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Iº CHAPITRE

METHODOLOGIE D’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE FRANÇAISE (MELF)

Ce cours a pour objectif de vous faire découvrir la problématique de l’enseignement


des langues étrangères et des concepts fondamentaux sur l’historique des méthodes
de l’enseignement de FLE.

L’importance pour des futures enseignent d FLE

 Savoir utiliser les méthodes et les techniques spécifiques d’enseignement de


FLE. ;
 Donner le cours de français sans difficulté ;

La discipline de MELF est une véritable préparation à la didactique de langue. Elle a


une grande importance pour les futurs enseignants de FLE car elle propose dans tout
premier temps :

 Doter les futurs enseignants de FLE de quelques notions théoriques, qui


appartient à la didactique des langues;
 Elle fait objet d’une révision et d’un approfondissement au tout début de la
didactique et permet ainsi une transmission efficace;
 Elle crée chez les futurs enseignent les compétences pédagogiques pour
rendre conscience l’impact des interactions et des stratégies sur l’apprentissage
de FLE;
 Elle donne aussi à tous spécialistes un contenu d’enseignement pour
développer et enrichir leurs personnalités;
LA DIFFÉRENCE ENTRE LA METHODOLOGIE ET LA DIDACTIQUE

La méthodologie est l’étude systématique par l’observation, de la pratique scientifique


des principes que la aident et des méthodes de recherche qu’elle utilise. La
méthodologie est littéralement la science de la méthode. Quel que soit la méthode
employée l’enseignant ne va pas engager l’apprenant dans un apprentissage passif
de mécanismes mais l’aider à découvrir le sens de textes variés de plus en plus
complexes. Apprentissage passif : un apprentissage que se contente de subir ne fait
preuve d’aucune activité, d’aucune initiative.

La méthodologie doit tenir en compte de l’apprenant, des conditions


d’enseignements et des principes directeurs de l’apprentissage (apprentissage active).
Tandis que la didactique est une théorie et méthode de l’enseignement d’une
spécialité. C’est aussi l’étude des questions posées par l’enseignement et l’acquisition
de connaissance dans les différentes disciplines

La relation entre la méthodologie et la didactique, on peut dire que :

Méthodologie : correspond à toutes les manières d’enseigner d’apprendre et de


mettre en relation ces deux processus que ensemble constituent l’objectif de la
didactique des lingues.

Didactique : désigne de façon générale ce qui vise à enseigner ce que est propre à
instruire.

Et retenons que, la méthodologie c’est la manière d’enseigner « comment enseigner


» et la didactique c’est l’objet d’enseignement « quoi enseigner »
NOTIONS SUR L’ENSEIGNEMENT

Le terme « enseignement » signifiait initialement précepte ou leçon et à partir de


XVIII2 siècle, action de transmettre des connaissances.

Dans cette acception, il désigne à la fois le dispositif global (enseignement Public et


Privé. Enseignement primaire / secondaire / supérieur, et les perspectives
pédagogiques et didactiques propre à chaque discipline (enseignement du français,
des langues etc.)

L’enseignement ne peut donc aujourd’hui être conçu seulement comme une


transmission de savoir. Il peut donc être défini comme une tentative de médiation
organisée dans une relation de guidage en classe, entre l’apprenant et la langue qu’il
désire s’approprier.

PROCESSUS D’ENSEIGNEMENT ET APPRENTISSAGE

Les composants personnels Les composants non personnels

Enseignant Apprenant Objectifs Types de cours

Méthode Pratique

Sujets Contenus Théorique

Moyens

Tout enseignement présuppose l’existence d’un enseignant et des apprenant, par


conséquence l’enseignement se considère du point du vu de l’activité de l’enseignant
« enseigner » et du point de vu de l’apprenant « apprendre » chacune de ces partes
du processus, a de particularités mais les deux contiens une unité. L’une ne peut pas
exister sans l’autre. Pourtant pendant la préparation de cours, l’enseignant ne doit pas
prévoir ce qu’il doit faire, mais il doit fondamentalement prévoir ce que les apprenants
doivent faire pour assimiler les contenus d’enseignement.
L’enseignement et l’apprentissage sont catégorie didactiques que se développent
vers un objectif préconisé et qu’on ait une relation avec le contenu et le matériel
didactique l’enseignement c’est la partie du processus accentuée aux activités de
l’enseignant, tandis que l’apprentissage est vers les activités des apprenants. Ils
constituent une unité dans le processus d’enseignement et apprentissage.

