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ELEMENTS DE DIDACTIQUE ET METHODOLOGIE GENERALE DU FLE

SEQUENCE 1 Concepts de base et positionnement du FLE sur le marché


international des langues

Didactique, méthodologie et linguistique appliquée en FLE


(terminologie définie sur: https://wiki.auf.org/glossairedlc/PageD'Accueil)

La didactique, un terme difficile à définir


L’expression Didactique des Langues Étrangères (DLE) a succédé au milieu des années
1970 à l’ancienne dénomination Pédagogie des langues. Ce mot provient du grec
didaskein, enseigner. La définition de la didactique n’est pas chose simple et a donné
lieu à d’innombrables controverses. L’une des raisons expliquant la difficulté de définir
précisément ce concept tient dans sa nature même :
- quel(s) champ(s) disciplinaire(s) la didactique des langues recouvre-t-elle,
- quel est son degré d’autonomie par rapport à des disciplines voisines,
- a-t-elle une place originale dans les sciences humaines, constitue-t-elle une discipline
scientifique autonome ?
La DLE peut être considérée comme présentant des options d’
enseignement/apprentissage communes à toutes les langues. On peut également
envisager que chaque langue a des caractéristiques originales qu’il est nécessaire de
distinguer. Dans cette optique, la didactique du français langue étrangère (DFLE)
constitue un sous-ensemble de la DLE.
La didactique du FLE: présentation de la problématique.
Dans le cadre de son enseignement à tel type de public, un professeur de français
langue étrangère (FLE) a le plus souvent recours à une méthode qui est elle-même le
reflet d’une méthodologie.
Le terme méthode peut être compris de deux façons différentes. Il désigne :
- soit le matériel d’enseignement, qui se compose d’un ou plusieurs livres –livre de l’
élève, livre du professeur, livre d’exercices…-, éventuellement accompagné d’autres
supports pédagogiques : cassettes audio, cédéroms, vidéocassettes ; Et naturellement
tout les supports qui se trouvent sur le Net;
- soit l’ensemble des procédés et techniques de classe utilisés pour assurer l’
enseignement/apprentissage de la langue de façon raisonnée et « scientifique », ce qui
suppose la mise en oeuvre de principes théoriques.
Le terme méthodologie désigne :
- soit l’étude des méthodes et la façon dont elles sont appliquées ;
- soit « un ensemble construit de procédés, de techniques, de méthodes, le tout articulé
autour d’options et de discours théorisants ou théories d’origine diverses qui le
sous-tendent ».
Par convention, le terme méthode désigne tel ou tel matériel pédagogique, et le mot
méthodologie réfère à des principes et/ou à des options théoriques qui sous-tendent l’
utilisation dudit matériel.
Plus concrètement, le professeur de FLES peut recourir à une méthodologie particulière
-à laquelle il a été formé, par conviction ou par goût-. Il peut aussi employer des
méthodes se réclamant de plusieurs méthodologies. Ceci lui permet notamment
- de ne pas être dépendant d’un type particulier de méthodologie,
- de varier considérablement la façon de faire ses cours,
- de s’adapter plus souplement à des publics d’apprenants de cultures différentes,
- de proposer une progression plus souple et plus diversifiée, etc.
Plusieurs problèmes se posent immédiatement à l’enseignant :
- une méthodologie est-elle meilleure qu’une autre (et si oui, pourquoi ?),
- les méthodes s’en réclamant sont-elles efficaces (et reflètent-elles les principes
méthodologiques dont elles se réclament?)
- ces méthodes sont-elles utilisables auprès de n’importe quel public d’apprenants ?
(sont-elles « universalistes » ou sensées être adaptés à des publics spécifiques :
enfants, adolescents, adultes, conviennent-t-elles à tous les groupes linguistiques ou
concernent-elles un groupe linguistique particulier, etc).
Répondre à ces questions qui paraissent découler du simple bon sens n’est pas aisé
tant l’évolution des méthodologies / méthodes a été rapide dans l’enseignement du FLE
au cours des dernières décennies.
La méthodologie au cœur de la didactique.
Le professeur peut être compétent dans plusieurs approches méthodologiques. La carte
heuristique ci-après récence les différentes méthodologies et approches existant dans
le champ didactique depuis les années 60.

