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PROJET DE THESE

IDENTIFICATION DU CHERCHEUR
Nom(s) et Prénom(s) : ONANA MBIDA Rodrigue Davy
Niveau : Master Recherche ; Spécialité : Droit public

SUJET : La gouvernance de la fiscalité des ressources minières dans les pays membres de la
Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale.
1. Contexte et justification
En Afrique, l’exploitation minière remonte à plus de 20000 ans selon l’Union Africaine (UA)1. Il
faut noter qu’à cette époque-là, seules les substances minérales très précieuses faisaient l’objet
d’échange vers les marchés lointains.
À la suite de la première révolution industrielle de 17802, des deux guerres mondiales3 et de la
colonisation4, les matières premières minérales ne vont pas échapper à la mondialisation5. Elles
deviendront dès lors cette denrée rare de grande consommation dans les économies des puissances
étasuniennes et européennes. Dans la quête effrénée des ressources minérales pour alimenter les
industries manufacturières en Europe et en Amérique, l’Afrique est devenue l’objet des convoitises
internationales6. Le gouvernement américain n’a-t-il pas déclaré le Golfe de Guinée comme « région
d’intérêt vital » ?7. Cette déclaration nous permet de rappeler, qu’en l’état actuel des connaissances, sur
son potentiel géologique minier, l’Afrique recèlerait une part significative des réserves mondiales de
matières premières minérales, notamment 30% des réserves mondiales de bauxite, 60% du manganèse,
75% du phosphate, 85% du platine, 80% du chrome, 60% du cobalt, 30% du titane, 75% du diamant et
près de 40% de l’or8.
Au lendemain des indépendances, les gouvernements des jeunes Etats africains étaient très
enthousiastes du fait d’avoir été guéris du malaise de la colonisation. Ayant pris conscience de l’énorme
potentiel minier dont regorgeait leurs sous-sol, nombreux ont affirmé leur souveraineté sur leurs
ressources minières9. Dès lors, ils ont disposé des règlementations minières défavorables aux sociétés
étrangères afin de nationaliser les sociétés minières et les contrôler en tant qu’exploitants.
Malheureusement, l’aventure ne sera pas fructueuse. Les sociétés minières d’Etat qui dominent
l’industrie minière s’avèrent moins performantes que les sociétés minières privées étrangères d’antan.

1 UNION AFRICAINE, Vision du régime minier de l’Afrique, Février 2009, p. 11. « Les plus vielles mines dans le monde se
trouvent en Afrique, parmi lesquelles on peut citer la mine Igwengya au Swaziland qui a été exploitée il y a 20000 ans pour
son fer ocre qui était utilisé pour les peintures faites sur la roche ».
2 Sur l’impact de la révolution industrielle de 1780 sur l’industrie minière, Cf. Yao GNAMIEN, L’industrie minière face aux

évolutions sociétales : quels impacts des attentes des populations et des collectivités locales sur le développement des projets
miniers?, Thèse de Doctorat, Ecole nationale supérieure des mines de Paris, 2014, p. 41. ; Jean Pierre RIOUX, La révolution
industrielle 1770-1880, Paris, SEUIL, 2015, 288 p.
3 Il s’agit de la première guerre mondiale de 1914 à 1918 et de la deuxième guerre mondiale de de 1939 à 1945.
4 Pierre LEGOUX et André MARELLE, Les mines et les recherches minières en Afrique Occidentale française : histoire et

témoignages, Paris, L’Harmattan, 1991, p. 361.


5 Marc LEROY, Mondialisation et fiscalité, la globalisation fiscale, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 8.
6 Issac TAMBA, Jean Claude TCHATCHOUANG et Raymond DOU’A, L’Afrique centrale, le paradoxe de la richesse :

industries extractives, gouvernance et développement social dans les pays de la CEMAC, Yaoundé, Presses Universitaires
d’Afrique, 2007, p. 14.
7 Ibid.
8 Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Union Africaine (UA), Tirer le plus grand profit des

produits de base : l’industrialisation au service de la croissance, de l’emploi et de la transformation économique, Rapport


économique sur l’Afrique, Addis-Abeba, Mars 2013.
9 Yacouba M COULIBALY, « La charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le droit de disposition des ressources

naturelles », Edition Francophones Universitaires d’Afrique, pp. 232-251, (p.234).


