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Code : TSES.22
Durée : 45 H Filière : Systèmes énergie solaire
M.OUALLALI 1
Code : TSES.22
APPLICATIONS PHOTOVOLTAIQUES Durée : 45 H
A. Planifier le travail
B. Dimensionner les systèmes de pompage solaire photovoltaïque
C. Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public …
D. Elaborer des schémas et des plans d‘une installation solaire : de pompage solaire photovoltaïque, d’éclairage public...
E. Installer une pompe solaire photovoltaïque
F. Installer d’autres applications solaires : éclairage public …
G. Ranger le matériel et nettoyer le site de travail
H. Rendre compte
• On appelle projet l'ensemble des actions à entreprendre afin de répondre à un besoin défini dans des délais fixés. Ainsi un
projet étant une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant des ressources identifiées (humaines et
matérielles) durant sa réalisation, celui-ci possède également un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation de moyens et
d'un bilan indépendant de celui de l'entreprise. On appelle «livrables» les résultats attendus du projet.
• Gestion de projet : ensemble des actions menées pour initialiser et maintenir à jour le plan de développement du projet.
• Pilotage de projet : mission qui consiste à mener un projet à terme (c’est-à-dire obtenir le produit).
• Maître d’ouvrage MOA : acheteur du produit du projet ; il assume l’orientation du projet – c’est l’entité porteuse du
besoin, définissant l'objectif du projet, son calendrier et le budget consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la
réalisation d'un produit, appelé ouvrage.
• Maître d’œuvre MOE : personne engagée, vis-à-vis du maître d’ouvrage, sur le bon achèvement du projet - entité retenue
par le maître d'ouvrage pour réaliser l'ouvrage, dans les conditions de délais, de qualité et de coût fixées par ce dernier
conformément à un contrat -> Chef de projet.
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
Ordonnancement :
• Les méthodes d’ordonnancement des tâches permettent d’avoir une représentation graphique, qui permet le
positionnement relatif des opérations dans le temps.
• La Méthode PERT : « Program evaluation and review technic » ou « Techniques d’évaluation et examen des
programmes » , il permet d’obtenir un ordonnancement optimum des tâches les unes par rapport aux autres
pour minimiser la durée totale d’un projet.
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• Planifier le travail :
A. Principe de la méthode :
• Réduire la durée totale d’un projet par une analyse détaillée des tâches ou activités élémentaires et de leur
enchainement dans le temps.
B. Notions de base :
• La méthode s’appuie sur une représentation graphique qui permet de bâtir un réseau constitué des nœuds et
des tâches - Un réseau PERT est constitué des étapes et des tâches.
• ETAPE ou bien Nœud ou bien Sommet ou bien événement : C’est le commencement ou fin d’une tâche .
• Une étape n’a pas de durée – on le symbolise par un cercle réparti en trois parties.
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• Planifier le travail :
B. Notions de base :
• TACHE : c’est le déroulement dans le temps d’une opération , contrairement à l’étape , la tâche demande une
certaine durée , des ressources et un coût. Elle est symbolisée par un vecteur orienté, sur lequel seront indiqués
l’action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tâche.
• C’est une tâche symbolisée par A et la durée est 8. ( Ex : 8 jours ou mois ou heures ou ……)
• Remarque : la longueur des arcs n’est pas proportionnelle au temps d’exécution, et pour alléger la
représentation, on ne note pas le nom complet de la tâche mais juste une lettre ou un code.
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• Planifier le travail :
C. Représentation graphique des étapes et des tâches dans un réseau :
• Tâches simultanées : Elles peuvent commencer en même temps en partant d’une même étape - A et B sont deux
tâches simultanées, Elles commencent en même temps, D ne peut commencer que si C est terminée.
• Tâches Convergentes : C’est-à-dire plusieurs tâches peuvent se terminer sur le même nœud, A et B sont deux
tâches convergentes vers le nœud 4, Donc on ne peut pas commencer C sans terminer A et B.
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• Planifier le travail :
C. Représentation graphique des étapes et des tâches dans un réseau :
• Tâches Convergentes :
• Remarque - soit la représentation suivante :
• A et B sont deux tâches simultanées
• A et C sont deux tâches successives ( la même chose pour C et D ; B et E )
• Pour commencer D il faut terminer C , Si l’on souhaite que D ne commence que si C et B sont terminées c à d on
souhaite que C et B se terminent dans le nœud 4 ( se convergent ). qu’est ce qu’il faut faire ? On a déjà la tâche B
se termine dans le nœud 3 , et C se termine dans le nœud 4 et on veut les converger vers le nœud 4. Donc on va
créer une tâche fictive qui sert à représenter ce type de contrainte de liaison. La tâche fictive est une tâche dont
la durée et le coût sont nuls. on l’a représente par des pointillés et on la note par X ( 0 ).
