu ».
❑ de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes…)
❑ des aménagements (plantations, mobilier urbain…)

M.OUALLALI 109
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Distances inter-luminaires
Critère de choix d’un luminaire
❑ Choix en fonction du rendement lumineux :
Tout en respectant les autres critères de choix, on choisira toujours les luminaires ayant le meilleur rendement
lumineux. Pour un même niveau d’éclairement, il faudra un nombre plus important de luminaires à faible rendement ce
qui engendrera une surconsommation et un surinvestissement

❑ Choix en fonction de l’assemblage, du montage et de la maintenance

Tous les luminaires doivent être construits de manière à pouvoir supporter des contraintes normales de montage et
d’utilisation
❑ Choix en fonction de la puissance des lampes

Un luminaire est conçu pour être équipé de lampes d’une certaine puissance et il est impératif de se limiter à cette
puissance. En effet, la dissipation thermique doit être suffisante pour assurer une durée de vie normale de la lampe et les
performances du luminaire

M.OUALLALI 110
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire

❑ Choix en fonction de la qualité acoustique


Un léger ronronnement peut être transmis du ballast au luminaire et être amplifié. Il faut donc utiliser certains
dispositifs pour minimiser la transmission de bruit sans perturber les transferts de chaleur. Ce problème n’existe pas
avec les ballasts électroniques

❑ Choix en fonction du prix

Le choix d’un luminaire se fera également en fonction du prix de revient de l’installation, celui-ci dépend :
- du prix du luminaire et de son placement,
- du prix des lampes,
- de la consommation sur sa durée de vie,
- du coût de remplacement des lampes

M.OUALLALI 111
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Les configurations conditionnent le choix du luminaire

- Inclinaison (0 à 15°)
- Hauteur de feu : selon la largeur à éclairer
- Inter distances entre points lumineux.

M.OUALLALI 112
Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire

Calcul des distances inter-luminaires

Pour chaque type d’implantation, et pour chaque hauteur de feu, il y a un intervalle de distances inter luminaire

Implantation unilatérale et axiale :

Implantation bilatérale :

M.OUALLALI 113
Pompage au fil du soleil
Principe

PRINCIPAUX DÉFAUTS

M.OUALLALI 114

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