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PLAN
SUPPORT DE COURS (p 2)
ANNEXES (p 14)
- UN BAIL LOI PINEL (p 15)
- FORMULES (p 52)
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SUPPORT DE COURS
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I – LE CHAMP D’APPLICATION DU STATUT DES BAUX
COMMERCIAUX
A- un bail
b – forme du bail
d – l’obligation de délivrance
B- un immeuble ou un local
a- l’activité du locataire
b- le bail mixte
2. Particularités
B- les terrains
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II – LA DUREE DU BAIL
c- les bureaux
a- définition légale
b- exemples d’application
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III –LE RENOUVELLEMENT DU BAIL
3. La procédure de renouvellement
A- le congé du bailleur
a.préavis de 6 mois
b. la tacite prolongation
c. la motivation du congé
a. l’absence de préavis
b. la réponse du bailleur
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IV – LE REFUS DU RENOUVELLEMENT
B- Le débiteur de l’indemnité
D- Le créancier de l’indemnité
c. par le l’EBE
a. l’indemnité de remploi
c. l’indemnité de déménagement
d. le trouble commercial
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f. les frais de réinstallation
b. la mise en demeure
a. la portée du maintien
D- L’indemnité d’occupation
a. la fixation de l’indemnité
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V – LE LOYER DU BAIL
1. Le principe : le loyer doit correspondre à la valeur locative
D- loyer de base
C- cas du repentir
6. La révision du loyer
A- la révision triennale
a. le délai de 3 ans
b. le plafonnement du loyer
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c. déplafonnement du loyer
B - La révision légale
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VI – ETAT DES LIEUX, CHARGES LOCATIVES ET IMPOTS
1. État des lieux obligatoire : dispositions d’ordre public
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VII – LA RESILIATION DU BAIL
1. Champ d’application de la clause résolutoire
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VIII – LA DESPECIALISATION DU BAIL
1. La déspécialisation partielle
C- La procédure
2. La déspécialisation plénière
C- La procédure
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IX – LE DROIT DE REPENTIR DU BAILLEUR
4. le délai du repentir
A- la fin de la procédure
B- Le renouvellement du bail
C-l’indemnité d’occupation
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ANNEXES
2 – FORMULES
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APPLICATION PRATIQUE ET
COMMENTEE : UN BAIL COMMERCIAL
LOI PINEL
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BAIL COMMERCIAL
entre
____
et
____
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PARTIES A L’ACTE
Variante 1
Les soussignés
PREAMBULE
Suivant acte reçu en la forme authentique _____ le Bailleur est propriétaire des biens objets
du présent bail, tel que plus amplement décrit ci-après.
Variante (renouvellement)
Suivant convention en date du _________à ____________, le Bailleur a consenti au Locataire
un bail portant sur divers locaux dépendant de l'immeuble sis à _______________________.
Ce bail a été conclu pour une durée de ___ à compter du ____, venant à expiration le ____
Le Locataire s'étant prévalu à l'expiration de ce bail des dispositions du statut des baux
commerciaux et le Bailleur ayant consenti au renouvellement, les parties sont convenues de
renouveler ce bail dans les termes ci-après.
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Variante 1 Si les parties se sont mises d'accord dès l'origine sans délivrance préalable d'un
congé ou d'une demande de renouvellement
Passé le délai d'un mois à compter de cette date, il a ensuite assigné ledit Preneur devant
Monsieur le président du Tribunal de grande instance de ______ par exploit de Maître
_______, huissier de justice à _______ en date du ___________
À la suite de cette décision, le Bailleur a, dans le délai d'un mois fixé par la loi, envoyé au
Preneur un projet de bail que celui-ci a reconnu conforme à la décision intervenue et qu'il a
accepté.
En conséquence, il est procédé au renouvellement du bail liant les parties ainsi qu'il suit :
Suite variante 1 à 4
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Les parties s'étant mises d'accord sur les conditions et le prix du loyer ont procédé au
renouvellement ainsi qu'il suit :
Suite
BAIL COMMERCIAL
Contenance
Section Numéro Lieudit
ha a ca
_________ _________ _________
Servitude de passage
Par ailleurs, pour permettre aux époux _________ ou tout ayant droit éventuel d'accéder
depuis _________ à la parcelle leur appartenant, cadastrée _________ il existe à leur profit, à
titre de servitude réelle et perpétuelle, sur la parcelle cadastré _________ (objet du présent
contrat), un droit de passage qui pourra être exercé en tout temps, à toute heure, à pieds et
avec tout véhicule. Il est précisé que la constitution de ladite servitude est consentie à titre
purement gratuit et sans aucune stipulation d'indemnité de part ni d'autre.
En conséquence de quoi, le Locataire s'engage, pour lui-même, ses préposés, ses fournisseurs
et ses clients, à ne rien faire qui puisse en restreindre le libre usage.
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Suite version origine
Le Locataire déclare avoir visité et examiné les lieux et les estime conformes à l'usage qu'il
entend en faire. Il est précisé que toute erreur dans la désignation ci-avant ne peut justifier ni
réduction, ni augmentation de loyer.
a. le cas échéant
Le Locataire devra s'assurer de la mise en conformité des locaux quant à l'entreposage de ses
produits, ainsi que des assurances spécifiques éventuelles.
b. ou
Le Locataire ne pourra entreposer aucun produit pouvant comporter un risque pour la santé ou
l’environnement.
suite
Les lieux loués ne pourront être affectés, même temporairement à un autre usage et il ne
pourra y être exercé aucune autre activité que celle indiquée ci-dessus.
Tout changement même temporaire dans la destination des lieux ou la nature du commerce
exploité, ainsi que toutes activités annexes ou complémentaires devront recevoir l'accord
exprès préalable et écrit du Bailleur sous peine de résiliation du présent bail.
Suite
Le Locataire s'interdit toute activité bruyante susceptible d'apporter un trouble quelconque de
voisinage dans l'immeuble ou dans les immeubles voisins et à garantir le Bailleur contre toute
réclamation à cet égard. Au cas néanmoins où le Bailleur aurait à payer des sommes
quelconques du fait du Locataire, celui-ci serait tenu de les lui rembourser sans délai.
Article 3. Durée
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Le présent bail est consenti et accepté pour une durée de neuf (9) années entières et
consécutives commençant à courir le _________ pour se terminer le _________
Variante 1
Variante 2 (possible uniquement pour les baux de plus de neuf ans, pour les locaux construits
en vue d’une seule utilisation pour les locaux à usage exclusif de bureaux, pour les locaux de
stockage visés au 3° du III de 231ter du CGI
Les parties sont averties de l’inapplicabilité aux présentes des dispositions de l’article L 145-
34 du Code de Commerce relatives au plafonnement du loyer lors du renouvellement du bail.