Elles n’avaient pas assez de capitaux pour se moderniser et rester compétitives afin de répondre à
l’évolution des conditions du marché. De ce fait, en croyant tirer des bénéfices énormes de l’exploitation
minière, les jeunes Etats perdent plutôt en contractant des dettes pour financer les sociétés minières
publiques. Il fallait donc pallier à ce problème.
Les institutions financières internationales (IFI) vont jouer un rôle majeur dans la reformation des
règlementations minières en Afrique. C’est dans cette optique que la Banque Mondiale va commettre
une assistance technique aux Etats Africains, aux fins de rendre leur secteur minier plus compétitif. En
s’appuyant sur les exemples des pays comme le Botswana, le Ghana, la Guinée et le Niger où le secteur
minier s’était développé avec succès, grâce essentiellement à la création de co-entreprises associant
l’Etat et le secteur privé, la BM va recommander en 1992, une Stratégie pour le secteur minier en
Afrique10, à l’adresse des Etats dont le secteur minier s’apparente à une malédiction du fait de la
contreperformance des sociétés minières étatiques.
Favorable à la privatisation du secteur minier en Afrique11, cette recommandation va contribuer au
désengagement de l’Etat et à la libéralisation du secteur12 qui sera ainsi ouvert aux acteurs
internationaux. Il va dès lors se créer une relation d’interdépendance entre les pays développés et les
pays en voie de développement détenteurs de ressources minières.
Le contrôle du secteur minier africain par les grandes compagnies originaires des pays développés
et plus récemment des pays émergents13 va alors réduire la souveraineté permanente des Etats africains
sur leurs ressources naturelles au seul pouvoir d’imposition14 appliqué sur les sociétés minières et leurs
activités. Ainsi perçue, la fiscalité occupe une place significative pour ces pays en voie de
développement15. C’est pourquoi elle mérite d’être étudiée, surtout que pour Jean Baptiste FOTSING
« l’impôt n’a pas produit en Afrique le miracle espéré »16.
2. Cadre théorique
Pour mieux situer le thème de l’étude, il convient de clarifier les concepts de « gouvernance »,
« fiscalité » et « ressources minières » avant de faire une délimitation matérielle et géographique.
En ce qui concerne la gouvernance, l’ensemble des mesures, des règles, des organes de décision,
d’informations et de surveillance qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’un
Etat, d’une institution ou d’une organisation qu’elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou
internationale. “La gouvernance d’un système désigne les mécanismes au moyen desquels les
mandataires et les mandants articulent leurs intérêts et aplanissent leurs différences afin de réaliser leurs
objectifs. La gouvernance désigne par ailleurs les institutions, qui influent sur l’exercice des pouvoirs

10 BANQUE MONDIALE, Stratégie pour le secteur minier en Afrique, Document technique n°180F, Série de département
technique Afrique, Services des Mines, Division de l’industrie et de l’énergie, Washington DC, La Banque Mondiale, 1992,
104p.
11 Ibid., p. IX « le principal objectif de l’intervention des bailleurs de fonds dans le secteur minier en Afrique, qu’il s’agisse

d’assistance technique ou de financement des investissements, devrait être de faciliter l’investissement privé et atténuer, pour
l’investisseur privé, les risques inhérents au pays et au projet ».
12 David HUMPHREYS, « La montée en puissance des acteurs miniers des pays émergents », in Le secteur minier un levier de

croissance pour l’Afrique ?, Revue Propaco, n°8, Janvier 2011, p. 10.


