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L'apprentissage d' une langue étrangère est un domaine complexe qui suscite l'intérêt de chercheurs,
d'éducateurs et de linguistes depuis des décennies Il s'agit d' un processus qui englobe plusieurs aspects
essentiels, notamment l'interaction, l'autonomie, l'apprentissage linguistique, la communication et la
grammaire. Ces domaines interagissent de manière significative et influent sur la manière dont les
individus acquièrent une nouvelle langue et développent leurs compétences linguistiques. Cette
interaction est au cœur de notre réflexion, car elle soulève une question fondamentale : comment la
pratique de l'autonomie, les apprentissages linguistiques et la communication en classe, ainsi que
l'enseignement de la grammaire, interagissent-ils pour faciliter l'acquisition et/ou l'apprentissage des
langues ?
Donc on peut déduire de ce fait que l’enseignement apprentissage des langues repose sur une synergie
de plusieurs compétences linguistiques, socioculturelles et pragmatiques.
De l’enseignement de la grammaire :
L’enseignement de la grammaire seule, présente une kyrielle de challenges assez conséquents, qu’il
s’agisse du FLE ou en FLM, la complexité est toujours au menu, on peut noter
1) L’intégration dans un acte de communication en classe :
En particulier pour les apprenants du FLE, le problème de référence se présente , en effet la
référence à la langue maternelle est importante voire bénéfique, et ceci pose problème lorsque la
langue maternelle de l’apprenant est différente de celle de la langue cible, et bien évidement le
besoin d’acquérir la métalangue devient plus pesant lorsque celle-ci parait insensé pour l’apprenant.
2) Les défis de la contextualisation et de la contextualisation :
Sur un autre échelon, Chiss et Filliolet soulignent la fonction réductionniste et abstraite de la
grammaire en FLE et FLM, en FLE par exemple elle peut entrainer les malentendus entre l’enseignant
et l’enseigné donc on se retrouve bien dans un dialogue de sourds, et en FLM le risque de la
surinterprétation polysémique rend difficile l’explicitation grammaticale.
L’exemple de la production écrite : transfert de la compétence textuelle
En ce qui concerne la compétence textuelle, il est essentiel, Chiss, souligne l’importance que
l’apprenant reconnaisse les schémas globaux qui facilitent à leur tour le traitement cognitif, en plus
de la compréhension des sous-systèmes de temps verbaux, des personnes….
Toutefois il ne faut pas négliger les facteurs socioculturels notamment en oral et en écrit puisqu’ils
font office de source d’alimentation de ceux-ci en matière d’idées et de pensées.
Chiss et Filliolet recommandent aussi à travers ce paragraphe le recours à la gestuelle et au langage
corporel pour s’approprier la langue étrangère faisant ainsi référence à l’unité du dire et du vivre
et pour finir, les deux auteurs se sont arrêté sur la notion du transfert de compétence qui se résume
dans le fait d’investir ses connaissances acquises sur la langue maternelle dans le but de faciliter
l’acquisition d’une langue étrangère : transfert grammatical / transfert sémantique/ transfert
culturel.
Conclusion :
En somme, ce texte met en lumière la complexité de l'enseignement des langues étrangères par rapport
aux langues maternelles et invitent les enseignants à considérer de manière holistique les dimensions
linguistiques, culturelles, contextuelles de la communication. L'adaptation constante des méthodes
d'enseignement aux besoins des apprenants reste un défi essentiel pour une éducation linguistique
efficace et efficiente