Les parties conviennent que le bail aura une durée ferme de ____ ans, sans que le locataire
puisse le résilier à l’expiration de chaque période triennale, sauf à demander de bénéficier de
ses droits à la retraite du régime social auquel il est affilié ou ayant été admis au bénéfice
d'une pension d'invalidité attribuée dans le cadre de ce régime social.
Suite
La partie qui voudra mettre fin au bail dans l'un des cas prévus ci-dessus devra donner congé
à l'autre partie soit par acte extrajudiciaire, soit par lettre recommandée avec avis de
réception, au moins six (6) mois avant l'expiration de la période triennale en cours, dans les
formes et délais fixés par les dispositions de l’article L.145-9 du code de commerce.
4.1. Loyer
En outre, le présent bail est consenti et accepté moyennant un loyer annuel en principal hors
taxe de _________ soit un loyer mensuel en principal de _________ taxes et charges en sus.
a) Loyer de base
A compter du ……………, le Locataire devra régler au Bailleur un loyer établi sur la base
annuelle en principal de …………………, soit un loyer de base mensuel en principal de
…………… taxes et charges en sus.
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chiffre d'affaires hors taxes réalisé par le Locataire. Le loyer de base constituant toujours le
loyer minimum dû.
Par chiffre d'affaires, il est entendu le prix perçu hors taxes par le Locataire pour tous les
produits, biens ou marchandises vendus par lui, donnés en location ou sous licence, ou
toutes sommes perçues pour des services rendus ou exécutés en faveur de sa clientèle,
ainsi que toutes autres recettes résultant d'activités quelconques réalisés par quiconque
avec son autorisation dans, sur ou à partir d'une partie quelconque des locaux loués ou des
surfaces communes (sans préjuger de la régularité de ces dernières activités).
Toutefois ne seront pas inclus ou seront déduits, dans la mesure où ils seront incorporés
dans le chiffre d'affaires du Locataire :
- tous rabais, remises, ristournes, ainsi que restitutions de commandes annulés, effectuées
dans le cadre des opérations normales du Locataire, à des clients, du chef de
marchandises retournées ou échangées ;
- toutes sommes perçues par le Locataire pour les repas et boissons servis à son personnel.
- dans les dix jours consécutifs à la fin de chaque mois, une déclaration certifiée sincère
et véritable signée par lui ou par tout délégué dûment habilité, comportant le relevé du
chiffre d'affaires réalisé pendant le mois échu. Les états mensuels devront être établis
de manière suffisamment nette et précise pour que le Bailleur puisse s'en satisfaire et en
suivre tous les détails ;
- dans les soixante jours consécutifs à la fin de chaque année de location, une déclaration
signée comme ci-dessus et certifiée par un expert-comptable ou commissaire aux
comptes, relative au chiffre d'affaires total de l'année écoulée ainsi que le double de la
déclaration du chiffre d'affaires déposée à l'administration fiscale.
Sans préjudice des droits et actions du Bailleur, notamment aux fins de mise en œuvre de
la clause résolutoire, le défaut par le Locataire de respecter les obligations qui précèdent
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entraînera de plein droit, passé le délai de 48 heures après une mise en demeure notifiée
par simple lettre recommandée restée infructueuse, une pénalité de DEUX CENTS euros
(200 €) par jour de retard compensatrice de la perturbation provoquée par cette carence.
Cette pénalité sera indexée dans les mêmes conditions que le loyer de base.
§ Comptabilité
Le Locataire tiendra, d'autre part, pendant toute la durée du présent bail, des livres et
documents précis établissant le chiffre d'affaires réalisé par lui, ou par toute personne par
lui autorisée, dans, ou à partir des locaux loués ; ces livres et documents devront être
conservés par le Locataire pendant TROIS années à partir de la fin de chaque année, de
manière à permettre le contrôle du Bailleur et lui seront communiqués dans le mois de la
demande qui en serait faite.
§ Contrôle comptable
Le Bailleur aura, d'autre part, le droit de faire procéder, par tout organisme comptable de
son choix, dans les trois ans suivant la présentation d'un état mensuel ou annuel, un
contrôle des livres et documents tenus par le Locataire et afférents à l'établissement et à la
justification du chiffre d'affaires réalisé sur, dans et à partir des lieux loués.
Le même contrôle pourra s'exercer sur les livres et documents tenus par tous occupants :
sous-locataires, concessionnaires, etc… et relatifs à l'établissement et à la justification du
chiffre d'affaires réalisé qui, de convention expresse, fait partie de l'assiette du loyer
variable additionnel.
§ Sanctions
Si ce contrôle fait ressortir un chiffre annuel dépassant de DEUX POUR CENTS (2%) le
chiffre d'affaires déclaré, les fais de contrôle comptable seront supportés par le Locataire,
sans préjudice de tous autres droits et actions du Bailleur.
Toute fraude ou tentative de fraude entraînera la résiliation de plein droit du bail sans qu'il
soit besoin d'une mise en demeure préalable ; le Locataire devra, en outre, régler au
Bailleur, indépendamment du loyer afférent au chiffre d'affaires non déclaré, une
indemnité d'un même montant à titre de pénalité forfaitaire.
Suite
Variante 1
Le loyer et tous accessoires s'entendent toujours hors taxes. Le Locataire s'engage, en
conséquence, à acquitter entre les mains du Bailleur, en sus desdits loyers et accessoires, le
montant de la taxe sur la valeur ajoutée au taux légal en vigueur, ou de toute autre taxe
nouvelle, complémentaire ou de substitution, affectant le montant des loyers à percevoir, au
taux légalement en vigueur au jour de chaque règlement.
Variante 2
Le loyer et tous accessoires ne sont pas soumis à la taxe sur la valeur ajoutée.
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Suite
Le loyer est payable mensuellement terme à échoir le 1er de chaque mois.
En cas de non-paiement à son échéance du loyer par le Locataire ou de toute autre somme due
en vertu du présent bail, le Bailleur percevra les pénalités de retard sans qu'il soit nécessaire
d'adresser une mise en demeure quelconque.
Ces pénalités seront calculées à un taux mensuel de _________% chaque mois commencé
étant dû prorata temporis.
Le loyer défini à l'article précédent sera réajusté annuellement, de plein droit et sans aucune
formalité ni notification préalable, en fonction de la variation de l'indice national
Version 1
des loyers commerciaux (ILC)
Version 2
des loyers des activités tertiaires (ILAT)
Suite
publié trimestriellement par l'I.N.S.E.E.
Si l'indice choisi cessait d'être publié, il serait remplacé de plein droit par celui qui lui serait
substitué administrativement, en appliquant le coefficient de raccordement établi à cet effet
par les pouvoirs publics. A défaut de fixation administrative d'un indice de remplacement, un
nouvel indice serait déterminé par les parties ou, à défaut d'entente entre elles, par voie
d'arbitrage ou judiciaire.
Les parties conviennent expressément que la clause d'indexation du prix du loyer constitue
une condition essentielle et déterminante des présentes sans laquelle le Bailleur n'aurait pas
contracté.