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tôt :
Exemple 1 : On a :
• i=2;
• j=3;
• dij = d23 = durée de la tâche entre les nœuds 2 et 3 = 12
• t2 = 5
• alors t3 = ??
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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tôt :
Exemple 2 :
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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES DATES « on calcule les dates pour les sommets » - Les Dates au plus tard :
• Pour un sommet, la date au plus tard notée Ti représente concrètement la date à laquelle cet état doit
obligatoirement être atteint si l’on ne veut pas augmenter la durée totale du projet ( il ne faut pas faire pire ).
Exemple 1 :
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• Planifier le travail :
Exemple 2 :
Remarque :
• On aura toujours t1 = T1
• t est toujours inférieur ou égal à T.
• T – t s’appelle marge de flottement du sommet
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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES MARGES « on calcule les marges pour les tâches » :
• La marge libre d’une tâche représentera le retard maximal qu’on
pourra prendre dans la réalisation d’une tâche sans retarder le
début des tâches suivantes, on la note ML.
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• Planifier le travail :
F. Détermination des Dates et des Marges :
• LES MARGES « on calcule les marges pour les tâches » :
• La marge totale d’une tâche représentera concrètement le retard
maximal qu’on pourra prendre dans la réalisation d’une tâche sans
retarder l’ensemble du projet, on la note MT.
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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :
projet.
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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :
La tâche A est nécessaire pour C , mais on remarque que A aussi est nécessaire pour F , donc on doit relier A
par F par une tâche fictive.
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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :
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• Planifier le travail :
G. Tâches critiques et chemin critique :
• Les tâches critiques sont les tâches dont la marge totale est nulle.
• Dans ce cas : B , D , F et G sont des tâches critiques.
• Alors le chemin critique ( BDFG).
Remarques :
• La durée du projet est 21.
• Par exemple, si on augmente la durée de la tâche F de 3 , ( la durée de F devient 9 au lieu de 6 ), alors la durée
du projet devient 24. ( 21 + 3 = 24 ) , F est une tâche critique qui n’a pas de marge totale. [le retard de F = le
retard du projet].
• Par exemple , si on augmente la durée de E de 7 ( la durée de E devient 12 au lieu de 5 ) , on retarde E de 7 et
comme E a une marge totale de 2 donc on va retarder le projet de ( 7 – 2 = 5 ) alors la durée du projet devient (
21 + 5 = 26 ) .
*****MT(E) = 2 c à d on a un retard acceptable de 2 sans retarder le projet*****
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
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• Planifier le travail :
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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil
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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil
• Lorsque l’éclairement solaire est suffisant, la pompe remonte l’eau de la nappe vers la citerne de stockage.
• Le pompage s’arrête :
• lorsque l’éclairement solaire est trop faible
• lorsque la citerne est pleine (flotteur/interrupteur de niveau)
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• Pompage solaire :
A. Principe : Schéma de principe système de pompage au fil du soleil
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• Pompage solaire :
B. Types de pompes :
• Il existe principalement 3 types de pompes solaires dont les courbes standards sont présentées ci-dessous :
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• Pompage solaire :
B. Types de pompes :
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• Pompage solaire :
C. Panneaux PV :
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• Pompage solaire :
D. Coffret DC :
• Le coffret de protection est indispensable sur tous les sites de pompage dont la tension d’utilisation (au niveau de la
pompe) est supérieure à 120 V. L’installation de ce coffret concerne donc presque tous les pompages, car cette
tension est atteinte même sur les petites installations (4 panneaux de 250 Wc).
• Le coffret de protection sert à :
• Protéger les équipements des surcharges (fusibles).
• Mettre l’installation hors-tension pour pouvoir intervenir via un bouton principal ON/OFF (maintenance).
• Protéger l’installation des impacts de foudre et des surtensions (parafoudre).
• Créer un point central de mise à la terre.
• Sur certains pompages de forte puissance, il sert aussi à connecter les différentes branches de panneaux
solaires ensemble et de cumuler leur puissance sur une seule sortie qui alimentera le contrôleur ou l’onduleur.