13 Il s’agit des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
14 Gabriel ARDANT, Histoire de l’impôt, Livre II, Paris, Fayard, 1972, p. 835.
15 Vito TANZI, Howell ZEE, Une politique fiscale pour les pays en développement, FMI, coll. Dossiers économiques, n°27,

Editions française, Mars 2001, 21 p. ; Gérard CHAMBAS, Fiscalité et développement en Afrique subsaharienne, Paris,
Economica, 1994. ; Jean Marc GASTELLU, Jean Yves MOISSERON, Guy POURCET (Sous la dir.), Fiscalité, développement
et mondialisation, Paris, Maisonneuve et Larose, 1999, 239 p.
16 Jean-Baptiste FOTSING, Le pouvoir fiscal en Afrique. Essai sur la légitimité fiscale dans les Etats d’Afrique noire

francophone, Paris, LGDJ, 1995, p. 1.


dans les entités concernées. Enfin, la gouvernance d’un système est décrite par l’interaction participative
entre les acteurs concernés à tous les niveaux“.17
Le concept fiscalité, se définira dans une approche maximaliste comme l’ensemble des prélèvements
opérés au profit de l’Etat ou des collectivités territoriales. Qu’il s’agisse des prélèvements de droit
commun ou des impôts et taxes se rattachant spécifiquement au secteur extractif, que ces prélèvements
soient consacrés dans le Code Général des Impôts ou dans un autre texte, qu’ils soient collectés ou non
par l’administration fiscale. En matière fiscale, la gouvernance renvoie aux politiques et à
l’administration de l’impôt.
Quant à la ressource minière, elle désigne une concentration ou une occurrence de substance solide
présentant un intérêt économique dans ou sur la croute terrestre dont la forme, la teneur (ou qualité), et
la quantité sont telles qu’elles présentent des perspectives raisonnables d’extraction rentable à terme. 18
On peut a par exemple, l’or, le diamant, le fer, le nickel, le cuivre… etc.
Matériellement, notre étude portera sur la mine solide. Les mines étant réparties en trois catégories :
l’exploitation minière industrielle, celle artisanale et celle semi-mécanisée ; notre étude ne porte que sur
la première, entendue comme « toute exploitation fondée sur la mise en évidence préalable d’un
gisement, possédant les installations fixes nécessaires pour la récupération, dans les règles de l’art, de
substances minérales exploitées par des procédés industriels19 ». Nous n’évoquerons pas alors la fiscalité
pétrolière et gazière qui sont elles aussi spécifiques.
Le cadre géographique sera mis en relief à travers la Communauté Economique et Monétaire des
Etats d’Afrique Centrale, dont les Etats membres sont : le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la République
Centrafricaine, le Congo Brazzaville et la Guinée Equatoriale. Cela permet d’éviter la confusion avec la
CEEAC ou encore d’autres communautés.
3. Revue de littérature
La gouvernance de la fiscalité des ressources minière dans les pays membres de la CEMAC n’a pas
encore fait l’objet d’une étude explicite. Toutefois certains travaux s’en rapprochent. On recense par
exemple les recherches20 menées par le groupe constitué de Bertrand LAPORTE, Céline De
Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, qui présentent les données juridiques et fiscales qui
s’appliquent aux mines industrielles d’or dans 14 pays africains producteurs, des années 1980 à 2015.
L’intérêt de cette étude est de faciliter l’analyse des régimes d’imposition des entreprises minières et du
partage de la rente qui en découle.
Par ailleurs, avec l’association d’Alain CHARLET, une autre étude sera menée sur la convergence
fiscale dans le secteur minier des pays de l’UEMOA21. Cette étude constate l’échec de l’harmonisation
des régimes fiscaux et douaniers applicables aux industries minières dans les pays membres de
l’UEMOA. Comme c’était le cas avec la TVA par exemple, les Etats n’ont pas transposé le règlement
communautaire dans leur règlementation minière. Ils s’en éloignent, ce qui rend les régimes fiscaux et
douaniers hétérogènes au sein de l’UEMOA.