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Le Locataire devra alors libérer immédiatement les locaux et, s'il s'y refuse, il suffira pour l'y
contraindre d'une ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal de grande instance dans le
ressort duquel sont situés les locaux, statuant en la forme des référés.
4.3. Charges
Pour couvrir les charges, le Bailleur pourra appeler mensuellement une provision égale au
douzième de la somme incombant au Locataire au titre du budget prévisionnel de charges qui
sera payé en sus du loyer. Lorsqu’il aura été procédé à la régularisation des comptes annuels
en fonction des dépenses réellement exposées, le Bailleur arrêtera les comptes de l’année
écoulée et les adressera au Locataire avec les pièces justificatives à l’appui en lui réclamant le
complément dû en cas d’insuffisance de provision ou en le créditant de l’excédent payé
suivant le cas.
Le Locataire payera ses impôts personnels et mobiliers, la taxe professionnelle, et tout nouvel
impôt ou taxe relatifs aux lieux loués, et supportera leur augmentation de telle sorte que le
Bailleur ne soit jamais inquiété à ce sujet et d'en justifier le paiement sur réquisition.
Suite
D'une manière générale, le Locataire supportera toutes charges, de quelque nature qu'elles
soient, qui seraient ou pourraient devenir exigibles sur les biens immobiliers donnés à bail ou
sur la location ainsi que les frais de syndic, le tout de manière que le loyer ci-après fixé soit
perçu par le Bailleur, net de toutes charges.
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De convention expresse entre les parties, il ne sera versé aucun dépôt de garantie au jour de la
prise d'effet du présent bail.
Variante 2
Le Locataire a versé à l'instant même au Bailleur qui le reconnaît, à titre de dépôt de garantie,
une somme de _________
Suite
Cette somme sera conservée par le Bailleur pendant toute la durée du bail et ne produira pas
d'intérêts.
A l'expiration du bail, le présent dépôt de garantie sera restitué au Locataire après le paiement
de tous loyers, charges et accessoires, ainsi que de toutes indemnités dont il pourrait être
débiteur envers le Bailleur, notamment à l'occasion des travaux qui pourraient être nécessaires
à la remise en parfait état locatif des locaux loués.
Réajustement du dépôt
Lors de chaque réajustement du prix du loyer ci-dessus fixé, ce dépôt de garantie sera réajusté
proportionnellement au nouveau prix du loyer, et dans les mêmes conditions.
En outre, le présent bail est consenti et accepté moyennant une indemnité de ….…….
Laquelle somme a été payée comptant par le Locataire au Bailleur qui le reconnaît et lui en
consent bonne et valable quittance.
Les parties conviennent, en tant que de besoin, que ce droit d'entrée versé au Bailleur,
correspond à l'acquisition d'un droit incorporel dont le montant sera immobilisé à l'actif du
bilan du Locataire, cette immobilisation n'étant pas susceptible d'amortissement.
Le loyer étant conforme à la valeur locative, elle ne saurait être considérée, en aucun cas,
comme un supplément de loyer.
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5.1. Propriété
Variante 1
D'un état hors formalités délivré par la conservation des hypothèques de _________ en date
du _________, il résulte :
Variante 2
Des termes de l’acte reçu en la forme authentique par Maître _____, notaire associé de la SCP
« _____ », titulaire d’un Office Notarial à ______, en date du _______, il résulte :
Suite
• que le Bailleur est bien propriétaire de l'immeuble loué, pour l'avoir acquis _________ <<
analyser sommairement le titre de propriété, pour vérifier qu'il n'existe aucune cause
d'éviction pour le Locataire >> ;
• que le titre de propriété du Bailleur n'est pas susceptible d'être affecté par une action en
résolution, en rescision ou en réduction et que l'immeuble loué n'est pas saisi.
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5.2. Renseignement sur les servitudes
L'assiette et les modalités d'exercice de cette servitude ont été fixées de la manière suivante
dans le titre constitutif :
Suite
Analyse de la note
Sont également annexés aux présentes, après que le locataire en a pris connaissance :
- un certificat d'alignement ;
- un certificat des carrières ;
- un certificat de non péril.
Suite
Variante 3 : Dispense d’urbanisme
Les parties ont dispensé le rédacteur de requérir préalablement aux présentes des
renseignements d’urbanisme concernant les locaux et le déchargent de toute responsabilité à
cet égard.
En outre, le preneur déclare parfaitement connaître les lieux loués, avoir pris par lui-même
tous renseignements relatifs aux règles d’urbanisme et ne pas avoir l'intention d'effectuer des
travaux nécessitant la délivrance d'un permis de construire. Il fera par conséquent son affaire
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personnelle des règles d'urbanisme et de voiries qui pourraient toucher l'immeuble sur lequel
porte le présent bail.
Variante 1 – Si le permis de construire de l'immeuble dans lequel sont situés les locaux est
postérieur au 1er juillet 1997 et qu'il s'agit d'un immeuble collectif d'habitation
Le Bailleur déclare que le permis de construire de l'immeuble dans lequel sont situés les
locaux est postérieur au 1er juillet 1997.
En conséquence, les locaux dont s'agit n'entrent pas dans le champ d'application des
dispositions des articles R 1334-16, R 1334-17, R 1334-29-4 et R 1334-29-5 du Code de la
santé publique.
Variante 2 - Si l'immeuble dans lequel sont situés les locaux est à destination exclusive
d'activités professionnelles, quelle que soit la date du permis de construire
Les locaux dont s'agit dépendant d'un immeuble exclusivement destiné à des activités
professionnelles et ne comprenant aucune habitation, n'entrent pas dans le champ
d'application des dispositions du Code de la santé publique concernant les repérages de
l'amiante.
Variante 3 - Si l'immeuble dans lequel sont situés les locaux n'est pas collectif, quelle que soit
la date du permis de construire
Les locaux dont s'agit étant indépendants n'entrent pas dans le champ d'application des
dispositions du Code de la santé publique concernant les repérages de l'amiante.
Variante 4 - Si le permis de construire de l'immeuble dans lequel sont situés les locaux est
antérieur au 1er juillet 1997 et qu'il s'agit d'un immeuble collectif d'habitation
29
DTA - Diagnostic Technique Amiante (parties communes)
Suite
Version 1
Le Bailleur déclare que l'immeuble objet des présentes n'est pas situé dans une zone à risque
d'exposition au plomb, ou bien que situé dans une telle zone, il n'entre pas dans le champ
d'application de l'article L. 1334-5 du Code de la santé public comme ayant été construit après
le 31 décembre 1948.
Le Bailleur déclare qu'à sa connaissance, aucun occupant de l'immeuble objet des présentes
n'a été atteint de saturnisme. Il déclare en outre n'avoir reçu aucune notification de la part du
préfet du département tendant à l'établissement d'un diagnostic de l'immeuble objet des
présentes en vue de déterminer s'il présente un risque d'accessibilité au plomb pour ses
occupants.