PLURALITÉ DES MÉTHODOLOGIES ET DES APPROCHES EN FLE


La méthodologie renvoie aux techniques et pratiques de classe en fonction des
savoir-faire de l’enseignant et d’une formation l’ayant initié de façon critique et
raisonnée à l’usage d‘un matériau pédagogique donné. Cette praxis (ensemble de
pratiques fondées sur des actions concrètes, prenant en compte l'humain, contraire de
"théorie") vise à doter l’apprenant d’une compétence linguistique de plus en plus
élaborée.
On comprend dès lors que ce sont les gestes quotidiens de l’enseignant -dans la classe
ou par le biais d’un média-, dans des situations d’enseignement et d’apprentissage à
destination de publics d’apprenants déterminés qui constituent le coeur de métier.
Le FLE et la didactique des langues et des cultures.
L’expression didactique des langues et des cultures a été proposée dans les années 80
par plusieurs didacticiens. Il s’agissait à l’époque de
- souligner l’originalité de la didactique du FLE par rapport à la linguistique jugée trop
hégémonique. La didactique signifie l’enseignement de la langue mais également de la
culture. Cette dernière composante est tenue pour quantité négligeable par le linguiste.
- d’introduire la dimension culturelle dans l’enseignement/apprentissage du FLE. Outre
le fait que cela contribue à démarquer davantage encore la didactique de la
linguistique , cette prise en compte anthropologique correspondait au besoin de
découverte de l’Autre envisagé comme un individu social construisant sa compétence
linguistique grâce à sas interactions avec ses pairs. Cette période marquée par les
Approches communicatives était très propice au développement du concept.
Le poids de la culture va aller croissant dans l’univers du FLE. Son importance est
soulignée dans la conception du plurilinguisme prônée dans le Cadre européen commun
de référence pour les langues.
Pourquoi parler de linguistique appliquée en didactique du FLE aujourd’hui?
Le raisonnement est le suivant:
a) la didactique du FLE n’est pas une discipline autonome. Elle est au carrefour d’un l’
ensemble de disciplines dites de référence ou encore contributoires. Ces dernières
relèvent des sciences humaines et sociales. La didactique du FLE y emprunte des
concepts, des théories, des modèles, des idées, etc. Le schéma suivant illustre cette
position « centrale » de la DFLE telle que la conçoivent un didacticien, une méthodologie
ou un professeur de FLE:

b) L’enseignant du FLE doit transmettre une langue et une culture.