17 John Pitseys, « Le concept de gouvernance », Revue Interdisciplinaire d’Etudes Juridiques, N°2, Volume 65, 2010, pp. 207-
228.
18 Institut Canadien des Mines de la Métallurgie et du Pétrole (ICM), Normes de définition de l’ICM pour les ressources

minérales et les réserves minérales, Adoptées par le Conseil de l’ICM le 10 Mai 2004, 8 p.
19 Règlement N°18/2003/CM/UEMOA du 22 décembre 2003, portant Code Minier Communautaire, Article premier.
20 Bertrand LAPORTE, Céline De Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La fiscalité minière en Afrique : un état des lieux

du secteur de l’or dans 14 pays de 1980 à 2015 », Etude et document, n°17, 2016, 45 p ; Bertrand LAPORTE, Céline De
Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La fiscalité minière en Afrique : quelle évolution récente en 2018 ? », Synthèse,
n°21, ICTD, 2018, 10 p.
21 Alain CHARLET, Bertrand LAPORTE, Céline De Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La convergence fiscale dans

le secteur minier des pays de l’UEMOA : la législation communautaire en question ? », Revue de Droit Fiscal, n°8, 2019, 39
p.
Dans une autre étude22, Alain CHARLET et les autres, exposent les spécificités de la fiscalité
minière en Afrique de l’Ouest et du Centre, à partir de plusieurs pays miniers emblématiques. Il en
ressort que la fiscalité est le résultat d’un arbitrage particulièrement délicat entre la volonté d’attirer les
investissements directs étrangers capables de valoriser le sous-sol national et la nécessité d’obtenir une
juste part de la rente minière.
Sans être exhaustif, mentionnons en outre les travaux menés par Jivet NDELA KUBOKOSO23 en
République Démocratique du Congo et Jean De Dieu NGAISSONA24 en Centrafrique. Ces différentes
recherches se rapprochent dans la mesure où elles font l’économie de la fiscalité minière dans chacun
des Etats à un moment précis. Elles analysent les dispositifs juridiques, fiscaux et environnementaux
contenus dans les règlementations minières.
En dépit des rapprochements que l’on peut admettre entre ces travaux doctrinaux et le thème de la
présente étude, il reste qu’elle ne manque pas d’originalité.
4. Objectifs et intérêts
Les Etats africains connaissent une problématique commune en ce qui concerne l’exploitation des
ressources naturelles. Il s’agit de la malédiction des ressources naturelles car malgré l’abondance des
réserves et des richesses naturelles que l’Afrique regorge, le développement ne suit pas. Ce paradoxe de
l’abondance s’affirme encore plus lorsqu’on parcourt les régions minières qui sont encore plus
défavorisées25. L’objectif de cette étude est donc de faire l’autopsie du paradoxe de la richesse qui sévit
dans les Etats d’Afrique centrale, en questionnant la gouvernance de la fiscalité des ressources minières
qui est mise en place dans ces Etats.
L’intérêt d’une telle étude est double, c’est-à-dire théorique et pratique. Du point de vue théorique,
l’analyse des régimes juridiques et fiscaux applicables à l’exploitation minière dans les Etats concernés,
participera à l’édification scientifique de la doctrine. Surtout que, dans le contexte africain actuel, peu
d’études sont réservées aux problématiques sur les ressources naturelles alors qu’elles sont actuelles.
Du point de vue pratique, l’autopsie qui sera faite dans notre analyse, en faisant ressortir les
manquements ou les limites de la gouvernance de la fiscalité des ressources minières en Afrique, nous
permettra de tracer une ligne directrice vers un assainissement ou une réforme de la gestion de la fiscalité
dans ce domaine. Afin, de parfaire la gouvernance du secteur minier en Afrique Centrale.
5. Problématique
L’étude de la gouvernance de la fiscalité des ressources minières dans les Etats de la CEMAC est
envisagée dans une perspective qualitative. Nous n’allons plus interroger l’effectivité de la gouvernance
parce que l’arsenal normatif et institutionnel mis en place aux niveaux international et communautaire
et au niveau interne des Etats le justifient déjà. Il sera question pour nous de s’interroger sur la qualité
de son application donc son effectivité. Autrement, la gouvernance de la fiscalité des ressources minières
des pays membres de la CEMAC est -elle favorable au développement ? cette question nous permettra
de rendre compte de l’arsenal mis en place au sein de ces Etats, au moyen d’une démarche spécifique.