Version 2
Le Bailleur déclare que les locaux objet du présent contrat ne sont pas à usage d’habitation.
Par conséquent, les dispositions de l'article L. 1334-5 du Code de la santé public ne
s’appliquent pas.
Suite
Le Bailleur déclare que l'immeuble objet des présentes n'est pas inclus dans une zone
contaminée ou susceptible de l'être par les termites au sens des dispositions de la loi n°99-471
du 8 juin 1999.
Le Bailleur déclare ne pas avoir connaissance de la présence de tels insectes dans l'immeuble.
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5.7. Risques naturels et technologiques
A adapter :
• est située dans le périmètre d’un plan de prévention de risques naturels prévisibles (PPRn)
approuvé le ____, aléa _____
• est située dans le périmètre d’un plan de prévention de risques technologiques (PPRt)
• est située dans le périmètre d’un plan de prévention des risques miniers (PPRm)
• est située dans une zone de sismicité ____
Suite
Le Locataire déclare :
• avoir été informé dès avant ce jour du risque encouru et de l’existence de ce plan,
• en avoir parfaitement mesuré les conséquences tant pour l’immeuble que pour lui-même,
• et vouloir en faire son affaire personnelle, sans recours contre le Locataire principal ou le
Bailleur.
Il renonce, compte tenu des précisions qui lui ont été données et de l’état, à se prévaloir des
dispositions de l’article L 125-5, V du Code de l’Environnement, s’interdisant ainsi à
poursuivre la résolution du contrat ou à demander au juge une réduction du loyer.
Il déclare en outre ne pas avoir été informé par le précédent propriétaire d’un tel sinistre.
31
5.9. Risques de pollution des sols
Les parties reconnaissent avoir été informées, tant par la lecture qui leur en a été faite que par
les explications qui lui ont été données, des dispositions de l’article L.125-7 du Code de
l’environnement, ci-après littéralement reproduit :
Le bailleur déclare par ailleurs qu’à sa connaissance, les locaux loués n’ont fait l’objet
d'aucune exploitation classée susceptible d'entraîner un risque de pollution et que la proximité
de l’installation ci-dessus n’a, à ce jour, occasionné aucune nuisance.
La loi Grenelle 2 fait obligation d'adjoindre une annexe environnementale aux baux à usage
de commerce ou de bureaux dès lors qu'ils portent sur une surface supérieure à 2.000 m²,
conclus ou renouvelés à partir du 1er janvier 2012.
L'obligation de travaux devra être satisfaite dans un délai de huit ans, soit avant le 31
décembre 2019.
Cette obligation sera étendue aux baux en cours (commerce et bureaux de plus de 2.000 m²) à
compter du 14 juillet 2013.
Le décret 2011-2058 du 30 décembre 2011 précise le contenu de l'annexe environnementale
(art. L 125-9 Code de l'environnement).
Les dispositions de ce décret sont insérées dans le Code de la construction et de l'habitation.
L'annexe doit contenir les informations fournies par le bailleur et le locataire sur les
caractéristiques des locaux, leur consommation en eau et énergie et la quantité de déchets
générés (Code de la construction et de l'habitation art. R 137-1 et R 137-2).
Le locataire et le bailleur devront établir, selon une périodicité qu'ils fixent, un bilan de
l'évolution de la performance énergétique et environnementale du bâtiment et des locaux
loués sur la base duquel ils s'engageront sur un programme d'actions visant à améliorer la
performance énergétique et environnementale du bâtiment et des locaux loués (Code de la
construction et de l'habitation art. R 137-3).
Aucune sanction n'est prévue en cas de défaut d'établissement de l'annexe.
32
Article 6. Conditions générales
Le présent bail est fait aux charges et conditions ordinaires et de droit et sous celles
particulières suivantes que le Locataire accepte expressément.
Le Locataire prendra les locaux loués dans l'état où ils se trouvent, sans pouvoir exiger du
Bailleur, ni à son entrée en jouissance, ni pendant le cours du bail, aucune réparation, remise
en état ou travaux.
Le Locataire fera son affaire de l'installation de ses propres lignes téléphoniques et de ses
rapports avec l'administration.
Le Locataire supportera les vices et servitudes apparents ou cachés qui pourraient affecter
l'immeuble en cause.
Variante 1
Un état des lieux a été établi contradictoirement et amiablement entre les parties le ________.
Un exemplaire de l'état des lieux est demeuré annexé au présent bail et chaque partie en
conserve un exemplaire.
Variante 2
Un état des lieux sera dressé amiablement et contradictoirement entre les Parties.
Suite
Un autre état des lieux sera établi, contradictoirement ou par huissier de justice, en fin de bail,
lors de la restitution des locaux.
D’une manière générale, il est rappelé que le bailleur qui n’a pas fait toutes diligences pour la
réalisation de l’état des lieux ne peut invoquer la présomption établie par l'article 1731 du
Code civil.
33
6.2. Garnissement – Obligation d'exploiter
Le Locataire devra maintenir les locaux loués constamment utilisés et garnis de mobilier et
matériel en quantité et de valeur suffisantes pour répondre du paiement du loyer et de
l'exécution des conditions des présentes.
Le Locataire tiendra les locaux loués pendant toute la durée du bail en parfait état d’entretien
et de réparations.
Le Bailleur n’aura à sa charge que les seules grosses réparations limitativement énumérées à
l’article 606 du code civil. Toutefois, le Locataire sera également responsable des réparations
à la charge du Bailleur, mais qui seraient nécessitées soit par le défaut d'exécution des
réparations dont le Locataire à la charge.
Le Locataire tiendra les locaux et leurs équipements de façon constante en parfait état de
réparations locatives et de menu entretien au sens de l’article 1754 du code civil, le Bailleur
s’obligeant de son côté à exécuter et prendre en charge toutes autres dépenses d’entretien de
remplacements, de réparations et de travaux des locaux et de leurs équipements.
Suite
Le Locataire supportera les charges entraînées par les services et les éléments d'équipement
des Locaux, soit par paiement direct auprès des prestataires, soit par remboursement au
Bailleur.
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Le Locataire devra informer sans délai le Bailleur de toute réparation qui deviendrait
nécessaire en cours de bail, comme de tout sinistre ou dégradation s'étant produit dans les
lieux loués, quand bien même il n'en résulterait aucun dégât apparent, sous peine d'être tenu
personnellement de lui rembourser le montant du préjudice direct ou indirect résultant pour
lui de ce sinistre, et d'être notamment responsable vis à vis de lui du défaut de déclaration en
temps utile dudit sinistre à sa compagnie d'assurance.
Le Locataire devra rendre à son départ les locaux et ses installations en bon état d'entretien.