L’unité entre les deux se caractérise par la didactique du reste conducteur de


l’enseignant et l’auto-activité de l’apprentissage se conditionnent réciproquement
c’est-à-dire l’enseignement existe par l’apprentissage n’est pas l’unité de
l’enseignement et apprentissage, n’est pas donnée automatiquement dans le
processus d’enseignement et apprentissage l’est un tache constante de l’enseignant.

Enseignant :

 C’est un spécialiste d’une discipline;


 Un technicien du savoir;
 Un professionnel de l’enseignement et apprentissage;
 Un intermédiaire entre le savoir et apprenant;

« Les profs de MELF nous enseigne les compétences : communicatif, linguistique,


culturel, lexical.»

Enseigner :

 C’est une activité professionnelle ;


 Transmettre des connaissances, des informations (un savoir) ;
 C’est faire acquérir à l’élève des savoir-faire. C’est-à-dire mettre en pratique ;
 C’est former une personne, un individu ;
 C’est répondre aux besoins d’un élève, entendre aux questions et aux
demandes ;
 Cette activité met en relation « un enseignant et un groupe d’apprenant » ;
Définir le rôle de l’enseignant dans la salle de classe

L’enseignant est le représentant d’une institution qui lui donne un certain nombre de
directives et d’outils afin qu’il puisse remplir le rôle que lui est dévolu.

Il doit connaitre :

 Les apprenants qu’il instruit ;


 L’institution dans laquelle il sert ;
 Les méthodes et techniques à utiliser ;
 Les savoirs, savoir-faire et savoir-être ;

Il doit :

 Écouter avec un véritable intérêt quand l’apprenant lui parle et il doit s’intéresser
à lui ;
 Etre disponible et patient
 Varier les textes
 Utiliser des éléments culturels française et francophone.

D’une façon raccourci un enseignent doit être :

Planificateur, évaluateur, motivateur, orienteur, facilitateur, organisateur, passeur de


langue, animateur, membre d’une équipe éducative et membre d’une communauté
professionnel.

Donc enseigner c’est un processus qui a besoin de dialogue « en classe on parle »,


de communiquer « on interroge, on répond ».

Les deux sens de mot communiquer :

1- Entrer en relation avec d’autres personnes ;


2- Transmettre des savoirs, la langue française, les cultures francophones ;
ENSEIGNEMENT PAR COMPETENCE

Compétence linguistique :

 Savoir lire (compréhension écrite)


 Savoir comprendre ce qui est dit (compréhension orale)
 Savoir écrire (expression ou production écrite)
 Savoir parler (expression orale)
NOTION DE LANGUE

1- Français langue étrangère (FLE)

Le FLE c’est tout simplement le français langue d’apprentissage pour tous ceux qui
ont une autre langue que le français comme maternelle. Le FLE peut-être aussi la
langue dans laquelle un étudient non francophone suivra ses études. Ces formations
se concentrent sur le français standard et générale souvent enseigné dans un but
culturel, touristique, ou afin de favoriser l’intégration dans un pays francophone.

2- Français langue maternelle (FLM)

Pour les enfants nées en France et Belgique sans doute, mais aussi pour beaucoup
d’autre née dans des pays où le français est langue première la langue dans laquelle
on apprend à parler : les pays francophones.

Les français est aussi une langue maternelle pour tous les français né en France pour
des parents français ou étrangère.

3- Français langue de scolarité ou Français langue second (FLS)

En Afrique francophone, cette langue second peut parfois permettre la communication


entre deux lecteurs appartenant à des ethnies différentes et que sans lui ne se
comprennent pas, ou se comprennent mal. Cette définition, on le voit, s’appliquer au
statut de la langue Française dans lequel le français a encore un statut privilégié.