22 Alain CHARLET, Bertran LAPORTE et Grégoire ROTA-GRAZIOZI, « La fiscalité minière en Afrique de l’Ouest et du
Centre », Revue de Droit Fiscal, n°48, 2013, 21 p.
23 Jivet NDELA KUBOKOSO, Le droit et la fiscalité miniers de la RDC. Bilan et perspectives d’avenir, Paris, l’Harmattan,

2020, 388 p. ; Jivet NDELA KUBOKOSO, Activités minières et la fiscalité : cas de la république démocratique du congo,
Thèse de doctorat, Université Paris 1, 2008, 500 p.
24 Jean De Dieu NGAISSONA, La fiscalité minière en république Centrafricaine, Mémoire, Université Paris Dauphine, 2008,

90 p.
25 Isaac TAMBA, Jean Claude TCHATCHOUANG et Raymond DOU’A, L’Afrique Centrale, le paradoxe de la richesse :

Industries extractives, gouvernance et développement social dans les pays de la CEMAC, Yaoundé, Presses Universitaire
d’Afrique, 2007, 252 p.
6. Méthodologie
Pour guider notre analyse, nous mobiliserons une méthodologie qui allie à la foi la méthode
comparative et une approche pluridisciplinaire.
En ce qui concerne la méthode comparative, le droit fiscal comparé est indispensable dans notre
étude car comme « tout législateur ou juge consulte les données étrangères avant de s’aventurer dans la
construction d’une nouvelle règlementation fiscale, dans la solution d’un cas inédit »26 nous ferons pareil
pour analyser la gouvernance fiscale des pays membres de la CEMAC. De l’autre côté, nous
mobiliserons une approche pluridisciplinaire parce que, il faut le dire, la science financière est au
carrefour des disciplines. Il sera alors question d’adjoindre à la méthode juridique, les méthodes politico-
administrative, économique et psychosociologique. Afin d’analyser le phénomène fiscal en passant par
sa source politique, son exécution administrative et ses répercussions sociales. Telles sont les méthodes
qui fondent notre raisonnement.
7. Hypothèse
A la question de savoir si la gouvernance de la fiscalité des ressources minières serait-elle favorable
au développement des Etats membres de la CEMAC, il faut apporter un raisonnement nuancé.
Autrement, la réponse sera ambivalente. En effet, si aujourd’hui, on constate que théoriquement, la
gouvernance de la fiscalité est bien construite au plan normatif et institutionnel, sa mise en œuvre
matérielle ou son application pratique, peut souffrir de certaines insuffisances. Il faut donc bien
l’analyser pour les ressortir.
8. Bibliographie indicative
Ouvrages généraux
- Elizabeth ZOLLER et Wanda MASTOR, Droit constitutionnel, 3ème Ed., Paris, PUF, 2021, 696 pages.
- Georges ABI-SAAB et Michel VIRALLY, Les résolutions dans la formation du droit international
du développement, Etudes et travaux de l’institut de hautes études internationales, n°13, Genève,
Librairie Droz, 1971, 189 pages.
- Jean Louis BERGEL, Méthodologie juridique, Paris, PUF, 2001, 408 pages.
- Jean Louis BERGEL, Théorie Générale du droit, 4ème Ed., Paris, Dalloz, 2004, 374 pages.
- Marc LEROY, Mondialisation et fiscalité, la globalisation fiscale, Paris, L’Harmattan, 2006, 288
pages.
- Martine LOMBARD (dir.), Droit administratif, 13ème Ed., Paris, Dalloz, 2019, 700 pages.
- Michel BOUVIER (dir.), Finances publiques, 20ème Ed., Paris, LGDJ, 2021, 1026 pages.
- Pierre Marie DUPUY et Yann KERBRAT, Droit International Public, 10ème Ed, Paris, Dalloz, 2012,
925 pages.
- Sukatoro TACHI, La souveraineté et l’indépendance de l’Etat et les questions intérieures en droit
international, Paris, Les Editions Internationales, 1930, 120 pages.
Ouvrages spécialisés
- Denys-Claude LAMONTAGNE et Jean BRISSET DES NOS, Le droit minier, Paris, Thémis, 2005,
133 pages.