Le Locataire souffrira, par dérogation à l'article 1723 du Code civil, que le Bailleur apporte
toutes modifications qu'il jugera nécessaires, tant à l'aspect extérieur qu'à l'aspect intérieur de
l'immeuble, soit par de nouvelles constructions ou additions de constructions, soit par des
démolitions de bâtiments, soit par l'édification de bâtiments dans les cours et jardins, soit par
la couverture des cours et jardins ou de toute autre manière.
Le Locataire devra déposer à ses frais et sans délais, lors de l'exécution de ces travaux,
réparations et améliorations, tous agencements, enseignes, etc., dont l'enlèvement s'avérerait
utile à leur exécution.
- un état prévisionnel des travaux qu’il envisage de réaliser dans les trois (3) années suivantes
assorti d’un budget prévisionnel,
- ainsi qu’un état récapitulatif des travaux qu’il a réalisés dans les trois (3) années précédentes
en précisant leur coût.
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Ces états devront être communiqués au Locataire dans le délai de deux (2) mois à compter de
chaque échéance triennale. Le Bailleur devra communiquer au preneur tout document
justifiant le montant de ces travaux si le Locataire lui en fait la demande.
Le Locataire ne pourra édifier sur les lieux loués aucune modification, ni aucune construction
nouvelle sans l'autorisation expresse, écrite et préalable du Bailleur. L'absence d'accord écrit
du Bailleur devra être considérée comme un refus d'autorisation.
En cas d'autorisation, outre l'accord du Bailleur, le Locataire devra justifier qu'il a reçu toutes
les autorisations nécessaires, en outre, les travaux auront lieu sous la surveillance de
l'architecte du Bailleur dont les honoraires seront à la charge du Locataire.
Note pour le rédacteur : Il conviendra dans chaque cas avant de choisir une clause
déterminée fixant la date de l’accession au profit du Bailleur, d’apprécier ses incidences sur
le plan juridique, en particulier du point de vue de la fixation du loyer de renouvellement, et
sur le plan fiscal.
Le Locataire devra laisser pénétrer en tout temps dans les lieux loués le Bailleur et ses
mandataires, les architectes, les entrepreneurs et ouvriers pour visiter, s'assurer de l'état de
l'immeuble, le réparer et l'entretenir. Sauf cas d'urgence caractérisé, le Locataire sera informé
au préalable de ces visites.
Le Locataire devra laisser visiter les lieux par le Bailleur ou ses représentants en cas de
résiliation de bail, pendant une période de six mois précédant la date effective de son départ,
et souffrira l'apposition d'écriteaux ou d'affiches à tels emplacements convenant au Bailleur
pendant la même période.
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6.7. Réclamations des tiers ou contre les tiers
Le Locataire devra faire son affaire personnelle à ses risques, périls et frais, sans que le
bailleur puisse être inquiété ou recherché, de toutes réclamations faites par les autres
occupants de l'immeuble, les voisins ou les tiers, notamment pour bruits, odeurs, chaleurs ou
trépidations, causés par lui ou par des appareils lui appartenant.
Au cas néanmoins où le bailleur aurait à payer des sommes quelconques du fait du locataire,
celui-ci sera tenu de les lui rembourser sans délai.
Le Locataire fera son affaire personnelle à ses risques, périls et frais, sans recours contre le
Bailleur, de tous dégâts causés aux locaux et de tous troubles de jouissance causés par les
autres occupants de l’immeuble, les voisins et les tiers, y compris en cas de troubles publics,
émeutes, grèves, guerres civiles, etc. se pourvoira directement contre les auteurs de ces
troubles sans que le bailleur puisse être recherché.
Il fera son affaire personnelle du recours à exercer contre l'Etat, la Région, le Département ou
la Ville en cas d'expropriation du fonds de commerce exploité dans les locaux objet du bail
pour cause d'utilité publique, le Bailleur ne pouvant être tenu pour responsable d'une telle
expropriation.
6.8. Gardiennage
Dans le cas où les locaux viendraient à être détruits en totalité par vétusté, faits de guerre,
guerre civile, émeutes, en cas de force majeure ou cas fortuit indépendant de la volonté du
Bailleur, le présent bail sera résilié de plein droit, sans indemnité.
37
environnement, police, etc.) et sera tenu d’exécuter à ses frais tous travaux qui seraient
prescrits à ce sujet dans les lieux loués.
Préalablement à l'exécution de tous travaux, sauf cas d'urgence, le Locataire aura l'obligation
de soumettre son projet au Bailleur pour accord.
Outre l'accord du Bailleur, le Locataire devra justifier qu'il a reçu toutes les autorisations
nécessaires.
En tout état de cause, en cas d'autorisation, ces travaux auront lieu sous la surveillance de
l'architecte du Bailleur dont les honoraires seront à la charge du Locataire.
6.12. Tolérance
Aucun fait de tolérance, de la part du Bailleur, quelle qu'en soit la durée ne pourra créer un
droit en faveur du Locataire, ni entraîner aucune dérogation aux obligations qui incombent au
Locataire en vertu du bail, de la loi ou des usages, à moins du consentement exprès et par écrit
du Bailleur.
Article 7. Assurances
Le Locataire renoncera, et fera renoncer son assureur, au recours qu'ils seraient en droit
d'exercer contre le Bailleur par suite d'incendie, explosions, dégâts des eaux etc. En
contrepartie, le Bailleur renoncera, au recours qu'il serait en droit d'exercer contre le Locataire
et son assureur en application des articles 1732 à 1735 et 1302 du code civil par suite
d'incendie, explosions, dégâts des eaux etc.
Le Locataire s'engage à rembourser toutes surprimes qui, à raison de son état, de ses activités,
ou de son fait, seraient réclamées tant au Bailleur qu'aux voisins dans le cas où il conviendrait
aux uns et aux autres de s'assurer. Il s'engage à aviser, par lettre recommandée, le Bailleur et
les autres occupants de toute cause de risques aggravants (incendie, explosions, dégâts des
eaux) pouvant résulter de la création ou de toute modification de son activité, chacun de ceux-
ci ne pouvant être tenu pour avisé de l'existence de risques aggravants que par la réception de
ladite lettre. Les surprimes de ces différents contrats seront à la charge exclusive du Locataire
qui s'oblige à leur paiement.
38
assureurs précisant également le montant des capitaux assurés pour son compte, concernant
l’ensemble immobilier.
Le Locataire devra déclarer immédiatement au Bailleur tout sinistre quelle qu'en soit
l'importance, même s'il n'en résulte aucun dégât apparent.
Dès la prise d'effet du présent bail et pendant toute sa durée comme celle de sa prolongation
tacite, le Locataire devra souscrire auprès d'une compagnie notoirement solvable une police
d'assurance « Incendie-Explosions » « Vol » et « Dégâts des eaux » garantissant contre
l'incendie, les explosions, les dommages électriques, les dégâts des eaux, le bris des glaces et
tous risques locatifs tels que le vol y compris les détériorations immobilières consécutives à
un vol ou tentative de vol, ses biens propres à concurrence de leur valeur de remplacement à
neuf au jour du sinistre, ainsi que ses responsabilités d'occupant à l'égard des voisins et des
tiers en général.