Toutefois,
- Peut-il le faire simultanément? Si oui, comment?
- Y a-t-il une priorité? D’abord la langue puis la culture? ou bien d’abord la culture
(laquelle, comment, pourquoi, pour quoi) et ensuite la langue?
- Quelle responsabilité incombe d’abord à un prof: de langue vivante: doter
prioritairement ses apprenants d’un matériel de survie linguistique et ensuite les initier à
la culture étrangère, ou l’inverse?
- Quelle formation un prof de langue vivante est-il sensé recevoir au cours de ses études,
à l’utilisation de quels outils doit-il être formé pour exercer son métier avec efficience et
correspondre aux attentes et besoins de ses apprenants? A l’évidence, si quelqu’un s’
inscrit à un cours de langue, c’est d’abord pour tenter d’en apprendre et d’en utiliser les
rudiments.
Il paraît évident que le poids de la linguistique pouvait sembler lourd dans les années
60-70. Les années 80 ont vu se développer une chasse aux sorcières structuralistes et
le balancier est allé dans la direction opposée: l’anthropologie culturelle est apparue
dans le paysage du FLE et n’a cessé de prospérer.
Aujourd’hui c’est l’effet inverse qui s’observe. La culture occupe le devant de la scène de
manière hégémonique. Elle est mise à toutes les sauces. La linguistique est reléguée
dans les coulisses. Pour s’en convaincre, il suffit de parcourir le Cadre européen de
référence pour les langues. Ce monument de la pensée unique n’évoque qu’
épisodiquement la dimension linguistique, simple composante de la compétence à
communiquer langagièrement.
La linguistique appliquée qui avait cours dans les années 60-70 répondait au simple
bon sens. Elle permettait une synthèse entre les apports de différentes disciplines en
vue de l’application pratique à des problèmes concrets rencontrés en classe. Les
méthodologues de cette époque avaient une formation suffisamment solide en
linguistique pour en emprunter des concepts. L’entreprise n’était ni simple ni exempte
de risques. De fait, telle notion linguistique nouvelle est d’abord destinée à l’intention des
linguistes, non des pédagogues -la théorie des Actes de langage pour ne donner qu’un
exemple-. Il incombe au didacticien d’adapter le concept aux besoins spécifiques des
acteurs de la classe. Avec les dangers inhérents à cette « pédagogisation » qui risque de
dénaturer le concept. Ou, en le détachant de son cadre conceptuel -qui est une théorie
en construction-, de le rendre inefficace ou inopératoire.
L'idéal en didactique appliquée au FLE: un va-et-vient entre pratiques de classe et
disciplines de référence
Cette situation d’échanges mutuels figurée ci-dessus était celle qui prévalait à l’époque
pionnière du FLE dans les années 60-70.
- Les années 60-70 sont celles où dominent les méthodes audio-visuelles -MAV-.
Celles-ci sont des méthodologies d’enseignement, centrées sur l’enseignant qui reçoit
une formation spécifique pour utiliser le matériel pédagogique. il peut de référer à un
livre du maître lui donnant toutes instructions et précisions utiles, si nécessaire, pour
animer chaque leçon image par image et séquence sonore par séquence sonore., Les
concepteurs des MAV s’appuyaient sur des acquis de la linguistique structurale, de la
théorie de la communication, de la psychologie, compte tenu des connaissances de l’
époque. La linguistique structurale est un courant, issu des travaux de Saussure, qui
réunit un groupe d'écoles dans lesquelles la langue est étudiée comme un système doté
d'une structure décomposable (phonèmes, morphèmes, syntaxe etc)

- Les années 80 sont marquées par les Approches communicatives qui se démarquent
de la période précédente. La méthodologie des MAV est jugée trop lourde et dogmatique.
On lui préfère le terme d’approche plus souple, plus ouvert, moins rigide. Les Approches
communicatives favorisent des pratiques centrées non sur l’enseignement mais sur l’
apprentissage. Désormais, l’apprenant est au centre du dispositif. On tient compte de
ses intérêts, de ses motivations, de ses aspirations.
- Les années 90 sont celles de l’éclectisme. Aucune méthodologie d’
enseignement/apprentissage des langues et donc du FLE n’est miraculeuse. Chacune
offre des avantages et présente des insuffisances ou des lacunes. Au professeur de
faire son choix parmi les méthodologies à disposition en fonction de ses objectifs, de
ses besoins, de sa formation… Au fond, l’enseignant est livré à lui-même. Et mal
compris, l’éclectisme peut autoriser à faire tout et n’importe quoi… Le délitement de
principes méthodologiques réfléchis qui avait débuté pendant l’ère des Approches
communicatives va s’accentuant pendant la décennie de l’éclectisme. Et la
méthodologie qui était au centre de la formation des professeurs de FLE est de plus en
plus noyée dans un discours didactique de plus en plus éloigné des préoccupations et
problèmes faisant le quotidien des profs et des apprenants.
C’est aussi au nom de l’éclectisme que s’explique l’occultation de la méthodologie dans
le Cadre européen commun de référence pour les langues : « … les méthodes à mettre
en oeuvre pour l’apprentissage, l’enseignement et la recherche sont celles que l’on
considère comme les plus efficaces pour atteindre les objectifs convenus en fonction
des apprenants concernés dans leur environnement social. L’efficacité est subordonnée
aux motivations et aux caractéristiques des apprenants ainsi qu’à la nature des
ressources humaines et matérielles que l’on peut mettre en jeu. Le respect de ce
principe fondamental conduit nécessairement à une grande variété d’objectifs et à une
variété plus grande encore de méthodes et de matériels […]. Le Cadre de référence n’a
pas pour vocation de promouvoir une méthode d’enseignement particulière mais bien de
présenter des choix » (Cadre européen commun de référence pour les langues). La
boucle est bouclée. Ce genre d’affirmation confirme le choix fait dans beaucoup de
formations de professeurs de ne pas enseigner la méthodologie pratique mais l’histoire
de la méthodologie, ce qui n’est pas du tout la même chose…
La linguistique appliquée est indispensable pour former un professeur de FLE. Elle le
dote d’un bagage théorique et pratique lui rendant bien des services en classe. Car c’est
une linguistique de terrain, qui se frotte aux difficultés et aux réussites concrètes se
vivant en classe et en direct.

