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On utilise en « médecine nucléaire » certains radio-isotopes (isotopes radioactifs) fabriqué artificiellement (avec
un appareil appelé « cyclotron ») :
- soit pour la "scintigraphie" d’un organe nécessitant un examen clinique par imagerie médicale (autre que
scanner, radiographie, biopsie …) avec un radio-isotope dont le rayonnement ou peut être détecté par une
« caméra » appropriée (bêta-caméra ou gamma-caméra), après injection intraveineuse du radio-iosotope de
l’élément chimique qui doit se fixer particulièrement dans l’organe qu’on veut étudier.
Exemples : Cf. document annexe « Imagerie médicale nucléaire ».
- soit pour un traitement par la "radiothérapie" par injection d’un élément approprié qui se fixe électivement dans
l’organe cancéreux et dont le rayonnement peut tuer les cellules tumorales plus sensibles que les cellules saines
(les cellules cancéreuses se divisent très activement par « mitose » = phase radio-sensible du cycle cellulaire).
Exemples : Cf. document annexe « Imagerie médicale nucléaire ».
+1 par case
et leur capacité de pénétration des matériaux N = nombre de n
désintégrations nucléaires
Les 5 principaux types de
I131
I123
+1 par case
1) Parmi ces 6 rayonnements, lesquels sont de nature « électromagnétique » (comme la lumière, les UV, les IR) ?
rayonnement (noyau d’hélium) – rayonnement ─ (électron) / + (positon) – rayons X – rayons gamma () – neutrons.
2) Parmi ces 7 radio-isotopes, lesquels peuvent être utilisés en scintigraphie ? 14C*, 123I*, 131I*, 32P*, 188Re*, 67Ga*, 192Ir*
Isotope Carbone 14 Iode 123 Tellure 123 Iode 131 Xénon 131
Nombre de protons (z) 6 53 52 53 54
Nombre de masse (A) 14 123 123 131 131
Nombre de neutrons (A-z) 8 123-53 = 70 123-52 = 71 131-53 = 76 131-54 = 77
Radioactif ? si oui, rayonnement ? ─ (gamma) non ─ non
4) Replacez sur le schéma des « principaux types de désintégrations nucléaires » (ci-dessus à droite) les 2 transmutations
proposées ici : 123I* → 123Te et 131I* → 131Xe. (Prenez 2 couleurs distinctes pour bien différencier les 2 désintégrations ≠)
5) Recherchez dans le document annexe (« Imagerie médicale nucléaire »), pourquoi l’iode est utilisable dans la médecine
nucléaire qui cible électivement l’organe appelé « la glande thyroïde » (à la base du cou) à l’exclusion de tout autre organe
du corps humain pour lesquels on utilise forcément d’autres éléments radioactifs.
C] Le choix du bon radio-isotope de l’iode, le plus approprié pour la scintigraphie thyroïdienne ou pour la
radiothérapie d’une tumeur de la thyroïde.
6) Avec le document ci-dessus : « Courbe de période de l’iode 123 et 131 » déterminez la Période T (ou demi-vie)
respective de chacun des 2 radio-isotopes de l’iode utilisés en médecine nucléaire : T de l’iode 123 = ? et T de l’iode 131 = ?
7) Justifiez le choix de cet élément 53I dans le cas de la thyroïde → Dans un tableau comparatif, donnez les 2 équations de
désintégration (aXpère → bYfils + *) en précisant la période T½, le type de rayonnement*, les doses nécessaires (Sv), l’origine
des 2 radio-isotopes utilisés, justifiant le choix de l’isotope pour chaque technique médicale (scintigraphie ou radiothérapie).
8) En comparant les deux scintigraphies thyroïdiennes différentes proposées dans le document ci-dessus à droite, déterminez
comment on peut diagnostiquer une probable tumeur thyroïdienne d’un patient, en analysant la scintigraphie de sa thyroïde ?
9) D’après un diagramme circulaire (ou "camembert") intitulé « Les sources de radioactivité en France » dans le document
annexe « Imagerie médicale nucléaire », déterminez la part (en %) de la « médecine nucléaire » dans notre pays. → ….. % ?
L’iode et le corps humain :
Questions :
1. Pourquoi utilise-t-on l’élément n° 53 : l’iode (I) et pas un autre élément chimique, dans la médecine de la glande thyroïde ?
2. Quelles sont les sources naturelles d’iode pour le corps humain ? (où trouve-t-on de l’iode ?)
3. Précisez l’importance de l’iode pour le bon fonctionnement du corps humain.
Réponses attendues :
1. La glande thyroïde est le seul organe du corps humain qui fixe / utilise de l’iode pour produire les hormones thyroïdiennes iodées.
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2. L’iode (isotope I) se trouve naturellement dans les fruits de mer et artificiellement dans le sel de cuisine (sel iodé).
3. L’iode est indispensable pour la synthèse thyroïdienne des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) qui permettent le bon
fonctionnement ou le développement de nombreux organes (cerveau, muscle, cœur, foie, os …).