En France le FLS se réfère généralement à l’enseignement qui en étant fait auprès


des migrants. « Puis qu’ils ont déjà un autre langue».

4- Français sur l’objectif spécifique (FOS)

Se réfère aux expressions techniques qu’il faut savoir dans une profession. Son
enseignement peut prendre de formes variées. Il s’applique à de publique dont on a
déterminé les besoins spécifiques.
NOTION SUR LA METHODE

La méthode dans les écrits didactiques actuels, le mot méthode est utilisé
couramment avec trois sens différents :

1- La méthode est un ensemble de matériaux didactiques (manuel plus


élémentaire, complémentaire et éventuelle, tel que livre de Maitre, cahier
d’enregistrement.
2- La méthode est la ligne de conduite qui suit un enseignant en faisant la classe
un point de vue des travaille de l’enseignant.
3- Elle correspond à un ensemble de procédure, de mise en œuvre d’un principe
méthodologique unique. « stratégie, technique, qu’on va utiliser, pour entendre
»

Voici quelques méthodes :

 Méthode traditionnelle ou grammaire de traduction ;


 Méthode directe ;
 Méthode audio-orale ;
 Méthode structure-globale audiovisuelle ;
 Approche communicative ;
 Approche actionnelle ;
IIº CHAPITRE
CADRE EUROPEEN COMMUN REFERENCE POUR LE LANGUE
« CECRL »

Définition

Le CECRL est un outil visant à fournir une base commune pour l’enseignement est
l’apprentissage de la langue vivent.

Petite historique du CECRL

 5 Mai 1949: traité de Londres instituent le conseil de l’Europe, signé par dix
états : Belgique, Danemark, France, Irlande, Italie, Luxemburg, Norvège, Pays-
Bas, Royaume-Uni et Suède.
 19 décembre 1954 : signature de la convention culturelle Européenne, Cadre
de la coopération du conseil de L’Europe dans les domaines de l’éducation, de
la culture, de la Jeunesse et du sport.

Présentation du CECRL

Le CECRL était un document publié par le conseil de l’Europe en 2001, que défini des
niveaux de maitrise de langue étrangère en fonction de savoir-faire dans différents
domaines de compétence et fournir des bases commune d’enseignement
apprentissage et d’évaluation et de compétence.

Objectifs du CECRL

1. Fournir une base transparente, cohérente et aussi exhaustive que possible


pour l’élaboration du programme scolaire de langue de lignes directrice pour
curriculums les matériels d’enseignement et d’apprentissage de presque toutes
les langues, ainsi que pour l’évaluation des compétences à langue étrangère. Il
est utilisé en Europe mais aussi dans d’autres continents et est disponible en
39 langues ;
2. Harmoniser (unifier) l’enseignement et apprentissage des langues étranger
dans les différents pays non seulement de l’Europe mais aussi du monde entier.
3. Viser à former à la fois un médiateur culturel et linguistique à travers la
réalisation de tâches ;
4. Définir les facettes théorique de l’apprentissage d’une langue, afin d’aider à
l’étude réelle des langues en Europe ;
Les objectifs pédagogiques
Les objectifs pédagogiques sont de leviers pour atteindre la performance visée
par l’apprentissage mis en place. Parce que les apprenants ont besoin de
savoirs pourquoi ils doivent apprendre quelque chose avant d’entreprendre une
formation.
Il faut savoir également que les objectifs pédagogique sont la traduction
opérationnelle de la demande formulé en terme de contenus à acquérir ainsi,
ils se déclinent probablement en 4 niveaux :
1. Les objectifs stratégiques : ils décrivent les grands objectifs qu’une action
de formation qui peut contribuer à réaliser.
2. Objectifs opérationnels : ils décrivent les résultats attendus en termes de
changement sous forme d’indicateur ou de faits significatifs que l’on veut
obtenir par la formation.
3. Objectifs généraux : ils constituent le programme et définissent les
connaissances et les savoir-faire à acquérir à la fin d’une période donnée
(année scolaire, cycle, trimestre.
Les niveaux des objectifs est de la compétence des autorités pédagogiques
centrales (le gouvernement) qui opèrent les choix, en accord avec la
décision politiques (les finalités de l’éducation) sont imposés aux Maitres
dont la mission est de les traduire en objectifs…« opérationnaliser » :
Les objectifs généraux sont formulés du point de vie du professeur : à
la fin de cette formation, ce module, l’étudiant devra compris.
Les objectifs spécifiques : qui détaillent les objectifs généraux et sont
formulé du point de vue d’étudiant : à la fin de la leçon l’élevé sera
capable de : un objectif reste un énoncé court, exprimé avec un verbe
d’action.