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• Pompage solaire :
D. Coffret DC :
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• Pompage solaire :
E. Autres composants :
• Les pompages solaires possèdent à minima les composants listés en figure ci-dessous. Ces composants principaux
doivent impérativement figurer sur la demande de devis pour s’assurer que le fournisseur comprenne la demande
correctement, et n’oublie aucun élément.
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• Pompage solaire :
F. Notions de base – pompage :
• Débit : Quantité d’eau que la pompe peut fournir durant un intervalle de temps donné. Elle est exprimé en litres par heure (l/h) ou
en m3 par jour.
• Hauteur manométrique totale : la différence de pression en mètres de colonne d’eau entre les orifices d’aspiration et de
refoulement.
• L’ensoleillement du site durant l’année en kWh/m².
• Pertes de charge : Chutes de pression produites par le frottement de l’eau sur les parois des conduites. Ces pertes sont fonction de
la longueur des conduites (D), de leur diamètre (dc) et du débit de la pompe (Q). Elles s’expriment en mètres de colonnes d’eau
(mCE). Le diamètre des conduites est calculé afin que ces pertes de charge correspondent au plus à 10 % de la hauteur
manométrique (HMT).
• Niveau statique : (Ns) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau avant pompage.
• Niveau dynamique : (Nd) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau pour un pompage à un débit donné.
Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est calculé pour un débit moyen.
• Le rabattement : c’est la différence de hauteur entre le niveau dynamique et le niveau statique dans le forage. Le rabattement est
déterminé à partir des essais de pompage. M.OUALLALI 35
• Pompage solaire :
F. Notions de base – pompage :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Calcul du besoin journalier théorique : Energie potentielle nécessaire au relevage d’un volume V (m3) d’eau/ jour
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Calcul du besoin journalier PRATIQUE : Energie nécessaire au relevage de l’eau en m3 / jour
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Besoins quotidiens
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• E elec pour transférer à une certaine hauteur d’élévation (en m) une certaine quantité d’eau Q en (m3/jour) avec
une pompe électrique de rendement R se calcule ainsi :
• Constante hydraulique = 2,725 (Cette constante hydraulique dépend de la gravité et de la densité de l’eau)
• Rendement du groupe de pompage : R = rendement moteur x rendement pompe
Rendement moteur de 75% à 85% on prendra 80% x Rendement pompe de 45% à 65% on prendra 55%
Soit R = 0,8 x 0,55 = 0,44 soit 44%
• Quantité d’eau : besoin en eau (m3/jour)
• Hauteur d’élévation : C’est la HMT totale du système (Hauteur Manométrique Totale) (m)
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Energie quotidienne à fournir :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Une liste des rendements hydrauliques et électriques sont indiqués dans le tableau suivant.
• L’ensoleillement disponible avec lequel on commence les calculs est l’ensoleillement (moyen) sur un plan horizontal
pendant le mois critique. Cependant, ce n’est pas tout cet ensoleillement qui est converti par le réseau. Les pertes
et les gains suivants appliquent à l’ensoleillement disponible pour le pompage
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Exemple :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
• Exemple :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
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• Pompage solaire :
G. Dimensionnement :
Exercice 2 :
Exercice 1 :
• Données:
• Données:
- Profondeur du puits : 40 m (niveau de l’eau 20 m)
- Profondeur du puits : 40 m (Niveau de l’eau 20 m)
- Distance entre le puits et le réservoir: 40m avec une
- Distance entre le puits et le réservoir: 40m
pente de 30°
- Volume du réservoir : 20m3
- Volume du réservoir : 20m3
- Hauteur du réservoir: 3 m
- Hauteur du réservoir: 3 m
- Perte de charge: 10%
- Perte de charge : 10%
• Dimensionner la pompe adéquate pour remplir le
• Dimensionner la pompe adéquate pour remplir le
réservoir durant 2h de fonctionnement
réservoir durant 2h de fonctionnement
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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?
• Il s’agit de deux équipements ayant la même fonction : piloter la pompe. La différence de noms entre contrôleur et
onduleur vient essentiellement du type de pompe à piloter :
• Les petites pompes (< 2 kW ou 3 HP) fonctionnent majoritairement en courant continu (DC) et se pilote par
variation de la tension.