Suite
le cas échéant – le bailleur assure pour le compte du locataire
Le Bailleur souscrira lesdites polices d’assurance, au nom et pour le compte du Locataire qui
le mandate à cet effet pour toute la durée du bail, éventuellement prolongé et/ou renouvelé.
Les primes d'assurance ainsi souscrites devront être remboursées au Bailleur par le Locataire,
après justification du paiement.
Suite
Le Locataire s'engage à rembourser toutes surprimes qui, à raison de son état, de ses activités,
ou de son fait, seraient réclamées tant au Bailleur qu'aux voisins dans le cas où il conviendrait
aux uns et aux autres de s'assurer. Il s'engage à aviser, par lettre recommandée, le Bailleur et
les autres occupants de toute cause de risques aggravants (incendie, explosions, dégâts des
eaux) pouvant résulter de la création ou de toute modification de son activité, chacun de ceux-
ci ne pouvant être tenu pour avisé de l'existence de risques aggravants que par la réception de
ladite lettre. Les surprimes de ces différents contrats seront à la charge exclusive du Locataire
qui s'oblige à leur paiement.
Le Locataire devra déclarer immédiatement au Bailleur tout sinistre quelle qu'en soit
l'importance, même s'il n'en résulte aucun dégât apparent.
39
Article 8. Responsabilités
• en cas de vol, cambriolage ou tout acte délictueux ou criminel dont le Locataire pourrait
être victime dans les lieux loués,
• au cas où les lieux viendraient à être détruits en partie ou en totalité ou expropriés,
• en cas de troubles apportés à la jouissance par le fait de tiers quelle que soit leur qualité, le
Locataire devant agir directement contre eux sans pouvoir mettre en cause le Bailleur.
Le Locataire devra informer le Bailleur de tout projet qui, bien que conforme à la destination
convenue entre les parties, pourrait avoir une incidence sur la législation ou réglementation
applicable en matière d'environnement, hygiène ou sécurité. Pendant toute la durée des
relations contractuelles, le Locataire restera seul responsable de tous dommages causés à
l'environnement par son exploitation.
Le Locataire ayant l'obligation positive de remettre au Bailleur en fin de bail le bien loué
exempt de substances dangereuses pour l'environnement, il supportera toutes les
conséquences juridiques et financières d'une éventuelle remise en état de l'immeuble dû à son
occupation des lieux.
Le Locataire ne pourra en aucun cas concéder la jouissance des lieux loués à qui que ce soit,
sous quelque forme que ce soit, même temporairement et à titre gratuit et précaire, notamment
par cession, sous-location, domiciliation, prêt ou location-gérance de son fonds de commerce,
etc.
Clause de préemption
Droit de préemption du fonds au profit du Bailleur
Le Locataire devra notifier au Bailleur toute intention de céder le fonds exploité dans les
locaux donnés à bail par lettre recommandée avec A.R. Le Bailleur pourra exercer, dans le
délai d'un (1) mois de la réception de la notification susvisée, un droit de préemption à prix
égal sur le fonds de commerce cédé.
Il devra dans cette hypothèse faire part de sa décision au Locataire par lettre recommandée
avec demande d'avis de réception. Si le Bailleur préempte, le Locataire pourra, soit réaliser la
cession au profit du Bailleur, soit renoncer à la cession projetée.
40
Suite
Toute cession devra avoir lieu, moyennant un loyer égal à celui fixé aux présentes, qui devra
être stipulé payable directement entre les mains du Bailleur et elle se réalisera par acte auquel
le Bailleur sera appelé et dont une copie exécutoire lui sera remise sans frais.
L'acte de sous-location, dûment autorisé par le Bailleur, comportera renonciation expresse par
le Sous-locataire à toute action et tout droit, et, notamment au renouvellement de la sous-
location par application des dispositions des articles L.145-1 et suivants du Code de
commerce à l'encontre du Bailleur.
Le Bailleur devra toutefois informer le preneur cédant par lettre recommandée avec accusé
réception de tout défaut de paiement du loyer par le Locataire dans le délai d’un (1) mois à
compter de la date à laquelle la somme aurait dû être acquittée par ce dernier.
En outre, tous ceux qui seront devenus successivement cessionnaires du bail ou sous-
locataires demeureront tenus, envers le Bailleur, solidairement entre eux et avec le Locataire,
au paiement des loyers et accessoires et à l'exécution des conditions du bail pendant une durée
de trois (3) années à compter de la cession du bail conformément aux dispositions légales,
alors même qu'ils ne seraient plus dans les lieux et auraient eux-mêmes cédé leur droit.
La violation des obligations susvisées sera sanctionnée par la nullité de la cession ou sous-
location et même la résiliation du bail de plein droit, si bon semble au Bailleur, sans préjudice
de tous dommages et intérêts.
Aux cas où une cession ou une sous-location serait réalisée et dans le mesure ou
l'administration fiscale serait susceptible d'invoquer l'article 725 du Code général des impôts
ou tout autre texte en ce qui concerne la mutation de jouissance, le Locataire fera son affaire
personnelle de toutes réglementations de l'administration à cet égard et prendra en charge
l'entière responsabilité de la contestation ou du paiement de tous droits et taxes qui pourraient
être exigés de manière à ce que le Bailleur ne soit jamais recherché ni inquiété.
41
En tout état de cause, il est, de convention expresse entre les parties, stipulé que les locaux
objets des présentes sont considérés comme indivisibles.
Article 10. Droit de préférence en cas de vente des locaux au profit du locataire
Le Bailleur devra informer le Locataire de la vente des Locaux projetée. Cette notification
sera valablement réalisée par lettre recommandée avec avis de réception ou remise en main
propre contre récépissé ou émargement. Elle reproduira les quatre premiers alinéas de l'article
L 145-46-1 du Code de commerce à peine de nullité.
Le Locataire disposera d'un délai d’un (1) mois à compter de la réception de l'offre pour se
prononcer. Il devra indiquer s'il entend recourir à un prêt.
En cas d'acceptation de cette offre sans indication de recours à un prêt, le Locataire disposera
d'un délai de deux (2) mois, à compter de l'envoi de son acceptation au Bailleur, pour réaliser
la vente.
Lorsque le Locataire aura indiqué dans sa réponse au Bailleur, son intention de recourir à un
prêt, l'acceptation de l'offre sera subordonnée à l'obtention du prêt et le Locataire disposera
d'un délai de quatre (4) mois à compter de l'envoi de son acceptation, pour réaliser la vente.
A l'expiration du délai imparti, si la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente
sera sans effet.