Le premier travail du Maitre est donc de :

 Clarifier (de définir) les objectifs qu’il fixe à un apprentissage.


 Quels savoirs devront être acquis ?
 Quelles compétences (savoir-faire ou habilités) ?
 Quel est le niveau de départ (évaluation diagnostique)?
 Quel niveau doit être atteint ?
 Quelle est la durée envisagée ?
 Quelles étapes, quel passages obligés sont prévus ?
 Dans quel ordre faut-il présenter les notions ?

Ces objectifs doivent être concrets, mesurables et il existe « avant » et un « après »


de cela, on parlera de terme « SMART » qui peut correspondre aux indicateurs
suivants :

S – Spécifique
M – Mesurable
A – Atteignable
R – Réaliste
T - Temporellement défini

Donc un objectif d’apprentissage représente ce que l’enseignant souhaite que les


étudiant apprennent et dont il pourra par la suite évaluer acquis. Pour l’étudiant,
l’objectif représente ce qu’il devra être capable de faire lors de l’évaluation.

Enfin les objectifs portent sur 3 axes différents :

Le savoir : concerne les connaissances ;

Le savoir – faire : permet la réalisation d’une action ;

Le savoir – être : concerne les attitudes et comportements de l’apprenant ;


SUPPORT D’ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE POUR FLE

Qu’est-ce qu’un support (didactique, pédagogique) ?

Est tout document déclencher (provocateur) qui permet d’enseigner une leçon.

La liste des supports/documents utilisés ( audio, vidéo, texte…) pendant la séquence


du matériel nécessaire à son utilisation (ordinateur, vidéoprojecteur, connexion
internet, etc).

Les supports didactique est conçu comme un élément du contexte d’extra linguistique
visent à favoriser la compréhension de la simplification des activité proposée un
classe. Les supports doit viser à faire le lien entre le monde extérieur et encourager la
communication entre les acquérant.

Typologie des supports

Le support didactique peut être : un texte, un dessin, une photo, des images,
tableau, C.D…

Ces support ne sont pas de simples chargements de la technologie moderne et


d’actualité nais, c’est l’occasion de renouvèlement des pratiques et une remise en
cause des rapports entre l’Object de l’enseignement, l’apprenant et l’enseignant.

Le support tableau

Est un support visible par tous, sur lequel on peut écrire une infinité des mots,
exercices, énoncés… etc c’est un support de connaissances et de construction.
Pendant une séance orale le tableau deviendra un champ d’illustration et d’explication
si une idée dite oralement est ambiguë pour certains.

Le manuel

Il permet aux élevés de poser des questions sur la compréhension du texte. Ce support
écrit peut contribuer à une meilleur compréhension met expression de l’orale.

Le support image

Est l’un de support utilisé dans la didactique de langue au primaire pour son pouvoir
véhiculaire le sens aux enfants. L’image est capable de faire appel à l’imagination de
l’enfant, la chose qui encourage à parler et s’exprimer sens oublier que c’est un support
de concrétisation de l’abstrait et un moyen d’illustration.
Le support Audio

L’outil audio peut présenter une chanson, conte, dialogue…etc. les écoutes des
apprenant au produit sonore vont l’aider à construire une idée sur le contexte qui va
l’amener vers une production orale au moment de répondre aux questions pensées.