• Les pompes de plus fortes puissances (> 4 kW ou 5,5 HP) sont pilotées par variation de fréquence alternative
(AC). Pour cela le courant DC des panneaux doit être ondulé, d’où le nom « onduleur de pompage ».
• La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par sa tension d’alimentation : plus la tension est élevée, plus la
vitesse de rotation de la pompe sera élevée. Les contrôleurs de pompe sont de petites tailles et possèdent tous à
minima un bouton ON/OFF, et un afficheur indiquant l’état de la pompe, et les défauts rencontrés s’ils provoquent
l’arrêt de la pompe.
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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?
• La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par la fréquence de la tension AC (en Hertz).
• L’onduleur solaire va donc produire une fréquence variable en fonction de la tension qu’il reçoit des panneaux.
• Typiquement un onduleur solaire de pompage va démarrer la pompe à une fréquence mini de 25 Hz lorsqu’il y a
peu de soleil, et augmentera la fréquence de sortie avec l’augmentation de la tension panneaux, pour atteindre la
fréquence maxi de 50 Hz (ou 60 Hz suivant pompe) lorsqu’il y aura un maximum de soleil.
• Il est donc strictement impossible d’utiliser un onduleur classique de bâtiment pour alimenter une pompe solaire,
les onduleurs de bâtiment étant conçus pour délivrer une fréquence fixe de 50 Hertz (fréquence réseau et groupe
électrogène). Si vous le faites tout de même, alors la pompe ne tournera qu’à la fréquence fixe de 50 Hz (sa
puissance max), et lorsque la tension panneaux ne sera pas suffisante pour permettre à l’onduleur de produire du
50 Hz (matin, soir, jours nuageux, …) alors il s’arrêtera. Vous perdrez donc tout le potentiel du pompage solaire dont
l’intérêt principal est de fournir de l’eau même lorsqu’il y a peu de soleil.
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• Pompage solaire :
H. Contrôleur de pompe – Onduleur solaire de pompage - variateur de vitesse ?
• Sur la plupart des onduleurs solaires de pompage, il est possible voire nécessaire de paramétrer la fréquence mini
de démarrage et la fréquence maxi à pleine puissance, la puissance de la pompe, le type de démarrage, le type de
sonde niveau bas eau …
• Exemples d’onduleurs solaires de pompage :
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• Pompage solaire :
I. Mise à la terre :
• Tous les pompages solaires doivent impérativement être reliés à la terre via un piquet de
terre. Les équipements à connecter au piquet de terre sont :
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• Pompage solaire :
I. Sonde de niveau bas - eau dans le puit :
• Tous les pompages doivent impérativement être protégés contre le manque d’eau. Le manque d’eau arrive lorsque
le débit de pompage est supérieur à la capacité du puit, par exemple en saison sèche ou dans le cas où les pores du
fourreau de forage sont obturés.
• La sécurité « manque d’eau » est assurée dans l’immense majorité des cas par un capteur placé entre 10 et 30 cm
au-dessus de la pompe. La plupart du temps cette sécurité est assurée par une sonde séparée
• Certains fournisseurs intègrent cette sonde directement sur le câble d’alimentation de la pompe mais ce cas reste
assez rare.
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• Pompage solaire :
J. Pompe submersible – immergée – Groupe motopompe :
• Quel que soit le type de pompe les pompes possèdent toujours les mêmes composants principaux :
Les matériaux constituants de la motopompe : toutes les parties exposées à l’eau doivent être en INOX de qualité AISI304
minimum, afin d’être naturellement protégées de la corrosion.
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• Pompage solaire :
J. Pompe submersible – immergée – Groupe motopompe :
MÉTHODE DE
PROLONGEMENT DES
CÂBLES IMMERGÉS, PAR
ORDRE QUALITATIF
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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• Démarrer automatiquement la pompe lorsque l’eau atteint un niveau bas, et arrêter la pompe lorsque le
• Connaître le niveau d’eau dans le réservoir lorsque celui-ci est difficile d’accès (éloigné du lieu de pompage,
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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à flotteur :
• Le type de sonde majoritairement utilisé lorsque le besoin est uniquement de démarrer/arrêter la pompe est la
« sonde à flotteur » La sonde est constituée d’une boîte en plastique étanche remplie d’air (donc qui flotte).
• À l’intérieur de cette boîte se trouve une bille qui actionne un contact de démarrage ou d’arrêt suivant
l’inclinaison de la boîte.
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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à électrodes :
• Pour déclencher des actions, on peut aussi utiliser des sondes à électrodes.
