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MÉTHODES
D’ENSEIGNEMENT
DE LANGUES
ÉTRANGÈRES
J’essayerai de présenter dans ce portfolio un aperçu des contenus qui
m’ont touché le plus dans le cours « Acquisition/apprentissage du
français comme langue étrangère », au premier semestre de 2016. Le fil
reliant les contenus sera toujours l’évolution des méthodes
d’enseignement de langues étrangères, car je considère que le
professeur de langue doit toujours garder en tête les principaux traits
de toutes les méthodologies - ce qui lui permet d’être à l’aise pour s’en
servir et adapter les points qui lui semblent les plus intéressants aux
différentes situations didactiques et aux besoins de ses apprenants.
Présentation
Le cours et ma formation enseignante
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De la théorie à la pratique
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D’après ces expériences, j’ai décidé de composer un portfolio à
l’instar d’un guide pédagogique des points clés des théories
d’enseignement de langues étrangères (LEs) que je puisse consulter
le cas échéant. Je ferai une synthèse de chaque courant
méthodologique dans le but de saisir le processus d’évolution, la
pérennité et le changement de concepts, de théories de base,
d’approches et de pratiques à chaque nouvelle méthode afin de
rendre ma consultation plus facile à l’avenir.
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Les références
La méthode traditionnelle
La méthode directe ET La
méthode active
La méthode directe
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Contrairement à la méthode traditionnelle, la méthode directe
n’utilise point de métalangage, la grammaire est présentée de forme
inductive et implicite et l’écrit n’est présent que comme support de
l’oral.
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La méthode active
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La méthode audio-orale
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Dans cette méthodologie, le langage est considéré un
comportement et l’apprentissage est vu en tant qu’un procès
d’assimilation mécanique et associatif. Dans ce cadre, l’enseignant
mène les élèves à contraster leur langue maternelle à la langue à
apprendre afin de concevoir des paradigmes. Ce travail est réalisé à
partir d’une série d’exercices suivant la démarche stimulus-
renforcement issue de la psychologie béhavioriste de John
Watson et mise en place par et Skinner. D’après cette approche,
l’apprentissage se fait à travers des répétitions menant à
l’élaboration d’automatismes permettant de relier des réponses à
des situations à partir de récompenses et punitions - ce qui rend
clair le refus de l’erreur.
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Malgré sa focalisation sur la syntaxe, cette méthodologie ne postule
point l’utilisation du métalangage, de sorte que l’apprentissage de la
grammaire demeure inductive à travers les séries d’exercices
structuraux. En ce qui concerne les supports, le développement
technique de l’époque a permis l’intégration de nouveaux supports
didactiques à la classe de langue étrangère, comme le
magnétoscope et le laboratoire de langues.
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Les critiques
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La méthode audiovisuelle
La méthode audio-visuelle est également dénommée méthode SGAV
(structuro-globale-audio-visuelle) dans le but de souligner
l’intégration des nouvelles technologies (le magnétophone et le
projecteur) à l’enseignement des LEs. Cependant, on croit que la
dénomination « méthode situationelle » est la plus exacte dans ce
cas, vu que l’exploitation de situations dialoguées est au coeur des
pratiques des enseignants de cette époque (années 1960-1970).
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Les critiques
L’approche communicative
L’apparition des Niveaux-seuil (1970) et l’avènement de la
psychologie cognitive de Noam Chomsky ont tout à fait changé les
pratiques d’enseignement de LEs. On met de côté la conception de
la langue comme un instrument de communication pour la
considérer en tant qu’un moyen d’expression de la pensée. Ainsi, la
communication est mise en avant et l’apprentissage est considéré
un processus actif et créateur basé sur la participation de
l’apprenant. Cette approche a connu grand succès jusqu’aux
années 2000, quand elle a été remplacée par la perspective
actionnelle. Pourtant il n’est pas rare de trouver de nos jours des
enseignants et des méthodes mettant en oeuvre les principes
définis par cette approche.
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Une conception théorique indispensable à l’approche
communicative est la formulation des notions
de compétence et performance. D’après
Chomsky, compétence désigne la capacité innée des individus qui
leur permet de produire un nombre indéfini d’énoncés
linguistiquement acceptables. La performance, par contre, est la
mise en oeuvre de cette compétence, c’est-à-dire, ce sont les
énoncés effectivement produits par l’individu. Dans le cadre de
l’enseignement des LEs, cette conception joue un rôle fondamental,
car l’enseignant prend en compte les besoins langagiers des
apprenants et a toujours très vif à l’esprit les fonctions langagières
des formes linguistiques enseignées et son adaptation aux
situations de communication, de sorte que l’apprenant maîtrise non
seulement le lexique et la grammaire (compétence), mais les règles
d’emploi de la LE pour une communication effective (mise en
oeuvre).
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Une nouveauté apportée par cette approche est l’insertion de
documents authentiques comme support d’apprentissage. Dans ce
contexte l’étude grammaticale devient explicite, réflexive et
contextualisée. L’enseignant se fait facilitateur ou organisateur de
situations d’interaction stimulantes et l’apprenant se transforme
en communicateur. La LM des apprenants est tolérée dans
certains cas et l’erreur est acceptée et considérée une étape
indispensable à l’apprentissage.
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Les critiques
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La perspective actionnelle
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La théorie servant de base à l’élaboration de cette nouvelle
approche est issue de la psychologie
vygotskienne. Vygotski établit un rapport entre le développement,
l’apprentissage et le contexte sociohistorique : il considère qu’une
partie du développement se réalise naturellement et l’autre à travers
l’apprentissage, cependant ce dernier n’est possible que dans un
contexte ou environnement adéquat. Par la suite, l’enseignement
joue rôle moteur dans le développement de l’individu.
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Vygotski postule encore les concepts de développement
réel, potentiel et de zone proximale de développement (ZPD). Le
premier désigne la capacité qu’un apprenant possède pour réaliser
des tâches tout seul, de développement potentiel fait référence aux
capacités à l’état embryonnaire, c’est-à-dire, celles qu’il arrive à
réaliser avec l’aide de l’enseignant ou d’un autre apprenant plus
expérimenté. Enfin, la ZPD peut être définie comme « le chemin à
parcourir » entre le développement potentiel et le développement
réel : c’est un espace en transformation constante dont
l’interférence revient à l’enseignant.
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Une pédagogie du projet