Document authentique

On appelle document authentique, tout document sonore ou écrit, qui n’a pas été
conçu expressément pour la classe ou pour l’étude de la langue, mais pour répondre
à une fonction de communication, d’information ou d’expression linguistique réelle.

Par exemple : un article de journal, un poème, une photographie… sont des


documents authentiques.

Pourtant, de ces différents définitions, nous pouvons définir le document authentique


comme un support véridique élaboré à des fins de communications et d’information
telles comme il est, sans tenir en compte l’intérêt ou le caractère didactique ou
pédagogique.

LA GESTION DE LA CLASSE

Le définit comme « l’ensemble des actes réfléchis, séquentiels et simultanés


qu’effectuent les enseignant pour établir et maintenir un bon climat de travail et un
environnement favorables à l’apprentissage »

C’est « l’ensemble des actions ( éclaircir, contrôler, stimuler, respecter ) par lesquels
l’enseignant aménage l’environnement éducatif »

Gestion vient du latin gérer : exécuter, accomplir au départ pour le compte d’autrui.
( selon Térèse Nault)

Dans la gestion de la classe, le terme contrôler signifie inculquer les élevés à


s’organiser eux-mêmes.

La manière de créer un environnement de classe positive avec un minimum de


perturbations est un grand sujet d’angoisse pour enseignant débitant. La gestion de
classe consiste surtout à prévenir et à résoudre les problèmes plutôt qu’à punir.
Objectif de l’enseignant

Votre rôle d’enseignant est crucial dans l’établissement d’un milieu pédagogique
favorable. L’objectif étant d’inculquer aux élevés le contrôle de soi et non d’exercer
votre contrôle sur eux.

Quel que soit les atouts et les difficultés des élèves le professeur devra être sensible
à la diversité des élèves, de telle sorte qu’il puisse :

 Gérer les modalités pédagogiques différentes en fonction de la diversité des


tâches et des formes de travail ;
 Tirer parti de la diversité des gouts et des cultures des aptitudes et de rythmes
d’apprentissage des élèves ;
 Varier les situations d’apprentissage des élèves pour éteindre un même objectif.
 Utiliser successivement ou simultanément différents support et différents
modalités de travail des élèves au soir de la classe (travail collectif individualisé
ou en grosse).
LA TAXONOMIE DE BLOOM

Définition

Est un modelé pédagogique proposant une classification de niveau d’acquisition de


connaissance.

Benjamin Bloom, bien qu’il n’en soit pas le seul créateur (34 universitaires américains
participaient aux conférences 1949 à 1953) est souvent reconnu comme le père de cet
outil.

La taxonomie organise l’information de façon hiérarchique, de la simple restitution des


faits jusqu’à la manipulation complexes de concepts, qui est souvent mis en œuvre
par les facultés cognitives dites supérieur.

L’usage de la taxonomie se retrouve entre autre dans la pédagogie par objectif ou


dans les prépositions du mouvement de l’éducation nouvelle.

ANALYSE / EVALUATION / SYNTHESE

________________________________

APPLICATION

___________________________

COMPREHENSION

______________________

CONNAISSANCE
La taxonomie de Bloom (1956 ) classe les objectifs d’apprentissage du domaine
cognitive en six niveaux aillant du simple ( le bas de la pyramide) au plus complexe (
le haut de la pyramide) :

 Connaissance
 Compréhension
 Application
 Analyse
 Synthèse
 évaluation

Un ensemble de verbes d’action correspond à chacun des niveaux ces verbes


permettent non seulement d’identifier précisément un objectif d’apprentissage, mas
encore de formuler plus clairement les objectifs des activités d’apprentissage en terme
de « capacité à » un objectif d’apprentissage est habituellement défini par un verbe
d’action.

1. Connaissance « reconnaitre » : récupérer l’information.

Le premier étage reconnaitre, consiste à manipuler l’information de façon basique.


C’est là qu’on trouve des opérations simples comme : identifier, lister, discriminer,
etc…

Ce genre d’opération qui est mobilisée dans la plupart des exercices autocorrectif
comme les questionnaires à choix multiples ou le vrais ou faux.