• Cette détection est faite avec un ensemble d’électrodes en inox suspendues à différentes hauteurs dans le
réservoir, ces électrodes sont connectées à un relai placé dans l’armoire qui interprète la mesure et envoi les
signaux de démarrage, arrêt.
• On utilise 3 électrodes pour un démarrage/arrêt pompe automatique :
• La première électrode est placée au plus bas du réservoir et sert de référence aux autres. Cette électrode basse
est généralement appelée « COM » sur les schémas.
• Les autres électrodes sont suspendues à chaque niveau où l’on souhaite une détection.
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• Pompage solaire :
J. Sondes et détection du niveau d’eau dans le réservoir :
• La sonde à électrodes :
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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Afin de dimensionner la pompe solaire on doit connaitre la hauteur manométrique totale HMT et le débit horaire Q
• La hauteur manométrique totale HMT d’une pompe est la différence de pression en mètres de colonne d’eau (mCE) entre les
orifices d’aspiration et de refoulement.
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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Les pertes de charges :
• Pratiquement = 10% de la HMT.
• Théoriquement, on distingue les pertes de charges réguliers et singulières :
• Pertes de charge régulières :
On caractérise l’écoulement de l’eau dans les conduites par le nombre de Reynolds donné par :
• Débit, pour le dimensionnement de la pompe on a besoin du débit horaire qui est calculé par la formule suivante :
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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Calcul de l’énergie hydraulique quotidienne requise Eh (Wh/j) :
• Calcul de la puissance crête nécessaire est déterminée en tenant compte de l’irradiation journalière Ei (en KWh/m2/j)
incidente sur le plan du générateur dans le site considéré et le facteur de performance FPV du générateur PV dans les
conditions d’exploitation. Elle est calculée à partir de l’expression suivante :
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• Pompage solaire :
J. Récap – Dimensionnement :
• Le nombre total de modules NM constituant le générateur PV est calculé par le rapport entre la puissance crête PC et la
puissance d’un module PM.
Note : Le nombre de module à mettre en série et en parallèle sont fixés par les caractéristiques de l’onduleur – Variateur de vitesse
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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Dimensionnement de la pompe :
Ce dimensionnement prend en considération les deux conditions suivantes :
• Choisir le besoin journalier en eau durant la période de besoin maximal.
• Choisir le mois où l’ensoleillement maximal est le plus faible.
Dans cet exemple, le débit journalier maximal requis est de 67 m3/j pendant le mois de juin et l’énergie d’ensoleillement la plus
faible pour la saison d’été est égale à 6.71 KWh/m2/j pendant le mois d’août.
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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Hauteur manométrique :
• On suppose que la hauteur géométrique du site est de 40 m. Avec une estimation des pertes de charges de l’ordre de 10%, la
hauteur manométrique sera de 44 m.
• On fait confiance à la pompe immergée de forage 4SR10 triphasé 4", construction en inox, hydraulique de PEDROLLO
entrainée par moteur triphasé (400V - 50HZ) FRANKLIN.
• Le diagramme et le tableau (diapo suivant) nous permettent de choisir la référence correspondante à notre cahier des charges
: 4SR10/16-N de puissance nominale Pn = 2.2 kW.
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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Choix de la pompe :
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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Choix de l’onduleur :
On choisit un onduleur MPPT pour pompage solaire de marque Veichi dont les caractéristiques sont données sur la fiche
technique.
600V et 700V.
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• Pompage solaire : Etude de cas : Pompage au fil de soleil pour l’irrigation d’un hectare de palmiers
Calcul de la puissance crête Pc du champ photovoltaïque :
Nombre de modules :
On a choisit un module photovoltaïque monocristallin 190 Wc
de Elysun. Le nombre de modules estdonné par :
Le nombre de modules NM=20, ce qui nous amène à les associer tous en série.
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
2. Protections électriques :
Protection contre les défauts d'isolement : La mise à la terre de toutes les masses
et un disjoncteur différentiel
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
M.OUALLALI 80
Installer une pompe solaire photovoltaïque
Moteurs triphasés :
Il suffit d'inverser deux des trois phases pour changer le sens de rotation
d'un moteur triphasé.