Par la suite, si le propriétaire décidait de vendre les Locaux à des conditions ou à un prix plus
avantageux pour l'acquéreur, le Bailleur, et à défaut, le notaire chargé de la vente, devra
notifier au Locataire les conditions et le prix de la vente envisagée, à peine de nullité de cette
vente. Cette notification sera valablement réalisée par lettre recommandée avec avis de
réception ou remise en main propre contre récépissé ou émargement. Elle reproduira les
quatre premiers alinéas de l'article L145-46-1 du code de commerce à peine de nullité.
Cette offre de vente sera valable pendant un délai d’un (1) mois à compter de sa réception.
L'offre qui n'aura pas été acceptée durant ce délai deviendra caduque.
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Le Locataire devra indiquer dans sa réponse au Bailleur ou au notaire s'il entend recourir à un
prêt.
En cas d'acceptation de cette offre sans indication de recours à un prêt, le Locataire disposera
d'un délai de deux (2) mois, à compter de l'envoi de son acceptation au Bailleur ou notaire,
pour réaliser la vente.
Lorsque le Locataire aura indiqué dans sa réponse au Bailleur ou au notaire, son intention de
recourir à un prêt, l'acceptation de l'offre sera subordonnée à l'obtention du prêt et le Locataire
disposera d'un délai de quatre (4) mois pour réaliser la vente à compter de l'envoi de son
acceptation.
A l'expiration du délai imparti, si la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente
sera sans effet.
En cas de cession unique de plusieurs locaux d'un ensemble commercial, de cession unique de
locaux commerciaux distincts ou de cession d'un local commercial au copropriétaire d'un
ensemble commercial, de cession globale d'un immeuble comprenant des locaux
commerciaux, de cession d'un local au conjoint du Bailleur, ou à un ascendant ou un
descendant du Bailleur ou de son conjoint, ce droit de préférence et les dispositions de l'article
L 145-46-1 du Code de commerce sont inapplicables.
En conséquence, en cas de vente des locaux, le Bailleur sera dispensé des notifications
prévues par cet article, le Locataire renonçant à tout droit de préférence en cas de vente des
Locaux.
Cette dérogation ne fera pas obstacle à la faculté dont disposera le Locataire de formuler une
offre d'achat des Locaux, soit à l'occasion d'une vente projetée par le propriétaire, soit à tout
moment. De la même manière, cette dérogation n'interdira pas au Bailleur de formuler s'il le
souhaite, à tout moment, auprès du Locataire une offre de vente des Locaux.
Suite
Il est expressément convenu, comme condition essentielle des présentes, qu'à défaut de
paiement d'un seul terme de loyer ou de charges, ou d'inexécution d'une seule des clauses du
bail, et un mois après un commandement de payer ou une sommation d'exécuter, contenant
déclaration par le Bailleur de son intention d'user du bénéfice de la présente clause, délivré
par acte extrajudiciaire et resté infructueux, le présent bail sera résilié de plein droit si bon
semble au Bailleur, sans que celui-ci ait à remplir aucune formalité.
Si dans ce cas le Locataire se refusait à quitter les lieux, il suffirait pour l'y contraindre d'une
ordonnance rendue par Monsieur le Président du Tribunal de grande instance dans le ressort
43
duquel sont situés les locaux objets du bail, statuant en la forme des référés, lequel reçoit
expressément compétence aux termes des présentes.
Cette ordonnance ne sera pas susceptible d'appel ; toute offre de paiement ou d'exécution
après l'expiration du délai d'un mois ci-dessus, sera réputée nulle et non avenue et ne pourra
faire obstacle à la résiliation acquise au Bailleur.
Dans tous les cas de résiliation, la somme versée au Bailleur à titre de dépôt de garantie
demeurera acquise à ce dernier à titre d'indemnité, sans préjudice de son droit au paiement des
loyers courus ou à courir, y compris le terme commencé au moment de la sortie des lieux et
du prix des réparations locatives et sous réserve de tous autres droits et actions prévus tant par
la loi et les règlements en vigueur à ce moment, que par les clauses et conditions des présentes
et de leurs avenants futurs.
A défaut par le Locataire d'évacuer les locaux, il serait redevable au Bailleur, de plein droit et
sans aucun préavis, d'une indemnité d'occupation fixée d'ores et déjà pour chaque jour de
retard à 10% du montant du dernier loyer mensuel hors taxe révisé.
Tous les frais, droits et honoraires des présentes et de leurs suites seront supportés par le
Locataire qui s'y oblige.
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Fait à Fait à
Le Le
Le Bailleur Le Locataire
45
Annexe entretiens et réparations
46
Clef de répartition des
travaux, charges, impôts,
Nature des obligations
taxes et redevance
Bailleur Locataire
Graissage des gonds et charnières des portes et fenêtres, des 0% 100%
stores, des serrures et verrous de sécurité
Maintien en état de propreté des plafonds, murs intérieurs et 0% 100%
cloisons
Menus raccords de peintures et tapisseries 0% 100%
Recrépissement du bas des murailles à hauteur d’un mètre 0% 100%
Liste non Entretien des canalisations d'eau (dégorgement, remplacement 0% 100%
exhaustive des joints), de gaz, des fosses septiques, puisards et fosses
d'aisance (vidange)
Entretien du chauffage, de la production d'eau chaude et de la 0% 100%
robinetterie
Entretien des éviers et appareils sanitaires 0% 100%
Remplacement des interrupteurs, prises de courant, coupe- 0% 100%
circuits et fusibles, ampoules
Ramonage des conduits d'évacuation des fumées, gaz et conduits 0% 100%
de ventilation
Entretien des tabliers, réparations des bris, réparations liées à la 0% 100%
fissuration des conduits de cheminée
Remplacement des descentes d'eaux pluviales 0% 100%
Reprise de l'ensemble des zincs 0% 100%
Réfection d'un plancher 0% 100%
Remplacement de la climatisation 0% 100%
Ravalement de façade (nettoyage) 0% 100%
Entretien des balcons, des terrasses (enlèvement de la mousse) 0% 100%
47
Fait à Fait à
Le Le
Le Bailleur Le Locataire
48
FORMULES
1 - DEMANDE DE RENOUVELLEMENT
2 - CONGE DU PRENEUR
49
1 - DEMANDE DE RENOUVELLEMENT
50
2 - CONGE DU PRENEUR
51
3 - NOTIFICATION DU DROIT DE REPENTIR
52
4 - DEMANDE DE DESPECIALISATION PARTIELLE
53
5 - DEMANDE DE DESPECIALISATION PLENIERE
54
Décision n° 2020-837 QPC du 7 mai 2020 (Société A.D-Trezel)
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI le 6 février 2020 par la Cour de cassation
(troisième chambre civile, arrêt n° 219 du même jour), dans les conditions prévues à l’article
61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité.
Cette question a été posée pour la société A.D-Trezel par la SCP Bernard Hémery, Carole
Thomas-Raquin, Martin Le Guerer, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
Elle a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel sous le n° 2020-837 QPC.
