Les familles de langues ; la nouvelle tendance dans l'apprentissage ?

Dans le contexte de l'Europe contemporaine, le besoin de renforcer nos liens interculturels

apparaît plus important que jamais. Convenant du fait que la langue joue un rôle énorme dans
le domaine de l'échange culturel, il est probablement temps pour nous de reconsidérer de
manière critique nos approches concernant l'apprentissage des langues, en adoptant une
strategie qui met l'accent sur l'interconnexion entre les langues européennes qui partagent une
commune ascendance linguistique. Alors, comment réagiraient les citoyens européens à la
perspective d'apprendre trois ou quatre langues en même temps ?

En fait, les preuves scientifiques montrent que c'est non seulement possible mais aussi très
efficace. En se qui concerne la famille des langues romanes, il y a eu des initiatives en cours qui
promeuvent l'idée d'une approche simultanée de l'apprentissage des langues qui partagent des
caractéristiques linguistiques communes. L'idée susmentionnée a été largement inspirée par la
prédominance de l'anglais en tant que lingua franca et vise à adopter un approche plus
holistique qui place les familles linguistiques au centre de l'enseignement. Cette
intercompréhension des langues romanes a le potentiel d'offrir des moyens rapides et efficaces
de développer des compétences linguistiques de la même famille et a été mise en pratique à
travers des programmes tels que le Galata et l'EUrom4. Tous deux concentrent principalement
sur le développement de compétences réceptives et favorisent l'apprentissage autonome en
employant des techniques à distance qui nécessitent dans une large mesure l'utilisation
d'Internet dans le cadre de l'idéologie de l'interconnexion et de la transaction. Cependant, il
faut noter que les deux promettent une compétence restreinte, qui s'acquière en détectant des
similitudes et en exploitant des connaissances transférables.

L'application de ces pratiques inaugure une nouvelle ère pour les langues romanes et semble
avoir des avantages qui vont au-delà du secteur de l'apprentissage des langues. Cette dernière
peut être améliorée de manière significative, par exemple en enrichissant les programmes
universitaires avec des cours connexes qui offriront aux futurs enseignants des opportunités de
travailler ou d'étudier dans davantage de pays européens, ayant au moins dans une certaine
mesure surmonté le problème de la charge linguistique. Cette approche communautaire
renforce non seulement l'idée de synergie culturelle, mais révèle également un grand potentiel
politique et économique. Les États européens concernés pourraient voir dans le partage
linguistique une opportunité d'améliorer leurs liens intermédiaire, ce qui se traduirait par
l’integration de programmes éducatifs interculturels, l'augmentation des opportunités d'emploi
et la promotion du tourisme.

Il serait donc fortement suggeré aux Etats européens d'envisager sérieusement d'intégrer ces
nouvelles pratiques dans leurs agendas éducatifs, comme une grande chance pour les citoyens
européens de se sentir à nouveau partie d'un tissu culturel interconnecté. Ainsi, en savoir plus
sur notre famille linguistique a le potentiel de renforcer l'idée d'une famille culturelle, une
initiative avec une variété d'avantages potentiels tant pour les citoyens que pour l'Union elle-
même.