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
Contrôle du sens de rotation avec une pompe immergée ou de relevage (ou une pompe de surface
non visible) :
Lorsque l'installation dispose d'un robinet au refoulement, il suffit de mettre
la pompe en marche, de noter la pression, de changer le sens de rotation
sans toucher au réglage des robinets et de noter la nouvelle pression ;
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
5. Le coup de bélier :
Le coup de bélier est un phénomène transitoire qui se produit dans une canalisation sous pression lors d'une
modification brutale de l'énergie cinétique (l'énergie acquise par la vitesse) du liquide véhiculé.
Il engendre une onde de choc qui se propage à la vitesse du son le long de la canalisation jusqu'à son extrémité, puis
revient vers la vanne ou la pompe, repart en sens inverse et ainsi de suite jusqu'à ce que les pertes par frottement
aient absorbé toute l'énergie.
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
5. Le coup de bélier :
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
6. Le clapet anti-retour :
Le clapet anti-retour (ou clapet de retenue) est un accessoire tout simple ; pourtant, le non-respect de
quelques règles et précautions le concernant peut entraîner des dysfonctionnements gênants.
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
6. Le clapet anti-retour :
A l'aspiration ou au refoulement de la pompe ?
Il est toujours préférable d'installer le clapet à l'aspiration de la pompe.
Par exemple, lorsque plusieurs pompes sont installées en parallèle sur un même collecteur, des clapets à
l'aspiration permettent d'éviter des pénétrations d'air par la garniture mécanique et le désamorçage
de la ou des pompe(s) à l'arrêt.
Un ou plusieurs clapets ?
L'installation d'un deuxième clapet sur une installation n'est jamais obligatoire ; on peut néanmoins souhaiter
une sécurité supplémentaire, surtout lorsqu'il s'agit d'une pompe immergée installée dans un forage profond.
Dans ce cas, il faut savoir que plus les clapets sont éloignés l'un de l'autre et plus il y a risque de coups de
bélier à l'arrêt de la pompe. La solution est donc d'installer le deuxième clapet le plus près possible du
premier.
CLAPET 305
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Installer une pompe solaire photovoltaïque
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Elaborer des schémas et des plans d‘une installation solaire
Activité:
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• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
• Grandeurs photométriques :
Le flux lumineux
Le flux lumineux est la grandeur caractéristique d’un flux de rayonnement exprimant son aptitude à produire une sensation
lumineuse sur un récepteur sélectif , de plus est la quantité d’énergie lumineuse émis par une source par second dans toutes
les directions (débit de lumière)
En général on utilise le symbole 𝜑 pour ce paramètre son unité est LUMEN (lm)
L’efficacité lumineuse
L’efficacité lumineuse d’une lampe ou d’un ensemble est le rapport du flux lumineux émis par une lampe, soit par la puissance
consommée (lampe), soit par la puissance totale (lampe + auxiliaire). Son unité est LUMEN par Watt (lm/W)
L’intensité lumineuse
Elle qualifie le flux élémentaire émis dans une direction de l’espace par une source quasi ponctuelle, plus précisé est le
rapport du flux (d𝜑) émis par une source dans un cône infiniment petit entourant la direction, à la valeur de l’angle solide du
cône (dΩ)
En général on utilise le symbole 𝐼 pour ce paramètre son unité est CANDELA
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• Eclairage solaire :
• Grandeurs photométriques :
L’éclairement
Est la densité de flux lumineux tomber sur une surface. Il indépendant de la nature de la surface mais à l’intensité lumineux,
s’exprime par la formule
Où :
𝐸 ∶ Est l’clairement son unité est le LUX (L)
𝜑 : Est la valeur du flux lumineux atteignant la surface
S : l’aire de cette surface réceptrice
LUX : 1 lm/m2
La luminance
Cette grandeur permet de tenir compte des sources de lumière présentes dans le champ visuel d’un observateur. Son unité
est le CANDELA par mètre carré (cd/m2).La luminance se mesure avec un luminance-mètre. Il est possible de déterminer
par exemple la luminance des chaussées, qui sert de base d’évaluation des projets d’éclairage public
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• Eclairage solaire :
• Grandeurs photométriques :
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• Eclairage solaire :
Les lampes « classiques » sont utilisées pour l’éclairage domestique intérieur, elle est
dispositif invente en 1879 par JOSEPH SWAN et améliorée par les travaux de Thomas
Edison, L’ampoule contient un filament de tungstène qui porté à haute température
(environ 2823°K) par le passage d’un courant électrique émet de la lumière.