26Otto PFERSMANN, « Le droit comparé comme interprétation et comme théorie du droit », Revue Internationale de Droit
Comparé, 2-2001, p. 275.
- Fabrice MODOMPTE DEG-TIGUEY, Le contentieux des contrats miniers et pétroliers en république
centrafricaine, Paris, L’Harmattan, 2020, 118 pages.
- Léon Roger ZAM, Les contrats miniers, Essai sur une théorie générale du droit des contrats miniers
au Cameroun, Paris, L’Harmattan, 2022, 200 pages.
- Mahamat Atteib DAHAD ATTEIB, Les clauses de stabilisation dans les contrats miniers et pétroliers,
Analyse des aspects juridiques et fiscaux à la lumière du droit positif tchadien, Paris, Universitaires
Européennes, 2013, 136 pages.
- Michel BOUVIER, Introduction au droit fiscal général et à la théorie générale de l’impôt, 14ème Ed,
Paris, LGDJ, 2020, 270 pages.
- Thierry LAURIOL et Emilie RAYNAUD, Le droit pétrolier et minier en Afrique, Paris, LGDJ, 592
pages.
- Urbain Noel EBANG MVE, L’encadrement juridique de l’exploitation minière au Cameroun, Paris,
L’Harmattan, 2015, 442 pages.
Articles et contributions
- Alain CHARLET, Bertrand LAPORTE, Céline De Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La
convergence fiscale dans le secteur minier des pays de l’UEMOA : la législation communautaire en
question ? », Revue de Droit Fiscal, n°8, 2019, 39 pages.
- Alain CHARLET, Bertrand LAPORTE et Grégoire ROTA-GRAZIOZI, « La fiscalité minière en
Afrique de l’Ouest et du Centre », Revue de Droit Fiscal, n°48, 2013, 21 pages.
- Bertrand LAPORTE, Céline De Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La fiscalité minière en
Afrique : un état des lieux du secteur de l’or dans 14 pays de 1980 à 2015 », Etude et document, n°17,
2016, 45 p ; Bertrand LAPORTE, Céline De Quatrebarbes et Yannick BOUTERIGE, « La fiscalité
minière en Afrique : quelle évolution récente en 2018 ? », Synthèse, n°21, ICTD, 2018, 10 pages.
- Georges ABI-SAAB, « La souveraineté permanente sur les ressources naturelles », in Mohamed
BEDJAOUI, Droit international, Bilan et perspectives, Tome 2, Paris, Pédone, 1992, 1361 pages.

Thèses et Mémoires

- Ange BANGO, L’élaboration et la mise en œuvre de la fiscalité dans les pays membres de la CEMAC,
Thèse de droit, Université Jean Moulin Lyon 3, 2009, 663 pages.
- Hamza Hadj CHERIF, Le droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les
territoires occupés et les térritoires non autonomes, Thèse de droit, Université de Bordeaux, 2018, 565
pages.
- Jivet NDELA KUBOKOSO, Activités minières et la fiscalité : cas de la république démocratique du
congo, Thèse de doctorat, Université Paris 1, 2008, 500 p.
- Jean De Dieu NGAISSONA, La fiscalité minière en république Centrafricaine, Mémoire, Université
Paris Dauphine, 2008, 90 p.

(Plus de 98 autres références).

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