Elle est relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit du
dernier alinéa de l’article L. 145-34 du code de commerce, dans sa rédaction résultant de la
loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites
entreprises. Au vu des textes suivants : – la Constitution ; – l’ordonnance n° 58-1067 du 7
novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ; – la loi organique n° 2020-
365 du 30 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 ; – le code de
commerce ; – la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très
petites entreprises ; – le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil
constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;
– les observations complémentaires présentées pour les parties intervenantes par Me Crépeaux
à la demande du Conseil constitutionnel pour les besoins de l’instruction, enregistrées le 20
avril 2020 ; – les autres pièces produites et jointes au dossier ; Après avoir entendu M. Philippe
Blanc, désigné par le Premier ministre, à l’audience publique du 21 avril 2020 ; Et après avoir
entendu le rapporteur ;
1. L’article L. 145-34 du code de commerce prévoit que, à moins d’une modification notable
des éléments de détermination de la valeur locative qui sont mentionnés aux 1° à 4° de l’article
L. 145-33 du même code, le loyer de renouvellement des baux commerciaux dont la durée n’est
pas supérieure à neuf ans est plafonné.
Le dernier alinéa de cet article L. 145- 34, dans sa rédaction résultant de la loi du 18 juin 2014
mentionnée ci-dessus, prévoit : « En cas de modification notable des éléments mentionnés aux
1° à 4° de l’article L. 145-33 ou s’il est fait exception aux règles de plafonnement par suite
d’une clause du contrat relative à la durée du bail, la variation de loyer qui en découle ne peut
55
conduire à des augmentations 3 supérieures, pour une année, à 10 % du loyer acquitté au cours
de l’année précédente ».
La société requérante, rejointe par les parties intervenantes, soutient que ces dispositions
porteraient atteinte au droit de propriété du bailleur. Elle fait valoir que cette limitation
de l’augmentation du loyer lors du renouvellement du bail ne serait justifiée par aucun
motif d’intérêt général et pourrait avoir pour effet d’imposer un niveau de loyer
fortement et durablement inférieur à la valeur locative du bien, entraînant ainsi une perte
financière importante pour le bailleur.
De plus, elle soutient que si ces dispositions peuvent être écartées par les parties dès lors
qu’elles ne sont pas d’ordre public, leur application aux baux en cours, conclus avant leur
entrée en vigueur mais renouvelés postérieurement, conduit dans ce cas à priver, en
pratique, les bailleurs de la possibilité d’y déroger.
4. L’article L. 145-33 du code de commerce dispose que le loyer du bail commercial renouvelé
doit correspondre à la valeur locative du bien loué et que, à défaut d’accord des parties, cette
valeur est déterminée d’après les caractéristiques du local considéré, la destination des lieux,
les obligations respectives des parties, les facteurs locaux de commercialité et le prix
couramment pratiqué dans le voisinage. Le premier alinéa de l’article L. 145-34 du code de
commerce instaure un plafonnement du loyer ainsi renouvelé, en prévoyant que son taux de
variation ne peut excéder la variation de l’indice trimestriel des loyers commerciaux ou de
l’indice trimestriel des loyers des activités tertiaires intervenue depuis la fixation initiale du
loyer du bail expiré.
5. Cette règle de plafonnement ne s’applique cependant pas aux baux initialement conclus pour
une durée de plus de neuf années. Elle ne s’applique pas non plus aux baux dont la durée n’est
pas supérieure à neuf ans lorsqu’est intervenue, entre la prise d’effet du bail initial et celle du
bail à renouveler, une modification notable des caractéristiques du local considéré, de la
destination des lieux, des obligations respectives des parties ou des facteurs locaux de
commercialité. Dans ces deux cas, les dispositions contestées prévoient que la variation du loyer
ne peut toutefois conduire à 4 des augmentations supérieures, pour une année, à 10 % du loyer
acquitté au cours de l’année précédente.
7. Toutefois, en premier lieu, en adoptant ces dispositions, le législateur a entendu éviter que le
loyer de renouvellement d’un bail commercial connaisse une hausse importante et brutale de
nature à compromettre la viabilité des entreprises commerciales et artisanales. Il a ainsi
poursuivi un objectif d’intérêt général.
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8. En deuxième lieu, les dispositions contestées permettent au bailleur de bénéficier, chaque
année, d’une augmentation de 10 % du loyer de l’année précédente jusqu’à ce qu’il atteigne, le
cas échéant, la nouvelle valeur locative.
9. En dernier lieu, les dispositions contestées n’étant pas d’ordre public, les parties
peuvent convenir de ne pas les appliquer, soit au moment de la conclusion du bail initial, soit
au moment de son renouvellement. En outre, s’agissant des baux conclus avant la date d’entrée
en vigueur de ces dispositions et renouvelés après cette date, l’application de ce dispositif ne
résulte pas des dispositions contestées, mais de leurs conditions d’entrée en vigueur déterminées
à l’article 21 de la loi du 18 juin 2014.
10. Il résulte de ce qui précède que le législateur n’a pas porté une atteinte disproportionnée au
droit de propriété. Le dernier alinéa de l’article L. 145-34 du code de commerce, qui ne
méconnaît aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doit donc être déclaré
conforme à la Constitution.
– Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les
conditions prévues à l’article 23-11 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée. Jugé par le
Conseil constitutionnel dans sa séance du 7 mai 2020, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Claire BAZY MALAURIE, M. Alain JUPPÉ, Mmes Dominique LOTTIN,
Corinne LUQUIENS, Nicole MAESTRACCI, MM. Jacques MÉZARD, François PILLET et
Michel PINAULT. Rendu public le 7 mai 2020.
57
COUR DE CASSATION, CIVILE, CHAMBRE CIVILE 3,
19 DECEMBRE 2019, 18-26.162, PUBLIE AU
BULLETIN
• N° de pourvoi : 18-26.162
• ECLI:FR:CCASS:2019:C301114
• Publié au bulletin
• Solution : Cassation partielle sans renvoi
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Attendu que, pour condamner in solidum Mmes X... veuve V... et D... à payer
l'indemnité d'éviction due aux preneurs, l'arrêt retient que Mme V... et Mme
D..., laquelle a la qualité de bailleur, ayant, ensemble, fait délivrer un refus
de renouvellement, sont toutes les deux redevables de l'indemnité
d'éviction dès lors que l'acte de refus de renouvellement excède les pouvoirs
du seul usufruitier ;
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nu-propriétaire (3e Civ., 24 mars 1999, pourvoi n° 97-16.856, Bull. 1999, III,
n° 78) ou, à défaut d'accord de ce dernier, qu'avec une autorisation
judiciaire, en raison du droit au renouvellement du bail dont bénéficie le
preneur même après l'extinction de l'usufruit ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur le second moyen qui
est subsidiaire :
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