Didactique du FLE, linguistique et disciplines contributoires

La didactique du FLE, également appelée didactique des langues et des cultures, est une
discipline carrefour empruntant à maintes disciplines-ressources : sciences sociales,
humaines et de la communication ; sciences du langage ; sciences psychologiques ;
sciences de l’éducation. L’ensemble des Sciences Humaines et Sociales (SHS) est ainsi
mis à contribution. Les lignes suivantes permettent d’avoir une approche globale de la
problématique que nous développerons dans ce blog dont une partie est consacrée à la
présentation de ces disciplines et à leurs apports à l’enseignement/apprentissage du
FLE.

Quelle conception de la langue en didactique du FLE?


La plupart des spécialistes se retrouve autour d’une certaine idée de l’objet langue
envisagé comme instrument de communication -cf. figure ci-dessous-. Le système
linguistique est activé par des processus psychologiques dans un contexte
socio-culturel donné. Trois disciplines sont convoquées pour apporter des éléments de
réponse au fonctionnement de l’ensemble :
- les sciences du langage renseignent sur la constitution et le fonctionnement du
système linguistique,
- la psychologie éclaire les processus psychologiques mis en oeuvre,
- la sociologie informe sur maints aspects du contexte socio-culturel.
Ces trois disciplines, au delà des termes les désignant, ne sont absolument pas
homogènes. Elles sont constituées par plusieurs sous-disciplines composées elles
mêmes de plusieurs courants se rapportant à tel modèle et telle théorie et qui peuvent
être voisins ou antagonistes. Ceci est l’une des raisons expliquant la grande
hétérogénéité de l’actuelle didactique du FLE.
La langue comme outil de communication
De la langue au discours, un processus d’une grande complexité.
La figure ci-après illustre le processus de production d’un discours en situation.
L’individu parlant active sa compétence, c’est-à-dire sa grammaire interne qui lui permet
de produire un énoncé au terme d’un processus linguistico-cognitif particulièrement
complexe.
Il a recours à sa connaissance de la langue qui,pour reprendre les mots de Saussure, est
un « système de systèmes » en interaction. Ce faisant, il obéit à un ensemble de règles
et de contraintes. La langue est certes l’expression de la créativité de l’humain mais tout
système linguistique a des limites et des interdits.
Des traitements cognitifs en temps réel assurent le passage de l’idée à formuler en sa
réalisation concrète par une production motrice se manifestant par la parole. Cette
activation de la performance de l’individu est rendue possible grâce à une étape de
planification linguistique intermédiaire entre le concept à formuler présent en mémoire
et sa concrétisation parolière. Le produit fini est tangiblement représenté par l’énoncé
produit par le locuteur et perçu puis traité par l’interlocuteur.