Verbes fréquemment utilisés : lister, nommer, mémoriser, répéter, distinguer,


identifier, réciter, faire correspondre, énumérer, souligner, reproduire, étiqueter,
décrire, formuler…

2. Compréhension « comprendre » : traiter l’information.

L’étage suivant, correspond à un traitement de l’information en la reformulation ou en


donnant un exemple. Les questionnaires à choix multiples et les exercices de mis en
relation sont bin adaptés pour travailler à ce niveau.

Verbes fréquemment utilisés : observer, donner un exemple, traduire, expliquer,


illustrer, rapporter, discuter, démontrer, paraphraser, classer, interpréter…
3. Application « appliquer »: mobiliser des connaissances et des stratégies dans
une situation familière.

Ce niveau consiste pour l’apprenant à mettre en pratique une règle, une méthode, ou
à mobiliser des connaissances dans une situation ordinaire. On touche ainsi les limites
de l’exercice autocorrectif qui permet rarement de construire des situations
d’applications.

Verbes fréquemment utilisés : utiliser, exécuter, construire, développer, résoudre,


manipuler, adapter, réaliser, faire…

4. Analyser « identifier » : les composantes.

Tout avec l’étage « analyser » on travaille à présent aux niveaux de l’outil : la règle, la
méthode. On cherche à comprendre quelles sont ses composantes leur
fonctionnement. Les activités proposées à l’apprenant, sont des activités ouvertes qui
demandent à être corrigées par un formateur.

Verbes fréquemment utilisés : organiser, comparer, rechercher, structurer, intégrer,


discerner, catégoriser, tirer une conclusion, examiner, arranger, argumenter, justifier.

5. Synthétiser « créer » : concevoir une méthode, une idée un produit original.

Lorsque dans une situation spécifique les règles et méthode habituelle ne fonctionne
plus, il faut rectifier les outils existent ou en proposer des nouveaux la conception
d’outils et de nouvelles théorie relevé du niveau CREER.

Verbes fréquemment utilisés : planifier produire, réorganiser, générer, imaginer,


assembler, composer, compiler.

6. Evaluer « estimer » en appliquant des critères

Evaluer relève du jugement. L’apprenant s’exerce ici à faire des hypothèses et à


estimer les qualités d’un produit à partir des critères.

Verbes fréquemment utilisé : faire des hypothèses, juger, choisir, justifier,


recommander, débattre, sélectionner, défendre, prédire, persuader, critiquer.
Utilité de la pyramide de bloom par l’enseignant

L’ordonnancement des activités d’apprentissage doit suivre une logique pédagogique.


La séquence d’apprentissage doit normalement aller du niveau d’activité
d’apprentissage le plus simple vers le plus complexes.

« la pyramide de Bloom est très utile pour planifier la séquence d’apprentissage de


son cours. Sur le plan pédagogique chaque objectif doit être mesuré par rapport :

A la situation à laquelle on expose l’apprenant ;

Et au niveau d’activité d’apprentissage où il se trouve par exemple, si on expose


l’apprenant à lire sens rien lui demander de faire à partir de sa lecture, il n’y a pas
objectif d’apprentissage identifiable. Il doit au moins récupérer l’information de sa
lecture (niveau reconnaître) pour que l’activité ait un objectif d’apprentissage.

La situation dans laquelle l’apprenant est amené à faire quelque chose est déterminée
par l’objectif et son niveau de complexité. En suivant la progression des étages de la
pyramide de bloom, on organise logiquement la succession de la séquence
d’apprentissage.

Par exemple. Un parcours qui s’inaugure avec une activité d’analyse et que enchaine
sur un travail de traitement d’information est déséquilibré sur le plan de la progression
qui voudrait qui logiquement on demeure dur une activité mobilisant des niveaux
simple (reconnaitre et comprendre pour suivre graduellement vers les niveaux plus
complexes.
LA CONSIGNE

Qu’est-ce qu’une consigne ?

C’est l’ensemble d’instruction est formulé dans des énoncés indiquant la tâche à
accomplir ou le but à atteindre.