Généralement l’ampoule remplie d’un gaz inerte comme l’argon ou le krypton, qui permet
d’éviter la détérioration de filament. Ces lampes ont un rendement lumineux faible à
cause de la plus grande partie de M.OUALLALI 96
• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
Comme dans une lampe à incandescence classique est un filament de tungstène qui est porté à haute température pour
rayonner dans le visible et produire de la lumière, l'ampoule doit alors être réalisée dans un matériau résistant à ces
hautes températures : quartz ou verres spéciaux (d'où l'appellation courante de lampe quartziode) a couse de la
température plus élevées que les lampes classiques
Ces sont des lampes à incandescence remplie d’un gaz diatomique appartenant à la famille des halogènes ou un de leurs
dérivés De plus en évitant la sublimation,
Les avantages des lampes à incandescence halogéné sont
❑ Rendement lumineux 30% supérieur à celui une ampoule
classique.
❑ Très bon rendu des couleurs.
❑ La gamme des halogènes est très entendue allant de 20 à
500 watts
Leurs inconvénients sont :
❑ Durée de vie limitée (2000 heures).
❑ Ne supportent pas les marches/arrêts répété. M.OUALLALI 98
• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
Spectre électromagnétique
Pour produire de la lumières blanche, les LED émettent de la
lumière bleue à laquelle est ajoute du phosphore jaune, ce qui
donne une lumière blanche
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• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
Lampadaire est un dispositif d'éclairage public placé en périphérie des voies de circulation publiques, les parcs et les
jardins, etc. Un lampadaire photovoltaïque est constitué principalement : le mât et le luminaire
Le lampadaire solaire
Le lampadaire solaire ou candélabre solaire est un type de lampadaire qui est alimenté par l'énergie solaire, c'est-à-dire
qu'il est équipé d’un ou des modules photovoltaïques qui convertissent pendant le jour, la lumière du soleil en électrique,
ainsi produite est stockée dans une batterie d’accumulateurs électrochimiques pour être restituée à la lampe pendant la
nuit. Le lampadaire solaire comme la figure suivantes présente est constitué des éléments suivants : Un module
photovoltaïque, des batteries, un régulateur, le luminaire, un poteau
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• Eclairage solaire :
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• Eclairage solaire :
il est facile de conclure que le meilleur choix des lampes, sont les lampes LED car elles sont économiques dans le
domaine de l’énergie, conservent leurs propriétés pendant une très longue durée et sont plus efficaces. Donc, ce type
de lampe est le meilleur choix
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• Eclairage solaire :
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Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Dimensionnement des pièces du lampadaire
Les luminaires d'éclairage public peuvent être installés de façons multiples : soit en tête de mât d'éclairage, soit sur une
console d’éclairage
Les consoles d'éclairage public permettent l'installation d'éclairage extérieur grâce à un système de fixation murale ou sur
un mât d’éclairage
Le mât est une pièce généralement verticale (support est forcément fixé au sol). Caractéristiques de mat d’éclairage :
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Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Distances inter-luminaires
Critère de choix d’un luminaire
❑ Choix en fonction du rendement lumineux :
Tout en respectant les autres critères de choix, on choisira toujours les luminaires ayant le meilleur rendement
lumineux. Pour un même niveau d’éclairement, il faudra un nombre plus important de luminaires à faible rendement ce
qui engendrera une surconsommation et un surinvestissement
Tous les luminaires doivent être construits de manière à pouvoir supporter des contraintes normales de montage et
d’utilisation
❑ Choix en fonction de la puissance des lampes
Un luminaire est conçu pour être équipé de lampes d’une certaine puissance et il est impératif de se limiter à cette
puissance. En effet, la dissipation thermique doit être suffisante pour assurer une durée de vie normale de la lampe et les
performances du luminaire
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Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Le choix d’un luminaire se fera également en fonction du prix de revient de l’installation, celui-ci dépend :
- du prix du luminaire et de son placement,
- du prix des lampes,
- de la consommation sur sa durée de vie,
- du coût de remplacement des lampes
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Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Les configurations conditionnent le choix du luminaire
- Inclinaison (0 à 15°)
- Hauteur de feu : selon la largeur à éclairer
- Inter distances entre points lumineux.
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Dimensionner d’autres applications solaires : éclairage public
Dimensionnement d’un kit solaire
Pour chaque type d’implantation, et pour chaque hauteur de feu, il y a un intervalle de distances inter luminaire
Implantation bilatérale :
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Pompage au fil du soleil
Principe
PRINCIPAUX DÉFAUTS
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