la langue, un système de systèmes en interaction


Si nous rapprochons ce qui vient d’être rapporté de la 1ère figure ci-dessus, nous
pouvons aisément nous convaincre que la conception didactique actuelle fait de l’
apprenant un être linguistiquement, psychologiquement et socialement compétent. Une
très lourde responsabilité pèse sur les épaules de l’enseignant…
De la linguistique aux Sciences du Langage: une évolution très rapide.
Par convention, nous situons les débuts de la didactique « officielle » du FLE à 1960
–On parlait à l’époque de Pédagogie des Langues, le terme didactique apparaissant
dans le courant des années 70-. Cette date correspond à l’ année de parution de la
1ème méthode audio-visuelle structuro-globale. Il s’agit de Voix et Images de France,
méthode SGAV élaborée par le CREDIF. Pendant plus de 20 ans, apologistes et
détracteurs du courant audio-visuel vont s’affronter autour de cette méthode ainsi que
de celle publiée en 1972 par Moget: De vive Voix.
Les auteurs de Voix et Images de France (VIF) se tournent résolument vers la
linguistique structurale. C’est l'époque de la linguistique appliquée à l’enseignement des
langues.
De nouvelles approches de l’objet langue voient le jour.dans le courant des années 60.
Certains linguistes veulent désormais dépasser le caractère immanent de l’analyse
structurale : les structures sont exclusivement étudiées à l’intérieur du système
linguistique ; tout ce qui relève de l’extralinguistique n’appartient pas à la linguistique.
De plus, l’analyse structuraliste se fonde surtout sur des corpora de textes écrits, plus
faciles à manipuler que des textes oraux (penser aux magnétophones des années 1960).
Ces linguistes observent que la principale fonction d’une langue est d’assurer la
communication entre les membres d’une communauté donnée. Ils souhaitent étudier les
manifestations linguistiques se produisant entre des sujets réels dans des situations de
communications authentiques. En d’autres termes, à côté d’une linguistique de la langue
apparaissent désormais des linguistiques de la parole. Rappelons que pour Saussure, le
père du structuralisme, la langue est un phénomène social alors que la parole est un
acte individuel. La parole est l’utilisation concrète de la langue par les sujets parlants.
Un tournant se dessine dès le tout début des années 1970. Le structuralisme continue
de se développer et constitue le « noyau dur » de la linguistique. Rappelons que la
linguistique structurale est un courant qui réunit un groupe d'écoles dans lesquelles la
langue est étudiée comme un système doté d'une structure décomposable (phonèmes,
morphèmes, morphosyntaxe etc). Mais de nouvelles disciplines voient le jour, qui
viennent s’y s’agréger. Le champ disciplinaire de la linguistique ne cesse d’évoluer et de
s’élargir en quelques années. A tel point que l’appellation sciences du langage (SDL) est
plus adéquate pour tenter de rassembler toutes les disciplines étudiant la langue et la
parole.
Le schéma ci-dessous est une tentative d’illustrer l’extension du champ disciplinaire des
SDL avec au centre les mots clé marquant une période donnée. La didactique du FLE s’
empare avec enthousiasme et avidement de toutes ces nouveautés. Si les années 60
marquent l’avènement du structuralisme, les années 70 sont dominées par le concept
de communication qui est mis à toutes les sauces.

Cette décennie est particulièrement féconde. Elle marque la consécration de l’


énonciation et de la pragmatique. Les approches socio-linguistiques ont également le
vent en poupe. L’apparition de nouvelles théories linguistiques -l’analyse
conversationnelle, l’analyse de discours- à la fin de cette période renforce l’intérêt des
linguistes pour le discours ainsi que l’étude des comportements sociaux.
L’avènement de la cognition qui s’impose au début des années 80 explique également l’
élan de l’associationnisme qui interpelle les didacticiens. Ces derniers se tournent
dans le même temps vers l’interculturel. L’anthropologie linguistique domine la période
des Approches communicatives.
La didactique du FLE au fil de son évolution met à contribution diverses disciplines avec
parfois une certaine ingénuité sinon une certaine maladresse… D’où des rapports
parfois passionnels, passionnés et passionnants entretenus avec des matières de
référence, selon les époques et les modes didactiques successives.

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