Dans le domaine scolaire et dans le sens pédagogique, nous définirons « les consigne
pour l’enseignant, de donner aux élevés des indications que leur permettront
d’effectuer dans les meilleures conditions, le travail qui leur ai demandé ».

Objectif de la tâche, moyens à utiliser, organisation (en particulier temps qui leur est
importé), sécurité… les critères d’évaluation doivent être également clarifiés les
départs.

Importance de la consigne

Ecrite ou orale est le chemin qui mène aux apprentissages. Comprendre ce qu’il est
demandé de faire aide l’élève qui apprend à construire son savoir.

Il y a de bonnes et de mauvaises consignes

1. Une mauvaise consigne est celle qui :


Est trop vague et l’élève ne soit que faire. Exemple : fais le portrait d’une
personne qui te connais bien ;
Est trop bavarde et l’élève n’a plus rien à faire. Exemple : raconte une histoire
qui illustre la sagesse suivante (la vrai beauté celle de la conduite).
2. Une bonne consigne est :
Précise, explicite et facilite la tâche à entreprendre;
Elle peut être courte ou longue mais doit surtout focaliser l’attention de l’élève
sur ce qui est importa en fonction de l’objectif poursuivi ;
Elle doit être orientée vers une tâche fine et précise, plutôt que vers une tâche
complexe ;
Les catégories d’une consigne

On distingue 4 catégories de consigne :

 La consigne pour diagnostiquer : elle intervient avant un apprentissage pour


évaluer les pré-requis ;
 La consigne pour chercher : elle est au service de l’évaluation formative. Elle
n’assure pas toujours la réussite parce que l’élève est en train de construire son
savoir ;
 La consigne pour évaluer : elle enseigne sur l’état d’acquisition de savoir et
permet de corriger ou d’améliorer.

Lorsqu’une consigne n’est pas claire et compris, l’enseignant doit recourir à la


reformulation de la consigne.

Les différentes formes de consignes

J.M Zakhartchouk distingue les formes de consignes scolaires et les définit comme
étant :

 Consigne orale « levez le doit pour répondre »


 Consigne gestuelle « elles peuvent être accompagnées avec des consignes
écrites ou orales »
 Consigne écrite « faites une rédaction à propos de votre famille en utilisant 90
mot »
 Consigne sous forme de dessins « de schémas, ou de photographie afin de
réaliser un montage ou une manipulation elle peut être complète d’une consigne
écrite »

Les différents types de consigne

 Consigne ouverte : la C.O comportent une part implicite. Ils ne sont pas
suffisamment utilisés lors d’évaluation. Elles nous permettent de déterminer la
pertinence des répons et de vérifier si l’élève a compris ce qu’on lui demandait
 Consigne fermée : sont considérées comme des consignes à guida de très fort
elles sont très précises et rassurantes pour l’élève. Elles comportent toutes les
informations nécessaires pour effectuer la tâche. Elles sont utilisées pendant
les exercices d’évaluation.
Pour mieux comprendre la consigne il faut :

 Lire la consigne ; c’est la phrase que te dit ce que tu dois faire. Si tu es chez
toi, tu peux la lire à haut voix mais en classe c’est n’est pas possible.
 Chercher le mot qui t’indiquent une action, on les appelle des verbes.
 Passer au sens de ces mots.

Voici les sens de quelques verbes utilisés pour donner une consigne :

Souligne : trace un trait en dessus ;

Copie : écris exactement la même chose.

Associe : met ensemble ;

Calcule : chercher le résultat ;

Complète : écrit dans l’espace vide ;

1. Relie chaque verbe à sa définition.

Cocher Placer dans un cadre ; Mettre entre deux nombres.


Encadrer Marquer d’un signe.
Doubler Tirer un trait sous des mots.
Développer Représenter par des mots en utilisant un vocabulaire précis.
Décrire Multiplier par deux.
Compléter Rendre complet, former un ensemble.
Répondre Donner une réponse à ce qui est demandé.
Souligner Expliquer en détails.
Arrondir Déterminer approximativement (à peu près).
Evaluer Transformer un nombre pour le rendre « rond ».

57WoippyRAR2008-7-5b

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